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1 02/04/2009 Page 1 / 8 Objet : «La formation des prix, les circuits de distribution et le pouvoir d achat La Réunion connaît, comme les autres DOM, depuis l augmentation des prix des matières premières agricoles et du prix de l énergie en une crise du pouvoir d achat liée à la répercussion brutale et importante de ces augmentations, amplifiées par les effets des coûts de transports liés à l insularité et à l éloignement et des modalités de l application de la fiscalité locale. Il en a résulté des interrogations sur les modes de fixations des prix notamment au niveau de la grande distribution et sur l efficacité des circuits de distribution. Cette note abordera dans un premier temps l évolution des prix et du pouvoir d achat depuis quelques années pour replacer la crise actuelle dans son contexte, analysera rapidement les éléments constitutifs des prix des produits à la Réunion et notamment l importance des frais d approche et de la fiscalité locale avant d examiner la répartition de la distribution par grands secteurs d activités. I : Pouvoir d achat et évolution des prix : Le pouvoir d achat des ménages est complexe à mesurer. Stricto sensu, il représente la capacité à consommer d un individu. Cette capacité dépend alors du prix des biens de consommation, de la quantité qu il souhaite en acquérir mais également des revenus qu il perçoit. La mesure des niveaux de vie 1 et des prix permet de mieux comprendre le ressenti des ménages. D abord concernant les revenus, les données font apparaître une légère amélioration ces dernières années, mais qui a avant tout profité à la moitié de la population la plus aisée. Pour les ménages modestes, les niveaux de vie ont plutôt stagné. Dans un contexte de croissance économique forte à La Réunion, ceci a eu pour conséquence un accroissement des inégalités monétaires. Combinée à l évolution des niveaux de vie, les prix de certains biens se sont envolés en Des biens de consommation courante comme les produits pétroliers, le pain ou le riz ont été particulièrement touchés en raison du contexte international. Au-delà de la mesure objective des évolutions de prix, le sentiment d une dégradation très forte de son pouvoir d achat a pu être exacerbé par le fait que chacun est plus sensible à ce qui vient grever son budget, alors même que certains biens ont vu leur prix diminuer sur la période. C est par exemple le cas des équipements informatiques ou des services d assurance. Mais un individu restera plus marqué par une hausse de prix, que par une baisse, surtout si elle touche un bien de consommation régulière et courante. La conjonction de ces différents phénomènes a sans doute contribué à amplifier le sentiment d un pouvoir d achat fortement amputé en Il faut également rappeler que dans le domaine des revenus, le ménage a tendance à ne pas raisonner directement en termes de revenus perçus, mais plutôt en termes de reste à vivre, une fois que les dépenses dites contraintes ont été prises en compte. Ces dépenses sont considérées comme contraintes car elles sont souvent difficilement négociables à court terme (remboursements d emprunts, loyers, abonnements téléphoniques ou internet, frais d assurance, etc.). Or ce type de dépenses a pris une part considérable ces dernières années avec le développement des crédits à la consommation, et de nouveaux modes de consommation avec le téléphone portable ou internet. Elles contribuent à restreindre le reste à vivre du ménage, et à lui donner l impression d une perte de pouvoir d achat. 1.1 : Les inégalités monétaires s accroissent à La Réunion : En 2006, le niveau de vie moyen s élève à 1030 euros par mois à La Réunion. France entière, il, s élève à par mois. Une autre illustration de l écart de niveau de vie existant entre La Réunion et la France consiste en la part de personnes vivant sous le seuil de pauvreté : avec un seuil à 817 par mois en 2006, la part de la population ayant un niveau de vie inférieur à ce seuil est de 13 % en France Métropolitaine, alors qu il s élève à 52 % à La Réunion. La taille des ménages, ainsi que l importance du chômage à La Réunion, expliquent en partie cet écart. A la Réunion, les familles nombreuses sont en effet en plus grande proportion. 1 Tous les membres d un ménage ont par construction le même niveau de vie. Celui-ci est égal au revenu disponible du ménage divisé par le nombre d unités de consommation (UC) de celui-ci. Le revenu disponible est l ensemble des revenus de ses membres, après redistribution, c est-à-dire après prise en compte des principales prestations sociales et paiement des impôts directs. Le nombre d unités de consommation dépend du nombre de personnes que comporte ce ménage, pour tenir compte des économies d échelle qui existent pour certaines dépenses. L échelle d équivalence utilisée ici est celle de «l OCDE modifiée» qui attribue 1 UC au premier adulte du ménage, 0,5 UC aux autres personnes de 14 ans ou plus et 0,3 UC aux enfants de moins de 14 ans.

