Besoin de soins en santé mentale versus besoin de soins en pédopsychiatrie. Approche épidémiologique

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Besoin de soins en santé mentale versus besoin de soins en pédopsychiatrie. Approche épidémiologique"

Transcription

1 Neuropsychiatrie de l enfance et de l adolescence 57 (2009) Conférence plénière Besoin de soins en santé mentale versus besoin de soins en pédopsychiatrie. Approche épidémiologique Mental health needs versus child psychiatric needs. An epidemiological approach V. Kovess-Masféty, T. Shojaei, I. Pitrou, F. Gilbert Fondation MGEN pour la santé publique, 3, square Max-Hymans, Paris cedex 15, France Résumé Objectif de l étude. Évaluer les besoins de soins en santé mentale, en pédopsychiatrie ainsi que leurs déterminants respectifs chez les enfants des écoles primaires dans une région de France. Patients et méthode. L enquête a été réalisée sur un échantillon randomisé de 2341 enfants scolarisés dans des écoles primaires de la région PACA. Les questionnaires utilisés pour mesurer la santé mentale des enfants étaient selon l informant : le Dominique interactif (enfant), le Strengths and difficulties questionnaire (parents) et un questionnaire basé sur le DSM-IV (enseignants). Le recours aux soins (12 derniers mois) et les déterminants sociaux ont été recueillis auprès des parents par autoquestionnaire. Résultats. Le besoin de soins en pédopsychiatrie (troubles avec retentissement rapportés par deux informants) concerne 7,7 % des enfants, celui en santé mentale 21,9 %. Le recours des enfants de la première catégorie est de 13,6 % pour la pédopsychiatrie, 38,4 % pour les intervenants spécialisés en santé mentale. Le besoin de soins en pédopsychiatrie semble être plus fréquent chez les garçons et dans les familles monoparentales. Le besoin de soins en santé mentale serait plus fréquent chez les jeunes enfants (six à huit ans) et moins fréquent dans les catégories socioprofessionnelles élevées. Conclusion. Les volumes des besoins sont très différents. Il semble que moins de la moitié des enfants ayant des besoins en pédopsychiatrie soit en contact avec le système spécialisé, alors que des enfants ayant des besoins moins spécialisés y sont. Une meilleure définition des besoins, des acteurs et structures permettrait une plus grande équité dans l utilisation des ressources Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés. Mots clés : Enquête épidémiologique ; Santé mentale ; Pédopsychiatrie ; Enfants de six à 11 ans ; Besoin de soins en santé mentale Abstract Objectives. It is an epidemiological study which evaluates mental health needs and child psychiatric needs among primary school children in a South-East French region together with their respective social determinants. Patients and methods. The survey has been done on 2341 children randomised in primary schools of the PACA region. Three instruments were used: Dominic Interactive for the children, Strengths and Difficulties Questionnaire (SDQ) for the parents and a DSM-IV checklist for teachers. Social determinants and use of care were collected toward parents in a self-administered way. Results. According to the proposed definition, 7.7% of children assessed have child psychiatric needs (child with problems reported by more than one informant and which have been judged as impairing his life), 21.9% have mental health needs (needs are exclusive). Among the first category, 13.6% have been in contact with a child psychiatrist and 38.4% with any mental health specialist provider during the previous year. Child psychiatric needs are more frequent in boys and monoparental families and mental health needs in the youngest (6 to 8 years) and less frequent in highest socioprofessional category. Conclusions. Child psychiatric and mental health quantities of needs are very different (one to five); less than half children having child psychiatric care needs are in contact with the specialised system when many children with lower needs are in contact with it. A better definition of needs as well as the appropriate providers and structures will allow better fit and equity in resources utilisation Elsevier Masson SAS. All rights reserved. Keywords: Epidemiological survey; Mental health; Child psychiatry; 6 to 11 years children; Needs of mental health care; Mental health care planning Auteur correspondant. Adresse vkovess@mgen.fr (V. Kovess-Masféty) /$ see front matter 2009 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés. doi: /j.neurenf

2 V. Kovess-Masféty et al. / Neuropsychiatrie de l enfance et de l adolescence 57 (2009) Introduction La pédopsychiatrie semble aujourd hui en crise dans notre pays au moins autant si ce n est plus que la psychiatrie adulte. Les demandes en pédopsychiatrie ont augmenté considérablement depuis une vingtaine d années grâce aux résultats obtenus mais aussi à cause de la vulgarisation des troubles de la santé mentale chez les enfants. Les parents hésitent alors beaucoup moins à faire examiner leur enfant pour des problèmes de cet ordre L offre de soins en France L offre de soins pour les problèmes de santé mentale des enfants en France est diverse et sa lisibilité n est pas évidente pour le grand public. L organisation des soins dits de pédopsychiatrie est en principe basée sur le secteur historique appelé pour les enfants et adolescents : intersecteur de psychiatrie infantojuvénile. Rappelons qu il existe en France environ 300 intersecteurs et que d après un rapport de la DREES [1], un intersecteur dessert en moyenne enfants et adolescents de moins de 20 ans, (de jeunes de moins de 20 ans en Corse, Limousin et Auvergne à plus de en Alsace, Nord-Pas-de-Calais et Île-de-France). La vocation de l intersecteur de pédopsychiatrie telle que définie par les textes fondateurs est très large et va de la prévention aux soins y compris la réadaptation. Pour ce faire, chaque secteur dispose de ressources en personnel dont la composition est différente de celle d un secteur adulte par la présence accrue de psychologues (6,3 équivalents temps plein [ETP]) en nombre égal au nombre d ETP de médecins (5,8), de personnels éducatifs (6,1 ETP) et de personnels de rééducation (5,8 ETP), et la présence moindre d infirmiers (17,9 ETP) sachant que l hospitalisation est un mode de prise en charge relativement rare pour cette population traitée en grande majorité en extrahospitalier. Le rapport note que le nombre d enfants et d adolescents en contact avec le système de soins spécialisé public français a beaucoup augmenté les dix dernières années étudiées (1990 à 2000). Cependant le renouvellement de la population des enfants et adolescents suivis par les intersecteurs est très important près de la moitié des enfants consultaient en 2000 pour la première fois et 20 % des enfants et adolescents n ont été vus qu une seule fois dans l année Ce sont les enfants de cinq à neuf ans (39 %) et de dix à 14 ans (30 %) qui sont proportionnellement les plus présents dans les files actives des secteurs et le pourcentage de garçons pris en charge (59 %) est supérieure à celui des filles (41 %). Le recours des enfants et des adolescents aux intersecteurs est très différent suivant les régions et les départements et plus fréquent dans la moitié sud du pays. Le secteur de psychiatrie infantojuvénile n est cependant pas le seul recours pour la prise en charge des problèmes de santé mentale car il existe des structures médicosociales très actives vis-à-vis de cette population comme les Centres médico-psycho-pédagogiques (CMPP), qui travaillent au plus près du système scolaire et proposent une aide aux enfants qui ont des difficultés d apprentissage pour des raisons psychologiques [2]. Il semblerait cependant que les différences entre ces structures et les CMP ne soient pas aussi tranchées et que de nombreux CMPP accueillent une clientèle proche de celle des CMP. En effet, le rapport note que les secteurs sont très sollicités pour tout problème concernant les enfants et les adolescents et que les demandes qui lui sont faites sont d autant plus nombreuses que les personnels en charge des enfants ne souhaitent pas prendre de risque à cet égard. Il en résulterait que tout enfant ayant un problème de santé mentale, même léger, serait assez facilement référé à son intersecteur spécialisé. À l inverse, les CMPP pourraient recevoir des enfants présentant des troubles sévères et au bout du compte les clientèles ne seraient pas aussi différentes que les sigles le laisseraient supposer. À ces structures, s ajoute l offre constituée par les pédopsychiatres de l enfant et de l adolescent exerçant en libéral ou en pratique mixte. Les pédopsychiatres sont relativement nombreux en France : 1212 avec une densité moyenne à 1,9 qui est dans la moyenne haute de l Union européenne à égalité avec le Royaume Uni ; 28 % n exercent qu en libéral, 38 % à l hôpital et 10,3 % comme salariés tandis que le reste, soit 23,7 %, a une pratique mixte [3]. La répartition des ces pédopsychiatres est très hétérogène : leur densité est élevée dans les régions du sud de la France, en Île de France, Champagne-Ardenne et Lorraine ; moyenne dans les régions Centre, Rhône-Alpes, Poitou-Charentes et en Bourgogne et faible dans le reste des régions. À ces disparités régionales s ajoutent des différences départementales importantes. Ces disparités d accès sont malheureusement souvent parallèles à celles de l accès aux intersecteurs. Au total, malgré des moyens conséquents, le système semble connaître des difficultés ; en particulier des listes d attente de plusieurs mois en diminuent l accessibilité. Cet article, en utilisant les résultats d une enquête de population conduite dans la région PACA, qui est une région bien dotée, tente de proposer une réflexion sur le fonctionnement du système de soins spécialisés en pédopsychiatrie et plus spécifiquement sur la répartition des tâches entre intervenants spécialisés et non spécialisés dans deux systèmes interconnectés, l un dit de première ligne et l autre dit système spécialisé. Il propose une graduation des réponses en fonction de la gravité des problèmes et cela dans la perspective de garder la pédopsychiatrie pour les cas qui en ont le plus besoin. 2. Patients et méthode Cette étude s est déroulée entre novembre 2004 et mars 2005 dans les écoles primaires de la région PACA en collaboration avec la Drass et les académies d Aix-Marseille et de Nice [4]. Elle s est délibérément penchée sur les problèmes de santé mentale les plus fréquemment rencontrés chez les enfants scolarisés en milieu ordinaire. Les problèmes les plus handicapants, comme les déficiences et les troubles graves du développement (par exemple, l autisme ou les psychoses infantiles) ont été exclus de son champ d investigation.

