Conduites à tenir ANOMALIES AUX BANDELETTES URINAIRES SOMMAIRE. microscopique? P.4

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Conduites à tenir ANOMALIES AUX BANDELETTES URINAIRES SOMMAIRE. microscopique? P.4"

Transcription

1 ANOMALIES AUX BANDELETTES URINAIRES Conduites à tenir SOMMAIRE!Protéinurie : diagnostic et orientation P.2!Mais d où vient cette hématurie microscopique? P.4 N VENDREDI 22 FÉVRIER

2 Protéinurie : diagnostic et orientation "Souvent découvertes au hasard d un examen systématique, les protéinuries peuvent signaler des néphropathies variées et graves. "Quelques examens de débrouillage sont utiles et parfois urgents avant de passer la main au néphrologue. PAR LE DR MARC KREUTER* TOUTES les occasions sont bonnes pour chercher une albuminurie grâce aux bandelettes, qu il s agisse du suivi d un malade diabétique ou hypertendu, de prévention (médecine du travail ou médecine scolaire) ou d un examen de routine en pratique quotidienne. Toutefois, la bandelette urinaire a ses limites. Elle ne détecte que des concentrations supérieures à 100 mg par litre (passant donc à côté d une microalbuminurie, importante à diagnostiquer chez le diabétique) et ne réagit pas aux chaînes légères d immunoglobulines (globuline de Bence- Jones). Ne jamais négliger une albuminurie La protéinurie est un signe d une très grande importance, qu il faut toujours préciser par la mesure de la protéinurie de vingtquatre heures. Jusqu à 100 mg par vingt-quatre heures, on considère que la protéinurie est physiologique ; au-dessus de 150 mg par vingt-quatre heures, il faut faire des examens complémentaires pour chercher une lésion rénale, notamment glomérulaire. Cependant, avant d inquiéter un sujet de moins de 30 ans, sans pathologie connue, notamment rénale ou diabétique, chez qui l on LA DÉCOUVERTE À L ECBU D ALBUMINE ET DE SANG (A FORTIORI DE CYLINDRES HÉMATIQUES) ORIENTE VERS UNE PATHOLOGIE DU GLOMÉRULE. découvre une protéinurie lors d un examen systématique, on demande d abord un nouvel examen d urine pour éliminer une albuminurie transitoire. Si ce second examen confirme l albuminurie, il peut s agir d une albuminurie orthostatique, toujours bénigne. Pour l affirmer on mesure la protéinurie nocturne. Lorsque l albuminurie anormalement élevée est confirmée, on demande des examens biologiques complémentaires : urinaires (électrophorèse des protéines et cytologie à la N VENDREDI 22 FÉVRIER PHANIE

3 ! Quelles sont les causes des albuminuries transitoires ou intermittentes? Comment les surveiller? Quels conseils donner dans la vie quotidienne (sports, vaccinations)? Dr Alexandre Dumoulin. Il peut exister des protéinuries transitoires, notamment au cours des hypertensions artérielles de type réno-vasculaire, en cas d élévation des cathécholamines, comme au cours des phéochromocytomes, mais alors il n existe pas, à proprement parler, de maladie glomérulaire. C est également le cas pour la protéinurie orthostatique chez l adolescent longiligne en croissance. Les sujets qui ont une protéinurie orthostatique peuvent mener une vie tout à fait normale et n ont à suivre aucun régime particulier. Ils peuvent faire tous les sports et recevoir les vaccinations habituelles. Il faut les suivre pendant la période de croissance, en cherchant l albuminurie une à deux fois par an. Les protéinuries orthostatiques persistent très rarement au-delà de 20 ou 22 ans ; si elles perdurent, il est souhaitable d approfondir les investigations et de réaliser éventuellement une biopsie rénale.! L albuminurie et l insuffisance rénale sont-elles des contre-indications aux vaccinations? Dr A. D. Il n existe aucune contre-indication particulière aux LES QUESTIONS DU GÉNÉRALISTE vaccinations, hormis les maladies immunologiques ou les traitements par corticoïdes. Dans le premier cas, le risque éventuel est de réactiver la maladie immunologique, dans le second, la vaccination risque d être inefficace. Toutefois, les vaccinations contre l hépatite B et la grippe sont fortement souhaitables chez les patients insuffisants rénaux et les personnes âgées.! Quelle est la définition biologique de l insuffisance rénale? Dr A. D. L insuffisance rénale est définie par le chiffre de la clairance de la créatinine. L insuffisance rénale chronique est dite «modérée» quand le débit de filtration glomérulaire (clairance) est compris entre 30 et 60 millilitres par minute, «sévère» entre 20 et 30 millilitres par minute, «préterminale» entre 10 et 20 millilitres par minute et «terminale», lorsqu il est inférieur à 10 millilitres par minute.! Quelle est la proportion d albumine dans la protéinurie physiologique? Dr A. D. La protéinurie physiologique est le plus souvent non sélective, si bien qu on retrouve également des protéines de type tubulaire, immunoglobuline. L albuminurie est donc inférieure à 80 % et se situe plus volontiers aux alentours de 50 %. recherche de sang et de cylindres hématiques) ; sanguins (créatininémie, urémie, glycémie, éventuellement dosage de l hémoglobine glyquée chez un diabétique). Maladie du glomérule ou du tubule? La découverte d une albuminurie ou d une microalbuminurie chez un diabétique implique la recherche d une insuffisance rénale et le maintien d un parfait équilibre de sa pression artérielle. Un traitement par inhibiteur de l enzyme de conversion (IEC) est conseillé, après avoir pris l avis d un diabétologue ou d un néphrologue. Autre situation : lorsque l examen cyto-bactériologique des urines (ECBU) révèle, en plus de l albumine, la présence de sang (a fortiori de cylindres hématiques), on suspecte une glomérulopathie. Une consultation néphrologique est nécessaire, d autant plus rapidement que l albuminurie et l hématurie sont associées à une insuffisance rénale. Dans ce cas, il est en effet urgent de faire une biopsie rénale et de donner un traitement, le plus souvent immunosuppresseur. Dans le cas particulier où l albuminurie est très abondante, dépassant trois grammes par vingt-quatre heures, on dose l albuminémie ; si celle-ci est nettement abaissée (inférieure à 20 grammes par litre), il s agit d un syndrome néphrotique. Il faut alors confier le malade au néphrologue et dépister une thrombose veineuse (notamment des veines rénales, par écho-doppler). Les lésions tubulaires sont caractérisées par une protéinurie inférieure à 2 grammes par vingt-quatre heures, composée essentiellement de protéines de bas poids moléculaire (comme la bêta-2-microglobuline) normalement réabsorbées par le tubule proximal. Là encore, l avis du néphrologue est important pour chercher l étiologie (intoxication au plomb, au cadmium, syndrome de Fanconi, acidose tubulaire rénale, etc.) et pour traiter l insuffisance rénale éventuelle. Sans oublier le myélome L hypertension artérielle peut entraîner, sur le long terme, une néphroangiosclérose révélée par une protéinurie souvent minime. Seul le néphrologue peut la diagnostiquer précisément et faire la différence avec d autres néphropathies interstitielles qui s accompagnent volontiers d hypertension. De plus, une hypertension artérielle sévère peut s accompagner d un syndrome néphrotique souvent d origine réno-vasculaire, avec une protéinurie de l ordre de 1 à 2 grammes par jour, indépendante des lésions rénales sous-jacentes. Une protéinurie faite de chaînes légères détectées à l immunoélectrophorèse, associée ou non à une insuffisance rénale, fait suspecter un rein myélomateux. Ces cas sont du ressort du néphrologue. * D après une communication, aux Entretiens de Bichat, du Dr Alexandre Dumoulin, service de néphrologie, hôpital Henri- Mondor, Créteil [94]. Voir le Généraliste n 2179, page 8 de notre numéro 2177, «Mais d où vient cette hématurie microscopique?». N VENDREDI 22 FÉVRIER

