Contrat de génération : l assurance en pôleposition. L ANI a été adopté par le Senat

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1 CAPA Hebdo Le regard de CAPA Conseil sur l actualité de l assurance et de l épargne DECRYPTAGE Reportage : Cyber-attaques et entreprises françaises : des menaces réellement dangereuses PAGE 5 L essentiel de la semaine Stratégie page 8 Santiane double le capital social de ses filiales Systèmes d information page 14 Teradata déploie sa technologie In Memory Stratégie page 9 Contrat de génération : l assurance en pôleposition Conjoncture page 18 L ANI a été adopté par le Senat Marketing page 11 Maif : gel des tarifs autos en 2014 Conjoncture page 19 Retraite : Vers un allongement de la durée de cotisation Retrouvez toutes nos publications sur N Mai 2013 N 1 07 Janvier 2011

2 1 L ESSENTIEL DE LA SEMAINE Santiane double le capital social de ses filiales Dans sa volonté de se développer sans cesse sur un marché où son modèle semble fort apprécié si l on en juge à travers ses résultats, le courtier en ligne a décidé de doubler le capital social de ses deux filiales. (Lire page 8) Contrat de génération : l assurance en pôleposition La branche des sociétés d assurances est l une des premières à signer un contrat de génération avec les organisations syndicales (CFDT, CFE-CGC, CFTC et CGT). En prévision, l embauche de jeunes en CDI pendant la durée de cet accord. (Lire page 9) Maif : gel des tarifs autos en 2014 Profitant de l annonce de ses résultats que nous traiterons plus largement dans le prochain numéro de Capa Hebdo, l Assureur militant qui a réalisé en 2012 un résultat consolidé de 157 M, a annoncé le gel de ses tarifs autos pour l année Objectif : lutter contre la baisse du pouvoir d achat. (Lire page 11) Teradata déploie sa technologie In Memory Dans un contexte de montée en charge en charge des Big data dans les entreprises, y compris celles relevant de la banque et de l assurance, l éditeur dévoile la plate-forme Teradata Intelligent Memory. Elle offre des capacités de traitement hautes performances. Et se positionne comme concurrente d autres plates-formes du marché comme SAP Hana. (Lire page 14) L ANI a été adopté par le Senat Le projet de loi sur la sécurisation de l emploi a été adopté mardi 14 mai par le Senat. Malgré la colère des courtiers qui manifestaient hier contre cette disposition source de «destruction de plus de emplois» dans leur profession, l article 1 a été adopté, après plus d un retournement. (Lire page 18) Retraite : Vers un allongement de la durée de cotisation Elle se tiendra les 20 et 21 juin prochain, cette conférence sociale tant attendue. Dans cette perspective, le Premier ministre a entamé les auditions sur un des points d orgue de cette manifestation : la réforme de la retraite. Selon certains experts, la durée des cotisations devrait à terme passer de 41,5 à 44 ans. (Lire page 19) 2 CAPA Hebdo N Mai 2013

3 DECRYPTAGE SOMMAIRE Stratégie page 5 Cyber-attaques et entreprises françaises : des menaces réellement dangereuses 2 2 STRATÉGIE & ACTUALITÉS & Stratégie... 7 L Amrae ouvre deux antennes régionales... 7 Santiane double le capital social de ses filiales Management - Ressources humaines... 9 Contrat de génération : l assurance en pôle-position MARKETING Communication...10 GMF : un jeu pour gagner un permis de conduire Service client-fidélisation...11 Maif : gel des tarifs autos en Pacifica sur le front des intempéries SYSTEMES D INFORMATION Logiciels & applications...13 Solvabilité 2 : Actuaris propose ACTU-Pillar Teradata déploie sa technologie In Memory DISTRIBUTION Acteurs traditionnels...15 MetLife à l écoute de son réseau de courtage CONJONCTURE ECONOMIQUE ÉCONOMIQUE ET SOCIALE ET SOCIALE Résultats des marchés...16 Crédit Foncier : Scénarios de baisse des prix de l immobilier et leurs impacts Santé...17 Les assureurs inquiets des coûts sanitaires liés au vieillissement Épargne / Retraite / Prévoyance...18 L ANI a été adopté par le Senat Retraite : Vers un allongement de la durée de cotisation CAPA Hebdo N Mai 2013

4 7 NOMINATIONS Nominations...20 Camille Cacheux nommé Directeur Général de Coreye Karim Natouri rejoint le groupe Humanis CAPA Hebdo N Mai 2013

5 DECRYPTAGE Une exclusivité CAPA Hebdo Cyber-attaques et entreprises françaises : des menaces réellement dangereuses Internet s est généralisé. Dans le sillage de la banalisation de cette technologie, les cyber-attaques se sont multipliées. Le Responsable de la sécurité des systèmes d information (RSSI) est en première ligne pour promouvoir la sécurité au sein de l entreprise. Ce mal, qui attaque désormais tous les secteurs y compris la banque et l assurance pour lesquels l information est la matière première fondamentale, semble encore pris à la légère. Témoin les enquêtes qui se succèdent mettent à nu une majorité d entreprises encore dans le questionnement pour ne pas dire l expectative, quand il est plus que jamais temps d agir et de prévenir. Car les conséquences économiques d une cyber-attaque sont de plus en plus colossales, sans oublier celles relevant de l e-réputation. L enquête conduite par Venafi, un des acteurs du marché EKCM (gestion de clés et certificats pour entreprises) et l Institut Ponemon abonde dans ce sens. Selon cette étude, «les grandes entreprises s exposent à des pertes de l ordre de 263 millions d euros», du fait d une mauvaise gestion de clés cryptographiques et de certificats numériques. Centrée sur les grands comptes, ce travail doit également alerter les PME/PMI sachant que la cybercriminalité vise désormais tous les acteurs économiques. S inscrivant dans la même logique, le rapport annuel sur la sécurité de Cisco met en avant les tendances en termes de risques induits par la digitalisation de l information. Enseignements. PAR EMMANUEL MAYEGA Un mal international. Un risque auquel sont exposés tous les acteurs économiques sans distinction de taille et/ou de nature. Les cyberattaques se généralisent. Les enquêtes conduites au fil des mois brossent un paysage pour le moins alarmants. La protection avance également. Tout comme la couverture de ce risque, terrain où interviennent progressivement certains assureurs plutôt d origine américaine. Car les pertes occasionnées par ce fléau insidieux se chiffrent de plus en plus à des montants très élevés. Pour en savoir davantage et alerter les entreprises, Venafi et l Institut Ponemon ont mené l enquête. Les résultats sont, pour le moins, parlants. Ainsi, l étude de ces deux acteurs vient souligner une triste réalité rétive : «chaque grande entreprise française s expose à des menaces pouvant lui coûter jusqu à 263 millions d euros. Or, ceci est simplement dû à un manque de maîtrise, de la part des entreprises, des clés et certificats cryptographiques sécurisant les échanges d aujourd hui - sécurité des communications, des paiements par carte bancaire, des achats en ligne, des Smartphones et du Cloud Computing». Clairement, les nouveaux modèles d exploitation de la donnée digitale exacerbent les risques d attaques. Ces dernières sont généralement perpétrées contre les infrastructures de confiance au sein des entreprises. Du fait des Advanced Persistent Threats (APT), les cybercriminels profitent de chaque faiblesse et scrutent scrupuleusement les failles des systèmes de sécurité. Résultats : ils identifient les vulnérabilités les plus courantes et les plus connues, en l occurrence les malware signés en mode digital, les clés et certificats mal gérés ainsi que les méthodes cryptographiques faibles encore en vigueur dans les structures. Et en profitent pour sévir. Pourtant, 51 % des entreprises françaises interrogées sont au courant de ces modes opératoires. Curieusement, peu d entre elles auraient pris des mesures nécessaires pour faire face à ce risque. Du coup, les cybercriminels exploitent ces vulnérabilités qui résultent très souvent d un manque de gestion des certificats et clés pour pénétrer les réseaux d entreprises, soutirer des données et des propriétés intellectuelles, pire, interrompre les 5 CAPA Hebdo N Mai 2013

