5 e ÉDITION RÉVISÉE. ABRÉGÉ de PRÉVENTION. des INFECTIONS. Pratiques de base. Précautions additionnelles

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1 ABRÉGÉ de PRÉVENTION des INFECTIONS Pratiques de base 5 e ÉDITION RÉVISÉE Précautions additionnelles

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3 ABRÉGÉ de PRÉVENTION des INFECTIONS Pratiques de base 5 e ÉDITION RÉVISÉE Précautions additionnelles

4 Cet abrégé, publié par la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec, est le résultat d une collaboration du secteur Santé et Sécurité du travail et du service Communication-Information. Il a fait l objet, au cours de l année 2004, d une validation auprès de monsieur Rémy Lalancette, infirmier-chef à l unité des maladies infectieuses (6 e Ouest) du CHUM (Hôpital Saint-Luc), de la docteure Linda Cohen, microbiologiste et infectiologue au Centre hospitalier Pierre-Boucher, et de madame France Faucon, infirmière en prévention des infections au Centre hospitalier Pierre-Boucher, lesquels ont volontiers accepté d en vérifier le contenu et d émettre leurs précieux commentaires. Une visite guidée de l unité des maladies infectieuses (6 e Ouest) du CHUM (Hôpital Saint-Luc) a aussi été effectuée le 31 mai Responsabilité politique : Michel Mailhot, 6 e vice-président Coordination : Sylvie Bissonnette, coordonnatrice, secteurs et services Conception, recherche, rédaction et actualisation : Hélène Caron, conseillère syndicale, secteur Santé et Sécurité du travail Collaboration au projet (en 2004) : Comité fédéral Santé et Sécurité du travail : Benoît Dandurand, infirmier Marie-Josée Gauthier, infirmière Denis Nadeau, infirmier Jean-Louis Pelland, infirmier Jean Renaud, infirmier Jean-François Tremblay, infirmier Collaboration à la recherche : Claire Deschênes, technicienne en documentation, et Jean Villeneuve, conseiller syndical, secteur Santé et Sécurité du travail Production et collaboration à la conception et à la rédaction : Marie-Andrée Comtois, conseillère syndicale, service Communication-Information (2004) Révision : Marie Eve Lepage, conseillère syndicale, service Communication-Information, et Danielle Couture (2004) Conception graphique et illustrations : Josée Roy, graphiste, et Richard Cameron Morneau 5 e édition revue et corrigée* - ISBN : * Nouvelles fiches : conjonctivite, gastro-entérite, méningite, punaises de lit et roséole. Août 2014

5 Avant-propos Depuis près de trente ans, la Fédération se préoccupe de la santé et de la sécurité de ses membres. Les évènements survenus dans les établissements de santé au cours des dernières décennies, tant à l échelle nationale que mondiale, en lien avec la prolifération de micro-organismes responsables d infections nosocomiales, n ont fait qu accentuer cette préoccupation. La crise du SRAS, en 2003, provoquée par l émergence d un nouveau type de coronavirus, les nombreux décès causés par la bactérie Clostridium difficile, la résistance de plus en plus tenace des bactéries Staphylococcus aureus aux antibiotiques, la menace de la propagation planétaire de la grippe aviaire A(H5N1) et la pandémie grippale A(H1N1) survenue en 2009 en sont des exemples éloquents. Devant ces évènements qui exposent les professionnelles en soins au risque d infection, la FIQ n hésite pas à agir pour assurer la protection de ses membres. Qui plus est, elle s ingénie à leur transmettre de l information pertinente et fiable sur les infections nosocomiales par des moyens tels que l Abrégé de prévention des infections. À jamais gravée dans la mémoire collective, la pandémie mondiale, dont l alerte a été déclenchée par l Organisation mondiale de la santé (OMS) le 11 juin 2009, a certes été l occasion pour la FIQ de démontrer son sens élevé du leadership au regard de la gestion gouvernementale de cette crise majeure de santé publique.

6 L annonce de l arrivée imminente, bien qu imprévisible, d une pandémie a tenu le secteur SST en état constant de veille tout au long de l année La circulation d informations, provenant de diverses sources, générait à juste titre de l inquiétude chez les professionnelles en soins quant à la protection de leur santé, obligeant le secteur SST à faire la part des choses pour les informer de façon diligente. La FIQ a été particulièrement proactive à l égard de la protection des membres enceintes devant le danger réel que représentait, pour elles, ce virus grippal. Les interventions de la Fédération ont assurément contribué à la tenue, à l automne 2009, d une campagne nationale de sensibilisation et d information auprès des femmes et des travailleuses enceintes du Québec. Véritable onde de choc, ces nouveaux risques infectieux et la complexité de leur gestion ont fait ressortir l importance des connaissances et de l expertise pour faire face aux maladies infectieuses du 21 e siècle. C est ainsi que le 6 octobre 2011 est entrée en vigueur la réglementation qui créa la première spécialité infirmière dans le domaine de la prévention et du contrôle des infections. La FIQ est convaincue que la protection du public contre l émergence et la résurgence de maladies infectieuses passe par une protection optimale des travailleur-euse-s de la santé. Elle considère aussi qu une action concertée de toutes les personnes concernées est essentielle pour prévenir la transmission des infections. C est dans cette optique et le plus grand intérêt de ses membres qu elle a réalisé cet Abrégé. Avant-propros Régine Laurent, présidente de la FIQ

7 Table des matières Quelques définitions à connaître 6 Introduction 8 Légende 10 Pratiques de base 11 Précautions additionnelles 32 précautions extraordinaires* 34 précautions aériennes 40 précautions aériennes et contact 46 précautions gouttelettes 50 précautions gouttelettes et contact 62 précautions contact 80 Autres maladies infectieuses 100 Références 102 Index des maladies, infections ou micro-organismes 110 * Expression utilisée au CHUM (Hôpital Saint-Luc).

