Sondage sur la sécurité routière 2010 Les jeunes et l alcool au. The knowledge source for safe driving

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1 T r a f f i c i n j u r y r e s e a r c h F o u n d a t i o n Sondage sur la sécurité routière 2010 Les jeunes et l alcool au volant The knowledge source for safe driving

2 La Fondation de recherches sur les blessures de la route La mission de la Fondation de recherches sur les blessures de la route (FRBR) consiste à réduire les décès et les blessures causés par les collisions routières. La FRBR est un institut de sécurité routière national, indépendant et philanthropique. Depuis sa mise sur pied en 1964, la FRBR s est fait reconnaître à l échelle internationale pour ses réalisations dans une gamme de domaines liés à la recherche des causes des collisions routières et à l établissement de programmes et de politiques qui visent à les traiter de façon efficace. Fondation de recherches sur les blessures de la route 171, rue Nepean, bureau 200 Ottawa (Ontario) K2P 0B4 Téléphone : Télécopieur : Courriel : tirf@tirf.ca Site Web : Novembre 2011 Fondation de recherches sur les blessures de la route Droits d auteurs 2011 ISBN :

3 Sondage sur la sécurité routière 2010 Les jeunes et l alcool au volant Kyla Marcoux Robyn Robertson Ward Vanlaar

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5 Soutien financier assuré par : Principaux parrains Transport Canada Transports Canada

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7 Table des matières Sommaire Introduction 9 Méthode 9 Contexte 10 Fréquence de la conduite avec facultés affaiblies chez les jeunes 10 Les jeunes et la conduite affaiblie par l alcool 10 Les jeunes et la conduite avec facultés affaiblies par les drogues 11 Monter à bord d un véhicule avec un conducteur aux facultés affaiblies 11 Blessures et décès liés à l alcool chez les jeunes 12 Profil des jeunes conducteurs aux facultés affaiblies 13 Interventions pour les jeunes conducteurs aux facultés affaiblies 16 Résumé 18 Préoccupations au sujet des jeunes et l alcool au volant 20 Est ce que les jeunes qui conduisent sous l influence de l alcool constituent un sujet de préoccupation important en matière de sécurité routière aux yeux des jeunes Canadiens comparativement aux adultes? 20 Attitudes à l égard des jeunes et de la conduite sous l influence de l alcool 22 Est ce que les jeunes Canadiens et les adultes pensent que la conduite sous l influence de l alcool et des drogues est dangereuse? 22 Ampleur du problème des jeunes et de la conduite sous l influence de l alcool 23 À quelle fréquence les jeunes Canadiens conduisent ils sous l influence de l alcool par rapport aux adultes? 23 Où la plupart des jeunes Canadiens consomment ils de l alcool par rapport aux adultes? 24 Combien de jeunes Canadiens ont été passagers d un véhicule conduit par une personne qui avait consommé de l alcool, comparativement aux adultes? 25 Combien de jeunes Canadiens sont touchés par le problème de l alcool au volant, comparativement aux adultes? 25 Ampleur du problème de conduite sous l influence des drogues chez les jeunes 25 À quelle fréquence les jeunes Canadiens conduisent ils après avoir pris des drogues comparativement aux adultes? 25 Degré de soutien aux mesures visant à améliorer la sécurité des conducteurs 26 Résumé et conclusions 27 Bibliographie 30 vii

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9 Sommaire > > Le Sondage sur la sécurité routière est un sondage d opinion publique annuel réalisé par la Fondation de recherches sur les blessures de la route (FRBR) qui prend le pouls de la nation sur les questions clés en matière de sécurité routière à l aide d une vaste enquête réalisée par téléphone et en ligne auprès d un échantillon aléatoire représentatif de conducteurs canadiens. > > Les résultats annuels du Sondage sur la sécurité routière sont publiés dans une série de rapports (accessibles au : le présent document met l accent sur les jeunes et la conduite en état d ivresse. > > Bien que les jeunes conducteurs forment une faible proportion du problème de l alcool au volant par rapport aux autres conducteurs, des recherches montrent que les jeunes conducteurs qui conduisent en état d ébriété sont plus susceptibles que les adultes d avoir une collision liée à l alcool. > > Les jeunes conducteurs sous l influence de l alcool sont traités comme étant un problème très grave ou extrêmement grave par 82,1 % des jeunes conducteurs canadiens de 16 à 24 ans, et 69,6 % des jeunes conducteurs pensent que les jeunes conducteurs sous l influence de drogues constituent un problème très grave ou extrêmement grave. > > Lorsqu on leur a demandé s ils avaient conduit dans les deux heures suivant la consommation de toute quantité d alcool au cours des 30 derniers jours, 11,9 % des 484 jeunes conducteurs âgés de 16 à 24 ans de l échantillon ont admis l avoir fait. Cela confirme d autres recherches qui montrent que le pourcentage de jeunes conducteurs qui déclarent avoir conduit après avoir pris de l alcool se situe entre 10 % et 20 %. En réponse à une question sur la conduite alors qu ils croyaient avoir dépassé la limite légale au cours des 12 derniers mois, 7,9 % des jeunes conducteurs ont admis l avoir fait. > > Parmi les 7,9 % de jeunes conducteurs ayant conduit un véhicule après avoir consommé de l alcool alors qu ils croyaient avoir dépassé la limite légale, 54,4 % déclarent que la dernière fois qu ils ont conduit dans de telles conditions, ils l ont fait avec des passagers. > > Pendant le dernier mois écoulé, 6,5 % des jeunes conducteurs canadiens ont indiqué être montés à bord d un véhicule conduit par une personne qui avait consommé de l alcool à au moins une occasion et 7,4 % ont dit l avoir fait entre deux et dix fois au cours du dernier mois. > > En ce qui concerne le lieu de la consommation d alcool, la plupart des jeunes conducteurs de 16 à 24 ans (94,1 %) qui ont pris le volant alors qu ils croyaient avoir dépassé la limite légale ont déclaré avoir consommé de l alcool la plupart du temps à un endroit où ils étaient susceptibles de boire avec d autres (p. ex. à la maison d un ami ou d un parent, dans un bar, un restaurant, à une soirée ou à d autres endroits) et 5,8 % ont indiqué consommer de l alcool le plus souvent à la maison avant de conduire. > > En ce qui concerne l utilisation de différentes mesures pour améliorer la sécurité routière, 77 % des jeunes conducteurs sont d accord pour qu un dispositif empêchant un conducteur ivre de démarrer le véhicule soit obligatoire pour tous les conducteurs condamnés pour conduite avec facultés affaiblies; 60,5 % sont d accord pour que l application de la loi concernant les conducteurs en état d ivresse soit plus visible; 52,7 % sont d accord pour que les policiers soient autorisés à faire passer des tests d alcoolémie au hasard afin de détecter les conducteurs qui ont consommé de l alcool; 49 % sont d accord pour qu un dispositif qui empêcherait un conducteur de démarrer le véhicule lorsqu il a consommé de l alcool soit obligatoire pour les jeunes conducteurs; et 44,2 % des jeunes conducteurs sont d accord pour qu un dispositif empêchant un conducteur de démarrer le véhicule lorsqu il a consommé de l alcool soit obligatoire sur tous les véhicules. vii