6 DECRYPTAGE opérations critiques de l entreprise (chaines de production, etc.). Dans le secteur financier, la réglementation en vigueur prévoit des normes à respecter afin d éviter ce genre de dysfonctionnement. Bâle II et III pour la banque, tout comme Solvabilité 2 pour l assurance, réglementent dans leur pilier 3 des exigences liées aux risques opérationnels. Les mesures prises en compte par les acteurs de ces deux branches doivent être conformes aux attentes du régulateur, en l occurrence l ACP. Selon les conclusions de cette étude de Venafi et l Institut Ponemon, toutes les entreprises y ayant participé auraient admis avoir subi «au moins une cyber-attaque d un nouveau type au cours des 2 dernières années». «Chaque entreprise et chaque administration en France s appuie sur les clés et certificats cryptographiques pour pouvoir fonctionner. Ainsi, le défaut de gestion d un seul certificat ou d une seule clé pourrait occasionner des attaques graves ou des pannes inopinées de système. Les criminels comprennent à quel point il est difficile de maîtriser les infrastructures de confiance, et en s abstenant de mettre en place les bons contrôles pour gérer ou sécuriser les certificats et clés, les entreprises se retrouvent exposées au risque de manière quotidienne», déclare Calum Macleod, Evangéliste chez Venafi, région EMEA. Cette enquête nous apprend que l entreprise type du Global 2000 (classement annuel des 2000 plus grandes entreprises mondiales publié par le magazine américain Forbes) déploie en moyenne certificats à travers son infrastructure. Quid de cette analyse appliquée aux structures du Fortune 500 en France? Un calcul rapide permet de constater que cela représente entre cinq et six millions de clés et certificats en cours d utilisation. En clair une véritable cible intéressante pour les cybercriminels. Au-delà de ce constat, le rapport de Venafi apporte d autres enseignements. Par exemple, 59 % des structures interrogées en France ignorent le nombre de clés ou de certificats de sécurité en cours d utilisation à travers leurs infrastructures. Pour le moins inquiétant. «Il est extrêmement préoccupant de savoir que tant d entreprises sont conscientes des impacts qu un défaut de gestion des clés et certificats peut avoir sur une entreprise, et qu elles ne font pourtant rien pour combattre ce problème. Tant que les entreprises n agissent pas sur ce fléau croissant, la menace et le coût des dégâts subis par les entreprises chaque année ne feront qu augmenter», indique Calum Macleod. De son côté, le rapport annuel de Cisco montre comment la cybercriminalité met à mal les dispositifs de sécurité traditionnelle (juxtaposition de composants et exploitation de multiples filtres) qui deviennent inopérants face à la nouvelle génération de programmes malveillants. Car ces derniers se répandent rapidement, partent à l assaut de cibles globales en utilisant différents vecteurs pour se propager telle une traînée de poudre. Ce rapport rappelle comment [ ] la multiplication d appareils (Smartphones, tablettes etc.) entraîne l ouverture des systèmes d information et leur accès de n importe quel coin du globe. Dès lors, c est la porte ouverte à toutes les vulnérabilités. Dans ce modèle, le Cloud Computing complique le verrouillage des systèmes d information. A l heure où cette démarche brassera à elle seule les 2/3 des données mondiales en circulation permanente, autant dire que le danger est récurrent. Les approches de verrouillage traditionnel des infrastructures trouvent leur limite. Il faut de nouvelles formules de protection de données. Les différentes études viennent confirmer le discours ambiant sur la montée en puissance de la cybercriminalité. Pour autant, les entreprises sont-elles sensibilisées sur le terrain? Clairement, les grandes structures ont en général pris la mesure du risque et tout particulièrement dans le secteur financier où Solvabilité 2 et Bâle III préconisent des mesures intangibles dans le cadre de la maîtrise des risques opérationnels. Si les banques ont avancé dans leur réglementation, les assureurs en sont encore à un stade de réalisation parfois initiale de différents piliers, le troisième n étant pas forcément le plus avancé. Ce qui ne signifie pas qu ils ont pour autant fait une impasse sur la sécurisation de leurs moyens. Quoi qu il en soit, il existe désormais des offres globales sur le marché. Celles-ci allient solution assurantielle et verrouillage technologique. Efficace quand le risque est identifié. Car faut-il le rappeler, certaines entreprises peuvent être l objet d attaques multiples sans s en rendre compte. 6 CAPA Hebdo N Mai 2013

