Marie Mc Andrew. Geneviève Audet Julia Ipgrave. Sivane Hirsch. Judaïsme éducation. Sous la direction de. enjeux et défis pédagogiques
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1 et Judaïsme éducation Sous la direction de Sivane Hirsch Marie Mc Andrew Geneviève Audet Julia Ipgrave enjeux et défis pédagogiques
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3 Judaïsme et éducation : enjeux et défis pédagogiques
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5 Judaïsme et éducation : enjeux et défis pédagogiques Sous la direction de Sivane Hirsch, Marie Mc Andrew, Geneviève Audet et Julia Ipgrave
6 Les Presses de l Université Laval reçoivent chaque année du Conseil des Arts du Canada et de la Société de développement des entreprises culturelles du Québec une aide financière pour l ensemble de leur programme de publication. Nous reconnaissons l aide financière du gouvernement du Canada par l entremise du Fonds du livre du Canada pour nos activités d édition. Mise en pages : In Situ Maquette de couverture : Laurie Patry Presses de l Université Laval. Tous droits réservés. Dépôt légal 2 e trimestre 2016 ISBN PDF Les Presses de l Université Laval Toute reproduction ou diffusion en tout ou en partie de ce livre par quelque moyen que ce soit est interdite sans l autorisation écrite des Presses de l Université Laval.
7 Cet ouvrage est dédié à la mémoire du D r Victor Goldbloom, qui a été à l origine du projet québécois auquel il a cru dès que nous en avons discuté avec lui et qu il a largement inspiré par sa vision dynamique de la place de la communauté juive au Québec.
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9 Table des matières Remerciements... XIII Présentation des auteurs... XV INTRODUCTION Le rôle de l éducation dans les relations entre communautés... 3 Sivane Hirsch, Marie Mc Andrew, Geneviève Audet et Julia Ipgrave Première partie ENSEIGNER SUR LE JUDAÏSME ET LES COMMUNAUTÉS JUIVES : LE MATÉRIEL DIDACTIQUE ET LA VISION DES ENSEIGNANTS L enseignement de l histoire des communautés juives au Québec : le traitement curriculaire et les besoins des enseignants... 9 Sivane Hirsch et Marie Mc Andrew Le judaïsme dans les manuels scolaires québécois d éthique et culture religieuse : entre récits bibliques et orthopraxie Mireille Estivalèzes Les images des juifs et du judaïsme dans les manuels scolaires d histoire en France Joëlle Allouche-Benayoun IX
10 X Judaïsme et éducation : enjeux et défis pédagogiques Deuxième partie ENSEIGNER L HOLOCAUSTE : QUELLES PRATIQUES? QUELS IMPACTS? L impact pédagogique de la visite du musée commémoratif de l Holocauste chez des élèves québécois Geneviève Audet, Benoit Côté, Maryse Potvin et Marie Mc Andrew L Holocauste et l enseignement de l histoire nationale au Québec : quelles voies emprunter? Sabrina Moisan Promouvoir l enseignement de la Shoah dans le monde : pour quels résultats? Karel Fracapane Du bon usage des témoignages Quelques remarques sur le recours à la parole des rescapés dans l enseignement de l histoire de la Shoah Alban Perrin «Afin qu Auschwitz ne se reproduise jamais.» Le témoignage de survivants : enseignement et apprentissage en Autriche Werner Dreier Au-delà des mots : les ressources éducatives de la Fondation Azrieli Catherine Person Le Yiddish, ma voix, ma langue, mon destin : un récit personnel Grace Feuerverger Enseigner le passé pour l avenir : l approche pédagogique du musée commémoratif de l Holocauste à Montréal Jacqueline Celemencki et Alice Herscovitch
11 Introduction Le rôle de l éducation dans les relations entre communautés XI Troisième partie ENSEIGNER DANS UNE ÉCOLE JUIVE : AU-DELÀ DES MYTHES Grandir dans la communauté juive : une comparaison de quatre approches pédagogiques à Montréal Sivane Hirsch et Valérie Amiraux Les identités complexes. Communauté et citoyenneté dans deux écoles juives de Montréal Stéphanie Tremblay et Micheline Milot Les écoles juives dans une France multiculturelle : quelle identité juive veut-on transmettre? Martine Cohen L identité juive et la compréhension interreligieuse dans les écoles juives en Angleterre Julia Ipgrave Le rôle des écoles juives à temps plein dans la vie des familles : le cas de l Ontario Randal Schnoor et Alex Pomson CONCLUSION Judaïsme et éducation : l expérience québécoise dans une perspective comparative Pierre Anctil
