Les populations vivant d un minimum social versé par les CAF : accentuation des inégalités territoriales

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1 DIRECTION RÉGIONALE DES AFFAIRES SANITAIRES ET SOCIALES DE RHÔNE-ALPES 2 ème semestre 2008 Numéro 14 Près de rhônalpins allocataires des Caf bénéficient, au 31 décembre 2007, d un des trois minima sociaux que les caisses distribuent. Compte tenu des ayants droit, la couverte par ces minima dépasse les personnes. La moitié bénéficie du Revenu Minimum d Insertion, environ 38 % de l Allocation Adulte Handicapé et 13 % de l Allocation Parent Isolé. Au total, la couverte par ces minima représente 5,5 % de la totale âgée de moins de 60 ans. Cette proportion est légèrement supérieure à celle que l on enregistrait 6 ans auparavant (5,4 % fin 2001), la progression de la couverte (+7,6 %) étant un peu plus rapide que celle de la de moins de 60 ans (+4,6 %). Ces résultats régionaux masquent des situations locales évidemment beaucoup plus contrastées, tant en termes de part de la couverte que d évolution de cette part. Les s vivant d un minimum social versé par les CAF : accentuation des inégalités territoriales Ainsi, la part des habitants de moins de 60 ans couverts par un minimum social des Caf est 2,5 fois plus élevée dans la Loire (7,8 %) qu en Haute-Savoie (3,1 %). Globalement, on note un clivage est / ouest au sein de la région, les 4 départements orientaux (les deux Savoie, l Ain et l Isère) étant en dessous de la moyenne régionale alors que le Rhône, l Ardèche, la Drôme et la Loire la dépassent. De plus, cette dichotomie a eu tendance à s accroître au cours des 6 dernières années. Ainsi, alors que la part de la couverte par un minimum social a très légèrement régressé dans l ensemble des 4 départements orientaux, elle a crû de 0,4 point en moyenne dans les 4 autres départements. L'Ain et les départements alpins sont moins touchés par la précarité Part 9% de la couverte par un minimum social dans la âgée de moins de 60 ans 8% 7% 6% 5% 4% 3% 2% 1% 0% Haute- Savoie Ain Savoie Isère Rhône- Alpes Rhône Ardèche Drôme Loire sources : CAF au 31 décembre 2001 et 2007, Insee estimations de au 1er janvier 2000 et 2006

2 En réalité, en termes d évolution, les trajectoires départementales sont un peu plus disparates que ce clivage est / ouest. L Isère, le Rhône, la Drôme et l Ardèche ont ainsi tous connu une assez forte progression de la couverte (entre +9 et +13 %) de 2001 à Dans le même temps, la progression de la des moins de 60 ans a été comprise entre +4 et +5,5 %. Au total, la part de la couverte progresse de 0,2 à 0,5 point dans ces départements. La progression dans la Loire est similaire (+0,4 point) mais provient d une progression beaucoup plus faible de la couverte (+5,1 %) alliée à une légère décrue de la des moins de 60 ans (-0,3 %). Dans ce département, la faible progression des bénéficiaires d un minimum social s explique donc sans doute en partie par un phénomène purement démographique. Dans l Ain la composante démographique semble également jouer un rôle important, mais cette fois dans un mouvement inverse à celui de la Loire : la couverte par un minimum social progresse fortement (+12 %) mais le dynamisme démographique du département (+7,7 % pour la des 0-59 ans) fait que la part de la couverte ne progresse que de 0,1 point. Enfin les deux Savoie se distinguent par une baisse de la couverte (-2 % en Haute-Savoie et -6 % en Savoie) par les minima sociaux et une forte croissance démographique (respectivement +7 et +6 %) la part de la couverte diminue donc de 0,3 et 0,5 point. Au niveau cantonal, les disparités sont évidemment encore plus marquées. Rapportée à la de 1999, la part de la des moins de 60 ans couverte par un minimum social (au 31/12/2007) s élève à 5,9 % au plan régional. Les 10 % des cantons les plus touchés par la précarité enregistrent une proportion de la couverte