7 2.1 Stratégie 2 STRATÉGIE & ACTUALITÉ L Amrae ouvre deux antennes régionales Comment diffuser les pratiques métiers au plus près des professionnels du management des risques et de leurs couvertures tout en allant au-devant des ETI et des PME? Confrontée à cette problématique qu elle se fait fort de résoudre, l Amrae a décidé de mettre sur pied des représentations régionales. Elle vient ainsi de mettre sur orbite deux satellites : Lyon et Nantes- Niort. Conforté par le succès de fréquentation de ses Rencontres à Lyon en février dernier par les ETI l AMRAE a décidé de renforcer son envergure nationale en déployant deux premières représentations régionales. «Le choix de ces localisations repose tant sur le dynamisme des pilotes des délégations que sur la vitalité du tissu économique local et sur la présence d entités universitaires travaillant sur les thématiques du risque et des assurances», indique cette association dans un communiqué de presse. Selon Gilbert CANAMERAS, président de l association, «cette création procède d une double volonté : d une part, celle de l AMRAE, de se projeter au devant des besoins des entreprises et des Risk Managers pour leur apporter, là où ils travaillent, les réponses nécessaires. D autre part, pour les animateurs de ces antennes, de s investir à nos côtés et de porter les valeurs techniques et humaines de l AMRAE et de leur métier.» femmes qui dans leur entreprise, ont une pratique identifiée de gestion des risques et /ou des assurances ou s y intéressant afin de créer un réseau régional de Risk Management ; diffuser les pratiques métiers, particulièrement en ETI et relayer les formations de l AMRAE sans oublier de s articuler avec les centres locaux de formation académique (Institut des Assurances (Lyon), pôle risque de l Université de Poitiers, etc.) ; exposer la valeur ajoutée de la gestion des risques pour le tissu économique local en y associant organisations professionnelles et patronales ; enfin, animer ce nouveau réseau avec deux à trois manifestations par an sur des sujets de fond et d actualité. Du reste, l antenne de l Amrae Rhône-Alpes sera dirigée par Xavier MARY (Aéroports de Lyon) en synergie avec Samiha VIAND (OPAC du Rhône) ; celle du Grand Ouest sera prise en charge par Marie-Elise LO- RIN (Smacl). La mission de ces sites de proximité est plurielle et se décline en quatre points : rassembler et accueillir localement les hommes et les 7 CAPA Hebdo N Mai 2013

8 STRATEGIE Santiane double le capital social de ses filiales Dans sa volonté de se développer sans cesse sur un marché où son modèle semble fort apprécié si l on en juge à travers ses résultats, le courtier en ligne a décidé de doubler le capital social de ses deux filiales. En décidant de doubler le capital social de ses deux entités, le courtier niçois a réalisé une opération consistant à remonter les réserves de Santiane.fr et Neoliane Santé qui passe pour chaque société de 1 Million à 2 Millions d de capital social. Pour le groupe, «il s agit d un signal fort dans un contexte marché balbutiant. Le message véhiculé à travers cette opération financière est clair : «renforcer la crédibilité du groupe auprès de ses partenaires après six années de forte croissance et un chiffre d affaire 2012 qui a dépassé les 30M soit une croissance de +115 %». L un des axes de développement du groupe est, à la différence de certains autres courtiers en ligne, le renforcement de ses équipes. L entreprise avait recruté cinquante collaborateurs en 2011 et un an plus tard, il annonçait l embauche de 70 autres salariés en contrat à durée indéterminée (cinquante-cinq commerciaux sédentaires, dix chargés de clientèle et cinq développeurs Web). Il a également fait des Big data un atout pour son développement. D où le recrutement de multiples profils ayant des compétences en environnement Internet. Du reste, fin 2011, le courtier avait levé cinq millions d euros auprès de BNP Paribas Private Equity. L objectif de cette opération était d investir sur la marque Santiane.fr mais également de développer les activités des courtiers partenaires. 8 CAPA Hebdo N Mai 2013

9 STRATEGIE 2.2 Management - - Ressources humaines Contrat de génération : l assurance en pôle-position La branche des sociétés d assurances est l une des premières à signer un contrat de génération avec les organisations syndicales (CFDT, CFE-CGC, CFTC et CGT). En prévision, l embauche de jeunes en CDI pendant la durée de cet accord. Les contrats de génération commencent à être signés sur le terrain. Et les assureurs font partie des premières branches à y adhérer. Ainsi, la FFSA et le GEMA et les organisations syndicales ont noué un tel Gentleman Agreement avec les représentants syndicaux de CFDT, CFE-CGC, CFTC et CGT. A travers cet accord, les parties en présence confirment leur aspiration à accompagner les jeunes tout au long de leurs premiers pas dans la vie professionnelle tout en contribuant au maintien des plus âgés au sein de l entreprise. Un triple objectif soustend cet accord, dans la droite lignée de ce que prévoit la loi : recruter des jeunes, maintenir des seniors dans l emploi et promouvoir la transmission des savoirs. Au terme de la signature de cet accord, l embauche en contrat à durée indéterminée (CDI) de jeunes est prévue dans les sociétés d assurances tout au long de sa durée. En complément, certains collaborateurs seniors âgés de 57 ans et davantage seront maintenus dans leur emploi et le recrutement de salariés de 55 ans et plus se poursuivra. Un des piliers du contrat de génération, la transmission des savoir donnera lieu à des actions au sein des entreprises de la branche. L accord noué prévoit ainsi un plan d accueil et d accompagnement des jeunes au sein de l entreprise et la réalisation d un entretien de suivi des nouveaux embauchés. Dans ce contexte qui encourage le transfert des compétences, des tandems constitués de jeunes et de personnels expérimentés seront mis en place. Dans le même temps, des contrats de professionnalisation et d apprentissage seront déployés notamment à travers les réseaux d Ambassadeurs des métiers de l assurance. Enfin, du côté des aînés, le contrat signé exhorte les entreprises de la branche à être vigilants sur les risques professionnels, l objectif étant d améliorer la qualité de vie au travail. Figurant parmi les dispositifs phares du programme de François Hollande, le contrat de génération vient ainsi de trouver un terrain d application du côté des sociétés d assurances. Cette signature intervient dans un contexte métier marqué par l adoption chahutée de la loi sur la généralisation de la complémentaire santé (ANI sur la sécurisation de l emploi) et celle sur la consommation, qui remet en question les conditions de renouvellement des contrats en assurance dommage. On le sait, plusieurs familles de porteurs de risques dénoncent ces mesures sources de fragilisation, selon elles, les fragilisent dans un contexte économique déjà chancelant. Cette décision vient souligner la maturité de la profession qui veut ainsi contribuer à la lutte contre le chômage des jeunes et la précarisation des aînés. Du reste, La loi instituant la création du contrat de génération est entrée en vigueur le 18 mars dernier. Avec les emplois d avenir et la loi sur la sécurisation de l emploi, elle intervient comme le troisième grand pilier de la politique pour l emploi du Gouvernement. Son objectif est de faciliter la signature de contrats d ici à 2017, sur la base d une règle inédite : embaucher des jeunes et maintenir les seniors dans l emploi. Avec en prime un transfert de connaissances des autres vers les uns. 9 CAPA Hebdo N Mai 2013

