Revue de presse des 7 è Rencontres Jeunesse 2013

Transcription

1 Revue de presse des 7 è Rencontres Jeunesse 2013 Presse écrite : - Paris Normandie 18/10/10 : Le chiffre du jour. page 2 - Paris Normandie 21/10/13 : Deux jours pour la Jeunesse page 3-76 Actu 22/10/13 : Les Rencontres Jeunesse du Département page 4 - Paris Normandie 23/10/13 : Jeunes, qui êtes vous? (2p)... page 5 - Paris Normandie 24/10/13 : Rencontres Jeunesse, la parole aux jeunes.. page 7 - Paris Normandie.fr 23/10/13 : Une tribune de Nicolas Rouly : «La jeunesse est une richesse. Valorisons-la!» (2p). page 8 - Fil-Fax, reportage réalisé le 23/10/10, en attente de parution Presse radio - NRJ : Interview de 2 jeunes engagés dans des associations soutenues par le Département à travers le dispositif JAVA, diffusée dans les Flashs d infos du 21/10/13 ; Interview de Stewens Lemoine par Amaury Lemaitre, diffusée dans les Flashs d infos du 21/10/13. - RC2 : Interview de Nicolas Rouly par Antonine Granet, diffusée dans «Echo citoyen» le 18/10/13 ; Interview de Nicolas Rouly par Laëtitia Fleury, diffusée dans le flash d info le 21/10/13. - R2R : Interview de Stewens Lemoine réalisée par Daniel de Carvalho, diffusée en amont des Rencontres. - RCF : Interview de Nicolas Rouly réalisée par Bruno Morice, diffusée dans «L invité du jour», à 7h20 à 12h et 19h le 21/10/13. - HDR : Reportage réalisé par Cherif Khan dans le cadre de l émission «la Bulle» (en attente de la date de diffusion) Presse TV - Reportage France 3 Haute Normandie diffusé le 19/20 du 23/10/13 ; - Reportage La Chaîne Normande diffusé dans le cadre du Journal d information régional le 24/10/13 ; - Reportage de Paris Normandie mise en ligne d une vidéo le 23/10/13 sur Paris Normandie.fr : Normandie/Reportage 1

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4 Avec Les rencontres jeunesse du Département, mercredi 23 et jeudi 24 octobre, à Rouen Dernière mise à jour : 22/10/2013 à 19:08 Le Département de Seine-Maritime organise les 7es Rencontres Jeunesse, mercredi 23 et jeudi 24 octobre 2013, à l'hôtel du Département. Plus de 60 associations qui ont été soutenues depuis le début de l'année 2013 et les jeunes investis dans ces associations viendront présenter leurs projets. Deux journées de rencontres et d'échanges où les jeunes sont invités à mettre en avant leur talent et leurs initiatives. &

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8 Une tribune de Nicolas Rouly : "La jeunesse est une richesse. Valorisons-la!" Publié le 23/10/2013 à 22H38 ROUEN (Seine-Maritime). Amorcées le mercredi 23 octobre, à l'hôtel du Département de la Seine- Maritime, les Journées Jeunesses, s'achèvent ce jeudi 24 octobre. Dans la foulée, le vendredi 25 octobre, une nouvelle réunion du comité de pilotage du plan territorial pour la jeunesse, piloté dans notre région par le Préfet, Pierre-Henry Maccioni, se tiendra. Vice-président du Département de Seine-Maritime en charge de la jeunesse et de l'éducation populaire, président du Groupe PS au Département de Seine-Maritime et adjoint au maire de Grand-Quevilly chargé de l'éducatio, Nicolas Rouly publie sur Paris-Normandie.fr une tribune sur la jeunesse. «Lorsqu ils parlent de ma génération, les gens essaient de nous mettre à mal». Cette phrase paraît «tweetée» par un collégien seinomarin, mais elle a été chantée, il y a près de 50 ans, par les Who. Son actualité reflète la permanence du malaise qui menace les relations entre générations. Le 25 septembre dernier, Jacques Attali a ainsi expliqué, au LH Forum du Havre, que la France figure au 19ème rang seulement des économies «positives» (valorisant le long terme), notamment parce qu elle est le pays de l OCDE dont les habitants ont le moins confiance dans les jeunes. Il est vrai que, dès 2009, une étude parlementaire notait chez 51% des Français une image négative de la jeunesse. C est inquiétant, car cela nourrit le pessimisme des jeunes eux-mêmes : d après une enquête de la Fondation pour l Innovation Politique, seuls 26% des jeunes Français estiment que leur avenir est prometteur. Ces constats interpellent les élus, dépositaires du suffrage universel et donc de la confiance de nos concitoyens en la possibilité d un avenir meilleur. En effet, pour paraphraser François Mitterrand, «un pays qui néglige sa jeunesse est un pays qui n a pas d avenir». Or, le malaise générationnel révèle un cercle vicieux : la méfiance des adultes envers les jeunes nourrit leur propre défiance envers une société qui ne sait pas les accueillir. Cela entretient les préjugés, chaque génération estimant ne rien devoir à celle qui la précède et donc pas davantage à celle qui la suit. Dans ce schéma, il n y a effectivement «pas d avenir», «no future» disaient les Sex Pistols, lointains cousins des Who. Cela peut faire une chanson mais pas un hymne. Car, dans la réalité, l avenir arrive toujours. Et cette évidence signale un défi : construire plutôt que subir. Cela suppose de rétablir un regard bienveillant des adultes sur les jeunes, conditionnant leur capacité à s ouvrir au monde et aux autres. Ainsi, le cercle deviendra vertueux, alimenté par une transmission générationnelle régulière. Ce défi se conjugue au présent, car la jeunesse est éphémère. Pour contribuer à le relever, les pouvoirs publics doivent valoriser les jeunes, montrer qu ils ont confiance en eux et que, plus largement, la société leur fait une place, ici et maintenant. Pas la promesse d un avenir mais l assurance d un présent, car la jeunesse n est pas (seulement) un potentiel, elle fait (déjà) partie du réel. Agir pour et avec elle, c est œuvrer dans l intérêt de tous, en enrichissant le contrat social d un contrat de générations solide. Telle est aujourd hui la conviction des plus hautes autorités du pays, à rebours des peurs entretenues pendant la décennie précédente : «aider la jeunesse, c est donner un horizon à toute la France» a dit le Président François Hollande, à Grenoble, le 23 janvier. Cette priorité est aujourd hui portée par Valérie

