RADIOPROTECTION EXIGENCES DE RADIOPROTECTION

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "RADIOPROTECTION EXIGENCES DE RADIOPROTECTION"

Transcription

1 CHAPITRE 12 sous chapitre 12.0 RADIOPROTECTION EXIGENCES DE RADIOPROTECTION L objet de ce sous-chapitre est de définir le cadre réglementaire relatif à la radioprotection sur lequel est basée la conception de l EPR. 1.TEXTES REGLEMENTAIRES Les textes législatifs issus de la réglementation internationale, européenne et française dans lesquels s inscrit le chapitre «Radioprotection» du Rapport Préliminaire de Sûreté sont rappelés dans le tableau ci-dessous (voir aussi sous-chapitre 1.7) : Recommandations Internationales CIPR 60 Limites de dose efficace : - Travailleurs : 100 msv sur 5 ans et maximum 50 msv sur une année donnée, -Public:1mSv/an Recommandations Européennes Directive Euratom 96/29 du 13 mai 1996 Limites de dose efficace : - Travailleurs : 100 msv sur 5 ans et maximum 50 msv sur une année donnée, -Public:1mSv/an Réglementation Française Extrait du code de la santé publique «Protection de la population» Limites de dose efficace - Travailleurs : 20 msv/an, -Public:1mSv/an Partie législative : Principes généraux de Radioprotection : art. L à L Sanctions pénales : art. L à L Partie réglementaire : Mesures générales de protection de la population : art. R à R Expositions aux rayonnements naturel : art. R à R

2 Régime général des autorisations et des déclarations : Dispositions communes : art. R à R Disposition, suivi reprise et élimination des sources radioactives : art. R à R Contrôle : art. R Situations d urgence radiologique et d exposition durable aux rayonnements ionisants : art. R à R Situations post-accidentelles : voir sous-chapitre 12.5 Annexe 13-8 du code de la santé publique Réglementation Française (suite) Extrait du code du travail «Protection des travailleurs» Partie législative : Dispositions propres au travail temporaire : art. L et L Réglementation du travail, sécurité et conditions de travail, dispositions générales : art. L.231-1,. L et. L Partie réglementaire : Champs d application et principes de radioprotection : art. R à R Règles techiques d aménagement des locaux de travail : art. R à R Règles applicables aux travailleurs exposés aux rayonnements ionisants : art. R à R Mesures de surveillance médicale des travailleurs exposés : art. R à R Règles concernant des situations anormales de travail : art. R à R Organisation fonctionnelle de la radioprotection : art. R à R Règles applicables dans des cas d exposition professionnelles liées à la radioactivité naturelle : art. R à R Décrets et Arrêtés Dispositions diverses portées par le décret n du 31 mars 2003 Dispositions transitoires portées par le décret n du 31 mars 2003 Articles R45-1 à R45-3 du décret du 28 avril 1975 Arrêté du 7 juillet 1977 fixant pour les installations les seuils et les modalités de signalisation des zones spécialement réglementées ou interdites à l intérieur de chaque zone contrôlée : art. 1 à

3 La Commission Internationale de Protection Radiologique (CIPR), organisation internationale non gouvernementale, s appuie sur les travaux de diverses instances scientifiques qui étudient les effets des rayonnements ionisants sur l homme pour élaborer des recommandations. Elles sont éditées sous forme de publications numérotées. Concernant les Etats de la Communauté Européenne liés par le Traité EURATOM, ces recommandations internationales sont traduites en Directives publiées au Journal Officiel des Communautés Européennes. Les états membres sont tenus de transcrire les dispositions de ces Directives dans leur droit propre sous un délai prédéfini. Sur la base des données recueillies après les bombardements d Hiroshima et de Nagasaki concernant la population des survivants, et de la ré estimation des facteurs de risque publiée par l UNSCEAR en 1986, la CIPR a émis en 1990 des recommandations publiées sous le numéro 60. Ces recommandations ont été adoptées par l Union Européenne le 13 mai 1996 par la publication de la Directive Euratom 96/29. Depuis 2001, la réglementation française en matière de radioprotection a été modifiée afin d intégrer cette nouvelle directive. Ces modifications concernent notamment les valeurs des limites annuelles d exposition des travailleurs et du public qui deviennent respectivement 20 msv/an et 1 msv/an. 2. DIRECTIVES TECHNIQUES Le chapitre «Radioprotection» du Rapport Préliminaire de Sûreté s inscrit également dans le cadre de l application des directives techniques pour la conception et la construction de la nouvelle génération de tranches nucléaires à eau pressurisée adoptées pendant les réunions plénières du GPR et des experts allemands du 19 et 26 octobre 2000 (voir section 3.1.2). 3. PRINCIPALES EXIGENCES DE RADIOPROTECTION Les exigences de radioprotection sur lesquelles s appuie la conception de l EPR sont issues : des textes législatifs de la réglementation française en vigueur qui intègrent les évolutions des recommandations internationales (CIPR 60) et européennes (Directive Euratom 96/29), des paragraphes relatifs à la radioprotection des directives techniques notamment le paragraphe A.1.1 "Objectifs généraux de sûreté", le A.2.7. "Radioprotection des travailleurs et des personnes du public" et le C.4.1 "Radioprotection en exploitation"). La prise en compte de ces exigences de radioprotection est développée dans les différentes sections du chapitre 12. Elles concernent en particulier : la définition du zonage radioprotection : Une zone surveillée est une zone dans laquelle les travailleurs sont susceptibles de recevoir, dans les conditions normales de travail, une dose annuelle comprise entre 1 et 6 msv. Au dela de 6mSv annuel, les locaux sont classés en zone contrôlée. La zone contrôlée est découpée en quatre zones : - Zone verte Le débit d équivalent de dose ambiant est susceptible d être supérieur à 7,5 µsv/h mais toujours inférieur à 25 µsv/h. - Zone jaune Le débit d équivalent de dose ambiant est susceptible d être supérieur à 25 µsv/h mais toujours inférieur à 2 msv/h. Le temps de travail dans cette zone est limité au strict nécessaire. - Zone orange Le débit d équivalent de dose ambiant est susceptible d être supérieur à 2 msv/h mais toujours inférieur à 100 msv/h. - Zone rouge Le débit d équivalent de dose ambiant est susceptible d être supérieur à 100 msv/h. L accès en est interdit par une barrière physique. Les portes sont fermées à double clés. La procédure d accès est strictement réglementée. Pour pénétrer en zone rouge, une autorisation nominative spéciale est obligatoire. la définition d une limite de dose annuelle d exposition professionnelle : - La somme des doses efficaces reçues par un travailleur par exposition externe et interne ne doit pas dépasser 20 msv sur douze mois consécutifs, - la mise en œuvre de la démarche d optimisation qui intègre le retour d expérience des meilleures tranches du parc nucléaire français, - la définition d un objectif de dose collective. sous chapitre 12.1 DEMARCHE DE RADIOPROTECTION 1. PRINCIPES DE RADIOPROTECTION La CIPR 60, repris dans l ordonnance du 28 mars 2001, propose un ensemble de recommandations spécifiant les trois principes de base s appliquant à la Radioprotection : Le principe de justification Une activité ou une intervention nucléaire ne peut être entreprise ou exercée que si elle est justifiée par les avantages qu elle procure, notamment en matière sanitaire, sociale, économique ou scientifique, rapportés aux risques inhérents à l exposition aux rayonnements ionisants auxquels elle est susceptible de soumettre les personnes. Le principe d optimisation L exposition aux rayonnements ionisants des personnes résultant de leurs activités ou interventions est maintenue au niveau le plus faible qu il est raisonnablement possible d atteindre, compte tenu de l état des techniques, des facteurs économiques et sociaux. Le principe de limitation L'exposition d un individu aux rayonnements ionisants résultant de son activité ne peut porter la somme des doses reçues au-delà des limites fixées par la réglementation. Les principes cités ci-dessus sont développés par la Communauté Européenne dans la Directive Euratom 96/29 du 13 mai Cette directive définit les normes fondamentales de sûreté pour la protection de la santé des travailleurs et du grand public contre les dangers induits par les rayonnements ionisants. En France, les principes généraux de la démarche ALARA ont été officiellement pris en compte dans le "Décret du 31 mars 2003" et le "Décret du 4 avril 2002" (voir sous-chapitre 12.0). Le premier principe de "justification" rappelle que toute exposition aux rayonnements est justifiée d un point de vue économique et social

4 Le second principe "optimisation" est appliqué dès la conception. La mise en œuvre de ce principe consiste à consacrer d autant plus d efforts à la conception sur les activités d exploitation identifiées à fort enjeu en terme de doses individuelles et collectives. Le troisième principe de "limitation" fixe les conditions limites d'expositions aux rayonnements des travailleurs et du public. Le Décret du 31 mars 2003 fixe la limite de dose individuelle d un travailleur à 20 msv par an. La valeur limite pour le public a été fixée à 1 msv/an par le Décret du 4 avril REDUCTION DU TERME SOURCE Dès la conception, plusieurs options techniques ont été proposées dans le but de réduire aussi bas qu il est raisonnablement possible le Terme Source et donc le débit de dose. Les principales options retenues visent à réduire la teneur résiduelle en cobalt des aciers inoxydables constituant le circuit primaire et à optimiser les revêtements à base stelitte (robinetterie, interne de cuve, MCG). 3. RESPECT DE LA LIMITE DE DOSE INDIVIDUELLE Les limites fixées par la Législation Française sont appliquées au projet EPR (soit 20 msv sur 12 mois consécutifs par travailleur). Les dispositions générales visent cependant à maintenir de faibles débits de dose ambiants des zones de travail et une ergonomie satisfaisante, permettant ainsi de diminuer les doses inviduelles des travailleurs. Les actions pour optimiser les doses collectives permettent également de diminuer les doses individuelles dans les mêmes proportions (activités réalisées par les calorifugeurs, les soudeurs, le personnel de servitude ou les mécaniciens). 4. OBJECTIF DE DOSE COLLECTIVE Bien qu'aucune limite de dose collective ne soit imposée par la réglementation, une valeur cible a été définie. Se fixer un objectif implique une vérification de la possibilité de l atteindre pendant les différentes phases de conception. Pour cela, des études détaillées ont été réalisées pour les activités représentant un fort enjeu en terme de radioprotection. L objectif de dose collective pour l'epr est de 0,35 homme Sievert par an et par tranche. La méthodologie appliquée pour atteindre cet objectif est définie dans le sous-chapitre Les principales dispositions mises en œuvre pour respecter l objectif de dose collective et diminuer la dose individuelle des populations les plus exposées sont : la prise en compte du retour d expérience et des bonnes pratiques des meilleures tranches du parc en exploitation ; une durée de maintenance des matériels réduite grâce à un choix de matériels fiables et adaptés, en prenant en compte la sécurité classique ainsi que le Facteur Humain ; le choix de matériaux favorables à la réduction de l inventaire des produits de corrosion activés (principalement les isotopes du cobalt) ; l amélioration de la technologie pour les éléments combustibles entraînant moins de défauts de gainage (avec dégagement de produits de fission). Cependant, la relation entre la dose collective et les paramètres influents (conception, installation, Terme Source, débit de dose, volume de travail exposé, pratiques...) laisse un champ très large pour optimiser l'organisation des travaux de maintenance et des activités à fort enjeu. La première étape des études réalisées correspond aux documents d'ingénierie de base décrivant les principes généraux d'optimisation de dose et de terme source et justifiant la valeur cible pour la dose collective en prenant en compte le retour d expérience des meilleures tranches du parc français. D'autres exigences concernent les améliorations pouvant être réalisées dès la conception du projet, avec par exemple : l amélioration de l accessibilité avec la prise en compte du Facteur Humain et de la sécurité classique, les dispositions prises pour isoler deux matériels radioactifs au niveau de l'installation, la facilité de manutention du combustible, la possibilité de réaliser les inspections en service, l utilisation de la robotique ou de l'automatisation. Les activités les plus dosantes ont été sélectionnées et font l'objet d études détaillées. sous chapitre 12.2 DEFINITION DES SOURCES RADIOACTIVES DU CIRCUIT PRIMAIRE Les débits de dose autour des systèmes et des composants résultent de l activité du milieu mise en jeu et/ou de la contamination surfacique, lors de l'exploitation normale de la tranche (fonctionnement stabilisé ou transitoire d arrêt). Les activités spécifiques sont explicitées en détail dans le souschapitre En radioprotection, les deux termes sources suivants sont utilisés : le terme source réaliste est utilisé dans le cadre des calculs d évaluation de dose au personnel et de la définition du classement des Equipements Sous Pression Nucléaire (ESPN) des installations (voir sous-chapitre 3.2), le terme source de dimensionnement des protections biologiques permet le dimensionnement des locaux, des systèmes et des écrans de l'epr. Les activités surfaciques déposées qui contribuent de façon majeure à la dose des travailleurs due aux rayonnements ionisants sont détaillés dans le chapitre Les valeurs de dimensionnement, les valeurs réalistes, ainsi que le respect des principes de conception pour l'agencement et les systèmes complexes participent à la démarche de radioprotection optimisée pour le personnel. D autre part, en général, aucune valeur de pic n'est utilisée pour les calculs d écrans. Les exceptions sont les filtres du système de purification du fluide primaire et du système de refroidissement du réacteur à l'arrêt. Pour les autres systèmes, le pic n'a qu'une importance relative pour les écrans, en raison de la courte durée de vie des nucléides mis en jeu. L'expérience montre que son influence pour l'exposition du personnel est négligeable

