C I R E L A N G U E D O C - R O U S S I L L O N. Bilan 2008 des intoxications au CO en Languedoc-Roussillon

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1 Info Cire lr C I R E L A N G U E D O C - R O U S S I L L O N Bilan 2 des intoxications au CO en Languedoc-Roussillon Contexte L e monoxyde de carbone (CO) représente la première cause de mortalité par toxique en France. Il s agit de la forme d intoxication accidentelle aiguë la plus répandue en milieu domestique. Au plan national, la mise en œuvre du dispositif de surveillance des intoxications au monoxyde de carbone, géré par l Institut de veille sanitaire (InVS), permet depuis le 1 er janvier 25 de recenser annuellement les cas avérés d intoxications au CO. La mise en place de ce dispositif répond à un triple objectif : - soustraire une personne intoxiquée au risque et de la prendre en charge sur le plan médical le cas échéant ; - connaître aux niveaux local et national l incidence des intoxications et les circonstances de survenue dans le but de concevoir des mesures préventives collectives de santé publique (prévention primaire) ; - décrire les facteurs de risques associés aux intoxications par le CO. En Languedoc-Roussillon, la cellule de l Institut de veille sanitaire en région (Cire) est chargée de l exploitation régionale des données recueillies pour chaque intoxication au CO par les délégations territoriales de l Agence régionale de santé (ARS), pour le volet environnemental, et par le centre anti-poison et de toxicovigilance de Marseille, pour le volet médical. Le bilan épidémiologique des intoxications au CO survenues en 2 est présenté ici. Les données ont fait l objet d une exploitation épidémiologique après exclusion des incendies, des personnes non exposées et des personnes ne répondant pas à la définition de cas. Page 1 avril 21

2 nombre d'affaires Nombre d affaires saisies dans la base en 2 Figure 1 Nombre d affaires par département et par an année de survenue Aude Gard Hérault Lozère Pyrénées-Orientales E n 2, 3 affaires d intoxication au CO ont été signalées en Languedoc-Roussillon. Le nombre d affaires par département tend à s homogénéiser en 2 (figure 1). La Lozère, qui a tardé à signaler des affaires (2% des signalements régionaux de 25 à 27), rejoint en 2 les autres départements en terme de fréquence de signalements (19%). L Aude, le Gard et l Hérault, qui présentaient une montée en charge régulière entre 25 et 27, voient les volumes respectifs de leurs signalements décliner en 2. Les affaires signalées dans les Pyrénées-Orientales diminuent, quant à elles, sensiblement chaque année. Description des lieux d intoxication et des circonstances de survenue Figure 2 Répartition des affaires par lieux ou circonstances d intoxication ERP habitat suicide travail circonstances de l'intoxication ERP : établissement recevant du public L a grande majorité (%) des intoxications au CO est survenue de manière accidentelle en milieu domestique (n=3/3) (figure 2). C est le cas de la totalité d entre elles dans les départements de l Aude, de la Lozère et des Pyrénées-Orientales. Une seule affaire (Gard) est liée à une intoxication au CO dans un établissement recevant du public (ERP), deux affaires sont intervenues en milieu professionnel (Gard), et deux autres relèvent d une tentative de suicide (Hérault). Page 2 avril 21

3 nombre d'affaires Répartition temporelle des intoxications Figure 3 Répartition des affaires selon le mois (synthèse régionale) janvier février mars avril mai juin juillet août septembre octobre novembre décembre mois de survenue L es deux affaires constatées en milieu professionnel ont eu lieu en avril et en mai (Gard) ; l intoxication en ERP a été signalée au mois de mai (Gard) ; les deux tentatives de suicide sont survenues en septembre et octobre (Hérault). Les intoxications en milieu domestique ont été enregistrées principalement en tout début d année (janvier, février, puis avril), puis d octobre à décembre, avec 37% des affaires survenant le dernier mois de l année. Cette répartition temporelle des affaires en habitat au niveau régional (les trois-quarts des affaires interviennent entre octobre et février) correspond classiquement à la saison de chauffage (figures 2 et 3). Figure Répartition des affaires selon le mois et le département (toutes causes confondues) 2 janvier février mars avril mai juin juillet août septembre octobre novembre décembre mois de survenue Aude Gard Hérault Lozère Pyrénées-Orientales Page 3 avril 21