8 Quelques définitions à connaître Cohorte de patient-e-s : regroupement de deux ou de plusieurs personnes colonisées ou infectées par le même micro-organisme, isolées physiquement des autres patient-e-s qui ne sont pas colonisé-e-s ni infecté-e-s par ce micro-organisme. Colonisation : présence chez une personne de micro-organismes qui se développent et se multiplient sans toutefois envahir les tissus, altérer les cellules de cette personne ou engendrer des symptômes. Contamination : présence de micro-organismes sur des objets inanimés, ou sur des surfaces du corps telles que les mains, ou dans des substances telles que l eau, les aliments, le lait. Épidémie (ou éclosion) : augmentation et propagation très rapides, dans une région géographique donnée et pendant une période de temps limitée, du nombre de cas d une maladie infectieuse transmissible. Immunodéprimée (ou immunocompromise) : se dit d une personne qui présente une susceptibilité (réceptivité) accrue à l infection due au fait qu elle est atteinte d une immunodéficience congénitale, acquise ou attribuable à des agents chimiothérapeutiques ou à des cancers hématologiques. Infection : pénétration et multiplication d un micro-organisme dans les tissus d une personne, laquelle infection, lorsqu elle est apparente, se manifeste par des signes et des symptômes cliniques (maladie). 6

9 Infection nosocomiale : infection acquise lors de soins administrés par un établissement de santé, quel que soit le lieu où ils sont administrés. Isolement : procédure qui consiste à séparer les personnes infectées de celles qui ne le sont pas pendant la période de contagiosité d une maladie donnée. Pandémie de grippe : émergence d un nouveau virus animal contre lequel les humains ne sont pas immunisés, ayant acquis la capacité de provoquer des chaînes de transmission interhumaine soutenues et des flambées à l échelon de la communauté, de se propager rapidement sur plusieurs continents et d entraîner un nombre important de personnes malades et de décès. Selon les phases pandémiques définies par l Organisation mondiale de la santé (OMS), la phase 6 est l indication qu une pandémie mondiale est en cours. Porteuse : personne qui est colonisée (culture positive) par un micro-organisme donné, mais qui ne présente aucun signe ou symptôme cliniques de l infection. Précautions : interventions qui visent à réduire, voire à éliminer, le risque de transmission de microorganismes d un-e patient-e à l autre, d un-e patient-e à des travailleur-euse-s de la santé et de travailleureuse-s de la santé à des patient-e-s. 7 Définitions

10 Introduction L actualité des dernières années témoigne du danger bien réel des infections nosocomiales. Non récente, la menace est toutefois croissante. Très complexe, elle prend plusieurs formes. La FIQ a donc cru essentiel d attirer l attention de ses membres sur l importance vitale de prendre, en tout temps, les précautions nécessaires pour se protéger contre tout agent pathogène présent ou pouvant être présent dans les différents milieux de travail. Afin de faciliter l identification des mesures de prévention appropriées, le secteur Santé et Sécurité du travail, en collaboration avec le comité fédéral SST, a élaboré un outil d information sur les principales maladies infectieuses et le type de précautions recommandées par les autorités en la matière. Bien que certaines de ces mesures puissent s'avérer plus difficiles d'application dans certains milieux, tel celui des soins à domicile, la Fédération considère néanmoins capital que tout soit mis en œuvre pour que chaque professionnelle en soins soit protégée adéquatement en fonction de la nature particulière de son travail. 8

11 Dans cet abrégé, les infections sont regroupées par type de précautions : les pratiques de base, lesquelles doivent être intégrées en tout temps aux soins courants prodigués à tous-tes les patient-e-s, et les précautions additionnelles (aériennes, gouttelettes, contact) qui s ajoutent aux pratiques de base dans certaines situations précises. Chaque type de précautions est représenté par une couleur spécifique. La Fédération s'est inspirée, en grande partie, des couleurs sélectionnées par le CHUM (Hôpital Saint-Luc), car aucune uniformisation des couleurs n'est actuellement en vigueur dans l'ensemble des établissements de santé du Québec. Le format réduit et synthétisé de cet abrégé ainsi que les pictogrammes y apparaissant permettent un accès immédiat aux données les plus pertinentes. Son index, situé à la fin, facilite une recherche rapide de l information selon l infection ou le micro-organisme en cause tout en référant à la couleur associée au type de précautions à appliquer. Compte tenu de la spécificité de chaque milieu, il est opportun de consulter les politiques et les procédures pouvant avoir été adoptées localement par le comité de prévention des infections. Espérant vivement que l'abrégé de prévention des infections soit reçu comme un outil indispensable, permettant à toutes et à tous d'accomplir leurs fonctions en toute sécurité, la FIQ exhorte ses membres à demeurer vigilantes face aux infections nosocomiales. 9 Introduction

12 Légende PRATIQUES DE BASE (voir p ) Les pratiques de base doivent être intégrées en tout temps aux soins courants. Elles sont représentées, dans cet abrégé, par des pictogrammes ronds de couleur grise. 10 PRÉCAUTIONS ADDITIONNELLES (voir p ) Les précautions additionnelles (aériennes, gouttelettes, contact) s ajoutent aux pratiques de base dans certaines présentations cliniques en lien avec le micro-organisme ou l infection documentés ou soupçonnés d être en cause. Lorsque de telles précautions sont requises, elles sont précisées et représentées par des pictogrammes carrés de couleur noire.

13 PRATIQUES DE BASE Toute personne étant susceptible d être porteuse d une infection transmissible, l application systématique des pratiques de base à l égard de tout-e patient-e est la règle pour prévenir la transmission des infections. Lavage des mains Mesure la plus importante visant à prévenir la propagation de l'infection: avant et après tout contact avec un-e patient-e ; après tout contact avec du sang, des liquides biologiques, des sécrétions, des excrétions, des surfaces, des objets et du matériel contaminés ou souillés ; entre les interventions chez un-e même patient-e; tout de suite après avoir retiré les gants ; après s être mouchée ou être allée aux toilettes. Durée du lavage : de 15 à 30 secondes. Gants Mesure visant à éviter tout contact avec du sang, des liquides biologiques, des sécrétions, des excrétions: s'assurer de les changer entre chaque patient-e en les enlevant SANS DÉLAI et en les jetant. Ne remplacent pas le lavage des mains. Blouse Mesure indiquée s il y a risque de souillure de la peau et des vêtements par le sang, les liquides biologiques, les sécrétions, les excrétions, etc. s'assurer de la changer entre chaque patient-e. 11 Pratiques de base

14 Masque ordinaire Mesure visant à protéger, s il y a lieu, les muqueuses de la bouche, du nez et, par l ajout d une visière, celles des yeux en cas d éclaboussures de sang, de liquides biologiques, de sécrétions et d'excrétions: utiliser une seule fois et jeter après usage. Chambre Mesure visant à prévenir les risques de contamination du milieu en raison d un problème d'incontinence chez le-la patient-e, d une hygiène déficiente ou du suintement de plaies non contenu par pansement: placer le-la patient-e dans une chambre à un lit. Matériel piquant Mesure visant à éviter les blessures par du matériel contaminé: manipuler avec prudence le matériel piquant ou tranchant (aiguilles, lames de bistouris, etc.) ; ne pas remettre la gaine sur l aiguille usagée ; jeter le matériel dans les contenants spécifiques. Articles de soins Mesure visant à prévenir la transmission de l'infection: désinfecter ou stériliser entre chaque patient-e le matériel réutilisable ; voir la politique de gestion des déchets en vigueur dans l établissement pour le matériel à usage unique non piquant et non tranchant. 12 Pratiques de base 6