5 1. SELECTION DES NUCLEIDES POUR LA RADIOPROTECTION ET LE CLASSEMENT ESPN Du fait de leur caractéristiques radioactives, certains radionucléides pris en compte dans les études d effluents ou les études d accident n ont pas d impact significatif sur la radioprotection. L impact radiologique de radionucléides de faible période radioactive comme l azote-16 (7,3 s) et l azote-17 (4,2 s) devient totalement négligeable au bout de quelques minutes du simple fait de la décroissance radioactive. Les rayonnements émis par les radionucléides émetteurs béta purs comme le carbone-14 ou le nickel-63 ont des énergies suffisamment faibles pour être arrêtés par les structures de protection mises en place pour les rayonnements gamma des autres radionucléides. 2. DEPOTS EN PRODUITS DE CORROSION ACTIVES L inventaire des radionucléides présents dans le circuit primaire et pouvant intervenir dans le domaine de la protection des travailleurs contre les rayonnements ionisants est présenté dans le tableau 12.2 TAB 1 pour le fonctionnement stabilisé et dans le tableau 12.2 TAB 2 pour les transitoires de puissance (baisse de charge pour les produits de fission et pic à l oxygénation pour les produits de corrosion). De manière à couvrir le retour d expérience récent observé sur les tranches allemandes et françaises, le rapport provisoire de sûreté intégrera également le chrome-51, l argent-110m, l antimoine-124 et l antimoine-122. Au cours du fonctionnement de la tranche, les matières radioactives se déposent sur les surfaces internes des tuyauteries, des cuves, des réservoirs, etc, et peuvent s'accumuler pour former un dépôt de contamination (mobile et/ou fixe). Cette accumulation de contamination est un processus continu, qui dépend principalement des conditions physiques et chimiques de l'eau du RCP dans les différents états du réacteur (pleine puissance et états d arrêt). La répartition des produits de corrosion dans l'eau dépend de l'état du réacteur. Les valeurs des résultats des mesures réaliste pour le Co-58 et le Co-60 dans les RCS des centrales françaises sont fournies ci-dessous. Activité réaliste déposée pour les centrales françaises Centrale Nucléide Branche chaude (Bq/m2) Branche en U (Bq/m2) 900 MWe Blayais MWe Penly Co-58 3,3E+09 3,8E+09 Co-60 1,6E+09 2,1E+09 Co-58 2,1E+09 2,6E+09 4,3E+09 Co-60 6,0E+08 7,0E+08 1,1E+09 Les concentrations spécifiques et les activités déposées des nucléides importants dans les boucles principales ont été sélectionnées suite à l analyse de mesures faites dans des centrales françaises et des centrales allemandes Konvoi. Les valeurs de dépôts de certains produits de corrosion sont fournies pour la boucle primaire dans le tableau 12.2 TAB 3. Les valeurs déposées pour le Cobalt-58 et le Cobalt-60 sont utilisées pour le calcul des débits de doses à différents points dans les locaux de la tranche. Les valeurs obtenues sont suffisamment représentatives, car ces nucléides sont responsables de la plus grande partie du débit de dose à l arrêt. Pour l'estimation du débit de dose sur les autres tuyauteries ou matériels, des mesures de débit de dose existantes ont été approximativement adaptées en utilisant une interpolation linéaire avec la modification de l'activité de Cobalt déposée au niveau des boucles primaires. Pour certains composants, les différences éventuelles dans l'épaisseur des écrans (acier, eau) ont également été prises en compte. De manière à se rapprocher le plus possible du retour d expérience observé sur les tranches allemandes et françaises, le rapport provisoire de sûreté intégrera également les activités déposées pour le chrome ACTIVITES SPECIFIQUES ET INVENTAIRE 3.1.CIRCUIT PRIMAIRE Les matières radioactives dans le circuit primaire et, par voie de conséquence, dans les circuits connexes, proviennent de : produits de fission susceptibles d être dégagés par les défauts des gaines des crayons combustible pendant l'exploitation de la tranche, la contamination résiduelle avec l'oxyde d'uranium provenant de la dissémination de matière fissile au cours de campagnes précédentes et/ou du procédé de fabrication, 1155 produits de corrosion activés par le flux neutronique du cœur, produits d'activation du fluide primaire, c'est-à-dire, par exemple, 3H (tritium) ou 16N (azote 16). Pour le fluide primaire, deux types de valeurs d'activité ont été sélectionnés pour caractériser le régime normal d'exploitation à pleine puissance : les valeurs moyennes prévues (conditions de "best estimate") ou "valeurs réalistes" (voir nota 1), les valeurs couvertes dans 95 % du temps ou valeurs de "Dimensionnement" des protections biologiques (valeurs pessimistes 12.2

6 choisies de manière à couvrir 95 % des valeurs du retour d expérience des tranches REP 900 et 1300 du parc français et allemand). Les activités spécifiques des produits de fission et de corrosion dans le fluide primaire sont indiquées dans les tableaux 12.2 TAB 1 et 12.2 TAB 2. Les facteurs de pic de mise à l arrêt pour les produits de corrosion et de fission utilisés pour définir les activités spécifiques en transitoire, sont également fournis pour information. Nota 1 : Les valeurs réalistes sont enveloppes à plus de 95% des valeurs mesurées sur près d'une vingtaine de cycles pour le RCP du palier N4 et enveloppes à 100% pour les autres circuits CONTROLE VOLUMETRIQUE ET CHIMIQUE DU CIRCUIT PRIMAIRE A l'exception de l'azote-16, le tableau 12.2 TAB 1 fournit les concentrations d'activité de la ligne de décharge du RCV (elles sont identiques à celles du circuit primaire). Le débit de purification en fonctionnement normal est de 36 Mg/h. Pendant une courte période avant l'arrêt (72 h) le taux de purification peut augmenter jusqu'à 72 Mg/h SYSTEME DE PURIFICATION DU FLUIDE PRIMAIRE La concentration de la radioactivité (espèces ioniques ou particulaires) dans le fluide primaire est réduite par le fonctionnement en continu du déminéraliseur à un taux de purification d'environ 10 %/h ou 20 %/h SYSTEME DE DEGAZIFICATION DU FLUIDE PRIMAIRE Le système de dégazification du fluide primaire sert essentiellement à éliminer l hydrogène du RCP avant un arrêt de tranche et à réduire les gaz radioactifs dans le fluide primaire pendant le fonctionnement normal de la tranche et surtout avant l'arrêt. de l'eau du RCP a la même activité spécifique que le fluide primaire. Dans les autres conditions de fonctionnement normal, il contient du fluide issu de l IRWST. Pour des raisons de dimensionnement, on réutilise les concentrations d'activité au moment de l'ouverture de la cuve du réacteur TRAITEMENT ET REFROIDISSEMENT DE L'EAU DES PISCINES La teneur en impuretés radioactives dans l'eau des piscines et dans le système de refroidissement de l'eau des piscines, résulte : du dégagement de produits de fission des crayons combustibles défectueux, du dépôt des produits de corrosion activés à la surface des barres combustibles stockées, du transport de petites quantités de fluide primaire via le tube de transfert pendant le transfert d'éléments combustibles. L'eau des piscines est purifiée par le système de traitement de l'eau des piscines. L'activité qui en résulte doit être maintenue au plus bas possible, de manière à ce que le débit de dose dans les zones de passage au niveau du plancher de service (Bâtiment Réacteur et Bâtiment Combustible) corresponde à une zone verte TUYAUTERIE DE VAPEUR PRINCIPALE Normalement, les systèmes secondaires sont dépourvus de toute radioactivité, car ils sont complètement isolés du circuit de fluide primaire actif au niveau des générateurs. Uniquement en cas de fuite du générateur de vapeur, l'activité peut pénétrer dans le circuit secondaire et dans le circuit de vapeur principal des systèmes connexes. En régime normal, une petite fuite de 3 L/h par Générateur de Vapeur a été prise en compte pour le calcul des concentrations d'activité de dimensionnement dans le système de vapeur principal TRAITEMENT ET STOCKAGE DES EFFLUENTS PRIMAIRES Le fluide extrait du circuit primaire pour compenser l'injection d'eau déminéralisée et d'acide borique pour le contrôle à long terme de la réactivité est transféré vers le système de traitement et de stockage des effluents primaires. Dans le système de traitement des effluents primaires, un distillat et de l'acide borique amélioré à 4% sont obtenus par évaporation du fluide boriqué. Si nécessaire, l'acide borique et l'eau déminéralisée récupérés de cette manière peuvent être réinjectés dans le circuit primaire pour augmenter ou réduire la concentration de bore en fonction des besoins SYSTEME DE TRAITEMENT DES EFFLUENTS GAZEUX Les réservoirs de stockage du fluide, la bâche de détente du pressuriseur, le réservoir de contrôle volumétrique (uniquement pendant l'arrêt), les dégazeurs, les réservoirs d'acide borique, les évaporateurs et plusieurs réservoirs de purge sont reliés au système de traitement des effluents gazeux. Ce système est composé de deux parties fonctionnelles : l unité de purge, l'unité de décroissance. Le système TEG est composé majoritairement d azote. La quantité d'isotopes radioactifs dans ces unités dépend du fait que le primaire est dégazé ou non INJECTION DE SECURITE / REFROIDISSEMENT DU REACTEUR A L ARRET Pour l'arrêt de la tranche dans des conditions normales d'exploitation, le réacteur est mis en arrêt à froid avec le système de refroidissement du réacteur à l'arrêt (RIS/RRA). Lorsque le RIS/RRA est en service, la partie de ce système véhiculant

7 TAB 1: CONCENTRATIONS SPÉCIFIQUES DE RADIONUCLÉIDES DANS LE CIRCUIT PRIMAIRE INTERRESSANT LA RADIOPROTECTION : FONCTIONNEMENT STABILISE ACTIVITE SPECIFIQUE (Bq/Mg) NUCLEIDE Dimensionnement Réaliste des protections biologiques Mn-54 2,0E+06 4,0E+06 Co-58 8,0E+06 1,6E+07 Fe-59 5,0E+05 1,0E+06 Co-60 5,0E+05 1,0E+06 Cr-51 X X Ag-110m X X Sb-124 X X Sb-122 X X Ar-41 3,0E+08 1,0E+09 Kr-85m 2,0E+08 5,5E+09 Kr-85 1,9E+07 5,2E+08 Kr-87 3,6E+08 1,0E+10 Kr-88 5,0E+08 1,4E+10 Xe-133m 1,1E+08 1,7E+09 Xe-133 5,0E+09 8,0E+10 Xe-135 1,1E+09 1,8E+10 Xe-138 8,5E+08 1,4E+10 Sr-89 3,0E+05 4,9E+06 Sr-90 1,9E+03 3,0E+04 I-131 1,0E+08 1,6E+09 I-132 1,8E+08 2,8E+09 I-133 3,1E+08 4,9E+09 I-134 1,1E+08 1,7E+09 I-135 2,0E+08 3,3E+09 Cs-134 4,0E+07 3,2E+08 Cs-136 X X Cs-137 4,0E+07 3,2E+08 Cs-138 8,5E+08 1,4E+10 H-3 3,7E+10 3,7E+10 X : Valeur intégrée à terme dans le Rapport Provisoire de Sûreté selon le REX récent

8 TAB 2: CONCENTRATIONS SPÉCIFIQUES DE RADIONUCLÉIDES DANS LE CIRCUIT PRIMAIRE INTERRESSANT LA RADIOPROTECTION : TRANSITOIRE D ARRET NUCLEIDE ACTIVITE SPECIFIQUE (Bq/Mg) Réaliste Dimensionnement des protections biologiques Facteur de pic Mn-54 6,0E+08 1,2E Co-58 8,0E+10 1,6E Fe-59 1,5E+08 3,0E Co-60 2,5E+08 5,0E Cr-51 X X X Ag-110m X X X Sb-124 X X X Sb-122 X X X Ar-41 3,0E+08 1,0E+09 1 Kr-85m 4,6E+08 1,3E+10 2,3 Kr-85 1,9E+07 5,2E+08 1 Kr-87 8,3E+08 2,3E+10 2,3 Kr-88 1,2E+09 3,2E+10 2,3 Xe-133m 2,5E+08 3,9E+09 2,3 Xe-133 9,5E+09 1,5E+11 1,9 Xe-135 1,5E+09 2,5E+10 1,4 Xe-138 2,5E+09 4,1E+10 2,9 Sr-89 3,0E+05 4,9E+06 1 Sr-90 1,9E+03 3,0E+04 1 I-131 2,3E+09 3,7E I-132 2,2E+09 3,4E I-133 2,4E+09 3,7E+10 7,6 I-134 1,5E+09 2,4E I-135 1,4E+09 2,3E+10 7,1 Cs-134 9,6E+08 7,7E Cs-136 X X X Cs-137 8,0E+08 6,4E Cs-138 2,5E+09 4,1E+10 2,9 H-3 3,7E+10 3,7E+10 - X : Valeur intégrée à terme dans le Rapport Provisoire de Sûreté selon le REX récent

9 TAB 3: DEPOTS RADIOACTIFS EN PRODUITS DE CORROSION SUR LES BOUCLES PRIMAIRES(RCP1,2,3,4) BRANCHE CHAUDE / NUCLÉIDE 1 FROIDE (Bq/m 2 ) (Bq/m 2 ) GENERATEURS DE VAPEUR Mn-54 2,5E+08 4,0E+08 6,5E+07 1,3E+08 Co-58 3,0E+09 5,2E+09 2,5E+08 2,6E+09 Fe-59 7,0E+07 2,0E+08 5,0E+07 1,2E+08 Co-60 5,0E+08 9,8E+08 2,5E+08 5,0E+08 Cr-51 X X Ag-110m X X Sb-124 X X Sb-122 X X X : Valeur intégrée à terme dans le Rapport Provisoire de Sûreté selon le REX récent Nota : Afin d'éviter des pollutions exceptionnelles identifiées au niveau du retour d expérience des tranches actuelles (Ag-110m et Sb-124), la conception des composants primaires en contact avec l'eau primaire vise à éviter autant que possible les métaux source des radioéléments incriminés. Dans ce cadre, les axes développés sont : - une réduction de l'utilisation de joints helicoflex au profit des joints graphite, - une utilisation accrue de paliers et butées à rotor noyé sans antimoine, - une mise en place de garnitures mécaniques sans antimoine sur les pompes concernées