supérieure à 9 %. A l inverse, les 10 % des cantons les plus épargnés sont en-dessous de la barre des 2 % de la couverte, soit une proportion 4,5 fois moins élevée que le groupe des cantons les plus précaires. Ceux-ci se retrouvent essentiellement dans le sud de l Ardèche, le sud-est de la Drôme, le couloir Lyon-Saint-Etienne et la banlieue de l est lyonnais, mais aussi à Valence, Romans ou Roanne. Par rapport à décembre 2001, un peu plus de 30 % des cantons ont vu diminuer leur couverte par un minimum social. Parmi ceux-ci, on trouve près de 45 % de cantons savoyards ou hautsavoyards (alors qu ils ne représentent que 24 % de l ensemble des cantons). La précarité touche plus fortement les cantons méridionaux et les principales agglomérations. Part de la âgée de moins de 60 ans couverte par un minimum social plus de 11,5 % de 7,5 à 11,5 % de 5 à 7,5 % de 3 à 5 % moins de 3 % moyenne régionale par rapport à la de 1999 : 5,9% Population couverte par un minimum social source : CAF 31/12/2007 et Insee, Recensement de 1999 Arctique La moitié des cantons de la région, à l inverse, a vu augmenter fortement sa couverte par un minimum social (plus fortement que la moyenne régionale). On y trouve une surreprésentation des cantons drômois, isérois ou ligériens. Les augmentations les plus fortes sont toutefois enregistrées autour d Oyonnax, dans l Ain. Néanmoins, la variation de la couverte par un minimum social n est pas un indicateur parfait pour mesurer l évolution de la précarité : il faut en effet la comparer à l évolution démographique, qui peut être très variable d un canton à l autre. Si cette comparaison n est pas possible pour les cantons, pour lesquels on ne connaît que la au recensement de 1999, en revanche, pour 31 zones de Rhône-Alpes, arrondissements de Lyon ou grandes communes, on dispose à la fois de la couverte par un minimum social et d estimations de récentes (juillet 2005), ce qui permet de mesurer l évolution de la part de la couverte dans la totale. Ces 31 communes représentent 27 % de la rhônalpine mais 44 % de la couverte par un minimum social ; elles sont donc sensiblement plus touchées par la précarité que le reste de la région. Au sein de ces zones, la situation n est pas pour autant homogène : la part de la couverte dépasse ainsi les 9 % à Saint-Etienne, Roanne, Romans, Valence, Saint-Chamond ou Vénissieux, alors qu elle est inférieure à 5 % à Thonon, Annecy ou dans les 6 ème, 2 ème, 4 ème et 5 ème arrondissements de Lyon. 2

3 La part de la couverte par un minimum social varie du simple au triple d une grande ville à l autre La part de la couverte par un minimum social varie du simple au triple d'une grande ville à l'autre zone (arrondissement, grande commune ou regroupement de communes) totale 01/07/2005* couverte 31/12/2007 part couverte couverte 31/12/2001 part couverte 2001 variation part (en points) Lyon 6e arrondissement ,3% ,8% -0,57 Lyon 2e arrondissement ,4% ,2% 0,25 Lyon 4e arrondissement ,6% ,7% -0,05 Lyon 5e arrondissement ,2% ,7% 0,48 Thonon-les-Bains ,5% ,1% -0,63 Annecy ,6% ,0% -0,43 Saint-Martin-d'Hères ,0% ,3% -0,38 Aix-les-Bains ,1% ,1% -0,97 Lyon 3e arrondissement ,3% ,3% 0,08 Lyon 7e arrondissement ,4% ,5% -0,10 Fontaine ,1% ,0% 0,12 Oyonnax ,3% ,6% 2,70 Bourg-en-Bresse ,5% ,0% -0,50 Annemasse ,9% ,9% 0,01 Villeurbanne ,1% ,2% -0,15 Lyon 1er arrondissement ,1% ,5% 0,59 E nsemble ,1% ,9% 0,22 Annonay ,1% ,1% 1,01 Albertville ,1% ,8% 0,37 Grenoble ,2% ,0% 0,16 Lyon 8e arrondissement ,2% ,6% 0,57 Chambéry ,2% ,0% -0,82 Vienne ,3% ,9% 0,46 Echirolles + Bresson ,7% ,6% 0,10 Montélimar + Ancône ,9% ,6% 1,30 Lyon 9e arrondissement ,1% ,5% -0,48 Saint-Etienne ,2% ,5% 0,72 Roanne ,6% ,6% 2,03 Romans-sur-Isère ,7% ,1% 0,52 Valence ,8% ,9% -0,09 Saint ier Vénissieux ,0% ,5% 1,57 Rhône-Alpes ,4% ,3% 0,07 L analyse des variations entre 2001 et 2006 montre que globalement les écarts dans la répartition de la