3 496 V. Kovess-Masféty et al. / Neuropsychiatrie de l enfance et de l adolescence 57 (2009) Échantillon Le recueil des données a été fait à partir d un échantillon représentatif de 2341 enfants. La base du tirage au sort était constituée de l ensemble des écoles primaires publiques et privées, rurales ou urbaines, en ZEP ou non. Ainsi, les services statistiques des deux académies d Aix-Marseille et de Nice ont tiré au sort une centaine d écoles (60 et 40 écoles, respectivement). Au sein de ces écoles, le jour de l enquête, les enquêteurs ont tiré au sort cinq enfants dans chaque niveau scolaire CP, CE1, CE2, CM1, CM2 (25 enfants par école). Les données recueillies ont été pondérées pour tenir compte de la probabilité des enfants à être tirés au sort suivant qu ils étaient dans une petite ou grande école Questionnaires La méthode utilisée ici croisait trois regards : celui de l enfant lui-même, du parent et de l enseignant Questionnaire proposé à l enfant Le questionnaire destiné à l enfant était le Dominique interactif (DI) [5]. Il s agit d un autoquestionnaire comportant 94 dessins qui présentent des situations dans lesquelles se trouve un enfant dénommé Dominique qui peut être paramétré comme un garçon ou une fille. Le questionnaire se présente sous la forme d un jeu vidéo au cours duquel un enregistrement sonore lui demandant s il pense avoir été ou non dans la situation présentée défile au fur et à mesure des questions. L enfant clique sur «oui» ou «non» suivant la réponse qu il souhaite donner. Étant donné le manque de maturité cognitive des enfants de cette tranche d âge, cet instrument étudie les symptômes et ne renseigne pas sur la fréquence ni sur la durée de la présence des troubles. En ce sens, il s agit d un outil qui évalue les «profils diagnostiques». Chaque profil diagnostique est évalué à partir d une dizaine de questions mélangées entre elles. En fonction du nombre de questions répondues positivement dans chacun des «diagnostics» considérés, un système de score permet de considérer le diagnostic comme : absent, probable ou presque certain. Par exemple, l anxiété de séparation est évaluée à partir de 15 questions. Un tel diagnostic serait considéré comme absent pour un score de 0 à 9,probable pour un score de 10 ou 11 et presque certain pour un score de 12 à 15.Le DI a été validé en France [6,7] par la comparaison entre les «diagnostics» obtenus par ce questionnaire et les «diagnostics» cliniques portés par une équipe de cliniciens spécialisés sur les mêmes enfants interrogés dans des consultations de pédopsychiatrie Questionnaire proposé aux parents Le questionnaire rempli par un des parents comportait une dizaine de pages. Il était remis par l enseignant aux parents par l intermédiaire du cahier de correspondance de l enfant tiré au sort. Il comprenait des questions sur les antécédents médicaux et les accidents de la vie courante de l enfant, le recours aux soins pour l enfant, la relation parent enfant, les caractéristiques sociodémographiques des parents, les événements de la vie familiale, la santé mentale du parent et ses éventuels problèmes avec sa consommation d alcool et permettait d évaluer la santé mentale de l enfant et son retentissement sur sa vie familiale et sociale, à partir d une échelle validée et largement utilisée dans le monde : le Strengths and difficulties questionnaire (SDQ) [8,9]. Le recours de l enfant à un(des) professionnel(s) de santé a été renseigné par le parent Questionnaire proposé aux enseignants Le questionnaire rempli par l enseignant pour chaque enfant sélectionné dans sa classe était très court (deux pages). Il comprenait une liste de questions reflétant les critères DSM-IV sur la perception par l enseignant de certains aspects extériorisés de la santé mentale de l enfant : troubles oppositionnels et hyperactivité avec troubles de l attention. Des questions portant sur le retentissement de ces troubles, sur l adaptation scolaire de l enfant, sur son apprentissage et sur ses compétences scolaires, notamment en lecture et en mathématiques par comparaison du niveau avec celui des enfants de la classe y étaient posées Définition des troubles mentaux De façon générale, le DI permet de calculer des diagnostics «probables» de l ensemble des troubles dits intériorisés (quatre) et extériorisés (trois) en classification DSM-IV. En revanche, l instrument utilisé pour les parents (SDQ) ne permet d évaluer que des catégories plus élargies comme troubles émotionnels, troubles du comportement ou des conduites et troubles d hyperactivité avec déficit de l attention. Cependant, les parents évaluent le retentissement de ces troubles sur la vie de l enfant dans les six derniers mois. L instrument proposé aux enseignants ne renseigne que sur les troubles extériorisés et ne couvre pas les troubles des conduites ; en revanche, là aussi, le retentissement est évalué ainsi que les performances scolaires Définition des niveaux «besoin de soins» Ces diverses informations permettent de décrire les différents aspects de la santé mentale, avec ou sans retentissement, en fonction de la source d information (Fig. 1). Nous proposons pour ce travail de considérer trois catégories mutuellement exclusives : le besoin de soins en pédopsychiatrie : un enfant ayant été identifié par au moins deux sources et dont l une d entre elles (parent ou enseignant) a évalué un retentissement fonctionnel important est considéré ici comme ayant un besoin probable de soins en pédopsychiatrie ; le besoin de soins en santé mentale : un enfant ayant été identifié comme ayant un trouble avec retentissement par l un ou l autre seulement des informants (parent ou enseignant) ou identifié par le DI (en ne considérant que la catégorie des «cas») est considéré comme ayant un besoin en santé mentale ;

4 V. Kovess-Masféty et al. / Neuropsychiatrie de l enfance et de l adolescence 57 (2009) Fig. 1. Définition du besoin de soins en pédopsychiatrie. les enfants qui n appartiennent à aucune de ces catégories sont considérés comme n ayant besoin de soins ni en santé mentale ni en pédopsychiatrie Définition de l utilisation du système de soins Le recours de l enfant à un(des) professionnel(s) de santé dans les 12 derniers mois a été renseigné par le parent. Tous les professionnels de la santé mentale ont été proposés, médicaux et non médicaux. L utilisation de soins spécialisés en santé mentale est définie ici par une consultation avec un psychiatre/pédopsychiatre, psychologue ou un psychomotricien Statistiques En analyse univariée, nous avons appliqué le test du Chi 2 pour les comparaisons statistiques des variables catégorielles. L analyse multivariée a consisté en une régression logistique qui incluait les variables significatives en univarié. Le seuil de significativité considéré était p inférieure à 0,05. L ensemble des analyses statistiques a été réalisé sous STATA. 3. Résultats 3.1. Participation Environ 20 % (n = 463) des parents ont refusé la participation de leur enfant à l enquête. Parmi les 1767 enfants qui ont participé et pour qui les données du DI sont disponibles, le taux de retour du questionnaire enseignant et parent s élève à 99,4 % et 72,5 % respectivement. Les trois questionnaires ont été complétés pour 1274 enfants (54,4 % de l échantillon initial) Les différents niveaux de besoin de soins Selon les définitions proposées, le besoin de soins en pédopsychiatrie est de 7,7 %, le besoin de soins en santé mentale est de 21,9 %, la catégorie pas de besoin de soins est à 70,4 % (Fig. 1). Les volumes de besoin de soins dans les différentes catégories sont donc très différents. Ainsi le besoin de soins en pédopsychiatrie qui impliquerait dans notre proposition la rencontre avec un pédopsychiatre libéral ou travaillant en intersecteur correspondrait à 7,7 % des enfants, tandis que le besoin en santé mentale qui impliquerait, toujours suivant notre proposition un contact avec un psychologue, un pédiatre ou encore un généraliste ou un autre intervenant de l enfance correspondrait à 21,9 % des enfants Utilisation du système de soins en fonction des niveaux de besoin Le Tableau 1 montre le recours déclaré aux différents types d intervenants tel que rapporté par les parents en fonction de notre définition des catégories de besoin. Parmi les enfants qui ont un besoin de soins en psychiatrie, on constate que 13,6 % d entre eux ont été en contact avec un pédopsychiatre l année passée, 29,0 % avec un psychologue. Au total, moins de la moitié (38,4 %) de ces enfants ont été en contact avec un intervenant spécialisé en psychiatrie ou en psychologie. Ces chiffres sont inférieurs à ceux des enfants présentant un besoin de soins en santé mentale qui pour 6,0 % d entre eux ont été en contact avec un pédopsychiatre, 8,5 % avec un psychologue et 14,2 % avec un intervenant spécialisé en santé mentale quel qu il soit. On note les contacts fréquents avec les orthophonistes qui sont pour une partie des enfants un des seuls recours aux soins, en dehors

