INCERTITUDE 3 È M E C O L L O Q U E I N T E R S O C I É T É S S A V A N T E S

Transcription

1 CLINIQUE Le 20 Mars 2015 À l Auditorium de l'hôpital Européen Georges Pompidou INFORMATIONS PRATIQUES SUR : SECRÉTARIAT : contact@cliniquedelincertitude.fr

2 CLINIQUE Le 20 Mars 2015 QUEL AVENIR LORSQUE LA CHRONICITÉ S'ANNONCE? Evolutive, de «longue durée», souvent associée à des complications, empêchements voire invalidités variées, la maladie chronique peut retentir plus ou moins fortement sur la vie sociale, psychologique et matérielle du malade et de ses proches. Dire cette chronicité à la personne malade, l annoncer, continuer d aborder les aspects relatifs à la maladie et aux traitements dans le cadre du suivi engendre des difficultés, à commencer par le choix des mots employés. Doit-on selon les cas parler de rémission? De maladie stabilisée? De maladie chronique? De perspectives ou même d espoirs de guérison? Est-il seulement possible de se sentir guéri? Dire la chronicité engage à la tâche complexe pour les soignants d évoquer des aspects inconnus concernant l évolution de la maladie d une personne singulière. Dans un tel exercice, les professionnels sont poussés hors des sentiers tracés par «l Evidence Based Medecine», confrontés à de nombreuses questions sans réponse satisfaisante. L écho de ces mots dépend autant des représentations des interlocuteurs que du lien qui les unit. Patients et proches, se retrouvent ainsi projetés dans une nouvelle temporalité qui questionne leur avenir. S agit-il de survivre? D assumer un statut de «mort et vivant», ou de «vivant et mourant»? Y a-t-il une posture soignante qui permette de soutenir la continuité du sentiment d identité chez le patient? L impact des mots employés sur la capacité à se projeter dans un avenir nous portera à réfléchir sur les différents «éléments d influence» susceptibles de faciliter ou de limiter l écoute des patients. Citons en ce sens pour exemple, et de manière non exhaustive : les plans de santé publique, les représentations sociales et les campagnes d information, les injonctions ou pratiques culturelles qui enjoignent les personnes malades «d avoir des projets» ou au moins, le moral Faut-il avoir un projet de vie pour les patients? Et dans ce contexte complexe et essentiel à questionner, ce que propose cette journée sera de considérer l'incertitude comme une ressource en soi pour aborder la dimension de la chronicité et particulièrement la façon dont elle peut être dite et approchée. Au final, il s agit de construire une pédagogie du lien vers le meilleur ajustement possible de nos pratiques à la singularité des personnes et des situations induites par la chronicisation du mal. Les échanges viseront à la prise de conscience de ces «éléments d influence», et sensibiliseront à l intérêt d établir des ponts entre les différentes représentations des acteurs engagés dans cette relation du temps long et incertain, en sorte que les patients puissent "vivre leur vie" le mieux possible, "avec et malgré tout". RENSEIGNEMENTS Pour tout renseignement sur ce colloque, contacter la PLATEFORME LOGISTIQUE contact@cliniquedelincertitude.fr Secrétariat : COMITÉ D ORGANISATION AFSOS : Florence Barruel, Joël Ceccaldi, Christine Préaubert SFETD : Antoine Bioy, Jean-Michel Gautier, Christine Berlemont SFPO : Brigitte Bernard

