Épreuve de PHYSIQUE GÉNÉRALE

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1 C30131 Ecole Normale Supérieure de Cachan 61 avenue du président Wilson CACHAN Concours d admission en 3 ème année PHYSIQUE APPLIQUÉE Session 2010 Épreuve de PHYSIQUE GÉNÉRALE Durée : 4 heures Calculatrice électronique de poche y compris programmable, alphanumérique ou à écran graphique à fonctionnement autonome, non imprimante, autorisée conformément à la circulaire n du 16 novembre L usage de tout ouvrage de référence, de tout dictionnaire et de tout autre matériel électronique est rigoureusement interdit. Dans le cas où le candidat repère ce qui lui semble être une erreur d énoncé, il le signale très lisiblement dans sa copie, propose la correction et poursuit l épreuve en conséquence.

2 Ce sujet comporte quatre parties indépendantes entre elles. La première partie traite du problème de la propagation d une onde électromagnétique dans un milieu diélectrique non magnétique. La seconde partie aborde le problème de la réflection sous incidence normale d une onde électromagnétique à l interface entre un milieu diélectrique et un métal. La troisième partie vise à établir une description classique, via la permittivité diélectrique complexe, d un matériau semi-conducteur possédant des états excitoniques. Enfin, la quatrième partie introduit la notion de régime de couplage fort en cavité Fabry-Pérot en se basant sur les résultats établis dans les parties II et III. Par convention, les nombres à priori complexes devront être soulignés. À tout vecteur A(t) à dépendance temporelle sinusoïdale de pulsation ω, on associe le vecteur complexe A(t) = A 0 exp( iωt) tel que A(t) = Re{ A(t)}. Dans tout le problème, on note e la charge élémentaire, m la masse d un électron, ε 0 la permittivité diélectrique du vide, µ 0 la perméabilité magnétique du vide, c la célérité de la lumière dans le vide, la constante de Planck réduite et i le nombre complexe tel que i 2 = 1. Pour les applications numériques, on prendra : e = 1, C, m = 9, kg, ε 0 = 8, F.m 1, µ 0 = 4π.10 7 H.m 1, c = 3, m.s 1, = 1, J.s. PARTIE I : Propagation d une onde électromagnétique dans un milieu diélectrique non magnétique I-1 Équations de Maxwell dans un milieu diélectrique non magnétique Les charges électriques dans les milieux matériels peuvent être répertoriées selon deux catégories : les charges libres qui sont susceptibles de se déplacer (sous l action de champs appliqués) dans l ensemble du matériau, sur des distances très grandes devant les dimensions atomiques, les charges liées qui sont liées aux atomes ou aux molécules. Elles peuvent se déplacer (sous l action de champs appliqués) légèrement autour de leur position d équilibre, sur des distances de l ordre des dimensions atomiques. a- Dans un milieu diélectrique (l air, l eau, le verre par exemple), l action d un champ électrique engendre l apparition de dipôles électriques à l échelle atomique 1. Expliquer pourquoi. b- Pour décrire la réponse d un milieu diélectrique à une excitation électrique, on introduit le vecteurpolarisation P(M, t) défini au point M à l instant t par : P(M, t) = d p dτ, où dτ est un volume mésoscopique autour du point M considéré et d p est la somme des moments dipolaires des dipôles électriques contenus dans dτ à l instant t. Rappeler la définition de l échelle mésoscopique et donner un ordre de grandeur possible pour dτ. c- On note j liées (M, t) le vecteur densité de courant au point M à l instant t associé aux charges liées. En considérant les différents porteurs de charges liés (que vous pourrez repérer par l indice k) présents dans le volume dτ établir la relation : j liées (M, t) = P(M, t). t d- En admettant que ρ liées (M, t) la densité volumique de charges liées en M à t vérifie : 1 On dit que le milieu se polarise. ρ liées (M, t) = div P(M, t), 1