2 02/04/2009 Page 2 / 8 Conséquence de la distribution des revenus, les inégalités monétaires ont toujours été plus prononcées à La Réunion qu en France. En 2006, à La Réunion, les 10 % des individus les plus aisés de la population ont un niveau de vie cinq fois supérieur au 10 % les plus modestes. Ce rapport est de 3,6 pour la France. Les revenus sont également plus concentrés chez les plus aisés à La Réunion qu en France. Avant redistribution, c est-à-dire avant le versement des prestations sociales et le paiement des impôts directs, les 10 % des réunionnais les plus modestes déclarent ne disposer d aucune ressource financière pour vivre. Après redistribution, cette même population bénéficie d un revenu moyen de 390 euros par mois. Le système de redistribution affecte ainsi fortement la distribution des niveaux de vie des réunionnais. Le niveau de vie moyen des Réunionnais a néanmoins progressé entre 2001 et 2006 : en cinq ans, il s est accru de 4 % en euros constant, c est à dire en tenant compte de l inflation. Cette augmentation a été favorisée par une situation économique favorable, avec des taux de croissance de l ordre de 4 à 5 % par an depuis 10 ans, et près de emplois créés en cinq ans depuis Parallèlement, le Smic a été relevé de 24 % sur la période. Mais l augmentation des revenus ne s est pas faite de manière uniforme au sein de la population. Pour les catégories modestes (la moitié de la population aux niveaux de vie les plus faibles), les niveaux de vie moyens ont eu tendance à stagner voire décroitre, à l exception des plus modestes compte tenu de la revalorisation des minima sociaux sur la période (alignement du RMI en 2002, de l API en 2007, et mise en place fin 2001 du revenu de solidarité). A l inverse, le niveau de vie moyen des plus aisés a augmenté et ce d autant plus que l on se situe sur le haut de la distribution. La conséquence en a été une augmentation notable des inégalités monétaires sur la période. 1.2 : Une évolution globale des prix plus élevée à La Réunion : L indice des prix permet de mesurer l évolution du prix du panier de consommation d un ménage moyen. Il s appuie à la fois sur l évolution du prix des biens, mais également sur la structure de consommation du ménage. La structure de consommation d un ménage varie selon ses caractéristiques. Ainsi les dépenses pour l alimentation variaient en 2006 du simple au double entre la catégorie des 25 % les plus modestes, et les 25 % les plus aisés dans la population ; elles représentaient ainsi une part dans les dépenses totales de consommation variant entre respectivement 21 % et 14 %. Alors que la hausse de l indice des prix moyens s établit à La Réunion à 2,8 % en 2008, compte tenu des structures de consommation, les écarts d évolution peuvent atteindre 0,4 points selon la catégorie de ménages. Ainsi, les 25 % d individus les plus aisés ont connu une inflation moyenne de «seulement» 2,4 % en 2008, compte tenu de leur structure de consommation, pour une inflation moyenne de près de 3 % pour les plus modestes. Les ressentis peuvent ainsi s écarter des résultats moyens, par définition même de la moyenne. Sur longue période, entre 1990 et 2008, les prix observés à La Réunion ont augmenté de 47 %. Dans le même temps les prix relevés sur le territoire national (métropole + Dom) n ont cru que de 38 %. À La Réunion, le poste de consommation qui évolue le plus rapidement entre 1990 et 2008, et aussi le plus particulier, est le tabac avec %. Mais le tabac n est pas un poste de consommation très important. Sans le tabac, la hausse de l indice d ensemble aurait été de 45 %. La progression d ensemble masque des évolutions fort différentes d un poste à l autre. Par exemple, la hausse des prix des produits de santé n a été que de 10 % sur la période alors que, dans le même temps, les loyers et les services rattachés au logement ont augmenté de 78 % (69 % France entière). Les prix du gaz et des carburants ont augmenté de 89 % (115 % France entière). La hausse des produits alimentaires est de 45 %, légèrement inférieure à celle de l indice général. Par contre, elle est plus élevée que pour la France (36 %). En l absence de filière organisée, les produits alimentaires frais (légumes, fruits, poissons) connaissent des évolutions, à la hausse ou à la baisse, de grande amplitude qui marquent les esprits des consommateurs. Cependant, au final sur longue période, leurs prix progressent beaucoup moins rapidement que l indice général (35 % à La Réunion, 42 % France entière). La hausse des prix des produits manufacturés est nettement plus faible que celle de l indice d ensemble, même si elle reste plus élevée que pour la France (26 % contre 9 %). La hausse des prix des produits manufacturés est en tous les cas largement inférieure à celle des services (+ 63 % contre 54 % France entière), compte tenu de l évolution des «loyers et services rattachés» au logement (dont près de 80 % de la pondération provient des loyers des résidences principales).