10 sous chapitre 12.3 MOYENS MIS EN ŒUVRE POUR LA RADIOPROTECTION 1. REGLES DE RADIOPROTECTION 1.1. CLASSIFICATION ET ZONAGE RADIOPROTECTION La zone contrôlée comprend principalement le Bâtiment Réacteur (BR), le Bâtiment Combustible (BK), le Bâtiment des Auxiliaires Nucléaires (BAN), la tour d accès (après le point de contrôle des intervenants en zone contrôlée), les Bâtiments de Sauvegarde (BAS) et le Bâtiment de Traitement des effluents (BTE). L accès en zone contrôlée est réservé aux travailleurs de catégorie A ou B. Les systèmes et matériels radioactifs, ou susceptibles de l être, sont installés en zone contrôlée. Afin de déterminer les dispositions de Radioprotection à prendre dans un local, une évaluation du débit de dose ambiant est réalisée à partir de calculs et/ou de données de mesures des tranches existantes. Les épaisseurs des écrans de protection et l accessibilité aux locaux sont ainsi définies et justifiées. Pour chaque local sont précisés : le zonage radioprotection : zone surveillée, zone contrôlée (couleur verte, jaune, orange ou rouge) : Le zonage radioprotection permet de donner des informations sur le niveau de débit de dose général et sur l accessibilité d un local d une manière simple par code de couleur ; la classification des locaux par codage alphanumérique (conditions de dimensionnement, réalistes et d exploitation spécifique) : Cette classification permet de donner des informations plus fines que le zonage radioprotection. Par exemple, la zone verte est composée de deux sous zones appelées A et 2.5A. Pour une zone A, le débit de dose ne doit pas dépasser 10 µsv/h alors que pour une zone 2.5A, le débit de dose ne doit pas dépasser 25 µsv/h). Le schéma définissant le zonage radioprotection et la classification des locaux sont donnés dans la figure 12.3 FIG 1. 4 types de classification ont été définis : type de classification [1] : valeur de dimensionnement (design value) ; type de classification [2] : valeur réaliste (typical value) ; type de classification [3] : valeur liée aux débits de dose provenant des systèmes des locaux adjacents ; type de classification [4] : valeur pour les cas spéciaux. La classification des locaux en fonctionnement normal a été réalisée à partir des valeurs de dimensionnement (type [1]). La classification établie à partir de l analyse du Retour d Expérience (type [2]), dont l intérêt est d avoir des débits de dose réalistes, ne prend pas en compte les points chauds. Type de classification [1] : Valeur de dimensionnement Ces valeurs sont utilisées pour dimensionner les écrans de protection. Les calculs sont réalisés à 0,5 m de la surface du matériel en supposant des conditions nominales de fonctionnement de la tranche. Type de classification [2] : Valeur réaliste Ces valeurs sont utilisées pour définir les mesures de protection dans certains locaux (mise en place de plates formes fixes, zone d accès des locaux, conception de matériel ). Type de classification [3] : Valeur liée aux débits de dose provenant des systèmes des locaux voisins Ces valeurs sont estimées en tenant compte exclusivement du rayonnement des matériels en fonctionnement contenus dans les locaux adjacents. La classification obtenue est utilisée pour les locaux ne contenant pas de matériel contaminé. Type de classification [4] : Valeur spéciale Des valeurs dites spéciales sont définies pour les locaux où les débits de dose peuvent varier fortement sur des phases de fonctionnement spécifiques. Par exemple, pendant la phase de chargement du combustible, le compartiment du tube transfert est classé zone C alors qu en fonctionnement normal il est classé zone A. Zones d accès limité Les zones d accès limité sont les locaux de la zone contrôlée dans lesquels le débit de dose ambiant est supérieur à 2 msv/h (zone orange, zone rouge). Les règles générales de conception de matériels, d installation de matériels, et de conception des locaux permettent de s assurer que la radioprotection est prise en compte à la conception REGLES DE CONCEPTION DES MATERIELS Les principales règles de conception des matériels sont : les systèmes susceptibles d être contaminés sont conçus de manière à éviter les points chauds (absence de pièges à particules, pente de tuyauteries suffisante) ; les tuyauteries des circuits primaire et secondaire principaux sont équipées de calorifuge à montage et démontage rapide ; la réduction d utilisation des revêtements durs à base cobalt pour les robinets est réalisée ; la suppression des raccordements socket-welding permet de diminuer les points chauds au niveau des robinets REGLES D INSTALLATION DES MATERIELS Les principales règles d installation des matériels appliquées dès la conception sont : Les matériels non contaminés sont physiquement séparés des systèmes et matériels susceptibles de l être (par une protection biologique) : les réservoirs, les échangeurs ou les bâches sont installés dans des locaux distincts. En effet, le débit de dose ambiant d un local contenant un réservoir (ou un échangeur) peut être important (supérieur à 2 msv/h) et influencer le débit de dose des locaux adjacents ; de même, les pompes et les vannes sont installées dans des locaux distincts. De plus, ce type de matériel n est pas installé à proximité des réservoirs et des échangeurs ; les équipements de contrôle commande (capteurs) sont séparés des autres équipements susceptibles d être contaminés ; les équipements installés en zone contrôlée sont facilement accessibles afin de réduire le volume de temps exposé du personnel de la maintenance et des inspections ; les réseaux de câbles sont séparés de tout matériel contaminé ; la maintenance sur les équipements et matériels installés en hauteur doivent pouvoir être inspectés et maintenus facilement. Des plates-formes mobiles sont prévues dans des cas exceptionnels ; la prise en compte de l ergonomie du chantier et du Facteur Humain dans l installation des matériels ; le matériel installé à l intérieur des locaux tient compte du niveau de débit de dose ambiant attendu dans ce local

11 1.4. REGLES DE CONCEPTION DES LOCAUX Les règles appliquées pour la conception des locaux sont : les locaux comme l atelier chaud ou le local de décontamination sont séparés des couloirs de circulation ; la bonne accessibilité des locaux et des matériels subissant une maintenance régulière est prise en compte ; les locaux contenant des réservoirs sont accessibles via les locaux contenant les vannes et les pompes qui leurs sont associées, et ce, à partir d un accès protégé (chicane) ; les zones d accès des locaux contenant du matériel susceptible d être contaminé sont conçues sous forme de chicanes ou équipées de portes biologiques afin de minimiser l influence du débit de dose des locaux adjacents ; les zones d accès des locaux de service sont dimensionnées de telle sorte que le matériel puisse être évacué facilement ; des zones de stockage de matériel de logistique (calorifuge, protections biologiques) sont prévues dès la conception ; un espace suffisant est prévu pour : - la préparation et la surveillance des interventions dans des zones à faible débit de dose ; - la maintenance des matériels à l intérieur des locaux ; - les protections mobiles ; - le démontage de matériels radioactifs. un local chaud est désigné pour la maintenance des équipements ne pouvant être réalisée localement. 2. ECRANS DE PROTECTION Les paramètres nécessaires à la définition des écrans de protection sont : l état de tranche du réacteur ; la géométrie et la composition des matériels, locaux et sources radioactives. En fonction de la complexité de la définition des paramètres précédents pour une configuration donnée, des calculs et les modélisations associées sont réalisés TERMES SOURCES ET SPECTRES D ENERGIE Termes sources et spectres d énergie dans le Bâtiment Réacteur Conditions en pleine puissance Quand la tranche est en puissance, le terme source dans le bâtiment réacteur est différent de celui à prendre en compte à l arrêt. Les principales sources radioactives entraînant un rayonnement externe à proximité du circuit primaire en fonctionnement normal sont l Azote-16 (émetteur gamma), l Azote-17 (neutrons) et le cœur (rayonnement gamma et neutrons). Arrêt du réacteur Au cours de l arrêt du réacteur, les hypothèses utilisées pour les autres bâtiments de l îlot nucléaire (cf. qui suit) sont valides Termes sources et spectres d énergie dans les autres bâtiments de l îlot nucléaire (BAN, BK, BAS et BTE) Le spectre utilisé pour estimer l épaisseur des voiles de protection est composé uniquement de radioéléments émetteurs gamma. En effet, on considère que seul le rayonnement gamma contribue au débit de dose dans les bâtiments de l îlot nucléaire. A chaque spectre correspondent des énergies gamma qui sont utilisées comme des énergies «efficaces». Ces énergies ont été estimées pour différents systèmes (tableau ci-dessous). TABLEAU : ENERGIES «EFFICACES» UTILISEES POUR L ESTIMATION DES EPAISSEURS DE PROTECTION Milieu source Jusqu à 60cm de béton Jusqu à 120cm de béton Circuit primaire avant purification 1,4 MeV 1,7 MeV - après purification 1,5 MeV 1,8 MeV - sans gaz rare 1,6 MeV 1,9 MeV - 1 jour de décroissance 1,1 MeV 1,4 MeV - 1 semaine de décroissance 0,8 MeV 1,1 MeV Filtres à lits mélangés 1,0 MeV 1,2 MeV Réservoirs de stockage de 1,1 MeV 1,5 MeV réfrigérant Circuit d effluents gazeux 1,2 MeV 1,6 MeV Lits de décroissance 1,1 MeV 1,5 MeV

12 2.2. OBJECTIFS La contribution des débits de dose des locaux adjacents vers les locaux ne contenant aucune source doit être inférieure à 20%. Les locaux ne contenant aucune source (couloirs de service, escalier ) possèdent des voiles de protection qui permettent d avoir un débit de dose ambiant inférieur à 25 µsv/h. Lors de la manutention du combustible, le débit de dose ambiant en bord de piscine doit être inférieur à 10 µsv/h. Le dimensionnement des écrans de protection des locaux du Bâtiment Réacteur a fait l objet d une attention particulière compte tenu de son accessibilité tranche en fonctionnement. En effet, le plancher de service et l espace annulaire sont des zones accessibles sept jours avant l arrêt et trois jours après le redémarrage. De ce fait, ces zones sont conçues pour avoir des débits de dose faibles lors du fonctionnement du réacteur (débit de dose neutron inférieur à 2,5 µsv/h et débit de dose total (gamma et neutron) inférieur à 25 µsv/h) MATERIAUX DE PROTECTION UTILISES Le béton aggloméré standard est le principal matériau utilisé pour les protections. D autres matériaux de densité supérieure ou de propriété différente (neutrophage par exemple) sont également utilisés. Pour les calculs de protection, une densité de 2,35 g/cm 3 est utilisée pour le béton aggloméré standard. Cette densité est une valeur conservative, en effet, d après le retour d expérience, les valeurs rencontrées sont proches de 2,4 g/cm 3 (le ferraillage n est pas pris en compte). Le matériau de protection secondaire est l eau (tuyauteries primaires, générateurs de vapeur, piscine de combustible usé). La densité de l eau, à une pression de 155 bars, est la suivante : Entrée GV(330 C ) : 0,651 g/cm 3, Sortie GV (292,5 C ) : 0,741 g/cm 3. D autres matériaux peuvent être utilisés : l acier (densité 7,8 g/cm 3 ), pour le blindage des boîtiers ou des petites cellules. Les portes blindées peuvent également être en acier. Exceptionnellement, pour les petits locaux, l acier peut remplacer le béton ; le plomb (densité 10,9 g/cm 3 ) peut être utilisé pour le blindage des locaux, sous forme de fines plaques (dans des revêtements de protection) ou sous forme de briques. Les portes blindées peuvent également être partiellement constituées de plomb ; le verre de protection contre le rayonnement (densité entre 2,5 et 3,6 g/cm 3 ) est utilisé lorsque l observation directe mais protégée d une intervention est nécessaire ; un matériau spécial de protection neutronique (neutrophage) est utilisé dans certains calculs. Sa densité est comprise entre 1,03 et 1,07 g/cm METHODE DE CALCULS Méthode de calculs pour le Bâtiment Réacteur et une partie du Bâtiment combustible Le dimensionnement des écrans de protection des locaux du Bâtiment Réacteur est réalisé à partir des codes de calcul reconnus dans le domaine de la radioprotection. Ces codes de calcul sont présentés dans la section Méthode de calculs pour les autres bâtiments de l îlot nucléaire Les épaisseurs minimales des écrans sont établies à partir de l estimation des facteurs de protection en fonction des types de classification [1] et [2] définis dans le Le «facteur de protection SF» est défini comme étant le rapport du débit de dose (cible) au niveau de la surface de la protection sur le débit de dose (de dimensionnement) de la source de rayonnement ou du local. Le facteur de protection d un matériau défini, dépend de la dimension et de la forme de la source, de la distance entre la source et de la protection et dépend également de l énergie du rayonnement γ. De ce fait, différentes configurations de base ont été calculées pour obtenir un ensemble de valeurs à comparer et à valider CODES DE CALCUL Les différents codes de radioprotection sont utilisés pour les calculs des épaisseurs des écrans de protection. Le choix d un code est déterminé en fonction des conditions de fonctionnement, de la géométrie des locaux et des sources radioactives mises en jeu. Sur EPR, le point de calcul de référence est situé à 50 cm de la source et à 150 cm par rapport au sol (hauteur d homme). Le choix d un point de calcul de référence permet d assurer la cohérence des résultats de calculs obtenus par les différents codes ECRANS DE PROTECTION DU BATIMENT REACTEUR Les écrans du BR sont conçus en tenant compte de la possibilité d intervenir tranche en fonctionnement dans une zone accessible du BR. La zone accessible du BR comprend principalement le plancher de service, l espace annulaire (niveaux supérieurs à +1,50m) et le pont polaire. Un premier type de protection permet de s affranchir de la contamination atmosphérique dans la zone accessible (cf ). Un deuxième type de protection permet d obtenir des conditions radiologiques en débit de dose gamma et neutron satisfaisantes (débit de dose total inférieur à 25 µsv/h et débit de dose neutron inférieur à 2,5 µsv/h) : mise en place d une protection neutronique à la sortie des tuyauteries primaires, mises en place de chicanes et de portes blindées à la sortie des casemates Générateurs de Vapeur et Pompes Primaires, dalles béton d une épaisseur de 130 cm placées au-dessus de la piscine BR ECRANS DE PROTECTION DU BATIMENT COMBUSTIBLE En fonctionnement normal, les systèmes contaminés sont : RCV : Système de contrôle chimique et volumétrique (pompes et vannes), REA : Système en appoint eau et bore, PTR : Traitement et refroidissement de l eau des piscines, REN : Système d échantillonnage nucléaire. Les zones nécessitant une protection particulière sont : la piscine, le local de transfert du combustible, le local de décontamination des pompes primaires. Les épaisseurs de voiles les plus représentatives sont : entre le local de la bâche RCV et les locaux des vannes RCV : 70 cm, entre le local de la bâche RCV et la zone d accès du local de la bâche RCV : 80 cm, entre les locaux des pompes RCV et les couloirs : 50 cm, entre les locaux des bâches REA et le couloir : 50 cm, les voiles extérieurs du Bâtiment combustible ont une épaisseur comprise entre 130 à 150 cm (coque avion non incluse). Débit de dose au niveau de la surface externe d' un voile de protection SF = Débit de dose de dimensionn ement du local à protéger

