Prise en charge du choc anaphylactique en pré-hospitalier: Enquête d évaluation auprès des médecins du SAMU de Paris

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Prise en charge du choc anaphylactique en pré-hospitalier: Enquête d évaluation auprès des médecins du SAMU de Paris"

Transcription

1 Année Universitaire Diplôme InterUniversitaire de Pédagogie Médicale Universités Paris V Paris VI Paris XI Paris XII Coordination: Université Pierre et Marie Curie (Paris VI) Mémoire Prise en charge du choc anaphylactique en préhospitalier: Enquête d évaluation auprès des médecins du SAMU de Paris Pascale Dewachter, Alain Rozenberg Service d AnesthésieRéanimation Chirurgicale & SAMU de Paris Hôpital NeckerEnfants Malades, APHP, Université ParisDescartes Caroline Elie Service de Biostatistique Hôpital NeckerEnfants Malades, APHP, Université ParisDescartes 1

2 Table des Matières Résumé...3 I. Introduction...5 II. Matériel et Méthodes Population de l enquête 2.2. Elaboration du questionnaire 2.3. Organisation de l enquête III. Résultats Caractéristiques de la population 3.2. Allergènes en cause 3.3. Prise en charge médicale 3.4. Bilan allergologique 3.5. Stress médical induit par la prise en charge d une anaphylaxie 3.6. Besoins en formation IV. Discussion 9 V. Propositions pédagogiques VI. Conclusion.11 VII. Références 12 Annexe I

3 Résumé Introduction En l absence de données épidémiologiques françaises et de référentiel sur la prise en charge médicale d une anaphylaxie survenant en préhospitalier, une enquête d opinion a été menée auprès des médecins exerçant au SAMU de Paris afin d identifier les besoins des praticiens confrontés à cette pathologie aigue pouvant engager très rapidement le pronostic vital du patient. Matériel et Méthodes Un questionnaire d évaluation anonyme a été adressé à l ensemble des médecins prenant des gardes de SAMU dans le service afin de les interroger sur leurs connaissances théoriques de l anaphylaxie, les étiologies les plus fréquemment rencontrées, la prise en charge globale, le stress induit, leur formation et leurs besoins en formation. Les valeurs sont exprimées en moyenne ± SD et en %. Résultats Trentesix médecins incluant des anesthésistesréanimateurs (33%), des urgentistes (61%) ou des pédiatres (6%), âgés de 43 ± 9 ans, ont répondu au questionnaire (taux de réponse: 72%). Parmi ces médecins, 39% ont moins de 5 ans de pratique en médecine préhospitalière et 19% plus de 20 ans. Près de 40% des médecins estiment ne pas bien connaître l anaphylaxie alors que plus de 90% y ont été confrontés au cours d une intervention dont 63% à une anaphylaxie grave et 6% à un décès. Les allergènes suspectés dans la majeure partie des cas sont par ordre de fréquence décroissant les aliments suivis des médicaments et dans quelques cas, les hyménoptères. Quand le patient présente un collapsus cardiovasculaire, la titration de l adrénaline n est pas réalisée par 15% des praticiens et une voie d administration inadaptée de l adrénaline (voie souscutanée) serait utilisée par 9% d entre eux. Lors d une anaphylaxie avec bradycardie sinusale, moins de 5% des médecins proposent une expansion volémique de première intention. L adrénaline apparaît être contreindiquée chez le coronarien présentant une anaphylaxie pour 14% des praticiens alors que la 9% n injecteraient pas d adrénaline devant un collapsus cardiovasculaire associé à une tachycardie sinusale. Le bilan biologique (histamine, tryptase) est très rarement réalisé au décours de la réaction clinique et 86% des praticiens n ont jamais de retour d information du bilan allergologique. L anaphylaxie est considérée comme une pathologie stressante pour 50% des médecins et son enseignement est estimé insuffisant par 54% d entre eux. Seuls 31% des médecins ont 3

4 bénéficié d un enseignement postuniversitaire et moins de 10% d une séance sur simulateur. Par ailleurs, 72% des médecins souhaiteraient une formation continue tous les 2 ans voire tous les ans, et près de 80% un apprentissage sur simulateur. Discussion Les praticiens interrogés font état d une demande d optimisation de la prise en charge de l anaphylaxie préhospitalière notamment en raison du stress qu elle induit. Certains facteurs identifiés de morbi/mortalité sont retrouvés comme une voie d administration inadaptée ou une absence de titration de l adrénaline ou encore un défaut de remplissage vasculaire lors d hypovolémie majeure. Le bilan biologique contributif au diagnostic étiologique n est quasiment jamais réalisé. Cette optimisation pourrait être obtenue par: i) une diffusion plus large de l enseignement universitaire de la prise en charge médicale d une anaphylaxie; ii) l organisation de séances de debriefing après prise en charge d une anaphylaxie; iii) la création de cycles de formation spécialisée sur simulateur; iv) l organisation de réseaux de soins facilitant l établissement du bilan étiologique au décours de l épisode aigu; v) la réalisation d une étude épidémiologique sur l anaphylaxie préhospitalière en France; vi) la rédaction d un référentiel sur la prise en charge médicale de l anaphylaxie et de ses particularités en préhospitalier. Motsclés: Anaphylaxie; Service Médical d Urgences; Hypersensibilité immédiate Key words: Anaphylaxis; Emergency Medical Services; Hypersensitivity, Immediate 4

5 I. Introduction En France, l épidémiologie des réactions anaphylactiques préhospitalières n est pas connue. Les patients sont pris en charge par les différents services mobiles d urgence, transportés vers des services d urgence, et sont, dans la majeure partie des cas, renvoyés à domicile, sans qu un bilan allergologique diagnostique et qu une conduite à tenir précise ne leur soit proposés. Du fait d une importante sousdéclaration des réactions, l incidence de l anaphylaxie et la prévalence d antécédent d anaphylaxie dans la population sont des estimations approximatives. Néanmoins, l incidence globale de l anaphylaxie est estimée de 10 à 20 réactions par an pour habitants avec 1 à 3 décès par million d habitants (1), ce qui rapporté à la population d IledeFrance correspondrait à réactions annuelles avec 11 à 33 décès annuels. Néanmoins, l anaphylaxie et ses différentes expressions cliniques sont en général mal connues des praticiens et le défaut d enseignement de cette pathologie en est, une des raisons majeures. Ainsi cette question ne fait pas, par exemple, partie du programme de la Capacité de Médecine d Urgence. En l absence de référentiel sur la prise en charge médicale d une anaphylaxie survenant en préhospitalier, une enquête d opinion a été menée auprès des médecins du SAMU de Paris afin d identifier les besoins des praticiens confrontés à cette pathologie aigue pouvant engager très rapidement le pronostic vital du patient et de proposer les options pédagogiques à développer. 5