4 L orsque l on étudie plus précisément la situation à un niveau départemental, cette répartition classique des affaires par saison de chauffe n est plus si évidente (figure ). Il existe effectivement une période calme en été pour les 5 départements. En revanche, les augmentations d intoxications hivernales ne sont pas aussi manifestes par département qu au niveau régional. L augmentation massive des cas à partir du mois d octobre constatée régionalement est en effet due à des augmentations départementales beaucoup moins marquées. L afflux de signalements du mois de décembre correspond en fait à des intempéries en Lozère ayant entrainé une rupture de l alimentation électrique : plus de 57% (n=/1) des intoxications au CO déclarées en décembre 2 au niveau régional sont ainsi survenues en Lozère. Caractéristiques des intoxications au CO Figure 5 Nombre d affaires ayant fait l objet d une enquête environnementale non oui par téléphone oui avec déplacement réalisation d'une enquête environnementale données manquantes S eules les intoxications survenant dans un établissement recevant du public ou en habitat font l objet d une enquête environnementale. En 2, cela a été le cas de 92% des intoxications concernées pour lesquelles les données sont renseignées (n=3/37, 2 données manquantes). Les enquêtes ont été réalisées avec (53%) ou sans déplacements (7%) (figure 5). Les motifs de non réalisation de l enquête environnementale, lorsqu elle était justifiée par le contexte (% des situations), sont liés à l impossibilité de reprendre contact avec le (ou les) occupant(s) du lieu d intoxication. Identification des sources d intoxication P lusieurs sources peuvent être associées à une même intoxication. Ainsi, 3 sources ont été identifiées parmi 35 intoxications, avec ou sans persistance de doute. L identification de la source concerne 92% (n=3/39) des intoxications d origine domestique ou survenue en ERP. Pour 3% des intoxications dont la source a été identifiée avec ou sans persistance de doute (n=1/39), des travaux ont été prescrits, alors que dans 15% des cas, aucune prescription de travaux n a été réalisée (n=/39). Dans 2% des cas (n=2/39), une rupture de l alimentation en combustible a été imposée à la suite d une intoxication au CO. Page avril 21

5 Description des intoxications accidentelles dans l habitat Nombre d affaires dans l habitat ayant fait l objet d une enquête environnementale L enquête environnementale menée dans l habitat vise à décrire le local dans lequel s est produite l intoxication, la source et les facteurs favorisants. En 2, sur les 37 affaires survenues à domicile pour lesquelles on dispose d informations suffisantes (1 affaire contient des données insuffisamment renseignées), 9% ont fait l objet d une enquête environnementale (n=33/37). La description des affaires domestiques qui suit est établie sur la base des 33 affaires ayant fait l objet d une enquête environnementale. Figure Type d habitation et statut de l occupant maison individuelle immeuble maison mitoyenne appartement sur magasin type de logement chalet bois P our 7% des affaires d origine domestique ayant fait l objet d une enquête environnementale (n=25/33), l intoxication a eu lieu dans une maison individuelle (dont 2 survenues dans une maison mitoyenne) et 2% en habitat collectif (n=7/33). Deux cas particuliers (appartement sur magasin et chalet en bois) ont été rapportés (figure ). Les intoxications au CO d origine domestique ont majoritairement (52%) concerné des propriétaires occupants (n=17/33). Des locataires ont également été assez largement (%) impliqués (n=13/33), en majorité dans le parc privé (n=11/13). Un seul épisode d intoxication au CO a été signalé chez des locataires en logement HLM ou dans un logement loué meublé. Les autres affaires enregistrées concernent une résidence secondaire (chalet en bois), un logement en construction et un autre réservé à des militaires. Etat du logement S eule une minorité (%) des logements dans lesquels est survenue une intoxication au CO a été jugée dans un état dégradé (n=2/33). Les autres logements pour lesquels on dispose d une information ont été en majorité (52%) considérés non dégradés (n=17/33). Ces résultats restent toutefois à nuancer compte tenu de l importance des données non renseignées à ce sujet, pour 2% des affaires (n=1/33). Page 5 avril 21

