Un besoin identifié : les jeunes et leur santé (état des lieux et constat)
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- Josiane Perras
- il y a 8 ans
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1 Un besoin identifié : les jeunes et leur santé (état des lieux et constat) «Si, globalement, les adolescents se disent en meilleure santé que les adultes, il convient, au regard des résultats qui suivent (alimentation et obésité, conduites à risque, conduites violentes, recours au soin.) de nuancer ce propos, car la fréquence des troubles de santé au sens large du terme1 (somatique, psychologique et sociale) n est pas négligeable dans cette tranche d âge. Selon le Baromètre santé 2000, les adolescents de 12 à 17 ans déclarent une meilleure santé physique et social, appréhendée par les scores de Duke, que leurs aînés de 25 à 44 ans, mais une moins bonne santé mentale». Perrin-Escalon H., Hassler C., Choquet M., Morin D., Beck f., Spilka S., et al. Direction de la recherche des études de l évaluation et des statistiques, la santé des adolescents, juin 2004 ; 322. Bien que les adolescents se disent globalement en bonne santé, les enquêtes auprès des ans (collège, lycée) menées par l INPES, l INSERM, la DRESS, l IRDES ces dix dernières années, montrent qu il existe un décalage notable entre leur santé et la perception qu ils en ont (physique, psychique et sociale). En effet les ans présentent un nombre notable de troubles somatiques, psychologiques et sociaux. «La fréquence des problèmes physiques et psychosociaux accuse aussi une nette augmentation : selon plusieurs études récentes, alors que deux tiers des jeunes se portent plutôt bien, un tiers d entre eux souffrent de diverses difficultés qui auront à la longue un retentissement net sur leur santé et leur capacité d intégration. Les jeunes qui vivent des situations d exclusion - certains migrants de la deuxième génération, les adolescents ayant interrompu leur formation et ceux qui sont sans activité, les jeunes placés dans des foyers - présentent souvent des problèmes de nature multiple, nécessitant une approche globale et multidisciplinaire». Le fait médical, Adolescence, Août 1998 n 38. Il ne suffit pas, ont le sait, de guérir, il faut savoir prévenir l apparition de ces différents troubles, surtout au moment de l adolescence, période au cours de laquelle beaucoup de personnes acquièrent des comportements qu elles conserveront leur vie durant2. Il importe donc pour le présent mais aussi pour leur avenir que les jeunes puissent s approprier une démarche de prise en charge de leur santé, de prévention. Cette démarche peut s avérer difficile pour les adolescents du fait des différents remaniements physiques, psychiques et relationnels qui surviennent et des difficultés qui leurs sont inhérentes; dans la relation au corps, à l autre, aux adultes, à soi et à la santé3. Il s agit pour les professionnels de santé de pouvoir s adapter à ces difficultés et ainsi leur proposer des prises en charges spécifiques, adaptées au : - difficile rapport au corps et au prendre soin de soi, la pudeur 1 «La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité» définition de la santé selon l OMS. 2 Michaud P. A. Adolescence, Le fait médical : de la recherche au patient 1998 ; Dialogue et éducation pour la santé, INPES, Août
2 - à la difficulté à se tourner vers des adultes et professionnels de santé : s auront-il les comprendre? - au doute sur le respect de l anonymat et la confidentialité des informations données, notamment au médecin de famille. - à l oscillation entre le rapport de dépendance aux parents et l envie d autonomie (pouvoir consulter sans la présence des parents) - à l expérimentation de leurs limites, une confrontation à la norme, une prise de risques, conduites d essai, de transgression de certains interdits qui peuvent freiner le principe de prévention - aux difficultés financières surtout rencontrées par les étudiants - aux préjugés à propos de certaines professions de santé - à une croyances en leur propre immortalité, d où une projection difficile des conséquences sur sa santé future de comportements adoptés