CAS CLINIQUES DU CARCINO SENOLOGIE. AVRIL 2015 Monica Arnedos onco med Suzette Delaloge onco med

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "CAS CLINIQUES DU CARCINO SENOLOGIE. AVRIL 2015 Monica Arnedos onco med Suzette Delaloge onco med"

Transcription

1 CAS CLINIQUES DU CARCINO SENOLOGIE AVRIL 2015 Monica Arnedos onco med Suzette Delaloge onco med

2 ? Mme M 65 ans présente des microcalcifications ACR5 sur 5 cm, la macrobiopsie retrouve un carcinome intracanalaire de haut grade. Que proposez vous? 1. Chimiothérapie première 2. Tumorectomie avec oncoplastie 3. Radiothérapie seule 50 Gy 4. Mastectomie avec curage axillaire 5. Mastectomie avec ganglion sentinelle et reconstruction immédiate 6. Cela dépend de la taille du sein et du contexte

3 ? Mme R 60 ans vue en post op: Carcinome infiltrant canalaire 24 mm grade II RE 80% RP Her2 Ki67 16% 2 GS Que proposez vous? 1. Chimiothérapie + radiothérapie + Hormonothérapie 2. Radiothérapie + Hormonothérapie seulement 3. Un test multigène complémentaire 4. Discussion avec la patiente des bénéfices et risques des différents traitements

4 ? Mme V 48 ans vue en post op: Carcinome infiltrant canalaire 24 mm, exerèse complète, grade II RE 80% RP Her2 Ki67 16% 2 N+/12 Que proposez vous? 1. Chimiothérapie + radiothérapie + Hormonothérapie 2. Radiothérapie + Hormonothérapie seulement 3. Un test multigène complémentaire 4. Discussion avec la patiente des bénéfices et risques des différents traitements

5 ? Mme R 62 ans ans a eu un cancer du sein en 2002, CCI grade II 22 mm RE+ RP Her2 trt conservateur et arimidex 5 ans. Elle développe des métastases osseuses non menaçantes et hépatiques (4 nodules de 10 à18 mm). Que proposez vous? 1. Taxol hebdomadaire seul + denosumab 2. Taxol hebdo + avastin + denosumab 3. Reprise hormonothérapie par AI + denosumab 4. Exemestane + everolimus + denosumab 5. Fulvestrant + denosumab

6 1. cas simples standards faciles

7 Cas 1 Mme N. 36 ans, vous est adressée pour une masse auto palpée du sein droit, dans le quadrant inféro externe, qui est apparue récemment. Dans ses antécédents, ménarche à12 ans, G3P2 à26 et 32 ans, une fausse couche spontanée à30 ans, contraception actuelle par stérilet, pas d antécédents médico chirurgicaux notables. Dans la famille, une grand mère paternelle a eu un cancer du sein vers 50 ans. A l examen clinique vous retrouvez une rétraction mamelonnaire, une masse indurée mais mobile dans le quadrant inféro externe du sein, de 40 mm, une adénopathie mobile axillaire droite de 30 mm, RAS par ailleurs chez une patiente en bon état général, 56 kg pour 1m65, taille de soutien gorge 90B. La mammographie retrouve une image spiculée unique associée en échographie àune masse absorbante de 30 mm et en IRM une zone unique de prise de contraste de 25 mm, les 3 examens sont classés ACR5.

8

9 Cas 1 36 ans T2 N2 QSE droit, unique, 90B, cancer du sein chez GMP Quels examens demandez vous pour faire le diagnostic et le bilan et dans quel délai?

10 Cas 1 36 ans T2 N2 QSE droit, unique, 90B, cancer du sein chez GMP Microbiopsie mammaire sous échographie Cytologie ou biopsie axillaire Examens diagnostiques = urgents, bilan d extension et préthérapeutique rapide Bilan d extension : imagerie + CA 15-3 (car cancer localement avancé) Bilan pré-thérapeutique : échographie cardiaque, bilan bio complet

11 Cas 1 36 ans T2 N2 QSE droit, unique, 90B, cancer du sein chez GMP Il s agit au final histologiquement d un carcinome canalaire infiltrant de grade III, RE RP Her2, Ki67 50%. Quel plan de traitement complet proposezvous? Pourquoi? Justifiez aussi les traitements qui ne seront pas proposés Quelles mesures associées proposez vous?

12 Cas 1 36 ans T2 N2 QSE droit, unique, 90B, cancer du sein chez GMP Chimiothérapie première car taille de la lésion, chimio indispensable, traitement conservateur impossible d emblée, lésion unique compatible. Option mastectomie curage axillaire Tumorectomie ou mastectomie + curage axillaire selon la réponse à la chimiothérapie. Radiothérapie Pas d hormonothérapie, pas d Herceptine car RH- et Her2- Consultation oncogénétique Consultation d Oncofertilité Soins de support divers, oncopsy, etc

13 Cas 2 Mme MAR

14 Mme MAR Patiente de 60 ans. Pas d'antécédents notables. Le 13/03/12 : tumorectomie du sein droit avec oncoplastie et ganglion sentinelle: carcinome canalaire infiltrant de 35 mm de grade III, très mitotique avec 50 mm d'intra canalaire, le tout d'exérèse complète àplus de 2 mm 1GS, RE 90%, RP 30%, Her2.

15 Que proposez vous? Au final nous avons proposé : EN PRATIQUE 1/ Echographie cardiaque et bilan bio 2/ Nous indiquons donc 3 cycles de FEC 100 suivis de 3 TAXOTERE suivis de radiothérapie du sein + surimpression et hormonothérapie par anti aromatase 5 ans. 3/ Nous ne sommes pas favorable à une mastectomie, le rapport bénéfice risque nous apparaît acceptable pour un traitement conservateur sous surveillance stricte.

16 Cas 3: Mme TRU (2012)

17 Mme TRU (2012) 61 ans, obèse (86 kg 1 m47), HTA, DNID, phlébite, hypercholestérolémie T4D N1 du sein gauche Carcinome canalaire infiltrant grade III, RE 95%, RP 25%, HER2 ++, Fish, CAT?

18 Mme TRU: notre proposition Bilan d extension incluant scanner TAP ou pet scan Chimiothérapie néo adjuvante par 4 FEC 100 suivis de 4 TAXOTERE Chirurgie par mastectomie curage axillaire Radiothérapie paroi CMI sus claviculaire Hormonothérapie par anti aromatase 5 ans

19 Mme TRU: suite (2012) Mastectomie curage axillaire gauche post chimiothérapie le 11/9/12 : Carcinome infiltrant résiduel de 80 mm associé à de nombreux emboles lymphatiques, 8N+/10. Réduction mammaire droite : pas de signe histologique de malignité. Radiothérapie de paroi, axillo sus claviculaires et CMI, début du LETROZOLE en octobre 12. La densitométrie était à 3,1 au niveau vertébral en L4, mais en moyenne dans la zone d'ostéopénie sur les deux sites. La radiothérapie s'est terminée le 17/12/12. Patiente mise sous ADROVANCE pour l'ostéoporose.