3 montrer que, dans un milieu diélectrique non magnétique 2, les équations de Maxwell prennent la forme : div D = ρ libres div B = 0 rote = B t rotb ( = µ 0 j libres + D), t avec E (respectivement B) le champ électrique (respectivement magnétique), ρ libres la densité volumique de charges libres et j libres le vecteur densité de courant associé aux charges libres. Donner l expression du vecteur déplacement électrique D en fonction de ε 0, E et P. I-2 Permittivité diélectrique relative complexe d un milieu diélectrique linéaire, homogène et isotrope a- Un milieu diélectrique est dit linéaire et isotrope lorsque P et E sont reliés par une équation différentielle temporelle linéaire à coefficients constants. Pourquoi est-il judicieux d étudier un tel milieu en réponse sinusoïdale, en utilisant la notation complexe? b- Justifier que, pour un milieu diélectrique linéaire, isotrope et homogène, il existe un nombre complexe χ(ω) (ω est la pulsation du champ électrique), appelé susceptibilité diélectrique complexe, vérifiant : P(M, t) = ε 0 χ(ω) E(M, t). c- Établir la relation existant entre χ(ω) et la permittivité diélectrique relative complexe ε r (ω) vérifiant : D(M, t) = ε 0 ε r (ω) E(M, t). I-3 Propagation des ondes électromagnétiques dans un milieu diélectrique non magnétique parfaitement isolant, linéaire, homogène et isotrope Dans la suite, on appellera M un tel milieu. Un milieu est dit parfaitement isolant si les densités de charges et de courants libres sont nulles en tout point et à chaque instant : ρ libres = 0 et j libres = 0. Nous nous intéressons ici à la propagation, dans M de permittivité diélectrique relative complexe ε r (ω), d une onde électromagnétique plane progressive harmonique décrite en notation complexe par les champs électrique E(M, t) = E 0 (M)exp( iωt) et magnétique B(M, t) = B 0 (M)exp( iωt), en un point M du milieu et à l instant t. a- Établir les équations de propagation des champs complexes E(M, t) et B(M, t) dans M (équations découplées vérifiées séparément par E(M, t) et B(M, t)). b- En déduire, en précisant la forme choisie pour les fonctions E 0 (M) et B 0 (M), la relation de dispersion dans M (on introduira un vecteur d onde k à priori complexe). c- L indice complexe du milieu n(ω) est défini comme étant le nombre complexe dont la partie réelle est positive et qui vérifie n(ω) 2 = ε r (ω). On pose n(ω) = n (ω) + i n (ω), donner l interprétation physique de n (ω) et de n (ω). Caractériser les zones du spectre où M est transparent. d- Quelle est la structure de l onde électromagnétique dans le milieu? E(M, t) et B(M, t) sont-ils nécessairement en phase? PARTIE II : Réflexion d une onde électromagnétique sur un métal II-1 Le modèle de Drude La conduction électrique dans les métaux est assurée par les électrons de conduction libres de se déplacer sur des distances très grandes devant les dimensions atomiques. Dans le cadre du modèle de Drude, l action du milieu matériel sur les électrons de conduction est décrite par une force de frottement visqueux : les électrons contenus dans le volume élémentaire dτ sont soumis à la force α vdτ avec α un coefficient positif et v la 2 Un milieu est dit non magnétique si du point de vue magnétique ce milieu se comporte comme le vide : l application d un champ magnétique n engendre pas l apparition de moments magnétiques microscopiques. 2