15 Lingerie (literie) Mesure visant à prévenir la transmission de l'infection: manipuler la literie souillée sans mouvement brusque pour éviter la dispersion des particules ; déposer dans un sac étanche ; glisser le sac dans un 2 e sac si fuite de liquide. Entretien ménager Mesure visant à prévenir la transmission de l'infection: veiller à l'entretien quotidien de la chambre (mobilier, salle de toilettes et plancher) avec utilisation d un germicide ; au départ du-de la patient-e, s'assurer de la désinfection de la chambre selon la procédure établie. 13 Pratiques de base

16 Anthrax Maladie du charbon ou des trieurs de laine, maladie à surveillance extrême Micro-organisme causal : bactérie Bacillus anthracis. Cette bactérie forme des spores qui peuvent résister à la destruction et rester viables dans le sol pendant des années. Tableau clinique : infection cutanée ; infection gastro-intestinale ; infection pulmonaire par inhalation. Celle-ci a un début insidieux, semblable à une grippe, et est souvent mortelle en l absence d un traitement précoce. Mode de transmission : par contact avec des animaux infectés (vaches, moutons, etc.) ou leurs produits ; par inhalation des spores. Aucune transmission interpersonnelle n'est connue à ce jour. En revanche, dans la foulée des attaques du 11 septembre 2001, des personnes aux États-Unis ont contracté la maladie après avoir reçu des lettres ou des colis contenant des spores d anthrax. Matériel infectieux : suintement des lésions cutanées ; selles, sécrétions respiratoires. 14

17 PRÉCAUTIONS : PRATIQUES DE BASE (voir p ) en tout temps 15 Anthrax

18 Hépatite virale aiguë VHA, VHB, VHC, etc. Micro-organisme causal : virus A et E : très infectieux ; virus B, C et D ; virus non-a, non-b. Tableau clinique : hépatite à gravité variable selon le virus en cause et la réponse immunitaire de la personne: allant d un syndrome grippal modéré à l insuffisance hépatique fulminante mortelle ; hépatite parfois asymptomatique. Mode de transmission : par contact direct et indirect (fécal/oral) ; par exposition des muqueuses aux liquides biologiques ; par exposition percutanée aux liquides biologiques ; par piqûre d aiguille contaminée par du sang ; par transfusion sanguine ; par contact sexuel (virus B). Matériel infectieux : selles (virus A et E) ; sang, sécrétions et autres liquides biologiques. 16

19 PRÉCAUTIONS : PRATIQUES DE BASE (voir p ) en tout temps CONTACT dans le cas des enfants et des personnes incontinentes ou ayant une hygiène déficiente (voir p ) jusqu à 1 semaine après l apparition des symptômes 17 Hépatite virale aiguë

20 Légionellose Maladie du légionnaire Micro-organisme causal : bactérie Legionella pneumophila. L habitat naturel de cette bactérie est l eau. La légionellose correspond à 3 % de l ensemble des pneumonies et à environ 4 % des pneumonies nosocomiales létales. Tableau clinique : pneumonie ; fièvre élevée, céphalées, myalgies, toux sèche puis productive, crachats. Mode de transmission : par suspension de la bactérie dans l air ; par exposition ou absorption d eau contaminée provenant de réservoirs d eau chaude ou de sources d eau stagnante. Aucune transmission interpersonnelle connue à ce jour. Matériel infectieux : eau contaminée par la bactérie. 18

21 PRÉCAUTIONS : PRATIQUES DE BASE (voir p ) en tout temps 19 Légionellose

22 Maladie de Creutzfeldt-Jakob Encéphalopathie spongiforme transmissible Micro-organisme causal : forme anormale de protéine prion. Cette protéine prion s'accumule dans les tissus du système nerveux central (SNC) causant la mort des cellules nerveuses. Forme humaine de l encéphalopathie spongiforme bovine ou de la maladie de la «vache folle». Tableau clinique : affection du SNC d évolution progressive, toujours fatale, caractérisée par une démence et des crises myocloniques, touchant les adultes vers l âge de 50 ans. Mode de transmission : peu connu ; par contact avec le LCR (liquide céphalorachidien) et les autres prélèvements qui proviennent de personnes porteuses de la maladie. Matériel infectieux : prélèvements (LCR, tissu du SNC et autres) qui proviennent de personnes porteuses de la maladie, lesquels prélèvements doivent être manipulés avec grande précaution. 20

23 PRÉCAUTIONS : PRATIQUES DE BASE (voir p ) en tout temps Précautions spéciales lors d interventions médicales, chirurgicales et durant l accouchement : voir le Guide de prévention des infections La maladie de Creutzfeldt-Jakob classique au Canada publié par l Agence de la santé publique du Canada. 21 Maladie de Creutzfeldt-Jakob

24 Méningite virale Forme de méningite relativement bénigne et présentant peu de risques Micro-organisme causal : virus Coxsackie A de la famille des Entérovirus, laquelle contient le Poliovirus et l Echovirus. Il est impossible de faire la différence entre les méningites virale et bactérienne sans consulter un médecin. Comme la méningite bactérienne constitue une urgence médicale, il est vital de se rendre à l urgence dès les premiers symptômes d une méningite. Tableau clinique : fièvre, céphalées intenses et raideur de la nuque; nausées et vomissements ; symptômes respiratoires ou gastro-intestinaux possibles selon le virus impliqué. Mode de transmission : par des gouttelettes de sécrétions respiratoires ou pharyngées ; par contact direct ou indirect avec la salive d une personne infectée ; par les selles. Matériel infectieux : sécrétions du nez et de la gorge ; sécrétions respiratoires ; selles. La période de contagiosité est maximale 7 à 10 jours avant et jusqu à 7 à 10 jours après le début des symptômes. 22

25 PRÉCAUTIONS : PRATIQUES DE BASE (voir p ) en tout temps GOUTTELETTES ET CONTACT dans le cas des adolescent-e-s et des jeunes adultes ayant une hygiène déficiente et dans le cas des enfants (voir p ) jusqu à la disparition de la maladie (7 à 10 jours) 23 Méningite virale