20 Mme TRU: suite (2012) Dans le bilan initial masse du rein gauche, décision de surveillance

21 Mme TRU: suite (2015) Néphrectomie partielle en novembre 2013: Carcinome rénal pt1n0 exerèse complète 2015: va bien! N a pas pu être incluse dans Unirad en raison du carcinome rénal

22 Cas 5: attention au piège! Patiente de 53 ans, 1ère mammographie de dépistage. ATCD de première grossesse tardive à34 ans, RAS par ailleurs. Ménopausée depuis 1 an; Rien de palpable

23 ACR 2

24 Que faire: 1. Rien 2. Surveillance à6 mois 3. Biopsie stéréotaxique 4. Chirurgie d emblée

25 Cas 6: facile Patiente de 53 ans, 1ère mammographie de dépistage. ATCD de première grossesse tardive à34 ans, RAS par ailleurs. Ménopausée depuis 1 an; Rien de palpable

26 cm ACR 4

27 Que faire: 1. Rien 2. Surveillance à6 mois 3. Macrobiopsie stéréotaxique 4. Chirurgie d emblée

28 Biopsie: carcinome intracanalaire de grade intermédiaire. Les microcalcifications ont disparu sur la mammographie après biopsie Que proposer? 1. Chirurgie de tumorectomie sur repérage + curage axillaire 2. Chirurgie de tumorectomie sur repérage + ganglion sentinelle 3. Chirurgie de tumorectomie sur repérage 4. Pas de traitement complémentaire car les microcalcifications ont disparu sur la mammographie après biopsie

29 Chirurgie: Carcinome intracanalaire de grade intermédiaire de 20 mm exérèse complète: que faire? 1. Pas de traitement complémentaire 2. Radiothérapie complémentaire sur le sein 3. Radiothérapie + tamoxifène 5 ans 4. Chimiothérapie puis radiothérapie sur le sein

30 Cas 7: simple Patiente de 65 ans, HTA dyslipidémie Image apparue en mammographie, ACR4b, non palpable, nodule hypoéchogène absorbant de 18 mm en échographie

31

32 Que faire: 1. Rien 2. Surveillance à6 mois 3. Biopsie sous écho 4. Chirurgie d emblée

33 Biopsie: carcinome infiltrant grade III RE 90% RP Her2 Que proposer? 1. Chimio première 4 FEC 4 TAXOTERE 2. Chirurgie de tumorectomie sur repérage + curage axillaire 3. Chirurgie de tumorectomie sur repérage + ganglion sentinelle 4. Chirurgie: mastectomie + curage axillaire

34

35 TGS: Histologie: carcinome canalaire infiltrant grade III 20 mm avec intracanalaire 50 mm atteignant les berges, 1 GS+ pn1mi, RE+ RP Her2 Grandes lignes de l attitude ultérieure??

36 Cas 8 Mme L, 58 ans, vient vous consulter pour une anomalie dépistée àsa première mammographie. Dans ses antécédents, un surpoids avec 72 kg pour 1m57, HTA bien équilibrée. Ménarche à14 ans. Elle a eu deux grossesses avec accouchements normaux à33 et 35 ans. Allaitement 2 fois deux mois. Chirurgie du sein gauche à28 ans pour un adénofibrome. Ménopause à51 ans : elle a reçu un traitement hormonal substitutif pendant 5 ans stoppé l année dernière après que sa sœur ait présenté un cancer du sein à l âge de 63 ans. En mammographie, elle présente un foyer de microcalcifications de 15 mm du sein droit dans le quadrant supéroexterne classé ACR5. A l examen clinique, on ne retrouve rien de suspect et Mme L n a aucun symptôme. Ses seins sont de taille 95C.

37 Mme L présente t elle des facteurs de risque de cancer du sein? Si oui lesquels? Mme L, 58 ans, vient vous consulter pour une anomalie dépistée àsa première mammographie. Dans ses antécédents, un surpoids avec 72 kg pour 1m57, HTA bien équilibrée. Ménarche à14 ans. Elle a eu deux grossesses avec accouchements normaux à33 et 35 ans. Allaitement 2 fois deux mois. Chirurgie du sein gauche à28 ans pour un adénofibrome. Ménopause à51 ans : elle a reçu un traitement hormonal substitutif pendant 5 ans stoppé l année dernière après que sa sœur ait présenté un cancer du sein à l âge de 63 ans. En mammographie, elle présente un foyer de microcalcifications de 15 mm du sein droit dans le quadrant supéroexterne classé ACR5. A l examen clinique, on ne retrouve rien de suspect et Mme L n a aucun symptôme. Ses seins sont de taille 95C.

38 Mme L présente t elle des facteurs de risque de cancer du sein? Si oui lesquels? Mme L, 58 ans, vient vous consulter pour une anomalie dépistée àsa première mammographie. Dans ses antécédents, un surpoids avec 72 kg pour 1m57, HTA bien équilibrée. Ménarche à14 ans. Elle a eu deux grossesses avec accouchements normaux à 33 et 35 ans. Allaitement 2 fois deux mois. Chirurgie du sein gauche à28 ans pour un adénofibrome. Ménopause à51 ans : elle a reçu un traitement hormonal substitutif pendant 5 ans stoppé l année dernière après que sa sœur ait présenté un cancer du sein à l âge de 63 ans. En mammographie, elle présente un foyer de microcalcifications de 15 mm du sein droit dans le quadrant supéroexterne classé ACR5. A l examen clinique, on ne retrouve rien de suspect et Mme L n a aucun symptôme. Ses seins sont de taille 95C.

39 Quelle est la probabilité pour que Mme L présente un cancer du sein? Mme L, 58 ans, vient vous consulter pour une anomalie dépistée àsa première mammographie. Dans ses antécédents, un surpoids avec 72 kg pour 1m57, HTA bien équilibrée. Ménarche à14 ans. Elle a eu deux grossesses avec accouchements normaux à33 et 35 ans. Allaitement 2 fois deux mois. Chirurgie du sein gauche à28 ans pour un adénofibrome. Ménopause à51 ans : elle a reçu un traitement hormonal substitutif pendant 5 ans stoppé l année dernière après que sa sœur ait présenté un cancer du sein à l âge de 63 ans. En mammographie, elle présente un foyer de microcalcifications de 15 mm du sein droit dans le quadrant supéroexterne classé ACR5. A l examen clinique, on ne retrouve rien de suspect et Mme L n a aucun symptôme. Ses seins sont de taille 95C.

40 Quelle est la probabilité pour que Mme L présente un cancer du sein? Mme L, 58 ans, vient vous consulter pour une anomalie dépistée àsa première mammographie. Dans ses antécédents, un surpoids avec 72 kg pour 1m57, HTA bien équilibrée. Ménarche à14 ans. Elle a eu deux grossesses avec accouchements normaux à33 et 35 ans. Allaitement 2 fois deux mois. Chirurgie du sein gauche à28 ans pour un adénofibrome. Ménopause à51 ans : elle a reçu un traitement hormonal substitutif pendant 5 ans stoppé l année dernière après que sa sœur ait présenté un cancer du sein à l âge de 63 ans. En mammographie, elle présente un foyer de microcalcifications de 15 mm du sein droit dans le quadrant supéroexterne classé ACR5. A l examen clinique, on ne retrouve rien de suspect et Mme L n a aucun symptôme. Ses seins sont de taille 95C. > 90-95%

41 Quel examen àvisée diagnostique proposez vous? Mme L, 58 ans, vient vous consulter pour une anomalie dépistée àsa première mammographie. Dans ses antécédents, un surpoids avec 72 kg pour 1m57, HTA bien équilibrée. Ménarche à14 ans. Elle a eu deux grossesses avec accouchements normaux à33 et 35 ans. Allaitement 2 fois deux mois. Chirurgie du sein gauche à28 ans pour un adénofibrome. Ménopause à51 ans : elle a reçu un traitement hormonal substitutif pendant 5 ans stoppé l année dernière après que sa sœur ait présenté un cancer du sein à l âge de 63 ans. En mammographie, elle présente un foyer de microcalcifications de 15 mm du sein droit dans le quadrant supéroexterne classé ACR5. A l examen clinique, on ne retrouve rien de suspect et Mme L n a aucun symptôme. Ses seins sont de taille 95C.