4 Mais d où vient cette hématurie microscopique?!souvent détectée lors d un examen systématique des urines par des bandelettes, une hématurie peut signaler une infection basse, une glomérulopathie, un cancer des voies excrétrices ou d autres pathologies familiales ou parasitaires.!comment organiser la recherche de la pathologie en cause? PAR LE DR MARC KREUTER* microscopique est fréquente, même chez des sujets apparemment L HÉMATURIE sains. L étude de Froom, Ribak et Benbassat, en 1984, portant sur mille soldats en bonne santé apparente, suivis pendant une douzaine d années en moyenne, fait état de 40 % d hématuries microscopiques. Une autre étude retenait 10 % d hématuries microscopiques chez 230 sujets de plus de 50 ans, sans symptômes apparents (Messing et coll., 1987). On peut découvrir une hématurie microscopique par un examen d urine à l aide de bandelettes dans deux circonstances : soit lors d un examen systématique (médecine du travail, médecine du sport, etc.) ; soit au titre d examen complémentaire dans une pathologie de la sphère néphro-urologique. Microscopique et isolée CHEZ une personne a priori en bonne santé, n ayant aucun symptôme, la découverte d une hématurie microscopique implique la répétition de l examen aux bandelettes, une ou deux fois, à quelques semaines d intervalle, en analysant des urines fraîches du matin. CHAQUE ANNÉE, SUR CENT SUJETS DE PLUS DE 50 ANS PRÉSENTANT UNE HÉMATURIE MICROSCOPIQUE, CINQ ONT UN CANCER DE LA VESSIE! Hématurie confirmée aux bandelettes = ECBU Si l on note à deux reprises une hématurie (cotée à une ou deux croix aux bandelettes), on peut certes prescrire une cytologie simple (B 15, soit 3,93 ) ; cet examen permet, en effet, si l on dénombre plus de hématies par millilitre, de confirmer l hématurie et d éliminer une fausse réaction positive aux bandelettes détectant les hématies, due à la présence de myoglobine ou d hémoglobine. On préfère cependant demander d emblée un examen cyto-bactériologique des urines (ECBU, coté B 70, soit 18,25 ), qui non seulement confirme l hématurie, mais aussi permet d évoquer plusieurs diagnostics. Grâce à l ECBU, on peut dépister une éventuelle infection urinaire GARO /PHANIE asymptomatique ; si les urines sont stériles, une leucocyturie supérieure à éléments par millilitre incite à rechercher une pathologie parmi les leucocyturies aseptiques (tuberculose, infections par germes intracellulaires type chlamydiae ou mycoplasmes, néphropathies interstitielles chroniques). L aspect déformé des hématies ou la présence de cylindres hématiques (les hématies, déformées au passage des différents tubules urinaires, forment un cylindre hématique) orientent fortement vers une atteinte rénale de type glomérulopathie. La présence d albumine indique également une possibilité de lésion rénale. On fera préciser le taux d albumine par un dosage de l albuminurie de vingt-quatre heures: au-dessus de 0,50 gramme par vingt-quatre heures, l origine rénale est probable ; au-dessus de 3 grammes, la localisation glomérulaire est vraisemblable. En revanche, la présence de caillots indique que l hématurie prend plutôt sa source au niveau des voies excrétrices, car la présence d urokinase et de l activateur du plasminogène dans les tubes et dans le glomérule inhibe la formation de caillots. N MARDI 19 FÉVRIER