26 Punaises de lit Cimex lectularius, nom scientifique de la punaise de lit Micro-organisme causal : insectes qui piquent pour se nourrir de sang humain. Comme elles fuient la lumière et vivent près de leur hôte, les punaises se retrouvent la plupart du temps dans les chambres à coucher où elles se nourrissent du sang des dormeur-euse-s, d où l expression «punaises de lit». Tableau clinique : lésions cutanées (papules oedémateuses) résultant des piqûres de punaises, souvent groupées au même endroit sur la peau ; causant démangeaisons et rougeur ; durée des lésions : deux semaines, sauf si l infestation perdure. Mode de transmission : par déplacement de tout objet tel que vêtement, matelas, meuble, balai, sac, valise, ordinateur portable, livre, dans lequel les punaises se sont faufilées. Dépourvues d ailes, les punaises ne volent pas. Contrairement aux puces qui peuvent sauter à une distance de 20 cm à la verticale et de 41 cm à l horizontale et se servir des animaux domestiques pour se propager aux humains, les punaises ne sautent pas ni ne se déplacent par des animaux tels que chiens et chats. Matériel infectieux : les punaises piquent, mais ne transmettent pas d agents infectieux. 24

27 PRÉCAUTIONS : PRATIQUES DE BASE (voir p ) en tout temps Pour les mesures de prévention et de protection lors de visites à domicile, lors de l accueil au CSSS d un-e client-e provenant de son domicile et lors d hospitalisations : voir le Webinaire La problématique des punaises de lit : de la prévention au contrôle de l Institut national de santé publique du Québec (INSPQ/MSSS), 29 mai Punaises de lit L un des moyens préconisés pour éliminer les punaises est de mettre la literie et les vêtements dans des sacs hermétiquement fermés, de vider ensuite le contenu des sacs directement dans la sécheuse pour un séchage au cycle le plus chaud durant au moins 30 minutes ou de le laver dans la lessiveuse à l eau chaude à une T C au cycle normal complet.

28 Roséole Maladie virale chez les enfants âgé-e-s entre 6 mois et 2 ans, rarement chez les adultes Micro-organisme causal : virus Herpès humain HHV-6 et HHV-7 (famille des Herpesviridés). Bien que ces virus appartiennent à la même famille que l Herpès simplex (HSV), ils ne causent pas les boutons de fièvre et les infections génitales liés à l Herpès HSV. Mode de transmission : probablement par contact direct avec la salive. La roséole est une maladie infectieuse courante, peu contagieuse. Sa période d incubation est de 5 à 15 jours. Elle est asymptomatique dans 70 % des cas. 26 Tableau clinique : fièvre de 3 à 5 jours ; à la disparition de la fièvre, éruption cutanée érythémateuse maculopapulaire au visage, puis sur le corps, durant un jour ou deux ; l état général est habituellement préservé. Matériel infectieux : salive (présumée) ; minuscules gouttes de liquides provenant du nez et de la gorge des personnes infectées.

29 PRÉCAUTIONS : PRATIQUES DE BASE (voir p ) en tout temps 27 Roséole

30 VIH - SIDA Micro-organisme causal : virus de l immunodéficience humaine (VIH) responsable du SIDA (syndrome d immunodéficience acquise). Tableau clinique : infection ou séropositivité au VIH (avant l apparition du SIDA) : état de portage asymptomatique pouvant dépasser 10 ans ; SIDA : grave déficience immunitaire entraînant des infections opportunistes invasives, des affections malignes et des lésions neurologiques. Mode de transmission : par des pratiques sexuelles ou par injection non sécuritaires ou par piqûre accidentelle ; par transfusion sanguine, transplantation d organes si sang ou organe contaminés ; par la mère infectée au fœtus ou au bébé ; par le lait maternel. Matériel infectieux : sang et certains autres liquides biologiques contaminés par le VIH. 28

31 PRÉCAUTIONS : PRATIQUES DE BASE (voir p ) en tout temps 29 VIH - SIDA

32 Virus du Nil occidental Infection par le VNO Micro-organisme causal : virus provenant de la famille Flaviviridae. Isolé pour la 1 re fois en 1937 dans le district ougandais du Nil occidental, le virus a fait son apparition en Amérique du Nord en 1999, notamment au Québec et en Ontario. Tableau clinique : présentation très variable pouvant s apparenter à celui d une grippe : fièvre, douleurs musculaires, raideur au cou, céphalées et, plus rarement, méningite, encéphalite ou paralysie musculaire pouvant être fatales. Mode de transmission : par les moustiques, tels les maringouins, devenus porteurs du virus en piquant et se nourrissant du sang d oiseaux infectés ; par transfusion sanguine et par greffe d organes ou de tissus (mais risque faible). Aucune transmission interpersonnelle par contact connue à ce jour. Matériel infectieux : sang principalement ; oiseaux infectés (en particulier, corneille, geai bleu, pie et corbeau). 30

33 PRÉCAUTIONS : PRATIQUES DE BASE (voir p ) en tout temps 31 Virus du Nil occidental

34 PRÉCAUTIONS ADDITIONNELLES En présence de certaines présentations cliniques ou de certains micro-organismes, documentés ou soupçonnés, des précautions additionnelles sont nécessaires pour prévenir ou interrompre la transmission des infections transmissibles, soit par voie aérienne, par gouttelettes ou bien par contact direct ou indirect. Ces mesures préventives plus spécifiques, aussi appelées techniques d isolement, s ajoutent toujours aux pratiques de base préalablement décrites. Il y a trois voies de transmission de l infection : aérienne, gouttelettes et contact. Certains micro-organismes empruntant plus d une voie de transmission, il y a donc nécessité d appliquer des précautions visant plus d un mode de transmission, d où six types de précautions additionnelles : 1. les précautions extraordinaires* (p ) ; 2. les précautions aériennes (p ) ; 3. les précautions aériennes et contact (p ) ; 4. les précautions gouttelettes (p ) ; 5. les précautions gouttelettes et contact (p ) ; 6. les précautions contact (p ). * À noter que l expression «précautions extraordinaires» (aériennes, gouttelettes et contact) est utilisée au CHUM (Hôpital Saint-Luc) lorsqu il est question d une maladie extrêmement virulente telle que le SRAS. 32