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11 Introduction Le Sondage sur la sécurité routière est un sondage d opinion publique annuel réalisé par la Fondation de recherches sur les blessures de la route (FRBR) qui prend le pouls de la nation sur les questions clés en matière de sécurité routière. Le Sondage révèle : > > ce que les Canadiens considèrent comme des questions de sécurité routière prioritaires et la mesure dans laquelle ces questions les inquiètent; > > leur point de vue sur la façon de régler ces problèmes; > > ce qu ils savent et ne savent pas relativement aux pratiques de sécurité routière; > > la façon dont ils se comportent sur la route. Le Sondage sur la sécurité routière comporte une série de questions, posées chaque année pour recueillir des renseignements sur l évolution des attitudes, des opinions et des comportements. Ce sondage est complété par des questions qui permettent d analyser plus en profondeur des points particuliers, nouveaux, sur un sujet donné. Le présent rapport décrit les résultats du Sondage sur la sécurité routière de 2011 concernant la question des jeunes et l alcool au volant. Méthode Cette dixième édition du Sondage sur la sécurité routière contenait 87 points visant à sonder les connaissances, les attitudes et les préoccupations des Canadiens relativement à un éventail de questions touchant la sécurité routière et à obtenir de l information sur leurs pratiques de conduite. Dans l ensemble, il fallait environ 15 minutes pour effectuer le sondage. Opinion Search Inc. a mené le sondage en septembre 2010 auprès d un échantillon aléatoire de conducteurs canadiens qui avaient conduit au cours des 30 derniers jours et qui étaient titulaires de permis de conduire valide. Une partie des répondants ont été joints au téléphone et d autres, en ligne. Parmi les invitations en ligne à participer, (88,80 %) n ont pas rempli le questionnaire. Parmi les foyers joints par téléphone au sein desquels on a demandé à une personne de participer, (75,34 %) ont refusé et 154 (6,84 %) n étaient pas admissibles. Ces pourcentages sont semblables à ceux des années précédentes. Au total, 401 conducteurs se sont prêtés à l entrevue téléphonique et ont répondu au questionnaire en ligne. Il faut signaler que les jeunes conducteurs ont été suréchantillonnés afin d obtenir un nombre suffisant pour pouvoir comparer les attitudes, les opinions et les comportements des jeunes par rapport aux conducteurs adultes. L échantillon final contenait conducteurs, don t 484 étaient des jeunes de 16 à 9

12 24 ans. L échantillon a été stratifié par province et pondéré en fonction du sexe et de l âge, afin d éviter de fausser les résultats. Les données ont été analysées en tenant compte de la stratification et de la pondération (voir StataCorp pour plus de détails sur les méthodes de modélisation) et en utilisant une analyse univariable et multivariable. Compte tenu de la taille de l échantillon, les résultats peuvent être considérés comme exacts, en moyenne, avec une marge d erreur de 2,5 %, 19 fois sur 20. Contexte De façon générale, les jeunes conducteurs sont surreprésentés parmi les blessés et les décès sur les routes, même lorsque l on contrôle le nombre de conducteurs avec permis (Emery et coll., 2008). Bien que les jeunes conducteurs forment une faible proportion du problème de conduite en état d ivresse par rapport aux autres conducteurs, des recherches montrent que les jeunes conducteurs qui conduisent en état d ébriété sont plus susceptibles que les adultes d avoir une collision liée à l alcool (Bingham et coll., 2009). En guise d illustration, parmi les conducteurs de moins de 21 ans, un taux positif d alcoolémie (TA) est associé à un risque relatif de collision plus élevé que les conducteurs de plus de 21 ans (Peck et coll., 2008). De plus, parmi les jeunes conducteurs, il est démontré que la probabilité d avoir une collision est plus élevée à tous les TA que chez les conducteurs âgés (Peck et coll., 2008). L usage de drogues autres que l alcool, au volant, est aussi une préoccupation croissante et un nombre de plus en plus grand d études font état du problème de la conduite avec facultés affaiblies par les drogues (Beasley et coll., 2011). L objectif du présent rapport est de présenter les connaissances actuelles sur la conduite des jeunes avec facultés affaiblies par les drogues et l alcool au Canada, en vue de mieux comprendre le problème et trouver des solutions, en évaluant les attitudes, les opinions, les comportements des jeunes Canadiens au sujet de cette question. Fréquence de la conduite avec facultés affaiblies chez les jeunes Les jeunes et la conduite affaiblie par l alcool Il n y a pas de définition universelle de jeune conducteur, puisque les nombreuses études utilisent une fourchette d âge différente pour définir cette population (Nickel, 2009). En général, les jeunes conducteurs déclarent eux mêmes avoir conduit en état d ivresse dans une proportion de 10 à 20 %. Selon les résultats de l Enquête de 2009 sur la consommation de drogue et sur la santé des élèves de l Ontario (Ontario Student Drug Use and Health Survey), parmi les conducteurs des classes de la 10e à la 12e année (généralement entre 16 et 18 ans), on a observé que 12 % avaient conduit dans l heure suivant la consommation de deux boissons alcoolisées ou plus au cours des 12 mois précédents. Cela représente environ conducteurs 10