42 Quel examen àvisée diagnostique proposez vous? Mme L, 58 ans, vient vous consulter pour une anomalie dépistée àsa première mammographie. Dans ses antécédents, un surpoids avec 72 kg pour 1m57, HTA bien équilibrée. Ménarche à14 ans. Elle a eu deux grossesses avec accouchements normaux à33 et 35 ans. Allaitement 2 fois deux mois. Chirurgie du sein gauche à28 ans pour un adénofibrome. Ménopause à51 ans : elle a reçu un traitement hormonal substitutif pendant 5 ans stoppé l année dernière après que sa sœur ait présenté un cancer du sein à l âge de 63 ans. En mammographie, elle présente un foyer de microcalcifications de 15 mm du sein droit dans le quadrant supéroexterne classé ACR5. A l examen clinique, on ne retrouve rien de suspect et Mme L n a aucun symptôme. Ses seins sont de taille 95C. Macrobiopsie stéréotaxique

43 Cet examen objective un carcinome intracanalaire associé à un carcinome infiltrant. Quel est le premier geste thérapeutique chez Mme L? Pourquoi? Mme L, 58 ans, vient vous consulter pour une anomalie dépistée àsa première mammographie. Dans ses antécédents, un surpoids avec 72 kg pour 1m57, HTA bien équilibrée. Ménarche à14 ans. Elle a eu deux grossesses avec accouchements normaux à33 et 35 ans. Allaitement 2 fois deux mois. Chirurgie du sein gauche à28 ans pour un adénofibrome. Ménopause à51 ans : elle a reçu un traitement hormonal substitutif pendant 5 ans stoppé l année dernière après que sa sœur ait présenté un cancer du sein à l âge de 63 ans. En mammographie, elle présente un foyer de microcalcifications de 15 mm du sein droit dans le quadrant supéroexterne classé ACR5. A l examen clinique, on ne retrouve rien de suspect et Mme L n a aucun symptôme. Ses seins sont de taille 95C.

44 Cet examen objective un carcinome intracanalaire associé à un carcinome infiltrant. Quel est le premier geste thérapeutique chez Mme L? Pourquoi? Mme L, 58 ans, vient vous consulter pour une anomalie dépistée àsa première mammographie. Dans ses antécédents, un surpoids avec 72 kg pour 1m57, HTA bien équilibrée. Ménarche à14 ans. Elle a eu deux grossesses avec accouchements normaux à33 et 35 ans. Allaitement 2 fois deux mois. Chirurgie du sein gauche à28 ans pour un adénofibrome. Ménopause à51 ans : elle a reçu un traitement hormonal substitutif pendant 5 ans stoppé l année dernière après que sa sœur ait présenté un cancer du sein à l âge de 63 ans. En mammographie, Chirurgie elle de présente tumorectomie un foyer de microcalcifications de 15 mm du sein droit dans le quadrant supéro sur externe repérage classé ACR5. + A l examen ganglion clinique, sentinelle on ne retrouve rien de suspect et Mme L n a aucun symptôme. Ses seins sont de taille 95C.

45 Ce geste retrouve finalement un carcinome canalaire infiltrant de grade III, associé à un peu de carcinome intracanalaire, les récepteurs hormonaux sont positifs et Her2 négatif, l infiltrant fait 18 mm, sans ganglion envahi et les marges sont toutes saines. Quelles sont les bases du traitement que vous lui proposez? Pourquoi??

46 Cas 9 Mme G, 68 ans, vient vous consulter pour un nodule mammaire du quadrant supéro externe du sein gauche de 15 mm, mobile, palpable mais dépisté en mammographie systématique, visible en échographie et classé ACR5. Pas de ganglion palpable. Dans ses antécédents, ménarche à13 ans, deux grossesses avec accouchements normaux à25 et 32 ans, ménopause à56 ans, elle a reçu oestrogel et utrogestan pendant 6 ans. Traitement en cours par Raloxifène pour ostéopénie, traitement équilibré d une HTA et d une hypercholestérolémie modérée. Poids 72 kg, 1m58. Sa taille de soutien gorge est 95B.

47 Quelle est la classification TNM de ce nodule? Mme G, 68 ans, vient vous consulter pour un nodule mammaire du quadrant supéro externe du sein gauche de 15 mm, mobile, palpable mais dépisté en mammographie systématique, visible en échographie et classé ACR5. Pas de ganglion palpable. Dans ses antécédents, ménarche à13 ans, deux grossesses avec accouchements normaux à25 et 32 ans, ménopause à56 ans, elle a reçu oestrogel et utrogestan pendant 6 ans. Traitement en cours par Raloxifène pour ostéopénie, traitement équilibré d une HTA et d une hypercholestérolémie modérée. Poids 72 kg, 1m58. Sa taille de soutien gorge est 95B.

48 Quelle est la classification TNM de ce nodule? Mme G, 68 ans, vient vous consulter pour un nodule mammaire du quadrant supéro externe du sein gauche de 15 mm, mobile, palpable mais dépisté en mammographie systématique, visible en échographie et classé ACR5. Pas de ganglion palpable. Dans ses antécédents, ménarche à13 ans, deux grossesses avec accouchements normaux à25 et 32 ans, ménopause à56 ans, elle a reçu oestrogel et utrogestan pendant 6 ans. Traitement en cours par Raloxifène pour ostéopénie, traitement équilibré d une HTA et d une hypercholestérolémie modérée. Poids 72 kg, 1m58. Sa taille de soutien gorge est 95B. T1 N0 Mx

49 Quelle est votre conduite diagnostique? Mme G, 68 ans, vient vous consulter pour un nodule mammaire du quadrant supéro externe du sein gauche de 15 mm, mobile, palpable mais dépisté en mammographie systématique, visible en échographie et classé ACR5. Pas de ganglion palpable. Dans ses antécédents, ménarche à13 ans, deux grossesses avec accouchements normaux à25 et 32 ans, ménopause à56 ans, elle a reçu oestrogel et utrogestan pendant 6 ans. Traitement en cours par Raloxifène pour ostéopénie, traitement équilibré d une HTA et d une hypercholestérolémie modérée. Poids 72 kg, 1m58. Sa taille de soutien gorge est 95B.

50 Quelle est votre conduite diagnostique? Mme G, 68 ans, vient vous consulter pour un nodule mammaire du quadrant supéro externe du sein gauche de 15 mm, mobile, palpable mais dépisté en mammographie systématique, visible en échographie et classé ACR5. Pas de ganglion palpable. Dans ses antécédents, ménarche à13 ans, deux grossesses avec accouchements normaux à25 et 32 ans, ménopause à56 ans, elle a reçu oestrogel et utrogestan pendant 6 ans. Traitement en cours par Raloxifène pour ostéopénie, traitement équilibré d une HTA et d une hypercholestérolémie modérée. Poids 72 kg, 1m58. Sa taille de soutien gorge est 95B. Biopsie sous échographie

51 Quel traitement premier proposezvous? Précisez Mme G, 68 ans, vient vous consulter pour un nodule mammaire du quadrant supéro externe du sein gauche de 15 mm, mobile, palpable mais dépisté en mammographie systématique, visible en échographie et classé ACR5. Pas de ganglion palpable. Dans ses antécédents, ménarche à13 ans, deux grossesses avec accouchements normaux à25 et 32 ans, ménopause à56 ans, elle a reçu oestrogel et utrogestan pendant 6 ans. Traitement en cours par Raloxifène pour ostéopénie, traitement équilibré d une HTA et d une hypercholestérolémie modérée. Poids 72 kg, 1m58. Sa taille de soutien gorge est 95B.

52 Quel traitement premier proposezvous? Précisez Mme G, 68 ans, vient vous consulter pour un nodule mammaire du quadrant supéro externe du sein gauche de 15 mm, mobile, palpable mais dépisté en mammographie systématique, visible en échographie et classé ACR5. Pas de ganglion palpable. Dans ses antécédents, ménarche à13 ans, deux grossesses avec accouchements normaux à25 et 32 ans, ménopause à56 ans, elle a reçu oestrogel et utrogestan pendant 6 ans. Traitement en cours par Raloxifène pour ostéopénie, traitement équilibré d une HTA et d une hypercholestérolémie modérée. Poids 72 kg, 1m58. Sa taille de soutien gorge est 95B. - Arrêt raloxifène - Chirurgie de tumorectomie + ganglion sentinelle

53 Une intervention est réalisée : il est retrouvé au final un carcinome canalaire infiltrant de 14 mm de grade I, exerèse complète, RE 80% RP 80% Her2, N. Proposezvous une chimiothérapie adjuvante? Si oui laquelle, si non pourquoi? Mme G, 68 ans, vient vous consulter pour un nodule mammaire du quadrant supéro externe du sein gauche de 15 mm, mobile, palpable mais dépisté en mammographie systématique, visible en échographie et classé ACR5. Pas de ganglion palpable. Dans ses antécédents, ménarche à13 ans, deux grossesses avec accouchements normaux à25 et 32 ans, ménopause à56 ans, elle a reçu oestrogel et utrogestan pendant 6 ans. Traitement en cours par Raloxifène pour ostéopénie, traitement équilibré d une HTA et d une hypercholestérolémie modérée. Poids 72 kg, 1m58. Sa taille de soutien gorge est 95B.

54 Une intervention est réalisée : il est retrouvé au final un carcinome canalaire infiltrant de 14 mm de grade I, exerèse complète, RE 80% RP 80% Her2, N. Proposezvous une chimiothérapie adjuvante? Si oui laquelle, si non pourquoi? Mme G, 68 ans, vient vous consulter pour un nodule mammaire du quadrant supéro externe du sein gauche de 15 mm, mobile, palpable mais dépisté en mammographie systématique, visible en échographie et classé ACR5. Pas de ganglion palpable. Dans ses antécédents, ménarche à13 ans, deux grossesses avec accouchements normaux à25 et 32 ans, ménopause à56 ans, elle a reçu oestrogel et utrogestan pendant 6 ans. Traitement en cours par Raloxifène pour ostéopénie, traitement équilibré d une HTA et d une hypercholestérolémie modérée. Poids 72 kg, 1m58. Sa taille de soutien gorge est 95B. Non: faible risque métastatique N- grade 1 âgée RH+ Her2-

55 Proposez vous une Radiothérapie adjuvante? Si oui laquelle, si non pourquoi? Mme G, 68 ans, vient vous consulter pour un nodule mammaire du quadrant supéro externe du sein gauche de 15 mm, mobile, palpable mais dépisté en mammographie systématique, visible en échographie et classé ACR5. Pas de ganglion palpable. Dans ses antécédents, ménarche à13 ans, deux grossesses avec accouchements normaux à25 et 32 ans, ménopause à56 ans, elle a reçu oestrogel et utrogestan pendant 6 ans. Traitement en cours par Raloxifène pour ostéopénie, traitement équilibré d une HTA et d une hypercholestérolémie modérée. Poids 72 kg, 1m58. Sa taille de soutien gorge est 95B.

56 Proposez vous une Radiothérapie adjuvante? Si oui laquelle, si non pourquoi? Mme G, 68 ans, vient vous consulter pour un nodule mammaire du quadrant supéro externe du sein gauche de 15 mm, mobile, palpable mais dépisté en mammographie systématique, visible en échographie et classé ACR5. Pas de ganglion palpable. Dans ses antécédents, ménarche à13 ans, deux grossesses avec accouchements normaux à25 et 32 ans, ménopause à56 ans, elle a reçu oestrogel et utrogestan pendant 6 ans. Traitement en cours par Raloxifène pour ostéopénie, traitement équilibré d une HTA et d une hypercholestérolémie modérée. Poids 72 kg, 1m58. Sa taille de soutien gorge est 95B. Oui sur le sein + surimpression

57 Proposez vous une hormonothérapie adjuvante? Si oui laquelle, si non pourquoi? Si oui, avec quelle surveillance? Mme G, 68 ans, vient vous consulter pour un nodule mammaire du quadrant supéro externe du sein gauche de 15 mm, mobile, palpable mais dépisté en mammographie systématique, visible en échographie et classé ACR5. Pas de ganglion palpable. Dans ses antécédents, ménarche à13 ans, deux grossesses avec accouchements normaux à25 et 32 ans, ménopause à56 ans, elle a reçu oestrogel et utrogestan pendant 6 ans. Traitement en cours par Raloxifène pour ostéopénie, traitement équilibré d une HTA et d une hypercholestérolémie modérée. Poids 72 kg, 1m58. Sa taille de soutien gorge est 95B.

58 Proposez vous une hormonothérapie adjuvante? Si oui laquelle, si non pourquoi? Si oui, avec quelle surveillance? Mme G, 68 ans, vient vous consulter pour un nodule mammaire du quadrant supéro externe du sein gauche de 15 mm, mobile, palpable mais dépisté en mammographie systématique, visible en échographie et classé ACR5. Pas de ganglion palpable. Oui: Dans ses anti-aromatases antécédents, ménarche pour à13 ans, 5 ans deux en grossesses avec accouchements normaux à25 et 32 ans, ménopause à56 ans, surveillant elle a reçu oestrogel le bilan et utrogestan lipidique pendant et la 6 ans. Traitement densitométrie cours par Raloxifène pour ostéopénie, traitement équilibré d une HTA et d une hypercholestérolémie modérée. Poids 72 Discuter biphos d emblée. kg, 1m58. Sa taille de soutien gorge est 95B. Vitamine D et calcium

59 2. Vrais cas + complexes de RCP

60 Cas 10 Patiente de 77 ans. HTA, dyslipidémie traitée, bon état général. Tumorectomie du sein droit : CARCINOME CANALAIRE INFILTRANT de GRADE II (2,2,3), 30 mitoses/2 mm², de 30 mm, marges saines, avec rares emboles, RE100%, RP100%, Her2, Ki67=62%, 2 N+/12. CAT?

61 Cas 10: décisions prises Inclusion dans Aster: haut grade génomique Randomisée pour chimio, 4 cycles de TAXOTERE ENDOXAN Radiothérapie sein surimpression Hormonothérapie anti aromatase 5 ans (discussion selon dyslipidémie?)

62 Cas 11 Patiente de 53 ans, périménopause, pas d ATCD notable, seins de 90A MGS droite le 13 Mars 2015 sur un sein de petite taille : exérèse complète d'un CARCINOME CANALAIRE INFILTRANT de GRADE II de 18mm, avec 35 mm d intracanalaire, 2GS, RE100%, RP90%, Her2, Ki67=20% lu par 2 anapaths IGR. CAT?

63 Cas 11: décisions prises Pas de test additionnel disponible! On engueule les anapaths! Décision de chimiothérapie adjuvante en raison de la prolifération Hormonothérapie tamoxifène/anti aromatase

64 Cas 12 Jeune femme de 31 ans, infirmière, pas d ATCD perso, G0P0, souhait de grossesse rapide Une soeur a été atteinte d'une leucémie àl'âge de 7 ans Tumorectomie ganglion sentinelle du sein gauche le 14/2/13 : exérèse complète d'un CARCINOME CANALAIRE INFILTRANT de grade II de 20 mm, pn0i+/1gs, RE+ 90%, RP+ 40%, Her2+++. CAT?

65 Cas 12: décisions prises Préservation fertilité Pas de curage axillaire Génétique urgente: p53 3 FEC puis 3 TAXOTERE Herceptine puis poursuite herceptine Radiothérapie (sauf si Li Fraumeni?) Tamoxifène 5 ans, discuter arrêt plus tôt pour grossesse

66 Cas 13 Patiente de 45 ans, sans ATCD Mastectomie ganglion sentinelle du sein gauche avec RMI: exérèse complète d'un CARCINOME INTRACANALAIRE de haut grade étendu sur 85 mm avec 5 foyers de CARCINOME CANALAIRE INFILTRANT de grade II de 1 à3 mm, 2 GS, RE+ 40%, RP, Her2+++, pas d emboles.