10 3 MARKETING 3.1 Communication GMF : un jeu pour gagner un permis de conduire La filiale du groupe Covéa vient de lancer «Super Formateur», un jeu permettant aux consommateurs de gagner le remboursement de leurs frais de formation au permis de conduire de catégorie B. Face aux difficultés d obtention du permis de conduire et le coût élevé de la formation, l assureur GMF vient de lancer le jeu «Super Formateur» qui permet aux gagnants de bénéficier du remboursement des frais de leur formation à l auto-école, dans la limite de euros TTC. Ce concours aura lieu du 15 mai au 15 octobre 2013 et sera accessible sur le site Quinze financements d un permis de conduire de catégorie B sont au bout de cette activité ludique. Le Jeu «Super Formateur» est ouvert à toute personne ayant 18 ans révolus, résidant en France Métropolitaine et dans les départements de Guadeloupe, Martinique, Guyane et de La réunion, titulaire d un abonnement internet illimité. Pour être déclarés gagnants, les joueurs répondant correctement à 5 questions sur 10 d un même quiz sur le thème du Code de la route, participeront au tirage au sort qui aura lieu le 21 octobre CAPA Hebdo N Mai 2013

11 MARKETING 3.2 Service client-fidélisation Maif : gel des tarifs autos en 2014 Profitant de l annonce de ses résultats que nous traiterons plus largement dans le prochain numéro de Capa Hebdo, l Assureur militant qui a réalisé en 2012 un résultat consolidé de 157 M, a annoncé le gel de ses tarifs autos pour l année Objectif : lutter contre la baisse du pouvoir d achat. Dans un contexte de marasme économique équivalent à une forte baisse du pouvoir d achat pour les consommateurs, la Maif a choisi d aller à contre-courant de la poussée inflationniste affichée sur les tarifs autos depuis plusieurs années. «Nous avons décidé de ne pas augmenter nos tarifs en 2014 afin d aider nos sociétaires dans les difficultés économiques auxquelles ils sont confrontés», a expliqué Roger Belot, Président-directeur général. Plus généralement, l Assureur militant qui a profité de l annonce de ses résultats pour défrayer la chronique à travers cette décision, estime que le modèle mutualiste permet de prendre une telle décision. Evolution des tarifs d'assurance auto depuis 10 ans «Nous n avons pas d actionnaires à rémunérer. Cette spécificité nous offre la capacité de pratiquer une politique tarifaire du juste prix sur les cotisations d assurance de nos sociétaires», explique de son côté, Pascal Demurger, directeur. Tableau à l appui, l assureur a montré comment pendant une décennie, il a joué la carte de la baisse des prix, «là où les autres assureurs ont préféré la modération tarifaire. Nous avons ainsi contribué à la préservation du pouvoir d achat de nos sociétaires», indique le P.D.G. Toutefois, le groupe prévient, baisse tarifaire s accompagne d un maintien de la qualité des garanties et du service apporté aux sociétaires. «A la différence de ce qui peut être constaté sur le marché, nous avons décidé de geler nos tarifs autos en 2014 sans mettre à mal les garanties dont bénéficient nos sociétaires», considère Roger Belot. Cette stratégie constitue une réponse au débat actuel introduit à travers la loi Hamon sur la consommation. Selon Pascal Demurger, la Maif «démontre que la défense des intérêts des consommateurs ne passe pas par une dérégulation et une remise en cause des règles de résiliation des contrats. Cette mesure, à l image de ce qui se passe dans certains pays où elle est appliquée parmi lesquels le Royaume Uni, les Pays- Bas et la Norvège, ne pourrait qu encourager l affaiblissement des garanties proposées et l augmentation des frais de gestion liées au turn-over sur le marché». Une forte contribution au débat actuel. Du reste, la lutte contre la baisse du pouvoir d achat a également poussé l assureur militant de lancer deux nouveaux produits (Offre Jeunes Enseignants et First) que nous présenterons dans le prochain Capa Hebdo du 22 mai CAPA Hebdo N Mai 2013

12 MARKETING Pacifica sur le front des intempéries Sur le terrain pour soutenir ses clients, Pacifica fait le point sur ses interventions face aux intempéries ayant touché plusieurs de ses assurés. Le début du mois de mai 2013 aura été fort difficile pour certaines régions de la France qui ont connu des intempéries ayant imposé d importants dégâts. Le Nord-Est et l Est ont ainsi été particulièrement touchés. La grêle a d abord attaqué les départements du Doubs, de l Allier et des Vosges les 1er et 2 mai, puis des inondations ont sévi en Côte-d Or, Haute-Marne et l Yonne. Pacifica, assureur dommages de Crédit Agricole Assurances est intervenu sur le terrain. Le bancassureur a géré plus de mille sinistres en quelques jours. Ces événements climatiques se sont déroulés en deux phases. Les dégâts concernent majoritairement les habitations (54 % des sinistres) et les automobiles (18 %). Les exploitations agricoles sont également touchées et représentent 14 % des sinistres enregistrés. 12 CAPA Hebdo N Mai 2013