35 Voie de transmission de l infection Mode de transmission Type de précautions additionnelles requises Par voie aérienne Par contact Par gouttelettes Par inhalation de micro-gouttelettes aéroportées infectées Par contact direct ou indirect avec un liquide biologique infecté, un site infecté ou colonisé, un objet, une surface ou du matériel contaminés ou souillés Par projection de gouttelettes respiratoires infectées Aériennes Contact Gouttelettes Aériennes et contact Gouttelettes et contact Extraordinaires 33 Précautions additionnelles

36 PRÉCAUTIONS EXTRAORDINAIRES * Chambre chambre à un lit ; système de ventilation à pression négative ; porte toujours fermée. Gants AVANT d'entrer dans la chambre, mettre des gants ; s assurer que les gants recouvrent les poignets de la blouse ; les enlever AVANT de sortir. * Expression utilisée au CHUM (Hôpital Saint-Luc). Masque spécial à haut pouvoir filtrant et visière AVANT d entrer dans la chambre, mettre une visière et un masque ; les enlever à l EXTÉRIEUR de la chambre. Lavage des mains avec un gel antiseptique APRÈS le retrait des gants; APRÈS tout contact avec des articles contaminés. Blouse AVANT d'entrer dans la chambre, mettre une blouse à manches longues ; l'enlever AVANT de sortir. Articles de soins réserver à l'usage exclusif du-de la patient-e ; ou désinfecter après usage avec un germicide. 34

37 Circulation hors de la chambre Patient-e : AVANT de sortir de la chambre : mettre un masque ordinaire ; se laver les mains. Brancardier-ière : AVANT d'entrer dans la chambre : recouvrir d un drap la chaise ou la civière ; insérer le dossier dans un sac protecteur ; mettre une visière et un masque à haut pouvoir filtrant ; mettre une blouse et des gants. AVANT de sortir de la chambre : jeter la blouse et les gants. À L'EXTÉRIEUR de la chambre : jeter la visière et le masque. APRÈS le transport : déposer le drap dans le sac à linge de la chambre; se laver les mains avec un gel antiseptique. Nettoyage et désinfection de la chambre après le départ du-de la patient-e Service d entretien ménager : attendre 6 heures (porte fermée) AVANT de désinfecter la chambre ; délai moindre en cas de chambre à pression négative ; mettre une blouse et des gants ; utiliser un germicide ; nettoyer toutes les surfaces avec grande minutie; changer les rideaux séparateurs ; ne pas réutiliser le même matériel pour désinfecter une autre chambre. VISITES INTERDITES : se présenter au poste de l unité pour plus d information. 35 Précautions extraordinaires

38 SRAS Syndrome respiratoire aigu sévère Micro-organisme causal : nouveau type de Coronavirus. Ce Coronavirus a fait son apparition en novembre 2002 dans le sud de la Chine et s est propagé très rapidement dans 26 pays, incluant le Canada, en Tableau clinique : fièvre, frissons, toux, essoufflement, difficultés respiratoires, céphalées, douleurs musculaires, diarrhée, etc. Certains cas peuvent évoluer vers une pneumonie grave ou une insuffisance respiratoire pouvant être fatales. Mode de transmission : par projection de gouttelettes ; par voie aérienne (possible) ; par contact direct et indirect. Maladie extrêmement contagieuse qui affecte particulièrement le personnel de la santé. Matériel infectieux : sécrétions respiratoires ; selles ; autres liquides biologiques. 36

39 PRÉCAUTIONS : EXTRAORDINAIRES * (voir p ) jusqu à la disparition de la maladie Voir les recommandations du Comité ministériel sur les mesures de précaution contre le SRAS. 37 SRAS Chambre à un lit Pression négative Porte fermée Articles de soins à usage exclusif ou désinfectés après usage Masque spécial à haut pouvoir filtrant avec visière ou avec PAPR** Blouse à manches longues requise Gants requis Lavage avec un gel antiseptique * Expression utilisée au CHUM (Hôpital Saint-Luc). ** PAPR : appareil de protection respiratoire à épuration d air motorisé procurant une protection supérieure lors de procédures à haut risque de production d aérosols (intubation, bronchoscopie, etc.).

40 Variole Micro-organisme causal : virus variolique. Tableau clinique : maladie grave très contagieuse, virulente et fébrile avec éruptions cutanées vésiculaires et pustuleuses. Elle présente un taux de mortalité très élevé (30 %). Mode de transmission : par projection de gouttelettes de salive infectieuses (à une distance de 6 à 7 pieds ou de 2 mètres d une personne infectée) ; par contact avec les éruptions cutanées. Matériel infectieux : sécrétions respiratoires ; suintement des éruptions cutanées. 38 Éradiquée depuis 1980, la variole figure parmi les maladies infectieuses les plus dangereuses. Elle a emporté plus de personnes que toutes les autres maladies infectieuses réunies (300 millions de personnes au XX e siècle). Bien que la menace soit faible, un plan d urgence canadien contre la variole a été mis en place.

41 PRÉCAUTIONS : EXTRAORDINAIRES * (voir p ) dès l apparition de l éruption cutanée jusqu à la disparition des gales (croûtes), environ un mois plus tard Voir le Plan québécois des urgences infectieuses Maladies à surveillance extrême. 39 Variole Chambre à un lit Pression négative Porte fermée Articles de soins à usage exclusif ou désinfectés après usage Masque spécial à haut pouvoir filtrant avec visière ou avec PAPR** Blouse à manches longues requise Gants requis Lavage avec un gel antiseptique * Expression utilisée au CHUM (Hôpital Saint-Luc). ** PAPR : appareil de protection respiratoire à épuration d air motorisé procurant une protection supérieure lors de procédures à haut risque de production d aérosols (intubation, bronchoscopie, etc.).

42 PRÉCAUTIONS AÉRIENNES Chambre chambre à un lit ; système de ventilation à pression négative (dans la mesure du possible) ; porte toujours fermée. Masque spécial à haut pouvoir filtrant AVANT d entrer dans la chambre, mettre un masque; l'enlever à l EXTÉRIEUR de la chambre. 40 Lavage des mains AVANT de sortir de la chambre, se laver les mains avec un savon ou un gel antiseptiques.