9 Fourneyron, ministre, qui a engagé l Etat au service de la cause. Un comité interministériel pour la jeunesse s est ainsi tenu, le 21 février, annonçant la mobilisation générale des administrations. Dans notre région, qui est aussi la sienne, la ministre a confié au Préfet l élaboration d un plan territorial pour la jeunesse. Les collectivités élues y sont associées et c est heureux, car elles peuvent amplifier l impact de ces efforts. Il s agit, pour cela, de construire une politique locale de la jeunesse, au contact des jeunes euxmêmes et des acteurs concernés, comme les mouvements d éducation populaire. Engagé dans cette voie depuis 2004, le Département de Seine-Maritime a accentué son implication, en créant, en 2011, une vice-présidence dédiée. Ce choix traduit le souhait du Président Didier Marie de mener une politique de la jeunesse pleinement transversale. Il a pris tout son sens avec le projet «Seine- Maritime 2020», qui a montré le poids de la nouvelle génération : aujourd hui, 40% des Seinomarins ont moins de 30 ans. Ancrés dans le présent et tournés vers l avenir, ces jeunes sont une richesse pour notre territoire. Afin de la valoriser, le Département agit dans deux directions : l accès à l autonomie et l exercice de la citoyenneté. L accès à l autonomie, c est d abord le soutien à la réussite éducative. Issu de trois générations d enseignants et adjoint à l éducation dans ma commune, je sais combien l école reste un vecteur d éveil essentiel. Mais je sais aussi qu elle n est pas le seul. En ce sens, le Contrat de Réussite Educative Départemental (CRED 76) constitue un bel outil, source de liens entre les collèges et leur environnement culturel. L autonomie passe aussi par l insertion. A ce titre, le «pass installation» du Département est une innovation à connaître : un chéquier de 100 permettant aux jeunes d équiper leur premier logement avec du matériel d occasion recyclé par une association ou entreprise solidaire. C est bon pour le pouvoir d achat, pour l environnement et pour l emploi. Enfin, l autonomie suppose, précisément, l accès à l emploi. Avec le Fonds d Aide aux Jeunes, le Département confie aux Missions Locales 1,3 millions d euros par an pour accompagner la recherche d emploi des jeunes, par exemple en finançant le permis de conduire des plus précaires. La Seine-Maritime fera aussi partie, dès 2014, des premiers Départements de France à expérimenter la «garantie jeunes» créée par le gouvernement. Déjà, plusieurs emplois d avenir et apprentis ont été recrutés. L exercice de la citoyenneté repose sur l expression et l engagement des jeunes. Militant depuis l âge de 15 ans, élu depuis mes 18 ans, je sais que le temps et l énergie consacrés à la collectivité sont souvent récompensés par un sentiment d utilité galvanisant. Pour le faire partager, le Département a créé trois dispositifs : le Conseil des Collégiens, où siège une centaine de jeunes élus impliqués dans la vie de la collectivité ; JAVA (Jeunes Actifs dans la Vie Associative), qui finance les projets associatifs des jeunes Seinomarins ; «Citoyens 76», qui propose aux volontaires du service civique des missions d intérêt général, indemnisées et formatrices. L aide aux loisirs des jeunes contribue aussi à leur citoyenneté. Inaugurant récemment l espace musical du Sonic, au Havre, j y ai vu une belle illustration de cette conviction, puisqu il est le fruit d une «jeunesse problème» (qui occasionnait des nuisances sonores) devenue «jeunesse ressource» (qui a pensé ce lieu de répétitions pour tous). Enfin, pour encourager la citoyenneté des jeunes, le Département soutient les associations qui les accompagnent. Par exemple, l opération «place aux jeunes» menée par les centres sociaux de l arrondissement de Dieppe a vu naître 75 projets portés par 455 adolescents issus principalement de territoires ruraux. En conclusion, réduire la jeunesse à une simple transition entre deux âges, c est se priver de la richesse qu elle représente d ores et déjà. Prenons plutôt conscience de la puissance d action des jeunes et valorisons-la, en leur faisant confiance, sans attendre. Ils verront alors que ce monde est aussi le leur et y prendront toute leur place. Ainsi, les «qui» («who») deviendront «quelqu un» et nul ne songera plus à les «mettre à mal».