5 Hématurie confirmée à l ECBU: cibler la recherche Lorsque l hématurie est la seule anomalie de l examen cyto-bactériologique, il faut se poser plusieurs questions pour déterminer le cheminement des examens complémentaires. Des antécédents personnels ou familiaux de lithiase urinaire, même limités à la présence de sable dans les urines, orientent vers le diagnostic de lithiase urinaire. On prescrit en conséquence un dosage de la calciurie (une calciurie élevée peut, sans former de réels calculs, léser les parois urinaires et entraîner une hématurie microscopique) ; on recherche une hyperuricosurie ; une radiographie de l abdomen sans préparation parachève ce parcours diagnostique, non sans que le recours à l échographie ait été discuté. La révélation d antécédents familiaux d insuffisance rénale conduit à chercher une polykystose rénale ou une néphropathie familiale type syndrome d Alport ou maladie des membranes basales fines. Si l interrogatoire signale un risque de bilharziose, on demande un examen parasitologique des urines (à noter qu une bilharziose urinaire élève le risque de cancer de la vessie, notamment épidermoïde). Il faut s informer sur d éventuels antécédents de drépanocytose chez un sujet noir ou de thalassémie. Sujet masculin, passé 50 ans : penser au cancer! Enfin des examens complémentaires sont indispensables chez les sujets exposés à un risque de néoplasie vésicale et des voies excrétrices urinaires. Il faut savoir en effet que l incidence annuelle des cancers de la vessie chez les hommes de plus de 50 ans présentant une hématurie microscopique est d environ 5 %. Ces diagnostics seront évoqués, en particulier, chez les tabagiques, devant tout malade qui a consommé des antalgiques contenant de la phénacétine** pendant de longues périodes ou qui a subi une exposition professionnelle prolongée aux hydrocarbures. L échographie rénale et vésicale est prioritaire pour chercher une tumeur des voies excrétrices, éventuellement complétée par un scanner avec injection d iode (après vérification de la fonction rénale), parfois par une IRM susceptible de visualiser de petites tumeurs rénales. La cystoscopie peut être justifiée chez ces sujets masculins de plus de 50 ans, notamment s ils ont des facteurs de risque de cancer vésical, comme le tabagisme. Si ces examens sont négatifs, chez ces sujets à risque de cancer des voies excrétrices, on peut prescrire une cytologie urinaire deux fois par an et une échographie, voire une cystoscopie chaque année. La cytologie urinaire est pratiquée sur les urines fraîches du matin par un LES QUESTIONS DU GÉNÉRALISTE LA FIN D ADDIS Le Généraliste. L examen du sédiment urinaire est-il différent de la numération des hématies par millimètre cube? Quelles sont les valeurs normales? Dr Alexandre Dumoulin. L étude du sédiment urinaire consiste à compter les hématies sur un échantillon d urines fraîches du matin. Une valeur supérieure à hématies par millilitre n est pas normale. L hématurie microscopique peut être considérée comme modérée jusqu à ou éléments par millilitre. Au-delà de ces chiffres, on peut la considérer comme abondante. À partir de un million d hématies par millilitre, les urines sont rouges et l hématurie est macroscopique. N utilise-t-on plus le compte d Addis? Dr A. D. Beaucoup moins qu autrefois. C est un examen astreignant, avec un recueil des urines à 4 heures, puis à 7 heures du matin. On tient pour pathologique une hématurie microscopique de plus de éléments par minute. Voulez-vous préciser les conditions de recueil et les valeurs normales de la calciurie et de l uricosurie? Un régime préalable est-il nécessaire? L examen doit-il être répété plusieurs jours de suite? Dr A. D. Le dosage de la calciurie et de l uricosurie se fait sur les urines de vingt-quatre heures. Pour cela, le patient doit jeter ses urines au réveil, puis recueillir toutes les urines de la journée, ainsi que les premières urines du lendemain matin et apporter le tout au laboratoire. On considère une calciurie comme normale quand elle est inférieure à 4 mg par kilogr et par vingt-quatre heures (0,1 mmol par kilogr et par vingt-quatre heures). Une hyperuricosurie correspond à une valeur supérieure à 400 mg par vingt-quatre heures (2,4 mmol par vingt-quatre heures). Quant au régime, tout dépend de ce qu on cherche. Si l on veut analyser la situation un jour quelconque, il convient de dire au patient de ne rien modifier à son régime habituel. Si l on veut savoir si le patient est un hyperabsorbeur intestinal du calcium, on peut réaliser un régime très pauvre en calcium (moins de un gramme par jour) et vérifier si la calciurie, après un tel régime, persiste ou non (elle est normalement inférieure à 0,48 mmol de calcium par mmol de créatinine). Je rappelle que le dosage de la calciurie et de l uricosurie doit être accompagné d un ionogramme ainsi que de la mesure de l urée et de la créatinine. On peut également ajouter le dosage de l oxalaturie, éventuel facteur favorisant de lithiase, tout comme un apport sodé et protidique important. Voulez-vous préciser l incidence du cancer de la vessie? Dr A. D. L incidence du cancer de la vessie varie d un pays à l autre et se situe, en France, aux alentours de vingt cas pour hommes et de trois à quatre cas pour femmes. Toutefois, après 50 ans, l incidence est d environ 5 % en cas d hématurie microscopique et de 20 % lorsque l hématurie est macroscopique. Cette proportion de cancer dépend clairement de l âge et augmente très nettement chez les patients de plus de 50 ans, en particulier de sexe masculin. L épreuve des trois verres est-elle encore (parfois ou couramment) utilisée? Dr A. D. Cette épreuve consiste à recueillir l urine du début de miction dans un verre, à poursuivre le recueil dans un deuxième verre et à la terminer dans un troisième. L hématurie initiale est en faveur d une lésion urétérale, alors qu une hématurie terminale témoigne d une lésion au niveau du trigone. Une hématurie présente sur les trois échantillons a une valeur localisatrice très faible, de même qu une hématurie abondante, qui est totale, ne permet en aucun cas de localiser la lésion. Cette épreuve des trois verres peut être utilisée, mais reste d un intérêt restreint, puisque les investigations ne se limiteront pas à ce type d examen. En cas d hématurie, il est clair que les examens morphologiques seront plus poussés. Chez un sujet de moins de 50 ans sans risque particulier ni pathologie évidente, quand décidez-vous de recourir à la cystoscopie? Quel est le schéma de la surveillance ultérieure? Dr A. D. La place de la cystoscopie, lorsqu une urographie intraveineuse et une échographie sont négatives, est mal définie. On sait que sa valeur diagnostique est faible chez les hommes de moins de 50 ans et chez les femmes à faible risque de cancer vésical. En revanche, au moindre doute, notamment chez les hommes de plus de 50 ans exposés à un facteur de risque de cancer urothélial (les fumeurs notamment), il faut prescrire une cystoscopie. En cas de négativité de tous les examens, je pense qu il est raisonnable, en cas de persistance de l hématurie, de refaire ces examens, notamment une échographie rénale et une cystoscopie, d autant plus que les personnes sont à risque, au moins une fois par an. Propos recueillis par le Dr Marc Kreuter N MARDI 19 FÉVRIER