précarité se sont plutôt accrus. Ainsi, elle a progressé de plus d un point (soit 5 fois plus que sur l ensemble des 31 zones) à Vénissieux, Saint-Chamond- Valla ou Roanne, zones pour lesquelles la part de la couverte était déjà nettement supérieure à la moyenne en A l inverse, elle a baissé d au moins 0,5 point à Thonon, Aix-les-Bains ou dans le 6ème arrondissement de Lyon, zones sensiblement inférieures à la moyenne en Globalement, le rapport entre la part moyenne de la couverte dans les 7 zones où elle est la plus élevée (soit environ un quart des zones) et la part moyenne dans les 7 zones où elle est la plus faible augmente de 2,2 à 2,4, du fait surtout d une aggravation de la précarité dans les zones les plus touchées. Quelques zones font toutefois exception à cette règle de l accroissement des écarts : ainsi la précarité recule dans le 9ème arrondissement de Lyon ou à Valence, zones dans lesquelles la part de la couverte par un minimum social était élevée en 2001 (et le reste encore en 2007 malgré cette amélioration). Inversement, la précarité a nettement accéléré à Oyonnax ou dans le 5ème arrondissement lyonnais, mais cette détérioration laisse ces zones parmi celles qui sont plutôt moins touchées que la moyenne. 3

4 Le minimum vieillesse dans la région Rhône-Alpes L ordonnance n du 24 juin 2004 simplifiant le minimum vieillesse a institué une prestation unique et différentielle, l allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA). Le montant de cette prestation est égal à la différence entre le montant des ressources propres de la personne et le minimum garanti aux personnes âgées (1). Entrée en vigueur depuis le 13 janvier 2007, l ASPA se substitue pour les nouveaux bénéficiaires aux anciennes allocations du minimum vieillesse. Au 31 décembre 2006 (source : DREES), personnes bénéficiaient de l allocation supplémentaire du minimum vieillesse en Rhône-Alpes, soit 3,2 % des personnes de 60 ans et plus (4,0 % au niveau national)*. Ce sont l Ardèche et la Drôme, départements de la région où la âgée est la plus nombreuse et la générale la plus touchée par la précarité, qui présentaient les effectifs les plus élevés : respectivement 5,0 et 3,8 %. Parmi ces bénéficiaires, on peut estimer que 72 % relevaient du régime de la CNAVTS (Caisse Nationale d Assurance Vieillesse des Travailleurs Salariés) dont les prestations sont calculées, gérées et versées par les Caisses Régionales d Assurance Maladie. La proportion d allocataires titulaires de l allocation supplémentaire du minimum vieillesse (champ CNAVTS) est un indicateur de la précarité financière des personnes âgées dans les cantons de la région. Au 31 décembre 2007, cet indicateur qui est de 2,7 % en moyenne régionale, met en évidence des territoires où les s de 60 ans et plus sont plus souvent qu ailleurs en situation de difficultés économiques. Ce sont principalement : - des grandes agglomérations de la région : Lyon (4,3 %), Saint-Etienne (4,6 %), Grenoble (6,2 %). - des cantons très ruraux du sud de la région : Valgorge, Saint-Félicien (Ardèche), Séderon, Buis-les-Baronnies (Drôme). Part des allocataires titulaires de l allocation supplémentaire du minimum vieillesse au 31/12/2007 (régime CNAVTS) Bourg-en-Bresse Lyon Annecy Chambéry Saint-Étienne Grenoble Privas Valence plus de 5,48 % de 3,38 à 5,48 % de 2,27 à 3,38 % de 1,43 à 2,27 % moins de 1,43 % Arctique Source : CRAM NB : les cantons à contour gras sont ceux pour lesquels les effectifs d allocataires sont faibles (inférieurs à 500) et donc la part des titulaires du minimum vieillesse à interpréter avec prudence. (1) Au 1er janvier 2008, le minimum vieillesse s établit à euros par mois pour une personne seule et euros par mois pour un couple. * A titre de comparaison, les minimas sociaux versés par les CAF concernent 5,5% de la âgé de moins de 60 ans, dans la région. 4