5 498 V. Kovess-Masféty et al. / Neuropsychiatrie de l enfance et de l adolescence 57 (2009) Tableau 1 Utilisation déclarée et besoin de soins en santé mentale et en pédopsychiatrie (sur les 12 derniers mois). Orthophoniste seul b (%) n = 159 Orthophoniste (total) (%) n = 209 Au moins un psy a (%) n = 155 Psychomotricien (%) n =24 Psychologue (%) n =94 Pédopsychiatre/ Psychiatre (%) n =64 Pédiatre (%) n = 302 Médecin généraliste (%) n = 1040 Aucun besoin 82,4 23,0 3,5 4,8 1,5 8,6 13,4 11,2 Besoin en santé mentale 82,0 28,2 6,0 8,5 1,5 14,2 18,6 13,5 Besoin en pédopsychiatrie 86,0 18,4 13,6 29,0 5,1 38,4 35,7 19,1 Total 82,6 23,8 4,8 7,4 1,8 12,1 16,2 12,3 p 0,67 0,12 < 0,001 < 0,001 0,04 < 0,001 < 0,001 0,08 a Pédopsychiatre/psychiatre, psychologue ou psychomotricien. b Professionnels de santé mentale exclus. des médecins généralistes qui sont consultés par plus de 80 % des enfants et dans une proportion moindre les pédiatres qui concernent près de 20 % des enfants. Un cinquième des enfants qui ne sont vus que par des orthophonistes présentent des problèmes de santé mentale nécessitant une évaluation spécialisée. Cela pose la question d un problème dans l orientation de ces enfants vers le type de spécialiste qualifié dans leur prise en charge. Plus de la moitié des enfants ayant un problème de santé mentale nécessitant un soin spécialisé ou au moins une évaluation n est pas en contact avec ce système. Pratiquement tous les enfants ont été en contact avec un généraliste ou un pédiatre durant les 12 derniers mois, cela souligne l importance de la formation de ces professionnels de santé au dépistage des troubles mentaux chez les enfants et à la prise en charge des problèmes les plus légers. Le pourcentage d enfants ayant été en contact avec les CMPP (question posée sur toute la vie) est de 8,3 % sans différences significatives suivant le sexe de l enfant et la classe d âge Déterminants sociaux des besoins des différents niveaux Une analyse de la répartition de ces catégories par départements ou territoires de santé, tels que définis par la Drass PACA, ne montre pas de différences significatives. En revanche, les besoins en santé mentale sont très différents suivant le zonage scolaire (Tableau 2). Ils sont beaucoup plus élevés en ZEP qu en non-zep (30,6 % versus 20,9 %) alors qu on ne constate pas de différences pour les besoins de pédopsychiatrie (8,0 % versus 7,7 %). Une analyse multivariée des deux types de besoin montre que les besoins de soins en santé mentale sont moins élevés dans la classe des neuf à 11 ans par rapport aux six à huit ans (OR = 0,69 ; IC95 % [0,50 0,94]) et pour les catégories socioprofessionnelles élevées (cadres : OR = 0,36 ; IC95 % = [0,21 0,59]). En revanche, aucun des autres éléments et notamment le territoire ne semblent influencer ce risque, pas plus que le sexe de l enfant (Tableau 3). Concernant les analyses faites sur le besoin en pédopsychiatrie, les résultats sont différents et montrent que le fait d être une fille diminue le besoin en pédopsychiatrie d un facteur 1/2 (OR = 0,48 ; IC95 % = [0,30 0,78]). À coté du sexe de l enfant, on note qu il existe un besoin de soins en pédopsychiatrie plus important quand le parent élève seul son(ses) enfant(s) (OR = 2,34 ; IC95 % = [1,24 4,39]) (Tableau 4). Aucun Tableau 2 Zonage scolaire et besoin en santé mentale et en pédopsychiatrie. Non ZEP (%) n = 1142 ZEP (%) n = 132 Total (%) n = 1274 Aucun besoin 71,4 61,4 70,4 Besoin en santé mentale 20,9 30,6 21,9 Besoin en pédopsychiatrie 7,7 8,0 7,7 p 0,06

6 V. Kovess-Masféty et al. / Neuropsychiatrie de l enfance et de l adolescence 57 (2009) Tableau 3 Analyse multivariée : régression logistique du besoin de soins en santé mentale. OR IC95 % p Sexe Masculin 1 1 Féminin 1,19 0,88 1,61 0,25 Âge (ans) ,69 0,50 0,94 0,02 Lieu de naissance France 1 1 Étranger 1,23 0,59 2,56 0,58 Famille monoparentale Non 1 1 Oui 0,84 0,52 1,33 0,45 Zone d éducation Non ZEP 1 1 ZEP 1,53 0,94 2,48 0,09 Milieu Rural 1 1 Urbain 0,96 0,56 1,63 0,88 Département Alpes de Haute Provence 1 1 Hautes-Alpes 0,89 0,35 2,30 0,82 Alpes-Maritimes 1,36 0,65 2,85 0,41 Bouches-du-Rhône 1,37 0,66 2,86 0,40 Var 1,24 0,59 2,62 0,57 Vaucluse 0,97 0,41 2,28 0,94 CSP parents Employés 1 1 Artisans 0,71 0,45 1,12 0,14 Cadres 0,36 0,21 0,59 < 0,001 Professions intermédiaires 0,64 0,41 1,01 0,05 Ouvriers 0,80 0,44 1,45 0,46 Sans activité (retraités, chômeurs) 1,14 0,70 1,87 0,59 des autres facteurs ne semble avoir un effet sur le besoin de soins en pédopsychiatrie. 4. Discussion Deux points essentiels ressortent de cette étude : les volumes des différentes catégories de besoins sont très différents et il semblerait que moins de la moitié des enfants ayant des besoins en pédopsychiatrie soient en contact avec le système spécialisé alors que des enfants ayant des besoins moins spécialisés y sont. On remarque aussi que les facteurs qui influencent le besoin de soins en santé mentale semblent ne pas être les mêmes que ceux qui influencent le besoin de soins en pédopsychiatrie ; les premiers semblent plutôt des facteurs «sociaux» alors que les seconds sont plutôt des facteurs psychopathologiques. Dans une approche de santé publique, qui est la notre dans ce papier et qui est celle qui a présidé à la mise en place des intersecteurs, on réfléchit à optimiser l utilisation des ressources en fonction des besoins à un niveau populationnel. Cela implique de former et supporter les intervenants dits de «première ligne» : psychologues mais aussi médecins généralistes, pédiatres et autres intervenants de l enfance. Toutes ces personnes doivent Tableau 4 Analyse multivariée : régression logistique du besoin de soins en pédopsychiatrie. OR IC95 % p Sexe Masculin 1 1 Féminin 0,48 0,30 0,78 0,003 Âge (ans) ,97 0,61 1,57 0,92 Lieu de naissance France 1 1 Étranger 1,79 0,65 4,93 0,26 Famille monoparentale Non 1 1 Oui 2,34 1,24 4,39 0,008 Zone d éducation Non ZEP 1 1 ZEP 0,84 0,35 1,99 0,69 Zone Rurale 1 1 Urbaine 0,91 0,41 2,04 0,82 Département Alpes de Haute Provence 1 1 Hautes-Alpes 0,59 0,12 2,77 0,50 Alpes-Maritimes 0,78 0,22 2,71 0,70 Bouches-du-Rhône 0,85 0,24 2,98 0,80 Var 1,17 0,33 4,14 0,81 Vaucluse 1,17 0,32 4,35 0,81 CSP parents Employés 1 1 Artisans 1,13 0,51 2,51 0,77 Cadres 1,21 0,58 2,52 0,61 Professions intermédiaires 0,59 0,23 1,51 0,27 Ouvriers 1,94 0,83 4,54 0,13 Sans activité (retraités, chômeurs) 1,50 0,69 3,27 0,31 pouvoir faire face aux problèmes les moins sévères et savoir quels enfants envoyer vers les spécialistes. À l extrême, le secteur pédopsychiatrique intervient dans la prévention et a légitimité pour le faire puisque les textes fondateurs le mentionnent parmi ses rôles et on trouve ainsi des ressources très spécialisées impliquées dans la gestion de problèmes qui ressortent de la compétence de l éducation à la santé et des organismes de prévention qui ont un savoir-faire et sont déjà sur le terrain alors que les pédopsychiatres, qui sont des médecins spécialisés, n ont jamais été formés à cela. D un point de vue de l organisation des soins, c est une déperdition de ressources qui participe à l impression de débordement des secteurs qui peuvent d ailleurs se trouver à intervenir dans des domaines où ils ne le souhaiteraient pas et à leur corps défendant. L intersecteur est certes en contact avec ce système de soins de première ligne : il est en contact avec le système scolaire, judiciaire et avec les assistantes sociales de quartier ; en revanche, il est peu en contact avec les généralistes et les pédiatres. Étant donné le système de non-remboursement des psychothérapies par les psychologues libérales, il ne peut facilement renvoyer les enfants souffrant des troubles les moins sévères vers ces