3 CLINIQUE P A R I S QUEL AVENIR LORSQUE LA CHRONICITÉ S'ANNONCE? P R o G R A M M E 8h15-9h00 ACCUEIL DES PARTICIPANTS 9h00-9h15 INTRODUCTION Antoine BioY, Professeur de psychologie clinique et psychopathologie / Université de Bourgogne 9h15-10H30 SESSION 1 : «TERMINOLOGIES» COMMENT LA CHRONICITÉ SE DIT-ELLE? QUEL SENS POUR CHACUN? Président de séance : Sarah DAUCHY, Psychiatre, Responsable de l Unité de Psycho-Oncologie de l Institut Gustave Roussy, Villejuif, Présidente SFPO Modérateur : Christine PREAUBERT-SiCAUD, Infirmière oncologie, clinique du Pont de Chaume Situations croisées : prélude clinique Mr A, Mme J, Mr T et quelques autres. Mots croisés : comment peut-on se comprendre? Marie MENoRET, maître de conférences en sociologie / Université PARIS VIII Regards croisés : quel horizon partager? Claire MESTRE, Psychiatre, psychothérapeute, docteur en anthropologie, praticien hospitalier, responsable de la consultation transculturelle au CHU Saint André, Bordeaux. 10h30-11h00 PAUSE

4 P A R I S 11h - 12h30 SESSION 2 : SOIGNER/GUÉRIR Président de séance : Gilles MARX, Psychiatre, Responsable de l Unité de Psycho-Oncologie de l Institut Curie, St-Cloud, CA SFPO Modérateur : Brigitte BERNARD, Psychothérapeute, psycho-oncologue, SFPO PARIS Guérison et Temporalité Marie-Frédérique BACQUE, Psychologue, professeure de psychopathologie clinique à l'universisté de Strasbourg. Rédactrice en chef de la revue Psycho-oncologie Autonomie et Guérison Philippe BARRiER, philosophe, docteur es sciences de l éducation. Consentir à la guérison Joël CECCALDi, médecin hématologue, hôpital Robert Boulin, Libourne et Espace Bioéthique Aquitain, Bordeaux 12h30-13h30 Pause DÉJEUNER 13h30-15h SESSION 3 : «TEMPORALITÉS» PEUT-ON VIVRE SANS SE PROJETER? Président de séance : Florence BARRUEL, psychologue clinicienne GHI Montfermeil, docteur en psychologie, vice-présidente AFSOS Modérateur : Joël CECCALDi, médecin hématologue, hôpital Robert Boulin, Libourne et Espace Bioéthique Aquitain, Bordeaux Entre «accepter» et «renoncer» Christèle BoQUET, psychologue EMSP CHU Nord Amiens et Claire JoSSE, médecin EMSP CHU Nord Amiens Santé, incertitude et projet Barbara STiEGLER, maître de conférence en philosophie, Université Bordeaux 3 Faut-il avoir un projet pour le patient? Christine BERLEMoNT, infirmière ressource douleur, CHU Meaux, membre du CA de la SFETD 15h - 15h30 PAUSE

5 P A R I S 15h30-17h SESSION 4 : COHABITER LE TEMPS DE LA CHRONICITÉ, UNE PRATIQUE À CONSTRUIRE ENSEMBLE Président de séance : Jean-Michel GAUTiER, Cadre de santé coordonnateur Réseau Inter CLUD Languedoc Roussillon Modérateur : Christine BERLEMoNT, infirmière ressource douleur, CHU Meaux, représentante SFETD TABLE RONDE entre professionnels et patients experts Claire CoMPAGNoN, représentante des usagers Hôpital G. Pompidou, PARIS - auteur du rapport «pour l an II de la démocratie sanitaire», olivia KHALiFA, présidente de l AFDE, chercheur Laboratoire Educations et pratiques de santé, EA3412, Université Paris 13, Sorbonne Paris Cité, Cécile FoURNiER, Médecin de santé publique, sociologue, doctorante au CERMES3 CONCLUSION DE LA JOURNÉE PÉDAGOGIE DU LIEN - SYNTHÈSE/CONCLUSION Régis AUBRY, médecin responsable des soins palliatifs, CHU Besançon, professeur de médecine palliative, Président de l Observatoire National de Fin de Vie P A R I S CLINIQUE

