Une croissance modérée de l économie québécoise au premier trimestre

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Une croissance modérée de l économie québécoise au premier trimestre"

Transcription

1 Une croissance modérée de l économie québécoise au premier trimestre APERÇU DE L ÉVOLUTION TRIMESTRIELLE L évolution favorable de plusieurs variables économiques clés depuis le début de 2004, dans le sillage d une accélération relative de l activité économique québécoise au dernier trimestre 2003, témoigne d une consolidation en cours de la croissance économique au Québec au premier trimestre, même si la faiblesse caractérisée ou la stagnation de certains indicateurs ne manque pas d inquiéter. Ainsi, du côté positif, se démarque la création d emplois à temps plein qui dépasse de plus du double et bien davantage celle des deux trimestres précédents, ce qui permet de contenir la dégradation du bilan trimestriel global de l emploi. Plus particulièrement, les augmentations les plus marquantes de l emploi viennent, en majeure partie, des industries du secteur tertiaire, à savoir celles du transport et de l entreposage, des finances et des affaires immobilières, des services professionnels et techniques, des services de santé, sans oublier l information, la culture et les loisirs. En outre, les mises en chantier de logements atteignent de nouveaux sommets quant au nombre enregistré, aussi bien dans l ensemble que dans les centres urbains, et spécialement dans les catégories des appartements et des maisons individuelles. La même fébrilité touche les permis de bâtir, essentiellement dans le secteur non résidentiel qui se reprend sur tous les plans, que ce soit institutionnel, commercial ou industriel. Autre indicateur positif, les expéditions manufacturières recommencent à monter et, de surcroît, au même rythme tant dans l ensemble que du côté des industries de biens durables et, surtout, des industries de biens non durables qui, elles, se relèvent de trois trimestres de baisse. De même, les ventes en gros et, encore mieux, les ventes au détail, d une part, reprennent dans certains secteurs tels que les pharmacies ou les concessionnaires de véhicules automobiles et récréatifs et, d autre part, se raffermissent dans d autres secteurs, notamment dans les magasins de pièces d auto, les magasins de vêtements et de chaussures, ainsi que dans les stations-service. À tout cela s ajoute une progression (quoique irrégulière) du revenu, dans un environnement marqué par une détente monétaire propice et des pressions inflationnistes sous contrôle. Par contre, toujours en ce début de 2004, se précisent quelques éléments défavorables. Citons d abord le fléchissement de la main-d œuvre et de l emploi (essentiellement à temps partiel) et les postes perdus dans les industries manufacturières, l agriculture, le commerce, l hébergement et la restauration, les administrations publiques, voire dans la construction. En outre, le tassement de la valeur des expéditions manufacturières de quelques biens non durables et de plusieurs biens durables constitue un autre facteur négatif. Il en va de même de la réduction, pourtant légère, des permis de bâtir du secteur résidentiel, dans la mesure où cette diminution se révèle l aboutissement de plusieurs fortes fluctuations. Enfin, au-delà de ces quelques mauvais résultats sectoriels, l incertitude quant à la force de la croissance économique au Québec en ce premier trimestre résulte de l inquiétude quant à un essoufflement de la demande des ménages et du secteur public. Par ailleurs, persiste la baisse des exportations internationales de biens, dont celles à destination des États-Unis, relativement fragilisées par l appréciation du dollar canadien, au moment où commencent à se matérialiser les anticipations d une reprise substantielle de l économie américaine. LA DEMANDE DE BIENS ET DE SERVICES Les comptes économiques au quatrième trimestre 2003 Les statistiques des comptes économiques pour le premier trimestre 2004 n étant pas encore consultables, cette section porte sur les résultats du quatrième trimestre Institut de la statistique du Québec Se distinguant des trois trimestres précédents caractérisés par des variations plutôt faibles ou nulles, voire négatives, de plusieurs composantes de la demande interne et du commerce extérieur, le quatrième trimestre, quant à lui, affiche une progression ferme (+ 0,7 %) du produit intérieur brut L Écostat, juin

2 (PIB) réel du Québec aux prix du marché, favorisée par la demande intérieure totale et, surtout, par l investissement en capital fixe et la reconstitution des stocks. De fait, au chapitre de la demande finale, les dépenses personnelles en biens et en services de consommation, en hausse au troisième trimestre, ne parviennent à croître, même légèrement, au quatrième trimestre (+ 0,1 %) que grâce aux dépenses en services dont le vingt-troisième accroissement trimestriel d affilée (+ 1,0 %) compense la première décroissance ( 1,0 %) en neuf trimestres des dépenses en biens. Dans le même temps, les dépenses publiques courantes en biens et en services décroissent ( 0,3 %) un deuxième trimestre consécutif, tandis que l investissement total en capital fixe connaît sa deuxième augmentation trimestrielle de suite (+ 2,7 %) et la plus élevée en sept trimestres. Conséquemment, la demande intérieure finale s accroît un quatorzième trimestre consécutif, mais sans accélération (+ 0,5 %) en regard du troisième trimestre (+ 0,7 %), contrairement à la demande intérieure totale qui, non seulement se relève d une contraction notable au troisième trimestre, mais qui progresse aussi (+ 1,7 %) au moins trois fois plus que la demande finale et deux fois plus que le PIB, en raison d un niveau reconstitué des stocks bien supérieur aux moyennes annuelles d investissement en stocks enregistrées en 2001, en 2002 et en Plus particulièrement, en ce qui a trait aux dépenses personnelles en biens ( 1,0 %), deux des trois catégories de biens participent de leur diminution en ce dernier trimestre En effet, les dépenses en biens non durables qui représentent la moitié (précisément 49,1 %) de la consommation de biens stagnent, après avoir subi un recul au troisième trimestre. À cela s ajoutent les dépenses en biens durables, c est-à-dire près du tiers (32,4 %) des dépenses en biens, qui accusent une réduction ( 3,0 %), la deuxième de l année 2003 et la plus marquée en 12 trimestres. Par contre, les dépenses en biens semi-durables affichent une sixième augmentation de suite (+ 0,2 %). De manière plus détaillée, contrairement aux deuxième et troisième trimestres durant lesquels tous les groupes qui composent la demande personnelle de biens et de services enregistrent une croissance, deux groupes se trouvent dans le négatif au quatrième trimestre, à savoir les transports et les communications ( 3,5 %), ainsi que les vêtements et les chaussures ( 1,2 %). À l opposé, tous les autres groupes même les dépenses nettes à l étranger évoluent vers le haut. Citons notamment les meubles, les accessoires d ameublement, l équipement ménager et l entretien du ménage (+ 2,0 %), les soins médicaux et les services de santé (+ 1,4 %), les biens et les services personnels (+ 1,1 %), les loisirs, le divertissement, la formation et la culture (+ 0,8 %), les aliments, les boissons et les produits du tabac (+ 0,3 %), de même que les loyers bruts, le combustible et l énergie (+ 0,2 %). Les indicateurs économiques disponibles pour l analyse conjoncturelle du premier trimestre 2004 Les ventes totales au détail se redressent au premier trimestre 2004 (+ 3,4 %), après la réduction de 0,5 % au quatrième trimestre 2003, et elles affichent ainsi le taux de croissance trimestriel le plus élevé depuis le deuxième trimestre Cependant, si l on exclut la valeur des ventes de véhicules automobiles et récréatifs, les ventes au détail s accroissent (+ 2,4 %) un troisième trimestre consécutif, mais il s agit de l augmentation la plus importante depuis le quatrième trimestre Dans les faits, durant ces trois premiers mois de l année, les concessionnaires de véhicules automobiles et récréatifs se ressaisissent, en enregistrant une poussée de leurs ventes de 5,9 %, stimulées par la valeur des ventes de véhicules automobiles neufs qui se gonfle de 2,3 %, par suite de la croissance de 1,5 % du nombre d autos neuves vendues; au dernier trimestre 2003, les véhicules neufs vendus subissaient une perte de 12,4 % en valeur et de 11,8 % en quantité. Précisément, en matière d autos neuves vendues fabriquées en Amérique du Nord, leur nombre remonte de 0,8 % en 2004, après avoir chuté de 14,3 % au dernier trimestre En ce qui concerne les autos qui sont fabriquées outre-mer, le nombre rebondit de 3,0 %, particulièrement de 24,8 % quant à celles qui sont fabriquées au Japon. Parallèlement, en ce début de 2004, la valeur des ventes d autos neuves fabriquées en Amérique du Nord gagne 2,3 % et celle des autos fabriquées outre-mer, 2,2 %, grâce au bond de 24,3 % de la valeur de celles qui sont fabriquées au Japon. De leur côté, les ventes des magasins à rayons (excluant les concessions) s accroissent de 2,6 % et celles des magasins de meubles et d appareils ménagers, de 1,4 %. Tandis que fléchissent ( 1,6 %) les ventes des magasins d articles d ameublement autres que les meubles et les appareils ménagers, la croissance reste faible pour ce qui est des ventes des supermarchés (+ 0,2 %) et modérée en ce qui regarde celles des magasins d aliments autres que les supermarchés (+ 1,0 %) et des autres magasins de vêtements (+ 3,6 %). Elle se révèle rapide concernant les ventes des pharmacies et des magasins de médicaments brevetés (+ 5,0 %), des magasins de chaussures (+ 5,1 %), des stations-service (+ 5,4 %), des magasins de pièces et d accessoires d auto (+ 6,1 %), des magasins de vêtements de femmes (+ 6,7 %), de même que les magasins de vêtements d hommes (+ 12,7 %). Dans le domaine de la construction, la valeur totale des permis de bâtir, après désaisonnalisation, bondit de 14,4 % durant les trois premiers mois de l année 2004, après une réduction de 5,0 % au trimestre précédent. Pourtant, la valeur des permis émis à des fins résidentielles diminue de 0,4 % après deux augmentations de suite, dont un saut de 9,9 % au trimestre précédent. Néanmoins, le nombre total de logements mis en chantier connaît une poussée de 29,6 % par rapport aux quatre premiers mois de l année 2003, dont 5,0 % au premier trimestre. Dans les villes de habitants et plus, le nombre de logements mis en chantier, en données non 22 L Écostat, juin 2004 Institut de la statistique du Québec