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13 Remerciements Les éditrices tiennent à remercier le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, la Fédération de l Appel juif unifié et la Chaire de recherche du Canada sur l Éducation et les rapports ethniques qui ont soutenu le projet de recherche québécois, ainsi que Citoyenneté et Immigration Canada, la Fondation Azrieli et le Centre d études ethniques des universités montréalaises qui ont permis la tenue du colloque international à l origine de cet ouvrage. Nous soulignons également l apport de l Association des écoles juives de Montréal et du Centre commémoratif de l Holocauste à Montréal qui ont accueilli nos chercheurs au sein de leurs établissements. Enfin, nous remercions la Chaire de recherche du Canada en étude du pluralisme religieux qui a soutenu la publication du livre et madame Marie-Claire Legaré, qui en a fait la révision linguistique. XIII
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15 Présentation des auteurs Joëlle Allouche-Benayoun est chercheure au Centre national de la recherche scientifique (Groupe Sociétés, Religions, Laïcités). Elle s intéresse au monde juif depuis de nombreuses années et à l évolution de l identité juive dans un contexte d émancipation engendré par la laïcité dans la société. Elle a publié plusieurs ouvrages et articles, notamment sur l antisémitisme contemporain et ses manifestations historiques, la conversion au judaïsme, la place des femmes dans le judaïsme, le traitement de l histoire des Juifs dans l enseignement, les judaïsmes réformateurs et les Juifs d Algérie. Valérie Amiraux est détachée de son poste de chargée de recherche au Centre national de la recherche scientifique et professeure au Département de sociologie de l Université de Montréal. Elle est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en étude du pluralisme religieux. Ses recherches portent sur la place du citoyen croyant dans les sociétés démocratiques sécularisées, avec un intérêt particulier pour les minorités musulmanes. Depuis 2010, elle dirige l équipe de recherche Pluradical sur l articulation entre l expérience du pluralisme et la radicalisation. Elle a coordonné un des volets du projet de recherche québécois à l origine de cet ouvrage. Pierre Anctil est professeur titulaire au Département d histoire de l Université d Ottawa, où il enseigne l histoire canadienne contemporaine et l histoire juive. Spécialiste de la culture juive, il s intéresse aux interactions culturelles entre les Canadiens de toutes origines et leurs concitoyens juifs et notamment à la production littéraire en langue yiddish. Il est membre de la Société royale du Canada depuis octobre 2012 et a reçu le prix du Canada décerné par la Fédération des humanités du Canada (2014) et le prix d excellence Louis Rosenberg en études juives canadiennes de l Association canadienne d études juives (2015). XV
16 XVI Judaïsme et éducation : enjeux et défis pédagogiques Geneviève Audet est professeure associée au Département d administration et fondements de l éducation de la Faculté des sciences de l éducation de l Université de Montréal. Coordonnatrice du Centre d intervention pédagogique en contexte de diversité de la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys, elle a publié plusieurs articles sur l éducation interculturelle. Elle a coordonné un des volets du projet de recherche québécois à l origine de cet ouvrage. Jacqueline Celemencki a été coordonnatrice des programmes éducatifs au Centre commémoratif de l Holocauste à Montréal de 2012 à Elle finalise actuellement son doctorat en éducation à l Université McGill et se spécialise en éducation antiraciste. Dans le cadre de ses fonctions, elle a développé des outils pédagogiques dont Brève histoire de l antisémitisme au Canada, un livret pédagogique visant à aider les éducateurs à discuter de l antisémitisme aujourd hui. Benoit Côté, professeur au Département de psychologie de l Université de Sherbrooke, est spécialiste en psychologie interculturelle et responsable pédagogique du cheminement en psychologie organisationnelle. Il s intéresse, d une part, aux contacts intergroupes en milieu scolaire québécois, notamment au climat interculturel dans les écoles et aux relations entre francophones et anglophones, et d autre part, à la socialisation organisationnelle des nouveaux employés immigrants. Il a contribué aux travaux d un des volets du projet de recherche québécois à l origine de cet ouvrage. Martine Cohen est chercheure au Centre national de la recherche scientifique (Groupe Sociétés, Religions, Laïcités). À travers le thème du «franco-judaïsme», elle analyse les transformations du rapport des Juifs à la France, depuis l émancipation de 1791 jusqu aux interrogations actuelles face à la résurgence de l antisémitisme. Elle observe également les défis nouveaux que pose la pluralisation interne du monde juif pour la laïcité française. Ses recherches portent sur l évolution identitaire et institutionnelle de la communauté, les écoles juives ainsi que les relations entre Juifs et Musulmans. Werner Dreier est le fondateur et directeur de Erinnern.at_ National Socialism and the Holocaust: Memory and Present, un institut de formation pour les enseignants qui élabore aussi du matériel pédagogique pour le ministère de l Éducation autrichien. Historien de formation, il s intéresse à l histoire de l antisémitisme, du national-socialisme et du