3 02/04/2009 Page 3 / 8 Sur l année 2008, l inflation observée à La Réunion (décembre 2008 rapporté à décembre 2007) a atteint 2,8 %, alors qu elle s élevait à 1 % France entière. Deux secteurs sont principalement à l origine de la hausse des prix, en France comme à La Réunion : il s agit de l alimentation hors produits frais et des services. Les services ayant augmenté de façon analogue entre les deux territoires (environ 2,4%), la principale différence dans la hausse des prix provient de l alimentation hors produits frais : +8,8% à La Réunion contre +3,9% sur le territoire national (en particulier, les «pain et céréales», la «viande», les «Lait, fromage et œufs», et les «Huiles et graisses»). De plus, sur le territoire national, les produits pétroliers permettent de limiter la progression de l inflation en En baisse de 14,9%, ils compensent la hausse observée dans l alimentation hors produits frais. A La Réunion, les prix des produits pétroliers ont dans le même temps progressé de 2,4%. On estime que si les produits pétroliers proposés à La Réunion avaient connu la même baisse que celle observée sur le territoire national, l inflation réunionnaise en 2008 aurait été diminuée de près d un point. II : Les mécanismes de formation des prix : Les mécanismes de formation des prix diffèrent selon que les produits sont produits localement ou importés. Les produits importés supportent des coûts d acheminement importants alors que les produits locaux ont des coûts de production élevés, ce qui explique en partie le niveau élevé des prix à la Réunion. 2.1 : Une production locale conséquente, protégée, mais fragile : Il est important de souligner que la Réunion est moins dépendante que les autres DOM des produits importés en raison de l importance de sa production locale. Certes, celle-ci ne satisfait pas l ensemble des besoins de la population réunionnaise, mais elle y participe dans des proportions non négligeables comme le montre le tableau ci-dessous relatif aux productions agricoles. Produit Production locale (T) Consommation totale (T) Taux de couverture (%) Viande bovine Viande porcine Viande ovine et caprine Volailles Légumes frais Fruits frais La Réunion est donc moins dépendante que les autres DOM de l extérieur pour les produits agro-alimentaires et pour certains produits manufacturés. De nombreux produits importés sont destinés à être incorporés dans un processus de fabrication. On peut y trouver des produits non alimentaires notamment les matériaux de construction, les composants et pièces détachées pour l industrie, des pièces pour divers produits d équipement du foyer assemblées dans le département. - Les industries agroalimentaires : Un peu plus de 60 entreprises emploient plus de salariés et peuvent être intégrées ou non dans un groupe de distribution présent dans le département. Parmi les société intégrées, on peut citer la Sorélait (produit Danone) du groupe HAYOT, la société SOGIM (vins et spiritueux) et Salaisons de Bourbon (salaisons) pour le groupe VINDEMIA. Pour les non intégrées on peut citer SPHB (huile), COGEDAL (farines), CILAM (produits laitiers), ROYAL BOURBON (conserves, plats cuisinés),.. - Les filières animales Au nombre de quatre (si on excepte la toute jeune filière lapin) elles représentent emplois directs et pèsent 122 millions d (prix de mise en marché) répartis entre le porc, la volaille, le bœuf et la production laitière. Leur principale finalité est la garantie du revenu à l éleveur. Elles sont alimentées notamment par des cotisations

4 02/04/2009 Page 4 / 8 volontaires acquittées par les importateurs, les distributeurs et les éleveurs eux-mêmes. Des fonds européens viennent également soutenir ces filières. Une filière Fruits et légumes est en gestation. Pour les biens de consommation, les biens d équipements et les autres biens intermédiaires, la part des produits fabriqués localement a peu évolué au cours dernières années et se situe dans une fourchette entre 20 et 30%. Les handicaps de l industrie locale sont connus ( ils feront sans doute l objet d une analyse plus détaillée dans le thème 2 : Productions locales et conditions d un développement endogène) et sont liés pour une grande partie à l exigüité du marché et à l éloignement de grandes zones de consommation. Malgré les aides et les subventions importantes dont bénéficient à la production tant le secteur agricole qu industriel, les coûts de production sont élevés et s expliquent par les raisons suivantes : coût des intrants le plus souvent importés ; capital investi pour une unité de production nettement supérieure à la métropole en raison de la faible taille des unités et de l étroitesse du marché local et régional ; coût des stocks tampons nécessaires au processus de production ; capacités de production soit surdimensionnées, soit sous-utilisées ; coût unitaire de production (frais salariaux) importants du fait de la faiblesse des unités produites. Ces différents éléments induisent des prix de revient élevés qui ne rendent pas les produits compétitifs au plan régional, limitent les exportations potentielles et obligent, par le biais de la fiscalité locale, à protéger les produits locaux de la concurrence des produits importés. 2.2 : La formation des prix des produits importés : Par produits importés, on entend l ensemble des produits qui proviennent de l extérieur de l île. La plupart des produits transformés proviennent de métropole et de l Union européenne. Quelque soit le pays d origine, le prix de vente au consommateur final supporte un ensemble de coûts et de marges qui rémunèrent l ensemble des opérateurs intervenant dans le processus d acheminement des produits et qui varient selon de nombreux paramètres. Il est donc quasiment impossible de dégager un coefficient moyen d importation pour l ensemble des produits. En revanche, les éléments de coûts sont parfaitement connus. La décomposition du prix d un produit importé est généralement la suivante : Prix d achat HT + frais de transports, d assurance, de transit ( frais de transport avant embarquement, frais du commissionnaire en douane, frais d embarquement, fret, frais de débarquement, frais de stockage, de transport au lieu de vente) + octroi de mer + marge de distribution qui peut être décomposée entre une marge grossiste et une marge détaillant + TVA. 4 séries de problèmes peuvent être évoquées et pourraient faire l objet de débat dans le cadre des Etats Généraux : le rôle et la place de l octroi de mer le prix d achat des produits Les modes d acheminement des produits Les marges pratiquées. - L octroi de mer : Taxe applicable dans les DOM (sauf en Guyane), l octroi de mer constitue une ressource essentielle pour les collectivités locales et est largement redistribué à travers la rémunérations des agents publics, l aide sociale et les investissements publics.