6 N o S S o C i É T É S S A V A N T E S L AFSoS, Association Francophone pour les Soins Oncologiques de Support a été créée en 2008 à l initiative de l AESCo, du groupe soins de support de la FNCLCC et du GRASSPHo. L'AFSoS, une association pluridisciplinaire et pluriprofessionnelle à vocation scientifique et à but non lucratif. L'AFSoS a pour objet de promouvoir la connaissance et la mise en oeuvre des soins oncologiques de support c'est-à-dire «l ensemble des soins et soutiens nécessaires aux personnes malades tout au long de la maladie conjointement aux traitements onco-hématologiques spécifiques, lorsqu il y en a» (Circulaire N DHoS/SDo/2005/101 du 22 février 2005 relative à l organisation des soins en cancérologie). Elle a vocation à collaborer avec les sociétés savantes qui composent les soins de support et à servir d'interface entre les professionnels de la cancérologie, de la douleur, de la psychooncologie, de la nutrition, du soutien social, de la réadaptation, des soins palliatifs... Dr ivan KRAKoWSKi La SFETD, Société Française d Étude et de Traitement de la Douleur, chapitre français de l iasp, a pour vocation de réunir tous les acteurs de Santé pour favoriser l enseignement, la recherche et les soins en matière de douleur. Son ambition est de privilégier la pluridisciplinarité et de créer une interface entre les chercheurs fondamentalistes et les cliniciens. Les objectifs de la SFETD sont : l étude des mécanismes de la douleur ; la promotion de l approche pluridisciplinaire et pluriprofessionnelle de la douleur ; le développement d outils d évaluation. Dr Didier BoUHASSiRA La SFPo, Société Française de Psycho-Oncologie est une société savante régie par la loi 1901 sur les associations, fondée à Marseille il y a une trentaine d'années sous la dénomination initiale de «Psychologie et Cancers» dans l'objectif d'aborder sur le mode pluridisciplinaire les problématiques psychologiques propres au champ de la cancérologie. Les membres de la SFPo sont majoritairement engagés dans un travail clinique d'évaluation, de soutien et de prise en charge psychothérapeutique de patients atteints de cancer et de leurs proches, ainsi que de soutien aux équipes soignantes. En parallèle, ils mènent des actions régulières de formation et de recherche. Dr Sarah DAUCHY

7 i N S C R i P T i o N S MoDALiTÉS D inscription Pour vous inscrire, vous pouvez télécharger le BULLETIN D INSCRIPTION sur les sites internet : - du Colloque ( - de l AFSoS ( - de la SFETD ( - de la SFPo ( et le retourner dûment rempli accompagné d un chèque libellé à l ordre de la SFETD par courrier postal à : Sabine RENAUD SFETD 972 Route des grands roseaux MoNTFERRAT - tél : CLINIQUE P A R I S Le nombre maximum de participants est fixé à 300 personnes. Par conséquent, les inscriptions seront closes dès que ce chiffre sera atteint. NB : Les bulletins sans paiement (chèque dûment libellé) ne pourront pas être pris en considération. Aucune inscription ne sera acceptée par téléphone. Aucun remboursement n est prévu en cas de non-venue du participant. NUMÉRo DE FoRMATEUR AFSoS Le numéro de formateur de l AFSoS est le : Les montants des droits d inscription peuvent être imputés sur les budgets formation (au tarif formation continue). DÉJEUNER Des lunch-box comprises dans le prix de l inscription vous seront proposées. TARiFS FoRMATioN CoNTiNUE : 170 NoRMAL : 95 ÉTUDiANTS : 50 SE RENDRE à L HôPiTAL EURoPÉEN GEoRGES PoMPiDoU (HEGP) 20 rue Leblanc PARiS - Tél: Bus ligne 42 (Gare du Nord HEGP) ; terminus HEGP (départ ligne rue Delbarre) ligne 88 (Cité Universitaire HEGP) ; terminus HEGP (départ ligne rue Delbarre) ligne PC arrêt esplanade Henri de France ou Balard ou Bassin d'essai RER ligne C (Gare d'austerlitz - Bd Victor) - station boulevard Victor HEGP Métro ligne 8 (Créteil - Balard) - station Balard Tramway T3 arrêt Balard ou Pont du Garigliano