Lexique thématique à l usage des techniciens en écologie.
|
|
- Marie-Agnès Marion
- il y a 7 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Lexique thématique à l usage des techniciens en écologie. P.Carrère et J.M.G. Bloor INRA - EFPA Unité de Recherche sur l Ecosystème Prairial ; 234 av. du Brezet F Clermont-Ferrand Le lexique proposé est une synthèse des principaux termes de l écologie. Pour faciliter son utilisation dans le cadre du «Jeu des 3 Milieux», une entrée thématique est proposée : 1- Ecologie ou Ecologies : définition de différentes approches au sein de la discipline écologique. 2- Termes génériques : les termes de base à maîtriser pour comprendre les grands concepts écologiques. 3- Structuration et organisation : vocabulaire définissant l organisation des êtres vivants au sein de l écosystème. 4- Interactions des êtres vivants entre eux : termes précisant les relations entre les êtres vivants au sein de l écosystème. Au sein de chaque section les termes sont classés par ordre alphabétique. Les termes en gras sont les termes de base à maîtriser ; les termes soulignés sont des termes plus précis correspondant à une plus grande maîtrise des concepts écologiques. Lorsque c est pertinent, la traduction anglaise du terme est mentionnée entre crochet. 1- Ecologie ou Ecologies Ecologie [ecology] : discipline scientifique qui étudie, analyse et synthétise les interactions entre les êtres vivants (voir biocénose) et le milieu dans lequel ils vivent (voir biotope) ; le tout formant l'écosystème. Le terme «écologie» fut proposé en 1866 par le biologiste allemand Erns Haeckel. Ecologie des communautés [community ecology] : Etudier la structuration et la stabilité des assemblages d espèces en lien avec les facteurs biotiques et abiotiques de leur environnement. Les finalités de ces études peuvent être de connaître les variations de la biodiversité, d étudier les flux d'énergie et de matières (réseaux trophiques) circulant dans un écosystème. Ecologie des populations [population ecology]: étude des interactions entre les organismes vivants (d une même espèce ou entre individus de différentes espèces) dans une aire donnée. Cette démarche a pour objet d expliquer et prédire les variations de la taille des populations. Application : conservation des espèces (ex : étude des populations de saumons) ; Contrôle d espèces nuisibles des cultures ou celles d espèces invasives ou des agents pathogènes et de leurs vecteurs (épidémiologie dynamique). Ecologie du paysage [landscape ecology]: L écologie du paysage étudie les interactions entre l organisation de l espace et les processus écologiques. C'est-à-dire analyser comment cette organisation influence les processus écologiques et comment, en retour, ces processus influencent l organisation de l espace. Cette discipline s intéresse en particulier aux causes et conséquences de l hétérogénéité de l espace, considérée à diverses échelles. L enjeu est de combiner l approche spatiale de la géographie et l approche fonctionnelle de l écologie. En savoir plus : Françoise Burel et Jacques Baudry, Écologie du paysage. Concepts, méthodes et applications ; Paris, TEC & DOC, 1999, 362 p. Ecologie évolutive [evolutionary ecology]: Les mécanismes de l évolution sont utilisés pour comprendre les différences observées entre espèces, y compris les traits de vie. Cette
2 discipline considère à la fois les influences historiques et contemporaines sur les patrons de variabilité observés et étudient cette variation à tous les niveaux, de l individu (par exemple par l étude du comportement ou du développement du phénotype) jusqu aux communautés d espèces ou grands groupes taxonomiques. L'écologie évolutive incorpore directement les résultats des travaux conduits sur la génétique des populations et sur les mécanismes de la sélection naturelle. L écologie évolutive considère à la fois la valeur adaptative des traits et leur capacité à évoluer. En savoir plus : Ecologie fonctionnelle [fonctional ecology]: C est la partie de l écologie qui traite des fonctions des organismes et des écosystèmes en interaction avec leur environnement. Ces fonctions se traduisent par des flux d éléments et d énergie. L écologie fonctionnelle étudie les processus et les organismes à l origine de ces flux ainsi que leurs réponses aux variations naturelles et anthropiques du milieu. Ces flux conditionnent largement les services rendu à la société par les écosystèmes, que ceux-ci soient naturels ou cultivés. En savoir plus : 2- Termes génériques : Approche dynamique [dynamic approach]: on suit l évolution du système sur une période de temps donnée. Exemple la dynamique de colonisation d une terre après arrêt de la culture ; l évolution de deux populations l une proie (lapin) l autre prédateur (renard). En écologie végétale il y a deux grandes façons d analyser la dynamique : de façon synchronique on démarre à temps t 0 et on suit l objet d étude jusqu au temps t +n ou de façon diachronique à un instant t i on observe des objets différents qui représentent des étapes de l évolution du système étudié (ex : terrasse cultivée, terrasse abandonnée depuis 1 an, terrasse abandonnée depuis 10 ans, etc ). Dans la démarche diachronique on reconstruit la dynamique par l observation des états de l objet à un instant t i mais démarrés à des dates différentes. Biocénose [biocenosis]: Composante biotique de l écosystème. C est l ensemble des organismes vivants peuplant le biotope d un écosystème. La biocénose et son biotope associé sont en interactions constantes (Figure 1). La biocénose se structure en communautés d êtres vivants parmi lesquelles on peut identifier les producteurs (végétaux), les consommateurs (animaux) et les décomposeurs (micro-organismes dont bactéries champignons). Biotope [biotop] : Composante abiotique de l écosystème, c est le milieu «physique». Il se décrit par un ensemble d'éléments caractérisant un milieu physico-chimique déterminé et uniforme. Les caractéristiques d'un biotope comprennent des éléments : topographiques (caractéristiques du terrain altitude notamment) ; climatiques (caractéristiques des influences du climat), géologiques (caractéristiques de la roche mère) ; pédologiques (caractéristiques physicochimiques du sol) ; hydrographiques (distribution des eaux dans l espace) ou hydrologiques (caractéristiques et mouvements des eaux). Ecosystème [ecosystem] : L'écosystème (Figure 1) désigne l ensemble constitué par un milieu physique déterminé (biotope) et la totalité des êtres vivants qui l occupe (biocénose), et intègre les interactions entre ces deux éléments. La notion d'écosystème (proposée par Tansley en 1935) est théorique, elle peut s'appliquer à des portions de dimensions variables de la biosphère : un étang, une prairie, ou une forêt. La biosphère représente l ensemble des écosystèmes. Les écosystèmes gérés par l homme, comme c est le cas des terres agricoles cultivées constituent un écosystème particulier : l'agrosystème. Ecotone [ecotone] : c est une zone de transition écologique entre deux communautés. Par exemple, le passage de la savane à la forêt, ou le passage d'une plaine alluviale à une zone non inondable. Facteurs écologiques [ecological factors] : ce sont les facteurs du milieu qui agissent sur les êtres vivants. On considère les facteurs abiotiques (ou physico-chimiques), généralement indépendants de la densité de la population sur laquelle ils exercent leurs effets et les facteurs