6 anatomopathologiste qui cherche au microscope les cellules cancéreuses. Avant 40 ans : UIV Un sujet jeune chez qui on a découvert une hématurie isolée se verra plus volontiers prescrire une urographie intraveineuse en première intention. Si l urographie ou l échographie sont négatives, est-on fondé à prescrire une cystoscopie chez un sujet de moins de 40 ans, en particulier de sexe féminin, sachant que les risques de cancer des voies excrétrices et de la vessie sont faibles? Cette question est débattue. En revanche, une hématurie cyclique chez une femme peut évoquer une endométriose du tractus urinaire et justifier une cystoscopie. L hématurie n est pas le seul symptôme LA démarche diagnostique est différente si la découverte de sang dans les urines fait partie d une recherche dans un cadre pathologique. Au décours ou après une infection ORL, il faut chercher une glomérulonéphrite postinfectieuse ou une maladie de Berger. Il est aussi très fréquent de découvrir une hématurie au cours d une cystite ; elle est confirmée par l examen cyto-bactériologique des urines. Enfin, il faut explorer les malades présentant une hématurie sous traitement anticoagulant. Ce traitement, en général par antivitamines K, peut en effet révéler une lésion néphro-urologique : quand l hématurie se produit chez un malade dont le traitement par antivitamines K est «équilibré», la conduite à tenir est la même que pour un patient qui n est pas sous anticoagulants, à savoir une échographie rénale et des voies urinaires, voire une urographie, et une cystoscopie ; quand l hématurie se produit chez un malade dont le traitement par antivitamines K n est pas «équilibré», il faut vérifier la persistance de l hématurie sur un ou deux examens, puis, même si l on sait que le traitement par antivitamines K peut faciliter un passage d hématies à travers la muqueuse, il convient tout de même d entreprendre ces différents examens, car l enjeu est important. * D après une communication aux Entretiens de Bichat du Dr Alexandre Dumoulin, (service de néphrologie, hôpital Henri- Mondor, Créteil [94]). ** La phénacétine n entre plus dans la composition de médicaments en France depuis quelques années. N MARDI 19 FÉVRIER

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :

Plus en détail

La maladie de Berger Néphropathie à IgA

La maladie de Berger Néphropathie à IgA Néphropathie à IgA La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous informer

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Professeur Diane GODIN-RIBUOT

Professeur Diane GODIN-RIBUOT UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 5 : Mesure de la fonction rénale : la clairance rénale Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

NEPHROGRAMME ISOTOPIQUE EXPLORATION DE L HYPERTENSION RENO-VASCULAIRE

NEPHROGRAMME ISOTOPIQUE EXPLORATION DE L HYPERTENSION RENO-VASCULAIRE NEPHROGRAMME ISOTOPIQUE EXPLORATION DE L HYPERTENSION RENO-VASCULAIRE D r Eric OUHAYOUN Service de Médecine Nucléaire - P r J.P. Esquerré CHU Purpan Toulouse - France Néphrogramme isotopique Principe :

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

M me Emma Thurie voit rouge!

M me Emma Thurie voit rouge! L hématurie démasquée M me Emma Thurie voit rouge! Nancy Nadeau et Anne-Patricia Prévost 1 Vous recevez M me Emma Thurie,une Sénégalaise de 34 ans immigrée au Québec il y a dix ans.elle vous consulte parce

Plus en détail

INFORMATION & PRÉVENTION. Le cancer de la vessie

INFORMATION & PRÉVENTION. Le cancer de la vessie INFORMATION & PRÉVENTION Le cancer de la vessie G R A N D P U B L I C Ce à quoi sert la vessie La vessie est une poche qui reçoit l urine produite par les reins, via les uretères*. Elle est constituée

Plus en détail

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme 1. EXTRAITS REFERENTIELS DU BO Partie du programme : Fonctionnement de l organisme et besoin

Plus en détail

Pas anodine, la créatinine!