aujourd hui - àla vision très moralisatrice du discours des professionnels de santé Ainsi la prise en compte des différentes difficultés rencontrées par les adolescents nous semble devoir être le cœur de notre réflexion concernant la prise en charge de l adolescent et de la manière dont il faut intervenir auprès d eux afin de les aider à s approprier une démarche de soin. La mise en place des actions dans le cadre de «l aller vers pour faire venir» part du postulat qu il est nécessaire que les professionnels de santé aillent à la rencontre des jeunes sur leur lieu de vie, leur propose un accompagnement dans le monde de la santé pouvant s adapter à ses différentes difficultés rencontrées par les ans. En effet l «aller vers» faciliterait, la venue des jeunes au sein de l Espace Santé Jeunes. Ils effectuent alors de notre point de vue une première démarche de soin : «j appelle, je prends rendez-vous, je rentre en contact avec la structure». Nous accueillons alors les jeunes pour un premier entretien et les amenons à définir et à s approprier leur(s) demande(s). En fonction de la demande et des désirs du jeune soit nous le guidons vers le système commun de santé, soit nous lui proposons d autres rendez-vous pour des soutiens ou des conseils ponctuels. Nous orientons les jeunes lorsque la demande relève du soin physique ou psychique, lorsqu un suivi doit être mis en place et lorsqu il nous importe que le jeune puisse aller à la rencontre de structures compétentes pour répondre à sa demande. Nous revoyons les jeunes au sein de l Espace Santé Jeunes lorsque la demande concerne une aide ponctuelle, un avis, et qu elle ne nécessite pas un suivi mais 2 ou 3 rencontres avec un professionnel. L espace Santé Jeunes : un travail en réseau et une équipe pluridisciplinaire qui va à la rencontre des jeunes L Espace Santé Jeunes de Boulogne-Billancourt et ses objectifs 2
3 La Fondation de France a, depuis 1993 et particulièrement depuis 1997 impulsé et soutenu l implantation d espaces santé jeunes par le biais d appels à projets nationaux. Une trentaine d espaces ont ainsi été soutenu entre 1997 et La fondation de France était désireuse dans ces appels à projets de développer une «approche généraliste en matière de santé, un accueil personnalisé et qualifié» par une équipe pluridisciplinaire et à «favoriser la prise en compte par ces jeunes de leur propre santé et de faciliter leur accès aux services et structures de prévention et de soins existants».il existe aujourd hui environ 30 Espaces Santé Jeunes en France et 10 dans les Hauts de Seine. L espace Santé Jeunes est né en février C est une structure de prévention dans le champ de la santé (dans ses aspects somatiques, psychologiques et sociaux) qui propose un accueil de proximité aux ans, possible avec ou sans rendezvous et qui permet selon les besoins, d orienter vers les structures de soins locales. Il s agit donc de favoriser l accès aux soins des adolescents et des jeunes adultes en difficulté mais aussi de les accompagner dans la prise en compte par eux-mêmes de leur propre santé. Ils peuvent également y trouver toute une documentation sur la santé. C est un lieu d écoute, d orientation, d information, de sensibilisation visant à répondre aux préoccupations des jeunes. La structure a également pour mission de consolider le réseau des partenaires afin de faciliter l orientation et la prise en charge sur la ville des différentes difficultés rencontrées par les jeunes. Les ans sont accueillis de manière anonyme, confidentielle et gratuite. Ils peuvent venir avec ou sans rendez-vous, seuls ou accompagnés, rencontrer différents professionnels de santé. L Espace Santé Jeunes et donc les professionnels qui y travaillent n ont pas de vocation soignante à proprement parlé, mais de faire de la prévention, la finalité recherchée étant toujours le «prendre soin de soi, prendre soin de sa santé» et l orientation vers un système de droit commun. L Espace Santé Jeunes ne se substitue pas à ce système, mais vient le compléter. L Espace Santé Jeunes anime des actions au sein de la structure mais aussi sur les lieux de vie ou d études des jeunes (Foyers