3 biotiques (interactions des êtres vivants avec leur milieu ou entre eux), le plus souvent dépendant de la densité de la population (nourriture disponible, pression de prédation). ÉCOSYSTEME BIOTOPE BIOCENOSE Latitude / Longitude Altitude / Orientation Géologie Climat Lumière Température Humidité Atmosphère (Air) Sol (ph) Interactions Flux de matières et d énergie Parasites Animaux carnivores Animaux herbivores Végétaux chlorophylliens microorganismes Décomposeurs Producteurs Consommateurs Figure 1 : L écologie analyse et synthétise les interactions au sein d un écosystème (Adapté de Buisson et Guérin, 1995). Facteurs limitants [limitating factors]: Tous les facteurs écologiques, à un moment ou un autre, sans aucune exception, sont susceptibles, dans certaines conditions, de se comporter comme des facteurs limitants, soit parce que leur intensité tombe au-dessous d une valeur minimale incapable de satisfaire aux exigences de l espèce, soit parce que leur valeur dépasse celle acceptable pour l espèce. Les être vivants recherchent les milieux qui leur offrent des conditions optimales. C'est dans ces environnements qu'ils auront le plus de chance de satisfaire leurs besoins thermodynamiques, mais aussi de mieux protéger leur intégrité structurelle quand elle est menacée par des facteurs biotiques défavorables. La Loi de tolérence de Shelford (cf Figure 2) décrit la relation entre l intensité du facteur limitant et le taux de croissance de l espèce. Figure 1 : Loi de tolérance de Shelford ( voir Les facteurs abiotiques [abiotic factors] : Les facteurs abiotiques physiques peuvent être appréciés comme des variables énergétiques : énergie mécanique du vent, des vagues, des courants ; énergie potentielle de la pesanteur (croissance des végétaux, équilibre des animaux, texture et structure des sols, relief, érosion, hydrographie, topographie, etc.) ; énergie photique (luminosité, ensoleillement, albédo, photopériodisme, etc.) ; énergie thermique (température, évaporation, évapotranspiration, hibernation, migrations, etc.). Ils peuvent aussi être envisagés de façon spatiale, c'est-à-dire en tenant compte de la nature du milieu sur lequel ils s'exercent, en facteurs climatiques, en facteurs édaphiques (nature physico-chimique des sols, ph, éléments minéraux échangeables, humus, oligoéléments, hygrométrie, perméabilité, rétention, etc.), en facteurs topographiques (influence du relief) et en facteurs hydrologiques (densité,
4 viscosité, vitesse du courant, profondeur, pression, éclairement, etc.). On peut aussi prendre en compte la dimension temporelle des facteurs physiques, c'est-à-dire la fluctuation dont ils sont l'objet. Ces fluctuations peuvent être annuelles, saisonnières ou journalière. Le plus souvent, les facteurs ont une périodicité prévisible (le printemps précède l'été), mais il arrive que des facteurs soient apériodiques (canicule, tempête extrême ou tout autre aléa naturel, etc.) et dans ce cas on les considère comme des «aléas». Les facteurs abiotiques chimiques sont essentiellement des facteurs qui agissent sur la chimie de l'eau. Parmi ces facteurs, on peut citer le ph, la teneur en gaz dissous (oxygène et dioxyde de carbone), la teneur en substances dissoutes (chlorure de sodium, sels minéraux nutritifs, nitrates, phosphates, calcium, carbonates, etc.), la pression osmotique, la teneur en matières en suspension, la teneur en matières organiques, en colloïdes organiques ou minéraux, etc. Les facteurs biotiques [biotic factors]: Les êtres vivants exercent diverses influences sur le milieu où ils vivent. Ces influences peuvent être de nature physico-chimique. On peut citer les influences mécaniques exercées par les racines des végétaux, par les animaux fouisseurs ; les influences climatiques liées au rejet de gaz du métabolisme par de nombreux animaux ou de nombreux microorganismes (dioxyde de carbone, méthane, etc.) ou au rejet d'oxygène par les végétaux photosynthétiques ; les influences diverses des êtres vivants modifiant la composition chimique du milieu où ils vivent (urines, fèces, déchets divers, toxines, etc.). Les interactions entre les êtres vivants sont soit intra spécifiques quand elles existent au sein d'une même espèce, soit interspécifiques quand elles s'exercent entre espèces différentes. Habitat [habitat]: ensemble des facteurs écologiques et de leur caractéristiques qui décrivent les conditions favorables au développement d une espèce. Une espèce présente sur une large amplitude de valeur d un facteur écologique donné est dite ubiquiste, cela signifie qu elle est peu sensible à ce facteur du milieu. Ex : une disponibilité en eau faible caractérise les habitats semi-désertiques (xériques) ; une forte concentration en sels minéraux caractérise les habitats salins (halins) ; des températures très basses caractérisent un habitat froid. L habitat est un des éléments permettant de définir la niche écologique de l espèce. Niche écologique [ecological niche] : c est «l adresse» et «la profession» de l espèce. Cette notion désigne le type de place qu occupe les individus d une espèce dans l écosystème ainsi que les relations qu ils ont avec le reste de l écosystème (ce qu ils y font). C est le rôle fonctionnel d une espèce dans une communauté. Succession écologique [ecological succession]: C est donc l'ensemble théorique des étapes décrivant la trajectoire suivit par une communauté au cours du temps. On considère des successions primaires (le point de départ est un milieu vierge, i.e. plage de sable après une crue, coulée de lave, sol nu) ou secondaires (le point de départ est une communauté déjà établie qui reprend son évolution suite à une modification d un facteur du milieu ou à une perturbation, i.e. arrêt de gestion d une prairie, suppression de la prédation). La succession est donc un processus d évolution et de développement d un groupe d espèce d'un stade donné à un autre, conjointement à des modifications du biotope. 3- Structuration et organisation : Biome : regroupement homogène d'écosystèmes. C est un ensemble d'écosystèmes caractéristique d'une aire biogéographique et nommé à partir de la végétation et des espèces animales qui y prédominent et y sont adaptées. Il est l'expression des conditions écologiques du lieu à l'échelle régionale ou continentale : le climat qui induit le sol, les deux induisant eux-mêmes les conditions écologiques auxquelles vont répondre les communautés des plantes et des animaux du biome en question. Les biomes terrestres sont décrits par la science de la biogéographie. Communauté [community]: Le concept de communauté en écologie fait débat depuis 1927 (Elton, 1927). La définition la plus large est de considérer une communauté comme un assemblage d espèces en interaction (directe ou indirecte) en un lieu donné. Cette notion est «point de