6 II. Matériel et Méthodes 2.1. Population de l enquête Un questionnaire d évaluation anonyme a été adressé à l ensemble des médecins prenant des gardes de SAMU dans le service incluant des médecins anesthésistesréanimateurs, des médecins urgentistes ou des pédiatres et ce, quelle que soit leur ancienneté professionnelle dans la prise en charge des urgences médicales préhospitalières Elaboration du questionnaire Le questionnaire interrogeait les médecins sur leur activité au sein du SAMU, leur expérience personnelle de cette pathologie en secteur préhospitalier, leur savoir, leur savoirfaire et leur savoirêtre face à cette pathologie. Leur souhait en formation sur cette pathologie était également évalué. Le questionnaire a été élaboré en collaboration avec le Dr Alain Rozenberg, Médecin AnesthésisteRéanimateur et Praticien Hospitalier au SAMU de Paris et le Dr Caroline Elie, Biostatisticien et Praticien Hospitalier Universitaire au Service de Biostatistique de l Hôpital NeckerEnfants Malades. Le questionnaire était constitué de 28 questions avec réponses à choix unique. Lorsque la réponse était "oui", des précisions étaient parfois demandées. La durée du temps de réponse au questionnaire était estimée de 20 à 25 minutes Organisation de l enquête Le questionnaire a été élaboré conjointement par les 2 médecins anesthésistesréanimateurs en Septembre 2008, relu par le biostatisticien puis validé consensuellement. Il a été évalué pendant le mois d octobre auprès de quelques médecins du service. La formulation de certaines questions a été modifiée à la suite de cette première évaluation. Les questionnaires accompagnés d une lettre d introduction précisant les buts de l enquête ont été adressés aux 50 médecins du service au début du mois de Novembre Le retour d envoi était demandé dans les 15 jours qui suivaient (Annexe I). Il était par ailleurs précisé que les résultats de cette enquête feraient l objet d une communication lors d une session d enseignement du SAMU de Paris (communication qui a été réalisée lors de la session du mois de Juin 2009 des Lundis du SAMU). III. Résultats 3.1. Caractéristiques de la population Trentesix médecins incluant des médecins anesthésistesréanimateurs (33%), des médecins urgentistes (61%) ou des médecins pédiatres (6%) ont répondu au questionnaire. Le taux de 6

7 retour du questionnaire était de 72%. La population de ces médecins, âgés de 43 ± 9 ans, incluait une majorité d hommes (72%) par rapport aux femmes (28%) ayant pour 50% d entre eux moins de 10 ans d expérience en médecine préhospitalière, pour 31% de 10 à 19 ans et pour 19% plus de 20 ans. Par ailleurs, 37% des médecins interrogés estiment ne pas bien connaître cette pathologie alors que 92% ont été confrontés à une anaphylaxie au cours d une intervention dont 63% à une anaphylaxie grave et 6% à un décès. Enfin, 58% des médecins interrogés estiment qu ils prennent en charge de 1 à 4 anaphylaxie(s) grave(s) annuellement Allergènes en cause Les allergènes suspectés dans la majeure partie des cas sont par ordre de fréquence décroissante les aliments (72%) suivis des médicaments (53%) et dans de très rares cas, les hyménoptères (6%) Prise en charge médicale Quand le patient présente un collapsus cardiovasculaire, la titration de l adrénaline n est pas réalisée par 15% des praticiens et une voie d administration inadaptée de l adrénaline (souscutanée) serait utilisée par 9% d entre eux. Lors d une anaphylaxie avec bradycardie sinusale, moins de 5% des médecins proposent une expansion volémique de première intention. Par ailleurs, l adrénaline apparaît être contreindiquée chez le coronarien présentant une anaphylaxie pour 14% des praticiens et 9% des médecins interrogés n injecteraient pas d adrénaline devant un collapsus cardiovasculaire associé à une tachycardie sinusale. Lorsque le patient présente un collapsus cardiovasculaire associé à un bronchospasme, l adrénaline est le traitement de première intention pour 100% des médecins interrogés Bilan allergologique Le bilan biologique (histamine, tryptase) n est jamais réalisé par 92% des médecins et 86% d entre eux n ont jamais de retour d information sur un éventuel bilan allergologique réalisé chez le patient dans les suites d une anaphylaxie médicalisée par le SAMU Stress médical induit par la prise en charge d une anaphylaxie L anaphylaxie est considérée comme une pathologie stressante pour 50% des médecins qui prennent en charge ces patients et pour 32% des médecins qui régulent ces appels. Parmi ces médecins, 16% indiquent que cette pathologie est stressante pour eux en partie car euxmêmes ou un de leurs proches a présenté une anaphylaxie plus ou moins grave Besoins en formation Seuls 31% des médecins ont bénéficié d un enseignement postuniversitaire et moins de 10% d une séance sur simulateur. Par ailleurs, seulement 46% des médecins interrogés estiment 7

8 que cette pathologie est bien enseignée. Enfin, 72% d entre eux souhaiteraient une formation continue tous les 2 ans voire tous les ans, et près de 80% un apprentissage sur simulateur. 8

9 IV. Discussion Le but de cette enquête était d évaluer les connaissances théoriques des médecins exerçant en médecine préhospitalière sur la prise en charge d une anaphylaxie mais également sur le stress induit par la prise en charge de cette pathologie, leur formation sur le sujet ainsi que leurs besoins en formation. Cette évaluation paraissait indispensable en raison: i) de l absence de données épidémiologiques sur l anaphylaxie préhospitalière en France; ii) du manque d enseignement de cette pathologie en médecine d urgence; iii) de l urgence vitale que constitue cette entité clinique particulière; iv) des facteurs de morbidité et de mortalité connus (2, 3). L anaphylaxie est souvent considérée comme une pathologie rare par la communauté médicale. Néanmoins, 92% des médecins interrogés ont été confrontés à cette pathologie au cours d une intervention dont 63% à une anaphylaxie grave et 6% à un décès. L incidence de ce risque en médecine préhospitalière n est pas connue en France car il n a pas été évalué. Néanmoins, comme tout risque engageant rapidement le pronostic vital, la prise en charge médicale doit être connue afin d éviter une morbi/mortalité induite par un défaut de traitement ou par un traitement inapproprié. Les facteurs de morbimortalité sont connus au cours d une anaphylaxie et sont: i) le retard au traitement (par définition la prise en charge d une anaphylaxie en préhospitalier correspond à un traitement retardé); ii) l absence d injection d adrénaline; iii) une dose inappropriée d adrénaline (sousdosage, surdosage); iv) une voie d administration inadaptée (contreindication de la voie souscutanée); v) un défaut de remplissage vasculaire (3, 4). Les résultats de l enquête suggèrent que la titration de l adrénaline et la voie d administration appropriée sont connues par respectivement, 85% et 90% des praticiens interrogés. Les indications de l adrénaline sont acquises pour près de 80% des médecins. En revanche, lors d une forme clinique particulière de l anaphylaxie associant un collapsus cardiovasculaire à une bradycardie paradoxale (Réflexe de BezoldJarisch), moins de 5% des praticiens instituent le traitement approprié fondé sur une expansion volémique suivie d adrénaline (5, 6). Cette pathologie induit un stress chez un tiers des médecins qui régulent ces appels et chez la moitié des médecins prenant en charge ces patients sur le terrain. Par ailleurs, 16% d entre eux soulignent que cette pathologie est stressante car euxmêmes ou un de leur proche a présenté une anaphylaxie. 9