13 2.8. ECRANS DE PROTECTION DU BATIMENT DES AUXILIAIRES NUCLEAIRES (BAN) En fonctionnement normal, les systèmes contaminés sont : PTR : Traitement et refroidissement de l eau des piscines (filtres), RCV : Système de contrôle chimique et volumétrique (filtres), TEP : Traitement des effluents primaires (bâches), TEG : Traitement des effluents gazeux (échangeurs). Les épaisseurs de voile les plus représentatives sont : entre les locaux des déminéraliseurs de filtres PTR, TEP et RCV : 50 cm, entre les locaux des déminéraliseurs et le local classé zone verte : 70 cm, entre les locaux des déminéraliseurs et le couloir de service : 80 cm, entre les locaux contenant les bâches de stockage TEP et le couloir : 80 cm, entre les locaux des bâches de stockage TEP et l extérieure (zone surveillée) : 90 cm ECRANS DE PROTECTION DU BATIMENT DES AUXILIAIRES DE SAUVEGARDE (BAS) En fonctionnement normal, seule une partie du système d injection de sécurité (RIS) peut être contaminée. Dans les divisions 1 et 4, les locaux des pompes RIS et des pompes EVU sont séparés par une épaisseur de voile de 50 cm ECRANS DE PROTECTION DU BATIMENT DE TRAITEMENT DES EFFLUENTS (BTE) La définition des écrans pour le BTE tient compte de l analyse du REX des meilleures tranches du parc en exploitation (cf. section ). L autre évolution par rapport au palier N4 est l accolement du BTE au BAN dans le cas de Flamanville VENTILATION Les systèmes de ventilation sont conçus afin de garantir une faible exposition professionnelle aux radiations. Ils sont décrits au souschapitre BATIMENT COMBUSTIBLE, BATIMENT DES AUXILIAIRES NUCLEAIRES, BATIMENTS DE SAUVEGARDE Un des objectifs des systèmes de ventilation du Bâtiment des Auxiliaires Nucléaires, du Bâtiment Combustible (voir section 9.4.2) et de la partie mécanique des Bâtiments des Auxiliaires de Sauvegarde (voir section 9.4.6) est de : limiter la concentration d aérosols et de gaz radioactifs dans l atmosphère des locaux ; garantir, en fonctionnement normal, que la contamination atmosphérique ne se propage pas des locaux potentiellement contaminés vers des locaux potentiellement moins contaminés. Certains locaux sont considérés comme des locaux à risque iode. Les exigences spécifiques de ventilation de ces locaux sont décrites à la section BATIMENT REACTEUR L exposition aux radiations causée par l accès au Bâtiment Réacteur tranche en puissance est influencée par la radioactivité de l air. La concentration en nucléides radioactifs dans l atmosphère de l enceinte lors du fonctionnement du réacteur est déterminée par la concentration de ces nucléides dans le fluide primaire et par le taux de fuite primaire. La production d Argon-41 par activation neutronique à proximité de la cuve du réacteur contribue également à la contamination atmosphérique. Afin de limiter l exposition interne, le Bâtiment Réacteur est divisé en un compartiment équipements (composée des principaux éléments du circuit primaire) et un espace de service où l accès tranche en fonctionnement est possible avec des tenues de base. Les systèmes de ventilation du BR sont conçus pour maintenir un confinement dynamique entre le compartiment équipements et l espace de service. Une barrière de pression est créée et aucun transfert non-contrôlé d activité du compartiment équipements vers l espace de service n est possible. Cette conception répond à l objectif d absence de contamination interne. Le système de filtration interne (voir section 9.4.4) est mis en service selon le niveau d activité dans le compartiment matériel. Il maintient alors un confinement dynamique entre le compartiment équipements et l espace de service lorsqu il n y a pas d accès au Bâtiment Réacteur. Il réduit également les aérosols et la contamination par iode actif dans le compartiment équipements grâce aux filtres THE et aux pièges à iode. En préparation de l accès au BR tranche en fonctionnement et lors de la période d accès, le Système de Ventilation de Balayage de l Enceinte, circuit petit débit (voir section 9.4.5), maintient un confinement dynamique entre le compartiment équipements et l espace de service en circuit ouvert. Ceci permet de réduire l activité de l air due à la présence de gaz nobles (Kripton-85 et Xenon-133 en particulier) et de Tritium (vapeurs d eau tritiée). L air extrait du compartiment équipements est rejeté à la cheminée après passage sur filtre THE et piège à iode. En début d arrêt à froid, le Système de Ventilation de Balayage de l Enceinte, circuit grand débit (voir section 9.4.5), réalise une rapide ventilation de balayage du compartiment équipements afin de réduire la concentration de produits de fission ou d activation dans l atmosphère du compartiment équipements, pour permettre l accès dans des conditions de sécurité optimales et dans les meilleurs délais après l arrêt à froid du réacteur. Un confinement dynamique entre le compartiment équipements et l espace de service est assuré par le Système de Ventilation de Balayage de l Enceinte, circuits petit débit et grand débit. En arrêt à froid, à l exception de cette phase, aucun confinement n est requis entre le compartiment équipements et l espace de service. Le Système de Ventilation Continue de l Enceinte (voir section 9.4.3) n a pas de fonction de confinement dynamique. Cependant, il contribue à la limitation de l exposition professionnelle aux radiations : il fait circuler l air indépendamment dans le compartiment équipements et l espace de service et réduit la valeur de tritium par condensation de l humidité dans les batteries froides

14 4. SURVEILLANCE DES LOCAUX ET DU PERSONNEL Afin d assurer la surveillance en continu des débits de dose des locaux, des chaînes de mesure fixes et mobiles sont utilisées. Ces chaînes de surveillance permettent d assurer plusieurs types de fonctions : surveillance de l installation : en fonctionnement normal et en conditions accidentelles avec des débits de dose importants, radioprotection du personnel quand le risque est localisé SURVEILLANCE DES LOCAUX Les chaînes de surveillance servent à mesurer le débit d équivalent de dose ambiant d un local ou d une zone de travail. Elles sont utilisées pour réaliser des cartographies et mesurer le débit d équivalent de dose à l endroit de l intervention, en particulier pour s assurer qu il est conforme à la prévision SURVEILLANCE DU PERSONNEL Les appareils de contrôle radiologique permettent de vérifier l absence de contamination des personnes en sortie de la zone contrôlée et du site ; ils constituent les barrières successives pour éviter la dissémination de la radioactivité par le personnel. Contrôleur mains pieds (CMP) Il détecte une contamination potentielle des mains ou des pieds. En général, un compteur proportionnel à circulation de gaz détecte les rayonnements bêta. C1 : portique de contrôle entre la zone contrôlée et le vestiaire chaud Le rôle de cet appareil est de détecter une contamination vestimentaire (ou corporelle). C2 : portique de contrôle entre les vestiaires chaud et froid Cet appareil détecte la contamination grâce à des compteurs proportionnels, sensibles aux rayonnements bêtas. CP0 : contrôleur de petits objets Associé au C2, le CP0 permet de contrôler les petits matériels grâce à des détecteurs sensibles aux rayonnements gamma. C3 : portique de sortie de site L absence de dissémination de contamination à l extérieur du site est contrôlée à l aide de détecteurs sensibles aux rayonnements gamma (C3). 5. SURVEILLANCE DE LA TRANCHE 5.1.EXIGENCES DE SURETE Fonctions de sûreté Le KRT participe à assurer la fonction fondamentale de sûreté de «Confinement des substances radioactives» en contribuant aux trois fonctions suivantes : «Confiner l activité dans les générateurs de vapeur», «Garantir l intégrité de l enceinte», «Confiner les substances radioactives dans des zones sensibles en dehors de l enceinte» Critères fonctionnels A l aide de points de mesure adaptés, le KRT contrôle l intégrité des barrières de confinement et permet de lancer les actions nécessaires au contrôle de l activité Exigences relatives à la conception Exigences issues du classement de Sûreté Classement de sûreté Le classement fonctionnel du système KRT doit être conforme aux exigences indiquées dans le sous-chapitre 3.2. Chaque chaîne KRT bénéficie de son propre classement fonctionnel. Critère de défaillance unique Le critère de défaillance unique doit être appliqué aux composants actifs assurant une fonction F1 afin de garantir un degré suffisant de redondance. Alimentations électriques secourues Les chaînes KRT classées F1 doivent être secourues par une alimentation électrique sans-coupure. Qualification aux conditions de fonctionnement Les équipements du système doivent être qualifiés pour rester fonctionnels dans les conditions normales et accidentelles d exploitation et assurer leur mission de sûreté, conformément aux exigences indiquées dans le sous-chapitre 3.7. Classements mécaniques, électriques et contrôle-commande Le système doit être classé mécaniquement, électriquement, en contrôle-commande en accord avec le classement décrit au souschapitre 3.2. Classement sismique On se reportera au sous-chapitre 3.2. Essais périodiques Les essais périodiques seront réalisés sur les composants assurant des fonctions de sûreté (F1 et F2) afin de contrôler leur disponibilité avec un degré suffisant de confiance Autres exigences réglementaires Le système devra respecter les exigences générales du sous-chapitre 1.7 et notamment celles des Directives Techniques (voir section 3.1.2). Les exigences spécifiques au système KRT sont les exigences de l Arrêté du 26 novembre 1999 «relatif aux prescriptions techniques générales relatives aux limites et modalités des prélèvements et rejets soumis à autorisation, effectués par les INB» Agressions Le KRT doit être protégé contre les agressions internes et externes, conformément aux exigences définies dans les sous-chapitres 3.3 et ROLE DU SYSTEME Le KRT contribue au maintien de la sûreté de la centrale, tant pendant un fonctionnement normal qu en situation accidentelle. Il garantit également la sécurité du personnel d exploitation. Les missions de fonctionnement des installations fixes de surveillance de tranche du système KRT sont principalement les suivantes : le contrôle du procédé (contrôle des barrières de confinement), la disponibilité pour le diagnostic pendant des situations incidentelles, le contrôle des effluents radioactifs liquides et gazeux. Le contrôle de zone et du personnel est assuré par des chaînes fixes et mobiles (Voir chapitre )