5 vue» dépendante, c'est-à-dire qu elle prend son sens en fonction du cadre (spatial ou disciplinaire) qui la définit. Par exemple, un botaniste définira la communauté du point de vue des espèces végétales (association végétale), alors qu un zoologue considèrera les espèces animales. Espèce [species]: les individus appartenant à une même espèce présentent un nombre important de caractères morphologiques (phénologiques) communs qui se transmettent à chaque génération. C est sur la base de ces caractères «visibles et discriminants» que l on base les clefs de détermination et qu a été construite la systématique [pour information, la classification traditionnelle repose sur une hiérarchie fixe de catégories = règne => embranchement => classe => ordre => famille => genre => espèce]. Une approche génétique traduit l appartenance à une même espèce comme l ensemble des individus interféconds. Formalisme : nom de Genre nom d espèce ; Ex : Lolium perenne ; Trifolium repens, Acer campestre, Melanagria galathea. Guildes [guilds]: ensemble d'espèces appartenant à un même groupe taxonomique ou fonctionnel et qui exploitent une ressource commune, ainsi on s'attend à une forte compétition interspécifique entre les membres d'une guilde. Exemple, oiseaux insectivores d une forêt. Individu [individual]: unité élémentaire. Etre vivant fonctionnellement indépendant et autonome. Par exemple, un animal ou un arbre etc. Pour les espèces clonales (graminées, espèces herbacées) cette notion d individu permet de se démarquer de la notion de «plante» qui dans ce cas n a pas de sens, puisque les individus clonaux partagent le même patrimoine génétique. En biologie on distingue plusieurs définitions de l'individu suivant le contexte d'étude : Dans le règne du vivant c'est la plus petite unité (appartenant a une espèce, un genre, une variété, etc ). Dans le cycle de reproduction c'est un spécimen vivant (ou ayant vécu) issu d'une seule cellule. En génétique, c'est une unité d'information génétique. L'individu biologique possède deux caractéristiques essentielles : il est original : il n'existe pas deux individus totalement identiques. il est solidaire : toutes ses parties sont interdépendantes et coopèrent à la vie de l'ensemble (ce fait peut amener à assimiler les sociétés à des êtres vivants). Notion de Biodiversité [biodiversity concept]: C est un concept en soi qu il est difficile de résumer à une définition simple. Définition officielle (article 2 convention sur la diversité biologique 1992) La biodiversité c est la variabilité des organismes vivants de toute origine y compris, entre autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie ; cela comprend la diversité au sein des espèces et entre espèces ainsi que celle des écosystèmes. Définition plus simple : variété et diversité du monde vivant, elle peut être génétique (variabilité des gènes au sein d un population), spécifique (richesse des êtres vivants, en terme de nombre d espèce), fonctionnelle (richesse des interactions entre les être vivants et leur milieu et/ou entre les êtres vivants entre eux). Peuplement : ensemble d individus d espèces différentes, mais d un même groupe de classification, qui font partie d un écosystème donné. Par exemple : un peuplement d'oiseaux qui niche dans une forêt, peuplement d'arbres d'une forêt tropicale ; peuplement de graminées dans une prairie ). Ces peuplements peuvent eux-mêmes être subdivisés en guildes. Population [population]: ensemble des individus d une même espèce, végétale ou animale, qui vivent au même instant dans un même écosystème (dans un milieu précis). 4- Interactions des êtres vivants entre eux : Au sein d un écosystème, les êtres vivants interagissent les uns avec les autres. Ces interactions régulent leur fonctionnement (accès aux ressources) et ajustent les dynamiques de leurs populations. En fonction de l effet de l interaction sur les espèces impliquées plusieurs grands types d interactions peuvent être identifiées au sein d une communauté (figure 3) : la compétition (les deux espèces souffrent de l interaction : exemple compétition pour la lumière entre deux espèces végétales) ; la prédation (une espèce bénéficie de l interaction et l autre en souffre ; exemple le cerf qui mange de
6 petits ligneux en forêt) ; le mutualisme (les deux espèces bénéficient de l interaction, exemple les mycorhizes = champignon + racine) ; le commensalisme (une espèce bénéficie et l autre n est pas affectée ; exemple le poisson clown et l anémone de mer). Figure 3 : synthèse des principales formes d'interactions observables entre espèces différentes (source : Commensalisme [commensalism]: interaction biologique entre deux espèces bénéfique pour l une et neutre pour la seconde. Par exemple : plantes épiphytes, poisson clown et anémone de mer. Compétition [competition]: interaction entre deux espèces (ou individus dans le cas de compétition intra-spécifique) négative pour les deux protagonistes impliqués. Ce type de relation n intervient qu entre espèces ou individus partageant des ressources limitées. Exemples : compétition pour la lumière, compétition pour l azote. Consommateurs primaires [primary consumers ; first order consumers]: se nourrissent de la matière organique végétale. Ce sont des organismes hétérotrophes (dépendant d autres êtres vivants pour construire leur propre matière organique). Ce sont des animaux herbivores, i.e., sauterelles, mulot, poisson herbivore, cerf, lapin, ruminant domestique, papillon, abeilles, pucerons. Consommateurs secondaires (secundary consumers ; second order consumers]: ce sont des organismes hétérotrophes qui se nourrissent de la matière organique produite par d autres animaux. Ce sont des carnivores. On distingue les consommateurs secondaires de premier ordre qui mangent les consommateurs primaires (herbivores), i.e., larve de coccinelle, truite, hérisson et les consommateurs secondaires de second ordre qui mangent également d autres carnivores, i.e., buse, renard, blaireau, loup, homme. Cycles biogéochimiques [biogeochemical cycles]: le cycle d un élément chimique dans l écosystème correspond à l ensemble des étapes qui va de l absorption de cet élément sous forme minérale pour l intégrer dans de la matière organique (métabolisme), puis de son trajet dans le réseau trophique jusqu à son rejet par les êtres vivants et sa reprise par les décomposeurs qui transformeront la matière organique en matière minérale à nouveau assimilable (catabolisme). Ex : quand des animaux ou végétaux meurent dans la nature, leur organisme est dégradé. Le résultat de cette dégradation par les décomposeurs produit des éléments minéraux (CO 2, phosphates, nitrates etc ) qui contribuent à la biosynthèse de matière organique par les producteurs. Cette matière végétale produite sera consommée par un herbivore qui sera luimême dévoré par un carnivore, dont le cadavre (ou les déchets à chaque niveau du réseau trophique) se dégradera à son tour pour libérer des éléments minéraux qui seront à l origine d un nouveau cycle.