13 de la 10e à la 12e année qui ont conduit avec les facultés affaiblies (Paglia Boak et coll., 2009). En 2001, 15,1 % des étudiants qui avaient un permis de conduire ont déclaré avoir conduit dans l heure suivant la consommation de deux boissons alcoolisées ou plus. Les résultats de 2001 incluaient les étudiants de la 10e à la 13e année de tout l Ontario (Adlaf et coll., 2003). À noter que la 13e année a été abolie en Ontario après l année scolaire (Paglia Boak et coll., 2009). De même, un sondage réalisé en Ontario par le Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH) a révélé que, parmi les adultes de 18 à 29 ans ayant un permis de conduire valide en 2009, 12,8 % ont déclaré avoir conduit après avoir consommé deux boissons alcoolisées ou plus dans l heure précédente, au moins une fois pendant les 12 mois précédents (Ialomiteanu et coll., 2011). Ce pourcentage avait baissé, passant de 20,1 % en 1996 à 10,3 % en 2007, puis avait augmenté à 12,4 % en 2008, puis à 12,8 % en Au cours d un sondage auprès de conducteurs de l Alberta du même groupe d âge (18 à 29 ans), 20,1 % ont déclaré avoir conduit après avoir consommé au moins trois boissons alcoolisées sur une période de quatre heures, au cours des trois dernières années (Rothe et Kokotilo, 2005). Les jeunes et la conduite avec facultés affaiblies par les drogues En ce qui concerne les jeunes conducteurs et la conduite avec facultés affaiblies par les drogues, une étude canadienne réalisée par Beasley et ses collaborateurs (2011) a montré que le résultat positif au dépistage de toutes les drogues (à l exclusion de l alcool) chez les conducteurs était relativement constant chez les groupes d âge, se situant en moyenne à environ 19 %. Toutefois, chez les conducteurs où le dépistage révèle la présence de drogues seulement, le cannabis vient en tête de liste chez les moins de 19 ans (68,6 %), suivis du groupe des 19 à 24 ans (54,2 %); il diminue ensuite avec l âge à moins de 6 % pour les 65 et plus. Par ailleurs, la consommation de neurodépresseurs était la plus faible chez les moins de 19 ans (12,7 %) et augmentait avec l âge jusqu à 64,3 % chez les conducteurs de 65 ans et plus. Il convient de noter que le dépistage des drogues est plus fréquent chez les jeunes conducteurs, ce qui peut avoir eu une incidence sur les résultats (Beasley et coll., 2011). En Ontario, selon les résultats d un sondage de 2009, 17 % des conducteurs de la 10 e à la 12 e année environ conducteurs de la 10 e à la 12 e année ont déclaré avoir conduit un véhicule dans l heure qui a suivi la consommation de cannabis au cours des 12 mois précédents (Paglia Boak et coll., 2009). Ce pourcentage est un peu plus élevé que pour l alcool dont le pourcentage était de 15,1 %. Monter à bord d un véhicule avec un conducteur aux facultés affaiblies Monter à bord d un véhicule avec un conducteur sous l influence de l alcool ou de drogues est aussi un sujet de préoccupation et certaines études montrent que cette situation est plus fréquente dans le cas des jeunes conducteurs. Par exemple, les données d un sondage canadien de 2009 révèlent qu aussi bien ceux qui ont entre 18 et 24 ans que ceux qui ont entre 25 et 44 ans étaient beaucoup plus susceptibles de monter à bord d un véhicule conduit par une personne aux facultés affaiblies que ceux de 45 à 64 ans (Cartwright 11

14 et Asbridge, 2011). Pour ce qui est de voyager avec un conducteur aux facultés affaiblies par le cannabis, les données du même sondage montrent que les groupes de 15 à 17 ans, de 18 à 24 ans et de 25 à 44 ans étaient beaucoup plus susceptibles de l avoir fait que ceux du groupe des 45 à 64 ans, tandis que ceux de 65 ans et plus étaient beaucoup moins susceptibles d être montés à bord d un véhicule dont le conducteur avait consommé du cannabis que ceux de 45 à 64 ans (Cartwright et Asbridge, 2011). De même, les résultats d un sondage européen portant sur les différents modes de transport utilisés par les jeunes de 16 à 35 ans pour revenir des milieux de vie nocturne, dans le cadre duquel 37,21 % de l échantillon sont montés dans un véhicule conduit par une personne sous l influence de l alcool ou des drogues au cours du mois précédent, ont montré que le risque d agir de la sorte était moindre chez les 26 à 35 ans que chez les 16 à 25 ans (Calafat et coll., 2009). Pour ce qui est de monter à bord avec un conducteur en état d ivresse, un sondage ontarien a révélé que 26,2 % des conducteurs de 18 à 29 ans, en 2009, avaient déclaré avoir été passagers d un véhicule dont le conducteur avait consommé deux boissons alcoolisées ou plus au cours de l heure précédant la conduite (Ialomiteanu et coll., 2011). D après un sondage de l Ontario de 2001 sur les étudiants de la 7e à la 13e année de l ensemble de l Ontario, 31,9 % des répondants avaient été des passagers d un véhicule conduit par une personne aux facultés affaiblies (Adlaf et coll., 2003). Un sondage auprès d étudiants adolescents des provinces canadiennes de l Atlantique (Nouvelle Écosse, Nouveau Brunswick, Terre Neuve et Labrador et Île du Prince Édouard) a indiqué qu en 2002, 23,3 % déclaraient être monté à bord d un véhicule avec un conducteur aux facultés affaiblies au moins une fois au cours des 12 mois précédents et qu à peu près la moitié de ces étudiants déclaraient l avoir fait à plusieurs reprises (Poulin et coll., 2006). En ce qui concerne les passagers d un véhicule conduit par une personne sous l influence de l alcool ou de drogues, les résultats d un sondage ontarien de 2009 montrent que 23 % des conducteurs de la 10e à la 12e année déclaraient avoir été des passagers dans un véhicule conduit par une personne aux facultés affaiblies par l alcool ou les drogues, au moins une fois au cours des 12 derniers mois (Paglia Boak et coll., 2009). Par ailleurs, lors d un sondage réalisé en Alberta auprès de conducteurs de 18 à 29 ans, 79,2 % des répondants ont déclaré qu ils avaient fait appel à un conducteur désigné. On leur a aussi demandé à quel moment ils avaient généralement choisi le conducteur désigné et 70,3 % ont répondu l avoir fait avant de consommer de l alcool. En outre, la plus grande partie des répondants (78,8 %) a essayé d empêcher une connaissance de conduire en état d ivresse (Rothe et Kokotilo, 2005). Blessures et décès liés à l alcool chez les jeunes Au Canada, en 2009, parmi toutes les personnes qui sont décédées dans des collisions liées à l alcool (884), 11 % (97) avaient entre 16 et 19 ans, 20,8 % (184), entre 20 et 25 ans et 20,8 % (184), entre 26 et 35 ans. 12