4 vitesse de dérive 3 de ces électrons. On notera n la densité volumique d électrons de conduction dans le métal considéré. a- Le métal est soumis à un champ électrique E. Montrer que la vitesse de dérive v est solution de : d v dt + v τ = e E m. Donner l expression de τ. b- À t=0, le champ électrique est supprimé brusquement. Résoudre l équation différentielle précédente pour t 0 et donner l interprétation physique de τ. c- Le champ électrique appliqué E est maintenant constant. Donner l expression de la vitesse de dérive en fonction de E, e, τ et m. Retrouver la loi d ohm locale et donner l expression de la conductivité électrique σ 0 du métal considéré. d- Dans le cas du cuivre, σ 0 = S.m 1 et n = m 3. Calculer la valeur de τ pour le cuivre. e- On se place maintenant dans le cas d un champ électrique sinusoïdal de pulsation ω. On rappelle que la notation complexe associée à ce champ électrique est E = E 0 exp( iωt). Établir l expression de la conductivité électrique complexe en fonction de σ 0, τ et ω. II-2 Permittivité diélectrique complexe du métal Pour simplifier on ne tiendra pas compte de l influence des charges liées sur les caractères diélectrique et magnétique du métal. a- Montrer que dans un métal la forme complexe de l équation de Maxwell-Ampère peut s écrire sous la forme : rot B = iωµ 0 ε 0 ε rme où ε rm est la permittivité diélectrique relative complexe du métal dont on donnera l expression en fonction de ω, σ 0, τ et ε 0. b- Montrer également que l équation de Maxwell-Gauss peut s écrire : c- Montrer que ε rm peut se mettre sous la forme : div ε 0 ε rm E = 0. ε rm = 1 ω2 p ω i(ωτ) 1 où ω p est la pulsation plasma du métal. Donner l expression de ω p en fonction de n, e, m et ε 0. Comparer sa valeur à 1/τ dans le cas du cuivre (nous admettrons dans la suite que ceci reste valable quel que soit le métal considéré). II-3 Réflexion d une onde électromagnétique sur un métal On considère maintenant l interface entre un milieu diélectrique et un métal. Cette interface est confondue avec le plan (xoy) d un repère cartésien (O, e x, e y, e z ), le métal occupe l espace correspondant à z<0 (cf figure n 1). La permittivité diélectrique relative du milieu diélectrique ε rd est supposée réelle et indépendante de la pulsation ω. Soit une onde électromagnétique monochromatique plane tombant normalement sur le métal. En notation complexe, cette onde incidente s écrit : E i = E ω i0 exp[ i(ωt + n d c z)] avec n d l indice optique du milieu diélectrique défini comme étant le nombre positif vérifiant la relation n 2 d = ε rd. 3 Par définition, la vitesse de dérive est la moyenne vectorielle des vecteurs vitesses des différents électrons contenus dans dτ. 3

5 Figure n o 1 : Représentation schématique de l interface métal-diélectrique a- Donner les expressions des vecteurs d onde des ondes incidente, réfléchie et transmise notés respectivement k i, k r et k t. On introduira n m l indice optique complexe du métal (c est-à-dire le nombre complexe dont la partie réelle est positive et qui vérifie n 2 m = ε rm ). b- Exprimer E r et E t les champs électriques complexes associés respectivement aux ondes réfléchie et transmise. On introduira pour cela les coefficients de réflexion r et de transmission t en amplitude relativement au champ électrique. c- Donner les expressions de B i, B r et B t les champs magnétiques complexes associés respectivement aux ondes incidente, réfléchie et transmise. d- On admet la continuité des champs électrique et magnétique à la traversée de l interface. En déduire que : r = n d n m et t = 2n d. n d + n m n d + n m e- On pose n m = n m,r + i n m,i et pour cette question seulement on se place dans le cas où ω << 1/τ. α- Donner les expressions approchées de n m,r et n m,i en fonction ω, ε 0 et σ 0. β- Montrer alors que k t peut se mettre sous la forme : kt = 1 + i δ e z, et donner l expression de δ en fonction de ω, µ 0 et σ 0. Pour ω = rad.s 1, faire l application numérique dans le cas du cuivre. γ- Donner alors l expression du champ électrique de l onde transmise. Commenter. δ- Établir une approximation des coefficients r et t. Commenter. f- Pour cette question, on se place dans le cas où ω >> 1/τ. α- Donner l expression approchée de ε rm en fonction de ω et ω p. β- Expliciter n m, r et t lorsque ω < ω p. Donner également leurs expressions approchées dans le cas où ω << ω