La cartographie de la gestion des risques
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- Sylvain Paquette
- il y a 7 ans
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1 La cartographie de la gestion des risques Les vigilances sanitaires Les vigilances sanitaires sont structurées de deux façons : les alertes descendantes et les alertes ascendantes. La matériovigilance On entend par matériovigilance, la gestion du risque lié à l utilisation de dispositifs médicaux (matériels) lors des activités de soins Les protocoles S.PT.S et S.PT.S relatifs à la matériovigilance précisent la marche à suivre en cas d incident et de signalement d un événement indésirable. Pour le matériel acheté par l établissement : Le cadre de santé qui est également le correspondant analyse les données transmises par les services pour déterminer le niveau de gravité de l incident et les actions correctives à apporter dans un but de sécurité sanitaire. Pour les consommables achetés par la pharmacie : Le correspondant transmet la fiche d événement indésirable sans délai à la pharmacie qui prend contact avec le fournisseur ; la réponse du fournisseur est envoyée au correspondant ; des mesures correctives sont prises : envoi d explication d utilisation du dispositif, achat chez un autre fournisseur. Déclaration aux instances si nécessaire (voir feuille "aide au signalement des incidents de matériel). La pharmacovigilance Dans le cadre du suivi du circuit du médicament et de la surveillance du risque d effets indésirables pour les patients, tous les incidents liés aux médicaments doivent être signalés au pharmacovigilant de l hôpital. La pharmacovigilance comporte : - le signalement des effets indésirables ainsi que le recueil des informations qui les concernent - l enregistrement, l évolution et l exploitation de ces informations dans un but de prévention - Le protocole n S.PT.S.021.1relatif à la pharmacovigilance précise les mesures à mettre ne place en cas de dysfonctionnement. La survenue d un incident ou accident lié à l utilisation d un médicament au niveau de l établissement entraîne : - Le signalement obligatoire au pharmacien - Le signalement sur une fiche d évènement indésirable - La déclaration, le cas échéant sur le formulaire CERFA auprès du Centre Régional de Pharmacovigilance.
2 En cas d alerte descendante, le responsable pharmacovigilance classera l alerte si l établissement n est pas concerné ou fera procéder au retrait du produit si ce dernier est utilisé au sein de l établissement L hémovigilance Hémovigilance : c est l ensemble des procédures de surveillance organisées depuis la collecte du sang et des composants jusqu au suivi des receveurs en vue de recueillir et d évaluer les informations sur les effets inattendus ou indésirables résultant de l utilisation thérapeutique des produits sanguins labiles et d en prévenir l apparition (loi du 4janvier 1993). L établissement n assure pas de transfusion sanguine. Il est donc tenu au suivi post transfusionnel. Dans ce cadre un protocole (S.PT.S.011.1) a été élaboré et diffusé à l ensemble des acteurs concernés. Tout dysfonctionnement ou effet indésirable devra être communiqué par le biais de la fiche d événement indésirable et transmise aux cadres de santé, qui relaieront l information au référant hémovigilance. L infectiovigilance L infectiovigilance est le dispositif destiné à surveiller et réduire le risque d'infections nosocomiales, liées aux soins. L établissement a signé une convention avec l Equipe Interétablissement d Hygiène Hospitalière que dispose d une équipe pluriprofessionnelle (PH, Cadre, IDE, AS). L EIHH participe activement à la rédaction des protocoles et procédures liés à l hygiène, intervient sur le terrain en cas de problème et effectue des formations sur site à la demande des établissements. Le programme annuel est intégré au programme du CLIN. Gestion des risques majeurs Le plan blanc Document élaboré par la direction et permettant de faire face à une crise majeure. La communication du document a été faite aux agents lors des jeudis de l info et il figure sur intranet. Le plan bleu Il s appuie sur la procédure (S.PC.K.002.2) qui a fait l objet lors de sa mise en place d une information aux agents Gestion des prises en charges médicales La nutrition Le suivi alimentaire est organisé par la diététicienne en lien avec les praticiens hospitaliers. Un groupe de travail a été formé dans le but de mener une évaluation dans ce domaine et d améliorer la pratique des soignants.