43 Circulation hors de la chambre Patient-e : AVANT de sortir de la chambre : mettre un masque ordinaire. Brancardier-ière : AVANT d'entrer dans la chambre : mettre un masque à haut pouvoir filtrant ; À L'EXTÉRIEUR de la chambre : enlever et jeter le masque. APRÈS le transport : se laver les mains avec un savon ou un gel antiseptiques. Nettoyage et désinfection de la chambre après le départ du-de la patient-e Service d'entretien ménager : attendre 6 heures (porte fermée) AVANT de désinfecter la chambre ; délai moindre en cas de chambre à pression négative ; utiliser un germicide ; ne pas réutiliser le même matériel pour désinfecter une autre chambre. Les visiteur-euse-s doivent se présenter au poste de l unité AVANT d entrer dans la chambre. 41 Précautions aériennes

44 Rougeole Maladie très contagieuse évitable par la vaccination Micro-organisme causal : virus rougeoleux. Tableau clinique : forte fièvre, toux ; écoulement nasal ; éruption maculo-papuleuse (rougeurs) au visage et sur le corps ; malaise sous la lumière ambiante ; douleurs aux yeux, larmoiements ; risque d otite ou de pneumonie. Mode de transmission : par voie aérienne. Le seul fait de partager un même espace avec une personne contagieuse durant une courte période de temps peut suffire pour devenir infecté-e et développer la rougeole. Matériel infectieux : sécrétions respiratoires. La rougeole pendant la grossesse comporte un risque accru d accouchement prématuré, d avortement spontané et d insuffisance pondérale à la naissance. 42

45 PRÉCAUTIONS : AÉRIENNES (voir p ) jusqu à 4 jours après l apparition de l éruption pendant toute la durée de la maladie (chez les patient-e-s immunodéprimé-e-s) 43 Rougeole Chambre à un lit Pression négative Porte fermée Masque spécial à haut pouvoir filtrant Seuls le personnel et les visiteur-euse-s immunisé-e-s (vacciné-e-s ou ayant déjà eu la maladie) peuvent pénétrer dans la chambre. Lavage avec un savon ou un gel antiseptiques

46 Tuberculose Tuberculose pulmonaire, laryngée (confirmée ou soupçonnée) Micro-organisme causal : Mode de transmission : Mycobacterium tuberculosis = bâtonnets par inhalation de microgouttelettes aériennes. acidorésistants (BAAR) identifiés dans les expectorations. Tableau clinique : infection respiratoire qui se manifeste lorsque la lésion est visible sur cliché radiologique : perte de poids, fièvre, sueurs nocturnes, douleurs pulmonaires, toux, expectoration de sang (hémoptysie). Des gouttelettes aériennes, projetées par la toux, sèchent en suspension dans l air et peuvent conserver leur potentiel infectieux, pendant de longues périodes et se transmettre sur de longues distances. Matériel infectieux : sécrétions respiratoires produites, entre autres, par la toux, les éternuements et les expectorations. 44

47 PRÉCAUTIONS : AÉRIENNES (voir p ) jusqu à au moins 2 à 3 semaines de traitement efficace et après 3 frottis des expectorations, prélevées à au moins 24 heures d intervalle, négatifs pour les BAAR 45 Tuberculose Chambre à un lit Pression négative Porte fermée Masque spécial à haut pouvoir filtrant Lavage avec un savon ou un gel antiseptiques

48 PRÉCAUTIONS AÉRIENNES et CONTACT Chambre chambre à un lit ; système de ventilation à pression négative (dans la mesure du possible) ; porte toujours fermée. Gants AVANT d entrer dans la chambre, mettre des gants ; s assurer que les gants recouvrent les poignets de la blouse ; les enlever AVANT de sortir. Masque spécial à haut pouvoir filtrant AVANT d entrer dans la chambre, mettre un masque; l'enlever à l EXTÉRIEUR de la chambre. Lavage des mains avec un gel antiseptique APRÈS le retrait des gants; APRÈS tout contact avec des articles contaminés. Blouse AVANT d entrer dans la chambre, mettre une blouse à manches longues ; l enlever AVANT de sortir. Articles de soins réserver à l'usage exclusif du-de la patient-e ; ou désinfecter après usage avec un germicide. 46

49 Circulation hors de la chambre Patient-e : AVANT de sortir de la chambre : mettre un masque ordinaire ; se laver les mains. Brancardier-ière : AVANT d'entrer dans la chambre : recouvrir d'un drap la chaise ou la civière ; insérer le dossier dans un sac protecteur ; mettre un masque spécial, une blouse et des gants. AVANT de sortir de la chambre : jeter la blouse et les gants. À L'EXTÉRIEUR de la chambre : enlever et jeter le masque. APRÈS le transport : déposer le drap dans le sac à linge de la chambre; se laver les mains avec un gel antiseptique. Nettoyage et désinfection de la chambre après le départ du-de la patient-e Service d'entretien ménager : attendre 6 heures (porte fermée) avant de désinfecter la chambre ; délai moindre en cas de chambre à pression négative ; mettre une blouse et des gants ; utiliser un germicide ; nettoyer toutes les surfaces avec grande minutie ; changer les rideaux séparateurs ; ne pas réutiliser le même matériel pour désinfecter une autre chambre. Les visiteur-euse-s doivent se présenter au poste de l unité AVANT d entrer dans la chambre. 47 Précautions aériennes et contact

50 Varicelle - Zona Micro-organisme causal : virus de la varicelle et du zona (Herpes virus varicellae). Le virus de la varicelle peut se réactiver des années plus tard dans l organisme et causer le zona. On ne peut pas attraper le zona d une personne qui a le zona, mais on peut attraper la varicelle par contact direct avec les lésions de zona. Tableau clinique : varicelle : fièvre avec éruption vésiculaire puis formation de croûtes ; zona : lésions cutanées vésiculaires et névralgies (la douleur associée peut être très intense). Mode de transmission : par voie aérienne ; par projection de gouttelettes infectées provenant du nez et de la gorge ; par contact direct et indirect. Matériel infectieux : exsudat des lésions cutanées ; sécrétions respiratoires. Le vaccin contre la varicelle et celui contre le zona sont des moyens de protection recommandés contre ces maladies et leurs complications. 48

51 PRÉCAUTIONS : AÉRIENNES ET CONTACT (voir p ) jusqu à ce que toutes les lésions soient sèches et croûtées 49 Chambre à un lit Pression négative Porte fermée Articles de soins à usage exclusif ou désinfectés après usage Masque spécial à haut pouvoir filtrant Blouse à manches longues requise Gants requis Lavage avec un gel antiseptique Seuls le personnel et les visiteur-euse-s immunisé-e-s (vacciné-e-s ou ayant déjà eu la maladie) peuvent pénétrer dans la chambre. Varicelle - Zona

52 PRÉCAUTIONS GOUTTELETTES Chambre chambre à un lit ou en cohorte*; porte peut être laissée ouverte, mais le-la patient-e doit demeurer dans la chambre. Masque ordinaire AVANT d entrer dans la chambre, mettre un masque ordinaire ; le jeter AVANT de sortir de la chambre. 50 Lavage des mains AVANT de sortir de la chambre, se laver les mains avec un savon ou un gel antiseptiques. * Regroupement de personnes atteintes ou porteuses du même micro-organisme.