15 En comparaison, le pourcentage chez les autres groupes d âge était inférieur et diminuait avec l âge, à l exception du groupe des moins de 16 ans (2,2 %) (Mayhew et coll., 2011). Les jeunes de moins de 16 ans, toutefois, représentaient une beaucoup plus petite proportion des conducteurs en général. Pour ce qui est d être en cause dans des collisions liées à l alcool ayant causé des blessures graves au Canada, en 2009, 12,7 % (369) de ceux qui étaient en cause dans ces collisions avaient entre 16 et 19 ans, 21,7 % (633), entre 20 et 25 ans et 20,3 % (590), entre 26 et 35 ans. Ici encore, le pourcentage diminuait généralement avec l âge, tandis que les conducteurs de moins de 16 ans ne représentaient que 0,7 % (Mayhew et coll., 2011). Une étude réalisée à partir des données décrites ci dessus (voir la description de Mayhew et coll., 2011) et de celles de la Base nationale de données sur les collisions de Transports Canada par Beasley et ses collaborateurs (2011) a permis d examiner plus à fond l usage de substances chez les conducteurs mortellement blessés au Canada. Cette étude a révélé que l usage d alcool était très courant chez les jeunes conducteurs. Plus précisément, le plus fort pourcentage a été observé chez les jeunes de 19 à 24 ans (26,9 %), suivi de ceux de 25 à 34 ans (26,6 %), de 35 à 44 ans (22,9 %), de 45 à 54 ans (21,9 %) et de ceux de moins de 19 ans (17,4 %). Les conducteurs mortellement blessés du groupe des 55 à 64 ans et des 65 et plus avaient le plus faible pourcentage (16 % et 10,7 % respectivement). Aux États Unis, en 2009, parmi tous les jeunes de 15 à 20 ans qui ont été tués dans une collision routière, 33 % avaient un TA de 0,01 % ou plus et 28 % avaient un TA de 0,08 % ou plus. Chez les 15 à 20 ans qui étaient en cause dans une collision mortelle, 24 % des conducteurs avaient consommé de l alcool. Ce pourcentage était de 4 % pour les collisions avec blessures et de 2 % pour les collisions avec dommages matériels seulement (NHTSA, 2009a). Profil des jeunes conducteurs aux facultés affaiblies La conduite avec facultés affaiblies a principalement été considérée comme un problème masculin. En effet, les hommes, et plus particulièrement les jeunes, sont plus susceptibles que les femmes ou que les membres des groupes plus âgés de déclarer avoir conduit en état d ébriété, d avoir été arrêtés pour conduite en état d ivresse, d avoir été mortellement blessés ou d avoir blessé mortellement d autres personnes en conduisant en état d ivresse (Mayhew et coll., 2003; Zador et coll., 2000). Selon les résultats d un sondage de l Ontario de 2009, parmi les conducteurs de la 10e à la 12e année, les jeunes garçons étaient beaucoup plus enclins à déclarer avoir conduit dans l heure qui a suivi la consommation de deux boissons alcoolisées ou plus (15 %) que les jeunes filles (8 %) (Paglia Boak et coll., 2009). Les données nationales sur les collisions mortelles aux États Unis pour 2009 montrent aussi que le nombre de jeunes conducteurs en cause dans des collisions mortelles qui avaient bu au moment de la collision (27 %) était supérieur à celui des jeunes conductrices (15 %), entre 15 et 20 ans (NHTSA, 2009a). 13

16 Pour ce qui est des différentes catégories d âge des jeunes conducteurs, un TA positif semble le moins fréquent chez les très jeunes conducteurs. Lorsqu on étudie les preuves de la présence d alcool chez les conducteurs mortellement blessés au Canada, en 2009, le plus fort pourcentage de ceux qui ont un TA positif se situe dans le groupe des 20 à 25 ans (24,1 %). Dans les autres groupes d âge, le pourcentage diminue à mesure que l âge augmente, à l exception de ceux de 16 à 19 ans qui affichent le plus faible pourcentage de tous les groupes d âge (9,1 %). Les conducteurs de moins de 16 ans n étaient pas inclus, car très peu d entre eux avaient consommé de l alcool (Mayhew et coll., 2011). Parmi les victimes de collisions mortelles aux États Unis en 2009 (y compris celles qui ont survécu), les conducteurs de 21 à 24 ans représentaient le plus fort pourcentage de ceux qui avaient un TA de 0,08 % ou plus dans des collisions mortelles (35 %), suivis des conducteurs de 25 à 34 ans (32 %) et de ceux de 35 à 44 ans (26 %). Les conducteurs qui avaient entre 16 et 20 ans représentaient 19 % (NHTSA, 2009b). De même, selon un sondage national de 2007 sur les questions routières aux États Unis, le nombre de conducteurs qui avaient un TA positif, le soir, était beaucoup plus grand chez les 21 à 34 ans (15,6 %) que chez les 35 à 44 ans (10,5 %). Cependant, le pourcentage des conducteurs de moins de 21 ans ayant un TA positif (7,2 %) était beaucoup plus bas que celui des 35 à 44 ans (10,5 %). Aucune autre différence significative n a été observée (Lacet et coll., 2009). Un sondage mené auprès d étudiants de premier cycle en psychologie dans la région du Queensland, en Australie, a aussi révélé que le groupe le plus susceptible de déclarer avoir conduit après avoir consommé de l alcool au cours du dernier mois écoulé était celui des conducteurs de 22 à 35 ans (20 %), suivi de ceux des 18 à 21 ans (12 %) et des 35 à 55 ans (8 %). La même étude australienne a permis d examiner les déclarations de consommation de drogue au volant, et établi que les étudiants de 18 à 21 ans étaient beaucoup moins susceptibles d avoir conduit après avoir consommé des drogues (17 %) que ceux de 22 à 36 ans (34 %) et de 36 à 55 ans (35 %). Toutefois, ces différences ne sont pas significatives quand on observe la déclaration de conduite avec facultés affaiblies par les drogues au cours de l année écoulée : le pourcentage de ceux qui ont déclaré avoir conduit après avoir fait usage de drogues au cours de l année écoulée était de 13 % pour les 18 à 21 ans, 18 % pour les 22 à 36 ans et 10 % pour les 36 à 55 ans (Davey et coll., 2005). Quant aux caractéristiques personnelles, une étude des cohortes de jeunes de Nouvelle Zélande, jusqu à 21 ans, a établi qu un statut socioéconomique inférieur et une scolarité inférieure étaient associés à des incidents de conduite en état d ivresse (Morrison et coll., 2002). Certaines caractéristiques comportementales ont aussi été liées à la conduite sous l influence de drogues, notamment la consommation régulière de drogues en général, ainsi qu une propension à s adonner à d autres activités de conduite à risque. Par exemple, un sondage de Nouvelle Zélande auprès des 21 à 26 ans a porté 14