p. Commenter. γ- Expliciter n m, r et t lorsque ω > ω p. Commenter. II-4 Propagation dans une cavité Fabry-Pérot métallique On considère toujours l interface milieu diélectrique/métal représentée schématiquement sur la figure n 1. L onde électromagnétique incidente est maintenant polarisée rectilignement selon l axe (Oy) et sa direction de propagation est toujours contenue dans le plan (xoz) mais forme un angle non nul avec l axe (Oz). Le champ électrique complexe associé à cette onde incidente s écrit alors : E i = E i0 e y exp[ i(ωt k d,x x + k d,z z)]. On suppose aussi que la pulsation ω de l onde incidente est telle que r 1 sous incidence normale et on admet que ceci reste valable même si la direction de propagation forme un angle non nul avec la normale à l interface. a- Donner l expression du champ électrique dans le milieu diélectrique. Commenter. b- On remplit l espace correspondant à z L (avec L>0) avec un métal identique au premier (cf figure n 2). L ensemble métal/diélectrique/métal constitue une cavité Fabry-pérot métallique. Quelle condition doit satisfaire k d,z pour que l onde incidente précédente puisse se propager dans le milieu diélectrique? En déduire, en fonction de p un entier, L et k d,x, l expression de la norme des vecteurs d onde associés aux ondes électromagnétiques pouvant se propager dans la cavité. 4

6 Figure n o 2 : Cavité Fabry-pérot métallique c- Les photons associés à une onde électromagnétique de pulsation ω ont une énergie E égale à ω avec la constante de Planck réduite. Expliciter l énergie des photons associés aux ondes pouvant se propager dans la cavité en fonction de c,, ε rd, p, L et k d,x. PARTIE III : États excitoniques dans un semi-conducteur III-1 Questions préliminaires a- Rappeler, en quelques lignes, l origine des propriétés électriques d un matériau semi-conducteur. Qu appelle t-on "trou"? b- Rappeler, sans faire de calcul, l expression de l énergie potentielle d interaction coulombienne entre deux charges q 1 et q 2 placées dans le vide respectivement aux points M 1 et M 2. c- Dans certains semi-conducteurs et sous certaines conditions, il arrive qu un trou puisse rester en interaction coulombienne avec un électron. L association de ce trou et de cet électron est alors appelée "exciton", on dit également que le semi-conducteur considéré possède des états excitoniques. La mécanique quantique indique que l état excitonique est un niveau discret. α- Sur un axe ascendant gradué en énergie, représenter par trois traits horizontaux le maximum de la bande de valence, le minimum de la bande de conduction et le niveau excitonique. β- Repérer sur ce diagramme l énergie de bande interdite du semi-conducteur E G et l énergie de liaison de l exciton E L. γ- Que vaut l énergie de l exciton E 0 dans le cas où la référence des énergies est prise en haut de la bande de valence? III-2 Permittivité diélectrique complexe d un semi-conducteur possédant des états excitoniques On considère dans ce qui suit un semi-conducteur dans lequel des excitons sont susceptibles d exister. Le vecteur polarisation 4 complexe P(M, t) au point M à l instant t dans un tel milieu se décompose alors en la somme : d un terme dû au caractère diélectrique du semi-conducteur, ε 0 χ de(m, t) avec χd la susceptibilité diélectrique du semi-conducteur supposée indépendante de la pulsation ω et E(M, t) le champ électrique complexe au point M à l instant t, et d un terme, noté P ex, dû à la présence d excitons au sein du semi-conducteur. 4 Voir définition question I-1-b. 5