3 désaisonnalisées, grimpe de 32,5 % en moyenne au premier trimestre, c est-à-dire environ 2,5 fois plus rapidement qu au même trimestre de 2003, grâce à la croissance exceptionnelle observable dans trois des quatre grandes catégories de logements. En effet, les mises en chantier de logements en rangée grimpent de 63,0 % en ce premier trimestre, celles d appartements, de 55,7 %, et celles de logements jumelés, de 55,4 %, tandis que les mises en chantier de maisons individuelles ne bougent que de 6,1 %. Quant aux permis de bâtir dans le secteur non résidentiel, contrairement au secteur résidentiel ( 0,4 %), leur valeur totale s élève de 54,2 %, portée par une reprise accentuée enregistrée, en ce premier trimestre 2004, à la fois sur les plans industriel (+ 89,7 %), institutionnel et gouvernemental (+ 70,9 %) ainsi que commercial (+ 34,6 %). En ce qui concerne les échanges internationaux de biens, en dollars courants, les exportations du Québec sont évaluées à 10,4 milliards durant les deux premiers mois de 2004, soit 6,9 % de moins qu à la même période de La valeur des exportations aux États-Unis, qui représentent 81,5 % des exportations internationales de marchandises du Québec, décroît de 9,4 % dans le sillage de cinq trimestres successifs de repli. Par contre, la valeur des exportations à destination de la Communauté économique européenne amorce l année 2004 par un redressement de 4,6 % durant ces deux mois, tandis qu elle reculait au cours des trois derniers trimestres 2003, notamment de 16,6 % au quatrième trimestre et de 13,2 % au cours de toute l année De fait, la valeur des exportations québécoises de la majorité des 25 principaux produits pointe vers le bas en ce début de 2004, notamment les avions entiers avec moteurs, premier produit exporté ( 28,2 %), l aluminium et ses alliages, deuxième produit exporté ( 5,0 %), le papier journal (quatrième, 4,0 %), les outils et autre matériel (cinquième, 5,5 %), les moteurs d avion et leurs pièces (sixième, 3,8 %), les vêtements (septième, 12,9 %), les ouvrages de base en métal ( 8,7 %), les effets ménagers ( 2,5 %), les instruments de mesure ( 44,3 %), les imprimés ( 8,3 %), les formes de base en matière plastique ( 1,4 %), le groupe «autre papier» ( 11,7 %), l électricité ( 47,9 %), les pièces de véhicule autres que les moteurs ( 5,8 %), les groupes «autres produits chimiques» ( 14,2 %) et «autres véhicules moteurs» ( 41,6 %), ainsi que les camions et les tracteurs routiers ( 27,9 %). À l opposé, les exportations de quelques produits d importance sont en hausse, entre autres le matériel de télécommunication et autre équipement, troisième produit exporté (+ 7,2 %), les produits semi-ouvrés en bois (huitième, + 30,2 %), le bois d œuvre (neuvième, + 3,0 %), les viandes fraîches, réfrigérées et congelées (dixième, + 4,4 %), les pâtes de bois (+ 6,8 %), les récipients (+ 1,4 %), les machines et le matériel de bureau (+ 5,5 %), de même que les pièces d avion autres que les moteurs (+ 16,0 %). De leur côté, les importations internationales de biens décroissent de 9,0 % en ce début de 2004 et elles s établissent à 9,2 milliards de dollars. La valeur des importations en provenance des États-Unis qui comptent pour 37,8 % des importations internationales du Québec chute de 10,3 %, tandis que la valeur de celles qui proviennent de la Communauté économique européenne régresse de 9,2 %. Outre le repli des importations de pièces de véhicule automobile autres que les moteurs ( 10,0 %), celles de 20 sur 25 produits d importance décroissent, particulièrement le pétrole brut ( 21,7 %), les automobiles et les châssis ( 22,3 %), les ordinateurs ( 1,0 %), l équipement et le matériel de télécommunication ( 2,4 %), les camions, les tracteurs routiers et les châssis ( 15,7 %), les médicaments et les produits pharmaceutiques ( 16,8 %), les produits chimiques organiques ( 15,1 %), les pièces d avion autres que les moteurs ( 9,9 %), les concentrés et autres minerais métallifères ( 1,9 %), les vêtements non tricotés ( 11,1 %) et tricotés ( 7,2 %), les matières plastiques non façonnées ( 1,4 %), les chaussures ( 17,3 %), le papier et le carton ( 0,5 %), ainsi que le matériel téléphonique ( 11,7 %). Néanmoins, on remarque une hausse de la valeur des importations des tubes électroniques et des semi-conducteurs (+ 71,5 %), des produits chimiques inorganiques (+ 0,8 %), des téléviseurs et des radios (+ 2,1 %), sans oublier celles du groupe «autres dérivés du pétrole et du charbon» qui font plus que doubler (+ 124,2 %). LA PRODUCTION DE BIENS La valeur totale des expéditions manufacturières québécoises, après désaisonnalisation, estimée à 33,2 milliards de dollars au cours des trois premiers mois de 2004, se reprend sensiblement (+ 3,8 %), après une légère baisse ( 0,1 %) au dernier trimestre Il s agit de la plus forte augmentation trimestrielle des années 2000 et ce taux de croissance se révèle le même, à la fois dans les industries de biens non durables qui se relèvent ainsi de trois trimestres négatifs et dans les industries de bien durables qui, elles, affichent un troisième trimestre positif d affilée. À Institut de la statistique du Québec l exception des boissons et des produits du tabac ( 5,2 %), des textiles ( 2,6 %) et des produits textiles ( 1,6 %), toutes les variations des expéditions de biens non durables se révèlent positives. C est le cas des aliments (+ 3,2 %), du papier (+ 3,2 %), des produits du pétrole et du charbon (+ 16,3 %), des produits chimiques (+ 3,1 %), des produits en caoutchouc et en plastique (+ 1,2 %), des activités d impression (+ 2,3 %) et des produits en cuir (+ 1,3 %). L Écostat, juin