6 nombre d'affaires Figure 7 Moyens de chauffage présent dans le logement chauffage individuel tout électrique groupe électrogène chauffage collectif aucun donnée manquante moyen de chauffage L e chauffage individuel est la principale source de chauffage présent puisqu il est présent dans % des situations (n=21/33). Le chauffage collectif n est présent que dans un seul épisode. L utilisation d un groupe électrogène ainsi que le chauffage en tout-électrique concernent chacun 2 affaires (figure 7). A noter que ce chapitre concerne les modes de chauffage utilisés de façon habituelle dans le logement, et non les moyens de chauffage alternatifs. Figure Type d appareil en cause chaudière chauffe-bain groupe électrogène brasero chauffage mobile foyer ouvert poêle disqueuse lampe à pétrole tronçonneuse thermique type d'appareil en cause L es chaudières sont les principales incriminées dans les intoxications au CO survenues dans l habitat en 2 (n=12/33). Suivent les chauffe-bains (n=7/33), les groupes électrogènes (n=5/33), l utilisation d un brasera (n=3/33) ou d un chauffage mobile (n= 2/33). Des épisodes sont également survenus suite à l utilisation d un foyer ouvert, d un poêle, d une disqueuse, d une lampe à pétrole ou d une tronçonneuse thermique (figure ). Ces appareils et installations de chauffage pouvaient être cumulés d une part avec le mode de chauffage classique et d autre part entre eux. Les intoxications survenant suite à l utilisation alternative d un groupe électrogène ont toutes été enregistrées les 1 et 17 décembre 2, lors d intempéries survenues en Lozère occasionnant des ruptures en alimentation électrique. Page avril 21

7 nombre d'affaires Figure 9 Nature du combustible utilisé chaudière chauffe-bain groupe électrogène brasero chauffage mobile foyer ouvert poêle type d'appareil en cause disqueuse lampe à pétrole tronçonneuse thermique gaz (réseau) gaz (bouteille) bois charbon fioul pétrole autre donnée manquante P our 91% des intoxications au CO d origine domestique, un seul combustible était utilisé par appareil en cause. Il s agissait principalement du gaz, en réseau (%) ou en bouteille (9%). L usage du bois a également été constaté (12%), ainsi que, très minoritairement, du charbon (3%) et du fioul (3%). Un autre combustible, sans précision, est rapporté pour affaires (figure 9). Les résultats par type d appareil en cause sont les suivants : 3% des intoxications impliquant une chaudière avaient pour combustible le gaz en réseau (n=1/12). Toutes les intoxications au CO survenues avec un chauffe-bain étaient liées à l utilisation de gaz : 71% en réseau (n=5/7) et 29% en bouteille (n=2/7). Toutes les intoxications liées à l utilisation d un groupe électrogène avaient un combustible étiqueté «autre». L utilisation d un brasero était combinée dans deux-tiers des cas à l usage du bois (n=2/3) et dans un-tiers des cas à celui du charbon (n=1/3). Les deux intoxications au CO associées à l usage d un foyer ouvert ou d un poêle se rapportaient à l utilisation de bois. Pour ce qui concerne l utilisation d un chauffage mobile, les combustibles en cause étaient le fioul, le gaz en réseau et le gaz en bouteille (3 combustibles utilisés pour 2 appareils en cause). Enfin, l utilisation de la disqueuse, de la lampe à pétrole et de la tronçonneuse thermique est associée à un combustible «autre». Figure 1 Facteur favorisant l intoxication dans l habitat chaudière chauffe-bains groupe électrogène brasero chauffage mobile type d'appareil en cause poele tronçonneuse thermique défaut aération défaut appareil utilisation inadaptée participation météo Page 7 avril 21