5 02/04/2009 Page 5 / 8 Son caractère quasi incontournable ne doit pas cependant interdire tout débat sur ses avantages et ses inconvénients. Il contribue en partie à la protection de la production locale mais il est essentiel de vérifier que les différentiels entre les taux internes et les taux externes soient les plus justes possibles d une part pour ne pas surenchérir indûment les produits importés et d autre part pour inciter les entreprises locales à être plus compétitives. L octroi de mer contribue à renchérir le coût des produits car son assiette est basée sur le prix CAF, c est-à-dire incluant les frais de transport, d assurance et de transit. Il amplifie ainsi mécaniquement les hausses de prix constatées en amont ou lors du processus de transport. Par ailleurs, l octroi de mer est une taxe assise sur la consommation. A ce titre, elle est plus pénalisante pour les ménages à faibles revenus qui consacrent une part plus importante de leur budget aux achats de produits de grande consommation que pour les ménages aisés qui bénéficient par ailleurs d avantages fiscaux importants (décote, défiscalisation). Il convient également de signaler que le régime actuel de l octroi de mer est garanti jusqu en 2013 et sera réformé à cette date. - Le prix d achat : Une certaine opacité règne sur le niveau réel des prix d achat réalisés en métropole, ce qui n est pas sans incidence sur le prix final. Dans le secteur des produits de grande consommation notamment, le système des marges arrières 2 que la loi Châtel et la LME ont eu pour objet de réduire et de combattre, perdure encore. Le prix apparaissant sur la facture est parfois déconnecté du prix réel du produit. Dans le système commercial de La Réunion, il est permis de se demander où sont affectées ces marges arrières. Non incluses dans le prix facture, elles induisent des suppléments de coûts puisque les tarifs d assurance, l octroi de mer sont fondés sur la valeur nominative des produits et non pas sur leur valeur réelle. De plus, l examen des marges avant ( différence entre prix de revient et prix de vente final) montre que les marges arrières ne sont pas répercutées au consommateur. L idée d une facturation à destination des DOM incluant l ensemble des remises hors facture est à creuser sur le plan réglementaire. - Les modes d acheminement des produits : Les produits sont importés à la Réunion soit par voie maritime ( l essentiel des produits), soit par voie aérienne. Voie maritime : Les coûts du fret maritime sont significatifs et sont compris entre 1200 et 1750 pour un container de 20 pieds (30m3) et 2400 à 3250 pour un container de 40 pieds (60m3) et se situent à prés de 5000 pour un conteneur réfrigéré. Si ce coût est relativement faible pour des produits de forte valeur, il devient significatif pour des produits alimentaires de grande consommation de faible valeur ou pondéreux ou volumineux. Le coût du transport maritime peut ainsi s échelonner de 20 à 100% du prix d achat du produit. A titre d exemple, le prix de revient d une boisson gazeuse importée du Vietnam par voie maritime est de 186 pour un prix d achat de 100, soit un coefficient de 1,86 et un coût de 53%. Voie aérienne : Certains produits ultrafrais ( spécialités laitières mais aussi fruits et légumes, viandes ) sont importés par voie aérienne. Les frais par voie aérienne sont nettement supérieurs à ceux par voie maritime. Ainsi, une spécialité laitière achetée HT 1,16 est revendue en grande surface à La Réunion 5,63 soit un coefficient PVTTC/PAHT de 4,85. Ce produit supporte des frais aériens de 2,06 soit près de 200% du prix d achat et une marge de 32%. Cet exemple n est pas isolé. Une étude sur 10 produits frais importés dans les mêmes conditions fait ressortir un coefficient moyen pvttc/paht de 5,08. 2 Les marge arrières rémunèrent en principe des services de coopération commerciale et des services distincts. Elles ne figurent pas sur les factures et jusqu en 2008 n étaient pas intégrées dans le seuil de revente à perte.