15 5.3. BASES DE CONCEPTION Afin de répondre à ses missions d exploitation, aux critères fonctionnels et aux exigences réglementaires, un certain nombre de chaînes KRT ont été définies. Elles surveillent l ensemble du procédé. Une chaîne KRT remplit en général une mission. Les fonctions (réalisées par les chaînes KRT) prévues pour répondre aux exigences de sûreté sont : Surveillance de l activité sur la ventilation EBA : Le KRT permet de mesurer l activité sur la ventilation EBA petit-débit, d une part et EBA grand-débit d autre part. Lorsque ces ventilations sont en service, le KRT initie, en cas de rejet radioactif dans l enceinte, les actions automatiques d isolement de ces ventilations. Les mesures KRT sur les ventilations EBA assurent ainsi le confinement du Bâtiment Réacteur en cas de rejet radioactif dans l enceinte. Surveillance de l activité du compartiment équipement du BR : Les chaînes KRT permettent de détecter tout rejet radioactif dans le compartiment équipement du BR. Ces chaînes initient la mise en service automatique du système EVF de filtration interne de l enceinte. Surveillance des zones de manutention combustible dans le BK : Les chaînes KRT permettent la détection d activité dans la zone de manutention combustible du BK. Cette détection d activité initie les actions automatiques nécessaires pour limiter les rejets radioactifs en cas d accident de manutention du combustible. Surveillance de la zone de manutention combustible dans le BR : Les chaînes KRT permettent la détection d activité dans la zone de manutention combustible du BR. Cette détection d activité initie les actions automatiques nécessaires pour limiter les rejets radioactifs en cas d accident de manutention du combustible ou d APRP petite brèche TAM ouvert. Surveillance des Générateurs de vapeur : Les chaînes KRT permettent de surveiller l activité du secondaire, et de détecter une fuite sur les GV : mesures d activité de l eau des purges GV via le circuit d échantillonnage. Ces chaînes permettent également d identifier le GV présentant une fuite, mesures de l activité du circuit vapeur principale VVP. En puissance, ces chaînes permettent également de quantifier la fuite en l/h, mesures de l activité des incondensables extraits du condenseur CVI. Surveillance de l activité des ventilations du BAN, BK et BAS : Les chaînes KRT permettent de détecter une augmentation d activité dans la zone concernée, et d initier un basculement automatique sur piège à iode de l extraction DWN avant rejet à la cheminée. Surveillance du débit de dose dans la salle de commande principale : Les chaînes KRT contrôlent l entrée d air de la salle de commande principale et activent en cas de besoin le piège à iode DCL pour maintenir l habitabilité en salle de commande. Isolement de l enceinte BR : Si des piquages KRT traversent l enceinte du BR, les vannes d isolement KRT de ces piquages se fermeront dès réception des ordres d «isolement enceinte». Surveillance des rejets : Les chaînes KRT permettent de vérifier le respect des limites réglementaires, pour les rejets et limites spécifiques à l EPR (rejets gazeux). Les modalités de rejet sont décrites au sous-chapitre ). Surveillance des puisards BAN, BK, BAS : Les chaînes KRT permettent de contrôler le niveau d activité des puisards susceptibles de contenir des effluents contaminés, et d isoler automatiquement leur refoulement vers TEU. Le tableau 12.3 TAB 1 explicite les principales chaînes KRT, prévues pour répondre aux principales exigences fonctionnelles et réglementaires. Les chaînes remplissant uniquement des fonctions de «surveillance des locaux» sont étudiées dans le chapitre du Rapport Préliminaire de Sûreté DESCRIPTION DU SYSTEME CARACTERISTIQUES DES EQUIPEMENTS Les équipements du KRT sont détaillés dans la section Les équipements sont conçus afin d être faciles à manipuler, à installer et à démonter. Les équipements dans les zones contrôlées sont disposés de telle manière que les inspections, la maintenance, les réparations ou, si nécessaire, les remplacements sont possibles tout en se conformant aux principes de protection contre les rayonnements ionisants. Les équipements et leurs éléments sont disposés de telle manière qu ils soient faciles d accès pour l entretien et la maintenance. Un espace suffisant est prévu de manière à réaliser ces travaux sans gêne ni exposition inutile (l installation prévoit le blindage temporaire et les équipements auxiliaires). La plupart des chaînes fixes sont composées des éléments suivants : Localement : un détecteur : il est adapté au type de produit radioactif que le procédé est susceptible de générer, la chaîne est protégée contre le bruit de fond, ou elle en tient compte, quand cela est nécessaire, la chaîne est équipée d une source locale de radiation permettant de vérifier le bon comportement de toute la chaîne KRT, de la détection à l information dans la Salle de Commande Principale, quand cela est nécessaire, le débit à travers les détecteurs est contrôlé afin d activer une alarme lorsque le prélèvement sur le procédé n est pas assez important pour une mesure précise, le retour d expérience concernant l installation des chaînes gaz et aérosols KRT est important. Dans le bâtiment électrique : les alimentations électriques, un module de traitement du signal, un indicateur donnant la valeur du signal et les dépassements de seuil lorsque les informations de la Salle de Commande Principale sont indisponibles. Dans la salle de commande principale : les valeurs mesurées et les alarmes sont disponibles en salle de commande ; si nécessaire, la défaillance d une chaîne KRT sera clairement affichée en salle de commande, les graphiques de contrôle, les commandes et les données de mesure sont disponibles, les mesures sont enregistrées et archivées PHENOMENES PHYSIQUES DETERMINANT LE FONCTIONNEMENT Fonctionnement Normal Une chaîne de contrôle des radiations doit réaliser ses fonctions de détection, d alarme, de mesure ou de contrôle pour chaque configuration de la tranche pour laquelle elle a été conçue : ceci définit le mode de fonctionnement normal de la chaîne. Selon la chaîne, le mode de fonctionnement normal peut être n importe laquelle des différentes configurations de tranche : fonctionnement en puissance, arrêt à chaud ou à froid, arrêt de tranche, situation post-accidentelle

16 Fonctionnement dans des conditions dégradées Le mode de fonctionnement dans des conditions dégradées correspond au fonctionnement du KRT lors d une perte d alimentation, d une perte de système CC ou d une perte du fluide surveillé. Défaillance des sources d alimentation : - les chaînes F1 sont alimentées par des alimentations électriques sans-coupures, - si une chaîne de mesure KRT n est plus fiable à cause d une perte d alimentation électrique, les seuils d alarme de la chaîne KRT et les actions automatiques éventuelles sont inhibés. Perte du Contrôle-Commande classé EE2 et NC: - les mesures, alarmes fonctionnelles et les informations transmises à la Salle de Commande via les matériels de Contrôle-Commande EE2 et NC sont indisponibles dans la salle de commande, - les mesures et les alarmes «Seuils d activité dépassés» restent disponibles localement (localement signifie dans le bâtiment électrique), - les fonctions F1 sont alimentées par une alimentation électrique sans-coupure. Défaillance des fluides contrôlés : Les mesures d activité sont déclarées non-représentatives lorsque le débit du fluide prélevé est insuffisant. Ces conditions dégradées peuvent être la conséquence d une défaillance matérielle ou d une perte de source électrique ANALYSE PRELIMINAIRE DE SURETE Conformité avec la réglementation Le système est conforme à la réglementation générale en vigueur (voir sous-chapitre 1.7) Respect des critères fonctionnels Le KRT contribue au confinement des matières radioactives en : fournissant des informations permettant d établir l état de la centrale dans des conditions de fonctionnement normal, perturbé et accidentel, fournissant des informations pour l enregistrement des données pertinentes du procédé, permettant de lancer, quand cela est nécessaire, des actions automatiques ou manuelles, lorsque des seuils sont dépassés Autres exigences réglementaires Les chaînes KRT, qui seront spécifiées lors des études détaillées, permettront de vérifier le respect des limites de rejets réglementaires, pour les rejets et limites spécifiques à l EPR (rejets gazeux) Agressions La prise en compte des exigences relatives aux fonctions F1 est précisée dans le tableau 12.3 TAB 2). La prise en compte des exigences relatives aux fonctions F2 sera précisée au cas par cas lors des études détaillées Essais, surveillance et maintenance Les détecteurs sont montés de manière à être facilement accessibles pour les inspections périodiques lors du fonctionnement Essais Les chaînes classées de sûreté sont soumises à des Essais Périodiques. Les essais réalisés pendant le fonctionnement de la tranche ne devront pas perturber le fonctionnement normal de la tranche, et ils ne devront pas empêcher la mise en œuvre réussie des actions de sauvegarde le cas échéant. Les essais périodiques ont pour but de contrôler la disponibilité de la chaîne de mesure. Certains paramètres seront contrôlés au titre de la qualité ou de la maintenance conformément à la doctrine des Essais Périodiques. Les chaînes KRT mesurant l activité du BR en situation normale peuvent être installées en dehors du BR. Dans ce cas, ces chaînes devront disposer de leurs propres vannes d isolement enceinte. Ces vannes devront être testées selon la procédure générale de test de l isolement de l enceinte Inspections et maintenance Les détecteurs sont montés de telle manière qu ils sont facilement accessibles pour les inspections périodiques en service. La maintenance peut être réalisée tranche en fonctionnement ou pendant les arrêts de tranche. La maintenance réalisée tranche en fonctionnement ne doit pas perturber le fonctionnement normal de la tranche ni empêcher la bonne mise en œuvre des actions de sauvegarde pouvant être nécessaires. La maintenance sera réalisée conformément aux instructions et aux directives mentionnées dans les Guides d Entretien et d Exploitation du fabricant SCHEMAS MECANIQUES FONCTIONNELS Ultérieurement Conformité aux exigences de conception Classements de sûreté La conformité de la conception et de la réalisation des matériels et équipements aux exigences découlant des règles de classement est détaillée dans le sous-chapitre CDU ou Redondance Les dispositions de construction répondent aux exigences présentées à la section Qualification Les matériels sont qualifiés conformément aux exigences décrites dans le sous-chapitre Contrôle-commande La conformité de la conception et de la réalisation du contrôle commande aux exigences découlant des règles de classement est détaillée dans le sous-chapitre Alimentations électriques secourues Tous les consommateurs électriques F1A du circuit sont alimentés par des tableaux électriques secourus

17 TAB 1 : PRINCIPALES CHAINES KRT Désignation fonctionnelle des systèmes opératoires contrôlés Vannes d Isolement, Soupapes et conduits de sûreté du Circuit de Vapeur Principal VVP Objectif de la mesure Contrôle de la radioactivité du circuit de vapeur principal - détection et quantification des fuites primaires-secondaires Information, Traitement, Action initiés par une alarme de niveau haut Alarmes enregistrées Système d échantillonnage nucléaire, échantillons secondaires REN/APG Mesure de l activité liquide du générateur de vapeur - détection de fuite sur chaque GV Alarmes enregistrées Condenseur CVI Activité du gaz extrait du condenseur - détection de fuite primaire secondaire Circuit de réfrigération intermédiaire RRI Contrôle des fuites dans le circuit de réfrigération intermédiaire Traitement des effluents gazeux TEG Contrôle la radioactivité en amont du lit de décroissance de gaz Alarmes enregistrées Alarmes enregistrées Alarmes enregistrées Hall piscine BK Hall piscine BR Compartiment équipement de l enceinte BK BR Contrôle la radioactivité en aval du lit de décroissance de gaz Contrôle l activité de l aire de manutention - confinement de l activité en cas d accident Contrôle l activité de l aire de manutention combustible - confinement de l activité en cas d accident Alarmes enregistrées, isolement automatique de la ventilation DWK au soufflage et à l extraction Alarmes enregistrées, isolement automatique : de l EBA opérationnel, de la ventilation DWK face au TAM, du soufflage à travers les sas et le TAM EVR Contrôle l atmosphère de l enceinte Alarmes enregistrées et mise en service automatique de EVF Mesure «haute activité» l enceinte de BR Contrôle l activité élevée dans l atmosphère de l enceinte en environnement accidentel Alarmes enregistrées Système de ventilation du balayage de l enceinte EBA Grand-débit EBA Petit-débit Contrôle des rejets en dehors de l enceinte Contrôle des rejets en dehors de l enceinte Alarmes enregistrées, fermeture automatique des vannes EBA granddébit Alarmes enregistrées, fermeture automatique des vannes EBA petitdébit Systèmedeventilationdel espace entre enceinte EDE Contrôle des rejets en dehors de l espace entre enceinte Enregistré Système de ventilation du bâtiment des auxiliaires nucléaires (cellule 1, cellule 2, cellule 3) DWN Contrôle de l activité de l air dans les conduits de ventilation Alarmes enregistrées et passage automatique sur file iode Système de ventilation du bâtiment combustible et du BAS (cellule 4, cellule 5, cellule 6) DWK / DWL Contrôle de l activité de l air dans les conduits de ventilation Alarmes enregistrées et passage automatique sur file iode

18 Désignation fonctionnelle des systèmes opératoires contrôlés Objectif de la mesure Cheminée du BAN BAN Contrôle des rejets gazeux des bâtiments nucléaires : - en fonctionnement normal - en cas d accident Echantillonnage du fluide primaire REN Mesure de l activité du fluide primaire Filtres des systèmes RCV et TEP RCV - TEP Anticipation du remplacement des filtres RCV et TEP Puisards BAN, BK, BAS Mesure de l activité des effluents dans les puisards Information, Traitement, Action initiés par une alarme de niveau haut Alarmes enregistrées Alarmes enregistrées Alarmes enregistrées Alarmes enregistrées, isolement automatique du refoulement vers TEU Salle de commande DCL Mesure d activité à la prise d air Alarmes enregistrées, activation automatique du piège à iode DCL Traitement des Effluents Usés TEU Vérification du fonctionnement du TEU, mesures d activité : - des distillats de l évaporateur TEU - des effluents TEU envoyés vers KER Alarmes enregistrées, fermeture automatique des transferts vers KER et mise en recirculation des distillats sur poste d évaporation en cas d activité élevée

19 TAB 2 : AGRESSIONS CHAINES KRT RELATIVES AUX FONCTIONS F1 Agressions internes Ruptures de tuyauteries Ruptures de réservoirs pompes et vannes Missiles internes Chute de charge Explosion interne Exigence de protection a priori Oui Oui Oui Oui Oui Protection générale Séparation géographique des matériels redondants Séparation géographique des matériels redondants Séparation géographique des matériels redondants Séparation géographique des matériels redondants Séparation géographique des matériels redondants Incendie Oui Sectorisation incendie Inondation Oui interne Séparation géographique des matériels redondants Protection spécifique introduite dans la conception du système Agressions externes Exigence de protection a priori Protection générale Protection spécifique introduite dans la conception du système Séisme Oui - Conception sismique Chute d avion Oui - Conception sismique Explosion Oui - Clapets anti ondes de choc externe Inondation externe Oui - Chaînes situées dans les niveaux supérieurs Neige et vent Oui - - Grand froid Oui - Réchauffeurs électriques permettant le bon fonctionnement des autres systèmes Interférence électromagnétique Oui

20 FIG 1 : ZONAGE ET CLASSIFICATION DES LOCAUX Classification Limite de débit de dose Zonage Zone Hors Zone Contrôlée et Hors Zone Surveillée 1mSv/an Zone surveillée 6mSv/an A 10 μsv/h 2,5 A 25 μsv/h Zone Verte B 0,1 msv/h 2B C 2C D 0,2 msv/h 1mSv/h 2mSv/h 10 msv/h Zone jaune Zone contrôlée 3D 30 msv/h Zone Orange E 0,1 Sv/h 3E F 0,3 Sv/h 1Sv/h Zone Rouge

Conséquences radiologiques et dosimétriques en cas d accident nucléaire : prise en compte dans la démarche de sûreté et enjeux de protection

Conséquences radiologiques et dosimétriques en cas d accident nucléaire : prise en compte dans la démarche de sûreté et enjeux de protection Conséquences radiologiques et dosimétriques en cas d accident nucléaire : prise en compte dans la démarche de sûreté et enjeux de protection 9 juin 2010 / UIC Paris Présenté par E. COGEZ, IRSN Contexte

Plus en détail

1 ROLE ET DESCRIPTION DES DIESELS D ULTIME SECOURS

1 ROLE ET DESCRIPTION DES DIESELS D ULTIME SECOURS Fontenay-aux-Roses, le 9 juillet 2014 Monsieur le président de l Autorité de sûreté nucléaire Avis/IRSN N 2014-00265 Objet : Réacteurs électronucléaires EDF - Réacteur EPR de Flamanville 3 Conception détaillée

Plus en détail

INTRODUCTION ET DESCRIPTION GENERALE DE LA TRANCHE

INTRODUCTION ET DESCRIPTION GENERALE DE LA TRANCHE CHAPITRE 1 INTRODUCTION ET DESCRIPTION GENERALE DE LA TRANCHE sous chapitre 1.1 INTRODUCTION 1. OBJET DU RAPPORT PRELIMINAIRE DE SURETE Ce rapport préliminaire de sûreté public est issu du rapport préliminaire

Plus en détail

La Filtration et le Traitement de l Air dans l Industrie Nucléaire.