4 Pour ce qui est des expéditions de biens durables, d un côté, les accroissements vont de 1,4 % (appareils et composants électriques) à 11,9 % (métaux de première transformation), sans oublier les vêtements (+ 1,8 %), le matériel de transport (+ 4,4 %), les produits minéraux non métalliques (+ 7,3 %), de même que les produits informatiques et électroniques (+ 8,1 %). De l autre côté, les baisses frappent les meubles et les produits connexes ( 0,2 %), les produits en bois ( 0,4 %), les produits métalliques ( 2,5 %) et les machines ( 4,9 %). LE MARCHÉ DU TRAVAIL Par rapport aux quatre premiers mois de 2003 au cours desquels il variait de 2,7 %, l emploi au Québec progresse deux fois moins vite en 2004, soit de 1,4 %. Ainsi, le nombre d emplois s accroît de environ durant cette période, en comparaison de au cours des mois correspondants de Pendant la même période, la population active croît de individus en 2004 et de en Conséquemment, le nombre de personnes en chômage même en hausse de en 2004 augmente quatre fois plus lentement qu au cours de la même période de 2003, quand il montait de Cela représente un taux de chômage de 8,7 % en moyenne en 2004, en regard de 8,8 % au cours des quatre premiers mois de Cette fébrilité du marché du travail en ce début d année 2004 se répercute inégalement sur les hommes et les femmes. En effet, chez les femmes, au cours des quatre premiers mois de 2004, l emploi progresse de et la population active, d environ par rapport aux mêmes mois de 2003, d où une baisse de chômeuses, ce qui fait glisser le taux de chômage à 8,1 %. En comparaison, les quatre premiers mois de 2003 enregistraient une augmentation de chômeuses et un taux de chômage qui montait à 8,5 %. Chez les hommes, et durant cette même période de 2003, l emploi n avance que de 700 environ en 2004, mais la population active grimpe de 6 200, d où une hausse de chômeurs et un taux de chômage porté à 9,3 %, par comparaison avec une diminution de chômeurs et un taux de chômage qui descend à 9,1 % durant les quatre premiers mois de Analysée à partir des résultats des divers secteurs d activité économique, toute la création nette d emplois en 2004 provient du seul secteur tertiaire. En effet, au cours de ces quatre mois de 2004, le secteur primaire perd emplois et le secteur secondaire, , tandis que le secteur tertiaire en gagne Ainsi, l agriculture enregistre emplois de moins et la variation est nulle dans les autres industries primaires. Les industries manufacturières ont emplois de moins, mais la construction, de plus. Enfin, du côté tertiaire, l emploi s accroît dans la santé et l assistance sociale ( ), le transport et l entreposage ( ), l information, la culture et les loisirs ( ), les finances et les affaires immobilières ( ), le commerce ( ), les administrations publiques ( ), les services professionnels, scientifiques et techniques ( ), le groupe «autres services» ( ) et les services publics ( ). Par contre, la décroissance de l emploi frappe les services de l enseignement ( 3 400), la gestion d entreprises ( 5 800), ainsi que l hébergement et la restauration ( 9 700). LES PRIX, LES SALAIRES ET LES REVENUS En ce début de 2004, l indice général des prix à la consommation (IPC) au Québec poursuit sa décélération, en n avançant que de 0,9 %, c est-à-dire environ quatre fois plus lentement que le rythme de l IPC durant les quatre premiers mois de 2003 (+ 3,9 %). Plus particulièrement, le secteur de l habillement et des chaussures connaît un mouvement encore plus prononcé et affiche une baisse de 0,2 %. Le secteur de l énergie, dont l indice a grandement remonté depuis le dernier trimestre 2002 à la suite de fluctuations fort inégales, ne bouge que de 0,1 % en 2004, alors qu il grimpait de 13,3 % au cours des quatre mêmes mois de Quant au secteur du logement, l évolution de son indice quoique la plus rapide parmi tous les secteurs reflète celle de l IPC général en indiquant, durant ces quatre mois de 2004, une variation (+ 2,1 %) moitié moindre que durant les quatre mois correspondants de 2003 (+ 4,0 %). De même, au chapitre des aliments, la croissance des prix en 2004 (+ 1,5 %) se trouve au-dessus de la moyenne d ensemble (+ 0,9 %) et du taux observé à la même époque en 2003 (+ 1,2 %). Tout de même, sans les aliments, l IPC québécois n avance que de 0,9 % en 2004 (+ 4,6 % durant les mêmes mois de 2003), tandis que, sans l énergie, il s élève de 1,0 % (+ 3,1 % au cours de la période correspondante de 2003). 24 L Écostat, juin 2004 Institut de la statistique du Québec