17 sur les facteurs conjoncturels et personnels et leurs effets sur la conduite en état d ivresse chez les jeunes adultes (Morrison et coll., 2002). Cette étude a illustré un rapport hautement significatif entre la dépendance à l alcool et au cannabis à 21 ans et un incident de conduite en état d ivresse à 26 ans. L abus d alcool tend également à être associé de façon positive à des incidents de circulation en général chez les jeunes conducteurs. Par exemple, un sondage réalisé auprès d étudiants de douzième année du Michigan a indiqué que la consommation et l abus d alcool étaient associés positivement à des incidents de circulation. L usage de tabac et de marijuana était aussi associé, dans les deux cas, à des incidents de la route (Elliott et coll., 2006). Walker et ses collaborateurs (2005) ont examiné un sondage de la Californie mené auprès de jeunes de 15 à 20 ans, observant qu une forte consommation d alcool épisodique était liée à une hausse de la conduite en état d ivresse de même que de la fréquence à laquelle des personnes montaient à bord d un véhicule conduit par un conducteur en état d ébriété. De même, selon un sondage européen examinant divers modes de transport utilisé à partir des quartiers de vie nocturne par les jeunes de 16 à 35 ans, les risques de monter à bord avec un conducteur ayant consommé de l alcool ou des drogues augmentent avec une consommation accrue de substances, dont l alcool, le cannabis, l ecstasy et la cocaïne (Calafat et coll., 2009). Certaines recherches ont établi un lien entre le lieu de la consommation d alcool et la probabilité de conduire après consommation ou de monter à bord avec un conducteur en état d ébriété. Ainsi, les résultats d un sondage de la Californie auprès des jeunes de 15 à 20 ans montrent que l augmentation de la conduite en état d ivresse et la probabilité de monter à bord avec un conducteur aux facultés affaiblies sont liées à la consommation d alcool au restaurant. Cette constatation est intéressante, puisqu il s agit d un groupe complet de consommateurs mineurs, non autorisés à consommer de l alcool. Ainsi, les restaurants pourraient être un lieu attrayant pour les jeunes qui veulent boire, puisque le personnel est responsable de déterminer l âge du consommateur, mais que cette règle n est pas toujours appliquée aussi rigoureusement qu elle peut l être dans les bars ou les boîtes de nuit où il faut montrer une preuve d âge à l entrée. La consommation d alcool dans les voitures était aussi liée à la conduite en état d ivresse. (Walker et coll., 2005). Un examen plus poussé de ces mêmes données par Chen et ses collaborateurs (2008) a permis d établir que la conduite sous l influence de l alcool et des drogues et la présence dans un véhicule dont le conducteur a les facultés affaiblies étaient tous deux fortement associés à l usage d alcool dans des contextes non structurés, comme des soirées ou des sorties avec des amis dans un environnement extérieur. L étude a révélé que les parents représentent un mécanisme de contrôle social important pour l adhésion aux principes concernant la conduite en état d ivresse et, dans ces contextes, les parents sont peu susceptibles d être présents. Cela montre l importance de la participation parentale aux interventions visant à réduire la conduite en état d ivresse chez les jeunes. 15

18 Interventions pour les jeunes conducteurs aux facultés affaiblies Une analyse des dossiers d arrestation et de conduite en Australie a indiqué qu après leur première condamnation pour conduite en état d ivresse, les conducteurs de 17 à 35 ans prennent beaucoup moins de temps pour se retrouver en cause dans une collision liée à l alcool que ceux de 36 à 65 ans à leur première infraction. Si l on subdivise davantage ce groupe d âge, les conducteurs en état d ivresse qui avaient entre 26 et 35 ans lorsqu ils ont été arrêtés pour la première fois étaient légèrement moins susceptibles que ceux de 18 à 25 ans d être en cause dans une collision subséquente liée à l alcool. En outre, pour tous les groupes d âge examinés, à chaque accusation subséquente de conduite en état d ivresse, le risque relatif de collision liée à l alcool augmentait également (Ferrante et coll., 2001). Ces conclusions portent à croire qu une infraction relative à la conduite d un véhicule associée à l alcool à un jeune âge augmente la probabilité d avoir une collision subséquente liée à l alcool. Ainsi, le traitement des jeunes conducteurs qui consomment de l alcool est encore plus important dans ce groupe d âge pour éviter les récidives ultérieures. La plupart des secteurs de compétence du Canada et des États Unis ont un programme de délivrance graduelle du permis de conduire sous une forme ou une autre. De façon générale, ces programmes comportent plusieurs étapes dont une d apprentissage et une intermédiaire, avant la délivrance complète du permis. Des restrictions sont imposées aux nouveaux conducteurs afin de minimiser leur exposition au risque; ces restrictions sont levées graduellement jusqu à l obtention du permis complet (Mayhew et coll., 2005). Un important ensemble d études sur les programmes de délivrance graduelle du permis permettent de documenter l efficacité avec laquelle ces programmes arrivent à réduire les collisions, les blessures et les décès des conducteurs novices (Foss et Evenson, 1999; Hartling et coll., 2005; Hedlund et coll., 2006; Mayhew et coll., 2005; Shope 2007; Vanlaar et coll., 2009). Toutes les provinces canadiennes ont un programme de délivrance graduelle du permis qui oblige les conducteurs à conserver un taux d alcoolémie nul au cours des deux premières années, qui précèdent l obtention de leur permis complet (Poulin et coll., 2006). Malheureusement, il n y a pas suffisamment d études sur la façon dont les différents éléments des programmes peuvent influer sur les risques de blessures et de décès des conducteurs novices (Vanlaar et coll., 2009). Parallèlement, dans la plupart des provinces du Canada, l âge légal pour consommer de l alcool est de 19 ans; en Alberta, au Manitoba et au Québec, il est de 18 ans (CCSA, 2011). Ainsi, tous les conducteurs n ayant pas atteint l âge légal doivent conserver un TA de zéro lorsqu ils prennent le volant. Aux États Unis, dans tous les États et le District de Columbia, l âge légal pour boire est de 21 ans et la tolérance est de zéro pour les conducteurs de moins de 21 ans (TA de 0,02 % ou moins) (Voas et coll., 2009). Après l adoption des lois sur la tolérance zéro aux États Unis, les recherches ont montré une baisse de 19 % de la conduite en état d ivresse déclarée et une diminution de 23 % de la conduite après la consommation de fortes quantités d alcool (Wagenaar et coll., 2001). Deux provinces du Canada, l Ontario (ministère des Transports de l Ontario) et le Nouveau Brunswick, ont maintenant une loi prévoyant la tolérance zéro pour tous les conducteurs de moins de 21 ans, en vertu de laquelle le conducteur doit maintenir un TA de zéro (New Brunswick Public Safety 2011). Au Manitoba, en plus du TA zéro au cours des deux premières années qui précèdent l obtention du permis complet, les nouveaux conducteurs, depuis décembre 2006, doivent continuer à maintenir un TA 16