10 Enfin, le besoin en formation est souhaité de façon régulière (annuelle ou tous les 2 ans) par plus de 70% d entre eux et 70% souhaiteraient un entraînement de la prise en charge de cette pathologie sur simulateur. La prise en charge d une anaphylaxie fait l objet d une question du programme de l Examen National Classant (ENC) (Œdème de Quincke et anaphylaxie, Module 11, Objectif 211). En revanche, cette question n est pas traitée en tant que telle lors de l enseignement du DES d AnesthésieRéanimation Chirurgicale à Paris ou lors de la Capacité de Médecine d Urgence. Cet enseignement est réalisé dans le cadre du DESC de Réanimation Médicale (Module de Réanimation CardioVasculaire). Par ailleurs, cette pathologie fait parfois l objet de communications lors de congrès d anesthésieréanimation chirurgicale qu ils soient nationaux ou internationaux, mais quasiment jamais dans les congrès régionaux d anesthésieréanimation chirurgicale ou encore lors des congrès de médecine d urgence ou de réanimation médicale. Les résultats de cette enquête suggèrent que la formation des médecins à la prise en charge d une anaphylaxie est insuffisante, que les différentes formes cliniques d une anaphylaxie ainsi que le maniement de l adrénaline ne sont pas connues par tous les médecins exerçant en médecine préhospitalière, que cette pathologie est peu enseignée alors qu elle impacte le stress des médecins et que l organisation d une formation adaptée à ce risque particulier ainsi que la rédaction d un consensus sur sa prise en charge médicale s impose. V. Propositions pédagogiques Ainsi, l apprentissage d une meilleure gestion du "risque anaphylactique" par les médecins exerçant en médecine préhospitalière pourrait être obtenue par: i) une diffusion plus large de l enseignement universitaire de la prise en charge d une anaphylaxie. Cette question sera intégrée à l enseignement du DES d Anesthésie Réanimation Chirurgicale à Paris à partir de l année universitaire Cette question devrait également être proposé lors de l enseignement du DESC de Médecine d Urgence qui va remplacer la Capacité de Médecine d Urgence; ii) l organisation de séances de debriefing avec les médecins du service après prise en charge d une anaphylaxie afin de procéder à une analyse systémique et identifier les éventuels facteurs contributifs évitables de la morbi/mortalité; iii) la création de cycles de formation spécialisée sur simulateur. En effet, la simulation permet la formation et l entraînement à la gestion de situations de crise, dans la mesure 10

11 où les facteurs humains sont prépondérants à la réussite ou à l échec de cette situation; iv) l organisation de réseaux de soins facilitant l établissement du bilan étiologique au décours de l épisode aigu afin de pouvoir adresser les patients en consultation d allergologie au décours de la réaction clinique. Le but de cette consultation est d identifier l allergène impliqué, de prouver le mécanisme physiopathologique de la réaction et surtout de prodiguer les conseils au patient afin d éviter la survenue de récidives; v) la réalisation d une étude épidémiologique prospective multicentrique sur l anaphylaxie préhospitalière en France; vi) la rédaction d un référentiel sur la prise en charge médicale de l anaphylaxie et de ses particularités en préhospitalier. VI. Conclusion La formation sur la prise en charge d une anaphylaxie en secteur préhospitalier nécessite d être précisée dans la mesure où les objectifs pédagogiques ne sont actuellement pas atteints. La mise en place d une formation structurée et répétée, incluant des séances de simulation, est nécessaire et souhaitée par la majeure partie des praticiens. Cette formation doit avoir pour buts prioritaires d optimiser la prise en charge médicale de ces patients mais également de réduire le stress médical induit. 11

12 Références 1. MoneretVautrin D, Morisset M, Flabbee J, Beaudouin E, Kanny G. Epidemiology of lifethreatening and lethal anaphylaxis: A review. Allergy 2005; 60: Practice Parameters of the Joint Task Force on Practice Parameters for Allergy and Immunology. The diagnosis and management of anaphylaxis: An updated practice parameter. J Allergy Clin Immunol 2005; 115: S483S Dewachter P, MoutonFaivre C, Nace L, Longrois D, Mertes PM. Prise en charge d'une réaction anaphylactique en extrahospitalier et aux urgences: Revue de la littérature. Ann Fr Anesth Reanim 2007; 26: Dewachter P, MoutonFaivre C. What investigation after an anaphylactic reaction during anaesthesia? Curr Opin Anaesthesiol 2008; 21: Campagna J, A, Carter C. Clinical Relevance of the BezoldJarisch Reflex. Anesthesiology 2003; 98: Dewachter P, MoutonFaivre C, Emala C, W. Anaphylaxis and Anesthesia: Controversies and New Insights. Anesthesiology 2009: In Press. 12

13 Annexe I Prise en charge des réactions anaphylactiques en préhospitalier Enquête d opinion Médecins SAMU de Paris Merci de prendre quelques minutes pour répondre à ce questionnaire anonyme Ne donnez qu une seule réponse par question (sauf indication contraire) Répondez à toutes les questions Les résultats de cette enquête vous seront présentés au SAMU de Paris Vous et votre activité 1) Vous êtes : Médecin anesthésisteréanimateur Médecinurgentiste Interne de spécialité 2) Vous exercez en tant que praticien dans un SAMU depuis : Moins de 5 ans 5 à 9 ans 10 à 14 ans 15 à 19 ans 20 ans et plus 3) Vous êtes : Une femme Un homme 4) Quel est votre âge : ans 5) Faitesvous de la régulation médicale des appels au SAMU? 13

14 Votre expérience des réactions anaphylactiques 6) Pensezvous bien connaître cette pathologie? 7) A combien estimezvous la proportion des réactions anaphylactiques parmi les appels d urgence au SAMU (0 à 100%)? % Je ne sais pas 8) Avezvous été amené(e) à prendre en charge des réactions anaphylactiques en tant que médecin transporteur au SAMU? 8.1 Si la réponse est Oui quelles étaient les principales étiologies suspectées (plusieurs réponses possibles, par ordre décroissant de fréquence)? 9) A combien estimezvous la proportion des réactions anaphylactiques dans votre activité au SAMU par rapport à la totalité de vos interventions? % Je ne sais pas 10) Avezvous été amené(e) à prendre en charge des réactions anaphylactiques graves en SMUR comme médecin transporteur? 10.1 Si la réponse est Oui, à combien estimezvous ces réactions graves au cours de votre activité annuelle? ou plus Je ne sais pas 14

15 11) Effectuezvous systématiquement un prélèvement biologique chez les patients ayant fait une réaction anaphylactique? Si la réponse est Oui, quel bilan biologique spécifique réalisezvous (plusieurs réponses possibles)? 12) Quand vous êtes en régulation au SAMU, quel est le devenir de vos patients ayant: une réaction anaphylactique simple Urgences médicales Réanimation Laissé sur place une réaction anaphylactique grave Urgences médicales Réanimation Laissé sur place 13) Avezvous des retours d information sur un éventuel bilan allergologique fait chez vos patients dans les suites d une réaction anaphylactique? Toujours Parfois Jamais Votre prise en charge des réactions anaphylactiques 14) Un patient de 40 ans, qui présente manifestement une anaphylaxie, est retrouvé inconscient chez lui avec un pouls filant et une pression artérielle imprenable. Par quelle dose d adrénaline commencezvous et par quelle voie?, mg par voie IM IV S/C Aérosol 15) Un patient coronarien, qui présente manifestement une anaphylaxie, est retrouvé chez lui avec un pouls faiblement perçu et une pression artérielle à 50/30 mmhg. Quel médicament injectezvous? Adrénaline Ephédrine Autre Lequel: 16) Un patient présente manifestement une anaphylaxie grave avec une tachycardie. 15