5 À ce rythme, l IPC général québécois (+ 0,9 %) varie à peine moins rapidement que son équivalent canadien (+ 1,1 %) en ce début d année, contrairement à la situation observée durant certains trimestres, par exemple au quatrième trimestre 2001 durant lequel cet indice monte de 1,3 % au Québec contre 1,1 % au Canada. Par ailleurs, après une tendance marquée à la hausse d août 2002 jusqu au premier trimestre 2003, l indice canadien des prix des produits industriels connaît des diminutions, mois après mois depuis avril, attribuables en partie à la hausse du dollar canadien, de sorte qu il recule une troisième fois consécutive, soit de 2,3 % au premier trimestre En ce qui concerne le revenu, en attendant les données du premier trimestre 2004, le quatrième trimestre 2003 indique une dixième augmentation trimestrielle consécutive (+ 0,9 %) du revenu personnel au Québec, exprimé en dollars courants, soit le même rythme qu au troisième trimestre et le deuxième plus important en sept trimestres. Dans le même temps, affichant un taux de croissance de 0,6 %, la variation du revenu personnel disponible, également la dixième de suite, est pour ainsi dire similaire à celle que l on enregistrait au troisième trimestre. Pour sa part, en hausse durant les trois derniers trimestres de l année 2003, dont 0,4 % au quatrième trimestre, la rémunération hebdomadaire moyenne des salariés du Québec décroît au même rythme ( 0,4 %) au premier trimestre 2004 durant lequel elle s établit à 658,09 $. Quant aux salaires et aux traitements versés au Québec, ils totalisent 117,8 milliards de dollars en 2003, soit une augmentation de 3,9 %, dont 1,1 % au quatrième trimestre. Dans le cas des revenus de transfert versés au Québec, la décroissance amorcée au deuxième trimestre 1996 se trouve inversée depuis le début de 2002 et elle continue ainsi en En effet, les déboursements totaux en prestations de la sécurité du revenu s élèvent à 939,8 millions de dollars de janvier à avril 2004, c est-à-dire une troisième hausse consécutive (+ 0,2%) pour cette période des quatre premiers mois de l année. Pourtant, le nombre de prestataires, estimé à en moyenne en ce début de 2004, continue à décroître ( 2,1 %). Pour leur part, les prestations d assurance-emploi versées au Québec, durant les deux premiers mois de 2004, s élèvent à 922,3 millions de dollars; elles enregistrent un bond (+ 9,4 %), sans commune mesure avec la progression que l on constatait au cours des mêmes mois de l an dernier (+ 1,3 %). Par contre, le nombre de demandes d assurance-emploi initiales acceptées décroît de 2,1 %, tandis qu il s élevait de 0,4 % à la même époque l an dernier. LE SECTEUR FINANCIER Dans son cheminement vers le bas amorcé depuis son sommet annuel (1,02 $ US en moyenne) atteint en 1974, le dollar canadien a crevé le plancher de 70,00 US au début de 1998, descendant même au-dessous de 65,00 US durant les trois derniers mois de S étant repris sensiblement au point d avoisiner 70,00 US durant les premiers mois de l année 2000, il repart cependant à la baisse en 2001 ( 4,1 %) et durant l année 2002 au cours de laquelle il se déprécie de 1,4 %, en se fixant à 63,68 US. Cependant, en 2003, c est le retournement manifeste, à un point tel que la devise gagne 12,1 % et vaut en moyenne 71,35 US. Elle continue à se hisser en 2004 et, malgré les fluctuations des quatre premiers mois, elle équivaut à 75,53 US contre 66,80 US à la même période de De même, face à quelques autres devises d importance, le dollar canadien varie à la hausse, à deux exceptions près. En effet, il s échange en moyenne contre 0,6103 euro ( 1,7 %), 0,4128 livre sterling ( 1,4 %), 0,9552 franc suisse (+ 4,5 %) et 81,0249 yens (+ 1,8 %). Par ailleurs, de moins de 4 % enregistré en moyenne en janvier 1994, le taux d escompte de la Banque du Canada s élève à plus de 8 % un an plus tard. Il varie ensuite rapidement avec des hauts et des bas, jusqu à 6,00 % à la fin de 2000, puis redescend à 2,25 % en mars 2002, à partir de quoi il remonte peu à peu jusqu à 3,50 % au deuxième trimestre 2003, ensuite glisse graduellement à 2,75 % en janvier 2004, à 2,50 % en mars et à 2,25 % en avril. Parallèlement, le taux cible du financement à un jour, Institut de la statistique du Québec qui remplace effectivement le taux d escompte comme taux directeur de la Banque du Canada, descend à 2,00 % depuis la mi-avril Pour sa part, de 5,25 % où il se situait en février 1995, le taux d escompte de la Réserve fédérale américaine a reculé jusqu à 4,50 % durant la majeure partie de 1999, et il est revenu progressivement à 6,00 % au cours de l année 2000; il est ensuite descendu à 1,25 % à la fin de 2001 et à 0,75 % à la fin de 2002, tandis que le taux directeur passe de 1,25 % en novembre 2002 à 1,00 % depuis juin De son côté, après s être hissé jusqu à 9,75 % en avril 1995, le taux de base canadien amorce l année 2003 à 4,50 %, se trouve en avril à 5,00 % et, après quelques fluctuations, passe de 4,25 % en janvier 2004 à 3,75 % en avril, tandis que celui des États-Unis va de 9,00 % en avril 1995 à 4,25 % durant la première moitié de 2003 et à 4,00 % encore en avril Ainsi, après avoir compté, en octobre 2002, 89 mois successifs au cours desquels le taux de base américain dépassait le taux canadien, c est l inverse qui se produit jusqu en février Après une égalité en mars, le taux canadien retourne en deçà du taux américain. Conséquemment, par rapport à avril 2003, ce taux baisse de 125 points de base au Canada et de 25 points aux États-Unis en avril Par ailleurs, le taux de rendement sur les obligations à long terme des sociétés (Scotia Capital inc.), estimé à plus de 6 % aux premiers jours de 2004, varie semaine après semaine, tantôt à la hausse tantôt à la baisse, et il s établit à 6,31 % au cours de la troisième semaine de mai L Écostat, juin

6

main-d oeuvr mploi Profil économique opulation active construction résidentielle logement

main-d oeuvr mploi Profil économique opulation active construction résidentielle logement Profil économique VILLE DE MONTRÉAL Arrondissement de Rivière-des-Prairies Pointe-aux-Trembles chômage mploi logement établissements d affaires localisation de l emploi revenus d emploi professions main-d

Plus en détail

INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC ÉCONOMIE. Comptes économiques des revenus et dépenses du Québec

INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC ÉCONOMIE. Comptes économiques des revenus et dépenses du Québec INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC ÉCONOMIE Comptes économiques des revenus et dépenses du Québec Édition 2013 Pour tout renseignement concernant l ISQ et les données statistiques dont il dispose, s

Plus en détail

La dette des ménages canadiens demeure très élevée

La dette des ménages canadiens demeure très élevée 12 septembre 2014 La dette des ménages canadiens demeure très élevée Faits saillants États Unis : accélération bienvenue des ventes au détail. Forte hausse du crédit à la consommation en juillet aux États

Plus en détail

Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien

Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien Janone Ong, département des Marchés financiers La Banque du Canada a créé un nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien,

Plus en détail

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Juillet 3 Aperçu Des données récemment publiées, recueillies par Prêts bancaires aux entreprises Autorisations et en-cours (Figure ), l Association des

Plus en détail

Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient

Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient PRÉSENTATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE Association des économistes québécois de l Outaouais 5 à 7 sur la conjoncture économique 3 avril Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues

Plus en détail

L incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada 1

L incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada 1 Affaires étrangè et Commerce International Canada Le Bureau de l économiste en chef Série de papiers analytiques L incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada

Plus en détail

DÉPENSES PERSONELLES. S M L W Structure

DÉPENSES PERSONELLES. S M L W Structure Révisé: le 2 novembre, 2005 TITRE ET CODE SÉQUENTIEL AU NIVEAU LE MOINS ÉLEVÉ (S) (basé sur FND013.TTL) TITRE ET CODE SÉQUENTIEL AU NIVEAU MOYEN (M) (basé sur FND037.TTL) Titre et code séquentiel au niveau

Plus en détail

mai COMMENTAIRE DE MARCHÉ

mai COMMENTAIRE DE MARCHÉ mai 2014 COMMENTAIRE DE MARCHÉ SOMMAIRE Introduction 2 En bref 3 INTRODUCTION L heure semble au découplage entre les Etats-Unis et l Europe. Alors que de l autre côté de l Atlantique, certains plaident

Plus en détail

Point d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015

Point d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015 Conseil Economique, Social & Environnemental Régional Point d actualité Séance plénière 2 février 2015 Rapporteur général : Jean-Jacques FRANCOIS, au nom du Comité de Conjoncture CONTEXTE GÉNÉRAL A la

Plus en détail

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique BANQUE NATIONALE DE BELGIQUE ENQUETES SUR LA CONJONCTURE Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique Janvier 212 1 1 - -1-1 -2-2 -3-3 22 23 24 2 26 27 28 29 21 211 212 Série dessaisonalisée

Plus en détail

Tendances récentes dans les industries automobiles canadiennes

Tendances récentes dans les industries automobiles canadiennes N o 11 626 X au catalogue N o 26 ISSN 1927-548 ISBN 978--66-2984-5 Document analytique Aperçus économiques Tendances récentes dans les industries automobiles canadiennes par André Bernard Direction des

Plus en détail

COMPRENDRE LA BOURSE

COMPRENDRE LA BOURSE COMPRENDRE LA BOURSE Les principaux indicateurs économiques Ce document pédagogique n est pas un document de conseils pour investir en bourse. Les informations données dans ce document sont à titre informatif.