6 02/04/2009 Page 6 / 8 Ces exemples montrent que certains consommateurs sont prêts à payer au prix «fort» un produit pour satisfaire des besoins «plaisirs», permettant aux distributeurs d appliquer des marges élevées. Ils montrent aussi qu il existe un véritable marché du produit frais, qui n a peut-être pas encore été complètement investi par la production locale. - Les marges pratiquées : Tout au long du processus d acheminement et de vente des produits, les opérateurs prélèvent des marges. Il est difficile de les analyser et de les mesurer dans la limite où elles varient en fonction des produits, des modes d acheminement, de la place de l opérateur dans la filière, de l intégration ou non du circuit de distribution. Le plus souvent, l opérateur le plus exposé est le distributeur final, sur qui l opinion populaire rejette la responsabilité de la cherté des prix. Ce peut être le cas, mais pas toujours. Le niveau de marge est surtout révélateur du fonctionnement de la concurrence sur le marché et de l intensité de cette concurrence. L exemple des pièces détachées automobiles est révélateur de ce point de vue. Du fait de la structure du marché ( concentration entre quelques groupes dont 2 dominants), de son organisation ( contrôle par les groupes de l ensemble de la filière), de l absence de solution alternative ( monopole des pièces détachées de marque par les groupes représentant ces marques), les marges prélevées sont «confortables» et nettement supérieures à celles constatées dans les mêmes réseaux en métropole. Majorées des coûts de transport, maritimes mais aussi aériens et des taxes locales (OM), elles conduisent à des écarts de prix très significatifs avec le niveau des prix en métropole. III : Les circuits de distribution : Les circuits diffèrent selon que les produits sont importés en l état ou importés et transformés. 3.1) L importation : Schématiquement deux grands types de produits peuvent être importés dans le département : des produits finis destinés à être utilisés tels quels par les consommateurs et des produits qui vont devoir subir une transformation et/ou qui vont être intégrés dans un processus. Ces deux grandes familles peuvent être subdivisées selon leur nature alimentaire, non alimentaire. L activité d importation est assurée par des sociétés qui exercent ensuite une activité de gros auprès des détaillants mais elle peut également être le fait de centrales d achat affiliées à des groupes de distribution locaux assurant l activité de détail ou de simples détaillants. Les centrales d achat alimentaire présentes dans le département sont SODEXPRO pour le groupe CAILLE, SAPRIM pour le groupe VINDEMIA, IMPACT pour les ex CASINO, DISTRIDOM pour les ex LEADER PRICE. Les magasins CARREFOUR, les magasins U se fournissent en direct auprès de leurs centrales métropolitaines. Il est probable que les futurs magasins LECLEC feront de même. 3.2 : Distribution : On peut distinguer trois grands secteurs : l alimentaire, l automobile et les autres secteurs non alimentaires La distribution est un secteur important de l activité économique de l île. Parmi les 20 plus grandes entreprises trois sont spécialisées dans le secteur alimentaire, deux dans le non alimentaire (bricolage et habillement) et deux dans le commerce de véhicules automobiles (source TER Insee) : La distribution alimentaire : Elle est assurée par 16 hypermarchés, 122 supermarchés et un peu moins de commerces de moins de 300 m². Elle se répartit entre plusieurs grands groupes et des commerces indépendants. Ce secteur a réalisé environ 1,8 milliard d de chiffre d affaires en 2008 (plus de 300 m²).

7 02/04/2009 Page 7 / 8 Thème 1 La formation des prix, les circuits de distribution et le pouvoir d achat Hypermarchés 7 hypermarchés appartiennent au groupe CASINO (enseigne Jumbo score) 3 sont contrôlés par le groupe CAILLE (enseigne Hyperchampion) 2 hypermarchés appartiennent au groupe HAYOT (enseigne Carrefour) Les 4 autres se répartissent entre 3 Hyper U et 1 Leclerc, propriétés d indépendants franchisés. Supermarchés 23 unités appartiennent au réseau de distribution du groupe CAILLE. Parmi eux, 12 sont réellement intégrés, les autres sont des franchisés. 13 unités appartiennent au groupe VINDEMIA qui influe par ailleurs sur la politique commerciale de 9 supermarchés OKE. 8 supermarchés sont affiliés au groupe SYSTEME U. Ce chiffre n est pas définitif car 5 magasins CASINO viennent de perdre leur enseigne et vont sans doute prendre l enseigne U. Il s agit de commerces indépendants travaillant en franchise. 