Pas anodine, la créatinine! Pas anodine, la créatinine! F O R M A T I O N C O N T I N U E M. Rinfret se présente à votre cabinet pour son premier examen. «À 50 ans, j ai encore les reins solides!», vous dit-il. Isabelle Chapdelaine

Plus en détail

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation Livret des nouveaux anticoagulants oraux Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation DONNÉES DU PATIENT Nom Adresse Tél MÉDECIN TRAITANT Nom Adresse Tél SPÉCIALISTE Nom Hôpital Tél MÉDICAMENT

Plus en détail

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE 1 Plan de cours I - TUMEURS PRIMITIVES DE LA VESSIE c1 - Tumeurs papillaires non infiltrantes c2 - Tumeurs papillaires infiltrantes c3 - Carcinome in-situ en muqueuse plane D - Pronostic : II - TUMEURS

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

Suivi ambulatoire de l adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation

Suivi ambulatoire de l adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation SYNTHESE DES RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES Suivi ambulatoire de l adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation Novembre 2007 OBJECTIF Assurer une qualité optimale du suivi et de

Plus en détail

INCONTINENCE URINAIRE

INCONTINENCE URINAIRE INCONTINENCE URINAIRE Généralités Perte involontaire d'urine par l'urètre. Symptôme fréquent (2,5 millions de personnes en France). Nombre sous estimé. Risque 2 fois plus élevé pour les femmes que pour

Plus en détail

La filtration glomérulaire et sa régulation

La filtration glomérulaire et sa régulation UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 4 : La filtration glomérulaire et sa régulation Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE 23 ÉVALUATION DE

Plus en détail

Infections urinaires chez l enfant

Infections urinaires chez l enfant Infections urinaires chez l enfant Questions et réponses pour diminuer vos inquiétudes Chers parents, Cette brochure a pour but de faciliter votre compréhension et de diminuer vos inquiétudes en vous

Plus en détail

ntred 2007 Résultats de l étude Description des personnes diabétiques

ntred 2007 Résultats de l étude Description des personnes diabétiques Résultats de l étude ntred 2007 EÉCHANTILLON NATIONAL TÉMOIN REPRÉSENTATIF DES PERSONNES DIABÉTIQUES Le diabète est une maladie chronique de plus en plus fréquente, qui touche en France plus de 2 millions

Plus en détail

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR).

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR). Hypertension intracrânienne idiopathique Pseudotumor cerebri Votre médecin pense que vous pouvez souffrir d hypertension intracrânienne idiopathique connue aussi sous le nom de «pseudotumeur cérébrale».

Plus en détail

Insuffisance rénale. Définition. o Insuffisance rénale aiguë

Insuffisance rénale. Définition. o Insuffisance rénale aiguë Insuffisance rénale Définition o Insuffisance rénale aiguë Se traduit par un brusque arrêt de la filtration des déchets du sang et de la production d urine. Associée à un déséquilibre de l organisme en

Plus en détail

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent Juillet 2007 Juillet 2007 1 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient! Le dépistage du cancer de la prostate une décision qui VOUS appartient! Il existe un test de dépistage du cancer de la prostate depuis plusieurs années. Ce test, appelé dosage de l antigène prostatique

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

La transplantation rénale avec donneur vivant Aspects particuliers dans le cadre des maladies rénales transmises génétiquement

La transplantation rénale avec donneur vivant Aspects particuliers dans le cadre des maladies rénales transmises génétiquement La transplantation rénale avec donneur vivant Aspects particuliers dans le cadre des maladies rénales transmises génétiquement n Professeur Michel Broyer. Hôpital Necker Enfants malades, Paris Membre du

Plus en détail

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE CHEFIRAT B. Les intoxications aiguës constituent un réel problème de santé publique dont l impact reste encore à évaluer. Le nombre total

Plus en détail

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Ministère de l enseignement supérieur et de la recherche Ministère de la santé et des sports CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Valeurs biologiques usuelles Edition de Novembre 2009 (6 pages) Conseil

Plus en détail

Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Hépatite chronique B

Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Hépatite chronique B Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE Hépatite chronique B Février 2015 Ce document est téléchargeable sur : www.has-sante.fr Haute Autorité de Santé Service des

Plus en détail

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Plan Introduction Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Introduction NACO: une actualité brûlante! AVK: Plus forte incidence

Plus en détail

Le VIH et votre apparence physique

Le VIH et votre apparence physique Le VIH et votre apparence physique Le VIH et votre apparence physique Les personnes séropositives subissent-elles souvent des changements de l apparence physique? Il est difficile de dire avec exactitude

Plus en détail

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel LE GRAND LIVRE Du diabète Vivre avec le diabète à tout âge Traiter et surveiller la maladie Prévenir les complications, 2012 ISBN : 978-2-212-55509-7

Plus en détail

Quels sont les facteurs qui font augmenter les risques de cancer du rein?

Quels sont les facteurs qui font augmenter les risques de cancer du rein? Qu est-ce que le cancer du rein? L adénocarcinome rénal est le type le plus fréquent de cancer du rein 1. Le rôle des reins consiste à filtrer le sang et à évacuer les déchets de l organisme dans l urine.