Plus en détail

La Banque nationale suisse surprend les marchés

La Banque nationale suisse surprend les marchés La Banque nationale suisse surprend les marchés 16 janvier 2015 Faits saillants États-Unis : baisse décevante des ventes au détail en décembre. États-Unis : les prix de l essence font diminuer l inflation,

Plus en détail

[ les éco_fiches ] Situation en France :

[ les éco_fiches ] Situation en France : Des fiches pour mieux comprendre l'actualité éco- nomique et les enjeux pour les PME Sortie de crise? Depuis le 2ème trimestre la France est «techniquement» sortie de crise. Cependant, celle-ci a été d

Plus en détail

Graphique 3 Le marché des copropriétés existantes est nettement excédentaire

Graphique 3 Le marché des copropriétés existantes est nettement excédentaire 9 janvier 1 Cycle de l immobilier résidentiel au Québec : bien différent de celui du Canada L an dernier, le marché de l habitation au pays a continué de défier à la hausse les pronostics tant au niveau

Plus en détail

Investissements et R & D

Investissements et R & D Investissements et R & D Faits marquants en 2008-2009 - L investissement de l industrie manufacturière marque le pas en 2008 et se contracte fortement en 2009 - Très fort recul de l utilisation des capacités

Plus en détail

Revue des grandes tendances macroéconomiques pour le secteur de l'assurance au Québec en 2013

Revue des grandes tendances macroéconomiques pour le secteur de l'assurance au Québec en 2013 Revue des grandes tendances macroéconomiques pour le secteur de l'assurance au Québec en 2013 Daniel Denis kpmg.ca L environnement externe ÉCONOMIE CONSOMMATEUR TECHNOLOGIE DÉMOGRAPHIE Secteur de l assurance

Plus en détail

Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC

Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC Automne 2014 Le point sur la situation économique et financière du québec NOTE La forme masculine utilisée dans le texte désigne

Plus en détail

Investissements des entreprises au Québec et en Ontario : amélioration en vue?

Investissements des entreprises au Québec et en Ontario : amélioration en vue? 28 avril 2015 Investissements des entreprises au Québec et en Ontario : amélioration en vue? Beaucoup d espoir repose sur les entreprises du centre du pays pour permettre à la croissance économique de

Plus en détail

Cet article s attache tout d abord

Cet article s attache tout d abord Méthodes internationales pour comparer l éducation et l équité Comparaison entre pays des coûts de l éducation : des sources de financement aux dépenses Luc Brière Marguerite Rudolf Bureau du compte de

Plus en détail

Les perspectives économiques

Les perspectives économiques Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois

Plus en détail

Manuel de référence Options sur devises

Manuel de référence Options sur devises Manuel de référence Options sur devises Groupe TMX Actions Bourse de Toronto Bourse de croissance TSX TMX Select Equicom Produits dérivés Bourse de Montréal CDCC Marché climatique de Montréal Titres à

Plus en détail

TABLEAUX STATISTIQUES

TABLEAUX STATISTIQUES Continentalisation Cahier de recherche 9-9 Décembre 199 ----------------------------- COMMERCE, CROISSANCE ET EMPLOI : LE CAS DU MEXIQUE TABLEAUX STATISTIQUES Afef Benessaieh et Christian Deblock Groupe

Plus en détail

75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-2010

75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-2010 75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-21 L économie canadienne depuis la fondation de la Banque du Canada Première édition : le 11 mars 21 Mise à jour : le 16 decembre 21 1 La Banque du Canada, fondée en

Plus en détail

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique BANQUE NATIONALE DE BELGIQUE ENQUETES SUR LA CONJONCTURE Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique Janvier 211 15 1 5-5 -1-15 -2 - -3-35 21 22 23 24 26 27 28 29 21 211 Série dessaisonalisée

Plus en détail

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 1 er Trimestre 2013

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 1 er Trimestre 2013 Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 1 er Trimestre 2013 I. L ensemble des marchés I.1. L environnement des marchés : les conditions de

Plus en détail

Le présent chapitre porte sur l endettement des

Le présent chapitre porte sur l endettement des ENDETTEMENT DES MÉNAGES 3 Le présent chapitre porte sur l endettement des ménages canadiens et sur leur vulnérabilité advenant un choc économique défavorable, comme une perte d emploi ou une augmentation

Plus en détail

L écart salarial entre les femmes et les hommes en Belgique

L écart salarial entre les femmes et les hommes en Belgique L écart salarial entre les femmes et les hommes en Belgique Rapport 2014 Table des matières Le rapport 2014... 5 1. Différences salariales générales... 6 1.1 L écart salarial en salaires horaires et annuels...

Plus en détail

Enquête sur les perspectives des entreprises

Enquête sur les perspectives des entreprises Enquête sur les perspectives des entreprises Résultats de l enquête de l été 15 Vol. 12.2 6 juillet 15 L enquête menée cet été laisse entrevoir des perspectives divergentes selon les régions. En effet,

Plus en détail

COMMENTAIRE. Services économiques TD LA CONSTRUCTION AUTOMOBILE REDÉMARRE AU CANADA, MAIS MANQUERA-T-ELLE BIENTÔT DE CARBURANT?

COMMENTAIRE. Services économiques TD LA CONSTRUCTION AUTOMOBILE REDÉMARRE AU CANADA, MAIS MANQUERA-T-ELLE BIENTÔT DE CARBURANT? COMMENTAIRE Services économiques TD LA CONSTRUCTION AUTOMOBILE REDÉMARRE AU CANADA, MAIS MANQUERA-T-ELLE BIENTÔT DE CARBURANT? Faits saillants La reprise des ventes d automobiles aux États-Unis s est traduite

Plus en détail

Investissement en capital dans la transformation alimentaire canadienne

Investissement en capital dans la transformation alimentaire canadienne PROGRAMME DE RECHERCHE SUR LE SECTEUR DE LA TRANSFORMATION ALIMENTAIRE PROGRAMME DE RECHERCHE DE LA TRANSFORMATION ALIMENTAIRE / PROJET 6A PROJET 6a : CONNAISSANCES EN MATIÈRE D INNOVATION Investissement

Plus en détail

Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes?

Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes? 1 Numéro 200, juin 2013 Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes? I) Un taux de détention en baisse La détention au plus bas historique A la fin de l année 2012, seulement 48,6%

Plus en détail

COMPTE DU RÉGIME DE PENSION DE LA GENDARMERIE ROYALE DU CANADA. Comptables agréés Toronto (Ontario) Le 29 avril 2005

COMPTE DU RÉGIME DE PENSION DE LA GENDARMERIE ROYALE DU CANADA. Comptables agréés Toronto (Ontario) Le 29 avril 2005 Rapport des vérificateurs Au conseil d administration de l Office d investissement des régimes de pensions du secteur public Compte du régime de pension de la Gendarmerie royale du Canada Nous avons vérifié

Plus en détail

L énergie en France et en Allemagne : comparaisons

L énergie en France et en Allemagne : comparaisons L énergie en France et en Allemagne : comparaisons En matière de consommation d énergie, de structure du système électrique, de recours aux énergies renouvelables, d émission de gaz à effet de serre, les

Plus en détail

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord mensuel. Janvier 2015

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord mensuel. Janvier 2015 Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord mensuel Janvier 2015 Avertissement : les indicateurs mensuels repris dans le «Tableau de bord» ne deviennent définitifs