5 Inégalités territoriales et mesure de la pauvreté : le nouveau seuil de bas revenus des Caf Au-delà des différentes approches que l on peut concevoir en matière d observation territoriale, chacun reconnaît au moins une nécessité, celle de pouvoir disposer d outils performants susceptibles de rendre compte le plus fidèlement possible de la réalité sociale locale. Parmi ces outils, les indicateurs liés aux revenus des ménages constituent sans nul doute un instrument d observation objectif des différences et des diversités des territoires, permettant de dépasser la seule mesure de la «pauvreté absolue». Cela étant, en essayant de mesurer la «pauvreté monétaire relative», ce type d indicateur nécessite, pour être signifiant, au moins deux conditions : - pouvoir disposer d un niveau territorial fin, - pouvoir disposer rapidement d informations annuelles. Au final, les fichiers des Caf répondent parfaitement à ces deux exigences. C est pourquoi la CNAF, la DREES et l INSEE ont décidé de construire un indicateur avancé de pauvreté : le nouveau seuil de bas revenus à 60 %. Un nouveau seuil, une nouvelle source Remplaçant l indicateur des bas revenus existant jusqu alors, ce nouveau seuil est apparu avec les données des Caf au 31 décembre Bien que toujours basé sur le Revenu par Unité de Consommation (RUC), ce repère enregistre néanmoins des modifications importantes par rapport à l ancien indicateur et notamment au regard : du seuil servant de référence à l indicateur des bas revenus désormais établi à 60 % du revenu médian (au lieu de 50 % auparavant) du revenu médian calculé à partir de l enquête annuelle des revenus fiscaux (au lieu de l enquête annuelle budget des familles) des actualisations annuelles assises sur l évolution de l indice des prix (au lieu de l évolution du revenu brut disponible). Un mode de calcul identique Les «allocataires à bas revenus» sont les allocataires dont le Revenu par Unité de Consommation est inférieur à un certain seuil fixé en référence de l enquête des revenus fiscaux de l année n -1. A partir des données 2007, le seuil des bas revenus est égal à 60 % de la médiane des RUC. La médiane est la valeur en dessous de laquelle il y a 50 % des personnes. Fichier Caf Année de ressources Année du seuil Trimestre API RMI Année des prestations Caf Montant du seuil bas revenus 60% ème trim ème trim Le Revenu par Unité de Consommation (RUC) rapporte le revenu disponible (revenus + prestations) de la famille, hors étudiants et personnes de plus de 65 ans, au nombre d unités de consommation. Il est calculé comme suit : l le numérateur (revenu mensuel disponible avant impôts) est égal à la somme : - des revenus annuels bruts déclarés par l allocataire, divisés par 12 - du tiers du revenu du dernier trimestre pour les bénéficiaires du RMI et de l API - du total des prestations perçues au titre du mois d observation - de la prime de naissance éventuellement perçue entre juillet et décembre divisée par 9 - de l allocation rentrée scolaire éventuellement perçue entre août et décembre, divisée par 12 l le dénominateur (nombre d unités de consommation) est établi par référence à une variante de l échelle d équivalence d Eurostat, calculé par application des coefficients de pondération suivants : n 1 pour le premier adulte n par adulte ou enfant de 14 ans ou plus n par enfant de moins de 14 ans n pour une famille monoparentale Exemple : Une famille monoparentale (1 enfant à charge de 15 ans) ayant eu e de revenus en 2006 et percevant des prestations mensuelles de 112 e au 31 décembre RUC 2006 = (16000 /12) = 1445 / ( ) = 850 e Cette famille se trouve donc en dessous du seuil de bas revenus (871 e) 5