13 4 SYSTEMES D INFORMATION 4.1 Logiciels && applications Solvabilité 2 : Actuaris propose ACTU-Pillar3 Dans un contexte métier marqué par les atermoiements du législateur européen sur la finalisation des normes Solvency 2, Actuaris a dévoilé Pillar3, une nouvelle solution destinée à l automatisation des futurs états réglementaires générés dans le cadre de ce programme réglementaire. Le cabinet international d actuariat-conseil pour le secteur de l assurance vient de déployer Pillar3, une solution logicielle dont la vocation est de permettre aux organismes assureurs de se mettre en conformité avec les nouvelles exigences liées au pilier 3 de Solvabilité 2. Ce lancement intervient après le déploiement d un outil de provisionnement IARD IBNRS et le lancement de sa plateforme de modélisation ERM System du groupe. Il illustre, si besoin était, le niveau d investissements en recherche et développement consenti par Actuaris pour permettre aux organismes assureurs de se garantir une nette conformité avec les nouvelles exigences imposées par la future norme. Sous l angle fonctionnel, ACTU-Pillar3 offre la possibilité aux assureurs de produire automatiquement l ensemble des futurs QRT solo et groupe, annuels et trimestriels, de manière auditable et sécurisée. Elle est conçue pour toutes les branches d activité : prévoyance et santé, IARD, et vie-épargne-retraite. Pour prendre en compte les besoins des acteurs du secteur, Actuaris a réalisé cette solution en synergie avec des acteurs du marché de l assurance. Le résultat intervient sous la forme d une solution couvrant l intégralité de la chaine de production du reporting Solvabilité 2, des indicateurs du Pilier 1 (SCR, MCR, BE etc.) jusqu à la signature électronique, la génération et l envoi des flux XBRL au superviseur. ACTU-Pillar3 est adossé à un entrepôt de données spécialisé. Ce qui lui permet de centraliser toutes des données du reporting réglementaire et de fournir une piste d audit complète à l utilisateur. Cette solution réalise des tests de cohérence intra/inter-états et archive les flux XBRL adressés au superviseur ainsi que l ensemble des process d élaboration grâce à ses fonctionnalités de gestion documentaire. Enfin, propose également des fonctions couvrant les besoins futurs des organismes assureurs en termes de reporting Solvabilité 2. Il s agit notamment de la facilité d import des données à travers une connexion directe avec la plateforme ERM System. Du reste, ACTU- Pillar3TM historise les états et les spécifications de l EIOPA, ce qui permet de les rejouer. 13 CAPA Hebdo N Mai 2013

14 SYSTEMES D INFORMATION Teradata déploie sa technologie In Memory Dans un contexte de montée en charge en charge des Big data dans les entreprises, y compris celles relevant de la banque et de l assurance, l éditeur dévoile la plate-forme Teradata Intelligent Memory. Elle offre des capacités de traitement hautes performances. Et se positionne comme concurrente d autres plates-formes du marché comme SAP Hana. Spécialiste de solutions analytiques, Teradata vient de lancer la plate-forme Intelligent Memory, technologie de base de données appelée à décupler les performances des utilisateurs dans un environnement marqué par la production de masses de données de plus en plus volumineuses. Il s agit d un espace mémoire étendu, au-delà du cache, qui développe les performances de traitement des requêtes, permettant ainsi aux entreprises de profiter des technologies in-memory (traitement en mémoire) avec de gros volumes de données variées. Les capacités de traitement hautes performances qu elle introduit lui permet d augmenter la valeur des données au sein de Teradata Unified Data Architecture. Selon Scott Gnau, président de Teradata Labs, «l introduction de Teradata Intelligent Memory permet à nos clients d exploiter les performances mémoire de leurs plates-formes Teradata existantes, ce qui consolide notre position de leader offrant la meilleure technologie d entrepôt de données au meilleur prix». Intégrée à l entrepôt de données, cette nouvelle technologie permet d éviter à ses utilisateurs d acquérir un équipement distinct. D autre part, ces derniers peuvent acheter et configurer la quantité exacte de capacités in-memory requises pour leurs pics d activité critiques. «A l heure de la rationalisation budgétaire, il est inutile de garder toutes les données en mémoire, car elles n ont pas toutes la même valeur, justifiant leur stockage dans une mémoire coûteuse «, ajoute Scott Gnau. Teradata Intelligent Memory s inscrit dans la stratégie globale Unified Data Architecture, qui tire profit de Teradata Aster et l open source Apache Hadoop. Dans cette logique, les données régulièrement exploitées au sein d Apache Hadoop peuvent être consultées via Teradata SQL-H, et transférées vers Intelligent Memory pour analyse en fonction de leur fréquence d utilisation. Sur le terrain, certaines structures décident parfois de stocker l ensemble des données dans la mémoire pour accélérer la réponse aux requêtes. Une stratégie fort coûteuse face aux capacités mémoire limitées. La nouvelle solution de l éditeur se positionne en alternative à cette approche. En fait, Teradata Intelligent Memory gère les données au sein de ce nouvel espace en plaçant en mémoire de manière prédictive les données les plus fréquemment utilisées, puis assure automatiquement leur mise à jour et leur synchronisation. Sans intervention humaine. Corollaire, Teradata Intelligent Memory n impose aucun changement du côté des applications, des requêtes SQL ou de la façon de stocker les données. L accès aux données in-memory profite aux entreprises en éliminant les goulets d étranglement d entrée/sortie de disque et les délais de requête, tout en augmentant le débit système. En somme Teradata Intelligent Memory permet aux entreprises de tirer profit de l accès à l approche in-memory, celle-ci étant trois fois plus rapide que l accès à un disque dur. Du reste, «cette nouvelle solution est disponible pour toutes les plates-formes Teradata à charge dédiée actuelles exploitant une base de données Teradata. Pour les entreprises en quête de solutions à l échelle d un service, Integrated Data Warehouse ou Active Data Warehouse, Teradata Intelligent Memory offre les performances requises pour fournir les fonctionnalités analytiques nécessaires pour dégager des avantages concurrentiels», indique-t-on chez l éditeur. Elle sera disponible en tant que composant de Teradata Database au cours du second trimestre CAPA Hebdo N Mai 2013