53 Circulation hors de la chambre Patient-e : AVANT de sortir de la chambre : mettre un masque ordinaire. Brancardier-ière : APRÈS le transport : se laver les mains avec un savon ou un gel antiseptiques. Nettoyage et désinfection de la chambre après le départ du-de la patient-e Service d'entretien ménager : utiliser un germicide ; ne pas réutiliser le même matériel pour désinfecter une autre chambre. Les visiteur-euse-s doivent se présenter au poste de l unité AVANT d entrer dans la chambre. 51 Précautions gouttelettes

54 Coqueluche Micro-organisme causal : bactérie Bordetella pertussis. Mode de transmission : par projection de grosses gouttelettes. La transmission par contact avec des objets contaminés est plutôt rare. 52 Tableau clinique : infection respiratoire aiguë très contagieuse caractérisée par une toux quinteuse spasmodique ou paroxystique qui se termine par une inspiration prolongée et bruyante évoquant le chant du coq. Matériel infectieux : sécrétions respiratoires (mucus visqueux provenant du nez ou de la bouche) ; gouttelettes et sécrétions lors des expectorations (quintes de toux).

55 PRÉCAUTIONS : GOUTTELETTES (voir p ) jusqu à 5 jours après le début d une antibiothérapie appropriée jusqu à 3 semaines après l apparition des quintes de toux (en l absence de traitement) 53 Coqueluche Chambre à un lit ou en cohorte Masque ordinaire requis Lavage avec un savon ou un gel antiseptiques

56 Infections bactériennes à Méningocoque Méningite ou pneumonie ou septicémie à Méningocoque Micro-organisme causal : Méningocoque Neisseria Meningitidis. Mode de transmission : par projection de grosses gouttelettes ; par contact direct. 54 Tableau clinique : méningite ; pneumonie ou septicémie ; méningococcémie. Sans traitement approprié, la méningite à Méningocoque peut entraîner le décès de la personne atteinte en quelques heures. Matériel infectieux : sécrétions respiratoires.

57 PRÉCAUTIONS : GOUTTELETTES (voir p ) jusqu à 24 heures après le début d une antibiothérapie appropriée 55 Chambre à un lit ou en cohorte Masque ordinaire requis Lavage avec un savon ou un gel antiseptiques Infections bactériennes à Méningocoque

58 Méningite bactérienne à Méningocoque Grave infection des méninges qui enveloppent le cerveau et la moelle épinière Micro-organisme causal : bactérie Neisseria meningitidis. La méningococcie, infection provoquée par cette bactérie, est la plus grave des méningites. Une antibiothérapie doit être appliquée le plus tôt possible pour contrer les risques de surdité et de lésions cérébrales, voire de décès, en quelques jours ou heures. Tableau clinique : fièvre, céphalées intenses et raideur de la nuque ; photophobie, nausées et vomissements ; crise d épilepsie, confusion et somnolence ; méningococcémie (éruption cutanée de boutons violacés). Mode de transmission : par des gouttelettes de sécrétions respiratoires ou pharyngées ; par contact direct ou indirect avec la salive d une personne infectée. Un contact étroit et prolongé (baiser, éternuement et toux rapprochée) et la promiscuité avec une personne infectée favorisent la propagation de la maladie. Matériel infectieux : sécrétions du nez et de la gorge ; salive. 56

59 PRÉCAUTIONS : GOUTTELETTES (voir p ) jusqu à 24 heures après le début d une antibiothérapie appropriée 57 Chambre à un lit ou en cohorte Masque ordinaire requis Lavage avec un savon ou un gel antiseptiques Méningite bactérienne à Méningocoque

60 Oreillons Parotidite épidémique Micro-organisme causal : Paramyxovirus. Tableau clinique : parotidite (œdème des glandes salivaires) ; orchite (inflammation testiculaire). Mode de transmission : par grosses gouttelettes de salive projetées par la toux ; par contact direct avec des objets contaminés par la salive infectée. Matériel infectieux : salive. 58 La maladie des oreillons peut devenir épidémique si des individus non immunisés sont regroupés.

61 PRÉCAUTIONS : GOUTTELETTES (voir p ) jusqu à 9 jours après l apparition de la parotidite 59 Oreillons Chambre à un lit ou en cohorte Masque ordinaire requis Seuls le personnel et les visiteur-euse-s immunisé-e-s (vacciné-e-s ou ayant déjà eu la maladie) peuvent pénétrer dans la chambre. Lavage avec un savon ou un gel antiseptiques

62 Rubéole Micro-organisme causal : virus appartenant à la famille des Togaviridae. Mode de transmission : par projection de grosses gouttelettes ; par contact direct ; par contact indirect (si rubéole congénitale). 60 Tableau clinique : fièvre modérée ; douleurs musculaires et articulaires ; adénopathies (ganglions) cervicales ; éruption maculo-papuleuse. Matériel infectieux : sécrétions respiratoires ; urine (si rubéole congénitale). Risque élevé de malformations congénitales si la femme enceinte est infectée par le virus pendant sa grossesse.

63 PRÉCAUTIONS : GOUTTELETTES en cas de rubéole acquise (voir p ) jusqu à 7 jours après l apparition de l éruption GOUTTELETTES ET CONTACT en cas de rubéole congénitale (voir p ) jusqu'à l'âge de 1 an, à moins de cultures négatives des sécrétions et de l urine après l âge de 3 mois 61 Rubéole Chambre à un lit ou en cohorte Masque ordinaire requis Seuls le personnel et les visiteur-euse-s immunisé-e-s (vacciné-e-s ou ayant déjà eu la maladie) peuvent pénétrer dans la chambre. Lavage avec un savon ou un gel antiseptiques