La Filtration et le Traitement de l Air dans l Industrie Nucléaire. Le Traitement de l Air dans l Industrie Nucléaire La Filtration et le Traitement de l Air dans l Industrie Nucléaire. Protéger l environnement des hommes et des lieux, Contribuer à la sécurité des interventions

Plus en détail

«Actualités réglementaires en radioprotection»

«Actualités réglementaires en radioprotection» Contenu des informations à joindre aux D. ou demande d Autorisation Cyril THIEFFRY Sûreté Nucléaire et Radioprotection Arrêté du 29 janvier 2010 portant homologation de la décision n 2009-DC-0148 de l

Plus en détail

Montrouge, le 9 février 2015. Centre national d équipement nucléaire (CNEN) EDF 97 avenue Pierre Brossolette 92120 MONTROUGE

Montrouge, le 9 février 2015. Centre national d équipement nucléaire (CNEN) EDF 97 avenue Pierre Brossolette 92120 MONTROUGE RÉPUBLIQUE FRANÇAISE DIRECTION DES CENTRALES NUCLEAIRES Montrouge, le 9 février 2015 Réf. : CODEP-DCN-2015-002998 Monsieur le Directeur Centre national d équipement nucléaire (CNEN) EDF 97 avenue Pierre

Plus en détail

N/Réf. : CODEP-PRS-2010-037299 Monsieur le Directeur Institut Gustave Roussy (IGR) 39, rue Camille Desmoulins 94800 VILLEJUIF

N/Réf. : CODEP-PRS-2010-037299 Monsieur le Directeur Institut Gustave Roussy (IGR) 39, rue Camille Desmoulins 94800 VILLEJUIF RÉPUBLIQUE FRANÇAISE DIVISION DE PARIS N/Réf. : CODEP-PRS-2010-037299 Monsieur le Directeur Institut Gustave Roussy (IGR) 39, rue Camille Desmoulins 94800 VILLEJUIF Paris, le 06 juillet 2010 Objet : Inspection

Plus en détail

Eau chaude sanitaire FICHE TECHNIQUE

Eau chaude sanitaire FICHE TECHNIQUE FICHE TECHNIQUE Eau chaude sanitaire 2 5 6 6 CONNAÎTRE > Les besoins d eau chaude sanitaire > Les modes de production > La qualité de l eau > Les réseaux de distribution > La température de l eau REGARDER

Plus en détail

L INSTITUT DE RADIOPROTECTION ET DE SÛRETÉ NUCLÉAIRE (IRSN)

L INSTITUT DE RADIOPROTECTION ET DE SÛRETÉ NUCLÉAIRE (IRSN) CHAPITRE 18 L INSTITUT DE RADIOPROTECTION ET DE SÛRETÉ NUCLÉAIRE (IRSN) Introduction 367 Les missions de l IRSN 367 Bilan des activités de l IRSN en 2007 369 Appui de nature réglementaire 369 Expertise

Plus en détail

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX T ale S Introduction : Une réaction nucléaire est Une réaction nucléaire provoquée est L'unité de masse atomique est une unité permettant de manipuler aisément

Plus en détail

Parcours de visite, lycée Exposition: LA RADIOACTIVITÉ De Homer à oppenheimer

Parcours de visite, lycée Exposition: LA RADIOACTIVITÉ De Homer à oppenheimer Complétez le schéma de gestion des déchets nucléaires en vous aidant du panneau, les surfaces des cercles sont proportionnelles à leur importance Parcours de visite, lycée Exposition: LA RADIOACTIVITÉ

Plus en détail

A. Énergie nucléaire 1. Fission nucléaire 2. Fusion nucléaire 3. La centrale nucléaire

A. Énergie nucléaire 1. Fission nucléaire 2. Fusion nucléaire 3. La centrale nucléaire Énergie Table des A. Énergie 1. 2. 3. La centrale Énergie Table des Pour ce chapitre du cours il vous faut à peu près 90 minutes. A la fin de ce chapitre, vous pouvez : -distinguer entre fission et fusion.

Plus en détail

de faible capacité (inférieure ou égale à 75 litres) doivent être certifiés et porter la marque NF électricité performance.

de faible capacité (inférieure ou égale à 75 litres) doivent être certifiés et porter la marque NF électricité performance. 9.5. PRODUCTION D EAU CHAUDE sanitaire Les équipements doivent être dimensionnés au plus juste en fonction du projet et une étude de faisabilité doit être réalisée pour les bâtiments collectifs d habitation

Plus en détail

Avis et communications

Avis et communications Avis et communications AVIS DIVERS COMMISSION GÉNÉRALE DE TERMINOLOGIE ET DE NÉOLOGIE Vocabulaire de l ingénierie nucléaire (liste de termes, expressions et définitions adoptés) NOR : CTNX1329843K I. Termes

Plus en détail

Le comportement des combustibles nucléaires dans les

Le comportement des combustibles nucléaires dans les Un outil pour les études sur le combustible : Le comportement des combustibles nucléaires dans les réacteurs de puissance est un domaine de R&D très important, nécessitant des expériences instrumentées

Plus en détail

PROTECTION EN CAS D URGENCE DANS L ENVIRONNEMENT DE LA CENTRALE NUCLEAIRE DE CATTENOM

PROTECTION EN CAS D URGENCE DANS L ENVIRONNEMENT DE LA CENTRALE NUCLEAIRE DE CATTENOM PROTECTION EN CAS D URGENCE DANS L ENVIRONNEMENT DE LA CENTRALE NUCLEAIRE DE CATTENOM Informations pour la population de Rhénanie-Palatinat Editeur: Aufsichts- und Dienstleistungsdirektion Willy- Brandt-

Plus en détail

CANALISATIONS A L AIR LIBRE OU DANS LES PASSAGES COUVERTS, OUVERTS SUR L'EXTERIEUR SOMMAIRE

CANALISATIONS A L AIR LIBRE OU DANS LES PASSAGES COUVERTS, OUVERTS SUR L'EXTERIEUR SOMMAIRE CAHIER DES CHARGES AFG CANALISATIONS A L AIR LIBRE OU DANS LES PASSAGES COUVERTS, OUVERTS SUR L'EXTERIEUR RSDG 5 15 décembre 2002 SOMMAIRE 1. - REGLES GENERALES 2 1.1. - Objet du cahier des charges 2 1.2.

Plus en détail

Annexe 3 Captation d énergie

Annexe 3 Captation d énergie 1. DISPOSITIONS GENERALES 1.a. Captation d'énergie. Annexe 3 Captation Dans tous les cas, si l exploitation de la ressource naturelle est soumise à l octroi d un permis d urbanisme et/ou d environnement,

Plus en détail

Aide à l'application Chauffage et production d'eau chaude sanitaire Edition décembre 2007

Aide à l'application Chauffage et production d'eau chaude sanitaire Edition décembre 2007 Aide à l'application Chauffage et production d'eau chaude sanitaire 1. But et objet Une série d'aides à l'application a été créée afin de faciliter la mise en œuvre des législations cantonales en matière

Plus en détail

Traitement de l eau par flux dynamique

Traitement de l eau par flux dynamique GmbH Traitement de l eau par flux dynamique afin de réduire les impuretés microbiologiques afin d empêcher l apparition de nouveaux germes dans les eaux de consommation et de process et Nouveau avec certificat

Plus en détail

MISE À LA TERRE POUR LA SÉCURITÉ ÉLECTRIQUE

MISE À LA TERRE POUR LA SÉCURITÉ ÉLECTRIQUE Les informations techniques PROMOTELEC MISE À LA TERRE POUR LA SÉCURITÉ ÉLECTRIQUE La sécurité des personnes contre un défaut d isolement survenant dans un matériel doit être assurée. En effet, un défaut

Plus en détail

Le but de la radioprotection est d empêcher ou de réduire les LES PRINCIPES DE LA RADIOPROTECTION

Le but de la radioprotection est d empêcher ou de réduire les LES PRINCIPES DE LA RADIOPROTECTION LES PRINCIPES DE LA RADIOPROTECTION TOUT PUBLIC 1. Source de rayonnements ionisants 2. Les différents rayonnements ionisants et leur capacité à traverser le corps humain 3. Ecran de protection absorbant

Plus en détail

Dossier : Sûreté nucléaire dans les installations du SCK CEN à Mol. De l exploitation quotidienne à l évaluation périodique de la sûreté

Dossier : Sûreté nucléaire dans les installations du SCK CEN à Mol. De l exploitation quotidienne à l évaluation périodique de la sûreté Dossier : Sûreté nucléaire dans les installations du SCK CEN à Mol De l exploitation quotidienne à l évaluation périodique de la sûreté Illustration 1 : Les installations du SCK CEN à Mol Synthèse L exploitation

Plus en détail

Les besoins en eau de refroidissement des centrales thermiques de production d électricité. Alain VICAUD - EDF Division Production Nucléaire

Les besoins en eau de refroidissement des centrales thermiques de production d électricité. Alain VICAUD - EDF Division Production Nucléaire Les besoins en eau de refroidissement des centrales thermiques de production d électricité 1 Les circuits d eau d une centrale thermique Circuit secondaire Appoint Circuit primaire Circuit tertiaire Purge

Plus en détail

Montrouge, le 26 novembre 2014. Monsieur le Directeur Division Production Nucléaire EDF Site Cap Ampère 1 place Pleyel 93 282 SAINT-DENIS CEDEX

Montrouge, le 26 novembre 2014. Monsieur le Directeur Division Production Nucléaire EDF Site Cap Ampère 1 place Pleyel 93 282 SAINT-DENIS CEDEX RÉPUBLIQUE FRANÇAISE DIRECTION DES CENTRALES NUCLEAIRES Montrouge, le 26 novembre 2014 Réf. : CODEP-DCN-2014-053522 Monsieur le Directeur Division Production Nucléaire EDF Site Cap Ampère 1 place Pleyel

Plus en détail

de l Université Laval Orientations et exigences générales et techniques de construction

de l Université Laval Orientations et exigences générales et techniques de construction de l Université Laval Orientations et exigences générales et techniques de construction Guide de conception de projets GC-3.2.4 Fabrication et distribution de l'air comprimé et de l'eau réfrigérée (11/2007)

Plus en détail

des lignes de défenses fortes lors des arrêts de tranches nucléaires

des lignes de défenses fortes lors des arrêts de tranches nucléaires Thésame Le 6, 7 juin 2012 un petit Composant pour des lignes de défenses fortes lors des arrêts de tranches nucléaires piscine REX EDF Maurer / SPR / CNPE Tricastin 1 De l expression du besoin au Nanopral

Plus en détail

Système d énergie solaire et de gain énergétique

Système d énergie solaire et de gain énergétique Système d énergie solaire et de gain énergétique Pour satisfaire vos besoins en eau chaude sanitaire, chauffage et chauffage de piscine, Enerfrance vous présente Néo[E]nergy : un système utilisant une

Plus en détail

Formulaire standardisé pour un chauffe-eau solaire

Formulaire standardisé pour un chauffe-eau solaire 1. Coordonnées du demandeur Nom du demandeur Adresse de l installation Rue : N :. Code Postal : Commune : Age du bâtiment : - plus de 5 ans - moins de 5 ans 2. 2. Coordonnées de l installateur agréé 1

Plus en détail

Formulaire standardisé pour un chauffe-eau solaire

Formulaire standardisé pour un chauffe-eau solaire Formulaire standardisé pour un chauffe-eau solaire Annexe au formulaire de demande de prime 1. Coordonnées du demandeur Nom du demandeur Adresse Adresse de l installation Rue : N : Code Postal : Commune

Plus en détail

Prescriptions Techniques

Prescriptions Techniques Prescriptions Techniques Application du décret n 2004-555 du 15 juin 2004 relatif aux prescriptions techniques applicables aux Canalisations et Raccordements des installations de transport, de distribution

Plus en détail

BENOIST BUSSON Cabinet d Avocats 250 bis, boulevard Saint-Germain 75007 PARIS

BENOIST BUSSON Cabinet d Avocats 250 bis, boulevard Saint-Germain 75007 PARIS BENOIST BUSSON Cabinet d Avocats 250 bis, boulevard Saint-Germain 75007 PARIS MonsieurleProcureurdelaRépublique TribunaldeGrandeInstancedeMontauban Placeducoq 82000MONTAUBAN Paris,le20octobre2010 LR+AR

Plus en détail

Notice UTILISATION DE SOURCES RADIOACTIVES (domaine non médical)

Notice UTILISATION DE SOURCES RADIOACTIVES (domaine non médical) IND/RN/001/NT03 Notice UTILISATION DE SOURCES RADIOACTIVES (domaine non médical) Renouvellement, modification ou annulation de l autorisation I DEMANDE DE RENOUVELLEMENT D UNE AUTORISATION...3 I.1 Rappels...3

Plus en détail

levenok.com Identification du lot sur le document four ni par le demandeur

levenok.com Identification du lot sur le document four ni par le demandeur levenok.com Architectes D.P.L.G. RAPPORT DE MISSION DE REPERAGE des matériaux et produits contenant de l'amiante pour l'établissement du constat établi à l'occasion de la vente d'un immeuble bâti REFERENCES

Plus en détail

GLEIZE ENERGIE SERVICE

GLEIZE ENERGIE SERVICE GLEIZE ENERGIE SERVICE Page 1 sur 17 #/ -#0/.1# 2 1# 11 - " 1 GLEIZE ENERGIE SERVICE -1 " " #/ / &3 %$". 1! "#$$ %" & "# '%# () *+, -". GLEIZE ENERGIE SERVICE Page 2 sur 17 SOMMAIRE 1. Introduction - Rappel...