8 D ans 2% des cas, on ne retrouve dans l habitat aucun facteur favorisant une intoxication au CO, alors que 39% des intoxications au CO surviennent en présence d un facteur favorisant. Dans 15% des épisodes, 2 facteurs favorisants sont associés et 3% des affaires domestiques combinent 3 facteurs favorisants. Le défaut d aération est en partie responsable de % des épisodes. Des conditions météorologiques défavorables sont retrouvées dans 27% des affaires. Le défaut de l appareil utilisé est associé à 12% des épisodes et son utilisation inadaptée à 15% d entre eux (figure 1). L analyse des données par type d appareil en cause montre que l utilisation inadaptée de l appareil concerne exclusivement les modes de chauffage pouvant être considérés comme d appoint ou alternatifs (groupe électrogène, brasero, chauffage mobile, poêle), pour un-quart des affaires les impliquant (5% pour le poêle). Le défaut d aération touche tous les types d appareils en cause, excepté l usage d un groupe électrogène. Un appareil défectueux est mis en cause dans des intoxications par une chaudière (2%) ou un chauffage mobile (25%). Les conditions météorologiques sont à l origine d intoxications associées à l usage d une chaudière (3%), d un chauffage mobile (25%) et, surtout, d un groupe électrogène (75%). Il convient de noter qu une intoxication au CO survenue par utilisation d un chauffage mobile cumulait l ensemble des facteurs favorisants. Enfin, aucun facteur favorisant n a été retrouvé lors des intoxications liées à l utilisation d un foyer ouvert, d une disqueuse, ou d une tronçonneuse thermique. Description des intoxications accidentelles dans un établissement recevant du public U n seul épisode d intoxication au CO est survenu en 2 dans un établissement recevant du public. Cette intoxication, impliquant 5 personnes, a eu lieu dans le Gard, dans un centre de vacances au mois de mai. L appareil en cause est une cuisinière, utilisant une bouteille de gaz comme combustible. Le seul facteur favorisant retrouvé a été un défaut d aération. Description des intoxiqués Figure 11 Nombre de personnes exposées par affaire (selon la fiche alerte) dm nombre d'exposés par affaire E n 2, en Languedoc-Roussillon, 133 personnes au total ont été exposées à des émanations de CO au cours des 3 affaires signalées. On relève une médiane de 3 exposés par affaire (figure 11). Le nombre médian de personnes exposées selon les départements est compris entre 2 (Aude, Héraut) et (Gard, avec l occurrence d une intoxication au CO en ERP). Le maximum de personne exposées pour 1 affaire est de 9, en Lozère. Dans les quatre autres départements, le maximum d exposés par affaire est compris entre 3 (Aude) et (Gard, Pyrénées-Orientales). Page avril 21