64 PRÉCAUTIONS GOUTTELETTES et CONTACT Chambre chambre à un lit ou en cohorte*; porte peut être laissée ouverte**, mais le-la patient-e doit demeurer dans la chambre. Gants AVANT d'entrer dans la chambre, mettre des gants ; s assurer que les gants recouvrent les poignets de la blouse ; les jeter AVANT de sortir. Masque ordinaire AVANT d'entrer dans la chambre, mettre un masque ordinaire ; le jeter AVANT de sortir de la chambre. Lavage des mains avec un gel antiseptique APRÈS le retrait des gants; APRÈS tout contact avec des articles contaminés. * Regroupement de personnes atteintes ou porteuses du même micro-organisme. ** Exception faite de la fièvre hémorragique (voir p. 71). Blouse AVANT d'entrer dans la chambre, mettre une blouse à manches longues; l'enlever AVANT de sortir. Articles de soins réserver à l'usage exclusif du-de la patient-e ; ou désinfecter APRÈS usage avec un germicide. 62

65 Circulation hors de la chambre Patient-e : AVANT de sortir de la chambre : mettre un masque ordinaire ; se laver les mains. Brancardier-ière : AVANT d'entrer dans la chambre : recouvrir d'un drap la chaise ou la civière ; insérer le dossier dans un sac protecteur ; mettre une blouse et des gants. AVANT de sortir de la chambre : jeter la blouse et les gants. APRÈS le transport : déposer le drap dans le sac à linge de la chambre; se laver les mains avec un gel antiseptique. Nettoyage et désinfection de la chambre après le départ du-de la patient-e Service d'entretien ménager : mettre une blouse et des gants ; utiliser un germicide ; nettoyer toutes les surfaces avec grande minutie ; changer les rideaux séparateurs ; ne pas réutiliser le même matériel pour désinfecter une autre chambre. Les visiteur-euse-s doivent se présenter au poste de l unité AVANT d entrer dans la chambre. 63 Précautions gouttelettes et contact

66 Cinquième maladie Érythème infectieux aigu Micro-organisme causal : Parvovirus humain B-19. Tableau clinique : éruption cutanée maculo-papuleuse débutant sur les joues, puis s étendant sur les membres et le tronc ; crise aplasique : ralentissement de la production des hématies pouvant se produire au cours de l infection virale aiguë (anémie temporaire). Mode de transmission : par projection de grosses gouttelettes ; par contact direct ; par voie digestive. Matériel infectieux : sécrétions respiratoires ; salive ; selles ; mains contaminées. 64 La Cinquième maladie se manifeste généralement en hiver ou au printemps sous forme d'épidémies successives chez les enfants et les adolescents. L'éruption cutanée apparaît après une période d'incubation de 4 à 14 jours.

67 PRÉCAUTIONS : GOUTTELETTES ET CONTACT (voir p ) jusqu à l apparition de l éruption jusqu à 7 jours postéruption (en cas de crise d anémie aplasique) pendant toute la durée de l hospitalisation (en cas d infection chronique) 65 Chambre à un lit ou en cohorte Articles de soins à usage exclusif ou désinfectés après usage Masque ordinaire requis Blouse à manches longues requise Gants requis Lavage avec un gel antiseptique Cinquième maladie

68 Diphtérie Diphtérie pharyngée ou cutanée Micro-organisme causal : bactérie Corynebacterium diphteriae. Mode de transmission : par projection de grosses gouttelettes et par contact direct (si diphtérie pharyngée) ; par contact direct ou indirect (si diphtérie cutanée). 66 Tableau clinique : formation d une membrane grisâtre très adhérente sur les amygdales et le nasopharynx ; lésions cutanées ulcératives. Matériel infectieux : sécrétions rhino-pharyngées (si diphtérie pharyngée) ; écoulement ou suintement des lésions (si diphtérie cutanée).

69 PRÉCAUTIONS : GOUTTELETTES ET CONTACT en cas de diphtérie pharyngée (voir p ) jusqu à 2 cultures négatives des sécrétions du nez et de la gorge CONTACT en cas de diphtérie cutanée (voir p ) jusqu'à 2 cultures négatives des lésions cutanées Les prélèvements doivent être effectués à au moins 24 heures d intervalle et à au moins 24 heures après l arrêt de l antibiothérapie. 67 Diphtérie Chambre à un lit ou en cohorte Articles de soins à usage exclusif ou désinfectés après usage Masque ordinaire requis si diphtérie pharyngée Blouse à manches longues requise Gants requis Lavage avec un gel antiseptique

70 Fasciite-myosite nécrosante Infection invasive à Streptocoque du groupe A ou à bactérie mangeuse de chair Micro-organisme causal : bactérie Streptocoque du groupe A (Streptococcus pyogenes). Mode de transmission : par contact direct et indirect ; par voie aérienne (si pneumonie). 68 Tableau clinique : infection très grave entraînant une destruction considérable des tissus, avec fièvre, oedème douloureux et très rougeâtre qui s étend rapidement ; une pneumonie est aussi possible ; la mort peut survenir en 12 à 24 heures. Matériel infectieux : suppuration, exsudat de la peau (lésions cutanées) ; sécrétions respiratoires (si pneumonie).

71 PRÉCAUTIONS : GOUTTELETTES ET CONTACT (voir p ) jusqu à 24 heures après le début d une antibiothérapie appropriée AÉRIENNES ET CONTACT en cas de pneumonie (voir p ) jusqu à 24 heures après le début d une antibiothérapie appropriée 69 Chambre à un lit ou en cohorte Articles de soins à usage exclusif ou désinfectés après usage Masque ordinaire requis Blouse à manches longues requise Gants requis Lavage avec un gel antiseptique Fasciite-myosite nécrosante

72 Fièvre virale hémorragique Fièvre hémorragique africaine, maladie hautement infectieuse à surveillance extrême Micro-organisme causal : virus Ébola (fièvre Ébola) ; virus de Marburg (fièvre de Marburg) ; Arénavirus (fièvre de Lassa) ; virus de la fièvre de Crimée-Congo ; etc. Tableau clinique : début soudain avec fièvre élevée, sensation de malaise, céphalées, douleurs abdominales, myalgies, vomissements, diarrhée, hémorragies, atteinte du foie, du pancréas, du rein, du SNC et du cœur, suivis souvent d un état de choc, d un arrêt des organes, de saignements et de la mort. Mode de transmission : par contact direct avec le sang, les sécrétions, les viscères infectés ; par les seringues et les aiguilles contaminées ; par la piqûre d une tique ou d un insecte ; par voie aérienne (par les aérosols pathogènes si pneumonie). Matériel infectieux : sang d un animal ou d une personne infectée ; liquides biologiques contenant du sang ; urine, selles, salive, vomissements ; sécrétions respiratoires (si pneumonie). 70

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