15 5.1 Acteurs Les acteurs traditionnels traditionnels MetLife à l écoute de son réseau de courtage 5 DISTRIBUTION En sondant régulièrement ses distributeurs courtiers, l assureur entend être à l écoute de leurs attentes et leur apporter des réponses adaptées à leurs besoins sur le terrain. La dernière enquête en date révèle un manque de communication sur la délégation d assurance emprunteur. Spécialisée dans la prévoyance et l assurance de personnes et présente sur le terrain de l assurance emprunteur, Metlife qui sonde tous les mois ses courtiers sur leurs missions et leurs préoccupations, a décidé de revenir sur les impacts de la Loi Lagarde sur l activité de ses courtiers en Il a découvert de cette écoute un manque de concurrence et de communication autour de la délégation d assurance emprunteur. Pour être au fait du ressenti de son réseau de courtage, l assureur a initié un baromètre réalisé auprès de courtiers en Enseignement principal : les trois quarts de ces distributeurs interrogés estiment que la Loi Lagarde ne leur a pas permis d augmenter le nombre de délégations en assurance emprunteur. Selon Joël Farré, Président Directeur Général de MetLife SA, «nous constatons qu une grande majorité des emprunteurs ignore l existence du dispositif de délégation d assurance, notamment dans le cas de risques aggravés de santé, d âges ou de capitaux élevés, de professions et sports à risques. Il existe des solutions sur-mesure pour chacun. Ce droit de souscrire à une assurance personnalisée en dehors de l assurance proposée par l organisme bancaire n est pas encore suffisamment communiqué et connu par le grand public». Face à cette faible sensibilisation, le groupe compte sur le projet de loi bancaire qui adoptera des mesures permettant d améliorer les conditions de concurrence et la communication auprès des clients. Les banques et les porteurs de risques devront faire apparaître sur leurs supports de communication le taux annuel effectif de l assurance, le montant total dû à ce titre et celui de la mensualité ; les frais de délégation, facturés par certains établissements bancaires aux clients qui choisissent la délégation d assurance, seront interdits. Pour mémoire, L assurance emprunteur et la Loi Lagarde devraient être renforcées dans le cadre du volet «protection des consommateurs» du projet de loi de séparation et de régulation des activités bancaires. Ce dernier reviendra en seconde lecture à l Assemblée Nationale courant juin prochain. En attendant, sur le terrain, la pression des banques continue, si l on en juge d après le bilan du Comité Consultatif du Secteur Financier (CCSF) sur les apports de la Loi Lagarde. Selon cet organisme, «les objectifs de facilitation de la souscription de l assurance emprunteur auprès d un autre établissement de crédit et d amélioration des conditions de concurrence sur le marché n ont pas été totalement réalisés. Le niveau de délégation d assurance emprunteur n a pas sensiblement évolué depuis la mise en place du dispositif». 15 CAPA Hebdo N Mai 2013

16 6 CONJONCTURE ÉCONOMIQUE ET SOCIALE 6.1 Résultats des des marchés marchés Crédit Foncier : Scénarios de baisse des prix de l immobilier et leurs impacts Selon le Crédit Foncier, un scénario de baisse des prix de la pierre aurait des conséquences prononcées sur la capacité d achats des épargnants dans les villes les plus chères. Il s agit de conclusions tirées du baromètre Capacim* (CAPacité d AChat IMmobilier), réalisé en partenariat avec la chaire Ville et Immobilier de l Université Paris-Dauphine. Selon le Crédit Foncier, qui s appuie sur le baromètre Capacim, l effet sur la capacité d achat immobilier des ménages sur une période d une année serait variable en fonction de trois scénarios : une baisse des prix de l immobilier en retenant autant d hypothèses (- 3 % dans les villes les plus chères de l Ile-de- France, -5 % dans les autres communes franciliennes et -7 % en province) ; une hausse des taux de crédit de 30 points (+ 0,30 % de plus), quatre achats de logement sur cinq étant réalisés à l aide d un financement ; une augmentation du taux de chômage de 100 points (1 % de plus). Pour le Crédit Foncier, les résultats de cette enquête permettent de souligner deux enseignements significatifs. D un côté, «le critère dont l évolution a le plus fort effet sur la capacité d achat immobilier des ménages est le prix de l immobilier, loin devant les effets obtenus par la variation des taux de crédit ou celle du chômage». Ainsi, en région parisienne, comme en province, l impact positif d une baisse raisonnable des prix est plus «solvabilisateur» que celui négatif d une hausse des taux de crédit ou du chômage. Corollaire, à Paris, une revue à la baisse de «3 % des prix immobiliers augmenterait de 2,5 % le nombre de ménages en capacité d acheter dans l ancien, lorsqu une hausse des taux de crédit de 30 points réduirait de 1,7 % ce nombre et de 0,6 % si le taux de chômage devait progresser de 100 points». Quid à Lille? Une chute de 7 % des tarifs de la pierre augmenterait de 4,2 % le nombre de ménages capables d acquérir un bien dans l ancien, là où une hausse des taux de crédit de 30 points ne réduirait que de 1,5 % ce volume. De l autre côté, dans les villes où le prix de l immobilier est le plus élevé, l effet de la variation de ces trois critères est le plus fort, y compris s agissant du chômage. En clair, plus une commune est «bon marché», moins elle est sensible à l évolution de ces trois facteurs. Le baromètre Capadim permet de mesurer trimestriellement le pouvoir d achat immobilier des ménages pour un bien correspondant à leurs besoins et compte tenu de leur structure familiale. Il est réalisé par le Crédit Foncier en synergie avec la chaire Ville et Immobilier de l Université Paris-Dauphine. Et intègre quatre facteurs : taux de chômage, revenu des ménages, taux d intérêt de crédit et prix de l immobilier. Ce baromètre concerne Paris, ainsi que plusieurs communes franciliennes et villes de province sur le marché de l ancien. 16 CAPA Hebdo N Mai 2013