de Jeunes Travailleurs, association d insertion, collèges, lycées etc.) sur différents thèmes (cf. Aller à la rencontre des jeunes : un travail d équipe pluridisciplinaire, en réseau, pensé en amont des interventions). L équipe L équipe pluridisciplinaire est à l image des objectifs de la structure : accompagner le jeune vers une démarche de soin, le faire rencontrer des professionnels de santé dans un lieu rassurant et protégé pour l amener à, de lui-même s orienter vers un système de droit commun. Ainsi même au sein de l Espace Santé Jeunes des professionnels de santé d autres structures viennent à la rencontre des jeunes leur proposer une rencontre voire si besoin une prise en charge au sein de leur structure, si possible. Ainsi l équipe pourrait être présentée de la manière suivante : Les membres de l Espace Santé Jeunes - La chef de service de l Espace Santé Jeunes aussi psychologue 3
4 - La coordinatrice de l Espace Santé Jeunes (elle planifie et organise les actions) aussi diététicienne - La socio-esthéticienne - La psychologue Les professionnels de santé travaillant au sein d autres structures de soin de la ville et intervenant à l Espace Santé Jeunes - Le médecin du centre de dépistage anonyme et gratuit de l hôpital Ambroise Paré - Un psychologue addictologue du Trait d Union - Une psychiatre et une psychologue alcoologue du centre Arthur Rimbaud - Une conseillère de la Caisse Primaire d Assurance Maladie Ces professionnels proposent des rendez-vous, en moyenne une fois par mois, au sein de l Espace Santé Jeunes, une prise en charge pouvant se mettre en place par la suite au sein de leur structure respective. Il est parfois plus facile pour les jeunes de rencontrer ces professionnels pour un premier rendez-vous au sein d une structure qu ils connaissent déjà. Le travail en réseau Pour guider au mieux les jeunes vers le monde de la santé, l Espace Santé Jeunes a pour mission de développer un réseau santé sur la ville. Il s agit de pouvoir orienter facilement des jeunes au sein d autres structures, organiser des actions avec les différentes structures, pouvoir prendre contact avec eux, quand on est en entretien et que l on désire des précisions sur certain point. Cette démarche de contacter les structures avec les jeunes (de leur passer aussi la communication pour qu ils échangent directement avec le professionnel à l autre bout du fil) leur montre qu il est important d aller chercher les informations auprès de personnes compétentes. Nous invitons alors les jeunes à entrer en contact avec les structures. Ceci permet aussi symboliser et aider au passage, à la mise en place d un relais. Nous ne faisons pas à la place des jeunes mais avec eux. Nous travaillons donc en étroite collaboration avec un certain nombre de structures : CMP, Planning familial, les lieux ressource contraception IST-SIDA, les foyers, le centre de dépistage, les établissements qui prennent en charge les addictions, la mission locale... Nos objectifs et l organisation de nos interventions : «aller vers pour faire venir» Objectif principal Amener les jeunes (12-25 ans) à s approprier une démarche de soin, à s autonomiser, à s orienter d eux même et de façon non uniquement curative vers le système de soin commun. Objectifs plus spécifiques Cet objectif principal nécessite: 4
5 - De susciter chez les jeunes une prise de conscience de l importance de prendre soin de leur santé - de faciliter la rencontre des jeunes avec des professionnels de santé et ce, afin de dédramatiser la figure du professionnel de santé - Pour qu ils puissent entreprendre eux-mêmes les démarches de soins : leur permettre d identifier des solutions, des lieux ressources, des structures et professionnels compétents dans la prise en charge des questions ou difficultés qu ils rencontrent. Public visé Le public visé par nos actions est les jeunes de 12 à 25 ans domiciliés ou scolarisés sur la ville de Boulogne-Billancourt. Lieux d intervention Le but étant d aller à la rencontre des jeunes, nos actions se déroulent au sein de leurs lieux de vie: Collège Lycée Foyer de jeunes travailleurs Et parfois même en amont auprès des élèves