19 zéro pendant trois années additionnelles après l obtention du permis complet (Société d assurance publique du Manitoba, 2006). En ce qui concerne les efforts sur le plan médiatique, une étude destinée à évaluer l efficacité d une campagne médiatique touchant les valeurs sociales pour réduire la fréquence de la conduite en état d ivresse chez les jeunes de 21 à 34 ans a été menée au Montana. Des messages positifs axés sur les normes sociétales communiquent des normes positives qui existent déjà au sein d une communauté en vue de corriger de mauvaises perceptions de l omniprésence de certains comportements comme la conduite en état d ivresse. L étude a révélé que, sur le plan des comportements, comparativement aux lieux témoins, on notait une diminution de 13,7 % du pourcentage de conducteurs déclarant avoir conduit après avoir consommé de l alcool, ainsi qu une augmentation de 15 % du pourcentage qui déclarait avoir recours à un conducteur désigné lorsqu ils consommaient de l alcool. Comparativement aux lieux témoins, la campagne a aussi réduit les mauvaises perceptions à propos de la fréquence de la conduite en état d ivresse (Linkenbach et Perkins, 2005). «En donnant aux gens une information claire et juste au sujet des normes de comportement qui existent au sein de leur collectivité, les campagnes axées sur les normes sociétales peuvent changer la mauvaise perception qu ont les gens du comportement de leurs pairs» (Linkenbach et Perkins, 2005, p.8). La disponibilité de modes de transport sûrs pour les jeunes joue aussi un rôle dans le contexte du problème de la conduite en état d ivresse. Par exemple, une étude européenne a examiné les modes de transport permettant de se rendre sur les lieux de vie nocturne et d en revenir; elle a montré que la principale raison pour laquelle les jeunes n utilisaient pas l autobus ou le train pour revenir à la maison est que ceux ci ne sont pas en service suffisamment tard. Les jeunes ont donc moins de moyens de revenir à la maison, ce qui favorise l utilisation d un mode de transport moins sûr, comme de monter à bord d un véhicule conduit par un conducteur en état d ébriété (Calafat et coll., 2009). Pour réduire la conduite en état d ivresse ainsi que la nécessité de voyager avec un conducteur aux facultés affaiblies, une amélioration du service de transports publics offrirait des solutions additionnelles à ceux qui souhaitent retourner à la maison en sécurité après avoir consommé de l alcool. À partir de données d entrevues réalisées auprès de jeunes de 21 et de 26 ans en Nouvelle Zélande, Morrison et ses collaborateurs (2002) ont découvert que les conducteurs et les passagers étaient dans un état semblable d ivresse ou de sobriété, de sorte qu il devient difficile de faire la distinction entre une personne ayant les facultés affaiblies, mais encore capable de conduire légalement, et une autre qui est intoxiquée et légalement incapable de conduire. Dans ces situations, les passagers ont parfois les facultés trop affaiblies pour juger correctement de l état d ébriété du conducteur et ne peuvent vraisemblablement pas discerner pleinement les risques de monter à bord d un véhicule conduit par celui ci. Ainsi, on devrait mettre l accent sur la nécessité d encourager les passagers à connaître et à reconnaître les signes d ébriété chez les autres pour pouvoir faire un choix judicieux (Cartwright et Asbridge, 2011). 17