Plus en détail

Autorité de sûreté nucléaire et Bilan du contrôle de la centrale nucléaire de Saint-Alban / Saint-Maurice en 2013

Autorité de sûreté nucléaire et Bilan du contrôle de la centrale nucléaire de Saint-Alban / Saint-Maurice en 2013 Autorité de sûreté nucléaire et Bilan du contrôle de la centrale nucléaire de Saint-Alban / Saint-Maurice en 2013 CLI de Saint-Alban / Saint-Maurice l Exil 19 mai 2014 19/05/2014 1 L Autorité de sûreté

Plus en détail

Jauges nucléaires et sécurité au travail

Jauges nucléaires et sécurité au travail Jauges nucléaires et sécurité au travail Jauges nucléaires et sécurité au travail Jauges nucléaires et sécurité au travail INFO-9999-4 (F) Révision 2 Publié par la Commission canadienne de sûreté nucléaire

Plus en détail

Se protéger contre la contamination par les micro-organismes. Gazole, gazole non routier et fioul domestique Cuves de stockage et réservoirs

Se protéger contre la contamination par les micro-organismes. Gazole, gazole non routier et fioul domestique Cuves de stockage et réservoirs 0193 exe TOTAL A5 contamination_mise en page 1 20/09/11 15:41 Page1 Se protéger contre la contamination par les micro-organismes Gazole, gazole non routier et fioul domestique Cuves de stockage et réservoirs

Plus en détail

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG Version 1.0 1 Avant-propos Ce guide de bonnes pratiques a été préparé pour fournir des informations concernant la collecte

Plus en détail

NOTE N : Evaluation des rejets radioactifs gazeux des installations de production de radio-traceurs au moyen d un cyclotron. Note 10-004-F rév.

NOTE N : Evaluation des rejets radioactifs gazeux des installations de production de radio-traceurs au moyen d un cyclotron. Note 10-004-F rév. Note 10-004-F rév. 0 1/6 NOTE N : date: 10-004-F 18/12/2009 Traducteur: / Nombre de pages: 6 Nombre d annexes: / Evaluation des rejets radioactifs gazeux des installations de production de radio-traceurs

Plus en détail

Quel avenir pour l énergie énergie nucléaire?

Quel avenir pour l énergie énergie nucléaire? Quel avenir pour lénergie l énergie nucléaire? Origine de l énergie nucléaire État critique du réacteur Utilité des neutrons retardés Quel avenir pour le nucléiare? 2 Composant des centrales nucléaires

Plus en détail

I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable.

I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable. DE3: I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable. Aujourd hui, nous obtenons cette énergie électrique en grande partie

Plus en détail

Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission

Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1re B et C 11 Réactions nucléaires, radioactivité et fission 129 Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1. Définitions a) Nucléides (= noyaux atomiques) Les nucléides renferment les

Plus en détail

Le code INF et les navires spécialisés

Le code INF et les navires spécialisés WNTI W O R L D N U C L E A R T R A N S P O RT I N S T I T U T E BROCHURE Le code INF et les navires spécialisés Dédié au transport sûr, efficace et fiable des matières radioactives Le code INF et les

Plus en détail

BILAN 2014 ET PERSPECTIVES

BILAN 2014 ET PERSPECTIVES CNPE de Cattenom BILAN 2014 ET PERSPECTIVES Commission Locale d Information 19 mai 2015 BILAN 2014 Ce document est la propriété d EDF. Toute diffusion externe du présent document ou des informations qu

Plus en détail

',5(&7,9((85$720'8&216(,/ GXMXLQ

',5(&7,9((85$720'8&216(,/ GXMXLQ ',5(&7,9((85$720'8&216(,/ GXMXLQ UHODWLYHjODSURWHFWLRQVDQLWDLUHGHVSHUVRQQHVFRQWUHOHVGDQJHUVGHVUD\RQQHPHQWVLRQLVDQWVORUV GH[SRVLWLRQVjGHVILQVPpGLFDOHVUHPSODoDQWODGLUHFWLYH(XUDWRP LE CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE,

Plus en détail

Le confort de l eau chaude sanitaire. Gamme complète certifiée ACS pour le traitement de l eau chaude sanitaire

Le confort de l eau chaude sanitaire. Gamme complète certifiée ACS pour le traitement de l eau chaude sanitaire Le confort de l eau chaude sanitaire Gamme complète certifiée ACS pour le traitement de l eau chaude sanitaire Attestation de Conformité Sanitaire Afi n de réduire les quantités de matières toxiques pouvant

Plus en détail

Domosol : Système solaire combiné (SSC) de production d eau chaude et chauffage

Domosol : Système solaire combiné (SSC) de production d eau chaude et chauffage Domosol : Système solaire combiné (SSC) de production d eau chaude et chauffage Tc Le système solaire combiné (SSC) Domosol de ESE est basé sur le Dynasol 3X-C. Le Dynasol 3X-C est l interface entre les

Plus en détail

Le marché du démantèlement des installations nucléaires d EDF.

Le marché du démantèlement des installations nucléaires d EDF. Le marché du démantèlement des installations nucléaires d EDF. ITER & nucléaire civil 2012 Saint-Etienne, le 30 novembre 2012 Rhône 9 réacteurs en déconstruction en France 1 réacteur à eau pressurisée

Plus en détail

Capteurs. centrales nucléaires. de température pour. performances. fiabilité. Sûreté. La mesure de vos exigences

Capteurs. centrales nucléaires. de température pour. performances. fiabilité. Sûreté. La mesure de vos exigences Capteurs de température pour centrales nucléaires Sûreté fiabilité performances La mesure de vos exigences Pyro-Contrôle l expertise d un précurseur Dès la fin des années 1970, Pyro-Contrôle s illustre

Plus en détail

Incitants relatifs à l installation de pompes à chaleur en Région wallonne

Incitants relatifs à l installation de pompes à chaleur en Région wallonne Incitants relatifs à l installation de pompes à chaleur en Région wallonne G. FALLON Energie Facteur 4 asbl - Chemin de Vieusart 175-1300 Wavre Tél: 010/23 70 00 - Site web: www.ef4.be email: ef4@ef4.be

Plus en détail

Grille d'évaluation Compétences reliées aux activités Evaluation du stage en entreprise

Grille d'évaluation Compétences reliées aux activités Evaluation du stage en entreprise Page 1 sur 6 Grille d'évaluation Compétences reliées aux activités Evaluation du stage en entreprise Nom élève:.. Entreprise: Nom et fonction du professeur:. Dates de stage:.. Zone de compétence: Zone

Plus en détail

TECHNIQUE DU FROID ET DU CONDITIONNEMENT DE L AIR. confort = équilibre entre l'homme et l'ambiance

TECHNIQUE DU FROID ET DU CONDITIONNEMENT DE L AIR. confort = équilibre entre l'homme et l'ambiance TECHNIQUE DU FROID ET DU CONDITIONNEMENT DE L AIR Tâche T4.2 : Mise en service des installations Compétence C1.2 : Classer, interpréter, analyser Thème : S5 : Technologie des installations frigorifiques

Plus en détail

Aide à l'application EN-1 Part maximale d'énergies non renouvelables dans les bâtiments à construire Edition janvier 2009

Aide à l'application EN-1 Part maximale d'énergies non renouvelables dans les bâtiments à construire Edition janvier 2009 Aide à l'application EN-1 Part maximale d'énergies non renouvelables dans les bâtiments à construire Contenu et but Cette aide à l application traite des exigences à respecter concernant la part maximale

Plus en détail

GUIDE D'INSTALLATION. Lave-Vaisselle

GUIDE D'INSTALLATION. Lave-Vaisselle GUIDE D'INSTALLATION Lave-Vaisselle SOMMAIRE 1/ CONSIGNES DE SECURITE Avertissements importants 03 2/ INSTALLATION DE VOTRE LAVE-VAISSELLE Appareil non encastré 04 Appareil encastré 04 Appareil encastré

Plus en détail

Monsieur RIBETTE Christophe SCREG Est Agence Bourgogne Franche Comté 9, rue des Serruriers 21800 CHEVIGNY SAINT SAUVEUR

Monsieur RIBETTE Christophe SCREG Est Agence Bourgogne Franche Comté 9, rue des Serruriers 21800 CHEVIGNY SAINT SAUVEUR DIRECTION RÉGIONALE DE L INDUSTRIE, DE LA RECHERCHE ET DE L ENVIRONNEMENT DE BOURGOGNE www.bourgogne.drire.gouv.fr Division de Dijon Monsieur RIBETTE Christophe SCREG Est Agence Bourgogne Franche Comté

Plus en détail

Normes CE Equipements de Protection Individuelle

Normes CE Equipements de Protection Individuelle E. P. I D O C U M E N T D I N F O R M A T I O N Normes CE Equipements de Protection Individuelle Normes CE EQUIPEMENTS DE PROTECTION INDIVIDUELLE Définitions : E.P.I : Tout dispositif ou moyen destiné

Plus en détail

VERSION 2011. Ce document doit être complété et signé par l installateur agréé Soltherm ayant réalisé les travaux

VERSION 2011. Ce document doit être complété et signé par l installateur agréé Soltherm ayant réalisé les travaux VERSION 2011 Valable pour les travaux faisant l objet d une facture finale datée au plus tôt du 1 er janvier 2011. Ce document doit être complété et signé par l installateur agréé Soltherm ayant réalisé

Plus en détail

L offre DualSun pour l eau chaude et le chauffage (SSC)

L offre DualSun pour l eau chaude et le chauffage (SSC) L offre DualSun pour l eau chaude et le chauffage (SSC) SSC signifie : Système Solaire Combiné. Une installation SSC, est une installation solaire qui est raccordée au circuit de chauffage de la maison,

Plus en détail

SERVICES INDUSTRIELS. Bienvenue

SERVICES INDUSTRIELS. Bienvenue Bienvenue Directive G1 Directives SIN Le gaz à Nyon Rénovation But de la présentation : La «nouvelle»g1 Les changements principaux, (non exhaustifs) Donner des pistes pour appliquer ces nouvelles prescriptions

Plus en détail

CENTRE NUCLÉAIRE D ÉLÉCTRICITÉ. EDF Nogent-sur-Seine

CENTRE NUCLÉAIRE D ÉLÉCTRICITÉ. EDF Nogent-sur-Seine CENTRE NUCLÉAIRE DE PRODUCTION D ÉLÉCTRICITÉ EDF Nogent-sur-Seine Le groupe EDF DES ENJEUX ÉNERGÉTIQUES MONDIAUX SANS PRÉCÉDENT LA CROISSANCE DÉMOGRAPHIQUE ET ÉCONOMIQUE VA ENTRAÎNER L AUGMENTATION DES

Plus en détail

Réussir son installation domotique et multimédia

Réussir son installation domotique et multimédia La maison communicante Réussir son installation domotique et multimédia François-Xavier Jeuland Avec la contribution de Olivier Salvatori 2 e édition Groupe Eyrolles, 2005, 2008, ISBN : 978-2-212-12153-7

Plus en détail

Rapport du Groupe de travail de la CCSN sur Fukushima INFO-0824

Rapport du Groupe de travail de la CCSN sur Fukushima INFO-0824 Rapport du Groupe de travail de la CCSN sur Fukushima INFO-0824 Octobre 2011 Ministre de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada 2011 No de catalogue : CC172-77/2011F-PDF ISBN 978-1-100-98149-9

Plus en détail

PERFORMANCES D UNE POMPE TURBOMOLECULAIRE

PERFORMANCES D UNE POMPE TURBOMOLECULAIRE EUROPEAN LABORATORY FOR NUCLEAR RESEARCH CERN - LHC DIVISION LHC-VAC/KW Vacuum Technical Note 00-09 May 2000 PERFORMANCES D UNE POMPE TURBOMOLECULAIRE K. Weiss Performances d une pompe turbomoléculaire

Plus en détail

LA RADIOACTIVITE NATURELLE RENFORCEE CAS DE LA MESURE DU RADON - A L G A D E

LA RADIOACTIVITE NATURELLE RENFORCEE CAS DE LA MESURE DU RADON - A L G A D E LA RADIOACTIVITE NATURELLE RENFORCEE CAS DE LA MESURE DU RADON Sylvain BERNHARD - Marion DESRAY - A L G A D E Membre de l UPRAD, Union Nationale des Professionnels du Radon LES EXPOSITIONS PROFESSIONNELLES

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

Plan de modernisation des installations industrielles

Plan de modernisation des installations industrielles Plan de modernisation des installations industrielles 1 Sommaire 1 - Contexte - Introduction 2 - Réglementation 3 - Périmètre 4 - Guides techniques 5 - Synthèse : périmètre-actions 2 1 Contexte - Introduction

Plus en détail

Document officiel Recommandations, prescriptions, obligations Situation d EDF

Document officiel Recommandations, prescriptions, obligations Situation d EDF Objectif : analyser les rapports et avis de l ASN et de l IRSN pour lister les non-conformités de la centrale de Fessenheim. Il convient en particulier de vérifier quelles suites ont été données par EDF

Plus en détail

Installations de production d Eau Chaude Sanitaire Collective. La Garantie de Résultats Solaires (GRS)

Installations de production d Eau Chaude Sanitaire Collective. La Garantie de Résultats Solaires (GRS) Installations de production d Eau Chaude Sanitaire Collective La Garantie de Résultats Solaires (GRS) Document réalisé avec le soutien technique de la Introduction Les installations concernées par la Garantie

Plus en détail

TACOTHERM DUAL PIKO MODULE THERMIQUE D APPARTEMENT MULTI CONFIGURABLE

TACOTHERM DUAL PIKO MODULE THERMIQUE D APPARTEMENT MULTI CONFIGURABLE TACOTHERM DUAL PIKO MODULE THERMIQUE D APPARTEMENT MULTI CONFIGURABLE COMBINEZ VOTRE STATION INDIVIDUELLE Le module thermique d appartement TacoTherm Dual Piko s adapte parfaitement à toutes les configurations

Plus en détail

Réf. : Code de l environnement, notamment ses articles L.592-21 et L.592-22 Code de la santé publique, notamment ses articles L.1333-17 et R.