16 Les recommandations actuelles contreindiquent l administration d adrénaline? Vrai Faux 17) Vous venez de prendre en charge un patient qui présente manifestement une anaphylaxie grave avec une tachycardie sinusale initiale suivie rapidement par une bradycardie, quel médicament administrezvous immédiatement? Remplissage vasculaire Adrénaline Atropine Isoprénaline Autre Lequel: 18) Un patient présente un collapsus cardiovasculaire associé à un bronchospasme. Quel médicament administrezvous en premier? Adrénaline Salbutamol Corticoïdes Autre Lequel : Vos réactions face à un choc anaphylactique 19) Avezvous déjà été confronté(e) à un décès secondaire à une anaphylaxie au cours d une de vos interventions? 19.1 Si la réponse est Oui, combien de fois : 20) Cette pathologie estelle stressante pour vous: en régulation Pas de régulation en intervention? 21) Si la réponse est Oui à la question 19 et/ou 20, cette pathologie estelle stressante en partie parce que vousmême ou un de vos proches a présenté une réaction anaphylactique plus ou moins sévère? 16

17 Votre formation sur le choc anaphylactique 22) Avezvous connaissance de recommandations et/ou d une conférence de consensus pour la prise en charge d une anaphylaxie en préhospitalier? 22.1 Si la réponse est Oui, la(les)quelle(s) (plusieurs réponses possibles)? 23) Estimezvous que cette pathologie est bien enseignée? 24) Avezvous déjà bénéficié d un enseignement postuniversitaire ou d une formation continue sur la prise en charge d une anaphylaxie? 25) A quelle fréquence estimezvous que cet enseignement serait utile? Une fois par semestre Une fois par an Une fois tous les 2 ans Une fois tous les 5 ans Jamais 26) Avezvous déjà bénéficié de séances de simulation sur l anaphylaxie? 27) Souhaiteriezvous bénéficier de séances de simulation sur l anaphylaxie? 17

18 28) Avezvous des remarques et/ou propositions? Merci de votre participation Vous pouvez obtenir plus d informations sur cette étude auprès de Pascale Dewachter (DAR NeckerEM Secteur Adulte, Bip 761 ou ) et d Alain Rozenberg (SAMU de PARIS et DAR NeckerEM Maternité) 18

SOMMAIRE COMMUNIQUÉ DE PRESSE. p. 3. p. 4 LE CESU. p. 5. Les outils. p. 6. Le centre de simulation. Quelques chiffres

SOMMAIRE COMMUNIQUÉ DE PRESSE. p. 3. p. 4 LE CESU. p. 5. Les outils. p. 6. Le centre de simulation. Quelques chiffres SOMMAIRE COMMUNIQUÉ DE PRESSE p. 3 LE CESU Les outils Le centre de simulation Quelques chiffres Un exemple : la formation à l emploi des infirmiers des services d urgences En annexe p. 4 p. 5 p. 6 p. 6

Plus en détail

CRITERES DE REMPLACEMENT

CRITERES DE REMPLACEMENT ANATOMIE ET CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES - 7 semestres dans des services agréés pour le DES d anatomie et cytologie pathologiques, dont au moins 5 doivent être accomplis dans des services hospitalouniversitaires

Plus en détail

La douleur induite par les soins

La douleur induite par les soins Chapitre 33 La douleur induite par les soins A. RICARD-HIBON Points essentiels La douleur induite par les soins est fréquente et insuffisamment évaluée et prise en compte. C est une problématique qui concerne

Plus en détail

Actualité sur la prise en charge de l arrêt cardiaque

Actualité sur la prise en charge de l arrêt cardiaque Actualité sur la prise en charge de l arrêt cardiaque 24 ème Congrès de la Coordination des Infirmiers Anesthésistes et de Réanimation de Caen et sa Région Dr Buléon Clément Pôle Réanimation-Anesthésie-SAMU,

Plus en détail

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper Don d organes et mort cérébrale Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper La mort cérébrale Cessation irréversible de toute fonction cérébrale

Plus en détail

Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques

Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques B. Dureuil, PG. Yavordios, A. Steib Collège Français des Anesthésistes Réanimateurs (Absence de conflits d intérêts sur le sujet)

Plus en détail

PEUT ON PRESCRIRE HORS AMM? LE POINT DE VUE DU CLINICIEN

PEUT ON PRESCRIRE HORS AMM? LE POINT DE VUE DU CLINICIEN PEUT-ON PRESCRIRE HORS AMM 17 PEUT ON PRESCRIRE HORS AMM? LE POINT DE VUE DU CLINICIEN P. Albaladejo, B. Caillet, Département d Anesthésie-Réanimation de Bicêtre Hôpital de Bicêtre, 78, rue du Gal Leclerc,

Plus en détail

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE Etape n 1 : Faire l état des lieux Identifier la situation

Plus en détail

Définition de l Infectiologie

Définition de l Infectiologie Définition de l Infectiologie Discipline médicale clinique Spécialisée. Prise en charge des Maladies Infectieuses et Tropicales. Actuelles, émergentes ou ré-émergentes. Référents dans le cadre d un maillage

Plus en détail

REFERENTIEL D AUTO-EVALUATION DES PRATIQUES EN ODONTOLOGIE

REFERENTIEL D AUTO-EVALUATION DES PRATIQUES EN ODONTOLOGIE REFERENTIEL D AUTO-EVALUATION DES PRATIQUES EN ODONTOLOGIE Janvier 2006 I. PROMOTEURS Association dentaire française (ADF). Haute Autorité de santé (HAS). II. SOURCE Agence nationale d accréditation et

Plus en détail

LA FIN DE VIE AUX URGENCES: LES LIMITATIONS ET ARRÊTS DES THÉRAPEUTIQUES ACTIVES. Dr Marion DOUPLAT SAMU- Urgences Timone

LA FIN DE VIE AUX URGENCES: LES LIMITATIONS ET ARRÊTS DES THÉRAPEUTIQUES ACTIVES. Dr Marion DOUPLAT SAMU- Urgences Timone LA FIN DE VIE AUX URGENCES: LES LIMITATIONS ET ARRÊTS DES THÉRAPEUTIQUES ACTIVES Dr Marion DOUPLAT SAMU- Urgences Timone SOMMAIRE 1. La mort aux urgences 2. Les Limitations et Arrêts des Thérapeutiques

Plus en détail

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs B06-1 B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs L ischémie aiguë est une interruption brutale du flux artériel au niveau d un membre entraînant une ischémie tissulaire. Elle constitue

Plus en détail

Le Centre Hospitalier Universitaire de Reims

Le Centre Hospitalier Universitaire de Reims Basse-Normandie Champagne-Ardenne Le Centre Hospitalier Universitaire de Reims RECRUTE DEUX PRATICIENS EN ANESTHÉSIE-RÉANIMATION À TEMPS PLEIN Missions : Renseignements & candidatures : 03 26 78 74 44

Plus en détail

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique Sommaire 1. Sémiologie... 1 Auscultation cardiaque... 1 Foyers d auscultation cardiaque... 1 Bruits du cœur... 1 Souffles fonctionnels... 2 Souffles organiques... 2 Souffle cardiaque chez l enfant... 3

Plus en détail

Les Jeudis de l'europe

Les Jeudis de l'europe LE DIABETE SUCRE EST DEFINI EN DEHORS DE TOUT EPISODE DIABETOGENE : 1.26 g/l SOIT 7 mmol/l PREVALENCE DU DIABETE DE TYPE 2 EN FRANCE METROPOLITAINE 3.4 % AGE = 63 ANS HOMMES = 54% 25% > 75 ans OUTRE MER

Plus en détail

Le laboratoire Laerdal, leader du marché du matériel de simulation adhère à ce projet et se propose d en être le principal partenaire.