17 CONJONCTURE 6.2 Santé Les assureurs inquiets des coûts sanitaires liés au vieillissement Selon le site Agevillage, l assureur Allianz s est inquiété le 8 mai dernier, dans un communiqué de presse, du vieillissement croissant de la population dans l Union européenne qui devrait compter 152 millions de personnes âgées en Diminution du nombre de professionnels de santé et vieillissement de la population font mauvais ménage, surtout quand on y ajoute la hausse du coût des soins. C est en tout cas le constat qu a fait l assureur européen Allianz le 8 mai dernier. Et le porteur de risques de considérer que cette situation devrait poser «des défis croissants aux systèmes de santé européens» Selon les chiffres avancés par le site Agevillage, en 2060, l Union européenne comptera 152 millions de personnes âgées de plus de 65 ans. Parmi eux, plus de 50 millions seront en situation de dépendance, a estimé Allianz dans un communiqué. Il y a trois ans, 87,2 millions de personnes étaient âgées de plus de 65 ans dans l UE, selon les chiffres de l institut européen de statistiques Eurostat. Qu en est-il de l espérance de vie? Elle devrait progressivement atteindre 85 ans chez les hommes et 89,1 ans chez les femmes. Corollaire de cette évolution, de moins en moins de jeunes seront obligés de prendre en charge davantage de personnes âgées, estime l assureur qui ajoute, par la voix de Klaus Michel, expert chez Allianz : «Cette évolution est alarmante. La situation se dégrade sous l effet de la transition démographique, qui va s accompagner d une diminution de l offre des personnels de santé et d une hausse du coût des soins». Par ailleurs, l analyse de l assureur s est centrée sur l Allemagne, où près de 2 millions de personnes sont actuellement en situation de dépendance. En prévision, ce nombre devrait plus que doubler pour atteindre 4,5 millions en Le communiqué de l assureur a indiqué que «ces dernières années, les personnels de santé bien formés et les soins hospitaliers sont devenus considérablement plus chers. Et cette flambée n a pas été compensée par la progression des retraites et des couvertures de santé. Aujourd hui déjà, beaucoup de familles allemandes ne peuvent plus subvenir elles-mêmes aux besoins de santé de leurs membres en situation dépendance». Selon l assureur, l Allemagne compte actuellement professionnels de santé et aura besoin de personnels supplémentaires d ici En France, la situation n est guère reluisante. La dépendance frappe de plus en plus à la porte de nombreuses personnes âgées. Fin 2012, une étude du Centre d Observation de la Société estimait qu en 2040, on devrait compter entre 1,7 et 2,2 millions de personnes âgées dépendantes, selon les hypothèses du ministère de la santé. Comme dans beaucoup de pays européens, l Hexagone connaît un sérieux problème de main d œuvre sur le terrain de la santé. Clairement, l analyse d Allianz touche du doigt une véritable bombe à retardement qui aurait pu être désamorcée par le gouvernement Fillon à travers le projet de réforme de la dépendance. Toutefois, ce dernier a accouché d une souris. Ce qui oblige l équipe de Jean-Marc Ayrault à intervenir. Le débat devrait être relancé avant la fin de l année, a promis la nouvelle équipe à Matignon. Il est urgent de ne plus attendre. 17 CAPA Hebdo N Mai 2013

18 CONJONCTURE 6.3 Épargne / Retraite // Prévoyance L ANI a été adopté par le Senat Le projet de loi sur la sécurisation de l emploi a été adopté mardi 14 mai par le Senat. Malgré la colère des courtiers qui manifestaient hier contre cette disposition source de «destruction de plus de emplois» dans leur profession, l article 1 a été adopté, après plus d un retournement. Le Sénat vient de valider le projet de loi de sécurisation de l emploi qui transpose l accord national interprofessionnel (ANI) signé par les partenaires sociaux en janvier dernier. Avec 346 votants, 202 suffrages exprimés, 169 votes «pour» et 33 votes «contre», cette initiative a été largement approuvée, malgré la mobilisation de certains professionnels de l assurance qui voient en cette loi une source de difficultés nouvelles. L article 1 de cette réglementation rend obligatoire la complémentaire santé pour tous les salariés en entreprise. Si cette idée est à peu près applaudie par tous les assureurs y compris les courtiers, ses conditions d application ne font pas l unanimité. Principale pomme de discorde, les clauses de désignation. Celles-ci offrent la possibilité aux partenaires sociaux d une branche professionnelle de désigner un organisme de complémentaire santé pour l ensemble des entreprises de la branche. Pour plusieurs mutuelles, assureurs agents généraux et cabinets de courtage, il s agit d une disposition injuste car elle sonne comme un privilège accordé aux institutions de prévoyance (IP) qui viendrait renforcer la position dominante de ces acteurs sur ce marché. Sous la pression, les représentants du peuple ont du batailler pour arriver à un texte acceptable. Témoin les sénateurs avaient d abord voté pour la suppression des clauses de désignation le 19 avril dernier. Quatre jours plus tard, la Commission mixte paritaire (CMP) les avait rétablies. Prochaine étape, le texte sera transféré à l Elysée, qui devrait le promulguer. Face aux multiples dénonciations, il n est pas exclu qu après validation par François Hollande, les Sages soient saisis de ce dossier, sur son volet légalité. De ce point de vue, les dispositions du texte qui jugées non conformes à la Constitution par le Conseil constitutionnel seraient alors caduques. La profession a donc encore quelques moyens de recours et de pression devant elle. Pour autant, la volonté des pouvoirs publics est d aller jusqu au bout avec ce dossier sachant que le recours aux clauses de désignation sont considérés du côté du gouvernement comme sources d économies d échelle et à ce titre profitable pour les clients. Ce qui reste à prouver. 18 CAPA Hebdo N Mai 2013