20 Poulin et ses collaborateurs (2006) ont découvert que des facteurs hors du contrôle des adolescents, comme le fait de vivre dans une région rurale, augmentent les risques de se trouver dans une voiture conduite par un conducteur en état d ivresse. Ces conclusions portent à penser qu il existe des injustices en matière de possibilités de transport pour les adolescents. Il faudrait donc que les interventions tiennent compte également du quartier et des facteurs du tissu social, aussi bien que des facteurs individuels. Ces auteurs proposent, pour atténuer l impact de ces facteurs, par exemple, d encourager les jeunes, les parents et les organisateurs d événements à planifier d avance des moyens de rentrer à la maison, de façon à offrir au moins une solution pour rentrer à la maison en toute sécurité. Chen et ses collaborateurs (2008), observant que les parents constituent un mécanisme de contrôle social important pour les comportements de conduite à risque, y compris la consommation d alcool, indiquent que «les processus familiaux positifs, non seulement peuvent permettre directement d éviter des comportements à problème ou à risque chez les adolescents, mais aussi contribuer à l acquisition de compétences ou de forces positives chez les jeunes favorisant la prévention de ces comportements» (Chen et coll., 2008, p.582). De plus, une association entre une perception de l approbation par les parents de la conduite en état d ivresse ou du fait d avoir été le passager d un conducteur ivre semble indiquer que les adolescents voyagent parfois à bord de véhicules conduits par des parents qui ont consommé de l alcool. En fait, au cours d un sondage réalisé en Alberta auprès de conducteurs de 18 à 29 ans, ceux ci ont répondu positivement dans une proportion de 21 % quand on leur a demandé si, au cours des trois dernières années, l un de leurs parents avait conduit après avoir pris au moins trois boissons alcoolisées sur une période de quatre heures (Rothe et Kokotilo, 2005). Ainsi, les programmes de prévention axés sur le comportement des adultes ou à tout le moins sur leurs interactions avec leurs adolescents seraient avantageux. De plus, Chen et ses collaborateurs (2008) affirment qu aucune stratégie unique ne sera efficace pour empêcher la conduite en état d ivresse ou la possibilité de monter à bord d un véhicule conduit par une personne en état d ébriété; par conséquent, il faut une approche globale. Enfin, puisque les recherches montrent que la consommation de drogues devient un des facteurs qui contribuent largement au problème de la conduite avec facultés affaiblies (Maxwell et coll., 2009), les programmes éducatifs devraient aussi porter sur la consommation de drogues et les effets de l usage de drogues sur la conduite, plutôt que de mettre l accent principalement sur l alcool. Résumé Bien que les jeunes conducteurs forment une faible proportion du problème de conduite en état d ivresse par rapport aux autres conducteurs, des recherches montrent que les jeunes conducteurs qui conduisent en état d ébriété sont plus susceptibles que les adultes d avoir une collision liée à l alcool (Bingham et coll., 2009). L usage de drogues autres que l alcool, au volant, est aussi une préoccupation croissante et un nombre de plus en plus grand d études sont orientées vers le problème de la conduite avec facultés affaiblies par la consommation de drogues en général (Beasley et coll., 2011) et chez les jeunes. 18

21 Il n y a pas de définition universelle de jeune conducteur, puisque les nombreuses études utilisent une fourchette d âge différente pour définir cette population (Nickel, 2009). En général, les jeunes conducteurs déclarent eux mêmes avoir conduit en état d ivresse dans une proportion de 10 à 20 %. En ce qui concerne la conduite après consommation de drogues chez les jeunes conducteurs, les résultats d un sondage réalisé en Ontario en 2009 ont montré que 17 % des conducteurs de la 10 e à la 12 e année ont déclaré avoir conduit un véhicule dans l heure qui a suivi la consommation de cannabis au cours des 12 mois précédents (Paglia Boak et coll., 2009). Monter à bord d un véhicule avec un conducteur sous l influence de l alcool ou de drogues est aussi un sujet de préoccupation et certaines études montrent que cette situation est plus fréquente dans le cas des jeunes conducteurs. En ce qui concerne les collisions mortelles liées à l alcool mettant en cause de jeunes conducteurs au Canada, en 2009, parmi toutes les personnes qui sont décédées dans des collisions liées à l alcool, 11 % avaient entre 16 et 19 ans, 20,8 % entre 20 et 25 ans et 20,8 % entre 26 et 35 ans. Le pourcentage chez les autres groupes d âge était inférieur et diminuait avec l âge, à l exception du groupe des moins de 16 ans (2,2 %) (Mayhew et coll., 2011). Les jeunes de moins de 16 ans, toutefois, représentaient une beaucoup plus petite proportion des conducteurs en général. Des résultats semblables sont observés pour les collisions liées à l alcool ayant causé des blessures graves au Canada (Mayhew et coll., 2011). En ce qui concerne le profil des jeunes conducteurs aux facultés affaiblies, les hommes, et plus particulièrement les jeunes, sont plus susceptibles que les femmes ou les membres de groupes plus âgés de déclarer avoir conduit en état d ébriété, d avoir été arrêtés pour conduite en état d ivresse, d avoir été mortellement blessés ou d avoir blessé mortellement d autres personnes en conduisant en état d ivresse (Mayhew et coll., 2003; Zador et coll., 2000). Pour ce qui est des différentes catégories d âge des jeunes conducteurs, un TA positif semble le moins fréquent chez les très jeunes conducteurs (habituellement moins de 19 ans) (Mayhew et coll., 2011). Une situation socioéconomique inférieure et une scolarité inférieure étaient également associées à des incidents de conduite en état d ivresse (Morrison et coll., 2002). Certaines caractéristiques comportementales ont aussi été liées à la conduite sous l influence de drogues ou d alcool, notamment la consommation régulière de drogues ou d alcool en général, ainsi qu une propension à s adonner à d autres activités de conduite à risque (Calafat et coll., 2009; Walker et coll., 2005). Enfin, certaines recherches ont établi un lien entre le lieu de la consommation d alcool et la probabilité de conduire après consommation ou de monter à bord avec un conducteur en état d ébriété, notamment boire de l alcool au restaurant, dans un véhicule ou dans un contexte non structuré comme une soirée, ou se rassembler avec des amis dans un environnement extérieur. En ce qui concerne les interventions concernant les jeunes conducteurs en état d ébriété, les recherches semblent indiquer que le fait d avoir à son actif une infraction pour conduite liée à l alcool à un jeune âge augmente la probabilité d avoir par la suite une collision liée à l alcool. Ainsi, le traitement des jeunes conducteurs ivres est encore plus important parmi ce groupe d âge pour empêcher les récidives ultérieures. 19