9 nombre d'intoxiqués Répartition des personnes exposées par circonstances de l intoxication au CO L e ratio exposés/affaire le plus élevé est attaché à l intoxication au CO survenue en établissement recevant du public : 5 personnes ont été exposées lors de cette seule affaire. Les deux intoxications au CO après suicide n ont concerné qu une seule personne à chaque fois. Les deux épisodes survenus en milieu professionnel ont exposé dans un cas 1 seule personne, et dans l autre. Les intoxications d origine domestique ont provoqué l exposition de 121 personnes au total, avec une médiane égale à 3 exposés par affaire, les valeurs extrêmes allant de 1 à 9. Répartition des intoxiqués selon la définition de cas C ompte tenu de la complexité à définir une intoxication au CO (signes cliniques aspécifiques et caractère inodore, incolore et non irritant du gaz), le Conseil supérieur d hygiène publique de France (CSHPF) a établi en décembre 22 des définitions épidémiologiques de cas d intoxication. Un cas est défini par le CSHPF à partir de critères médicaux (signes cliniques et imprégnation au CO) et environnementaux (estimation du CO atmosphérique, identification de la source). Ces cas peuvent être liés à une intoxication au CO survenant dans l habitat, dans un ERP, en milieu professionnel ou dans un véhicule en mouvement, que l exposition soit accidentelle ou volontaire. En 2, 11 intoxiqués répondaient à la définition de cas épidémiologique. Ils sont classés très majoritairement en cas certains (7%). Quelques-uns d entre eux sont classés en cas possibles (5%), notamment les 5 intoxiqués dans un ERP (Gard). Les autres cas sont probables (%), dont 1 des 2 suicides de l Hérault. Dix-neuf personnes exposées en habitat ne répondaient pas à la définition de cas, ce qui correspond en 2 à la différence entre le nombre d exposés (n=133) et le nombre d intoxiqués (n=11). Caractéristiques médicales L es intoxications au CO signalées en 2 sont marquées par la présence majoritaire de signes cliniques chez les personnes intoxiquées puisque c est le cas de près des trois-quarts d entre-elles (n=/11). Aucun signe clinique n est toutefois signalé chez 2 intoxiqués (3 données manquantes, 1 décès). La majorité (%) des intoxiqués ont bénéficié d une mesure des niveaux d imprégnation au CO (n= 9/11), que ce soit par une mesure d air expiré, par CO-oxymètre ou par dosage sanguin. La médiane de l HbCO dosé est égale à 1, avec un maximum de 57. Figure 12 Prise en charge en oxygénothérapie traitement normobare traitement hyperbare normobare + hyperbare aucun traitement L a prise en charge des intoxiqués par oxygénothérapie est généralisée puisque seulement % des cas n ont bénéficié d aucun traitement (n=9/11). Dans la majorité des cas (%), seul un traitement normobare a été appliqué (n=/11). Dans 31% des situations, un traitement normobare a été proposé en association avec un traitement hyperbare. Enfin, 2 intoxiqués ont été conduits au caisson hyperbare de la clinique Saint-Pierre de Perpignan sans traitement normobare préalable (figure 12). Page 9 avril 21

10 nombre d'intoxiqués nombre d'intoxiqués Passages aux urgences et hospitalisations D après l enquête médicale, la grande majorité des intoxiqués (92%) a été conduite aux urgences (n=15/11). La fréquence d hospitalisation est légèrement supérieure à un tiers des cas (n=39/11). Figure 13 Stades de gravité et décès L a description de la gravité de l intoxication est décrite à partir de cinq stades de gravité croissante, reposant sur des critères cliniques. Le dernier stade correspondant au décès (description en annexe) dm stades de gravité L e stade de gravité prépondérant en 2 est le stade 2, avec 1% des intoxiqués (n=7/11) présentant des signes généraux aigus (figure 13). Respectivement 12% (n=1/11) et 15% (n=17/11) des intoxiqués ont été classés en stade 1 et 3. Enfin, 23% des cas (n=2/11) ne présentent aucun signe clinique (stade ). Un décès (stade de gravité 5) a été rapporté. Ce décès, concernant un homme de ans, est survenu dans le cadre d une intoxication domestique, impliquant deux personnes dans l Aude au mois de janvier 2. Le dysfonctionnement d un appareil de chauffage au gaz a été mis en cause lors de l enquête environnementale. Figure 1 Répartition des intoxiqués par classes d âge <15ans 15-2 ans 25- ans 5-5 ans >5 ans dm classes d'âge Page 1 avril 21