6 Le nombre de bas revenus diminue mais les inégalités de pauvreté s aggravent NOTE DE Au 31 décembre 2007, la région Rhône-Alpes comptait allocataires à bas revenus, représentant une couverte totale de personnes. La couverte par les allocataires à bas revenus en Rhône-Alpes au 31 décembre 2007 Sources Caf Population couverte allocataires à bas revenus Population - 65 ans estimations INSEE au Part de la couverte allocataires à bas revenus (en %) AIN ARDECHE DROME ISERE LOIRE RHONE SAVOIE HAUTE-SAVOIE TOTAL REGION Au 31 décembre 2007, cette représentait 13,1% de la des moins de 65 ans estimée par l INSEE au 1er janvier A partir de cette moyenne, on constate une répartition égale des départements ; 4 départements se trouvent en dessous de la moyenne régionale : la Haute-Savoie ( 9,0 % ), l Ain ( 9,7 % ), la Savoie ( 10,6 % ) et l Isère ( 12,1 % ) tandis que 4 départements enregistrent des taux supérieurs : le Rhône ( 14,7 % ), l Ardèche ( 15,1 % ) et surtout la Loire ( 15,6 % ) et la Drôme ( 16,9 % ). Si les départements de la Drôme et de l Ardèche enregistrent tra- ditionnellement de forts taux de «pauvreté absolue», le département de la Loire, et dans une moindre mesure, le département du Rhône enregistrent ici un fort taux de «pauvreté relative». Bourg-en-Bresse Roanne Villefranche Lyon Vienne Saint-Étienne Annonay Chambéry Grenoble Annecy Part des allocataires des Caf à bas revenus dans le nombre de ménages dont la personne de référence est âgée de 20 à 59 ans. Aubenas Valence plus de 35,5 % de 23,3 à 35,5 % de 16,4 à 23,3 % de 11,5 à 16,4 % moins de 11,5 % source : CAF 31/12/2007 et Insee, Recensement de 1999 Arctique 6

7 Les bas revenus plus nombreux dans les grandes villes et en milieu rural. La raison tient à la répartition géographique de ces allocataires. Le phénomène de concentration dans les grandes agglomérations constaté pour les bénéficiaires de minima sociaux est ici encore plus marqué. Ainsi note-t-on que les allocataires à bas revenus résident surtout dans les grandes et moyennes agglomérations rhônalpines : - Vaulx-en-Velin (47,1 %), Vénissieux (41,1 %) Lyon (1er, 8ème et 9ème arrondissements) Bron (25,6 %), Saint-Fons (25,4 %), Villefranche (24,6 %) dans le Rhône - Montélimar (33,3 %), Romans (33,2 %) Valence (31,5 %) dans la Drôme, - Aubenas (32,4 %) Annonay (29,4 % ) dans l Ardèche, - Le Chambon-Feugerolles (31,7%), Roanne (30,3 %), Saint-Chamond (29,4 %), Saint- Etienne (27,7 %) dans la Loire, - Echirolles (26,6 %), Bourgoin-Jallieu (26,6 %) dans l Isère. Tout en comptant une masse importante de, ces villes enregistrent en effet des taux largement supérieurs à la moyenne régionale. En ce qui concerne le secteur rural, nous retrouvons dans les secteurs les plus touchés les cantons des deux départements les plus méridionaux de la région : - la Drôme avec Crest (39 %), Luc-en-Diois (36,6 %), Die (30,3 %) Buis-les-Baronnies (29,2 %), Nyons (29 %), St-Jean-en-Royans (29 %), - l Ardèche avec Valgorge (48,6 %), Largentière (37,1 %), Vans (36,6 %), Joyeuse (32,2 %), Vallon-Pont-d Arc (31,1%), Thueyts (30,1 %), Antraigues (29 %). Des évolutions territoriales inégales Avec la mise en place du nouveau seuil à 60 %, les écarts constatés entre les deux indicateurs sont sensibles. Pour pouvoir disposer d éléments comparatifs tangibles, les Caf de Rhône-Alpes ont donc effectué une rétropolation de l indicateur sur les deux années précédentes 2005 et Sources Caf Nombre allocataires bas revenus Nombre allocataires bas revenus Nombre allocataires bas revenus Evolution chiffres bruts de 2005 à 2007 (en %) AIN ARDECHE ,6 DROME ,9 ISERE ,8 LOIRE ,3 RHONE SAVOIE ,1 HAUTE- SAVOIE TOTAL REGION , ,3 Sur l ensemble de la région, le nombre d allocataires à bas revenus passe de en 2005 à en 2007 soit une baisse de - 2,3 %. L ensemble des départements de la région enregistre une baisse, avec toutefois des différences assez marquées puisque l Ardèche ne recule que de -0,6 % alors que la Savoie enregistre une baisse de -6,1%. Entre 2005 et 2007, la structure familiale des allocataires à bas revenus a fortement évolué. Alors que le nombre d allocataires à bas revenus a baissé de -2,3 %, le nombre d allocataires