Le laboratoire Laerdal, leader du marché du matériel de simulation adhère à ce projet et se propose d en être le principal partenaire. Page 1 sur 12 Introduction Il y a 75 ans..les premiers simulateurs aéronautiques arrivaient. Aujourd hui ils sont :. Une obligation réglementaire pour les compagnies aériennes Maintien des compétences

Plus en détail

GHUPC Projet de transformation du site Hôtel Dieu. Pr S CHAUSSADE, Dr I. FERRAND

GHUPC Projet de transformation du site Hôtel Dieu. Pr S CHAUSSADE, Dr I. FERRAND GHUPC Projet de transformation du site Hôtel Dieu Pr S CHAUSSADE, Dr I. FERRAND PREAMBULE - Déçisions du directoire de l APHP : 1) le site de l HTD ne serait pas fermé 2) le site de l HTD ne serait pas

Plus en détail

LE POINT TOX. N 7 - Juillet 2013. Bulletin du réseau de toxicovigilance de La Réunion L ÉVOLUTION TEMPORELLE DU NOMBRE D INTOXICATIONS

LE POINT TOX. N 7 - Juillet 2013. Bulletin du réseau de toxicovigilance de La Réunion L ÉVOLUTION TEMPORELLE DU NOMBRE D INTOXICATIONS LE POINT TOX Bulletin du réseau de toxicovigilance de La Réunion N - Juillet 213 Dans ce bulletin d information, nous vous présentons l évolution temporelle du nombre d intoxications à la Réunion recensées

Plus en détail

INSTITUT REGIONAL DE FORMATIONS SPECIALISEES EN SANTE HOUPHOUET BOIGNY INSTITUT DE FORMATION D INFIRMIERS PUERICULTEURS 416 chemin de la Madrague Ville 13314 MARSEILLE Cedex 15 Tél : 04 91 96 67 18 Réanimation

Plus en détail

Equipe de Direction : -Docteur Christine BOURDEAU Responsable médical. - Annie PAPON Cadre responsable

Equipe de Direction : -Docteur Christine BOURDEAU Responsable médical. - Annie PAPON Cadre responsable Equipe de Direction : -Docteur Christine BOURDEAU Responsable médical - Annie PAPON Cadre responsable 1 AFGSU Niveau 1 page 4 AFGSU Niveau 2 page 5 AFGSU face aux risques NRBC page 6 Recyclage AFGSU Niveau

Plus en détail

INAUGURATION DU CESU Centre d Enseignement des Soins d Urgence

INAUGURATION DU CESU Centre d Enseignement des Soins d Urgence Centre Hospitalier Universitaire Groupe Hospitalo-Universitaire Carémeau Place du Professeur R. Debré - 30009 Nîmes cedex 9-04 66 68 68 68 www.chu-nimes.fr INAUGURATION DU CESU Centre d Enseignement des

Plus en détail

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE CHEFIRAT B. Les intoxications aiguës constituent un réel problème de santé publique dont l impact reste encore à évaluer. Le nombre total

Plus en détail

LA SIMULATION: INTERETS EN FORMATIION MEDICALE CONTINUE. C Assouline

LA SIMULATION: INTERETS EN FORMATIION MEDICALE CONTINUE. C Assouline LA SIMULATION: INTERETS EN FORMATIION MEDICALE CONTINUE C Assouline Principes «Human error is the price we pay for intelligence» 3 buts principaux de la simulation : détecter les erreurs éviter les erreurs

Plus en détail

PROFIL DE POSTE DU CONDUCTEUR AMBULANCIER SMUR :

PROFIL DE POSTE DU CONDUCTEUR AMBULANCIER SMUR : PROFIL DE POSTE DU CONDUCTEUR AMBULANCIER SMUR : IDENTIFICATION DU POSTE : Titre de la fonction : Conducteur Ambulancier SMUR*. Etablissement : Centre Hospitalier Régional Universitaire de Brest. Service

Plus en détail

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Annexe II Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet,

Plus en détail

L observation des aspects non techniques d une simulation

L observation des aspects non techniques d une simulation L observation des aspects non techniques d une simulation Dr François LECOMTE Praticien Hospitalier Urgences SMUR UMJ CHU Cochin Hôtel Dieu Université Paris Descartes francois.lecomte@cch.aphp.fr Mettre

Plus en détail

newsletter Edito Avril Patrick Alexandre Président du Directoire

newsletter Edito Avril Patrick Alexandre Président du Directoire newsletter Avril Edito Patrick Alexandre Président du Directoire SUPERGENERIQUES Développement et élargissement du portefeuille de supergénériques QUATRE MEDICAMENTS Méthotrexate, Adrénaline, Sumatriptan,

Plus en détail

Conseil Français de Réanimation Cardio-pulmonaire (CFRC) Recommandations pour l organisation de programmes de défibrillation

Conseil Français de Réanimation Cardio-pulmonaire (CFRC) Recommandations pour l organisation de programmes de défibrillation Conseil Français de Réanimation Cardio-pulmonaire (CFRC) Recommandations pour l organisation de programmes de défibrillation automatisée externe par le public Conférence d Experts Coordonnateur : Pr P

Plus en détail

L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon

L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon Colloque Santé et Société Quels déterminants de santé et quel système de soins pour la santé de toute

Plus en détail

UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS COPACAMU 2014

UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS COPACAMU 2014 UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS SYMPOSIUM CSL BEHRING COPACAMU 2014 PROFESSEUR François BERTRAND CHU DE NICE CHRONOLOGIE DES RECOMMANDATIONS

Plus en détail

Ce document est destiné à vous permettre de découvrir l offre de formation du Centre d enseignement des soins d urgence du Bas-Rhin (CESU 67).

Ce document est destiné à vous permettre de découvrir l offre de formation du Centre d enseignement des soins d urgence du Bas-Rhin (CESU 67). Cher Client, Ce document est destiné à vous permettre de découvrir l offre de formation du Centre d enseignement des soins d urgence du Bas-Rhin (CESU 67). Rattaché au pôle d anesthésie réanimations chirurgicales

Plus en détail

{ Introduction. Proposition GIHP 05/12/2014

{ Introduction. Proposition GIHP 05/12/2014 Etude descriptive des accidents hémorragiques sous Nouveaux Anticoagulants Oraux au Service d Accueil des Urgences du CHU de Besançon entre janvier 2012 et janvier 2014 { Dr Claire KANY SAMU Besançon KEPKA

Plus en détail

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines Juillet 2010 Mise à jour Septembre 2010 1 Le rapport complet

Plus en détail

"Formation et évaluation de la compétence du pharmacien clinicien expérience suisse"

Formation et évaluation de la compétence du pharmacien clinicien expérience suisse "Formation et évaluation de la compétence du pharmacien clinicien expérience suisse" Journées Franco-Suisses de Pharmacie Hospitalière 23 avril 2015, Mâcon Dr Vera Jordan-von Gunten Pharmacien d hôpital,

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

Les Migraines et les céphalées. Dr G.Hinzelin Migraines et Céphalées Migraines et Céphalées La migraine représente entre 5 à 18% de la population française selon le sexe et en fonction des études. Est

Plus en détail

ÉVALUATION ET AMÉLIORATION DES PRATIQUES. Développement professionnel continu. Simulation en santé. Fiche technique méthode