67 Cas 13: décisions prises Cas très limite Décision de chimiothérapie car tumeur multifocale RE faible: schéma Tolaney Taxol Herceptine puis Herceptine Pas de radiothérapie Tamoxifène 5 ans

68 Cas 14: Mme Ar 46 ans Pas d ATCD 46 kg 1m60 TSG: 85A Mastodynies gauches depuis 2 ans T3 de 65 x 50 mm bifocal, N1 de l'uqext du sein gauche Mammographie: surdensité diffuse, microcalcifications ACR5 sur 7 cm Echographie: 2 masses 35 et 25 mm

69

70

71 Cas 14 Mme Ar 46 ans Double biopsie: CARCINOME CANALAIRE INFILTRANT de grade II, RE+ 100%, RP+ 70%, Her2. CAT??

72 Cas 14 Mme Ar 46 ans Décision Mastectomie curage axillaire Chimiothérapie adjuvante Radiothérapie Hormonothérapie 5 ans

73 Cas 15 Mme Bel 32 ans Lymphome T périphérique à13 ans traité par chimiothérapie, radiothérapie puis allogreffe de moëlle osseuse en 1996 traitée àlyon (TBI). Ulcère gastrique, ménopausée à14 ans G2P2 Hystérectomie en 2010 Prothèse totale de hanche gauche suite àune ostéonécrose

74 Cas 15 Mme Bel 32 ans T3 6 cm UQE sein droit (cyto Adénocarcinome), N1 (cyto+) IRM mammaire bilatérale Biopsie sous échographie sein droit le 10/04/2014: CCI grade III Her2+++ RH Bilan d extension négatif (scanner TAP, bio, scinti os)

75 Sein gauche ACR4 IRM: Echo de second look négative

76 CAT? Mastectomie curage axillaire : CCI 65 mm 3N+/12, RH Her2+++ Biopsie sous IRM demandée pour sein gauche: adénose CAT?

77 Mme BEL suite Décision : Taxol Carboplatine Trastu 4 cycles, puis Taxol trastu puis trastu Radiothérapie paroi et sus clav Bilan et suivi cardio+++ Ostéoporose traitée Dyslipidémie traitée Va bien

Cancer du sein in situ

Cancer du sein in situ traitements et soins octobre 2009 recommandations professionnelles Cancer du sein COLLECTION recommandations & référentiels Recommandations de prise en charge spécialisée Carcinome canalaire et carcinome

Plus en détail

F JABNOUN, H BERMENT, R KHAYAT, M MOHALLEM, Y BARUKH, P CHEREL Institut Curie Hôpital René Huguenin, Saint Cloud JFR 2010

F JABNOUN, H BERMENT, R KHAYAT, M MOHALLEM, Y BARUKH, P CHEREL Institut Curie Hôpital René Huguenin, Saint Cloud JFR 2010 F JABNOUN, H BERMENT, R KHAYAT, M MOHALLEM, Y BARUKH, P CHEREL Institut Curie Hôpital René Huguenin, Saint Cloud JFR 2010 Une anomalie ACR5 n est pas synonyme de malignité (VPP>95%) Quelle CAT après un

Plus en détail

Qu est-ce que le cancer du sein?

Qu est-ce que le cancer du sein? Cancer du sein Qu est-ce que le cancer du sein? Laissez-nous vous expliquer. www.fondsanticancer.org www.esmo.org ESMO/FAC Patient Guide Series basés sur les recommandations de pratique clinique de ESMO

Plus en détail

Cancer du sein in situ

Cancer du sein in situ traitements, soins et innovation OCTOBRE 2009 recommandations professionnelles Cancer du sein in situ COLLECTION recommandations & référentiels Recommandations de prise en charge spécialisée Carcinome

Plus en détail

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés - décembre 2009 - CARCINOMES BASOCELLULAIRES La chirurgie : traitement de référence et de 1 ère intention Classification clinique et histologique

Plus en détail

IRM du Cancer du Rectum

IRM du Cancer du Rectum IRM du Cancer du Rectum quels CHOIX TECHNIQUES pour quels OBJECTIFS THERAPEUTIQUES? Frank Boudghène, T. Andre, A. Stivalet, I. Frey, L. Paslaru, V. Ganthier, M. Tassart Hopital Tenon - Université Paris

Plus en détail

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant Institut Cancérologie de l Ouest CHIRURGIE Dr. Isabelle Jaffré CAS CLINIQUE 1 36 ans 90B sans CI radiothérapie

Plus en détail

Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir.

Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir. Dépistage Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir. Par contre, nous pouvons tenter de le dépister plus tôt afin d'avoir plus de chances de

Plus en détail

GUIDE - AFFECTION LONGUE DURÉE. Tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique. Cancer du sein

GUIDE - AFFECTION LONGUE DURÉE. Tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique. Cancer du sein GUIDE - AFFECTION LONGUE DURÉE Tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique Cancer du sein Janvier 2010 Ce document s inscrit dans un double dispositif : La mise en œuvre de

Plus en détail

Sein inflammatoire. Isabelle Leconte Cliniques universitaires St Luc

Sein inflammatoire. Isabelle Leconte Cliniques universitaires St Luc Sein inflammatoire Isabelle Leconte Cliniques universitaires St Luc Sein inflammatoire 3 types Mastites infectieuses Mastites non infectieuses Cancer inflammatoire 2 situations cliniques Allaitement Hors

Plus en détail

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris Cancer du rectum France : 15000 décès/an : 1ère cause. Pronostic souvent réservé Métastases

Plus en détail

Comprendre. le Cancer du sein. Mise à jour. Guide d information et de dialogue à l usage des personnes malades et de leurs proches

Comprendre. le Cancer du sein. Mise à jour. Guide d information et de dialogue à l usage des personnes malades et de leurs proches Comprendre le Cancer du sein Mise à jour Guide d information et de dialogue à l usage des personnes malades et de leurs proches Ce guide s inscrit dans le cadre d un programme réalisé en partenariat avec

Plus en détail

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre mélanome cutané Mars 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le mélanome

Plus en détail

Cancers de l hypopharynx

Cancers de l hypopharynx Cancers de l hypopharynx A- GENERALITES 1) Epidémiologie Cancer fréquent et de pronostic grave du fait de son évolution insidieuse et de son caractère lymphophile. C est quasiment toujours un carcinome

Plus en détail

Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio

Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio Grandes lignes Pourquoi les soins en cancérologie sont-ils un enjeu de santé important? Les

Plus en détail

DOSSIER DE PRÉSENTATION

DOSSIER DE PRÉSENTATION DOSSIER DE PRÉSENTATION GUSTAVE ROUSSY ET LE CANCER DU SEIN OCTOBRE 2013 Gustave Roussy et le cancer du sein octobre 2013 page 1 DOSSIER DE PRÉSENTATION Gustave Roussy et le cancer du sein GUSTAVE ROUSSY,

Plus en détail

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Traitements néoadjuvants des cancers du rectum Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Journées Francophones d Hépato-gastroentérologie et d Oncologie Digestive 2010 CONFLITS D INTÉRÊT Pas de conflit d intérêt

Plus en détail

Recommandations 2005. Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO

Recommandations 2005. Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO Recommandations 2005 Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO Recommandations pour la Pratique Clinique : Standards, Options et Recommandations 2005 pour la prise en charge

Plus en détail

Dépistage et prévention du cancer du sein

Dépistage et prévention du cancer du sein Actualisation du référentiel de pratiques de l examen périodique de santé Dépistage et prévention du cancer du sein Février 2015 État des connaissances sur le cancer du sein Structure anatomique et aspect