vivant en couple a diminué de -7,2 %. Le nombre de familles monoparentales a varié quant à lui de -1,8 % pendant que le nombre d allocataires isolés passait de à , soit une hausse de +1,2 %. Globalement, on constate donc la poursuite du phénomène émergent ces dernières années : si la précarité stagne ou enregistre une légère baisse, elle s accentue par contre au niveau des personnes vivant seules et des familles monoparentales. Le constat est identique concernant la répartition par âge des allocataires, avec une dominante : la quarantaine constitue le point à partir duquel s organisent les évolutions. Ainsi remarque-t-on une baisse significative du nombre d allocataires de moins de 30 ans (- 6,4 %), et surtout du nombre d allocataires de 30 à 40 ans (- 8,2 %). Par contre, les allocataires de plus de 40 ans enregistrent une hausse importante : + 2,6 % Allocataires à bas revenus : Evolution des situations familiales ii aes l entre 2005 et 2007 ( en % ) Ain Ardèche D r ô m e I s è r e Loire Rhône Savoie Haute- Savoie RHONE- ALPES pour les ans et + 5,1 % pour les plus de 50 ans. Ces deux dernières catégories nous permettent au demeurant de constater que la précarité tend à se développer chez les personnes âgées. C est en effet dans l Ardèche, qui enregistre la plus faible baisse du nombre allocataires à bas revenus (- 0,6 %) où l on constate la plus forte augmentation du nombre d allocataires de plus de 50 Evolutions ans (+ 14,6 de %). la repartition par age des allocataires De la même façon, c est en Savoie entre et 2005 en et 2007 ( en % ) Isolé Monoparent Couple Total Haute-Savoie, les départements qui enregistrent les plus fortes baisses du nombre allocataires à bas revenus (respectivement - 6,1 % et - 3,8 % ), où l on constate les plus faibles hausses des personnes de + 50 ans (respectivement +0,5 % et + 0,9 %). bas revenus 20 7

8 Evolutions de la repartition par age des allocataires entre 2005 et 2007 ( en % ) bas revenus ans ans 0-5 AIN ARDECHE DROME ISERE LOIRE RHONE SAVOIE HAUTE SAVOIE TOTAL REGION ans +50 ans Depuis quelques années, le thème des inégalités territoriales et de la pauvreté est au centre des débats et préoccupations, la décentralisation faisant jouer un rôle important aux acteurs locaux dans ce domaine. En ajoutant aux indicateurs de pauvreté absolue que constituent les minima sociaux, un indicateur universel de pauvreté relative, les Caf se positionnent désormais comme une source incontournable dans le dispositif de l observation sociale territoriale. Essentiellement pour trois raisons. Avec un fichier de gestion sans cesse actualisé, les Caf disposent d une base de données rapidement disponible, à un échelon géographique très fin. En assurant le versement de trois minima sociaux, les Caf ont acquis un savoirfaire et une expertise en matière de gestion de prestations sociales modulées. Avec la création du Revenu de Solidarité Active ( RSA ), il est clair que les politiques sociales s orientent aujourd hui de plus en plus vers des dispositifs d aides différentielles. C est dans ce cadre que le nouvel indicateur des bas revenus «à 60%» prend tout son sens. NOTE DE Directeur de la publication : Pierre Alégoët Contact : Philippe Laperrouse Tél. : Fax : dr69-statistiques@sante.gouv.fr Impression : Imprimerie DUPLI - Retrouvez ce document et autres publications sur le site internet DDASS/DRASS Rhône-Alpes URL : htpp:// Rubrique : info-statistiques ISSN Comité de rédaction Guy André Caf de Saint-Etienne Sandrine Braun Caf de Lyon Martial Denis Caf d Annecy Hervé Dubouloz Caf de Valence Eric Farnault Caf de Grenoble Philippe Laperrouse Drass Rhône-Alpes Jean-Claude Longère Caf de Roanne Philippe Mossant Drass Rhône-Alpes Jan Manuel Norais Caf d Aubenas Noëlle Santucci Caf de Bourg-en-Bresse Anton Sudzik Caf de Vienne 107, rue Servient Lyon cedex 03 Téléphone Télécopie :

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