17 Présentation des auteurs XVII mouvement fasciste autrichien. Il a enseigné l histoire de 1984 à 2001 et il représente, depuis 2001, le gouvernement autrichien dans le groupe de travail sur l éducation de l Alliance internationale pour la mémoire de l Holocauste. Mireille Estivalèzes est professeure au Département de didactique de la Faculté des sciences de l éducation de l Université de Montréal, où elle est responsable de la formation au programme d Éthique et culture religieuse pour les enseignants des niveaux primaire et secondaire. Spécialiste de l enseignement des religions à l école, ses recherches portent sur la laïcité et la prise en compte de la diversité des convictions religieuses et séculières dans les systèmes éducatifs de plusieurs pays (Québec, France, Grande- Bretagne). Elle a contribué aux travaux d un des volets du projet de recherche québécois à l origine de cet ouvrage. Grace Feuerverger est professeure à l Ontario Institute for Studies in Education de l Université de Toronto. Fille de survivants de l Holocauste, elle a grandi dans une famille multiculturelle et multilingue à Montréal et elle fait place à cette expérience personnelle dans son travail. Pour mieux comprendre la dynamique de la rencontre binationale, biculturelle et bilingue, elle a entre autres documenté les activités d une «école pour la paix» fréquentée par des élèves juifs et palestiniens en Israël. Elle s intéresse maintenant à l enseignement en langue minoritaire et à la mise en valeur de l expérience migratoire à l école à travers la littérature jeunesse. Karel Fracapane est administrateur à l Organisation des Nations unies pour l éducation, la science et la culture où il travaille à promouvoir l enseignement de l histoire de l Holocauste et des génocides auprès des États membres. Titulaire de diplômes de sciences politiques des Instituts d études politiques de Bordeaux et de Paris, il a commencé sa carrière auprès du ministère français des Affaires étrangères. Il a ensuite exercé les fonctions de responsable des relations internationales du Mémorial de la Shoah à Paris et de secrétaire exécutif de l Alliance internationale pour la mémoire de l Holocauste. Alice Herscovitch est directrice générale du Centre commémoratif de l Holocauste à Montréal, une institution muséale vouée à l enseignement de l Holocauste et à la sensibilisation sur des questions contemporaines de droits de la personne. Auparavant, elle a été directrice du volet développement social à la Conférence régionale des élus de Montréal et directrice du Projet Genèse, un organisme communautaire œuvrant dans le
18 XVIII Judaïsme et éducation : enjeux et défis pédagogiques domaine des droits sociaux. Elle s intéresse à l Holocauste, aux droits de la personne et aux droits sociaux, ainsi qu aux enjeux de l immigration, du racisme et du vivre ensemble. Sivane Hirsch est professeure au Département des sciences de l éducation à l Université du Québec à Trois-Rivières. Elle s intéresse à l articulation de la religion et de l éducation dans les sociétés laïques. Ses travaux portent sur la prise en compte de la diversité religieuse à l école, dans le curriculum et dans les pratiques enseignantes, ainsi que sur le traitement de sujets sensibles liés à des marqueurs religieux. Elle a coordonné le projet de recherche québécois à l origine de cet ouvrage et a participé à deux de ses volets en tant que chercheure. Julia Ipgrave est chargée d études au Département des sciences humaines de l Université de Roehampton, à Londres. Ses recherches portent sur la place de la religion en éducation, les expériences des jeunes et leurs attitudes envers la religion, le dialogue interreligieux et l engagement communautaire. Elle a participé au projet européen REDCo, «Religion in Education. A contribution to Dialogue or a factor of Conflict in transforming societies of European Countries» et a étudié le matériel pédagogique utilisé dans les écoles pour enseigner les religions du monde. Elle participe actuellement à une étude comparative des modèles d engagement interreligieux dans six régions d Europe du Nord. Marie Mc Andrew est professeure au Département d administration et fondements de l éducation de la Faculté des sciences de l éducation de l Université de Montréal. Elle a été titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur l Éducation et les rapports ethniques de 2006 à 2013 et directrice du Groupe de recherche Immigration, équité et scolarisation de 2010 à Spécialiste de l éducation des