Plus en détail

Marché mondial de l automobile

Marché mondial de l automobile Carlos Gomes 1..73 carlos.gomes@scotiabank.com En route vers des ventes mondiales records en 1 Les marchés développés mènent le bal Les ventes mondiales de voitures ont progressé de % pendant le premier

Plus en détail

Cinq ans après le début de la crise financière, l économie

Cinq ans après le début de la crise financière, l économie 52 5 L immobilier d entreprise allemand et les investisseurs Par Marcus Cieleback, directeur de recherche, PATRIZIA Immobilien AG. 5.1/ SITUATION GÉNÉRALE Cinq ans après le début de la crise financière,

Plus en détail

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014 Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014 I. L ensemble des marchés I.1. L environnement des marchés : les conditions de

Plus en détail

Les politiques de réduction du coût salarial en Belgique

Les politiques de réduction du coût salarial en Belgique Les politiques de réduction du coût salarial en Belgique Mars 2015 Luc Masure Plan de la présentation 1. Le Bureau fédéral du Plan 2. Cadre historique de la politique salariale et des dispositifs d exonération

Plus en détail

BAROMETRE DE CONJONCTURE DE L HEBERGEMENT D ENTREPRISES

BAROMETRE DE CONJONCTURE DE L HEBERGEMENT D ENTREPRISES 1 er et 2 ème trimestres 2010 Note semestrielle N 1 BAROMETRE DE CONJONCTURE DE L HEBERGEMENT D ENTREPRISES 1. CHIFFRE D AFFAIRES TOTAL DES CENTRES D AFFAIRES Chiffre d affaires total / surface totale

Plus en détail

Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord

Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord Mise à jour - Janvier 2015 Giorgia Albertin Représentante Résidente pour la Tunisie Fonds Monétaire International Plan de l exposé

Plus en détail

PERSPECTIVES SECTORIELLES 2013-2015 CAPITALE-NATIONALE

PERSPECTIVES SECTORIELLES 2013-2015 CAPITALE-NATIONALE PERSPECTIVES SECTORIELLES 2013-2015 CAPITALE-NATIONALE Automne 2013 P a g e 1 Auteur Daniel Marois, économiste Service Canada Région de la Capitale-Nationale Téléphone : 418-681-2599, poste 2120; 1-866-299-5650

Plus en détail

Le commerce extérieur de la Suisse en 2013

Le commerce extérieur de la Suisse en 2013 Le commerce extérieur de la Suisse en 2013 Résumé L excédent commercial suisse affiche un nouveau record en 2013, à 26,6 Mds CHF (environ 4,5% du PIB). Recevant près de 55% des exportations suisses, l

Plus en détail

Tableau de bord des communautés de l Estrie DEUXIÈME ÉDITION INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES ET SOCIOÉCONOMIQUES

Tableau de bord des communautés de l Estrie DEUXIÈME ÉDITION INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES ET SOCIOÉCONOMIQUES Tableau de bord des communautés de l Estrie DEUXIÈME ÉDITION INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES ET SOCIOÉCONOMIQUES Communauté locale de la Vallée de la Missisquoi Nord MRC de Memphrémagog Ce que les chiffres

Plus en détail

Quelle est l influence d une réduction des prestations d 1/5, via le crédit-temps et l interruption de carrière, sur le revenu du ménage?

Quelle est l influence d une réduction des prestations d 1/5, via le crédit-temps et l interruption de carrière, sur le revenu du ménage? Etudes Quelle est l influence d une réduction des prestations d 1/5, via le crédit-temps et l interruption de carrière, sur le revenu du ménage? Table des matières Introduction...7 Objectif, méthodologie

Plus en détail

ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE

ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE ANNEXE VII, PJ n 2, page 1 ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE ANNEXE VII, PJ n 2, page 2 Les simulations

Plus en détail

LA CONSOMMATION D ENERGIE EN ALLEMAGNE ET EN FRANCE : UNE COMPARAISON INSTRUCTIVE

LA CONSOMMATION D ENERGIE EN ALLEMAGNE ET EN FRANCE : UNE COMPARAISON INSTRUCTIVE LA CONSOMMATION D ENERGIE EN ALLEMAGNE ET EN FRANCE : UNE COMPARAISON INSTRUCTIVE Bernard LAPONCHE 18 mai 2011 www.global-chance.org LA CONSOMMATION D ENERGIE EN ALLEMAGNE ET EN FRANCE UNE COMPARAISON

Plus en détail

rapport CCE 2015-1250

rapport CCE 2015-1250 rapport CCE 2015-1250 La conjoncture économique dans la distribution Avril 2015 CCE 2015-1250 Rapport sur la conjoncture économique dans la distribution Avril 2015 Personnes de contact Gautier Gérome

Plus en détail

Situation financière des ménages au Québec et en Ontario

Situation financière des ménages au Québec et en Ontario avril Situation financière des ménages au et en Au cours des cinq dernières années, les Études économiques ont publié quelques analyses approfondies sur l endettement des ménages au. Un diagnostic sur

Plus en détail

Logistique et gestion de la chaîne d approvisionnement, analyse des indicateurs de rendement clés. Perspective Canada/ États-Unis

Logistique et gestion de la chaîne d approvisionnement, analyse des indicateurs de rendement clés. Perspective Canada/ États-Unis Logistique et gestion de la chaîne d approvisionnement, analyse des indicateurs de rendement clés Perspective Canada/ États-Unis Octobre 2006 Cette publication est également offerte par voie électronique

Plus en détail

Économie américaine : est-ce grave?

Économie américaine : est-ce grave? Université d été 28 - CÉRIUM Montréal, 4 juillet 28 Économie américaine : est-ce grave? Francis Généreux Économiste senior L économie gâche la fête! 1. Un portrait de l économie américaine I. Structure

Plus en détail

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés POUR DIFFUSION : À Washington : 9h00, le 9 juillet 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À DIFFUSION Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés La croissance

Plus en détail

Table des matières. Principaux indicateurs macro-économiques. 1

Table des matières. Principaux indicateurs macro-économiques. 1 Tableau de bord des indicateurs macro-économiques mai 2015 Table des matières Présentation générale Principaux indicateurs macro-économiques. 1 Comptes et agrégats de la nation.... 2 Valeur ajoutée réelle

Plus en détail

Canada-Inde Profil et perspective

Canada-Inde Profil et perspective Canada-Inde Profil et perspective Mars 2009 0 L Inde et le Canada : un bref profil Vancouver Calgary Montréal Toronto INDE 3 287 263 km² 1,12 milliard 1 181 milliards $US 1 051 $US Source : Fiche d information

Plus en détail

Crédit hypothécaire : croissance durable

Crédit hypothécaire : croissance durable Union Professionnelle du Crédit Communiqué de presse Crédit hypothécaire : croissance durable Bruxelles, le 6 mai 2011 Au cours du premier trimestre de 2011, 24 % de crédits hypothécaires de plus ont été

Plus en détail

Chapitre 6. Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique. Objectifs d apprentissage. Objectifs d apprentissage (suite)

Chapitre 6. Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique. Objectifs d apprentissage. Objectifs d apprentissage (suite) Chapitre 6 Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique 1 Objectifs d apprentissage Faire la distinction entre le stock de capital et de la richesse et le flux de production, de revenu,

Plus en détail

L offre d énergie: une comparaison France, Allemagne et Japon. Par Pierre Lasserre, Sciences économiques Université du Québec à Montréal

L offre d énergie: une comparaison France, Allemagne et Japon. Par Pierre Lasserre, Sciences économiques Université du Québec à Montréal L offre d énergie: une comparaison France, Allemagne et Japon Par Pierre Lasserre, Sciences économiques Université du Québec à Montréal Plan Quelques faits stylisés caractéristiques de la France, de l