Plus en détail

De la chirurgie du nodule aux ganglions

De la chirurgie du nodule aux ganglions De la chirurgie du nodule aux ganglions Docteur Xavier CARRAT Institut Bergonié Clinique Saint Augustin Chirurgie des lésions bénignes de la thyroïde problématique opératoire «simple» avec indication portée

Plus en détail

Le dépistage des cancers

Le dépistage des cancers Le dépistage des cancers G R A N D P U B L I C Octobre 2009 Le dépistage des cancers Détecter tôt certains cancers permet de les traiter mieux, c'est-à-dire de proposer des traitements moins lourds, et

Plus en détail

1 of 5 02/11/2012 14:03

1 of 5 02/11/2012 14:03 1 of 5 02/11/2012 14:03 Le cancer du chat par Sandrine Cayet, docteur-vétérinaire Le cancer chez le chat n est pas une fatalité. Un cancer chez le chat, c est comme chez l homme, ça se diagnostique, ça

Plus en détail

Les traitements du cancer du rein

Les traitements du cancer du rein MARS 2013 Les traitements du cancer du rein COLLECTION GUIDES PATIENTS LES REINS LE CHOIX DES TRAITEMENTS LA CHIRURGIE LES MÉDICAMENTS ANTICANCÉREUX LES PROFESSIONNELS LA VIE QUOTIDIENNE www.e-cancer.fr

Plus en détail

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer Information importante pour les personnes atteintes d un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic

Plus en détail

Cancers du larynx : diagnostic, principes de traitement (145a) Professeur Emile REYT Novembre 2003 (Mise à jour Mars 2005)

Cancers du larynx : diagnostic, principes de traitement (145a) Professeur Emile REYT Novembre 2003 (Mise à jour Mars 2005) Cancers du larynx : diagnostic, principes de traitement (145a) Professeur Emile REYT Novembre 2003 (Mise à jour Mars 2005) Pré-Requis : Anatomie du larynx Physiologie de la phonation et de la déglutition

Plus en détail

Recherche Information - prévention - dépistage Actions pour les malades et leurs proches. Les cancers du sein

Recherche Information - prévention - dépistage Actions pour les malades et leurs proches. Les cancers du sein Recherche Information - prévention - dépistage Actions pour les malades et leurs proches Les cancers du sein G R A N D P U B L I C Les cancers du sein Aujourd'hui, en France, comme dans de nombreux pays

Plus en détail

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge du cancer du rein

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge du cancer du rein GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE La prise en charge du cancer du rein Novembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le cancer du rein, son

Plus en détail

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète.

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. A propos d un cas clinique, sont rappelés: - les caractères cliniques et pronostiques de l IMS chez le diabétique, - la démarche de l identification de

Plus en détail

Les différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07

Les différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07 Les différents types de cancers et leurs stades Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07 CARCINOGENESE multiple steps, accumulation d altd altérations continuum lésionnel

Plus en détail

Projet aquitain de surveillance alternée des cancers du sein localisés traités

Projet aquitain de surveillance alternée des cancers du sein localisés traités Projet aquitain de surveillance alternée des cancers du sein localisés traités Formation des médecins généralistes et gynécologues EFFETS INDESIRABLES ET COMPLICATIONS DES TRAITEMENTS DANS LE CANCER DU

Plus en détail

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca MALADIE DE HODGKIN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du

Plus en détail

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT ANAMACaP Association Nationale des Malades du Cancer de la Prostate 17, bis Avenue Poincaré. 57400 SARREBOURG Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT Place des nouvelles techniques d imagerie

Plus en détail

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique 2 Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique Patient de 60 ans, ATCD: HTA, IDM en 2007, hypercholestérolémie Juin 2008: Toux, dyspnée (sous 02) et anorexie progressive Bilan

Plus en détail

Quels sont les facteurs qui font augmenter les risques de cancer du rein?

Quels sont les facteurs qui font augmenter les risques de cancer du rein? Qu est-ce que le cancer du rein? L adénocarcinome rénal est le type le plus fréquent de cancer du rein 1. Le rôle des reins consiste à filtrer le sang et à évacuer les déchets de l organisme dans l urine.

Plus en détail

Tous droits de traduction, d'adaptation et de reproduction par tous procédés, réservés pour tous pays.

Tous droits de traduction, d'adaptation et de reproduction par tous procédés, réservés pour tous pays. LE CANCER DU SEIN Conduite à tenir diagnostique devant une image mammographique infraclinique anormale Conduite thérapeutique devant un cancer du sein infraclinique Suivi des patientes traitées pour un

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

DENSITOMÉTRIE OSSEUSE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIR

DENSITOMÉTRIE OSSEUSE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIR DENSITOMÉTRIE OSSEUSE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIR C Andreux et F L Huillier H Guerini, A Feydy, X Poittevin, F Thevenin, R Campagna, JL Drapé, A Chevrot Hôpital COCHIN, Paris, France OBJECTIF Proposer

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

Patho Med Cours 5. Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme

Patho Med Cours 5. Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme Patho Med Cours 5 Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme BPCO: B: Broncho ( Bronche) P: Pneumopathie C: Chronique O: Obstructive Asthme Maladies avec des spasmes bronchiques Maladies avec des spasmes

Plus en détail

Evaluer le risque fracturaire: l outil FRAX (Fracture Risk Assessment Tool)

Evaluer le risque fracturaire: l outil FRAX (Fracture Risk Assessment Tool) Evaluer le risque fracturaire: l outil FRAX (Fracture Risk Assessment Tool) F. FLAISLER Service de Rhumatologie Groupe Hospitalo-Universitaire CAREMEAU, Nîmes OSTÉOPOROSE DEFINITION AFSSAPS «Maladie diffuse

Plus en détail

Le don de moelle osseuse

Le don de moelle osseuse Le don de moelle osseuse Enfant, je rêvais de sauver des vies. Aujourd hui, je le fais. Grande cause nationale 2009 Olivier, 4 ans Olivier, 32 ans Établissement relevant du ministère de la santé Le don

Plus en détail

Déclaration médicale Prise d effet le 1 er octobre 2012

Déclaration médicale Prise d effet le 1 er octobre 2012 Assurance voyage et soins médicaux Déclaration médicale Prise d effet le 1 er octobre 2012 Nom : Date de naissance : JJ / MM / AAAA Numéro de membre : Numéro de police : DIRECTIVES POUR LE PROPOSANT IL

Plus en détail

Les traitements du cancer invasif du col de l utérus

Les traitements du cancer invasif du col de l utérus JUIN 2011 Les traitements du cancer invasif du col de l utérus Nom du chapitre COLLECTION GUIDES PATIENTS LE COL DE L UTÉRUS LE CHOIX DES TRAITEMENTS LA CHIRURGIE LA RADIOTHÉRAPIE LA CHIMIOTHÉRAPIE LES

Plus en détail

Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner?

Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner? Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner? Malika Benkerrou Site de référence pédiatrique national sur la drépanocytose Hôpital Robert Debré, Paris 3èmes Journées de la Drépanocytose en Martinique

Plus en détail

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Diplôme Universitaire Corrélations anatomo-physio-pathologiques en imagerie thoracique 25 mai 2011 Imagerie TEP et pathologie tumorale bronchique Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Détection en coincidence

Plus en détail

19 thèmes dans 10 villes

19 thèmes dans 10 villes SATISFAIRE À VOS OBLIGATION DE DPC FACILEMENT GRÂCE AU CNGOF DPC réalisés par le CNGOF et financée par l Agrément CNGOF : 11 75 32 07 175 - FMC 100 098 Indemnité de 345 par jour et prise en charge hôtellerie

Plus en détail

Lymphome non hodgkinien

Lymphome non hodgkinien Lymphome non hodgkinien Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca LYMPHOME NON HODGKINIEN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du cancer presque

Plus en détail

Apport de l IRM dans la

Apport de l IRM dans la Apport de l IRM dans la caractérisation tissulaire préopératoire des tumeurs rectales Y MORMECHE, S SEHILI, J MORMECHE, CH CHAMMEKHI, S KHELIFI, A BACCAR, MH DAGHFOUS, A CHERIF TUNIS - TUNISIE PLAN Introduction

Plus en détail

RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES

RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES CHAPITRE VI RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES I - Situation juridique La notion de références médicales opposables (RMO) est apparue dans la convention nationale des médecins de 1993. La réforme

Plus en détail

Montréal, 24 mars 2015. David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting. DL Consulting Strategies in Healthcare

Montréal, 24 mars 2015. David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting. DL Consulting Strategies in Healthcare Montréal, 24 mars 2015 David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting 1 RSSPQ, 2013 2 MÉDECINE INDIVIDUALISÉE Médecine personnalisée Médecine de précision Biomarqueurs Génomique

Plus en détail

ONCOLOGIE PÉDIATRIQUE

ONCOLOGIE PÉDIATRIQUE ONCOLOGIE PÉDIATRIQUE SURVOL ET PERSPECTIVES MARIE JUTRAS MAI 2014 Plan Modalités thérapeutiques Cancers pédiatriques les plus fréquents Impact des traitements à court et long termes 1 Introduction Grâce

Plus en détail

Cancer de l œsophage. Comprendre le diagnostic

Cancer de l œsophage. Comprendre le diagnostic Cancer de l œsophage Comprendre le diagnostic Cancer de l œsophage Comprendre le diagnostic Lorsqu on lui annonce qu elle a un cancer, une personne peut se sentir seule, avoir peur et être dépassée par

Plus en détail

Les petis signes de T21 : comment ça marche et à quoi ça sert? Christophe Vayssière (Toulouse) DIU d echographie 2011

Les petis signes de T21 : comment ça marche et à quoi ça sert? Christophe Vayssière (Toulouse) DIU d echographie 2011 Les petis signes de T21 : comment ça marche et à quoi ça sert? Christophe Vayssière (Toulouse) DIU d echographie 2011 2 types de «petits signes»? Il a 2 types de petits signes de T21 : 1/ les signes suite

Plus en détail

Avoir un cancer après 70 ans

Avoir un cancer après 70 ans Recherche Information - Prévention - Dépistage Actions pour les malades et leurs proches Avoir un cancer G R A N D P U B L I C Edition actualisée juin 2009 Nous remercions chaleureusement le groupe des

Plus en détail

Métastase unique d un NPC: Une question singulière? Jean Louis Pujol - Xavier Quantin Mohammad Chakra Fabrice Barlési

Métastase unique d un NPC: Une question singulière? Jean Louis Pujol - Xavier Quantin Mohammad Chakra Fabrice Barlési Métastase unique d un NPC: Une question singulière? Jean Louis Pujol - Xavier Quantin Mohammad Chakra Fabrice Barlési Deux grandes questions Cette modalité de présentation, requiert elle une prise en charge

Plus en détail

Contraception après 40 ans

Contraception après 40 ans Contraception après 40 ans Stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme. Recommandations pour la pratique clinique Décembre 2004. ANAES/AFSSAPS Un vaste choix contraceptif Contraception

Plus en détail

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE 1 Plan de cours I - TUMEURS PRIMITIVES DE LA VESSIE c1 - Tumeurs papillaires non infiltrantes c2 - Tumeurs papillaires infiltrantes c3 - Carcinome in-situ en muqueuse plane D - Pronostic : II - TUMEURS

Plus en détail

COMPÉTENCES EN SOINS AUX ADULTES COMPÉTENCES GÉNÉRALES. Le médecin de famille est un clinicien compétent et efficace

COMPÉTENCES EN SOINS AUX ADULTES COMPÉTENCES GÉNÉRALES. Le médecin de famille est un clinicien compétent et efficace À la fin de sa résidence, le résident : COMPÉTENCES EN SOINS AUX ADULTES 1. Prodigue à une clientèle adulte (homme et femme) des soins de santé globaux (préventifs et curatifs) et continus avec comme objectifs

Plus en détail

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie Bull. Acad. Natle Chir. Dent., 2007, 50 113 Commission de l exercice professionnel et Groupe de réflexion Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Plus en détail

Ordonnance du DFI sur les prestations dans l assurance obligatoire des soins en cas de maladie

Ordonnance du DFI sur les prestations dans l assurance obligatoire des soins en cas de maladie Ordonnance du DFI sur les prestations dans l assurance obligatoire des soins en cas de maladie (Ordonnance sur les prestations de l assurance des soins, OPAS) Modification du 14 juin 2010 Le Département

Plus en détail

Qu est-ce que le cancer de l œsophage?

Qu est-ce que le cancer de l œsophage? Cancer de l œsophage Qu est-ce que le cancer de l œsophage? Laissez-nous vous expliquer. www.fondsanticancer.org www.esmo.org ESMO/FAC Patient Guide Series basés sur les recommandations de pratique clinique

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

Le dépistage du cancer du sein. Une information de la Ligue contre le cancer

Le dépistage du cancer du sein. Une information de la Ligue contre le cancer Le dépistage du cancer du sein Une information de la Ligue contre le cancer Impressum _Editrice Ligue suisse contre le cancer Effingerstrasse 40 case postale 8219 3001 Berne tél. 031 389 91 00 fax 031

Plus en détail

Médecine Nucléaire : PET-scan et imagerie hybride

Médecine Nucléaire : PET-scan et imagerie hybride Médecine Nucléaire : PET-scan et imagerie hybride Benjamin GEISSLER Centre d d Imagerie Nucléaire St-Etienne, Roanne, Le Puy en Velay 1967 2007 Principes Spécialit cialité médicale (1950) Radiologie Radiothérapie

Plus en détail

Cancer de l'œsophage. Comprendre le diagnostic. Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca

Cancer de l'œsophage. Comprendre le diagnostic. Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca Cancer de l'œsophage Comprendre le diagnostic Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca Cancer de l'œsophage Comprendre le diagnostic Vous venez d apprendre que vous avez un cancer Une

Plus en détail

G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge du cancer du foie

G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge du cancer du foie G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge du cancer du foie Décembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer

Plus en détail

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient! Le dépistage du cancer de la prostate une décision qui VOUS appartient! Il existe un test de dépistage du cancer de la prostate depuis plusieurs années. Ce test, appelé dosage de l antigène prostatique

Plus en détail

Essai Inter-groupe : FFCD UNICANCER FRENCH - GERCOR

Essai Inter-groupe : FFCD UNICANCER FRENCH - GERCOR CLIMAT - PRODIGE 30 Etude de phase III randomisée évaluant l Intérêt de la colectomie première chez les patients porteurs d un cancer colique asymptomatique avec métastases hépatiques synchrones non résécables

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

Référentiel régional Prise en charge des cancers du rein Version 1 Mars 2013

Référentiel régional Prise en charge des cancers du rein Version 1 Mars 2013 Référentiel régional Prise en charge des cancers du rein Version 1 Mars 2013 Sommaire Contexte 5 Objectifs... 5 Champ d application... 5 Utilisateurs cibles... 5 Information du patient... 5 Avertissement...