de CM2 Les associations qui accueillent ce public Aller à la rencontre des jeunes : un travail d équipe pluridisciplinaire, en réseau, pensé en amont des interventions L idée principale est que la rencontre avec les membres de l Espace Santé Jeunes ou des professionnels d autres structures et intervenant au sein de l Espace Santé jeunes, par l image sympathique, dynamique et ouverte qu ils vont présenter, va faciliter la venue des ans au sein de notre structure. Il est toujours plus facile de franchir la porte d un lieu que l on, connait, ou l on trouvera des personnes qui nous sont familières. Nos interventions sont de tout ordre : prévention des IST SIDA, Nutrition, les bouleversements de la préadolescence, le sommeil, les addictions, les conduites à risque, l éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle, la sexualité, le conseil en image, le bien-être, la gestion du stress, hygiène de vie et sommeil, la relaxation, les changements pubertaire de l adolescence Nous avons le soucis d organiser aussi bien des actions préventives des prises de risques ou de mauvaises habitudes de vie que des actions abordées d un point de vue plus positif sur le bien-être et le prendre soin de soi. Ces actions sont préparées bien en amont de l intervention en elle-même, afin qu elles soient parfaitement adaptées, pertinentes, relayées, et qu elles puissent continuer à avoir un impact dans l après coup. Ceci nécessite de fixer le cadre de nos actions: Qu est ce qui motive le thème de notre action? 5
6 Quels professionnels faire intervenir? Qui veut-on que les jeunes rencontrent? Définir les priorités (faire tomber les tabous, les stéréotypes, informer, répondre aux questions, confronter les avis, amener à penser...) Choisir nos modes d intervention : les outils, les supports, les informations données Un travail en amont est indispensable aussi dans le relais de l information après les interventions. En effet, il est primordial de d organiser l action conjointement avec l équipe socio-éducative ou pédagogique pour l informer de notre action, de son déroulement afin que l information puisse être relayée auprès des jeunes ou même qu un débriefing puisse être proposé en heure de vie de classe par un enseignent exemple. Nous voulons ainsi impliquer toute l équipe d une structure donnée, en vu d organiser une action de terrain transdisciplinaire et relayée par un réseau de professionnels, Il est tout aussi important de nommer une «personne ressource» au sein de l établissement, une personne qui sera alors le relais privilégié, auprès de qui les jeunes pourront se tourner s ils ont des questions, besoin d un conseil Ce peut-être une infirmière scolaire, le conseiller principal d éducation, le médecin scolaire, l éducateur... Le but est aussi de travailler conjointement avec l équipe pédago-éducative afin de lui fournir des outils suffisants de part la construite conjointe de l action avec des professionnels du thème abordé durant l intervention. Ceci a pour but de rendre l équipe pédagogique compétente pour répondre aux questions des jeunes ou du moins les orienter de façon pertinente, les accompagner efficacement dans des démarches de prise en charge de leur santé : ne pas faire à la place de l équipe pédagogique mais leur faire faire un accompagnement des jeunes sur une structure donnée, c est notamment le rôle de la «personne ressource». Ainsi les actions vont se faire en binôme: - un membre de l équipe pédago-éducative de l établissement - un professionnel de santé Mise en place d une méthode d évaluation de notre action Afin d évaluer l impact des interventions de proximité menées au sein des établissements scolaires et des lieux de vie, sur la venue des jeunes à l Espace santé Jeunes et sur leur appropriation d une démarche de soin nous avons mis en place des fiches d accueil individualisées ( cf. annexe). Ces fiches sont remplies chaque fois qu un jeune prend contact (venue spontanée ou appel téléphonique) avec la structure, et qu il est reçu en entretien par un professionnel de santé. Cette fiche a plusieurs fonctions : - Elle permet d évaluer l impact de nos actions sur la venue des jeunes par la question : «comment avez-vous connu la structure?», «intervention :.. date :. thème de l intervention :.» ; «venue spontanée, venue sur rendez-vous», - elle permet d évaluer s il s agit d une démarche propre au jeune ou à l initiative d un parent, d un professionnel accompagnant le jeune : enseignent, CPE, infirmière scolaire : «Est-ce le jeune qui a pris rendez-vous? Sa venue est-elle de son initiative?», «Si «non» qui a pris contact avec la structure?» 6