19 CONJONCTURE Retraite : Vers un allongement de la durée de cotisation Elle se tiendra les 20 et 21 juin prochain, cette conférence sociale tant attendue. Dans cette perspective, le Premier ministre a entamé les auditions sur un des points d orgue de cette manifestation : la réforme de la retraite. Selon certains experts, la durée des cotisations devrait à terme passer de 41,5 à 44 ans. Semaine préparatoire pour l avenir de la retraite. Matignon a entamé l audition des partenaires sociaux, patronat et syndicats, afin de recueillir leurs propositions visant à ramener le système de retraite français à l équilibre. Autant dire qu il s agit d un moment critique sachant que le risque de voir ce régime de protection basculer dans le déficit à concurrence de 20 Mds, à l horizon Face à cette situation pour le moins inquiétante, chacun y va de ses propositions. Au nom du Medef, la présidente sortante, en l occurrence Laurence Parisot, a insisté sur la nécessité de rallonger la durée des cotisations des 41 ans et trois mois actuels à 43 ans, à l horizon 2020 ; parallèlement, elle propose un recul de l âge légal de départ à la retraite à 65 ans au lieu de 62 ans actuellement. Ces propositions ne sont pas du goût de tous les représentants syndicaux. Ainsi, Thierry Lepaon, Secrétaire général de la CGT, les a rejetées. Au nom de la CFDT, Laurent Berger, Secrétaire général, a plaidé pour une «remise à plat» des régimes de retraite afin d obtenir «plus de lisibilité et de justice sociale», lors d un entretien accordé à France Info. Et l homme fort de ce syndicat de poursuivre en soutenant qu une «contribution des retraités pour financer le système des retraites n est pas une bonne solution. S il doit y avoir contribution des retraités, ce serait pour financer une réforme de la dépendance. La commission Moreau fera sans doute des propositions d équilibre budgétaire. Ce que veut la CFDT, c est une réforme de fond. C est-à-dire une réforme plus juste, un système plus lisible». En attendant la tenue de la conférence sociale en juin prochain, la France doit faire face à la pression de la Commission européenne. Celle-ci lui demande de revoir son régime. Avant l audition devant cette instance de François Hollande Président de la République, plusieurs données circulent. Selon Philippe Crevel, Secrétaire général du Cercle des Epargnants, «le Gouvernement semble de plus en plus retenir le principe de l allongement de la durée de cotisation qui pourrait passer de 41,5 à 44 ans. En jouant sur la durée de cotisation, le gouvernement ne veut pas pénaliser les actifs ayant commencé à travailler tôt». Pour cet économiste, une telle mesure «a un moindre rendement que le report de l âge légal surtout si l augmentation entre en vigueur de manière progressive. Il n en demeure pas moins qu à terme avec l allongement de la durée des études, l augmentation de la durée de cotisation [poussera] les actifs à partir plus tard ; en outre, les pensions devraient être pénalisées du fait d un risque plus grand de ne pas avoir l ensemble des retraites. L augmentation de la durée de cotisation génère des ressources à moyen terme obligeant le Gouvernement de trouver des ressources à court terme. A cette fin, le Gouvernement réfléchit au relèvement de la CSG des retraités. Actuellement, le taux de CSG applicable aux pensions varie en fonction des revenus de 0 à 6,6 % contre 7,5 % pour les actifs.» Philippe Crevel analyse également une autre mesure envisagée par l équipe de Jean-Marc Ayrault. Il s agit de la désindexation partielle ou totale des retraites de base. Son application sur les salaires de base servant de référence au calcul des pensions aboutirait, selon le Secrétaire général du Cercle des Epargnants, «à une double peine : réduction des pensions au moment de leur calcul et diminution du pouvoir d achat des pensions après liquidation. La désindexation a un impact majeur financier générant un écart croissant entre les revenus des actifs qui ont tendance à progresser plus vite que l inflation». Au-delà de cette analyse, le plus important, qui sauverait indubitablement le régime de retraite par répartition est la reprise et une forte baisse du chômage. Un filon exploité par les syndicats qui estiment tous en substance que beaucoup reste à faire sur ce terrain. 19 CAPA Hebdo N Mai 2013

20 7 NOMINATIONS 7.1 Nominations Immatriculations Camille Cacheux nommé automobiles Directeur : l année Général démarre de Coreye bien La division de Pictime, spécialiste du Cloud métier sécurisé, annonce la nomination de Camille Cacheux aux fonctions de Directeur Général. Pour la 1ère fois depuis mai 2010, les immatriculations des voitures particulières neuves ont enregistré une évolution positive en janvier (+ 8,2). Il s agit cependant d une croissance en trompe-l œil, liée à l effet "retard" de la prime à la casse arri- Coreye accueille Camille Cacheux au poste de directeur général. A la tête d une équipe d une soixantaine de personnes réparties entre son vée siège à près échéance de Lille le et 31 ses décembre deux bureaux commerciaux à Paris et à Nantes, le nouvel arrivant aura pour responsabilité de définir et piloter la stratégie de développement et l ensemble de la politique produit de Coreye, opérateur français de Cloud Computing. Lui incombera également le développement du réseau de partenaires commerciaux de la société, notamment intégrateurs et web agencies, et de renforcer ses partenariats technologiques, en particulier avec cédente. Dell mais aussi avec de grands acteurs dans les domaines de la sécurité, de la messagerie et de la mesure de la qualité de service. Agé de 37 ans, Camille CACHEUX a rejoint COREYE en Il avait précédemment exercé les fonctions d ingénieur d affaires puis de directeur de l agence Commerciale Nord et Ouest de Verizon Business, opérateur international de télécommunications pendant cinq ans. Il est Ingénieur de l Ecole Nationale Supérieure des Télécommunications de Bretagne. Créé en 2002, Coreye est un spécialiste français de l hébergement et de l infogérance d applications stratégiques à haute disponibilité, avec un positionnement spécifique sur le Cloud Métier Sécurisé. La société a réalisé en 2012 un chiffre d affaires de 8 millions d Euros, en croissance de 15 %. Elle compte dans son portefeuille plus de 300 clients dans tous les secteurs, dont plus de 90 en infogérance. Selon le Comité des Constructeurs Français d Automobiles (CCFA), véhicules légers neufs (voitures particulières et véhicules utilitaires de moins de 5 tonnes) ont été vendus en janvier 2011, ce qui représente une baisse de 8,3 % en données brutes et de 3,1 % à nombre de jours ouvrables comparable (21 jours en janvier 2011 et 20 jours en janvier 2010), par rapport au même mois de l année pré voitures particulières neuves ont été vendues en janvier 2011, soit une hausse de 8,2 % en données brutes, et de 3,1 % à nombre de jours ouvrables comparable, par rapport au même mois de l année Cette progression en glissement annuel, la 1ère depuis mai 2010, s inscrit dans le cadre des évolutions intervenues en décembre dernier. Ce mois, qui coïncidait avec la fin du dispositif à la casse, a en effet été marqué par une explosion des commandes qui avaient bondi de 30 % à unités. Comme les constructeurs ont théoriquement jusqu à fin mars pour livrer les véhicules commandés, c est donc l effet "retard" de la prime à la casse qui a continué à doper les immatriculations en janvier. Comme en décembre, le marché des véhicules utilitaires légers a continué de bénéficier d une croissance relativement soutenue en janvier. Les immatriculations neuves ont en effet progressé de 8,6 % en données brutes à unités, par rapport au mois de janvier A nombre de jours ouvrables comparable, la hausse est de 3,4 %. Commentant les chiffres de ce 1er mois de l année, le porte-parole du CCFA a notamment déclaré qu on allait "retrouver peu à peu les fondamentaux du marché, avec 2 inconnues : le niveau de l activité économique pour la poursuite du rebond des ventes aux professionnels, et le moral des ménages pour prendre le relais de la prime à la casse". Selon les analystes du secteur, l année 2011 devrait être marquée par une rechute de 10 % du marché français et une stabilisation du marché européen. M.F.I. 20 CAPA Hebdo N Mai 2013

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