ÉVALUATION ET AMÉLIORATION DES PRATIQUES. Développement professionnel continu. Simulation en santé. Fiche technique méthode ÉVALUATION ET AMÉLIORATION DES PRATIQUES Développement professionnel continu Simulation en santé Fiche technique méthode Cette fiche technique décrit la participation des professionnels à une session de

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

Institut de FORMATION

Institut de FORMATION Institut de FORMATION plaquette.indd 1 28/11/2012 20:52:47 edito L INSTITUT DE FORMATION J.LEPERCQ Fondé en 1946, l institut de formation est un établissement situé dans le centre ville, à taille humaine

Plus en détail

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes:

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes: Point d Information Médicaments à base d ivabradine, de codéine, médicaments contenant du diméthyl fumarate, du mycophénolate mofétil/acide mycophénolique, de l octocog alpha, spécialité Eligard (contenant

Plus en détail

Les différentes maladies du coeur

Les différentes maladies du coeur Auteur : Dr Pascal AMEDRO Les différentes maladies du coeur 1. Le cœur normal L oxygène capté dans l air va dans les poumons, où le sang «bleu» est alors oxygéné et devient «rouge». Il est conduit par

Plus en détail

Révision des descriptions génériques Comment monter un dossier?

Révision des descriptions génériques Comment monter un dossier? DISPOSITIFS MEDICAUX Révision des descriptions génériques Comment monter un dossier? Guide pour le dossier déposé par les fabricants/distributeurs Adopté en séance de la CEPP* le 13 juillet 2005 *CEPP

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s

dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours lat ransplantation hépatique p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s Contact presse Anne-Karen Nancey - Direction de la communication

Plus en détail

Séquence 1 : La place du MSP et de l ISP

Séquence 1 : La place du MSP et de l ISP Séquence 1 : La place du MSP et de l ISP 1- Sécurité civile et police administrative L activité opérationnelle des sapeurs pompiers s exercent dans le cadre de la police administrative. La police administrative

Plus en détail

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie Bull. Acad. Natle Chir. Dent., 2007, 50 113 Commission de l exercice professionnel et Groupe de réflexion Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Plus en détail

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Docteur DARY Patrick, Cardiologue, Praticien Hospitalier Centre Hospitalier de St YRIEIX - Haute Vienne 87500 Situé

Plus en détail

URGENCES. Conférence sur la nouvelle téléphonie et l informatique au sein du Centre de réception et de régulation des appels.

URGENCES. Conférence sur la nouvelle téléphonie et l informatique au sein du Centre de réception et de régulation des appels. Chapitre 113 Conférence sur la nouvelle téléphonie et l informatique au sein du Centre de réception et de régulation des appels I. MONSEUR, N. LUBINSKI, V. DUPONT, Dr SICOT, C. MINNE, Dr GOLDSTEIN 1 re

Plus en détail

Lecture critique et pratique de la médecine

Lecture critique et pratique de la médecine 1-00.qxp 24/04/2006 11:23 Page 13 Lecture critique appliquée à la médecine vasculaireecture critique et pratique de la médecine Lecture critique et pratique de la médecine Introduction Si la médecine ne

Plus en détail

Hospices cantonaux Centre Hospitalier Universitaire Vaudois DOSSIER DE PRESSE. Création du Centre romand hospitalo-universitaire de neurochirurgie

Hospices cantonaux Centre Hospitalier Universitaire Vaudois DOSSIER DE PRESSE. Création du Centre romand hospitalo-universitaire de neurochirurgie Hospices cantonaux Centre Hospitalier Universitaire Vaudois DOSSIER DE PRESSE Création du Centre romand hospitalo-universitaire de neurochirurgie 1. Le Centre romand hospitalo-universitaire de neurochirurgie

Plus en détail

CEPHALEES POST-BRECHE DURALE. Post Dural Puncture Headache (PDPH)

CEPHALEES POST-BRECHE DURALE. Post Dural Puncture Headache (PDPH) CEPHALEES POST-BRECHE DURALE Post Dural Puncture Headache (PDPH) G. Buzançais Dr E. Morau 6 Mars 2013 Plan Introduction Physiopathologie Traitements Conclusion Définitions Brèche durale Ponction de dure-mère

Plus en détail

Annexe I. Notification de réactions indésirables graves par l établissement :

Annexe I. Notification de réactions indésirables graves par l établissement : Annexe I. Notification de réactions indésirables graves par l établissement : Partie A. Notification rapide d une suspicion de cas de réaction indésirable grave chez un donneur (vivant) (complication liée

Plus en détail

Causes d insatisfactions du patient pris en charge en ambulatoire

Causes d insatisfactions du patient pris en charge en ambulatoire Causes d insatisfactions du patient pris en charge en ambulatoire Michel MAILLET Unité d Anesthésie & Chirurgie Ambulatoires Hôpital Tenon, AP-HP 4 rue de la Chine; 75020 Paris Chemin Clinique Éligibilité

Plus en détail

1 ère partie Amont de l'hôpital : organiser la permanence des soins une obligation médicale!

1 ère partie Amont de l'hôpital : organiser la permanence des soins une obligation médicale! Plan «Urgences» 1 ère partie Amont de l'hôpital : organiser la permanence des soins une obligation médicale! Fiche 1.1 La permanence des médecins généralistes Mesure 1 Assurer la permanence de soins Mesure

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 3 septembre 2008 PRIVIGEN 100 mg/ml, solution pour perfusion Flacon en verre de 50 ml (CIP: 572 790-7 Flacon en verre de 100 ml (CIP: 572 791-3) Flacon en verre de 200

Plus en détail

PANORAMA NORD AMÉRICAIN ET EUROPÉEN DES COMPÉTENCES DES INFIRMIERS DES URGENCES

PANORAMA NORD AMÉRICAIN ET EUROPÉEN DES COMPÉTENCES DES INFIRMIERS DES URGENCES PANORAMA NORD AMÉRICAIN ET EUROPÉEN DES COMPÉTENCES DES INFIRMIERS DES URGENCES C.PIEL T.CHERFAOUI CARHAIX 18 MARS 2008 INTRODUCTION La médecine d urgence est reconnue comme spécialité depuis 2004 Les

Plus en détail

Ministère chargé de la santé Diplôme d Etat d infirmier. Portfolio de l étudiant

Ministère chargé de la santé Diplôme d Etat d infirmier. Portfolio de l étudiant Ministère chargé de la santé Diplôme d Etat d infirmier Annexe VI Portfolio de l étudiant Nom et prénom de l étudiant : Institut de formation en soins : Date d entrée dans la formation : Nom et prénom

Plus en détail

F.Benabadji Alger 22.11.13

F.Benabadji Alger 22.11.13 F.Benabadji Alger 22.11.13 ALLERGIE DANS LE MONDE 4ÉME RANG MONDIAL (OMS) PROBLÈME DE SANTÉ PUBLIQUE LES CAUSES Notre environnement (industriel, technologique, scientifique et climatique) * Allergènes

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

ALTO : des outils d information sur les pathologies thromboemboliques veineuses ou artérielles et leur traitement

ALTO : des outils d information sur les pathologies thromboemboliques veineuses ou artérielles et leur traitement Communiqué de presse Bayer HealthCare S.A.S. Parc Eurasanté 220, avenue de la Recherche 59120 LOOS France Tel.+333 28 16 34 00 www.bayerhealthcare.fr Favoriser l observance avec ALTO : l engagement de

Plus en détail

RECOMMANDATIONS OFFICIELLES - DEFIBRILLATEURS AUTOMATISES EXTERNES

RECOMMANDATIONS OFFICIELLES - DEFIBRILLATEURS AUTOMATISES EXTERNES RECOMMANDATIONS OFFICIELLES - DEFIBRILLATEURS AUTOMATISES EXTERNES SOMMAIRE : Définitions DAE / DSA / DEA. Les accessoires recommandés. Notion de système d information pour les secours spécialisés. Les

Plus en détail

QUALITÉ DE L APPRENTISSAGE DE L INTUBATION ORO-TRACHÉALE EN LABORATOIRE DE SIMULATION, SON INTÉRÊT POUR LES PATIENTS.