13 supermarchés, auparavant sous l enseigne Leader Price, viennent de passer sous enseigne LECLERC Express. Contrôlés par le même groupe, ils sont approvisionnés par la centrale DISTRIDOM. 3 supermarchés s approvisionnent auprès de la centrale CADRE. Deux d entre eux sont par ailleurs affiliés au réseau SYSTEME U. 1 supermarché vient de passer à l enseigne LECLERC Tous les autres sont également des indépendants. Au total seuls 35 supermarchés sur les 122 exploités appartiennent à des groupes de distribution : L automobile Ce secteur est en voie de concentration. Il est dominé par deux grands acteurs : - Le groupe CAILLE : 30 % des PDM 3 véhicules neufs (Peugeot, BMW, Opel, Kia, Daewoo, Volvo, Fiat, Rover, Chevrolet, Suzuki, ) qui vient de racheter le groupe DINDAR (Opel, Fiat) - Le groupe HAYOT : 38 % des ventes de véhicules neufs ( Renault, Audi, Vw, Mercedes, Huyndai, Mitsubishi, Skoda, Chrysler) qui a racheté la société ECORE (Hyundai) en 2006 après avoir racheté le groupe CADJEE, il y a plusieurs années. Les sociétés FOUCQUE (Citroen) et CMM (Ford Toyota) se partagent à parts égales 25 % du marché du véhicule neuf. Le solde est tenu par la SOGECORE (Honda, Nissan) et le groupe ASSING (Mazda, Subaru, Daihatsu). Pour mémoire le groupe CADJEE a conservé les marques PORCHE et FERRARI mais on parle d un rachat de ces marques par le groupe CAILLE : Les autres secteurs non alimentaire Le Bricolage Ce secteur est largement dominé par le groupe RAVATE qui exploite au travers de diverses enseignes (LEROY MERLIN, RAVATE, WELDOM, CASTOR, ) un peu plus de m² des m² de surfaces de vente (36,8 3 PDM : Part de marchés

8 02/04/2009 Page 8 / 8 %). Ce groupe est également très présent dans le secteur des matériaux de construction et du second œuvre au travers de ses magasins Ravate Profesionnel. On retrouve le groupe HAYOT comme second acteur en termes de surfaces de vente du secteur du Bricolage avec l enseigne Monsieur Bricolage ( m² soit 14,5 % des surfaces). Les autres surfaces se répartissent entre différentes enseignes locales ou nationales (Weldom, Briconautes,..). Le meuble La situation est plus équilibrée dans ce secteur. Les groupes dominants, au nombre de trois ne se partagent que 47 % du marché en termes de surfaces de vente ( m² sur m²). Le groupe MOHAMED (ATLAS-CROZATIER) fait jeu égal ( m²) avec le groupe CAILLE (CONFORAMA, DINDAR CONFORT) ( m²). Le groupe RAVATE est également présent avec l enseigne BUT (6 100 m²). A noter le rachat récent du groupe DINDAR (activités automobile et meuble) qui n a pas fait l objet de notification préalable à la concentration. l équipement de la personne Un groupe est dominant : le groupe GHANTY (Ghanty, Sildy, La Halle) avec m² sur m² (39,4 %). Il est suivi par le groupe MILHAC (enseigne VOGUE) avec m² (24,8 %). Ces chiffres ne sont toutefois pas le reflet des parts de marchés en chiffre d affaires. Une grande partie du chiffre de ce secteur est réalisé dans des unités de moins de 300 m². La part de marché du groupe GHANTY en terme de chiffre d affaires du secteur est sans doute comprise entre 16 et 18 %. Conclusion : Hormis le secteur des produits pétroliers, l ensemble des secteurs économiques à la Réunion vit dans un régime de liberté des prix et des marges défini par l article L du Code de Commerce. Dans ce modèle économique, seul le bon fonctionnement de la concurrence permet la meilleure allocation possible des ressources et des biens et la satisfaction des besoins des consommateurs. Le département de la Réunion, isolé au milieu de l Océan Indien, ne bénéficie pas naturellement des conditions idéales d un fonctionnement optimal de la concurrence. Tant les situations structurelles qu il convient de surveiller attentivement ( à cet égard le seuil défini nationalement n est sans doute pas adapté au département de La Réunion) que les pratiques des opérateurs qui doivent faire l objet d une surveillance certaine, sont susceptibles de fausser cette concurrence loyale et parfaite. Des dysfonctionnements existent. Faut-il pour autant recourir à un système réglementaire plus directif dans certains cas ou certains secteurs. La question mérite d être posée à l occasion des Etats Généraux de l Outre-mer, comme celle des moyens de l Etat pour faire face à cette situation, après 25 ans de régime de liberté des prix et de désengagement progressif de la surveillance du marché.

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