11 nombre d'afaires L âge médian des intoxiqués est égal à 33 ans, avec des extrêmes allant de 2 à ans. Les deux classes d âge les plus représentées parmi les intoxiqués sont les moins de 15 ans (n=31/11) et les 25- ans (n=31/11), à part égale (27%). Ces deux tranches d âge associées, caractérisant les compositions familiales, totalisent en effet 5% des cas. L autre moitié des cas est réparti entre les classes d âge intermédiaires (15-2 ans : n=1/11, soit 12% ; 5-5 : n=2/11, soit 1% ; > 5 ans : n=13/11, soit 11%). Répartition par sexe O n observe à peu près autant d hommes que de femmes parmi les intoxiqués : 5 femmes pour 5 hommes, soit un ratio H/F de,97. Aucune femme enceinte n a été recensée en 2 parmi les personnes intoxiquées, avec toutefois un pourcentage important de données non renseignées à ce sujet (12%). Capacité d alerte du système de surveillance Figure 15 Délai entre la date de constatation et la date d alerte (synthèse régionale) jour 2 jours 3 jours jours 23 jours délai date de constatation / date d'alerte L e délai médian entre la date de constatation et la date d alerte est compris entre et 1 jour pour chacun des 5 départements de la région (figure 15). Page 11 avril 21

12 Informations sur les déclarants Figure 1 Nature des déclarants (synthèse régionale) pompiers urgences hospitalières médecine hyperbare SAMU centre antipoison catégorie de déclarants P lus de trois-quarts (77%) des affaires sont déclarées par un seul partenaire (n=33/3) et moins d un-quart (23%) par deux déclarants (n=1/3). Les services d urgence et de secours (pompiers, SAMU, services d urgence) et la médecine hyperbare) assurent 1% des déclarations (23% des affaires ont été déclarées deux fois). Chez les pompiers, le Codis fournit la majeure partie des signalements. Aucune affaire n a été déclarée par la plupart des autres acteurs pouvant intervenir : laboratoires, SOS médecins, médecins libéraux, services hospitaliers (autres que les urgences et la médecine hyperbare), secteur social, chauffagistes, professionnels du bâtiment, police, presse, particuliers (figure 1). Page 12 avril 21

13 Conclusions - Discussion - Recommandations L e nombre d intoxications au CO déclarées depuis la mise en place du dispositif de surveillance en 25 reste globalement du même ordre de grandeur chaque année, soit une quarantaine d affaires. Cette tendance est toutefois à nuancer par l observation détaillée des données : certains départements voient le nombre de leurs signalements augmenter et d autres diminuer, les valeurs obtenues au niveau départemental étant dorénavant du même ordre de grandeur. Un défaut de signalements est constaté par les délégations territoriales des ARS, malgré leurs efforts en faveur de la réactivation des réseaux de déclarants. Cette diminution des déclarations est attribuée le plus souvent aux services d urgence, cette constatation étant également faite sur le plan national. En Languedoc-Roussillon, les intoxications au CO déclarées au système de surveillance surviennent comme chaque année de manière accidentelle en milieu domestique en lien avec une chaudière et en présence d un défaut d aération. Ce résultat, analogue à celui observé sur le territoire métropolitain, perdure en dépit des campagnes de prévention nationales et locales. Afin de cibler les actions de santé publique, une étude sur les circonstances de cette catégorie d intoxication au CO va être mise en place au niveau national à partir des données du système de surveillance. Ce bilan régional a aussi mis en évidence la recrudescence d intoxications au CO associées à un défaut d utilisation de groupes électrogènes ou de chauffage de fortune lors d évènements climatiques entrainant des coupures prolongées de l alimentation électrique (Lozère, courant décembre 2). Afin d éviter la survenue de telles intoxications, des messages de prévention pourraient être localement diffusés à l annonce d intempéries susceptibles d entrainer des coupures d électricité. Le système de surveillance des intoxications au CO permet d apporter aux décideurs des éléments d aide à la gestion. Un effort sur les taux de déclaration et l exhaustivité des données recueillies pourrait permettre d améliorer encore la connaissance des principaux facteurs de risque. L objectif principal de ce dispositif est d améliorer les connaissances des intoxications au CO à travers la réalisation des enquêtes environnementales et le recueil des données afin de dégager des situations évitables qui peuvent faire l objet d actions préventives et réglementaires pour éviter la survenue des intoxications. L atteinte de cet objectif pourrait permettre d éviter chaque année en Languedoc-Roussillon une centaine d hospitalisations, dont certaines suivies de séquelles irréversibles. Auteur : Christine Ricoux, Cire LR Relecteur : Agnès Verrier, département santé-environnement, InVS Remerciement à tous les partenaires du dispositif de surveillance : l ARS Languedoc- Roussillon et les délégations territoriales de l Aude, du Gard, de l Hérault, de la Lozère et des Pyrénées-Orientales et l ensemble des déclarants Page 13 avril 21