7 500 V. Kovess-Masféty et al. / Neuropsychiatrie de l enfance et de l adolescence 57 (2009) intervenants et n étant pas en contact avec le système des médecins libéraux, il est plutôt en position d attractivité que de redistribution et ne joue de ce fait pas le rôle de plaque tournante. L absence de distinction claire entre le rôle des CMPP et des CMP est de ce point de vue un élément négatif car leur distinction aurait permis de séparer les enfants présentant des troubles d intensité moyenne et de les mettre en contact avec des intervenants moins spécialisés pour réserver les CMP aux enfants ayant des besoins de soins en pédopsychiatrie. On aurait ainsi des établissements de «première ligne» et des établissements spécialisés ayant chacun les personnels et la clientèle qui leur correspond. On peut aussi imaginer une sorte de partition dans ces structures qui correspondrait à un pôle santé mentale et un pôle pédopsychiatrie qui sont couverts dans les faits par ces structures et dans ce cas, des sortes de collaboration pour ces pôles avec des ressources extra-intersectorielles pour que le système de première ligne puisse jouer son rôle et que l intersecteur puisse jouer le sien. Il ne s agit pas ici de définir des pathologies dites lourdes par exemple les psychoses infantiles dont l intersecteur aurait la charge versus des pathologies dites moins lourdes comme les troubles anxieux et dépressifs ou comportementaux qui seraient laissés aux pédopsychiatres exerçant en libéral, notre proposition n est pas de cet ordre là. Elle met dans le même ensemble toute la pédopsychiatrie, quel que soit son mode d exercice, dans le niveau spécialisé versus la psychologie, les pédiatres, les généralistes et autres intervenants libéraux ou non, dans le niveau dit «de première ligne». Cette étude présente des limites qui doivent être prises en compte. Tout d abord, les résultats ne concernent qu une seule région plutôt bien dotée et il est nécessaire de conduire cette enquête dans une région différente pour voir si les résultats y sont ou non semblables. Les instruments, bien que validés, sont des approximations et les définitions opérationnelles des types de troubles sont discutables ainsi que les propositions de ressources pour les prendre en charge. Les critères choisis pour définir les trois catégories de besoin de soins pourraient également être discutés. Par exemple, un enfant qui est évalué comme ayant un problème par un informant seulement est considéré comme n ayant aucun besoin si celui-ci n a pas de retentissement sur le fonctionnement de l enfant. Cependant, il n existe pas de gold standard pour définir qu est-ce qu un besoin de soins et pour être plus précis, il faudrait se référer à des recommandations de bonne pratique qui font défaut. Les définitions que nous proposons ici ont le mérite de se baser sur des critères objectifs et transparents. Il faut aussi rappeler l absence des enfants ayant les troubles les plus sévères (psychoses et déficiences) et qui sont ceux qui demandent le plus de ressources spécialisées. Un problème reste : celui de la définition du seuil au-delà duquel la pédopsychiatrie est nécessaire et en deçà duquel elle ne l est pas. C est bien entendu une vraie discussion à laquelle la réponse ne peut être simple. Notre propos est d ouvrir cette question et de refuser l idée que tout symptôme chez un enfant relève de la pédopsychiatrie. En effet, un des résultats de cette indifférenciation est, d après nous, une trop grande diversité de l accès aux soins spécialisés en pédopsychiatrie alors que l organisation en intersecteur devait précisément servir à garantir l équité d accès. Ainsi, dans certains intersecteurs, l accès est quasi immédiat alors que dans d autres, des listes d attente découragent les parents et cela n est pas fonction du ratio personnel/taille de la population ni des caractéristiques de la population de l intersecteur mais souvent de l organisation des services. C est cette organisation basée sur la mise en place d une certaine hiérarchie des besoins que nous préconisons. Au total, ce papier propose une approche de santé publique appliquée à cette problématique ; en particulier, il tente une proposition de graduation des réponses en fonction de la gravité des problèmes afin en quelque sorte de garder la pédopsychiatrie pour les cas qui en ont le plus besoin. Nous sommes conscients que cette approche très classique en organisation des soins, va en partie à l encontre de la notion d intersecteur infantojuvénile, puisque ce dernier s appuie sur une notion intégrée de l abord des troubles mentaux des enfants revendiquant son rôle de la prévention aux soins et à la réadaptation. Notre point de vue est, qu historiquement dans les années 1960, l éventail complet des taches du secteur était essentiel, dans un univers où le recours à la pédopsychiatrie était rare et très stigmatisant, où les enfants étaient facilement placés en institution et où la prévention et la détection étaient inexistantes. Il nous semble que la situation a évolué depuis cette époque et qu elle demande une mise à plat du ou des rôles des divers intervenants et structures en pédopsychiatrie. 5. Conclusions Il est aujourd hui indispensable de réfléchir à l utilisation optimale et équitable des ressources en santé mentale et en pédopsychiatrie en France. Bien que ce soit difficile à mettre en place, il apparaît nécessaire de trouver une méthode pour hiérarchiser les besoins de soins. Dans cette optique, tout reposera sur la formation des intervenants de première ligne c est-à-dire médecins généralistes, pédiatres, enseignants et psychologues scolaires. Cette formation ainsi que la mise en place de liens étroits entre les niveaux dits de première ligne et les niveaux dits spécialisés en pédopsychiatrie, quelles que soient les modalités d exercice, est le corollaire indispensable à un accès équitable aux ressources. Les informations des enquêtes en population peuvent être un des éléments de cette réflexion et de suivi sur l organisation des soins pour les problèmes de santé mentale des enfants en France. 6. Conflits d intérêts Aucun. Références [1] Coldefy M, Salines E. Les secteurs de psychiatrie infanto-juvénile en 2000 : évolutions et disparités. Études et résultats. Paris : DREES, ministère de la Santé et de la protection sociale ; Septembre N o 341. [2] Coldefy M. Les enfants et adolescents pris en charge dans les centres médicopsycho-pédagogiques. Études et résultats. Paris : DREES, ministère de la Santé et de la protection sociale ; Avril N o 392. [3] Atlas de la démographie médicale en France. Situation au 1 er janvier Ordre national des médecins. Conseil national de l ordre.

8 V. Kovess-Masféty et al. / Neuropsychiatrie de l enfance et de l adolescence 57 (2009) [4] Shojaei T, Kovess-Masfety V. La santé mentale des enfants scolarisés dans les écoles primaires de la région Provence-Alpes-Côte d Azur. Rapport [5] Valla JP, Bergeron L, Smolla N. The Dominic-R: a pictorial interview for 6- to 11-year-old children. J Am Acad Child Adolesc Psychiatry 2000;39: [6] Chan Chee C, Kovess V, Valla JP, Alles-Jardel M, Gras-Vincendon A, Martin C, et al. Validation d un questionnaire intéractif sur la santé mentale des enfants en populations générale et clinique. Ann Med Psychol 2003;161: [7] Valla JP, Kovess V, Chan Chee C, Bethiaume C, Vantalon V, Piquet C, et al. A French study of the Dominic Interactive. Soc Psychiatry Psychiatr Epidemiol 2002;37: [8] Goodman R, Ford T, Simmons H, Gatward R, Meltzer H. Using the Strengths and Difficulties Questionnaire (SDQ) to screen for child psychiatric disorders in a community sample. Br J Psychiatry 2000;177: [9] Goodman R. Psychometric properties of the Strengths and Difficulties Questionnaire (SDQ). J Am Acad Child Adolesc Psychiatry 2001;40:

9.11 Les jeux de hasard et d argent

9.11 Les jeux de hasard et d argent 9.11 Les jeux de hasard et d argent Maud Pousset, Marie-Line Tovar 288 Les jeux de hasard et d argent (JHA) constituent une activité ancienne et répandue, mais longtemps interdite. Leur offre s est étoffée,

Plus en détail

3 150 diplômes de professions de santé

3 150 diplômes de professions de santé N 1 - Mai 005 3 150 diplômes de professions de santé délivrés en 003 dans la région Provence-Alpes-Côte d Azur En 003, onze formations aux professions de santé sont proposées en région Provence-Alpes-Côte

Plus en détail

Autisme Questions/Réponses

Autisme Questions/Réponses Autisme Questions/Réponses 1. Quelle est la définition de l autisme et des autres troubles envahissants du développement établie dans l état des connaissances élaboré et publié par la HAS? Les définitions

Plus en détail

Le bilan neuropsychologique du trouble de l attention. Ania MIRET Montluçon le 4-12- 2009

Le bilan neuropsychologique du trouble de l attention. Ania MIRET Montluçon le 4-12- 2009 Le bilan neuropsychologique du trouble de l attention Ania MIRET Montluçon le 4-12- 2009 Introduction L attention est une fonction de base dont l intégrité est nécessaire au bon fonctionnement cognitif

Plus en détail

NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE

NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE - Note de synthèse de l'institut CSA - N 1100760 Juin 2011 2, rue de Choiseul CS 70215 75086 Paris cedex 02 Tél. (33) 01 44 94 59 11

Plus en détail

Les Français et l assurance santé

Les Français et l assurance santé Mai 2013 Contacts : 01 45 84 14 44 Jérôme Fourquet Magalie Gérard prénom.nom@ifop.com Les Français et l assurance santé pour Note méthodologique Etude réalisée pour : Groupama Assurances Echantillon :

Plus en détail

Evaluation Agi Son 2005. Agi son 2005. Evaluation de la campagne de sensibilisation aux risques auditifs liés à l écoute de musiques amplifiées

Evaluation Agi Son 2005. Agi son 2005. Evaluation de la campagne de sensibilisation aux risques auditifs liés à l écoute de musiques amplifiées Agi son Evaluation de la campagne de sensibilisation aux risques auditifs liés à l écoute de musiques amplifiées 1 Introduction p. 3 Méthode p.4 1. Le public p.5 A. Caractéristique des personnes interrogées

Plus en détail

Critères de Choix d une Echelle de Qualité De Vie. Etudes cliniques dans l autisme. Introduction

Critères de Choix d une Echelle de Qualité De Vie. Etudes cliniques dans l autisme. Introduction Critères de Choix d une Echelle de Qualité De Vie Etudes cliniques dans l autisme Marie-Christine Picot Congrès Epsylon 5 avril 2013 Introduction Mesurer la Qualité de Vie liée à la Santé : Evaluer les