7 Décomposeurs [decomposer] : c est l ensemble des êtres vivants qui dégradent la matière organique. Les décomposeurs de premier ordre (détritivores, coprophages, nécrophages 1 ) ont pour rôle de réaliser la première phase de la dégradation en morcelant la matière, en l enfouissant i.e. lombrics, larves d insectes, collemboles, bousiers, etc Les décomposeurs de second ordre assurent la transformation finale de la matière organique en matière minérale. Ce sont le plus souvent des bactéries ou des champignons qui assurent cette dernière étape du recyclage de la matière organique. Facilitation [facilitation]: interaction entre espèces avec un bénéfice pour au moins l une des deux et aucun effet négatif pour l autre. Prend en compte le mutualisme et le commensalisme (voir définition de ces termes). Mutualisme [mutualism] : interaction biologique entre deux espèces bénéfique pour les deux, symbiotique (i.e., les lichens, symbiose algue et cyanobactéries ; les mycorhizes racinaires, association champignon racine plante) ou non symbiotique (la pollinisation des plantes à fleurs par des insectes ; association fourmis - acacia en milieu tropical). Les effets positifs d une espèce sur une autre peuvent se réaliser de différentes manières : refuge contre un facteur écologique contraignant de l environnement (froid, prédation, compétition), augmentation de la disponibilité des ressources, transport (pollinisation, graines dans les toisons ou les bouses). Parasitisme [parasitism]: relation biologique symbiotique dont l'un (le parasite) tire profit (en se nourrissant, en s'abritant ou en se reproduisant) aux dépens de l'hôte. Producteurs [producers]: ce sont les végétaux chlorophylliens, ils sont dit autotrophes (indépendant pour leur nourriture). Avec l énergie lumineuse, ils fabriquent, grâce à la photosynthèse, de la matière organique végétale. i.e ; : graminée, arbre, pissenlit, phytoplancton, algues, buissons etc Relation prédateur proie [predator-prey relationship]: Le prédateur se nourrit de la proie. Les relations entre proie et prédateur déterminent le fonctionnement et l'organisation des réseaux alimentaires (voir réseau alimentaire et réseau trophique, avec à leur sommet des prédateurs dits «absolus» (ceux qui ne sont pas eux-mêmes la proie d'autres prédateurs). Réseau alimentaire (anciennement chaîne alimentaire) [trophic network]: les êtres vivants qui composent la biocénose sont unis par des liens de nature alimentaire. Dans l énumération des organismes d un réseau alimentaire chacun se nourrit de celui qui précède. Réseau trophique [trophic network]: ensemble des interactions entre être vivants basés sur l acquisition de la matière et de l énergie permettant de constituer la matière organique. A la «base» du réseau trophique les organismes autotrophes, ceux qui peuvent tirer leur énergie du milieu physique et constituer leur matière organique à partir des éléments chimiques du milieu : ex : végétaux chlorophylliens, bactéries chimiotrophes. Niveau au dessus, les hétérotrophes capables de tirer leur énergie et matière des autotrophes, puis une série «d étages» constitué par les hétérotrophes tirant leur énergie et matière d autre hétérotrophes, au sommet du réseau trophique les prédateurs absolus. A cela se rajoute les «recycleurs», êtres vivants capables de titrer leur énergie et matière des résidus des métabolismes des autres êtres vivants (coprophages, détritiphages etc..) et dont les résidus de métabolismes sont des éléments minéraux base du fonctionnement des autotrophes (notion de cycle). Symbiose [symbiosis]: association intime et durable entre deux organismes d espèce différentes Remerciements : Ce lexique a bénéficié des relectures éclairées des membres du groupe d organisation. Merci en particulier à F.Courdier, F.Marchand, F.Bernier, L.Brunel et J.M.Angibault pour leurs remarques judicieuses. 1 Le substrat des détritivores ce sont les litières végétales de toute sorte (feuilles, racines, bois mort) ; ceux des coprophages ce sont les déjections animales (bouses, excréments) et ceux des nécrophages ce sont les corps morts des autres vivants.
L'écologie. Introduction à l écologie des communautés. Différents types de niveau d organisation correspondent à différents domaines de l écologie
Introduction à l écologie des communautés L'écologie! Ecologie : des mots grecs "Oikos", maison / habitat, et "logos", discours / étude! Ecologie : Science qui étudie les organismes (leur distribution
Plus en détailTraits fonctionnels : concepts et caractérisation exemples des prairies Marie-Laure Navas, Eric Garnier, Cyrille Violle, Equipe ECOPAR
Traits fonctionnels : concepts et caractérisation exemples des prairies Marie-Laure Navas, Eric Garnier, Cyrille Violle, Equipe ECOPAR Ecole Chercheurs AgroEcologie 5-8 Juin 2012 1 Diversité spécifique
Plus en détailVégétaux Exemples d individus
Végétaux Formation Biologie 2011 2012 Végétaux Exemples d individus Végétaux Embranchement Classification Description Reproduction Mode de vie Exemples d individu Végétaux Règne > Etymologie «Végetaux»
Plus en détailLes Énergies Capter et Stocker le Carbone «C.C.S»
Les Énergies Capter et Stocker le Carbone «C.C.S» La lutte contre le changement climatique Initiative concertée au niveau mondial Pour limiter à 2 à 3 C l élévation moyenne de la température, il faudrait
Plus en détailne définition de l arbre.
LA PHYSIOLOGIE DES ARBRES. U ne définition de l arbre. L es arbres sont des êtres vivants qui occupent une place à part dans le monde végétal. Ils sont indispensables à la vie sur terre et ils ont largement
Plus en détailBIODIVERSITE - Fiche activité 1. La biodiversité : un monde d interactions
La biodiversité : un monde d interactions Dans un même lieu de vie, toutes les espèces sont liées entre elles. Ces liens sont de différentes natures, et plus ou moins vitaux. Tous les organismes vivants
Plus en détailLa base de données régionale sur les sols. d Alsace. La base de données régionale sur les sols d Alsace
3 outils complémentaires pour connaître les sols en Alsace La base de données régionale sur les sols d Alsace Le guide des sols d Alsace La base de données régionale sur les sols Le réseau de mesure de
Plus en détailLes macroinvertébrés: des bioindicateurs incontournables pour le monitoring des cours d eau en CH
Les macroinvertébrés: des bioindicateurs incontournables pour le monitoring des cours d eau en CH 4 e Rencontres de l eau 20 mars 2015, UNIL Nathalie Menétrey Hydrobiologiste Bureau d étude aquatique et
Plus en détailLE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE. Hervé LETHIER, EMC2I
LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE Hervé LETHIER, EMC2I INTRODUCTION OBJECTIFS L INSTRUMENT LES INDICATEURS UN PREMIER BILAN INTRODUCTION OBJECTIF De simples inventaires spécialisés et ciblés Combler
Plus en détailLe réchauffement climatique, c'est quoi?
LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE Le réchauffement climatique, c'est quoi? Le réchauffement climatique est l augmentation de la température moyenne à la surface de la planète. Il est dû aux g az à effet de serre
Plus en détailCHAPITRE 8 PRODUCTION ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT
CHAPITRE 8 PRODUCTION ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT 1 Relations alimentaires entre les êtres vivants 1 1 Les chaines alimentaires. Une chaine alimentaire est constituée par une succession d êtres vivants
Plus en détailL échelle du ph est logarithmique, c està-dire
Le ph Qu est-ce que le ph? Le ph mesure l acidité d un liquide. Sa valeur s exprime sur une échelle graduée de 0 à 14 où 1 désigne une substance fortement acide, 7, une substance neutre, et 14, une substance
Plus en détailBien vivre, dans les limites de notre planète
isstock Bien vivre, dans les limites de notre planète 7e PAE le programme d action général de l Union pour l environnement à l horizon 2020 Depuis le milieu des années 70, la politique environnementale
Plus en détailLA A RESPIRATION CELLULAIRE
Instructions aux professeurs Domaine : 1.1 Le transport de substances, réaction chimique de la respiration cellulaire, p. 6 Travail à réaliser : Les élèves répondent aux questions. Matériel : Feuilles
Plus en détailMASTER (LMD) GESTION DE DONNEES ET SPATIALISATION EN ENVIRONNEMENT (GSE)
MASTER (LMD) GESTION DE DONNEES ET SPATIALISATION EN ENVIRONNEMENT (GSE) RÉSUMÉ DE LA FORMATION Type de diplôme : Master (LMD) Domaine ministériel : Sciences, Technologies, Santé Mention : STIC POUR L'ECOLOGIE
Plus en détailContexte : Objectif : Expérimentation :
Estimation de la valeur fertilisante de digestats issus de la biométhanisation. Résultat de 3 années d expérimentation en culture de maïs (2009 à 2011). (JFr. Oost 1, Marc De Toffoli 2 ) 1 Centre pilote
Plus en détailJeu de l ingénierie écologique. mémo du joueur
Jeu de l ingénierie écologique mémo du joueur Contexte Qu est-ce que l ingénierie écologique? L ingénierie écologique peut être définie par une action par et/ou pour le vivant. Plus précisément, le vivant
Plus en détailPrix Pierre Potier L innovation en chimie au bénéfice de l environnement
Prix Pierre Potier L innovation en chimie au bénéfice de l environnement A l initiative de François Loos Ministre délégué à l Industrie Page 1 Prix Pierre Potier L innovation en chimie au bénéfice de l
Plus en détailCENTRALES HYDRAULIQUES
CENTRALES HYDRAULIQUES FONCTIONNEMENT Les différentes centrales hydrauliques Les centrales hydrauliques utilisent la force de l eau en mouvement, autrement dit l énergie hydraulique des courants ou des
Plus en détailLa Terre mise en scène
Objectif La pièce peut servir d «évaluation des performances» et offrir aux élèves la possibilité de montrer de manière créative ce qu ils ont appris sur la Terre en tant que système. Vue d ensemble La
Plus en détailÉvolution du climat et désertification
Évolution du climat et désertification FACTEURS HUMAINS ET NATURELS DE L ÉVOLUTION DU CLIMAT Les activités humaines essentiellement l exploitation de combustibles fossiles et la modification de la couverture
Plus en détailLa gestion des données en écologie des communautés végétales : l exemple de Phytobase
Journée Bases de Données Besançon 21 mars 2013 La gestion des données en écologie des communautés végétales : l exemple de Phytobase François Gillet Université de Franche-Comté CNRS UMR 6249 Chrono-environnement
Plus en détailLe compost. Un petit écosystème au jardin
Le compost Un petit écosystème au jardin En utilisant du compost au jardin, nous rendons les matières organiques produites par le jardin ou par notre alimentation, à l écosystème naturel. Ainsi l écosystème
Plus en détailProjet de thèse : Dynamique et gestion des renouées asiatiques, de l échelle paysagère à l échelle de la tache
Projet de thèse : Dynamique et gestion des renouées asiatiques, de l échelle paysagère à l échelle de la tache Unité de recherche Lieu Ecosystèmes Montagnards, Irstea Grenoble Irstea Grenoble, Campus universitaire
Plus en détailOUVERT02 - Maintien de l ouverture par élimination mécanique ou manuelle des rejets ligneux et autres végétaux indésirables Sous-mesure :
OUVERT02 - Maintien de l ouverture par élimination mécanique ou manuelle des rejets ligneu et autres végétau indésirables Sous-mesure : 10.1 Paiements au titre d'engagements agroenvironnementau et climatiques
Plus en détailÉCOLOGIE. Sommaire. Prise de vue
ÉCOLOGIE Sommaire Prise de vue 1. L'individu dans son environnement Écophysiologie Énergétique individuelle Adaptation au milieu physico-chimique Notion de valence écologique Notion de facteur limitant
Plus en détailMISE EN DÉCHARGE. Une entreprise de Bayer et LANXESS
MISE EN DÉCHARGE Une entreprise de Bayer et LANXESS MISE EN DÉCHARGE Introduction INTRODUCTION La mise en décharge, dans le respect de l environnement, de certains types de déchets est un complément important
Plus en détailIndications de contenus, commentaires, recommandations pédagogiques
Document d accompagnement du référentiel de formation Inspection de l'enseignement Agricole Diplôme : BTSA GPN Module : M 51 Expertises naturalistes Objectif général du module : Contribuer à la production
Plus en détailBilan des émissions de gaz à effet de serre
Bilan des émissions de gaz à effet de serre SOMMAIRE 1 Contexte réglementaire 3 2 Description de la personne morale 4 3 Année de reporting de l exercice et l année de référence 6 4 Emissions directes de
Plus en détailPetit conservatoire dans un jardin des Collines du Paradis
Petit conservatoire dans un jardin des Collines du Paradis L espace d un an suffit pour constater la richesse et la diversité des populations d insectes qui prospectent dans le moindre carré de jardin.
Plus en détail16- Grand lac Shaw Portrait 2006
Grand lac Shaw 16- Grand lac Shaw Portrait 2006 16.1 Localisation et description physique du Grand lac Shaw : Municipalité St-Narcisse-de- Rimouski Bassin versant (sous-bassin) Tenure Altitude (m) Latitude
Plus en détail«Poursuivre au-delà de BEEST : une approche fonctionnelle basée sur les traits de vie des espèces en relation avec l habitat».
«Poursuivre au-delà de BEEST : une approche fonctionnelle basée sur les traits de vie des espèces en relation avec l habitat». Philippe USSEGLIO-POLATERA Université Paul Verlaine Metz UMR-CNRS 746 - LIEBE
Plus en détailScientific registration n : 35 Symposium n : 27 Presentation : Poster. SAFAIAN Nosrat, SHOKRI Maryam
Scientific registration n : 35 Symposium n : 27 Presentation : Poster Etude de l'influence des activités humaines sur l'érosion du sol dans la zone aride du Sud-Est de l'iran The study of the human activities
Plus en détailLes débouchés des diplômés de L LMD Sciences de la Nature et de la Vie
Les débouchés des diplômés de L LMD Sciences de la Nature et de la Vie Pour quel métier vous êtes fait? Des doutes sur ta formation actuelle : faut-il poursuivre? Vous avez une idée de métier mais est-ce
Plus en détailACTIONS ET POLITIQUES SUR L'INVESTISSEMENT DANS L'AGRICULTURE
ACTIONS ET POLITIQUES SUR L'INVESTISSEMENT DANS L'AGRICULTURE 1. Les investissements doivent contribuer à et être compatibles avec la réalisation progressive du droit à une alimentation suffisante et nutritive
Plus en détailPrésentation générale des principales sources d énergies fossiles.