QUALITÉ DE L APPRENTISSAGE DE L INTUBATION ORO-TRACHÉALE EN LABORATOIRE DE SIMULATION, SON INTÉRÊT POUR LES PATIENTS. QUALITÉ DE L APPRENTISSAGE DE L INTUBATION ORO-TRACHÉALE EN LABORATOIRE DE SIMULATION, SON INTÉRÊT POUR LES PATIENTS. Mémoire de D.E.S.C. de Médecine d Urgence Olivier Vuillot Matériel et Méthode : Design

Plus en détail

Référentiel Officine

Référentiel Officine Référentiel Officine Inscrire la formation dans la réalité et les besoins de la pharmacie d officine de demain - Ce référentiel décrit dans le cadre des missions et des activités du pharmacien d officine

Plus en détail

La raison d être des systèmes d information

La raison d être des systèmes d information La raison d être des systèmes d information 23 ème Séminaire en sciences pharmaceutiques Pourrait-on vivre sans? 1 Enjeux Processus de soins très complexes et fortement basés sur la fiabilité humaine Suivi

Plus en détail

DEMONSTRATION DE FONCTIONNEMENT DU DÉFIBRILLATEUR

DEMONSTRATION DE FONCTIONNEMENT DU DÉFIBRILLATEUR DEMONSTRATION DE FONCTIONNEMENT DU DÉFIBRILLATEUR H e a r t S t a r t ( Philips ) Démonstration réalisée par les Docteurs Alain LIAGRE & Thierry LEDANT Membres du Conseil Syndical DOMAINE DE SAINT PIERRE

Plus en détail

Formation à l utilisation du défibrillateur semi-automatique (DSA)

Formation à l utilisation du défibrillateur semi-automatique (DSA) Formation à l utilisation du défibrillateur semi-automatique (DSA) Que devons nous savoir? Utiliser en toute sécurité un défibrillateur semi-automatique au cours de la réanimation cardio-pulmonaire Durée

Plus en détail

ASSURANCE RESPONSABILITE CIVILE MEDICALE CHIRURGIE PLASTIQUE RECONSTRUCTRICE ET ESTHETIQUE

ASSURANCE RESPONSABILITE CIVILE MEDICALE CHIRURGIE PLASTIQUE RECONSTRUCTRICE ET ESTHETIQUE ASSURANCE RESPONSABILITE CIVILE MEDICALE CHIRURGIE PLASTIQUE RECONSTRUCTRICE ET ESTHETIQUE Instructions Merci : de répondre complètement à toutes les questions, d écrire lisiblement, de signer et dater

Plus en détail

ARBRE DÉCISIONNEL INTERACTIF

ARBRE DÉCISIONNEL INTERACTIF ARBRE DÉCISIONNEL INTERACTIF DE GESTION DES PATIENTS ALLERGIQUES AVANT INJECTION DE PRODUIT DE CONTRASTE IODÉ D Geffroy¹, A Pipet², F Wessel², G Mineur¹, P Meingan¹, I Doutriaux¹, C Labbe¹, S Houdebine¹,

Plus en détail

Certificat SSO de formation postgrade en médecine dentaire générale

Certificat SSO de formation postgrade en médecine dentaire générale Certificat SSO de formation postgrade en médecine dentaire générale Guide Reconnaissance par la SSO du statut de praticien généraliste Le certificat SSO de formation postgrade en médecine dentaire générale

Plus en détail

Mémoire pour le Diplôme Inter Universitaire de Pédagogie Médicale. Par Valeria Martinez. Titre. Nouveau programme d enseignement des urgences à

Mémoire pour le Diplôme Inter Universitaire de Pédagogie Médicale. Par Valeria Martinez. Titre. Nouveau programme d enseignement des urgences à Universités Paris Descartes, Pierre et Marie Curie, Paris Sud et Paris-Est Créteil Val de Marne Mémoire pour le Diplôme Inter Universitaire de Pédagogie Médicale Par Valeria Martinez Titre Nouveau programme

Plus en détail

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes

Plus en détail

L infirmière praticienne spécialisée en soins de première ligne (IPSPL) : Portrait des pratiques en UMF sur le territoire Abitibi-Témiscamingue

L infirmière praticienne spécialisée en soins de première ligne (IPSPL) : Portrait des pratiques en UMF sur le territoire Abitibi-Témiscamingue L infirmière praticienne spécialisée en soins de première ligne (IPSPL) : Portrait des pratiques en UMF sur le territoire Abitibi-Témiscamingue Marie-Christine Lemieux, M.Sc. Inf., IPSPL 2 e Symposium

Plus en détail

Le point de vue d une administration hospitalière Inka Moritz, Secrétaire générale

Le point de vue d une administration hospitalière Inka Moritz, Secrétaire générale Spécialistes en santé publique? Le point de vue d une administration hospitalière Inka Moritz, Secrétaire générale Le CHUV est l employeur de 10 000 personnes Budget 1,4 milliard de frs 2 1 des 5 Hôpitaux

Plus en détail

Cas clinique n 1. Y-a-t-il plusieurs diagnostics possibles? Son HTA a t elle favorisé ce problème?

Cas clinique n 1. Y-a-t-il plusieurs diagnostics possibles? Son HTA a t elle favorisé ce problème? Cas clinique n 1 Michel que vous suivez de longue date a l impression depuis quelques jours, d entendre des battements irréguliers le soir en se couchant ; il va parfaitement bien par ailleurs et rapporte

Plus en détail

VOTRE COMPLEMENTAIRE SANTE

VOTRE COMPLEMENTAIRE SANTE Version octobre 2012 VOTRE COMPLEMENTAIRE SANTE ASSISTANTES MATERNELLES & SALARIES DE PARTICULIERS EMPLOYEURS Une équipe de conseillers est à votre service du lundi au vendredi de 9h00 à 12h30 et de 13h30

Plus en détail

SAntium sa. Santium santé. senior. Santium. santé senior. Demande d adhesion immédiate, Adhésion de 50 à 89 ans

SAntium sa. Santium santé. senior. Santium. santé senior. Demande d adhesion immédiate, Adhésion de 50 à 89 ans Demande d adhesion immédiate, Sans questionnaire de santé, ni délai d attente SAntium sa Santium santé Complémentaire santé senior Santium santé senior Adhésion de 50 à 89 ans Vos garanties /// SANTIUM

Plus en détail

Bases de données Outils de gestion

Bases de données Outils de gestion 11/03/2010 Bases de données Outils de gestion Mise en place d outils pour gérer, stocker et utiliser les informations d une recherche biomédicale ent réalisé par L. QUINQUIS d épidémiologie et de biostatistique