Plus en détail

Les salariés de l économie sociale et solidaire

Les salariés de l économie sociale et solidaire L'Économie sociale et solidaire Les salariés de l économie sociale et solidaire L'EMPLOI SALARIÉ L ESS, un employeur déterminant de l économie régionale 20 Relative précarité de l emploi dans l ESS 22

Plus en détail

Troubles «dys» de l enfant. Guide ressources pour les parents

Troubles «dys» de l enfant. Guide ressources pour les parents Troubles «dys» de l enfant Guide ressources pour les parents Troubles «dys» de l enfant Guide ressources pour les parents Direction de la collection Thanh Le Luong Édition Jeanne Herr Institut national

Plus en détail

Monitoring des données relatives au poids effectué par les services médicaux scolaires des villes de Bâle, Berne et Zurich

Monitoring des données relatives au poids effectué par les services médicaux scolaires des villes de Bâle, Berne et Zurich Promotion Santé Suisse Editorial Feuille d information 1 Les données de poids de plus de 13 000 enfants et adolescents dans les villes suisses de, et ont été collectées pour l année scolaire 2012/2013

Plus en détail

Les adultes souffrant d autisme ou de syndromes apparentés pris en charge par les établissements médico-sociaux

Les adultes souffrant d autisme ou de syndromes apparentés pris en charge par les établissements médico-sociaux Ministère de l emploi, du travail et de la cohésion sociale Ministère de la santé et de la protection sociale L enquête ES 2001 recensait environ 5 000 personnes atteintes d autisme ou de syndromes apparentés,

Plus en détail

ARS et Conseils généraux de Bretagne Prestations d études et d analyses de l organisation de la prise en charge des personnes avec TED dans les ESSMS

ARS et Conseils généraux de Bretagne Prestations d études et d analyses de l organisation de la prise en charge des personnes avec TED dans les ESSMS ARS et Conseils généraux de Bretagne Prestations d études et d analyses de l organisation de la prise en charge des personnes avec TED dans les ESSMS Synthèse des questionnaires destinés aux établissements

Plus en détail

Panorama. de l économie sociale et solidaire

Panorama. de l économie sociale et solidaire Panorama de l économie sociale EN FRANCE ET DANS LES RÉGIONS Réalisée par l Observatoire National de l Economie Sociale et Solidaire, cette nouvelle édition du «Panorama de l économie sociale en France

Plus en détail

GROUPE 03 et GROUPE 04 : CAMSP CMPP. Établissement dont le code de la catégorie Finess est : 189, 190

GROUPE 03 et GROUPE 04 : CAMSP CMPP. Établissement dont le code de la catégorie Finess est : 189, 190 GROUPE 03 et GROUPE 04 : CAMSP CMPP Établissement dont le code de la catégorie Finess est : 189, 190 SOMMAIRE DES NOMENCLATURES : Code de la catégorie Finess modifié... 1 Agrément de clientèle... 1 Code

Plus en détail

SECTEUR SANITAIRE ET SOCIAL

SECTEUR SANITAIRE ET SOCIAL SECTEUR SANITAIRE ET SOCIAL Etat du tissu associatif et bilan de l emploi du secteur non lucratif en 2013 En bref Le Centre de ressources DLA (CRDLA) du champ social, médico-social et santé poursuit son

Plus en détail

NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE

NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE - Note de synthèse de l'institut CSA - N 1100760 Juin 2011 2, rue de Choiseul CS 70215 75086 Paris cedex 02 Tél. (33) 01 44 94 59 11

Plus en détail

Enquête sur la santé des résidents des foyers Adoma de Saint-Quentin-en-Yvelines

Enquête sur la santé des résidents des foyers Adoma de Saint-Quentin-en-Yvelines Direction de l action sociale, de l habitat et de la santé publique 12 ème congrès national des ORS Territoires et Santé des populations 9 et 10 novembre 2010 Enquête sur la santé des résidents des foyers

Plus en détail

Stratégie d intervention auprès des élèves présentant des comportements et attitudes scolaires inappropriés

Stratégie d intervention auprès des élèves présentant des comportements et attitudes scolaires inappropriés Stratégie d intervention auprès des élèves présentant des comportements et attitudes scolaires inappropriés IEN/CTR ASH 2011-2012 Comportements inappropriés / Troubles de la conduite et du comportement

Plus en détail

Précarité sociale et recours aux soins dans les établissements de soins du Tarn-et-Garonne

Précarité sociale et recours aux soins dans les établissements de soins du Tarn-et-Garonne O B S E R V A T O I R E R E G I O N A L D E L A S A N T E D E M I D I - P Y R E N E E S Précarité sociale et recours aux soins dans les établissements de soins du Tarn-et-Garonne Novembre 2007 SYSTEME

Plus en détail

Entre mal-être et bien être : comment vont les étudiants. Premiers résultats. Damien BERTHILIER Président La Mutuelle des Étudiants LMDE-EPSE

Entre mal-être et bien être : comment vont les étudiants. Premiers résultats. Damien BERTHILIER Président La Mutuelle des Étudiants LMDE-EPSE Entre mal-être et bien être : comment vont les étudiants Premiers résultats Damien BERTHILIER Président La Mutuelle des Étudiants LMDE-EPSE Objectifs de l enqul enquête Mieux identifier la souffrance psychique

Plus en détail

Les bénéficiaires de la CMU en Rhône-Alpes au 31 décembre 2003

Les bénéficiaires de la CMU en Rhône-Alpes au 31 décembre 2003 La Lettre de la DRASS N 2006-03-L Avril 2006 Les bénéficiaires de la CMU en Rhône-Alpes au 31 décembre 2003 Au 31 décembre 2003, 40 000 rhônalpins sont affi liés à l assurance maladie par le dispositif

Plus en détail

Evolution de la collecte des RPU Réseau OSCOUR

Evolution de la collecte des RPU Réseau OSCOUR Evolution de la collecte des RPU Réseau OSCOUR Vanina BOUSQUET InVS St MAURICE 20 Mai 2014 Journée plénière de la FEDORU SOMMAIRE Etat des lieux des remontée de RPU Etat des lieux des structures régionales

Plus en détail

d infirmières et d infirmiers Pour être admissible au répit spécialisé sur référence Des services spécialisés intégrés en

d infirmières et d infirmiers Pour être admissible au répit spécialisé sur référence Des services spécialisés intégrés en DES SERVICES DES INTERVENTIONS DE RÉADAPTATION CIBLÉES ET SPÉCIFIQUES VISANT LE DÉVELOPPEMENT OPTIMAL DE LA PERSONNE ET AYANT COMME OBJECTIFS de favoriser l intégration et la participation sociales de

Plus en détail

Synthèse. Dynamique de l emploi. L0Z-Secrétaires

Synthèse. Dynamique de l emploi. L0Z-Secrétaires L0Z-Secrétaires Synthèse En moyenne sur la période 2007-2009, 484 000 personnes exercent le métier de secrétaire, assurant des fonctions de support, de coordination, de gestion et de communication. Les

Plus en détail

LES MODES D ADAPTATION ET DE COMPENSATION DU HANDICAP : Les personnes handicapées motrices à domicile (enquête HID 1999)

LES MODES D ADAPTATION ET DE COMPENSATION DU HANDICAP : Les personnes handicapées motrices à domicile (enquête HID 1999) Délégation ANCREAI Ile-de-France CEDIAS - 5 rue Las-Cases 75007 PARIS Tél : 01 45 51 66 10 Fax : 01 44 18 01 81 E-mail : creai.idf@9online.fr Contact : Carole PEINTRE LES MODES D ADAPTATION ET DE COMPENSATION

Plus en détail

Les élèves nouveaux arrivants non francophones en 2010-2011

Les élèves nouveaux arrivants non francophones en 2010-2011 note d information 12.1 MARS 38 1 nouveaux arrivants non francophones de plus de 6 ans ont été scolarisés au cours de l année scolaire 21-211 : 18 5 dans les écoles élémentaires, 16 2 dans les collèges

Plus en détail

SOINS ET ACCOMPAGNEMENTS. Professionnels de la psychiatrie. www.psycom.org

SOINS ET ACCOMPAGNEMENTS. Professionnels de la psychiatrie. www.psycom.org SOINS ET ACCOMPAGNEMENTS Professionnels de la psychiatrie www.psycom.org Professionnels de la psychiatrie SOMMAIRE Organisation des soins psychiatriques Professionnels de la psychiatrie Psychiatre et pédopsychiatre

Plus en détail

Les troubles spécifiques des apprentissages

Les troubles spécifiques des apprentissages Les troubles spécifiques des apprentissages www.apedys78-meabilis.fr En collaboration avec L. Denariaz, psychologue cognitiviste Points clefs Définitions et repérage Quelle est l origine du trouble? Vers

Plus en détail

Sociologie des joueurs en ligne

Sociologie des joueurs en ligne Mars 2013 Sociologie des joueurs en ligne Enquête ARJEL 2012 Autorité de régulation des jeux en ligne 2 Propos introductifs à l enquête sur la sociologie des joueurs Au-delà de la publication trimestrielle

Plus en détail

Epilepsies : Parents, enseignants, comment accompagner l enfant pour éviter l échec scolaire?