Présentation générale des principales sources d énergies fossiles. Date : 19/09/2012 NOM / Name SIGNATURE Etabli / Prepared Vérifié / Checked Approuvé /Approved G J-L & R-SENE R.SENE R.SENE Sommaire 1.
Plus en détailRessources pour l école élémentaire
Ressources pour l école élémentaire éduscol Découverte du monde Progressions pour le cours préparatoire et le cours élémentaire première année Ces documents peuvent être utilisés et modifiés librement
Plus en détailConception d un CD interactif : simulation d une sortie en écologie végétale
Conception d un CD interactif : simulation d une sortie en écologie végétale A. El Ghorfi *, M. Boulanouar *, M. Cheggour*, N. Zahid ** * Département de biologie, ENS Marrakech ** Département d informatique,
Plus en détailCalcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier?
Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier? Les solutions techniques Principes et critères de choix Par Sébastien LIBOZ - Hydrogéologue Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier?
Plus en détailL évidence écologique Une station d assainissement où il fait bon se
PHYTOREM S.A. L évidence écologique Une station d assainissement où il fait bon se Le BAMBOU-ASSAINISSEMENT Le Procédé Sol EFFLUENTS EXPORTATION VERS LA TIGE Chaume ou tige Pollution organique et minérale
Plus en détailListe des matières enseignées
Liste des matières enseignées Domaine : Sciences de la Nature et de la Vie Filière : Biologie Parcours : Tronc Commun Semestre1 VHG Coefficient Cours TD/TP Crédits/s. unité crédits U.E fondamental : 13
Plus en détailNormes internationales pour les mesures phytosanitaires (NIMPs)
105 Annexe 3 Normes internationales pour les mesures phytosanitaires (NIMPs) On trouvera ci-après une description succincte des NIMP adoptées. Le texte intégral des NIMP peut être consulté sur le Site
Plus en détailUNIVERSITE D ANTANANARIVO FACULTE DES SCIENCES DEPARTEMENT DE BIOLOGIE ET ECOLOGIE VEGETALES
UNIVERSITE D ANTANANARIVO FACULTE DES SCIENCES DEPARTEMENT DE BIOLOGIE ET ECOLOGIE VEGETALES Mémoire pour l obtention de Diplôme d Etudes Approfondies (D.E.A.) en Biologie et Ecologie Végétales Option
Plus en détailLa notion de croissance (végétale) en sixième et en première S.
La notion de croissance (végétale) en sixième et en première S. Activité proposée : La notion de croissance est abordée en classe de 6 ème et elle est traitée en première S. Montrez sur cet exemple qu
Plus en détailHERBIER NUMERIQUE COLLABORATIF DE MAURICE. enseignants des établissements à programme français de Maurice
HERBIER NUMERIQUE COLLABORATIF DE MAURICE par et pour les élèves et les par et pour les élèves et les enseignants des établissements à programme français de Maurice Un herbier numérique collaboratif? Une
Plus en détailMASTER (LMD) PARCOURS MICROORGANISMES, HÔTES, ENVIRONNEMENTS (MHE)
MASTER (LMD) PARCOURS MICROORGANISMES, HÔTES, ENVIRONNEMENTS (MHE) RÉSUMÉ DE LA FORMATION Type de diplôme : Master (LMD) Domaine ministériel : Sciences, Technologies, Santé Mention : BIOLOGIE DES PLANTES
Plus en détailLa modélisation, un outil pour reconstituer (et prédire) climat et végétation
La modélisation, un outil pour reconstituer (et prédire) climat et végétation Quels rôles jouent les surfaces continentales dans le système climatique? Nathalie de Noblet-Ducoudré nathalie.de-noblet@lsce.ipsl.fr
Plus en détailEnvironmental Research and Innovation ( ERIN )
DÉpartEment RDI Environmental Research and Innovation ( ERIN ) Le département «Environmental Research and Innovation» (ERIN) du LIST élabore des stratégies, des technologies et des outils visant à mieux
Plus en détailFICHE DE DONNEE SECURITE
Degy Anti-fourmis 28/03/12 page1/6 FICHE DE DONNEE SECURITE 1. IDENTIFICATION DE LA SUBSTANCE/PREPARATION ET DU FOURNISSEUR Désignation commerciale: DEGY ANTI-FOURMIS Utilisation de la préparation : Produit
Plus en détailL ÉNERGIE C EST QUOI?
L ÉNERGIE C EST QUOI? L énergie c est la vie! Pourquoi à chaque fois qu on fait quelque chose on dit qu on a besoin d énergie? Parce que l énergie est à l origine de tout! Rien ne peut se faire sans elle.
Plus en détailL EAU POTABLE : COMMENT LA PRÉSERVER Bien que l eau soit une ressource renouvelable, il ne faut pas pour autant la gaspiller. Les Québécois sont les
L EAU POTABLE : COMMENT LA PRÉSERVER Bien que l eau soit une ressource renouvelable, il ne faut pas pour autant la gaspiller. Les Québécois sont les deuxièmes plus grands consommateurs d eau potable, juste
Plus en détailInterprétation de l'affleurement 3: a: argilites compactes, b: niveaux oxydés, a: argilites shistées, riches en charbon (bitumineuses)
L' approche de la complexité; Un exemple de démarche en classe de seconde. Bulletin officiel spécial n 4 du 29 avril 2010 L approche de la complexité et le travail de terrain Le travail de terrain est
Plus en détailUne espèce exotique envahissante: Le Roseau commun. ou Phragmites australis
Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun ou Phragmites australis Indigène vs exotique Il y a deux sous-espèces de Phragmites australis, L indigène: n envahit pas le milieu, cohabite avec les
Plus en détailActivités Bureau des Guides
Activités Bureau des Guides au départ du CENTRE DE DEPAYSEMENT ET DE PLEIN AIR DE MARBEHAN 1 Table des Matières Introduction I. Faune II. Habitats III. Wildcraft & Orientation IV. Coin des Artistes V.