Plus en détail

Nous avons tous un don qui peut sauver une vie. D e v e n i r. donneur de moelle. osseuse

Nous avons tous un don qui peut sauver une vie. D e v e n i r. donneur de moelle. osseuse Nous avons tous un don qui peut sauver une vie D e v e n i r donneur de moelle osseuse Pourquoi s inscrire comme donneur de moelle osseuse? Pour des personnes atteintes de maladies graves du sang, la greffe

Plus en détail

Biomarqueurs en Cancérologie

Biomarqueurs en Cancérologie Biomarqueurs en Cancérologie Définition, détermination, usage Biomarqueurs et Cancer: définition Anomalie(s) quantitative(s) ou qualitative(s) Indicative(s) ou caractéristique(s) d un cancer ou de certaines

Plus en détail

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper Pourquoi proposer un TTT adjuvant? Probabilité de survie à 10 ans en fonction

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 mai 2007 SUTENT 12,5 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 265-0) SUTENT 25 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 266-7) SUTENT 50 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 267-3)

Plus en détail

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Pré-Requis : Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Sécrétion acide et peptique de l estomac Motricité œsophagienne et gastrique

Plus en détail

Cancer broncho-pulmonaire du sujet âgé. Mathilde Gisselbrecht Capacité de gériatrie- Février 2009

Cancer broncho-pulmonaire du sujet âgé. Mathilde Gisselbrecht Capacité de gériatrie- Février 2009 Cancer broncho-pulmonaire du sujet âgé Mathilde Gisselbrecht Capacité de gériatrie- Février 2009 Généralités Cancer bronchique primitif = cancer le plus fréquent en incidence dans le monde Incidence en

Plus en détail

TRAITEMENT HORMONAL SUBSTITUTIF DE LA MENOPAUSE. RISQUES ET BENEFICES SFAR Rachida.

TRAITEMENT HORMONAL SUBSTITUTIF DE LA MENOPAUSE. RISQUES ET BENEFICES SFAR Rachida. TRAITEMENT HORMONAL SUBSTITUTIF DE LA MENOPAUSE. RISQUES ET BENEFICES SFAR Rachida. Malgré une prescription qui date maintenant de quelques dizaines d années, le traitement hormonal substitutif de la ménopause

Plus en détail

A l Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille, Octobre Rose est l occasion de mettre en valeur la filière de soins dédiée au cancer du sein.

A l Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille, Octobre Rose est l occasion de mettre en valeur la filière de soins dédiée au cancer du sein. OCTOBRE ROSE 2013 La campagne Octobre Rose a pour but d inciter les femmes de 50 à 74 ans à participer au dépistage organisé du cancer du sein. Une femme sur trois ne se fait pas dépister ou pas de manière

Plus en détail

epm > nutrition Formation & Conseil

epm > nutrition Formation & Conseil CATALOGUE FORMATIONS THEME : NUTRITION et SANTE Septembre 2011 Juin 2012 Journée Spéciale pour les Pharmaciens «Conseils Nutritionnels en Officine» Journées de Formation sur Paris «Nutrition de l Adulte»

Plus en détail

Définitions. MALADIES GRAVES Protection de base Protection de luxe. PROTECTION MULTIPLE pour enfant

Définitions. MALADIES GRAVES Protection de base Protection de luxe. PROTECTION MULTIPLE pour enfant Définitions MALADIES GRAVES Protection de base Protection de luxe PROTECTION MULTIPLE pour enfant Voici les définitions des maladies graves et non critiques que vous pouvez retrouver dans les garanties

Plus en détail

www.dondemoelleosseuse.fr

www.dondemoelleosseuse.fr Agence relevant du ministère de la santé www.dondemoelleosseuse.fr 01 Pourquoi devenir Veilleur de Vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies. Chaque année, des milliers de personnes - enfants

Plus en détail

La maladie de Still de l adulte

La maladie de Still de l adulte La maladie de Still de l adulte Syndrome de Wissler-Fanconi La maladie Le diagnostic Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur Cette fiche est destinée

Plus en détail

Tumeurs cutanées épithéliales et mélaniques

Tumeurs cutanées épithéliales et mélaniques Examen National Classant Module transdisciplinaire 10 : Cancérologie, onco-hématologie Tumeurs cutanées épithéliales et mélaniques Mélanomes NOUVEAU P. SAIAG (Ambroise Paré, Boulogne Billancourt), J.-J.

Plus en détail

Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE

Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE 2014 L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE L Institut universitaire du cancer de Toulouse (IUCT) est un nouveau modèle français d organisation

Plus en détail

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé Don de moelle osseuse Engagez-VOUS pour la vie 1 Pourquoi devenir veilleur de vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies La greffe de moelle osseuse représente une chance importante de guérison

Plus en détail

La formation comme levier de changement des pratiques

La formation comme levier de changement des pratiques Place des pharmaciens d officine au sein du réseau Onco 94 Ouest La formation comme levier de changement des pratiques 2 ème congrès des Réseaux de cancérologie Rouen Atelier : place de la formation 3

Plus en détail

L'œsophage L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Causes

L'œsophage L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Causes L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Chez l'adulte moyen, il fait 25 cm à 30 cm (10 po à 14 po) de long et environ 2 cm (moins d'un pouce) de large. L'œsophage est constitué

Plus en détail

Actualités s cancérologiques : pneumologie

Actualités s cancérologiques : pneumologie Actualités s cancérologiques : pneumologie PLAN Incidence / facteurs de risque Anatomie Symptômes Types de tumeurs Diagnostic / extension Classification Traitement Pronostic Pneumologie : incidence Belgique

Plus en détail

Les cancers chez l enfant et l adolescent

Les cancers chez l enfant et l adolescent INFORMATION & PRÉVENTION Les cancers chez l enfant et l adolescent G R A N D P U B L I C Les cancers chez l enfant et l adolescent Bien qu ils représentent dans les pays développés, au-delà de l âge de

Plus en détail

Qu est-ce que le cancer du pancréas?

Qu est-ce que le cancer du pancréas? Cancer du pancréas Qu est-ce que le cancer du pancréas? Laissez-nous vous expliquer. www.fondsanticancer.org www.esmo.org ESMO/FAC Patient Guide Series basés sur les recommandations de pratique clinique

Plus en détail

Apport de l IRM dans le bilan préthérapeutique du cancer du rectum

Apport de l IRM dans le bilan préthérapeutique du cancer du rectum Apport de l IRM dans le bilan préthérapeutique du cancer du rectum Y MORMECHE, S SEHILI, J MORMECHE, CH CHAMMEKHI, S KHELIFI, A BACCAR, MH DAGHFOUS, A CHERIF TUNIS - TUNISIE PLAN Introduction Matériel

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie Compte rendu d hospitalisation hépatite C À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie ASSISTANCE PUBLIQUE HOPITAUX DE PARIS HOPITAL DU BON SECOURS Service d HEPATHOLOGIE du Professeur

Plus en détail

Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée. Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var

Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée. Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var SFPO Octobre 2009 EPIDEMIOLOGIE Incidence : 1.35 M par an dans le monde (12,4%) 28 000

Plus en détail

COMPLICATIONS THROMBOTIQUES DES SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS: ÉVALUATION ET GESTION DU RISQUE

COMPLICATIONS THROMBOTIQUES DES SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS: ÉVALUATION ET GESTION DU RISQUE COMPLICATIONS THROMBOTIQUES DES SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS: ÉVALUATION ET GESTION DU RISQUE D APRES «THROMBOTIC COMPLICATIONS OF MYELOPROLIFERATIVE NEOPLASMS : RISK ASSESSMENT AND RISK-GUIDED MANAGEMENT

Plus en détail

Dépistage par mammographie : feuille d information

Dépistage par mammographie : feuille d information feuille d information Dépistage par mammographie : feuille d information Le dépistage par mammographie consiste à faire passer à intervalles réguliers, dès l âge de 50 ans, des radiographies des seins

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

IMR PEC-5.51 IM V2 19/05/2015. Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES

IMR PEC-5.51 IM V2 19/05/2015. Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES DOSSIER D ADMISSION 1/6 Date d'admission souhaitée : Date de la demande : Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES Renseignements administratifs

Plus en détail