7 On écrit alors P(M, t) = ε 0 χ d E(M, t) + Pex. L objectif des quelques questions qui suivent est de déterminer P ex à l aide d un modèle classique pour en déduire la permittivité diélectrique complexe d un semi-conducteur possédant des états excitoniques. a- Une onde électromagnétique ( E(M, t), B(M, t)) se propage dans le matériau. Donner l expression et le nom de la force qu exerce cette onde sur l électron constituant l exciton. On suppose l électron non relativiste. Comment se simplifie l expression de cette force? Dans la suite, on note r le vecteur position de l électron dans un repère R lié à l exciton. Dans le modèle de l électron élastiquement lié, le mouvement de l électron dans R est décrit en considérant que ce dernier est soumis à deux forces supplémentaires : une force de frottement visqueux m Γ d r dt modélisant l interaction entre l électron et le réseau cristallin, et une force de rappel élastique m ω0 r 2 modélisant l interaction entre l électron et le trou. m est la masse effective 5 de l électron, ω 0 est la pulsation propre de l oscillateur formé par l association de l électron et du trou, et Γ est un coefficient de frottement par unité de masse. b- L onde est maintenant supposée monochromatique de pulsation ω pour que la notation complexe puisse être utilisée. La longueur d onde de cette onde est supposée grande devant les dimensions caractéristiques des déplacements de l électron autour de M la position du centre de masse de l exciton. En régime établi, le vecteur position de l électron est de la forme : r(t) = Re{ r(t)} = Re{ r 0 exp( iωt)}. Déterminer l expression de r(t) en fonction de e, m, ω, ω 0, Γ et E(M, t). c- Expliciter le moment dipolaire p de l exciton en fonction de e, r et r t le vecteur position du trou dans le repère R. d- On suppose dans la suite que r t = r. Montrer que l expression de la susceptibilité complexe χ ex (ω) associée à la présence d excitons dans le semi-conducteur peut se mettre sous la forme : χ ex (ω) = χ 0 ω 2 0 ω 2 0 ω2 iωγ. Donner l expression et la signification de χ 0. On notera n la densité volumique d excitons. e- Examiner et commenter les trois cas suivants : ω << ω 0, ω = ω 0, ω >> ω 0. f- Montrer alors que la permittivité diélectrique complexe du matériau peut se mettre sous la forme : ε(ω) = ε d + ε 0 χ 0 ω 2 0 ω 2 0 ω2 iωγ, où ε d est la permittivité diélectrique du matériau en l absence d états excitoniques. g- On pose ε(ω) = ε (ω) + i ε (ω). α- Donner les expressions de ε (ω) et de ε (ω). β- Dans le cas d un amortissement faible, c est-à-dire lorsque Γ << ω 0, tracer l allure de la fonction ω ε (ω). On devra pour cela établir un tableau de variation de cette fonction. γ- Pour ω au voisinage de ω 0 montrer que : ε (ω) ε 1 (ω 0 ) Γ (ω ω 2 0 ). 2 Tracer l allure de cette approximation de ε (ω). Que représente Γ vis-à-vis de ce tracé? 5 La masse effective est un paramètre issu du traitement quantique de la conduction dans les semiconducteurs. Il permet de prendre en compte le fait que l électron se déplace dans le potentiel électrique périodique du réseau cristallin. C est cette masse effective qu il faut utiliser lors de l application de la relation fondamentale de la dynamique à l électron. 6

8 PARTIE IV : Régime de couplage fort en cavité IV-1 Notion d énergie complexe Nous avons montré dans la partie III (cf question III-2-f) que la permittivité relative complexe ε r (ω) à la pulsation ω d un semi-conducteur possédant des états excitoniques 6 peut se mettre sous la forme : ε r (ω) = ε rd + χ 0 ω 2 0 ω 2 0 ω2 iωγ, avec ε rd la permittivité diélectrique relative du matériau en l absence d états excitoniques, ω 0 la pulsation propre de l oscillateur formé par l électron et le trou de l exciton, χ 0 un paramètre sans dimension et Γ un coefficient de frottement fluide par unité de masse. Quelle que soit la particule considérée la mécanique quantique indique qu il est possible de lui associer une pulsation ω qui est liée à l énergie E de cette particule par la relation E = ω où est la constante de Planck réduite. a- Justifier alors que la permittivité relative complexe du matériau en fonction de l énergie E des photons constituant le champ électromagnétique est de la forme : ε r (E) = ε rd + A E 2 0 E2 2iEγ 0, E 0 étant l énergie du niveau excitonique. Exprimer A et γ 0. b- Soit [E 0 γ 0 /2, E 0 + γ 0 /2] la plage d énergie sur laquelle l absorption liée aux états excitoniques du matériau (cf question III-2-g) est significative, le paramètre γ 0 est alors appelé "largeur du niveau excitonique". On associe formellement au niveau excitonique un nombre complexe E 0 appelé "énergie complexe" défini par E 0 = E 0 i γ 0. À tout état quantique discret, on peut associer une énergie complexe qui permet de mener les calculs comme si la largeur du niveau était nulle. Donner, pour E au voisinage de E 0, l expression de ε r (E) en fonction de E, E 0, E 0, A, γ 0 et ε rd. IV-2 Semi-conducteur possédant des états excitoniques placé dans une cavité Fabry-Pérot métallique On reprend la configuration présentée par la figure n 2 mais cette fois le matériau diélectrique est remplacé par un matériau semi-conducteur dans lequel sont susceptibles d exister des excitons. Comme dans la question II-4, on s intéresse à la propagation dans la cavité Fabry-Pérot d une onde électromagnétique polarisée rectilignement dans le plan perpendiculaire à l axe (Oz). a- Les équations de Maxwell imposent (cf partie I) que l énergie complexe E des photons capables de se propager dans la cavité vérifie : 2 c 2 (k 2 // + k2 z) = ε r (E), E 2 avec k z (respectivement k // ) la composante du vecteur d onde selon l axe (Oz) (respectivement dans le plan de la cavité). α- Donner l expression de l énergie E c (k // ) des photons pouvant se propager dans la cavité en l absence d états excitoniques dans le matériau semi-conducteur. Commenter. β- Tracer l allure de la fonction k // E c (k // ) dans le cas où k z = π/l (cf question II-4-b) où L est la longueur de la cavité Fabry-Pérot considérée. γ- Donner la valeur de E c (k // = 0), exprimée en joules (J) puis en électrons-volts (ev), dans le cas où L = 150 nm et ε rd = 2, 9. b- On se place dans ce qui suit dans le cas où : E c E E c << 1 et E 0 E E 0 << 1. Montrer alors que l énergie complexe E vérifie : 6 Cf définition question III-1-c. (E c E)(E 0 E) = 2. 7

9 Donner l expression de en fonction de A et ε rd. c- Montrer que les deux solutions de l équation précédente sont : E + = E c + E (E c E 0 ) 2 et E 4 = E c + E (E c E 0 ) 2. 4 IV-3 Régime de couplage fort La cavité est maintenant supposée être en régime de couplage fort c est-à-dire qu on a γ 0 <<. a- Mettre le terme 2 + (E c E 0 ) 2 4 sous une forme approchée du type A + i B. Expliciter A et B en fonction de, E c, E 0 et γ 0. b- Déterminer alors les expressions des énergies E + et E associées respectivement aux énergies complexes E + et E. En régime de couplage fort, les deux énergies E + et E sont associées à deux nouvelles particules appélées polaritons. c- On appelle "courbe de dispsersion d une particule" la courbe qui représente l évolution de l énergie de cette particule en fonction de son vecteur d onde dans le plan de la cavité k //. α- Tracer sur un même diagramme (E, k // ) les allures des courbes de dispersion des états excitoniques, des photons pouvant se propager dans la cavité en l absence d états excitoniques. Vous ferez l hypothèse que la cavité considérée est concue de telle manière à ce que ces deux courbes de dispersion se croisent sur votre diagramme. β- Tracer ensuite sur le même diagramme, les allures des courbes de dispersion des deux polaritons. Reporter sur votre diagramme l énergie. Commenter. d- On s intéresse maintenant aux largeurs des deux polaritons. α- Justifier que : (E c E + )(E 0 E + ) = 2 et (E c E )(E 0 E ) = 2. β- Montrer alors que : δe + = Im{E + } = γ (E 0 E + ) 2 et δe = Im{E } = γ (E 0 E ) 2. γ- Examiner les cas E 0 E ± << et E 0 E ± >>. Commenter. *** Fin de l épreuve *** 8

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