22 La plupart des secteurs de compétence du Canada et des États Unis ont une forme ou une autre de programme de délivrance graduelle du permis de conduire qui impose des restrictions aux nouveaux conducteurs afin de minimiser les risques d exposition; ces restrictions sont levées graduellement jusqu à l obtention du permis complet (Mayhew et coll., 2005). Cependant, il n y a pas suffisamment d études sur la façon dont les différents éléments des programmes peuvent influer sur les risques de blessures et de décès des conducteurs novices (Vanlaar et coll., 2009). Des campagnes sur les normes sociétales ont eu pour effet de diminuer les pourcentages de conduite en état d ivresse déclarée, y compris le pourcentage de ceux qui ont déclaré avoir recours à un conducteur désigné lorsqu ils consommaient de l alcool, et la réduction des mauvaises perceptions à propos de la fréquence de la conduite en état d ivresse (Linkenbach et Perkins, 2005). Afin de réduire la conduite sous l influence de substances ainsi que la présence à bord d un véhicule conduit par une personne en état d ivresse, l augmentation de la disponibilité des transports publics offrirait des solutions additionnelles à ceux qui souhaitent retourner à la maison en sécurité après avoir consommé de l alcool. On a aussi souligné la nécessité d encourager les passagers à reconnaître les signes d ébriété chez les autres pour pouvoir faire des choix judicieux. De plus, encourager les jeunes, les parents et les organisateurs d événements à planifier d avance des moyens de rentrer à la maison est une façon d offrir au moins une solution pour rentrer à la maison en toute sécurité. En outre, des programmes de prévention axés sur le comportement des adultes ou à tout le moins sur leurs interactions avec leurs adolescents seraient avantageux. Enfin, puisque les recherches montrent que la consommation de drogues devient un des facteurs qui contribuent largement au problème de la conduite avec facultés affaiblies, les programmes éducatifs devraient aussi porter sur la consommation de drogues et les effets de l usage de drogues sur la conduite. Préoccupations au sujet des jeunes et l alcool au volant Comme il est mentionné précédemment, les jeunes conducteurs ont été suréchantillonnés afin de permettre des comparaisons entre jeunes conducteurs de 16 à 24 ans et conducteurs adultes de plus de 24 ans. L échantillon final comprenait conducteurs, 484 étant considérés comme des jeunes conducteurs (entre 16 et 24 ans). À noter que les résultats déclarés ici sont différents de ceux du Sondage sur la sécurité routière de 2010 sur la conduite en état d ivresse, puisque les conclusions de celui ci étaient fondées sur l échantillon complet, tandis que, dans ce cas ci, ils sont basés sur deux sous ensembles de cet échantillon (jeunes conducteurs de 16 à 24 ans par rapport aux conducteurs de plus de 24 ans). Est ce que les jeunes qui conduisent sous l influence de l alcool constituent un sujet de préoccupation important en matière de sécurité routière aux yeux des jeunes Canadiens comparativement aux adultes? 20

23 On a posé aux Canadiens un certain nombre de questions concernant leurs préoccupations particulières en matière de sécurité routière et la gravité de ces problèmes tels qu ils les perçoivent, sur une échelle de 1 (pas un problème du tout) à 6 (problème extrêmement grave); aux fins de l établissement de la cote, les répondants ont été définis comme étant préoccupés par une question s ils avaient choisi cinq ou six. La figure 1 présente les résultats pour les jeunes conducteurs de 16 à 24 ans comparativement aux adultes de 25 ans et plus. L alcool au volant Envoi de message texte au volant Jeunes conducteurs sous l influence d alcool Jeunes conducteurs sous l influence de drogues Distraction au volant Passage au feu rouge Vitesse excessive Usage de cellulaire (poratif ou mode mains libres) Jeunes conducteurs Jeunes conducteurs Adultes Figure 1. Pourcentage des problèmes de sécurité routière qui sont perçus par les jeunes conducteurs (16 à 24 ans) et les conducteurs adultes (25 ans et plus) comme étant un problème très grave ou extrêmement grave Comme on peut le voir à la figure 1, parmi tous les problèmes de sécurité routière, les jeunes conducteurs sous l influence de l alcool sont traités comme étant un problème très grave ou extrêmement grave par 82,1 % des jeunes conducteurs canadiens de 16 à 24 ans, comparativement à 83,1 % des adultes. Ce problème se classe au troisième rang parmi les plus grandes préoccupations des jeunes conducteurs, venant après l alcool au volant qui a obtenu un taux de préoccupation de 84 % pour les jeunes conducteurs et de 84,6 % pour les adultes, et l envoi de messages textes au volant qui préoccupaient 83 % des jeunes conducteurs et 91,9 % des adultes. Les données ci dessus montrent également que 69,6 % des jeunes conducteurs, comparativement à 80,2 % des adultes, pensent que les jeunes conducteurs sous l influence de drogues constituent un problème très grave ou extrêmement grave. Pour les jeunes conducteurs, les problèmes les plus préoccupants étaient la distraction au volant, à 69,2 % comparativement à 76,9 % pour les adultes, le passage au feu rouge à 66 % comparativement à 77,1 % pour les adultes, la vitesse excessive, à 64,2 % comparativement à 74 % pour les adultes, l usage d un cellulaire au volant, à 58,9 % comparativement à 21

24 75,3 % pour les adultes et les jeunes conducteurs en général, à 13,4 % comparativement à 25,4 % pour les adultes qui venait en fin de liste. Il convient de noter que ces différences entre les jeunes conducteurs et les conducteurs adultes étaient significatives, à l exception de celles qui concernent l alcool au volant et les jeunes conducteurs sous l influence de l alcool. Ainsi, en ce qui concerne les opinions à propos de la gravité du problème de l alcool au volant, jeunes conducteurs et conducteurs adultes sont du même avis. Attitudes à l égard des jeunes et de la conduite sous l influence de l alcool Est ce que les jeunes Canadiens et les adultes pensent que la conduite sous l influence de l alcool et des drogues est dangereuse? Pour mesurer l attitude des Canadiens à l égard de l alcool au volant, les répondants ont eu à indiquer dans quelle mesure ils étaient d accord ou en désaccord avec diverses affirmations concernant la consommation d alcool ou de drogues avant de prendre le volant. Ces questions ont été notées sur une échelle de 1 (tout à fait en désaccord) à 6 (tout à fait d accord); aux fins de l établissement de la cote, les répondants ont été définis comme étant d accord avec une affirmation s ils avaient choisi cinq ou six. Les résultats sont présentés pour les jeunes conducteurs comparativement aux conducteurs adultes. Je ne peux conduire prudemment après avoir consommé de l alcool Je ne peux conduire prudemment après avoir consommé des drogues illicites Jeunes conducteurs Adultes Figure 2. Pourcentage de jeunes conducteurs, comparativement aux adultes, qui sont d accord avec diverses affirmations concernant la conduite après consommation d alcool et de drogues Comme le montre la figure 2, la plupart des jeunes conducteurs de 16 à 24 ans (85,9 %) sont d accord pour dire qu ils ne peuvent conduire de façon prudente lorsqu ils ont consommé de l alcool, comparativement à 22

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