14 Annexes Définition de cas du CSHPF (12 décembre 22) Cas n 1 : Sujet présentant des signes cliniques évocateurs d intoxication au CO ET carboxyhémoglobinémie mesurée ou estimée (dans l air expiré) supérieure ou égale à % chez un fumeur (ou une personne dont le statut tabagique est inconnu) ou à 3% chez un non-fumeur Cas n 2 : Sujet présentant des signes cliniques évocateurs d intoxication au CO ET concentration de CO mesuré dans l atmosphère supérieure à 1 ppm Cas n 3 mée par l enquête technique (domicile, lieux accueillant du public, lieux de travail ou de loisirs, véhicules automobiles installation défectueuse après enquête) Cas n : Sujet présentant une carboxyhémoglobinémie mesurée ou estimée (dans l air expiré) supérieure ou égal à % chez un fumeur actif (ou une personne dont le statut tabagique est inconnu) ou à 3% chez un non-fumeur ET situation d exposition confirmée par l enquête technique Cas n 5 : Sujet présentant une carboxyhémoglobinémie mesurée ou estimée (dans l air expiré) supérieure ou égale à 1% chez un fumeur actif (ou une personne dont le statut tabagique est inconnu) ou à % chez un non-fumeur Cas n égale à % chez un fumeur (ou une personne dont le statut tabagique est inconnu) ou à 3% chez un nonfumeur ET sujet exposé dans les mêmes conditions (locaux, véhicule ) qu un patient appartenant à une des catégories précédentes Cas n 7 : Sujet présentant des signes cliniques évocateurs d intoxication au CO ET sujet exposé dans les mêmes conditions (locaux, véhicule ) qu un patient appartenant à une des catégories précédentes. Cas probable : Sujet mais ne répondant à aucune des 7 définitions de cas ci-dessus du fait de données manquantes mais pour lequel un formulaire «intoxiqué» est ouvert (absence d informations sur les signes cliniques et/ou mesures de CO) ET traitement par oxygène normobare ou hyperbare coché «oui» ou «ne sait pas» ou patient admis dans un service hospitalier). La définition en sept cas du CSHPF nécessitant le recueil d un nombre important de variables, les intoxiqués «probables» ont été intégrés à l exploitation des données. Description des stades de gravité Stade : pas de symptôme Stade 1 : inconfort, fatigue, céphalées Stade 2 : signes généraux aigus (nausées, vomissement, vertige, malaise, asthénie intense) à l exclusion de signes neurologiques ou cardiologiques Stade 3 : perte de conscience transitoire spontanément réversible ou signes neurologiques ou cardiologiques n ayant pas les critères de gravité du stade Stade : signes neurologiques (convulsion ou coma) ou cardiovasculaires (arythmie ventriculaire, œdème pulmonaire, infarctus du myocarde ou angor, choc, acidose sévère) graves Stade 5 : décès Page 1 avril 21

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