Réf. : Code de l environnement, notamment ses articles L.592-21 et L.592-22 Code de la santé publique, notamment ses articles L.1333-17 et R. RÉPUBLIQUE FRANÇAISE DIVISION DE NANTES N/Réf. : CODEP-NAN-2014-012919 Nantes, le 19 mars 2014 MARIE SAS Etablissement de Sablé sur Sarthe ZI de l Aubrée 72300 SABLE SUR SARTHE Objet : Inspection de la

Plus en détail

Les matériels des centrales électronucléaires sont

Les matériels des centrales électronucléaires sont 1La sûreté des réacteurs 1 3 Le vieillissement des centrales électronucléaires F. VOUILLOUX (IRSN) P. RÉGNIER (BASP) O. MORLENT (SAMS) G. CATTIAUX (BAMM) S. BOUSQUET (BASME) Les matériels des centrales

Plus en détail

C3. Produire de l électricité

C3. Produire de l électricité C3. Produire de l électricité a. Electricité : définition et génération i. Définition La matière est constituée d. Au centre de l atome, se trouve un noyau constitué de charges positives (.) et neutres

Plus en détail

Dalle Activ Kerkstoel Activation du noyau de béton

Dalle Activ Kerkstoel Activation du noyau de béton Dalle Activ Kerkstoel Activation du noyau de béton Basé sur l expérience, piloté par l innovation L activation du noyau de béton : un système bien conçu, économe et durable. Construire selon ce principe,

Plus en détail

Collecteur de distribution de fluide

Collecteur de distribution de fluide Collecteur de distribution de fluide Guide des applications Un sous-système prêt-à-monter Des sous-systèmes prêts-à-monter, disponibles en quelques semaines et non en quelques mois. Une conception testée

Plus en détail

Une coentreprise AREVA et Siemens JEUMONT Groupes motopompes primaires & Mécanismes de commande de grappe

Une coentreprise AREVA et Siemens JEUMONT Groupes motopompes primaires & Mécanismes de commande de grappe Une coentreprise AREVA et Siemens JEUMONT Groupes motopompes primaires & Mécanismes de commande de grappe Une technologie de 1 er plan, stimulée par notre expérience expertise Les activités nucléaires

Plus en détail

Saisie des chauffe-eau thermodynamiques à compression électrique

Saisie des chauffe-eau thermodynamiques à compression électrique Fiche d application : Saisie des chauffe-eau thermodynamiques à compression électrique Date Modification Version 01 décembre 2013 Précisions sur les CET grand volume et sur les CET sur air extrait 2.0

Plus en détail

Les métiers à la. Division Production Nucléaire

Les métiers à la. Division Production Nucléaire Les métiers à la Division Production Nucléaire 1 Les centres nucléaires de production d électricité en France En fonctionnement : 58 réacteurs nucléaires Construction d un EPR de 1600 MW 2 Principe de

Plus en détail

Accidents nucléaires De Three Mile Island à Fukushima

Accidents nucléaires De Three Mile Island à Fukushima FORMATION CONTINUE DES ENSEIGNANTS EN GÉOGRAPHIE DU CYCLE D'ORIENTATION SUR LA THÉMATIQUE DU NUCLÉAIRE Accidents nucléaires De Three Mile Island à Fukushima Walter Wildi FACULTE DES SCIENCES, UNVERSITE

Plus en détail

Avis de l IRSN sur la tenue en service des cuves des réacteurs de 900 MWe, aspect neutronique et thermohydraulique

Avis de l IRSN sur la tenue en service des cuves des réacteurs de 900 MWe, aspect neutronique et thermohydraulique Avis DSR/2010-065 26 février 2010 Avis de l IRSN sur la tenue en service des cuves des réacteurs de 900 MWe, aspect neutronique et thermohydraulique Par lettre du 19 février 2009, l Autorité de sûreté

Plus en détail

Fukushima 2015 : état des lieux et perspectives

Fukushima 2015 : état des lieux et perspectives Fukushima 2015 : état des lieux et perspectives 11 mars 2015 Le 11 mars 2011 en début d après-midi, environ 6 500 personnes, salariés de l exploitant TEPCO et de ses entreprises partenaires, sont présentes

Plus en détail

Grilles de lecture données environnement 2013 Tableau de bord de suivi des opérations de démantèlement

Grilles de lecture données environnement 2013 Tableau de bord de suivi des opérations de démantèlement Grilles de lecture données environnement 2013 Tableau de bord de suivi des opérations de démantèlement Travaux réalisés dans le cadre de la mission d accompagnement de la CLI CLI des Monts d Arrée, réunion

Plus en détail

LE CHAUFFAGE. Peu d entretien. Entretien. fréquent. Peu d entretien. Pas d entretien. Pas d entretien. Entretien. fréquent. Peu d entretien.

LE CHAUFFAGE. Peu d entretien. Entretien. fréquent. Peu d entretien. Pas d entretien. Pas d entretien. Entretien. fréquent. Peu d entretien. LE CHAUFFAGE 1. LE CHAUFFAGE ELECTRIQUE Le chauffage électrique direct ne devrait être utilisé que dans les locaux dont l isolation thermique est particulièrement efficace. En effet il faut savoir que

Plus en détail

SCHEMATHEQUE 2004 Juin 2005

SCHEMATHEQUE 2004 Juin 2005 SCHEMATHEQUE 2004 Juin 2005 1 / 13 SOMMAIRE CLASSIFICATION DES APPAREILS 3 TUYAUTERIE 4 ACCESSOIRES ET ROBINETTERIE 5 APPAREILS DE SEPARATION 6 COLONNES ET REACTEURS 7 ECHANGEURS DE CHALEUR 8 MANUTENTION

Plus en détail

Le Plomb dans l eau AGENCE NATIONALE POUR L AMÉLIORATION DE L HABITAT

Le Plomb dans l eau AGENCE NATIONALE POUR L AMÉLIORATION DE L HABITAT Le Plomb dans l eau De quoi s agit-il? De quoi parle-t-on? Où le trouve-t-on? Quelle est son origine? Responsabilités Quels sont les effets néfastes du plomb dans l eau sur la santé? Comment les détecter?

Plus en détail

PARTIE 5 NOTICE HYGIENE ET SECURITE

PARTIE 5 NOTICE HYGIENE ET SECURITE de en Martinik NOTICE HYGIENE ET SECURITE BUREAU VERITAS ASEM Dossier n 6078462 Révision 2 Octobre 2014 Page 1 de en Martinik SOMMAIRE 1. INTRODUCTION... 3 1.1 OBJET DE LA NOTICE... 3 1.2 CADRE REGLEMENTAIRE...

Plus en détail

MODE OPERATOIRE NORMALISE : Date d application :

MODE OPERATOIRE NORMALISE : Date d application : 1 / 14 Prénom / Nom Date, signature Rédacteur : Tony Jamault Vérificateur : Anthony Loussouarn Approbation : Isabelle Calard Table des matières 1 OBJECTIF DU MODE OPERATOIRE ET DOMAINE D APPLICATION...

Plus en détail

Une production économique! Echangeur d ions TKA

Une production économique! Echangeur d ions TKA Une eau totalement déminéralisée Une production économique! Echangeur d ions TKA Eau déminéralisée pour autoclaves, laveurs, analyseurs automatiques, appareils d'eau ultra pure... SYSTÈMES DE PURIFICATION

Plus en détail

: Loi n 2006-686 du 13 juin 2006 relative à la tran sparence et à la sécurité en matière nucléaire, notamment son article 40.

: Loi n 2006-686 du 13 juin 2006 relative à la tran sparence et à la sécurité en matière nucléaire, notamment son article 40. RÉPUBLIQUE FRANÇAISE DIVISION DE LILLE Douai, le 13 octobre 2011 CODEP-DOA-2011-57631 LD/NL Monsieur le Directeur du Centre Nucléaire de Production d Electricité B.P. 149 59820 GRAVELINES Objet : Contrôle

Plus en détail

CONCASSAGE, CRIBLAGE DE MATERIAUX : ENREGISTREMENT ICPE, ARRETE DE PRESCRIPTIONS GENERALES ICPE L essentiel

CONCASSAGE, CRIBLAGE DE MATERIAUX : ENREGISTREMENT ICPE, ARRETE DE PRESCRIPTIONS GENERALES ICPE L essentiel N 38 Développement durable n 2 En ligne sur le site www.fntp.fr / extranet le 19/02/2013 ISSN 1769-4000 CONCASSAGE, CRIBLAGE DE MATERIAUX : ENREGISTREMENT ICPE, ARRETE DE PRESCRIPTIONS GENERALES ICPE L

Plus en détail

Autorité de Sûreté Nucléaire. Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire. Agence fédérale de Contrôle nucléaire

Autorité de Sûreté Nucléaire. Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire. Agence fédérale de Contrôle nucléaire Autorité de Sûreté Nucléaire Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire Agence fédérale de Contrôle nucléaire Association Vinçotte Nucléaire Rapport global de l audit axé sur la sûreté nucléaire

Plus en détail

L IRSN et la surveillance de l environnement. Etat des lieux et perspectives

L IRSN et la surveillance de l environnement. Etat des lieux et perspectives L IRSN et la surveillance de l environnement Etat des lieux et perspectives Didier CHAMPION et Jean-Marc PERES Journées SFRP Paris 23-24 septembre 2009 Objectifs de la surveillance de l environnement 2

Plus en détail

PROJET DE LOI N 142-12 RELATIVE A LA SURETE ET A LA SECURITE NUCLEAIRES ET RADIOLOGIQUES ET A LA CREATION DE L'AGENCE CHARGEE D'EN ASSURER LE

PROJET DE LOI N 142-12 RELATIVE A LA SURETE ET A LA SECURITE NUCLEAIRES ET RADIOLOGIQUES ET A LA CREATION DE L'AGENCE CHARGEE D'EN ASSURER LE PROJET DE LOI N 142-12 RELATIVE A LA SURETE ET A LA SECURITE NUCLEAIRES ET RADIOLOGIQUES ET A LA CREATION DE L'AGENCE CHARGEE D'EN ASSURER LE CONTROLE 1152 TITRE PREMIER DE LA SURETE ET DE LA SECURITE

Plus en détail

CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE SOUTERRAIN

CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE SOUTERRAIN REPUBLIQUE FRANCAISE - PREFECTURE DE LA DROME A retourner à : DDT/Service Eau Forêt Espaces Naturels 4 place Laënnec BP 1013 26015 VALENCE CEDEX 04.81.66.81.90 CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE

Plus en détail

FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE

FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE Séminaire de Xavier GARBET pour le FIP 06/01/2009 Anthony Perret Michel Woné «La production d'énergie par fusion thermonucléaire contrôlée est un des grands défis scientifiques

Plus en détail

MARCHE PUBLIC RELATIF A L ENTRETIEN ET AU DEPANNAGE DES CHAUFFERIES DES BATIMENTS COMMUNAUX ET DES CHAUDIERES INDIVIDUELLES DES LOGEMENTS COMMUNAUX

MARCHE PUBLIC RELATIF A L ENTRETIEN ET AU DEPANNAGE DES CHAUFFERIES DES BATIMENTS COMMUNAUX ET DES CHAUDIERES INDIVIDUELLES DES LOGEMENTS COMMUNAUX DEPARTEMENT DE SAONE ET LOIRE VILLE DE SANVIGNES-LES-MINES MARCHE PUBLIC RELATIF A L ENTRETIEN ET AU DEPANNAGE DES CHAUFFERIES DES BATIMENTS COMMUNAUX ET DES CHAUDIERES INDIVIDUELLES DES LOGEMENTS COMMUNAUX

Plus en détail

Page 1. Le Plan de Prévention

Page 1. Le Plan de Prévention Page 1 Le Plan de Prévention 01 LA REGLEMENTATION Rappel : Le document Unique d Evaluation des Risques Dans toute entreprise, le chef d entreprise a pour obligation d assurer la sécurité et la santé de

Plus en détail

Instructions d Installation & Maintenance KAPTIV PURGEUR DE CONDENSAT SANS PERTE D AIR 07/09

Instructions d Installation & Maintenance KAPTIV PURGEUR DE CONDENSAT SANS PERTE D AIR 07/09 Instructions d Installation & Maintenance KAPTIV PURGEUR DE CONDENSAT SANS PERTE D AIR 07/09 INFORMATIONS GENERALES Le KAPTIV est un purgeur électronique sans perte d air opérant sur base du niveau de

Plus en détail

Présentation des règles et procédures. environnement nucléaire

Présentation des règles et procédures. environnement nucléaire Présentation des règles et procédures de travail en environnement nucléaire 1 Sommaire Les grandes lignes de la réglementation Le contrôle de l exposition aux rayonnements ionisants Les moyens de protection

Plus en détail