minorités, elle explore dans ses travaux les dynamiques prévalant à cet effet dans diverses régions du monde ainsi que les politiques, pratiques et débats qu elles génèrent. Elle a dirigé le projet québécois à l origine du présent ouvrage. Micheline Milot est professeure au Département de sociologie de l Université du Québec à Montréal. Ses intérêts de recherche portent sur le pluralisme religieux dans les sociétés multiculturelles et les régimes de laïcité, au Canada et dans le monde. Elle possède une longue expertise sur la question de l école et des religions et elle a fait partie du Groupe de travail sur la place de la religion à l école qui, en 1999, a recommandé la laïcisation du système scolaire québécois. Elle a également été experte pour
19 Présentation des auteurs XIX le Conseil de l Europe sur la dimension religieuse de l éducation interculturelle. Elle a coordonné un des volets du projet de recherche québécois à l origine de cet ouvrage. Sabrina Moisan est professeure au Département de pédagogie de la Faculté d éducation de l Université de Sherbrooke. Elle s intéresse à la mémoire collective nationale, à l enseignement de sujets sensibles en histoire, comme l Holocauste et les génocides, de même qu aux pratiques et aux représentations des enseignants d histoire au secondaire. Ses publications récentes portent sur l enseignement de l histoire nationale et la prise en compte du pluralisme et sur les liens entre l enseignement de l histoire et l éducation aux droits de la personne. Elle a contribué aux travaux d un des volets du projet de recherche québécois à l origine de cet ouvrage. Alban Perrin, diplômé de Sciences Po Bordeaux, a enseigné deux ans à l École des Sciences politiques de Katowice, en Pologne, avant de rejoindre le Mémorial de la Shoah, d abord comme coordonnateur des voyages d étude sur les lieux de mémoire, puis comme formateur. Depuis 2011, il donne à Sciences Po Bordeaux un cours d introduction sur l histoire des génocides (Chaire Joseph-Benzacar). Catherine Person a étudié l histoire et l archéologie en France et en Angleterre, puis a mené des études pluridisciplinaires à Oxford Archeology sur des sites de la Seconde Guerre mondiale. Depuis son arrivée en 2012 à Montréal, elle a travaillé au Centre commémoratif de l Holocauste puis à la Fondation Azrieli dans le cadre du Programme des mémoires de survivants de l Holocauste. Elle intervient aujourd hui auprès d enseignants francophones canadiens désireux d aborder l Holocauste en classe. Elle s intéresse particulièrement aux questions relatives à la transmission de la mémoire. Alex Pomson est directeur général de Rosov Consulting, une firme qui soutient divers organismes juifs dans leur développement stratégique en étudiant les enjeux qui touchent les communautés juives en Amérique du Nord. Il s intéresse à divers aspects de l éducation juive. Docteur en éducation religieuse de l Université de Londres, ses recherches récentes explorent notamment les relations entre les écoles et les familles, le parcours de vie familiale et l enseignement de l histoire et de la culture israéliennes. Maryse Potvin est professeure au Département d éducation et de formation spécialisées à l Université du Québec à Montréal et responsable de l Observatoire sur la formation à la diversité et l équité. Ses travaux, qui
20 XX Judaïsme et éducation : enjeux et défis pédagogiques ont donné lieu à plusieurs publications, portent sur le racisme et les discriminations, les médias et les discours sociaux, l identité des jeunes des minorités, la formation et l éducation antiracistes et inclusives, et les droits de la personne. Elle a coordonné un des volets du projet de recherche québécois à l origine de cet ouvrage. Randal Schnoor est professeur adjoint au Centre Koschitzky d études juives de l Université York à Toronto. Il se spécialise dans l étude qualitative de la vie juive canadienne contemporaine. Il a mené plusieurs études sur les liens entre l éducation et l identité juives et a étudié la construction identitaire chez les hommes juifs gais. Ses recherches les plus récentes portent sur l expérience de la pauvreté dans la communauté juive de Toronto. Stéphanie Tremblay est professeure au Département de sciences des religions de l Université du Québec à Montréal. Elle s intéresse à l inclusion de la diversité culturelle et religieuse à l école publique, entre autres à travers le cours d éthique et culture religieuse, à la négociation des frontières entre les groupes minoritaires et majoritaires et à la socialisation des jeunes au sein d écoles religieuses ou «communautaires». Elle a contribué aux travaux d un des volets du projet de recherche québécois à l origine de cet ouvrage.
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