Epilepsies : Parents, enseignants, comment accompagner l enfant pour éviter l échec scolaire? Epilepsies : Parents, enseignants, comment accompagner l enfant pour éviter l échec scolaire? L épilepsie concerne plus de 500 000 personnes en France, dont la moitié sont des enfants ou des adolescents.

Plus en détail

ASSOCIATION ARISSE INSTITUT MEDICO-EDUCATIF ARMONIA Avec prise en charge de jour et d internat séquentiel LIVRET D ACCUEIL

ASSOCIATION ARISSE INSTITUT MEDICO-EDUCATIF ARMONIA Avec prise en charge de jour et d internat séquentiel LIVRET D ACCUEIL ASSOCIATION ARISSE INSTITUT MEDICO-EDUCATIF ARMONIA Avec prise en charge de jour et d internat séquentiel LIVRET D ACCUEIL Directeur: Chef de Service Éducatif Assistante de Direction Accueil - Secrétariat

Plus en détail

FD/YMC N 1-5961 Contacts IFOP : Frédéric Dabi / Yves-Marie Cann POUR

FD/YMC N 1-5961 Contacts IFOP : Frédéric Dabi / Yves-Marie Cann POUR FD/YMC N 1-5961 Contacts IFOP : Frédéric Dabi / Yves-Marie Cann POUR Enquête sur la responsabilité sociale du scientifique Résultats détaillés Février 2007 Annexes La publication des données qui fondent

Plus en détail

E-ASSURÉS RECHERCHE LE PROFIL DES PERSONNES ASSURANCE SANTÉ DES A LA SUR INTERNET D UNE PUBLIÉ PAR. 23 e ÉDITION

E-ASSURÉS RECHERCHE LE PROFIL DES PERSONNES ASSURANCE SANTÉ DES A LA SUR INTERNET D UNE PUBLIÉ PAR. 23 e ÉDITION L OBSERVATOIRE PUBLIÉ PAR LE PROFIL DES PERSONNES A LA RECHERCHE DES D UNE E-ASSURÉS 23 e ÉDITION SEPTEMBRE NOVEMBRE 2014 ASSURANCE SANTÉ SUR INTERNET QUI SOMMES-NOUS? PRÉSENTATION DE cmonassurance est

Plus en détail

BILANS REGIONAUX DE L EMPLOI

BILANS REGIONAUX DE L EMPLOI BILANS REGIONAUX DE L EMPLOI DANS L ECONOMIE SOCIALE EN 2013 Cécile BAZIN Marie DUROS Amadou BA Jacques MALET Octobre 2014 INTRODUCTION Pour la septième année consécutive, l Association des Régions de

Plus en détail

Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales.

Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales. Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales. 1 Les outils de mesure existants et description du handicap épileptique Il ne s agit pas ici de mesurer

Plus en détail

CENTRE D EDUCATION ET DE SOINS SPECIALISES POUR ENFANTS POLYHANDICAPES «LE RIVAGE» LIVRET D ACCUEIL DU STAGIAIRE

CENTRE D EDUCATION ET DE SOINS SPECIALISES POUR ENFANTS POLYHANDICAPES «LE RIVAGE» LIVRET D ACCUEIL DU STAGIAIRE CENTRE D EDUCATION ET DE SOINS SPECIALISES POUR ENFANTS POLYHANDICAPES «LE RIVAGE» LIVRET D ACCUEIL DU STAGIAIRE 12 rue aux raisins - 62600 BERCK SUR MER 03.21.89.44.01 - Fax : 03.21.89.44.82 Le mot d

Plus en détail

Saint-Vallier-de-Thiey Bar-sur-Loup. Grasse. Grasse-sud

Saint-Vallier-de-Thiey Bar-sur-Loup. Grasse. Grasse-sud PROVENCE-ALPES-COTE D'AZUR 17 rue Menpenti 13387 MARSEILLE CEDEX 1 Tél. : 4 91 17 57 57 Fax : 4 91 17 59 59 http://www.insee.fr TERRITOIRE CA POLE AZUR PROVENCE 5 communes, 2 chefs lieux de cantons, unité

Plus en détail

Faut-il développer la scolarisation à deux ans?

Faut-il développer la scolarisation à deux ans? Faut-il développer la scolarisation à deux ans? 01 L école maternelle française est fréquemment citée comme l un des points forts de notre système éducatif et la pression de certaines familles est aujourd'hui

Plus en détail

Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient

Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient Dans son avis de 2012 «L assurance maladie : les options du HCAAM» qui synthétise l ensemble

Plus en détail

Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS)

Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) dmt Risques psychosociaux : out ils d é va lua t ion FRPS 13 CATÉGORIE ATTEINTE À LA SANTÉ PHYSIQUE ET MENTALE Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) LANGEVIN V.*, FRANÇOIS M.**, BOINI S.***, RIOU

Plus en détail

ENQUETE DE BRANCHE Prothésistes dentaires

ENQUETE DE BRANCHE Prothésistes dentaires ENQUETE DE BRANCHE Prothésistes dentaires Données 2012 Institut I+C 11 rue Christophe Colomb - 75008 Paris Tél.: 33 (0)1 47 20 30 33 http://www.iplusc.com Octobre 2013 1/52 UNIVERS ETUDIE ET RAPPELS METHODOLOGIQUES

Plus en détail

«Les jeux en ligne, quelle influence en France?»

«Les jeux en ligne, quelle influence en France?» Les multiples facettes du jeu Québec, 30 mai 2012 «Les jeux en ligne, quelle influence en France?» M. Grall-Bronnec, G. Bouju, M. Lagadec J. Caillon, J.L. Vénisse Le contexte des jeux de hasard et d argent

Plus en détail

5 Avril 2013. Evolution de la construction neuve dans l espace Rhône Avignon Vaucluse AURAV LES PUBLICATIONS DE L AGENCE

5 Avril 2013. Evolution de la construction neuve dans l espace Rhône Avignon Vaucluse AURAV LES PUBLICATIONS DE L AGENCE LES PUBLICATIONS DE L AGENCE Evolution de la construction neuve dans l espace Rhône-Avignon-Vaucluse La n de l «âge d or» de la maison individuelle? aurav agence d'urbanisme Rhône Avignon Vaucluse 5 Avril

Plus en détail

Surveillance des troubles musculo-squelettiques dans les Bouches-du-Rhône

Surveillance des troubles musculo-squelettiques dans les Bouches-du-Rhône Santé travail Maladies chroniques et traumatismes Surveillance des troubles musculo-squelettiques dans les Bouches-du-Rhône Étude du syndrome du canal carpien opéré 2008-2009 Septembre 2011 F. Sillam 1,

Plus en détail

Emploi et Formation Secteur Publicité

Emploi et Formation Secteur Publicité Rapport statistique Emploi et Formation Secteur Publicité 2009-2010 AFDAS / R&D - Septembre 2012 Sommaire 1. DONNEES SUR L EMPLOI 3 1.1. POINT METHODOLOGIQUE ET PRECAUTIONS D USAGE 4 1.2. LES ENTREPRISES

Plus en détail

LES FRANÇAIS ET LA COMPLEMENTAIRE SANTE

LES FRANÇAIS ET LA COMPLEMENTAIRE SANTE Centre de Recherche pour l Etude et l Observation des Conditions de Vie LES FRANÇAIS ET LA COMPLEMENTAIRE SANTE Anne LOONES Marie-Odile SIMON Août 2004 Département «Evaluation des Politiques Sociales»

Plus en détail

DEMANDE EN TRAITEMENT D ORTHODONTIE A MADAGASCAR : INFLUENCE DE L AGE, DU SEXE ET DU STATUT SOCIO-ECONOMIQUE.

DEMANDE EN TRAITEMENT D ORTHODONTIE A MADAGASCAR : INFLUENCE DE L AGE, DU SEXE ET DU STATUT SOCIO-ECONOMIQUE. DEMANDE EN TRAITEMENT D ORTHODONTIE A MADAGASCAR : INFLUENCE DE L AGE, DU SEXE ET DU STATUT SOCIO-ECONOMIQUE. RANDRIANARIMANARIVO HM, RASOANIRINA MO, ANDRIAMBOLOLO-NIVO OR, ANDRIAMBOLOLO-NIVO RD. Institut

Plus en détail

Tablette tactile : la nouvelle nounou?