Plus en détail

admission directe du patient en UNV ou en USINV

admission directe du patient en UNV ou en USINV Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Dénomination du médicament ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR LYSOPAÏNE MAUX DE GORGE AMBROXOL CITRON 20 mg SANS SUCRE, pastille édulcorée au sorbitol et au sucralose. Chlorhydrate d ambroxol

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

Plans de secours NOMBREUSES VICTIMES

Plans de secours NOMBREUSES VICTIMES Plans de secours NOMBREUSES VICTIMES Dispositions générales ORSEC Dr M.NAHON SAMU75 02/2013 Crises sanitaires, Accidents catastrophiques à effets limités (ACEL), Catastrophes Majeures 2 Crises sanitaires,

Plus en détail

Ordelys santé. senior. Ordelys. santé senior. Demande d adhesion immédiate, Adhésion à partir de 55 ans

Ordelys santé. senior. Ordelys. santé senior. Demande d adhesion immédiate, Adhésion à partir de 55 ans Demande d adhesion immédiate, Sans questionnaire de santé, ni délai d attente san Ordelys santé Complémentaire santé senior Ordelys santé senior Adhésion à partir de 55 ans Vos garanties /// ORDELYS SANTE

Plus en détail

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire»

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» MC Iliou, R Brion, C Monpère, B Pavy, B Vergès-Patois, G Bosser, F Claudot Au nom du bureau du GERS Un programme de réadaptation

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

Haïti, Projet d appui technique en Haïti (PATH) Houcine AKHNIF & Lucien ALBERT Avril 2015

Haïti, Projet d appui technique en Haïti (PATH) Houcine AKHNIF & Lucien ALBERT Avril 2015 ETUDE DES COÛTS DES ACTES MEDICAUX EN HAÏTI: Résultats préliminaires et perspectives d utilisation dans la prise de décision Haïti, Projet d appui technique en Haïti (PATH) Houcine AKHNIF & Lucien ALBERT

Plus en détail

Liège, le 29 juillet 2013. APPEL INTERNE et EXTERNE AUX CANDIDATURES N 2013-085

Liège, le 29 juillet 2013. APPEL INTERNE et EXTERNE AUX CANDIDATURES N 2013-085 Centre Hospitalier Universitaire de Liège Domaine Universitaire du Sart Tilman B35 4000 LIEGE 1 www.chuliege.be Département de Gestion des Ressources Humaines Service Recrutement Liège, le 29 juillet 2013

Plus en détail

Fédération des collèges de médecine d urgence Marseille Novembre 2008. 24/10/2008 ROR-IF Dr F. Dolveck

Fédération des collèges de médecine d urgence Marseille Novembre 2008. 24/10/2008 ROR-IF Dr F. Dolveck Fédération des collèges de médecine d urgence Marseille Novembre 2008 Dr F. Dolveck 1 Premiers éléments de réflexion Des expériences localisés non concertés (92-91) : Mauvaise connaissance de l offre de

Plus en détail

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète.

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. A propos d un cas clinique, sont rappelés: - les caractères cliniques et pronostiques de l IMS chez le diabétique, - la démarche de l identification de

Plus en détail

LA RESPONSABILITÉ DU RADIOLOGUE Point de vue de l avocat

LA RESPONSABILITÉ DU RADIOLOGUE Point de vue de l avocat JFR 2007 LA RESPONSABILITÉ DU RADIOLOGUE Point de vue de l avocat Xavier Heymans Avocat à la Cour de Bordeaux www.heymans-avocat.com INTRODUCTION Rejet de la fatalité Socialisation du risque Responsabilisation

Plus en détail

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut Les micro-organismes de l eau impliqués dans les infections nosocomiales Depuis 2001 chez Pall, en charge de l information scientifique et réglementaire dans les domaines d applications couverts par la

Plus en détail

Visite test de certification V2014 Retour du CHU de Rennes GCS CAPPS Vendredi 12 juin 2015

Visite test de certification V2014 Retour du CHU de Rennes GCS CAPPS Vendredi 12 juin 2015 Visite test de certification V2014 Retour du CHU de Rennes GCS CAPPS Vendredi 12 juin 2015 CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE RENNES Le CHU de Rennes Etablissement MCO, SSR, SLD de 1860 lits et places

Plus en détail

La problématique de la prise en charge d un patient obèse. Pierre Vanaudenaeren CoAMU Province du Hainaut

La problématique de la prise en charge d un patient obèse. Pierre Vanaudenaeren CoAMU Province du Hainaut 1 La problématique de la prise en charge d un patient obèse. Pierre Vanaudenaeren CoAMU Province du Hainaut 2 Une demande d avis a été demandée par le Conseil national des secours médicaux d urgence en

Plus en détail

Résultats du sondage sur la collaboration entre les CSSS et la première ligne médicale hors établissement

Résultats du sondage sur la collaboration entre les CSSS et la première ligne médicale hors établissement Résultats du sondage sur la collaboration entre les CSSS et la première ligne médicale hors établissement Janvier 2015 Contributions Équipe de travail Réal Cloutier, Hôpital Rivière-des-Prairies Louise

Plus en détail

DOULEUR et SOINS INFIRMIERS

DOULEUR et SOINS INFIRMIERS DOULEUR et SOINS INFIRMIERS Certificate of Advanced Studies (CAS) - 2015 Agir en tant que professionnel ressource dans le domaine de la prise en charge de la personne souffrant de douleur aiguë ou chronique,

Plus en détail

Le prélèvement d organes anticipé/prémédité. Ethique et Greffe Journée du 9 octobre 2012 Dr Laurent Martin-Lefèvre Réanimation La Roche-sur-Yon

Le prélèvement d organes anticipé/prémédité. Ethique et Greffe Journée du 9 octobre 2012 Dr Laurent Martin-Lefèvre Réanimation La Roche-sur-Yon Le prélèvement d organes anticipé/prémédité Ethique et Greffe Journée du 9 octobre 2012 Dr Laurent Martin-Lefèvre Réanimation La Roche-sur-Yon Déclaration des conflits d intérêt Médecin de la coordination

Plus en détail

SUPPLEMENT AU DIPLÔME

SUPPLEMENT AU DIPLÔME SUPPLEMENT AU DIPLÔME Le présent supplément au diplôme (annexe descriptive) suit le modèle élaboré par la Commission européenne, le Conseil de l'europe et l'unesco/cepes. Le supplément vise à fournir des

Plus en détail

Parcours du patient cardiaque

Parcours du patient cardiaque Parcours du patient cardiaque Une analyse HAS à partir de la base QualHAS, des Indicateurs Pour l Amélioration de la Qualité & Sécurité des Soins (IPAQSS)- Infarctus du myocarde Linda Banaei-Bouchareb,

Plus en détail

Etat des lieux du prélèvement et de la greffe d organes, de tissus et de cellules MAROC

Etat des lieux du prélèvement et de la greffe d organes, de tissus et de cellules MAROC 1 Etat des lieux du prélèvement et de la greffe d organes, de tissus et de cellules MAROC Dr A. BOUDAK / Dr M.H Trabelssi Dir Hôpitaux et dessoins Ambulatoires/M. Santé 6ème colloque France Maghreb sur

Plus en détail

Comment la proposer et la réaliser?

Comment la proposer et la réaliser? RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Comment la proposer et la réaliser? Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à aider les professionnels de santé dans la mise en œuvre d un programme

Plus en détail