Plus en détailRESERVES DE BIODIVERSITE POUR SEPT TERRITOIRES ET DE RESERVE AQUATIQUE POUR UN TERRITOIRE DANS LA REGION ADMINISTRATIVE DE L ABITIBI-TEMISCAMINGUE
MÉMOIRE DEPOSE AU BUREAU D AUDIENCES PUBLIQUES SUR L ENVIRONNEMENT (BAPE) DANS LE CADRE DES AUDIENCES PUBLIQUES POUR LES PROJETS DE RESERVES DE BIODIVERSITE POUR SEPT TERRITOIRES ET DE RESERVE AQUATIQUE
Plus en détailLA TÉLÉDETECTION EN AGRICULTURE. par Bruno Tisseyre 1
1 LA TÉLÉDETECTION EN AGRICULTURE par Bruno Tisseyre 1 RÉSUMÉ Avec la médiatisation des applications développées à partir des drones, la télédétection appliquée à l'agriculture fait aujourd hui beaucoup
Plus en détail«Bases de données géoréférencées pour la gestion agricole et environnementale en Roumanie»
«Bases de données géoréférencées pour la gestion agricole et environnementale en Roumanie» Dr. Alexandru BADEA Directeur Applications Spatiales Agence Spatiale Roumaine Tél : +40(0)744506880 alexandru.badea@rosa.ro
Plus en détailLE POINT DE VUE DE FNE
LE POINT DE VUE DE FNE Voir à ce sujet les articles suivants : - «Pour une eau vivante : la fin des barrages?» de la Lettre eau N 2 (juin 1996) - «Rapport de la Commission Mondiale des Barrages : les clés
Plus en détailConsensus Scientifique sur la. Biodiversité. et le bien-être humain
page 1/90 Consensus Scientifique sur la Biodiversité et le bien-être humain Source : EM (2005) Résumé & Détails: GreenFacts Niveau 2 - Détails sur la Biodiversité 1. Biodiversité: Qu est-ce que c est,
Plus en détailNiveau CEl CE2. Le grand dauphin ou dauphin souffleur Tursiops truncatus
Niveau CEl CE2 Le grand dauphin ou dauphin souffleur Tursiops truncatus INTRODUCTION: non un poisson. Le dauphin souffleur ou grand dauphin est un mammifère marin, et Comme tous les mammifères il suivantes
Plus en détailArchitecture de réseau de senseurs : monitoring environnemental et écosystèmes forestiers
Architecture de réseau de senseurs : monitoring environnemental et écosystèmes forestiers Présenté par : Ahmed Lakhssassi, Membres du GRMS : Marek Zaremba, Wojtek Bock et Larbi Talbi Département Informatique
Plus en détailSéquence 2. Nourrir l humanité. Sommaire
Séquence 2 Nourrir l humanité Sommaire 1. La place de l Homme dans les écosystèmes : vers une perspective durable 2. Nourrir neuf milliards d Hommes : un défi technique et scientifique 3. Une alimentation
Plus en détailLes sols, terreau fertile pour l EDD Fiche activité 3 Que contient un sol?
Les sols, terreau fertile pour l EDD Fiche activité 3 Que contient un sol? Introduction La vie végétale et animale, telle que nous la connaissons, n'existerait pas sans la terre fertile qui forme à la
Plus en détailCompléments et commentaires liés à l outil d initiation à la biodiversité à destination du secteur privé
Compléments et commentaires liés à l outil d initiation à la biodiversité à destination du secteur privé Afin de parfaire la présentation «Initiation à la biodiversité à destination du secteur privé»,
Plus en détailQuelles représentations des interactionsbiotiques dans les modèles?
Session 1. Quelles représentations des interactionsbiotiques dans les modèles? Exemple du Modèle GEMINI Nicolas Gross, Vincent Maire, Jean François Soussana Nicolas Gross Chargé de recherche 1 er Classe
Plus en détailQu est-ce qu un arbre?
Qu est-ce qu un arbre? Définir un arbre permet d aborder différentes notions et perspectives. Si la définition d un arbre est d abord biologique, elle doit être complétée par la façon dont il est perçu
Plus en détail2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits
2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits L interprétation des cotes attribuées dans le cadre des évaluations des risques relatifs aux produits décrite plus loin repose
Plus en détailEnseignement secondaire
Enseignement secondaire Classe de IIIe Chimie 3e classique F - Musique Nombre de leçons: 1.5 Nombre minimal de devoirs: 4 devoirs par an Langue véhiculaire: Français I. Objectifs généraux Le cours de chimie
Plus en détailles cinq étapes pour calculer les jours d avance
À retenir l expérience, acquise grâce à ces outils, permet également une bonne évaluation de la ressource disponible. une fois les mesures réalisées, la quantité d herbe disponible pour le lot se calcule
Plus en détailFICHE DE DONNEES DE SECURITE
PAGE 1/7 DATE DE MISE A JOUR : 16/11/2011 1/ - IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE Identification du produit : Gaines, films, housses, et/ou sacs transparents et colorés en polyéthylène. Famille
Plus en détailPatricia Roberts-Pichette
CADRE POUR LA SURVEILLANCE DES CHANGEMENTS DE LA BIODIVERSITÉ (ESPÈCES ET GROUPES D'ESPÈCES) DANS LE RÉSEAU D'ÉVALUATION ET DE SURVEILLANCE ÉCOLOGIQUES AU CANADA Patricia Roberts-Pichette Bureau de coordination
Plus en détailFondation GoodPlanet Programme Action Carbone. Présentation des projets de compensation carbone
Fondation GoodPlanet Programme Action Carbone Présentation des projets de compensation carbone Fondation GoodPlanet Mettre l écologie au cœur des consciences Fondée en juillet 2005 par Yann Arthus-Bertrand
Plus en détailAgriculture et biodiversité
Agriculture et biodiversité Valoriser les synergies Photo : INRA - Alain Fraval Juillet 2008 Expertise scientifique collective Synthèse du rapport d'expertise réalisé par l'inra à la demande du Ministère
Plus en détailChapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure?
Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure? Plan : 1. Qu est ce que l atmosphère terrestre? 2. De quoi est constitué l air qui nous entoure? 3. Qu est ce que le dioxygène? a. Le dioxygène dans la
Plus en détailCOMMENTAiRES/ DECISIONS
Plate-forme d'échanges affichage environnemental des PGC Date : 2009-12-21 Assistante: Lydia GIPTEAU Ligne directe : + 33 (0)1 41 62 84 20 Lydia.gipteau@afnor.org GT Méthodologie Numéro du document: N
Plus en détailCalopteryx vierge Mâle et femelle ne se ressemblent pas. Le mâle du Calopteryx vierge a des ailes brun noir foncé veinées de bleu. Ce redoutable prédateur reste perché sur des plantes de la berge ou sur
Plus en détail1. DISPOSITIONS GÉNÉRALES
PROTECTION DE LA NATURE 1. Dispositions générales 1 1. DISPOSITIONS GÉNÉRALES Sommaire Textes communautaires........................................................................... 3 Loi du 19 janvier
Plus en détailGaz à effet de serre émis et consommations énergétiques inhérentes. à l habitation et aux déplacements d
Gaz à effet de serre émis et consommations énergétiques inhérentes à l habitation et aux déplacements d des ménagesm Exemple d un ménage de 3 personnes habitant un logement de 100m² à Lille Métropole Mars
Plus en détailLES AUTRES THÈMES BIOMÉTHANISATION
LES AUTRES THÈMES BIOMÉTHANISATION Technologies émergeantes de biométhanisation de la biomasse végétale en Inde H.N. Chanakya, Centre for Sustainable Technologies (formerly ASTRA Centre), Indian Institute
Plus en détailPrésentation et proposition d engagement. Conseil Municipal de Courtry 13/06/2013
COMMUNAUTE D AGGLOMERATION MARNE ET CHANTEREINE AGENDA 21 - DEVELOPPEMENT DURABLE PLAN CLIMAT ENERGIE TERRITORIAL Présentation et proposition d engagement Conseil Municipal de Courtry 13/06/2013 DE QUOI
Plus en détailL ABCDAIRE SUR L ECOLOGIE DE LA RESTAURATION DE LA SER INTERNATIONALE
L ABCDAIRE SUR L ECOLOGIE DE LA RESTAURATION DE LA SER INTERNATIONALE Society for Ecological Restoration International, Science & Policy Working Group (Version 2, octobre, 2004)* Section 1 : Généralités
Plus en détailFICHE TECHNIQUE : NOTION DE CONSERVATION
LE SERVICE D INFORMATION ET DE DOCUMENTATION SID, Mars 2009 DE LA FONDATION ALLIANCE FRANÇAISE FICHE TECHNIQUE : NOTION DE CONSERVATION D UN FONDS D ARCHIVES D UNE ALLIANCE FRANÇAISE. SOMMAIRE Les objectifs...
