Les agriculteurs reviendront-ils à leurs moutons?

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1 DIVERSIFICATION PAR L OVIN La dynamique lancée depuis 2014 par le groupe Filière ovine du Comité Régional Elevage pour démontrer l intérêt de la diversification dans le mouton trouve un écho favorable auprès des professionnels. Une soixantaine d agriculteurs, conseillers de gestion, banquiers, techniciens ont participé le 5 février à une journée de visite d exploitations organisé par les Chambres d agriculture de Champagne-Ardenne. Les agriculteurs reviendront-ils à leurs moutons? En mars et en octobre 2014, les Chambres d agriculture de Champagne-Ardenne avaient organisé deux journées sur le thème de l élevage ovin, pour tordre le cou aux idées reçues sur cet élevage auprès des agriculteurs et de leurs partenaires ainsi que des étudiants. Pour y faire suite, les Chambres d agriculture ont proposé le 5 février dernier deux visites d exploitation pour mettre en évidence la complémentarité entre ovins et cultures, la gestion de grandes troupes par l organisation du travail, et les résultats techniques et économiques des exploitations visitées : celle de Jean-Roch Lemoine (Champfleury Aube), éleveur de brebis qui est aussi président du groupe Filière ovine au Comité Régional Elevage de la Chambre d agriculture de Champagne-Ardenne, et celle de Sébastien Diaz (Montépreux Marne) à la tête de 730 brebis. Faire vivre plusieurs familles Quand Jean-Roch Lemoine s est installé en 1996 à la suite de ses parents, sur 120 ha avec 500 brebis et deux salariés, il pensait déjà au développement de l exploitation, mais voulait garder sa vie de famille. Il est donc passé progressivement à 260 ha, dont 36 de prairies, et brebis, en développant le travail en commun avec deux autres agriculteurs pour les cultures avec qui il partage le matériel. Ainsi, il concentre ses trois salariés polyvalents sur l élevage : «Nous travaillons un week-end sur trois avec cette organisation, sauf en période d agnelage où je suis présent tous les week-ends» explique Jean-Roch Lemoine qui a recruté sa sœur en 2011 alors qu il acquiert une nouvelle bergerie, et son fils Florian en 2014, qui ne tardera pas à s installer avec son père. L éleveur, qui vend actuellement agneaux par an, optimise les périodes d agnelage : «pour lisser le travail et les revenus sur toute l année, nous avons cinq périodes d agnelage, ce qui nous fait huit mois de travail.» et joue à fond la complémentarité ovins/cultures : «Je ne mets plus d engrais de fond sur mes cultures, seulement du fumier, sauf sur la luzerne.» Ce qui lui permet de baisser ses charges d approvisionnement sur l activité agricole, même si l activité élevage génère des charges vétérinaires. Quant au poste nourriture, Jean-Roch Lemoine parvient à limiter les achats grâce à 26 ha de luzerne enrubannée, les prairies, le pâturage des intercultures et d une forêt proche ou encore aux pulpes de betteraves. Accompagné par la Cialyn, pour la technique, et CER France Sud Champagne pour la gestion, il estime que «la clé de la réussite c est la technicité» et «je suis fier de faire vivre quatre foyers.» Ce dernier argument est important aux yeux de Régis Jacobé, président de la Chambre régionale d agriculture : «par rapport au développement des métropoles, il faut maintenir la vitalité rurale.»

2 Les marges brutes de l EARL des Thuyas (comparaison en cultures avec la moyenne Champagne crayeuse)

3 Lisser les revenus de l exploitation Dans la plaine céréalière du sud-ouest marnais, Sébastien Diaz osé créer en 2009 un atelier ovin pour compléter l exploitation d une centaine d hectares de grandes cultures transmise par son père. Il investit l année suivante dans un bâtiment neuf de m² lui permettant d atteindre 550 brebis. Cinq ans plus tard, le projet de passer à brebis et d embaucher un salarié «pour dégager du temps pour la vie de famille» montre que le jeune éleveur est confiant dans l avenir de l élevage ovin dont les cours ne cessent de croître depuis 10 ans et les marchés restent ouverts qui assure une vraie assurance revenu pour l exploitation : «en 2014, le prix des pommes de terre de consommation était au plus bas. Les pommes de terre non vendues servent pour l alimentation des moutons. Si je n avais pas eu les revenus de la vente des moutons, mes revenus seraient encore plus bas cette année. C est un vrai soutien!» Aidé de son conseiller de gestion, Sébastien Diaz va défendre auprès du banquier son projet d une nouvelle bergerie pour progressivement atteindre brebis d ici 2018 à 2020 : «L objectif est d augmenter mes marges au niveau de l élevage pour compenser les pertes d aides PAC et de DPU sur les cultures. [ ] Pour négocier mon prêt auprès du banquier qui ne connaît pas trop l élevage ovin, mon conseiller de gestion du CDER va m appuyer en apportant les chiffres positifs de l atelier ovin.» Pour Alain Démoulin, conseiller ovins de la Chambre d agriculture de la Marne, la complémentarité ovins/cultures se retrouve aussi dans l apport d éléments fertilisants via le fumier des moutons : «une brebis c est environ 2,5 tonnes de fumier par an. On peut estimer à une économie de euros d azote minéral sur trois ans.» Ce que complète le conseiller de gestion : «on estime à un point de rendement supplémentaire en betteraves par an grâce aux apports organiques d un élevage.»

4 La commercialisation par Sébastien DIAZ auprès de la COBEVIM Prix moyen/kg -R3 6,8 6,3 5,8 5,3 4,8 Evolution de la marge de l exploitation de Sébastien Diaz s il concrétise son projet d accroître son cheptel à brebis d ici 2018/2020 (simulation CDER) Coupler un élevage ovin à une exploitation de grandes cultures est donc possible et rentable si l agriculteur sait s organiser (pas d agnelages en pleine moisson par exemple), s équiper (bâtiments conçus pour la mécanisation, la contention ), et gagner en technicité avec l aide de techniciens pour améliorer la prolificité des brebis et la conformité des agneaux. Régis Jacobé a rappelé que le nouveau programme FEADER offrait des opportunités de financements pour la création et la modernisation d élevages ovins en région : «Pour 2015

5 en Champagne-Ardenne, c est un budget de presque 5 M qui est adopté par l Etat, la Région et le FEADER! En attendant que les règles soient validées, j invite les éleveurs et les futurs éleveurs, à anticiper la publication de cet appel à projets, notamment en engageant les demandes de permis de construire. L accord du permis de construire étant obligatoire au dépôt du dossier de soutien à l investissement.» Vos conseillers ovins dans les Chambres d agriculture de Champagne-Ardenne : Chambre d agriculture des Ardennes Anaïs LAMBINET, conseillère ovins viande Tél. : anais.lambinet@ardennes.chambagri.fr Chambre d agriculture de l Aube Faustine DESNE, conseillère élevage (avec Alysé) Tél. : fdn@alyse-elevage.fr Chambre d agriculture de la Haute-Marne Marine ROSSELLE, conseillère ovins viande et bovins viande Tél. : mrosselle@haute-marne.chambagri.fr Chambre d agriculture de la Marne Alain DÉMOULIN, conseiller ovins viande Tél. : alain.demoulin@marne.chambagri.

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