Plus en détail

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires POUR DIFFUSION : À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À PUBLICATION Courants contraires La baisse

Plus en détail

LEADER MONDIAL DU PETIT ÉQUIPEMENT DOMESTIQUE

LEADER MONDIAL DU PETIT ÉQUIPEMENT DOMESTIQUE 26 février 2015 Résultats de l exercice 2014 Groupe SEB : Des performances opérationnelles solides Des devises pénalisantes 1 Ventes de 4 253 M en croissance organique* de + 4,6 % Croissance organique*

Plus en détail

Les marchés à terme, plus d une raison de s y intéresser

Les marchés à terme, plus d une raison de s y intéresser Les marchés à terme, plus d une raison de s y intéresser MICHEL MORIN, AGR. AGROÉCONOMISTE (CDPQ) COLLABORATEURS: STÉPHANE D AMATO, AGR., AXIS AGRICULTURE JEAN-DENIS LABRECQUE, CTA 2003 RÉJEAN LEBLANC,

Plus en détail

Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté

Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté 18 ans après le référendum de 1995 Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté présenté par Marcel Leblanc, économiste pour le comité de travail sur la souveraineté

Plus en détail

Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 2014. Accelerating success.

Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 2014. Accelerating success. Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 214 Accelerating success. PERSPECTIVES Une année 215 dans la continuité > Après le creux de 213, l activité sur le marché des bureaux francilien

Plus en détail

CONSOMMATION ET PRODUCTION D ELECTRICITE EN ALLEMAGNE. Bernard Laponche 2 juin 2014 * Table des matières

CONSOMMATION ET PRODUCTION D ELECTRICITE EN ALLEMAGNE. Bernard Laponche 2 juin 2014 * Table des matières CONSOMMATION ET PRODUCTION D ELECTRICITE EN ALLEMAGNE Bernard Laponche 2 juin 2014 * Table des matières 1. CONSOMMATION FINALE D ELECTRICITE...2 1.1 EVOLUTION SUR LA PERIODE 2000-2013... 2 1.2 ENTRE 2010

Plus en détail

Le Baromètre MLS du marché résidentiel. Faits saillants. Province de Québec. 2 e trimestre 2010

Le Baromètre MLS du marché résidentiel. Faits saillants. Province de Québec. 2 e trimestre 2010 Province de Québec Le Baromètre MLS du marché résidentiel Faits saillants Premier ralentissement des ventes en cinq trimestres Seuls quelques centres urbains sont parvenus à être dynamiques Remontée dans

Plus en détail

En 2011, l investissement corporel brut

En 2011, l investissement corporel brut 4.1 Investissement En 211, l investissement corporel brut hors apport des entreprises des secteurs principalement marchands non financiers et non agricoles s élève à 196 milliards d euros. Il s est redressé

Plus en détail

Lecture commentée du rapport 2004 de la Banque Nationale

Lecture commentée du rapport 2004 de la Banque Nationale Fondation Travail-Université Chaussée de Haecht, 579 1030 - BRUXELLES PG/BL/B.1.4./04052005/05.035. Lecture commentée du rapport 2004 de la Banque Nationale François MARTOU 1. L environnement international

Plus en détail

Perspective des marchés financiers en 2014

Perspective des marchés financiers en 2014 Perspective des marchés financiers en 2014 21/01/2014 13 ième édition 1 Outil d aide à la décision : The Screener OUTIL D AIDE À LA DÉCISION : THESCREENER Des analyses sur les valeurs boursières Disponible

Plus en détail

Baromètre France générosités- CerPhi Evolution des dons des particuliers et du profil des donateurs - 2010 & 2011

Baromètre France générosités- CerPhi Evolution des dons des particuliers et du profil des donateurs - 2010 & 2011 Baromètre France générosités- CerPhi Evolution des dons des particuliers et du profil des donateurs - 2010 & 2011 Baromètre établi à partir des sources suivantes: 2010 - Données transmises par la Direction

Plus en détail

Perspectives économiques 2013-2014

Perspectives économiques 2013-2014 Carlos Leitao Économiste en chef Courriel : LeitaoC@vmbl.ca Twitter : @vmbleconomie Perspectives économiques 2013-2014 L amélioration de l économie atténuée par l incertitude politique Prix du pétrole:

Plus en détail

De nouveaux indicateurs pour suivre la construction de logements

De nouveaux indicateurs pour suivre la construction de logements COMMISSARIAT GénéRAl au développement durable n spécial Février 2015 De nouveaux indicateurs pour suivre la construction de logements OBSERVATION ET STATISTIQueS logement - CONSTRuCTION Le SOeS diffuse

Plus en détail

Les entreprises paient avec un retard de 19,3 jours la morale de paiement en berne à cause de l effet domino

Les entreprises paient avec un retard de 19,3 jours la morale de paiement en berne à cause de l effet domino Statistiques des comportements de paiement: le comporte Statistiques des comportements ment de paiement: de paiement le comportement des de entreprises en Suisse 4 ème trimestre et perspectives 2009 Editeur:

Plus en détail

1. La fonction de règlement ne peut être assurée au niveau international que dans des conditions bien différentes. D une part, les agents concernés

1. La fonction de règlement ne peut être assurée au niveau international que dans des conditions bien différentes. D une part, les agents concernés Introduction La notion de système évoque l idée d organisation. Un système monétaire national est l organisation des relations monétaires dans un pays : comment les agents économiques peuvent-ils utiliser

Plus en détail

Le poids de la consommation dans le Pib atteint des niveaux

Le poids de la consommation dans le Pib atteint des niveaux AMBASSADE DE FRANCE AUX ETATS-UNIS MISSION FINANCIÈRE FRENCH TREASURY OFFICE 11 RESERVOIR ROAD, NW WASHINGTON D.C. 7 TEL : () 9-33, FAX : () 9-39 E - M A I L : afny@missioneco.org 1 SEVENTH AVENUE, 3 TH

Plus en détail

Pourquoi la croissance du commerce international s est-elle essoufflée? Beaucoup d espoir repose sur la libéralisation des échanges commerciaux

Pourquoi la croissance du commerce international s est-elle essoufflée? Beaucoup d espoir repose sur la libéralisation des échanges commerciaux 7 avril Pourquoi la croissance du commerce international s est-elle essoufflée? Beaucoup d espoir repose sur la libéralisation des échanges commerciaux La crise de 9 a eu des conséquences néfastes pour

Plus en détail

Épargne et investissement. L épargne...

Épargne et investissement. L épargne... Épargne et investissement Les marchés financiers en économie fermée V2.2 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile L épargne... Une personne désire se lancer en affaires (bureau de services comptables)

Plus en détail

4 CHIFFRES À RETENIR

4 CHIFFRES À RETENIR Une baisse continue mais atténuée 4 CHIFFRES À RETENIR Recettes publicitaires totales (médias historiques + Internet + mobile + courrier publicitaire et ISA) 1 ER SEMESTRE 2014-2,6% S1 2014 vs S1 2013

Plus en détail

Flash économique. Agglomération de Montréal. Faits saillants. Septembre 2011

Flash économique. Agglomération de Montréal. Faits saillants. Septembre 2011 Septembre 2011 Faits saillants Selon les données émises par la Chambre immobilière du Grand Montréal, la revente de résidences dans l agglomération de Montréal a atteint les 16 609 transactions en 2010,

Plus en détail

travail MRC Vaudreuil-Soulanges Recensement 2006 Présenté par Hubert Létourneau Le 28 janvier 2009

travail MRC Vaudreuil-Soulanges Recensement 2006 Présenté par Hubert Létourneau Le 28 janvier 2009 Lemarché du travail MRC Vaudreuil-Soulanges Recensement 2006 Présenté par Hubert Létourneau Le 28 janvier 2009 600, boul. Casavant Est, Saint-Hyacinthe (Québec) J2S 7T2 450 773-7463 Plan de la présentation

Plus en détail

COMMUNIQUÉ DE PRESSE. Enquête triennale sur le marché des changes et le marché des produits dérivés: résultats pour la Belgique.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE. Enquête triennale sur le marché des changes et le marché des produits dérivés: résultats pour la Belgique. Bruxelles, le 25 septembre 2007. COMMUNIQUÉ DE PRESSE Enquête triennale sur le marché des changes et le marché des produits dérivés: résultats pour la Belgique. En avril 2007, cinquante-quatre banques

Plus en détail

REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA

REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA Regards sur l éducation est un rapport annuel publié par l Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et portant sur

Plus en détail

Épargne et investissement. L épargne...