Plus en détailPiegeage et stockage du CO 2
Piegeage et stockage du CO 2 Résumé du rapport spécial du GIEC, le Groupe d experts intergouvernemental sur l évolution du climat Un résumé réalisé par: LE PIÉGEAGE ET STOCKAGE DU DIOXYDE DE CARBONE (PSC)
Plus en détailOléagineux, Corps Gras, Lipides. Volume 9, Numéro 5, 296-8, Septembre - Octobre 2002, La filière
L'impact des biocarburants sur l'effet de serre Oléagineux, Corps Gras, Lipides. Volume 9, Numéro 5, 296-8, Septembre - Octobre 2002, La filière Auteur(s) : Etienne POITRAT, ADEME (Agence de l'environnement
Plus en détailQuelques éléments de bibliographie :
Quelques éléments de bibliographie : La plupart des données et schémas sont issus des travaux de recherche du Laboratoire d Ecologie du Sol et de Biologie des Populations, Université de Rennes 1 (Cluzeau
Plus en détailSOMMAIRE CYCLE 1. Des jeux tout prêts. Des activités à préparer. Les solutions
CYCLE 1 SOMMAIRE Des jeux tout prêts Colorie les animaux Le pelage des animaux Mères et petits Les modes de locomotion Animaux mélangés Plumes, poils et écailles Ranger les familles par ordre de taille
Plus en détailEnjeux environnementaux prioritaires des forêts de Poitou-Charentes
Annexe 3 Enjeux environnementaux prioritaires des forêts de Poitou-Charentes Cette annexe présente les enjeux environnementaux ayant été définis comme prioritaires en Poitou-Charentes. Une série de cartes
Plus en détail10 en agronomie. Domaine. Les engrais minéraux. Livret d autoformation ~ corrigés. technologique et professionnel
10 en agronomie Les engrais minéraux Livret d autoformation ~ corrigés 8 Domaine technologique et professionnel Collection dirigée par Madeleine ASDRUBAL Ingénieur d agronomie ENESAD Département des Sciences
Plus en détailLa biodiversité : enjeu scientifique et enjeu éthique
La biodiversité : enjeu scientifique et enjeu éthique Jane Lecomte Pr Université Paris-Sud jane.lecomte@u-psud.fr Unité Ecologie, Systématique, Evolution Bât. 360 et 362, Faculté des Sciences d Orsay UMR
Plus en détailRapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau
Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau 2009 La rivière Sainte Croix au barrage de Forest City Figure 1 : Rivière Sainte Croix, à la hauteur de la station de monitoring durant l
Plus en détailMoyens de production. Engrais
Engrais Moyens de production Lors de la campagne 2012-2013, les tonnages d engrais livrés diminuent de près de 17% en et représentent à peine plus de 1% des livraisons françaises. Cette évolution est principalement
Plus en détailLombricompost. «Il faut nourrir le sol pour nourrir la plante»
Lombricompost 1 «Il faut nourrir le sol pour nourrir la plante» Table des matières 1-Définition 3 2. Les différents types d engrais utilisés par les agriculteurs 3 21. Engrais d ordure de la ville 3 22.
Plus en détailLa production énergétique à partir de la biomasse forestière : le devenir des nutriments et du carbone
La production énergétique à partir de la biomasse forestière : le devenir des nutriments et du carbone Jessica François, Mathieu Fortin et Anthony Dufour Journées CAQI les 8 et 9 avril 2014, Gembloux,
Plus en détailLes objectifs du règlement sur l utilisation des engrais et des pesticides sont de :
GUIDE EXPLICATIF POUR LES CITOYENS RÈGLEMENT SUR L UTILISATION DES ENGRAIS ET DES PESTICIDES Les objectifs du règlement sur l utilisation des engrais et des pesticides sont de : Réduire l apport par ruissellement
Plus en détailL eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 %
24 L eau est le principal constituant du corps humain. La quantité moyenne d eau contenue dans un organisme adulte est de 65 %, ce qui correspond à environ 45 litres d eau pour une personne de 70 kilogrammes.
Plus en détailProfitez au mieux de votre logement économe en énergie. Bâtiment basse consommation. Ce qu il faut savoir et comment vous adapter
CONSEILS AUX PARTICULIERS Bâtiment basse consommation Profitez au mieux de votre logement économe en énergie Ce qu il faut savoir et comment vous adapter Que vous apporte un bâtiment économe en énergie?
Plus en détailCellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek
Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek I) Les cellules procaryotes II) Les cellules eucaryotes o 1) Caractéristiques générales des cellules eucaryotes o 2) Organisation des cellules eucaryotes
Plus en détailFORMATIONS OUVRANT DROIT AU VERSEMENT DE LA TAXE D'APPRENTISSAGE Année Universitaire 2014-2015
FORMATIONS OUVRANT DROIT AU VERSEMENT DE LA TAXE D'APPRENTISSAGE Année Universitaire 2014-2015 Organisme gestionnaire : UNIVERSITE LILLE 1 59655 Villeneuve d'ascq Cedex Siret : 19593559800019 Tél 03 20
Plus en détailConstruction modulaire pour la Faculté des sciences
Construction modulaire pour la Faculté des sciences Résultat de l'évaluation Outil mis à disposition par l'unité de développement durable du Département des infrastructures de l'état de Vaud. Données concernant
Plus en détailau concept de «développement durable» Pour une éducation ouverte sur le monde
Fiche prolongement 6 Du lien entre environnement et développement au concept de «développement durable» Pour une éducation ouverte sur le monde 20% de la population mondiale consomme 87 % des ressources
Plus en détail