3 Les soins palliatifs Le dossier soins palliatifs a été élaboré en interétablissement. Il sert de base à la prise en charge des personnes en fin de vie. Une commission de soins palliatifs a été crée en 2007 à l hôpital local intercommunal Soultz-Issenheim. La douleur Le travail mené permettra de sensibiliser et d informer les agents à la prise en charge de la douleur, à l utilisation des grilles d évaluation, à la réalisation de protocoles dans ce domaine. Le CLUD sera en charge de ce dossier. Les escarres L âge de la population accueillis étant de plus en plus élevée, l établissement a décidé de mettre en place un groupe de réflexion sur la prise en charge des escarres. Ce thème a été retenu pour mener une évaluation des pratiques professionnelles lors de la certification V2. La composition du groupe se veut pluridisciplinaire et pluriprofessionnelle. Le suivi des escarres sur le terrain, le réajustement des protocoles, la participation au choix du matériel de soins, l évaluation de l application des protocoles font partis des missions du groupes Escarres Les chutes Ce thème a été retenu dans le cadre d une évaluation des pratiques professionnelle pour la certification V2010. Un travail sur la prévention des chutes sera mené ainsi qu une analyse à postériori dans le but de déterminer les causes et mettre en place des axes d amélioration. Le dossier de soins Le dossier de soins est informatisé au sein de l établissement. Le guide d utilisation du dossier de soins permettra à chaque agent d optimiser l utilisation du logiciel de soins et garantira ainsi une prise en charge correcte avec une information correcte et fiable tout au long de l hospitalisation du patient. La bienveillance - maltraitance La maltraitance porte atteinte à la dignité d'une personne. Elle peut être délibérée ou inconsciente, ponctuelle ou répétitive et peut se situer tant au sein de la famille qu'au cœur de certaines institutions. Tout le monde peut être maltraité mais chacun peut devenir un jour maltraitant. La formation de l ensemble des professionnels de l établissement aura permise de comprendre et d identifier les facteurs favorisant la maltraitance.
4 La sécurité des biens et des personnes Le circuit des déchets Le circuit déchets fait l objet de trois protocoles au sein de l établissement : pour la cuisine : S.PT.C et pour les services de soins : S.PT.S et S.PT.S Ces documents permettent d uniformiser le tri des déchets et le respect des consignes de sécurité dans ce domaine. Tous les services concernés ont à leur disposition ces documents. (classeur gestion documentaire) Le risque électrique L électricité est un fluide invisible mais indispensable au fonctionnement de nombreuses machines, dont l utilisation mal contrôlée peu entraîner des accidents graves pour les personnes tels que brûlures, électrisation, électrocution, chutes mais également pour le matériel comme par exemple un incendie, une explosion ou la destruction complète. Pour palier à ce risque, l établissement bénéficie de contrôle régulier d un organisme extérieur et un agent suivra une formation «l habilitation en électricité» Le risque incendie Afin de gérer au mieux le risque incendie, un document a été élaboré. Intitulé «Règles de sécurité applicable à l Hôpital Local Intercommunal Soultz Issenheim» ce document regroupe les notions relatives aux risques d incendie, les outils destinés à assurer la sécurité incendie, les consignes de sécurité et la conduite à tenir en cas d incendie. Les risques techniques Les risques techniques sont tous ceux liés à l environnement. L établissement a mis en place des contrôles réguliers dans ce domaine (contrôle amiante, plombs, legionnelles ) L informatique L établissement a mis en place un système de protection de ses installations informatiques : antivirus, système permettant d éviter les intrusions, sauvegardes des données, renouvellement régulier de son parc informatique. Les risques thermiques Les installations thermiques nous apportent un confort quotidien régulant la température dans nos bâtiments. Mais dans le contexte environnemental actuel et afin de garantir la sécurité des occupants, la consommation énergétique et le fonctionnement des installations thermiques (chaudières, climatisation ) doivent être contrôlés périodiquement et optimisés. L établissement fait appel annuellement à un organisme agrée et compétent en la matière.
5 Le circuit du linge Le circuit linge se décline en deux parties Site de Soultz : le linge est tri dans un premier temps dans les services de soins à l aide de sacs. Ils sont acheminés via la lingerie à l aide de conteneurs métalliques fermés et entreposés dans un local spécifique servant à accueillir uniquement le linge sale. Un deuxième tri est effectué en lingerie. Site d Issenheim : le linge est tri dans un premier temps dans les services de soins à l aide de sacs. Ils sont acheminés via la lingerie à l aide d un camion dans des conteneurs métalliques fermés. Le linge propre et sale ne se croise jamais. Le linge sale est ensuite stocké dans le local spécifique. Un deuxième tri est effectué à la lingerie. Le linge des deux sites n est jamais lavé en même temps. La responsable de buanderie suivra une formation «RABC en 2009». Sécurité alimentaire Les prélèvements alimentaires sont effectués tous les mois et les prélèvements de surfaces tous les deux mois. Ces examens garantissent la sécurité alimentaire. Les diagrammes de fabrication sont en cours d élaboration. Méthode HACCP La méthode HACCP est en place sur les deux sites et connue de l ensemble des agents travaillant en cuisine. Des formations dans ce domaine ont eu lieu sur les deux sites. La veille réglementaire
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