7 - Elle permet lors du premier accueil d offrir, au professionnel qui reçoit le jeune, un moyen de médiation pour introduire l échange avec ce dernier. - Elle permet de connaitre les thèmes principaux de consultation, et donc ceci nous permet d évaluer les thèmes des actions qu il serait pertinent de mettre en place l année d après. - Elle permet enfin une évaluation plus fine des venues au sein de l Espace Santé Jeunes : âge, sexe, situation des jeunes qui viennent. Ceci nous permet : de voir qu elle population nous arrivons à sensibiliser, et de réadapter nos actions afin de pouvoir sensibiliser l ensemble de cette population. Nous comptons ainsi évaluer sur l année scolaire 2010/2011 l impact de la mise en place du projet «aller vers pour faire venir» via l analyse de nos fiches d accueil individualisées. Les bénéfices attendus de nos actions Notre hypothèse est que les interventions sur les lieux de vie des jeunes -de part la rencontre avec des professionnels de santé et des thèmes abordés- vont amener les jeunes à entreprendre des démarches de soin et de prise en charge de leur santé. Franchir seul le pas de la porte de notre structure, appelé pour demander un rendez-vous et venir, pourrait alors représenter un premier pas vers une prise de conscience de l importance de prendre soin de leur santé et vers une autonomisation. L évaluation de l impact de nos actions passe par un certains nombre de critères nous permettant de penser que nos actions ont un impact sur la venue des jeunes : - que le jeune ait pu bénéficier d une intervention organisée par l Espace Santé Jeunes au sein de l établissement qu il fréquente durant l année scolaire 2010/ qu il soit venu au sein de l'espace Santé Jeunes seul ou accompagné, avec ou sans rendez-vous - dans le cas où il vient accompagné, que la démarche de venir à l'espace Santé Jeunes vienne du jeune lui-même L évaluation de l impact de nos actions s étend sur l année scolaire 2010/ Nous avons choisi de considérer comme bénéfique le fait que nos actions permettent à au moins un adolescent par groupe (d intervention) entreprenne la démarche de venir au sein de l Espace Santé Jeunes. Conclusion Bien plus qu organiser des interventions de groupes sur des thèmes de santé, l Espace Santé Jeunes met en place d autres moyens de communication à l attention des adolescents. Toujours soucieuse de s adresser directement aux jeunes en les impliquant dans des démarches de soin, la structure a créé par exemple un marque-page4. Moyen de communication attractif et visuel, ce 4 Cf. Annexe 7
8 marque-page : «positive attitude», a pour but d informer les jeunes des différents signes pouvant signifier le mal-être (un versant positif «qualité de vie» y est également développé) et de faire connaitre la structure comme lieux ressource. Aller à la rencontre des jeunes, sortir de notre structure, les interpeller sur leur santé, organiser des rencontres, des échanges et des interventions-information nous semble une démarche indispensable afin de faire du lien. Faire du lien, coordonner et orienter voilà le mission première de notre structure: faire du lien entre le jeune et la santé, la prévention, entre le jeune et les professionnels de santé et entre les différentes structures de la ville. Bibliographie - Perrin-Escalon H., Hassler C., Choquet M., Morin D., Beck f., Spilka S., et al. Direction de la recherche des études de l évaluation et des statistiques, la santé des adolescents, juin 2004 ; Michaud P. A. Adolescence, Le fait médical : de la recherche au patient 1998 ; Document INPES : Dialogue et éducation pour la santé, INPES, Août
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