Plus en détail

Item 182 : Accidents des anticoagulants

Item 182 : Accidents des anticoagulants Item 182 : Accidents des anticoagulants COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Cruralgie par hématome

Plus en détail

Ordonnance collective

Ordonnance collective Centre de Santé et de Services sociaux de Québec-Nord NUMÉRO DE L ORDONNANCE: OC-31 Ordonnance collective Nom de l ordonnance: Initier des analyses de laboratoire pour le suivi de la clientèle présentant

Plus en détail

Le contexte. Définition : la greffe. Les besoins en greffons en constante augmentation

Le contexte. Définition : la greffe. Les besoins en greffons en constante augmentation Présentation Le contexte Quels donneurs, quels organes? Le don Pour quels malades? Les étapes d une greffe d organes Faites connaître votre choix! 01/04/2014 Union Nationale des associations de donneurs

Plus en détail

Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir.

Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir. Dépistage Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir. Par contre, nous pouvons tenter de le dépister plus tôt afin d'avoir plus de chances de

Plus en détail

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie DANIEL RIGAUD CHU de Dijon 46 Obésité : définition L obésité est définie comme un excès de masse grasse associée à un surcroît

Plus en détail

Les différentes maladies du coeur

Les différentes maladies du coeur Auteur : Dr Pascal AMEDRO Les différentes maladies du coeur 1. Le cœur normal L oxygène capté dans l air va dans les poumons, où le sang «bleu» est alors oxygéné et devient «rouge». Il est conduit par

Plus en détail

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4 Anémie et maladie rénale chronique Phases 1-4 Initiative de qualité en matière d issue des maladies rénales de la National Kidney Foundation Saviez-vous que l initiative de qualité en matière d issue des

Plus en détail

Le VIH et votre cœur

Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Que dois-je savoir au sujet de mon cœur? Les maladies cardiovasculaires représentent une des cause les plus courante de décès, elles incluent: les maladies coronariennes,

Plus en détail

L anémie hémolytique auto-immune

L anémie hémolytique auto-immune L anémie hémolytique auto-immune La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à

Plus en détail

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012 Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments Avis 2 23 Octobre 2012 Titre I : Nom du médicament, DCI, forme pharmaceutique, dosage, présentation HUMIRA (DCI : Adalimumab

Plus en détail

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie Compte rendu d hospitalisation hépatite C À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie ASSISTANCE PUBLIQUE HOPITAUX DE PARIS HOPITAL DU BON SECOURS Service d HEPATHOLOGIE du Professeur

Plus en détail

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Questions / Réponses Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Quelques chiffres sur les troubles du sommeil et la consommation de benzodiazépines

Plus en détail

Traitement des calculs urinaires par fragmentation (Lithotripsie par ondes de choc extracorporelle)

Traitement des calculs urinaires par fragmentation (Lithotripsie par ondes de choc extracorporelle) Traitement des calculs urinaires par fragmentation (Lithotripsie par ondes de choc extracorporelle) Le traitement des calculs urétéraux et rénaux a beaucoup changé depuis 1980 avec la venue d un appareil

Plus en détail

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca MALADIE DE HODGKIN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du

Plus en détail

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Pré-Requis : Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Sécrétion acide et peptique de l estomac Motricité œsophagienne et gastrique

Plus en détail

Lymphome non hodgkinien

Lymphome non hodgkinien Lymphome non hodgkinien Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca LYMPHOME NON HODGKINIEN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du cancer presque

Plus en détail

Fiche de synthèse. Learn. Les points essentiels pour l accompagnement d un patient diabétique. Parcours : Prise en charge du diabète à l officine

Fiche de synthèse. Learn. Les points essentiels pour l accompagnement d un patient diabétique. Parcours : Prise en charge du diabète à l officine Les points essentiels pour l accompagnement d un patient diabétique Dans toutes les situations Privilégiez la phase de découverte Savoir comment le patient et/ou l accompagnant perçoivent le diabète. Permettre

Plus en détail

Orientation diagnostique devant une éosinophilie 1

Orientation diagnostique devant une éosinophilie 1 Orientation diagnostique devant une éosinophilie 1 Introduction L hyperéosinophilie est définie par la présence de polynucléaires éosinophiles circulants à plus de 0,5 G/l (500/µl) (quel que soit leur

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE?

QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE? QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE? Information pour les patients TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION 1 LA TUBERCULOSE GÉNÉRALITÉS 1.1 Qu est-ce que la tuberculose? 1.2 La tuberculose est-elle toujours contagieuse?

Plus en détail

Le VIH et votre foie

Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Que dois-je savoir au sujet de mon foie? Votre foie joue un rôle incroyablement important. Il filtre votre sang en éliminant les substances nocives (toxiques)

Plus en détail

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Auteurs Cendrine Godet (*) Jean-Pierre Frat (**) Cédric Landron (*) Lydia Roy (***) Paul Ardilouze (****) Jean-Pierre Tasu (****) (*)

Plus en détail

I Identification du bénéficiaire (nom, prénom, N d affiliation à l O.A.) : II Eléments à attester par un médecin spécialiste en rhumatologie :

I Identification du bénéficiaire (nom, prénom, N d affiliation à l O.A.) : II Eléments à attester par un médecin spécialiste en rhumatologie : ANNEXE A : Formulaire de première demande Formulaire de première demande de remboursement de la spécialité HUMIRA pour une spondylarthrite axiale sévère sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante

Plus en détail

Les tests génétiques à des fins médicales

Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Nous avons tous hérité d une combinaison unique de gènes de la part de nos parents. Cette constitution originale et l

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT Les étapes du don de rein DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT concerner CHACUN le don du vivant 3 /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE

LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE Le psoriasis est apparu longtemps comme une maladie de peau isolée mais des études épidémiologiques internationales ces dernières années ont

Plus en détail

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants Docteur Christine BOITEUX Théorie Endocardites et anticoagulation POUR Thromboses Emboles septiques CONTRE Favorise emboles septiques et diffusion

Plus en détail

Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers

Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers Les spondylarthopathies 0.2% de la population en France Arthrites Réactionnelles rares S. Ankylosante

Plus en détail

RANDONNÉES. Maladies rénales Diabète Don d organes Informations et dépistages COATAUDON - KERLAURENT DIMANCHE 27 AVRIL 2014. www.air.bretagne.free.