Tablette tactile : la nouvelle nounou? Observatoire Orange - Terrafemina Tablette tactile : la nouvelle nounou? Sondage de l institut CSA Fiche technique du sondage L institut CSA a réalisé pour Orange et Terrafemina la 13 ème vague d un baromètre

Plus en détail

médicale canadienne, l Institut canadien d information sur la santé, Santé Canada et le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada.

médicale canadienne, l Institut canadien d information sur la santé, Santé Canada et le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada. DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES, la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) interroge ses membres sur plusieurs aspects touchant leur pratique professionnelle à l aide de sondages, de groupes de

Plus en détail

Les Français ais et l assurance l

Les Français ais et l assurance l Mai 2013 Contacts: 01 45 84 14 44 Jérôme Fourquet Magalie Gérard prénom.nom@ifop.com Les Français ais et l assurance l santé pour Note méthodologique Etude réalisée pour : Groupama Assurances Echantillon

Plus en détail

4720.5560.46 (septembre 2009) 30 %

4720.5560.46 (septembre 2009) 30 % 4720.5560.46 (septembre 2009) 30 % Prévenir le jeu excessif chez les adolescents C est toujours gagnant! Pourquoi ce dépliant? [ ] Le rôle des parents est déterminant dans la prévention du jeu excessif

Plus en détail

PLAN D ACTIONS PSYCHIATRIE & SANTE MENTALE 15-09-2003 page 1 / 106 PLAN D ACTIONS POUR LE DEVELOPPEMENT DE LA PSYCHIATRIE

PLAN D ACTIONS PSYCHIATRIE & SANTE MENTALE 15-09-2003 page 1 / 106 PLAN D ACTIONS POUR LE DEVELOPPEMENT DE LA PSYCHIATRIE PLAN D ACTIONS PSYCHIATRIE & SANTE MENTALE 15-09-2003 page 1 / 106 PLAN D ACTIONS POUR LE DEVELOPPEMENT DE LA PSYCHIATRIE ET LA PROMOTION DE LA SANTE MENTALE Philippe CLERY-MELIN, Vivianne KOVESS, Jean-Charles

Plus en détail

EXPÉRIENCE CLIENT. Baromètre des secteurs assurances et mutuelles

EXPÉRIENCE CLIENT. Baromètre des secteurs assurances et mutuelles EXPÉRIENCE CLIENT Saison 2 # Baromètre des secteurs assurances et mutuelles Etude réalisée par INIT Marketing pour Akio Software en mai 2014 sur un échantillon représentatif de la population française

Plus en détail

questions/réponses sur les DYS

questions/réponses sur les DYS D Y S L E X I E, D Y S P H A S I E, D Y S P R A X I E, Les DYS, un handicap émergeant? La Dysphasie trouble du langage oral? La Dyspraxie, trouble de la coordination du geste? La Dyslexie, trouble du langage

Plus en détail

Les allocataires des minima sociaux: CMU, état de santé et recours aux soins

Les allocataires des minima sociaux: CMU, état de santé et recours aux soins études résultats et N 603 octobre 2007 Les allocataires des minima sociaux: CMU, état de santé et recours aux soins Une enquête a été effectuée par la DREES au deuxième trimestre 2006 auprès de personnes

Plus en détail

Santé mentale et travail : un exemple de réseau r de surveillance épidémiologique en France. Programme SAMOTRACE

Santé mentale et travail : un exemple de réseau r de surveillance épidémiologique en France. Programme SAMOTRACE Santé mentale et travail : un exemple de réseau r de surveillance épidémiologique en France Dr Christine Cohidon Département Santé-Travail Institut de veille sanitaire UMRESTTE (Lyon) 1 Programme SAMOTRACE

Plus en détail

Définition, finalités et organisation

Définition, finalités et organisation RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Définition, finalités et organisation Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à présenter à l ensemble des professionnels de santé, aux patients

Plus en détail

Baromètre des pratiques en médecine libérale Résultats de l'enquête 2006

Baromètre des pratiques en médecine libérale Résultats de l'enquête 2006 Document de travail Working paper Baromètre des pratiques en médecine libérale Résultats de l'enquête 2006 "L'organisation du travail et la pratique de groupe des médecins généralistes bretons" Avec la

Plus en détail

Le niveau de revenus des ménages est associé à la couverture vaccinale par le vaccin pneumocoque conjugué chez les enfants d'ile-de-france

Le niveau de revenus des ménages est associé à la couverture vaccinale par le vaccin pneumocoque conjugué chez les enfants d'ile-de-france Le niveau de revenus des ménages est associé à la couverture vaccinale par le vaccin pneumocoque conjugué chez les enfants d'ile-de-france Jean-Paul Guthmann, Pierre Chauvin, Yann Le Strat, Marion Soler,

Plus en détail

Pratiques d éducation thérapeutique en psychiatrie. Enquête auprès des psychiatres hospitaliers d Aquitaine

Pratiques d éducation thérapeutique en psychiatrie. Enquête auprès des psychiatres hospitaliers d Aquitaine L Encéphale (2013) 39, 205 211 Disponible en ligne sur www.sciencedirect.com journal homepage: www.em-consulte.com/produit/encep THÉRAPEUTIQUE Pratiques d éducation thérapeutique en psychiatrie. Enquête

Plus en détail

Bilan de l activité d accueil de jour et d hébergement temporaire en direction des personnes âgées dépendantes en 2010

Bilan de l activité d accueil de jour et d hébergement temporaire en direction des personnes âgées dépendantes en 2010 Bilan de l activité d accueil de jour et d hébergement temporaire en direction des personnes âgées dépendantes en 2010 Le suivi de l activité des établissements ayant une activité d accueil de jour et

Plus en détail

d évaluation Objectifs Processus d élaboration

d évaluation Objectifs Processus d élaboration Présentation du Programme pancanadien d évaluation Le Programme pancanadien d évaluation (PPCE) représente le plus récent engagement du Conseil des ministres de l Éducation du Canada (CMEC) pour renseigner

Plus en détail

La preuve par. Principaux enseignements du bilan des PRT et. du recensement des projets télémédecine 2013

La preuve par. Principaux enseignements du bilan des PRT et. du recensement des projets télémédecine 2013 La preuve par Principaux enseignements du bilan des PRT et du recensement des projets télémédecine 2013 Le recensement Télémédecine 2013 01 Synthèse du recensement Télémédecine 2013 02 Répartition et maturité

Plus en détail

Panorama des formations post-baccalauréat en Transport et Logistique

Panorama des formations post-baccalauréat en Transport et Logistique Panorama des formations post-baccalauréat en Transport et Logistique AFITL - 3 mai 2006 L objectif poursuivi Offrir aux membres de l AFITL (ou à quiconque se promène sur son site Internet) un recensement

Plus en détail

Burkina Faso Profil pays EPT 2014

Burkina Faso Profil pays EPT 2014 Burkina Faso Profil pays EPT 14 Contexte général Situé au cœur de l Afrique occidentale, dans la boucle du Niger, le Burkina Faso est l un pays des pays les plus peuplés de la sous-région Ouest-africaine

Plus en détail

Programme «maladie» - Partie II «Objectifs / Résultats» Objectif n 2 : développer la prévention

Programme «maladie» - Partie II «Objectifs / Résultats» Objectif n 2 : développer la prévention Programme «maladie» - Partie II «Objectifs / Résultats» Objectif n 2 : développer la prévention Indicateur n 2-3 : Indicateurs sur le dépistage du cancer 1 er sous-indicateur : taux de participation au

Plus en détail

E-ASSURÉS RECHERCHE LE PROFIL DES PERSONNES ASSURANCE SANTÉ DES A LA SUR INTERNET D UNE PUBLIÉ PAR. 2 e ÉDITION

E-ASSURÉS RECHERCHE LE PROFIL DES PERSONNES ASSURANCE SANTÉ DES A LA SUR INTERNET D UNE PUBLIÉ PAR. 2 e ÉDITION L OBSERVATOIRE PUBLIÉ PAR LE PROFIL DES PERSONNES A LA RECHERCHE DES D UNE E-ASSURÉS 2 e ÉDITION SEPTEMBRE NOVEMBRE ASSURANCE SANTÉ SUR INTERNET QUI SOMMES-NOUS? PRÉSENTATION DE cmonassurance est un e-courtier,

Plus en détail

SUPPLEMENT AU DIPLÔME

SUPPLEMENT AU DIPLÔME SUPPLEMENT AU DIPLÔME Le présent supplément au diplôme (annexe descriptive) suit le modèle élaboré par la Commission européenne, le Conseil de l'europe et l'unesco/cepes. Le supplément vise à fournir des

Plus en détail

Cet article s attache tout d abord

Cet article s attache tout d abord Méthodes internationales pour comparer l éducation et l équité Comparaison entre pays des coûts de l éducation : des sources de financement aux dépenses Luc Brière Marguerite Rudolf Bureau du compte de

Plus en détail

ANNUAIRE SANTE. Structures Missions Site Internet Téléphone Domaines Secteurs Informations complémentaires

ANNUAIRE SANTE. Structures Missions Site Internet Téléphone Domaines Secteurs Informations complémentaires ANNUAIRE SANTE Structures Missions Site Internet Téléphone Domaines Secteurs Informations complémentaires IREPS : Instance Régionale d Education et de Promotion de la Santé Poitou-Charentes (4 antennes

Plus en détail

La rémunération des concepteurs. en théâtre au Québec. de 2004 à 2006

La rémunération des concepteurs. en théâtre au Québec. de 2004 à 2006 La rémunération des concepteurs en théâtre au Québec de 2004 à 2006 Conseil québécois du théâtre - novembre 2007 Dans le cadre des travaux préparatoires des SECONDS ÉTATS GÉNÉRAUX DU THÉÂTRE PROFESSIONNEL

Plus en détail

Programme détaillé Analyse des actions de prévention précoce en PMI

Programme détaillé Analyse des actions de prévention précoce en PMI Programme détaillé Analyse des actions de prévention précoce en PMI La formation continue du Centre d Ouverture Psychologique Et Sociale (Copes) s adresse à tous les acteurs du champ médical, psychologique,

Plus en détail

Les chefs d entreprises de PME-PMI face à la propriété industrielle

Les chefs d entreprises de PME-PMI face à la propriété industrielle INSTITUT DE RECHERCHE EN PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE HENRI-DESBOIS Octobre 2005 Les chefs d entreprises de PME-PMI face à la propriété industrielle Dans un contexte de mondialisation, face à une compétitivité

Plus en détail

Délivrance de l information à la personne sur son état de santé

Délivrance de l information à la personne sur son état de santé Délivrance de l information à la personne sur son état de santé Mai 2012 Préambule Le contenu et les qualités de l information Les modalités de la délivrance de l information L information du mineur, du

Plus en détail

Les ménages de Provence-Alpes-Côte d Azur recourent peu aux services à la personne

Les ménages de Provence-Alpes-Côte d Azur recourent peu aux services à la personne SUD INSEE Les services à la personne : un secteur pénalisé par ses conditions d emploi Les ménages de Provence-Alpes- Côte d Azur recourent peu aux services à la personne en 2006. Ce faible recours s explique

Plus en détail

Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique

Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique A R D E Q A F Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique 1.1 Définition de la profession et du contexte de l intervention p. 2 1.2 Le référentiel d activités du Diplôme

Plus en détail

LES ÉLÈVES INSCRITS EN FORMATION PROFESSIONNELLE ET LEURS BESOINS SPÉCIFIQUES DE SOUTIEN À LA PERSÉVÉRANCE ET À LA RÉUSSITE. QUI SONT-ILS VRAIMENT?