Épargne et investissement. L épargne... Épargne et investissement Les marchés financiers en économie fermée V2.3 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile L épargne... Une personne désire se lancer en affaires (bureau de services comptables)

Plus en détail

La BNS capitule: Fin du taux plancher. Alain Freymond (BBGI Group SA)

La BNS capitule: Fin du taux plancher. Alain Freymond (BBGI Group SA) La BNS capitule: Fin du taux plancher Alain Freymond (BBGI Group SA) Changement radical de politique monétaire le 15/1/2015 Les taux d intérêt négatifs remplacent le taux plancher 1. Abandon du taux plancher

Plus en détail

Analyse de la carte :

Analyse de la carte : Amorcée au 18eme siècle en Angleterre la révolution industrielle s accélère dans les années 1870 1880 et se diffuse dans toute l Europe et aux USA. Stimulé par de nouvelles inventions comme l électricité,

Plus en détail

Artiscope. Les chiffres clés de l emploi dans l Artisanat en Région Centre Au 31 décembre 2013 (2ème Semestre 2013 - Année 2013)

Artiscope. Les chiffres clés de l emploi dans l Artisanat en Région Centre Au 31 décembre 2013 (2ème Semestre 2013 - Année 2013) Observatoire des Métiers et de l Artisanat Région Centre Juin 214 Artiscope Les chiffres clés de l emploi dans l Artisanat en Région Centre Au 31 décembre 213 (2ème Semestre 213 - Année 213) La révision

Plus en détail

LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE. Finance internationale, 9 ème édition Y. Simon et D. Lautier

LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE. Finance internationale, 9 ème édition Y. Simon et D. Lautier LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE 2 Section 1. Problématique de la gestion du risque de change Section 2. La réduction de l exposition de l entreprise au risque de change Section 3. La gestion du risque de

Plus en détail

Boussole. Divergence des indicateurs avancés. Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue!

Boussole. Divergence des indicateurs avancés. Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue! Boussole Juin 2015 Divergence des indicateurs avancés Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue! Les règles du placement financier - Partie III Votre patrimoine,

Plus en détail

Drug Mart/Pharmaprix. de 28. décembre 2013). Les Compagnies Loblaw. bonne position. Faits saillants du 11 413 $ Produits Produits, compte

Drug Mart/Pharmaprix. de 28. décembre 2013). Les Compagnies Loblaw. bonne position. Faits saillants du 11 413 $ Produits Produits, compte COMMUNIQUÉ DE PRESSEE Les Compagnies Loblaw limitée annonce une hausse de 68,4 % du montant ajusté du bénéfice par action 2) pour le quatrième trimestre de BRAMPTON, ONTARIO Le 26 février 2015 Les Compagnies

Plus en détail

CDC Entreprises présente son étude annuelle : Le capital investissement dans les PME en France

CDC Entreprises présente son étude annuelle : Le capital investissement dans les PME en France CDC Entreprises présente son étude annuelle : Le capital investissement dans les PME en France Communiqué de presse Paris, le 20 novembre 2012 CDC Entreprises, filiale de la Caisse des Dépôts, gère dans

Plus en détail

PIERRE MARTELL PRéSIDENT MARTELL HOME BUILDERS

PIERRE MARTELL PRéSIDENT MARTELL HOME BUILDERS 2012 Indice BDC de la nouvelle activité entrepreneuriale PIERRE MARTELL PRéSIDENT MARTELL HOME BUILDERS Résumé --------------------------------------------------------------------------------------------------

Plus en détail

L économie ouverte. Un modèle de petite économie ouverte. V2.0 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile. Quelques définitions

L économie ouverte. Un modèle de petite économie ouverte. V2.0 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile. Quelques définitions L économie ouverte Un modèle de petite économie ouverte V2.0 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile Quelques définitions Économie fermée Économie ouverte Exportations et importations Exportations nettes

Plus en détail

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE pour l année 2014 Janvier 2014 1/12 Situation financière de l Assurance chômage pour l année 2014 14 janvier 2014 Cette note présente la prévision de la situation

Plus en détail

Point de vue. Sherry Cooper, Ph. D. Vice-présidente à la direction, BMO Groupe financier Économiste en chef, BMO Nesbitt Burns 1 800 613-0205

Point de vue. Sherry Cooper, Ph. D. Vice-présidente à la direction, BMO Groupe financier Économiste en chef, BMO Nesbitt Burns 1 800 613-0205 AOÛT 2005 Point de vue REVUE MENSUELLE DE L ÉCONOMIE AMÉRICAINE La dépendance envers l épargne étrangère nette n est pas près de diminuer Les prix élevés du pétrole n entraîneront pas de ralentissement

Plus en détail

LE MARCHE LOCATIF DES BUREAUX FRANCILIENS IL FAUT SAVOIR GARDER RAISON

LE MARCHE LOCATIF DES BUREAUX FRANCILIENS IL FAUT SAVOIR GARDER RAISON LE MARCHE LOCATIF DES BUREAUX FRANCILIENS IL FAUT SAVOIR GARDER RAISON Un vent d optimisme nouveau commence à souffler sur le marché francilien de la location de bureaux. Le volume des transactions s est

Plus en détail

Placements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques

Placements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques Placements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques Je ne caractériserais pas la récente correction du marché comme «une dégringolade». Il semble

Plus en détail

FONDS DE PLACEMENTS IMMOBILIERS SUISSES

FONDS DE PLACEMENTS IMMOBILIERS SUISSES FONDS DE PLACEMENTS IMMOBILIERS SUISSES Octobre 2011 Gabriela TURCATTI Jordi GUILLO SOMMAIRE IMMOBILIER SUISSE 3 CATÉGORIES L immobilier résidentiel 4 L immobilier commercial 5 L immobilier de bureau 5

Plus en détail

COMMENTAIRE PORTAIT COMPARÉ DES CONSOMMATEURS CANADIENS ET AMÉRICAINS. Services économiques TD. Quelques faits stylisés

COMMENTAIRE PORTAIT COMPARÉ DES CONSOMMATEURS CANADIENS ET AMÉRICAINS. Services économiques TD. Quelques faits stylisés COMMENTAIRE Services économiques TD PORTAIT COMPARÉ DES CONSOMMATEURS CANADIENS ET AMÉRICAINS Quelques faits stylisés Au cours de la dernière décennie, les sociétés ont eu tendance à vouloir étendre leurs

Plus en détail

Perspectives de l industrie suisse Pierres et Terres

Perspectives de l industrie suisse Pierres et Terres Perspectives de l industrie suisse Pierres et Terres Session d hiver 2008 de l ASGB Association suisse de l industrie des Graviers et du Béton Jongny, le 20 février 2008 Christoph Koellreuter, Fondateur

Plus en détail