RANDONNÉES. Maladies rénales Diabète Don d organes Informations et dépistages COATAUDON - KERLAURENT DIMANCHE 27 AVRIL 2014. www.air.bretagne.free. DIMANCHE 27 AVRIL 2014 En matinée COATAUDON - KERLAURENT GUIPAVAS 14 ème édition RANDONNÉES Organisées par les INSUFFISANTS RÉNAUX DU LÉON et l ASSOCIATION SPORTIVE DE TOURBIAN Pédestres Cyclos V.T.T.

Plus en détail

BIOPSIE PAR ASPIRATION Sous stéréotaxie

BIOPSIE PAR ASPIRATION Sous stéréotaxie Vous avez appris qu une anomalie a été détectée lors de votre mammographie. Afin d investiguer cette anomalie, le radiologue a pris la décision d effectuer une biopsie par aspiration sous stéréotaxie.

Plus en détail

Tests de comparaison de moyennes. Dr Sahar BAYAT MASTER 1 année 2009-2010 UE «Introduction à la biostatistique»

Tests de comparaison de moyennes. Dr Sahar BAYAT MASTER 1 année 2009-2010 UE «Introduction à la biostatistique» Tests de comparaison de moyennes Dr Sahar BAYAT MASTER 1 année 2009-2010 UE «Introduction à la biostatistique» Test de Z ou de l écart réduit Le test de Z : comparer des paramètres en testant leurs différences

Plus en détail

Caisse Primaire d Assurance Maladie de La Charente

Caisse Primaire d Assurance Maladie de La Charente Caisse Primaire d Assurance Maladie de La Charente Examens périodiques de santé pour tout assuré social (sauf RSI) Les examens périodiques de santé Pour qui? En règle générale Pour tous les assurés sociaux

Plus en détail

Information transmise sous l autorité de l Agence fédérale des médicaments et des produits de santé

Information transmise sous l autorité de l Agence fédérale des médicaments et des produits de santé Les Direct Healthcare Professional Communications (DHPC) sont des courriers envoyés aux professionnels de la santé par les firmes pharmaceutiques, afin de les informer de risques potentiels apparus lors

Plus en détail

Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde

Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde 1 ETSL Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde TP 1 GABIN-GAUTHIER 13/11/2009 I. LA MALADIE... 2 II. TECHNIQUES QUALITATIVES... 2 1. PRINCIPE... 2 2. MODE OPERATOIRE... 3 2.1. WRST ou Waaler Rose

Plus en détail

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou Conseils aux patients* Lutter activement contre la thrombose *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou 2 Mentions légales Directeur de la publication : Bayer

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

Fibrillation atriale chez le sujet âgé Dr Benoit Blanchard LE HAVRE Le 18 MARS 2014 Fibrillation atriale chez le sujet âgé Le plus fréquent des trouble du rythme cardiaque, 750,000 personnes atteintes de FA en France, 100,000 nouveaux cas chaque

Plus en détail

Les traitements du cancer du rein

Les traitements du cancer du rein MARS 2013 Les traitements du cancer du rein COLLECTION GUIDES PATIENTS LES REINS LE CHOIX DES TRAITEMENTS LA CHIRURGIE LES MÉDICAMENTS ANTICANCÉREUX LES PROFESSIONNELS LA VIE QUOTIDIENNE www.e-cancer.fr

Plus en détail

CRPP. Syndrome MYH9. Centre de Référence des Pathologies Plaquettaires. Livret destiné au patient

CRPP. Syndrome MYH9. Centre de Référence des Pathologies Plaquettaires. Livret destiné au patient CRPP Centre de Référence des Pathologies Plaquettaires Syndrome MYH9 Macrothrombocytopénies constitutionnelles liées à MYH9 (Anomalie de May-Hegglin, Syndrome de Sebastian, d Epstein, de Fechtner, d Alport-like

Plus en détail

SECTION II RELATIVE AU PRÉLEVEUR

SECTION II RELATIVE AU PRÉLEVEUR SECTION II RELATIVE AU PRÉLEVEUR II-0 INDEX SECTION II Pages Section relative au préleveur Heures d ouvertures des laboratoires pour clients externes Requête régionale II-2 II-2 II-3 Informations requises

Plus en détail

le bilan urodynamique Dr René Yiou, CHU Henri Mondor

le bilan urodynamique Dr René Yiou, CHU Henri Mondor le bilan urodynamique Dr René Yiou, CHU Henri Mondor Bilan urodynamique Continence et miction = résultat d'un rapport de forces vessie/urètre: 1. Pression vésicale de remplissage (compliance): doit rester