LES ÉLÈVES INSCRITS EN FORMATION PROFESSIONNELLE ET LEURS BESOINS SPÉCIFIQUES DE SOUTIEN À LA PERSÉVÉRANCE ET À LA RÉUSSITE. QUI SONT-ILS VRAIMENT? LES ÉLÈVES INSCRITS EN FORMATION PROFESSIONNELLE ET LEURS BESOINS SPÉCIFIQUES DE SOUTIEN À LA PERSÉVÉRANCE ET À LA RÉUSSITE. QUI SONT-ILS VRAIMENT? Élisabeth Mazalon et Sylvain Bourdon Université de Sherbrooke

Plus en détail

E-ASSURÉS RECHERCHE LE PROFIL DES PERSONNES ASSURANCE SANTÉ DES A LA SUR INTERNET D UNE PUBLIÉ PAR. 23 e ÉDITION

E-ASSURÉS RECHERCHE LE PROFIL DES PERSONNES ASSURANCE SANTÉ DES A LA SUR INTERNET D UNE PUBLIÉ PAR. 23 e ÉDITION L OBSERVATOIRE PUBLIÉ PAR LE PROFIL DES PERSONNES A LA RECHERCHE DES D UNE E-ASSURÉS 23 e ÉDITION SEPTEMBRE NOVEMBRE ASSURANCE SANTÉ SUR INTERNET QUI SOMMES-NOUS? PRÉSENTATION DE cmonassurance est un e-courtier,

Plus en détail

Estimations 2014 des consommations de produits psychoactifs à 17 ans

Estimations 2014 des consommations de produits psychoactifs à 17 ans Estimations des consommations de produits psychoactifs à 17 ans Stanislas Spilka, Olivier Le Nézet et François Beck Note 2015-02 du 21 avril 2015 L enquête ESCAPAD Cette note présente les premières exploitations

Plus en détail

Le trouble oppositionnel avec. provocation ou par réaction?

Le trouble oppositionnel avec. provocation ou par réaction? Le trouble oppositionnel avec provocation ou par réaction? Emmanuelle Pelletier, M.Ps., L.Psych. Psychologue scolaire Octobre 2004 Trouble oppositionnel avec provocation ou par réaction? La personne oppositionnelle

Plus en détail

L emploi des jeunes dans les entreprises de l économie sociale et solidaire

L emploi des jeunes dans les entreprises de l économie sociale et solidaire L emploi des jeunes dans les entreprises de l économie sociale et solidaire Contexte régional Créé en 2010 par l Atelier Centre de ressources régional de l économie sociale et solidaire et la Chambre régionale

Plus en détail

La protection sociale en France

La protection sociale en France 18 La protection sociale en France FONCTIONNEMENT La protection sociale peut fonctionner selon trois logiques. LA LOGIQUE D ASSURANCE SOCIALE La logique d assurance sociale a pour objectif de prémunir

Plus en détail

S ONDAGE SUR LA SCOLARIS ATION E N MILIE U ORDINAIRE DES ENFANTS E N S ITUATION DE HANDICAP EN ELEMENTAIRE ET AU COLLEGE

S ONDAGE SUR LA SCOLARIS ATION E N MILIE U ORDINAIRE DES ENFANTS E N S ITUATION DE HANDICAP EN ELEMENTAIRE ET AU COLLEGE S ONDAGE SUR LA SCOLARIS ATION E N MILIE U ORDINAIRE DES ENFANTS E N S ITUATION DE HANDICAP EN ELEMENTAIRE ET AU COLLEGE - Sondage de l'institut CSA - - Note des principaux enseignements - N 1001198 Février

Plus en détail

TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE

TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE 14 TÉTANOS ET LA ROUGEOLE 14.1 INTRODUCTION Soumaïla MARIKO Comme on l a déjà précisé au chapitre 1, des tests de dépistage de l immunité contre le tétanos et

Plus en détail

Garder et faire garder son enfant

Garder et faire garder son enfant Garder et faire garder son enfant Nathalie Blanpain* L arrivée d un enfant au sein d un foyer est pour ses parents un événement majeur générateur de changements en termes de rythme de vie et d organisation,

Plus en détail

Description des variables de la base de données. a. Attractivité démographique pour les différents types de population

Description des variables de la base de données. a. Attractivité démographique pour les différents types de population Description des variables de la base de données a. Attractivité démographique pour les différents types de population Sources : Recensements de 1962 à 2006 et Clap 2007 - a01_popmoy62, a01_popmoy68, a01_popmoy75,

Plus en détail

DÉTERMINANTS COMPORTEMENTAUX DE LA SANTÉ SEXUELLE ET REPRODUCTIVE DES JEUNES EN MILIEU URBAIN

DÉTERMINANTS COMPORTEMENTAUX DE LA SANTÉ SEXUELLE ET REPRODUCTIVE DES JEUNES EN MILIEU URBAIN DÉTERMINANTS COMPORTEMENTAUX DE LA SANTÉ SEXUELLE ET REPRODUCTIVE DES JEUNES EN MILIEU URBAIN Analyse secondaire des données des enquêtes démographiques et de santé réalisées au Bénin et à Madagascar Avril

Plus en détail

Protection Maternelle et Infantile Santé scolaire (33b) Professeur Dominique PLANTAZ Septembre 2004

Protection Maternelle et Infantile Santé scolaire (33b) Professeur Dominique PLANTAZ Septembre 2004 Protection Maternelle et Infantile Santé scolaire (33b) Professeur Dominique PLANTAZ Septembre 2004 Objectifs : indiquer les objectifs de prévention du Service départemental de Protection Maternelle et

Plus en détail

LES SOINS DE SANTÉ POUR LES MIGRANTS SANS PAPIERS EN SUISSE SERVICES

LES SOINS DE SANTÉ POUR LES MIGRANTS SANS PAPIERS EN SUISSE SERVICES LES SOINS DE SANTÉ POUR LES MIGRANTS SANS PAPIERS EN SUISSE SERVICES UN CONTEXTE PLEIN DE CONTRASTES Dans la plupart des pays analysés, un écart peut être observé entre les normes définies par les droits

Plus en détail

q u estions santé d économie de la analyse Repères Les primes des contrats individuels des couvertures complémentaires en 1998

q u estions santé d économie de la analyse Repères Les primes des contrats individuels des couvertures complémentaires en 1998 Bulletin d information en économie de la santée q u estions d économie de la santé analyse Repères Depuis plusieurs années, l IRDES étudie le marché de la couverture complémentaire et a élaboré, en 1998,

Plus en détail

EVALUATION DU DISPOSITIF DEPARTEMENTAL EDUCATIF DE FORMATION ET D INSERTION (D 2 EFI)

EVALUATION DU DISPOSITIF DEPARTEMENTAL EDUCATIF DE FORMATION ET D INSERTION (D 2 EFI) EVALUATION DU DISPOSITIF DEPARTEMENTAL EDUCATIF DE FORMATION ET D INSERTION (D 2 EFI) Note méthodologique relative à l outil de suivi en continu du projet de formation et du projet professionnel La direction

Plus en détail

Les usagers de drogues âgés de 40 ans et plus pris en charge dans les structures de soins pour leurs problèmes d addiction

Les usagers de drogues âgés de 40 ans et plus pris en charge dans les structures de soins pour leurs problèmes d addiction Les usagers de drogues âgés de 40 ans et plus pris en charge dans les structures de soins pour leurs problèmes d addiction OFDT Note n 2010-12 Saint-Denis, le 09/08/2010 Introduction Les premières structures

Plus en détail

IMAGES ET REALITES DE LA SANTE MENTALE EN POITOU-CHARENTES

IMAGES ET REALITES DE LA SANTE MENTALE EN POITOU-CHARENTES Association Régionale Poitou-Charentes pour l Information Médicale et l Epidémiologie en Psychiatrie (ARPCIMEP) Observatoire Régional de la Santé de Poitou-Charentes (ORSPEC) IMAGES ET REALITES DE LA SANTE

Plus en détail

DE L ÉVALUATION DE LA COMPRÉHENSION DE L ÉCRIT

DE L ÉVALUATION DE LA COMPRÉHENSION DE L ÉCRIT ISSN 1286-9392 MINISTÈRE DE L ÉDUCATION NATIONALE00.50 DÉCEMBRE Depuis avril 2000 tous les jeunes français et françaises d environ 17 ans sont évalués sur leur compétence en compréhension de l écrit dans

Plus en détail