Plus en détail

Le dépistage des cancers

Le dépistage des cancers Le dépistage des cancers G R A N D P U B L I C Octobre 2009 Le dépistage des cancers Détecter tôt certains cancers permet de les traiter mieux, c'est-à-dire de proposer des traitements moins lourds, et

Plus en détail

Information au patient TRANSPLANTATION RÉNALE. Coordination de transplantation 02 477 60 99

Information au patient TRANSPLANTATION RÉNALE. Coordination de transplantation 02 477 60 99 Information au patient TRANSPLANTATION RÉNALE Coordination de transplantation 02 477 60 99 Transplantation Rénale 1. Introduction Pour le patient qui présente un stade avancé d insuffisance rénale, la

Plus en détail

La prise en charge de votre polyarthrite rhumatoïde

La prise en charge de votre polyarthrite rhumatoïde G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre polyarthrite rhumatoïde Vivre avec une polyarthrite rhumatoïde Décembre 2008 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant

Plus en détail

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques T Smayra, L Menassa-Moussa, S Slaba, M Ghossain, N Aoun Hôtel-Dieu de France, Université

Plus en détail

Grossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours

Grossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours Grossesse et HTA J Potin Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours HTA et grossesse Pathologie fréquente : 2 à 5 % des grossesses (2 à 3 % des multipares, 4 à 8 % des primipares)

Plus en détail

PROFIL DE POSTE PRATICIEN ANATOMIE ET CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES

PROFIL DE POSTE PRATICIEN ANATOMIE ET CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES ETABLISSEMENT CENTRE HOSPITALIER PUBLIC DU COTENTIN (CHPC) CHERBOURG (50) Deuxième établissement hospitalier de Basse-Normandie. SPECIALITE RECHERCHEE Anatomie et cytologie pathologiques (ACP). COMPETENCES

Plus en détail

Cas clinique n 1. Y-a-t-il plusieurs diagnostics possibles? Son HTA a t elle favorisé ce problème?

Cas clinique n 1. Y-a-t-il plusieurs diagnostics possibles? Son HTA a t elle favorisé ce problème? Cas clinique n 1 Michel que vous suivez de longue date a l impression depuis quelques jours, d entendre des battements irréguliers le soir en se couchant ; il va parfaitement bien par ailleurs et rapporte

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

ACTUALITES THERAPEUTIQUES DANS LE DIABETE DE TYPE 2. Docteur R.POTIER

ACTUALITES THERAPEUTIQUES DANS LE DIABETE DE TYPE 2. Docteur R.POTIER ACTUALITES THERAPEUTIQUES DANS LE DIABETE DE TYPE 2 Docteur R.POTIER DEFINITION DU DIABETE soit : Syndrome polyuro-polydipsique + amaigrissement + 1 glycémie > 2g/L 2 glycémies à jeun > 1,26g/l 1 glycémie

Plus en détail

Atelier N 2. Consultation de patientes porteuses d une maladie générale

Atelier N 2. Consultation de patientes porteuses d une maladie générale Atelier N 2 Consultation de patientes porteuses d une maladie générale Contre indica,ons à la grossesse Hypertension artérielle pulmonaire >30mmHg Maladie de Marfan (dilatation aortique>4 cm) Rétrécissement

Plus en détail

IRBMS. Institut Régional de Biologie et de Médecine du Sport N ORD PAS- DE-CALAIS WWW. IRBMS. COM. Titre : «DECALAGE HORAIRE ET SPORT»

IRBMS. Institut Régional de Biologie et de Médecine du Sport N ORD PAS- DE-CALAIS WWW. IRBMS. COM. Titre : «DECALAGE HORAIRE ET SPORT» IRBMS http://www.irbms.com Institut Régional de Biologie et de Médecine du Sport N ORD PAS- DE-CALAIS WWW. IRBMS. COM Titre : «DECALAGE HORAIRE ET SPORT» Auteur(s) : J.-D. Guieu Catégorie : Sport Santé

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail

Diabète de type 1 et haute montagne. Revue de la littérature

Diabète de type 1 et haute montagne. Revue de la littérature Diabète de type 1 et haute montagne Revue de la littérature Contre-indications absolues Diabète mal équilibré : hypoglycémies sévères mal ressenties, acido-cétose. Présence de complications du diabète

Plus en détail

Les Migraines et les céphalées. Dr G.Hinzelin Migraines et Céphalées Migraines et Céphalées La migraine représente entre 5 à 18% de la population française selon le sexe et en fonction des études. Est

Plus en détail

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie Bull. Acad. Natle Chir. Dent., 2007, 50 113 Commission de l exercice professionnel et Groupe de réflexion Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Plus en détail

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici Un résumé des recommandations éditées par l AFEF le 1 er juin 2015 Les recommandations de l AFEF vont plus loin que celles de l EASL. Le Pr Victor De Lédinghen, du CHU de Bordeaux, et secrétaire général

Plus en détail

Que sont les. inhibiteurs?

Que sont les. inhibiteurs? Que sont les inhibiteurs? TABLE DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2010 La FMH encourage la redistribution de ses publications à des

Plus en détail

Se préparer à une angiographie artérielle

Se préparer à une angiographie artérielle Se préparer à une angiographie artérielle Table des matières Sujet Page Qu est-ce que l athérosclérose?... 1 Durcissement graduel des artères (athérosclérose)... 2 Pourquoi dois-je subir une angiographie

Plus en détail

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation.

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation. LASER DOPPLER INTRODUCTION La technique qui utilise l effet Doppler à partir d un faisceau laser est l une des seules qui permette d enregistrer en continu le reflet de la perfusion superficielle de tissus

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail