Variabilité intra-saisonnière des précipitations au Sénégal ( )

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1 Article scientifique Sécheresse 28 ; 19 (2) : Variabilité intra-saisonnière des précipitations au Sénégal ( ) Copyright 217 John Libbey Eurotext. Téléchargé par un robot venant de le 2/1/217. doi: /sec Ousmane Dieng Pascal Roucou Samuel Louvet Centre de recherche de climatologie, 6, boulevard Gabriel, 21 Dijon France <oussoulaissou@yahoo.com> <crct3cyc@u-bourgogne.fr> <samuel.louvet@u-bourgogne.fr> Tirés à part : O. Dieng Résumé La mise en place de la mousson ouest-africaine se caractérise par une succession de phases actives et inactives, encore appelées pauses, pendant lesquelles les pluies s intensifient et s affaiblissent. Le calendrier de ces phases est très régulier d une année sur l autre. Ce travail a pour objectif de préciser le calendrier des périodes d activité et d inactivité à l échelle du Sénégal et d en examiner la variabilité sur la période Les données stationnelles sont d abord moyennées sur 5 jours (pentades) et filtrées pour s affranchir de la variabilité synoptique. Elles sont ensuite synthétisées sous la forme de deux indices pluviométriques calculés à partir d une classification hiérarchique ascendante. Un critère de détection des pauses, appliqué sur les deux indices pour chacune des 46 saisons (avril à août), est ensuite employé. Les résultats montrent que les phases d activité et d inactivité de la mousson au Sénégal présentent de grandes similitudes avec celles établies à l échelle de l Afrique de l Ouest. La première pause concerne le sud du pays et se produit en moyenne entre le 19 et 23 juin. La seconde est commune à l ensemble du Sénégal. Elle est datée en moyenne autour des 29 juillet et 2 août au sud et autour des 3 et 7 août pour le nord. Le calendrier des pauses est inchangé lorsqu on considère la période humide précédant 197 et la période sèche lui succédant. À l échelle intrasaisonnière, on remarque que lorsque la pause est plus précoce (tardive) les cumuls pluviométriques du nord du Sénégal en juillet-août-septembre sont significativement plus élevés (bas) que la moyenne. En revanche, aucune relation de ce type n a été notée au sud. La connaissance de ces pauses ainsi que leur prévision est donc susceptible d application intéressante du point de vue de l agronomie notamment dans le nord du pays. Mots clés : Afrique de l Ouest, climatologie, mousson, pluviométrie, Sénégal. Abstract Intra-seasonal variability of precipitation in Senegal ( ) The onset of the West African monsoon is characterized by a succession of active and inactive phases (pauses), during which the rainfall increases and decreases. The calendar of the phases is very regular from year to year. The main goals of this paper are to specify the calendar of the pauses and to study their variability throughout the period. First, the data of each rainfall station are aggregated in pentads (5 day means). Then, the time-series are filtered with a low-pass filter to eliminate the shortest meteorological fluctuations. To summarize the data we compute two rainfall indices using a hierarchical cluster analysis. A simple detection criterion of the pauses is then applied to the indices for each of the 46 seasons (April to August). The results show that the active and inactive phases are similar to those detected over West Africa. The first pause takes place in the South between June 19 and 23, on an average. The second pause is found across the whole country and takes place Sécheresse vol. 19, n 2, avril-mai-juin 28 87

2 between July 29 and August 2 and between August 3 and 7, in the South and in the North, respectively. These mean dates remained unchanged from the pre-197 wet period to the post-197 dry period. At intra-seasonal time-scales, in the northern part of the country we observe that an earlier (later) pause is associated with upper (lower) seasonal rainfall amounts in July-August-September. There is no such relationship in the South. Understanding the pauses and forecasting them may thus offer interesting applications in agronomy, particularly in the North. Key words: climatology, monsoon, rainfall, Senegal, West Africa. Copyright 217 John Libbey Eurotext. Téléchargé par un robot venant de le 2/1/217. AuSénégal où près de 6 % de la population vit et dépend des ressources tirées de l agriculture et de l élevage il existe une étroite relation de dépendance entre le bon déroulement de la saison pluvieuse et les activités agricoles. La baisse des précipitations et la grande variabilité du climat ont un impact très négatif sur l évolution de l agriculture pluviale et l élevage. Après l épisode sévère de la sécheresse des années 197 en Afrique de l Ouest [1], de nombreux projets et études sur la compréhension de la mousson ouest africaine ont été initiés. Plus récemment, le projet AMMA (analyse multidisciplinaire de la mousson africaine) a pour objectifs principaux la compréhension de la variabilité du climat en Afrique de l Ouest et celle des différents mécanismes et interactions liés à l évolution de la mousson aux échelles décennale, interannuelle, synoptique, et intra-saisonnière. L intérêt de ces travaux est évident puisqu il a été montré que la variabilité pluviométrique influence directement les rendements agricoles [2, 3]. L étude de la mise en place de la mousson en Afrique de l Ouest a montré que le déplacement de la zone de convergence intertropicale (ZCIT) n est pas caractérisé par une avancée progressive de la mousson mais par une transition rapide entre une première position d équilibre à 5 N en mai juin, marquant la première saison des pluies en Afrique guinéenne et une seconde latitude d équilibre à 1 N en juillet-août au cœur de la saison humide en Afrique soudanosahélienne [4, 5]. Par ailleurs, la mousson semble aussi caractérisée, pendant son d installation sur le continent, par des phases de renforcement (phases actives) pendant lesquelles les pluies augmentent et d affaiblissements (phases inactives ou pauses) caractérisées par une diminution du taux de précipitations [6]. Quatre dates de pauses ont ainsi été détectées en Guinée et au Sahel. Sur la région guinéenne, deux pauses s établissent autour du 27 mars (pause #1) et du 29 avril (pause #2) alors que les quatre sont sensibles sur la zone soudano-sahélienne (28 mars et 29 avril respectivement pour les pauses #1 et #2). Les deux dernières pauses concernent uniquement la région sahélienne et sont centrées aux environs du 11 juin (pause #3) et du 24 juillet (pause #4). En revanche, la phase de retrait de la mousson, c est-à-dire à partir de septembre, se fait de façon beaucoup plus continue et linéaire. Il n y a donc pas de symétrie entre phases d installation et de retrait du système de mousson. À l échelle d un pays où d une région, il importe de mieux préciser ces dates. En effet, pour l agriculteur, un déficit des pluies, un retard dans la mise en place de la mousson, ou une diminution de l activité pluvieuse pendant son déroulement, sont autant de facteurs qui ont des conséquences désastreuses sur le faible capital semencier et sur les récoltes. Il devient donc important pour tous les acteurs et décideurs du monde rural de pouvoir disposer de renseignements précis sur la distribution des pluies au cours de la saison. À l échelle du Sénégal des travaux ont caractérisé le début, la durée et la fin de la saison des pluies et ont montré que la date de démarrage de la saison des pluies n était pas nécessairement associée au cumul saisonnier [7]. En complément des ces travaux, il semble important de se pencher aussi sur la caractérisation des phases actives et inactives au Sénégal. Plusieurs questions se posent alors : les précipitations au Sénégal sont-elles synchrones ou décalées par rapport aux phases actives et inactives détectées sur l ensemble de l Afrique de l Ouest? Ces phases se produisent-elles de façon concomitante entre les périodes humides ( ) et sèches ( )? Ou bien l installation du système est-elle perturbée depuis 197? Le calendrier d installation de ces pauses permet-il de fournir une information sur le futur cumul saisonnier? Données et méthodes de constitutions des indices Données Les données utilisées couvrent une période de 46 années de précipitations journalières (1951 à 1996) de dix stations du Sénégal fournies par la direction de la météorologie nationale du Sénégal (DMN) (Dakar, Thiès, Louga, Linguère, Matam, Saint-Louis, Kaolack, Kolda, Tamba, Kédougou) (figure 1). Les critères de choix des stations sont au nombre de deux : 1) le besoin d avoir des données fiables (8 sur 1 sont des stations synoptiques et la transmission des données obtenues dans ces types de stations est plus régulière et peu de lacunes sont relevées ; 2) la nécessité de ne considérer que les stations disposant d une longue série commune de mesure de 1951 à 1996 afin de disposer de deux chroniques à la pluviométrie assez contrastée et dans le but de comparer la variabilité intra-saisonnière pendant la période sèche et la période humide. Selon ces critères, nous avons donc écarté certaines stations au nord, au centre et dans le sud du Sénégal comme Podor, Dagana, Diourbel, Fatick, Oussouye, Kabrousse qui comportaient beaucoup de lacunes et ne couvraient pas toute la période d étude que nous avons choisie ( ). Construction des indices Au Sénégal, la distribution des pluies obéit à un gradient nord-sud (figure 1). Cette répartition des précipitations à l intérieur du pays oppose les régions septentrionales et méridionales avec une hausse des cumuls pluviométriques du nord vers le sud. Pour rendre compte de la différenciation spatio-temporelle et dans la perspective d obtenir des résultats robustes, nous avons choisi de scinder les stations pluviométriques en classes homogènes en appliquant une classification ascendante hiérarchique (CAH), utilisant le critère de distance de Ward, sur les séries non standardisées afin d établir des regroupements en fonction du cumul et non de la variabilité des précipitations. La CAH permet de choisir le nombre de classes en fonction de la distance entre regroupements successifs. Elle offre l avantage de synthétiser l information pluviométrique sous forme d indices plus faciles à manipuler. Pour éliminer, la forte variabilité des 88 Sécheresse vol. 19, n 2, avril-mai-juin 28

3 Copyright 217 John Libbey Eurotext. Téléchargé par un robot venant de le 2/1/217. pluies journalières les relevés de chaque station ont été moyennés sur 5 jours (pentades) et ont été filtrés à l aide d un filtre passe-bas Butterworth [8] qui ne modifie pas la phase temporelle, cela pour s affranchir des fluctuations météorologiques inférieures à 15 jours (soit trois pentades) et ne conserver que les grandes caractéristiques de l évolution saisonnière. Enfin, pour éliminer le bruit induit par les pluies de «Heug» ou pluies des mangues, la classification n a pas été réalisée sur l ensemble du cycle annuel, mais à partir de mi-avril, période à partir de laquelle la mousson commence à faire son entrée dans le sud du Sénégal. Le choix du nombre de classes doit permettre de synthétiser au mieux les caractéristiques spatio-temporelles décrites par les variables. La figure 2 montre l arbre de classification. À la vue de cet arbre de classification, on constate une nette différenciation entre les stations du nord du Sénégal et les stations du sud. Bien que le nombre de stations ne soit pas homogène, on peut constituer deux classes regroupant les stations de Dakar, Thiès, Louga, Saint- Louis, Matam, Linguère, Kaolack (classe nord) et une seconde regroupant Tambacounda, Kédougou et Kolda (classe sud). La classe nord regroupe toutes les stations dont le cumul annuel des précipitations est compris entre 3 et 7 mm et représente la zone sahélo-nord-soudanienne ; les stations de la classe Sud constituent toutes celles qui sont situées dans la zone sudsoudanienne avec des cumuls annuels supérieurs à 7 mm (figure 1). La figure 3 représente les deux indices ainsi calculés. L évolution des deux courbes est de type monomodal et montre un léger décalage temporel entre les deux régions qu on peut attribuer au temps nécessaire à la ZCIT pour traverser le Sénégal du sud au nord. Par ailleurs, on peut observer que le rythme de croissance des précipitations pendant la saison diffère d une région à l autre avec même des phases de décroissance du taux de précipitation. Ces phases ou pauses, pendant lesquelles la mousson semble ralentir son activité, sont-elles récurrentes et peuvent-elles être détectées? Saint-Louis 3 4 Dakar Thies Louga Kaolack 11 différencier les phases actives (différences positives sur les histogrammes) des phases inactives/pauses (différences négatives). Les distributions révèlent une bonne cohérence entre les deux indices : le mode de la distribution est voisin de mm et on note que plus de 5% des différences sont Linguère Kolda 1 km 3 Matam 4 Tambacounda Kedougou Figure 1. Isohyètes moyens annuels (en mm) au Sénégal ( ) et principales stations utilisées dans l étude positives, une différence positive (négative) indiquant une augmentation (diminution) des pluies d une pentade à l autre. La répartition des différences montre logiquement que les séquences d augmentation de la pluie sont plus fréquentes que les séquences de diminution. Le mode proche Calendrier des phases actives et inactives La détection des périodes de pauses s effectue en examinant la différence de pluies entre deux pentades successives sur les deux indices filtrés pour chacune des 46 années. La distribution de ces différences, calculées entre avril et le pic pluviométrique d août, est présentée sur les histogrammes de la figure 4. Ils servent à déterminer quel seuil peut être utilisé pour 55 5 Dakar Thies Kaolack Linguere Louga Matam St Louis Tamba Kolda Kedougou Figure 2. Classification hiérarchique ascendante (CHA) de 1 stations pluviométriques sénégalaises. La classe nord regroupe 7 stations : Dakar, Thiès, Kaolack, Linguère, Louga, Matam, Saint-louis et la classe sud 3 stations : Tamba, Kolda, Kédougou. Sécheresse vol. 19, n 2, avril-mai-juin 28 89

4 Copyright 217 John Libbey Eurotext. Téléchargé par un robot venant de le 2/1/217. mm/jour A M J J A S O N D Mois Figure 3. Cycle saisonnier de la mousson au Sénégal associé aux dates moyennes de pauses. En jaune, l indice sud ; en grisé, l indice nord ; (*) indiquent les différences négatives entre deux pentades successives pour la période Le libellé de la figure commence à partir du 15 avril afin d éviter les pluies hors saison, et de faire débuter notre étude uniquement sur la période de la saison à partir de laquelle la mousson commence à faire son entrée sur le territoire sénégalais, notamment dans le sud (mi-avril). Ainsi, à part le mois d avril, tous les autres mois utilisés ont un libellé qui comprend toute la durée du mois, c est-à-dire du 1 er au 31 pour les mois de mai, juillet, août, octobre, décembre, et du 1 er au 3 pour les mois de juin, septembre, novembre. Effectif NORD Moy =,3939 Med =,9832 Mod =,5 de montre que pour les deux indices on peut utiliser le même seuil pour le calcul des dates de pauses. À partir de là un critère simple est élaboré pour déterminer les dates de pauses. Toute période pluvieuse supérieure à 1 mm/jour enregistrant au moins deux différences successives inférieures à mm consacre une pause dans la période d installation de la mousson. À l inverse chaque fois que la différence entre deux pentades successives est supérieure à mm, le système SUD mm/jour Moy =,5689 Med = 1,1568 Mod = Figure 4. Distribution des différences entre 2 pentades successives. Le mode de la distribution des indices nord et sud est égal ou proche de. Les unités sont exprimées en mm/jour. connaît alors une période pluvieuse marquée par une reprise des précipitations (phase active). Pour chaque année, nous avons donc obtenu une datation des pauses (non montrée) qui a permis de constituer un calendrier indiquant les dates moyennes, de début, de fin et les dates centrales des pauses (tableau 1). La récurrence de ces épisodes est très élevée puisque toutes les années, de 1951 à 1996, à l exception de 1988, se signalent par l existence de pauses. Les pauses moyennes sont reproduites aussi sur la figure 3. Les dates qui sont fournies ici sont les dates centrales des pauses ; elles constituent une date moyenne entre la date de début et la date de fin de chaque pause (voir tableau 1). Sur l indice sud, une première pause (pause #1) a lieu en moyenne entre le 19 et le 23 juin, suivie d une reprise de la pluviométrie. La pause #2 est plus longue que la première (4 pentades) et a lieu entre le 29 juillet et le 2 août. Puis les taux pluviométriques les plus élevés sont atteints en septembre (12 mm/jour) avant de chuter rapidement pour marquer la fin de la saison des pluies. Au nord, la saison des pluies démarre plus tardivement et une seule pause est mise en évidence entre le 3 et le 7 août. Elle est suivie par un pic pluviométrique à la mi-août, suivi d une diminution du taux de pluie qui coïncide avec la reprise de la pluviométrie au sud. Cet épisode est synchrone de celui détecté au sud bien que la pause relevée au nord soit plus courte d une pentade. Par ailleurs, on remarque que la progression du taux de pluie au nord montre un affaiblissement en juin qui coïncide avec la pause #1, mais les différences successives entre pentades ne permettent pas de classer cette période comme pause selon les critères précédemment définis. L analyse du démarrage des pluies, de la durée de la saison des pluies, du nombre de jours pluvieux et de la durée de la saison humide [9] a montré que la mousson fait d abord son entrée dans le sud-est pour ensuite progresser vers le nord-ouest. Le début de la saison humide est beaucoup plus précoce dans l extrême sud-est (région de Kédougou). La saison s installe ensuite progressivement vers le nord. Au centre et au nord, l arrivée des pluies accuse un retard d au moins un mois. Cette situation pourrait expliquer pourquoi cette première date est absente au nord. La mousson s installe dans le sud pour ensuite migrer progressivement vers le nord. Le tableau 1 fournit quelques statistiques additionnelles en particulier sur la variabilité interannuelle de ces épisodes. Les écarts type sont compris entre 2 et 3 pentades (1 à 15 jours) et signalent une légère 9 Sécheresse vol. 19, n 2, avril-mai-juin 28

5 Copyright 217 John Libbey Eurotext. Téléchargé par un robot venant de le 2/1/217. variabilité interannuelle du phénomène, plus affirmée sur la partie nord du Sénégal. Il est intéressant de noter que la fin de la pause #1 (24-28 juin ; tableau 1) correspond à la date de démarrage de la saison pluvieuse en Afrique sahélienne qui intervient vers le 24 juin [5]. Toutefois cette date moyenne cache une grande variabilité temporelle et spatiale [1]. Ces résultats sont aussi cohérents avec les dates de pauses détectées à l échelle de l Afrique soudano-sahélienne [6]. D après ces auteurs, les dates principales sont comprises entre le 29 mai-24 juin et 12 juillet- 5 août. Leurs durées sont donc supérieures à celles détectées pour le Sénégal mais les dates de fin sont très similaires. Ces résultats montrent la cohérence spatiotemporelle entre l échelle locale et l échelle régionale dans l étude de la variabilité intra-saisonnière de la mousson ouest-africaine, notamment dans le fait que la mousson s organise selon des «pulsations» bien définies pendant la saison. Variabilité interannuelle et saisonnière des pauses Deux questions sont posées dans cette partie : 1) l existence des pauses et leur calendrier sont-ils affectés par la tendance pluviométrique qui règne sur la région depuis 197? 2) au sein de la saison existe-t-il une relation entre la date d installation des pauses et le cumul de pluie? Pour répondre à la première question nous avons comparé des dates de pauses de part et d autre de 197, c est-à-dire entre les décennies pluvieuses 195 et 196 et les décennies plus sèches 197 et 198 (figure 5). En période pluvieuse ( ), comme en période sèche ( ), les trois principales dates de pauses sont très bien détectées au nord comme au sud. La première pause démarre au sud pendant la période pluvieuse ( ) entre le 19 et le 24 juin. Cette date est peu différente de celle obtenue en période sèche ( ) où la première pause au sud débute entre le 14 et le 18 juin. La deuxième pause est établie au nord et au sud pendant la période pluvieuse entre le 3 et 7 août ; lors de la période sèche cette pause est établie cinq jours plus tôt (entre le 29 juillet et le 2 août). Les durées moyennes des pauses au nord et au sud entre les deux phases sèches/humides n ont presque pas varié : elles se situent en moyenne autour de 1 jours. Les dates pauses sont donc relativement similaires pendant les deux périodes sèches/ pluvieuses. Pendant la période sèche, les Tableau I. Pause #1 sud Pause #2 sud Pause nord Début de la pause juin juillet 29 juillet-2 août Fin de la pause juin 8-12 août août Date centrale de la pause juin 29 juillet-2 août 3-7 août Durée de la pause 1 jours 2 jours 15 jours Écart type 12 jours 14 jours 15 jours Dates moyennes des débuts, fins des pauses de la mousson établies sur les indices sud et nord ( ). Les dates centrales sont également fournies, elles correspondent à la date moyenne entre début et fin de chaque pause. Les écarts types calculés ici sont déterminés par rapport aux dates de débuts des pauses. dates de pauses semblent plus précoces mais la différence n est pas significative. La figure 5 montre aussi une évolution des cumuls de précipitations moins importante pendant la période sèche, fait normal, si l on considère que cette période est surtout caractérisée par des déficits pluviométriques. De même, cette analyse montre une reprise des précipitations en fin de saison pluvieuse entre octobre et novembre pendant la période pluvieuse ( ), et entre septembre et octobre pendant la saison sèche ( ). Lorsque ces dates moyennes de pauses sont comparées aux dates moyennes de pauses obtenues sur l ensemble de période d étude mm/jour (46 ans), les écarts sont là aussi non significatifs (une pentade d écart entre les dates). Ces résultats concordent avec ceux d autres études qui ont montré que, sur l Afrique de l Ouest, la variabilité des dates de «sauts» de la ZCIT n est pas affectée par la variabilité décennale dominée par l opposition entre les années excédentaires en pluies et les années déficitaires mais plutôt par l intensité des événements pluvieux [4]. Ils montrent aussi que la récente période de déficits pluviométriques constatée au Sénégal n est pas associée à des modifications du rythme des précipitations à l échelle intra-saisonnière. Période humide ( ) A M J J A S O N D Période sèche ( ) A M J J A S O N D Mois Figure 5. Pauses et phases actives de la mousson durant la période pluvieuse (51-7) et la période sèche (71-9) au Sénégal. En jaune, l indice sud ; en grisé l indice nord ; (*) indiquent les dates moyennes de pauses. Le libellé de la figure commence aussi à partir du 15 avril afin d éviter les pluies hors saison, et de faire débuter notre étude uniquement sur la période de la saison à partir de laquelle la mousson commence à faire son entrée sur le territoire sénégalais, notamment dans le sud (mi-avril). Ainsi, à part le mois d avril, tous les autres mois utilisés ont un libellé qui comprend toute la durée du mois c est-à-dire du 1 er au 31 pour les mois de mai, juillet, août, octobre, décembre, et du 1 er au 3 pour les mois de juin, septembre, novembre. Sécheresse vol. 19, n 2, avril-mai-juin 28 91

6 Copyright 217 John Libbey Eurotext. Téléchargé par un robot venant de le 2/1/217. Tableau II. Différences de cumuls moyens juillet-août-septembre lors des pauses précoces et tardives au sud et au nord du Sénégal. Sud Nord Pause #1 Pause #2 Pause Nord Cumul saisonnier (juillet-août-septembre) 798 mm 78 mm 443 mm lorsque la pause est en avance Cumul saisonnier (juillet-août -septembre) 816 mm 86 mm 331 mm lorsque la pause est en retard Différences entre cumuls 18 mm 26 mm 112 mm Les années choisies sont celles au cours desquelles nous avons enregistré au moins deux pentades d avance ou de retard par rapport à la pause moyenne considérée - pour la pause #1 sud précoce : 1954, 1955, 197, 1974, 1977, 1978, 198, 1981, 1996 ; pour la pause # 1 sud tardive : 1952, 1958, 196, 1962, 1965, 1968, 1973, 1985, 1993 ; - pour la pause # 2 sud précoce : 1951, 1955, 1959, 1974, 1982, 199 ; pour la pause # 2 sud tardive : 1952, 1963, 1971, 1972, 1981, 1982). - Au nord du Sénégal pour la pause précoce : 1959, 196, 1961, 1964, 1967, 1971, 1979, 1982, 1989) ; pour la pause tardive : 1951, 1965, 1966, 197, 1972, 1976, 1977, 199, La seconde question posée est : au sein de la saison existe-t-il une relation entre la date d installation des pauses et le cumul de pluie? Nous nous intéressons donc aux fluctuations du calendrier des pauses. L objectif est d examiner le déroulement de la saison des pluies ainsi que les cumuls de juillet à septembre (JAS) en fonction de la précocité ou du retard de la pause. Nous avons identifié les années pour lesquelles les dates centrales des pauses précoces (tardives) ont au moins deux pentades d avance (de retard) par rapport à la date moyenne (tableau 1). Le tableau 2 présente les différences de cumuls (juilletaoût-septembre) obtenues au nord et au sud du Sénégal en présence d une pause précoce ou tardive. Les années utilisées sont énumérées dans la légende du tableau. Au sud du Sénégal, cette différence de cumul saisonnier entre pause précoce et tardive est de 18 mm pour la pause #1, et de 25 mm pour la pause #2. Bien que les différences restent modérées (tableau 2), il semble que lorsque les pauses sont particulièrement tardives les cumuls saisonniers sont plus importants. Au nord du Sénégal, le caractère précoce ou tardif de la pause a une plus grande incidence sur le déroulement de la saison ainsi que sur les quantités de pluies recueillies. À l inverse du sud du pays, le cumul saisonnier de JAS est largement plus important lorsque la pause est précoce, la différence de cumul étant de l ordre de 112 mm (tableau 2). Ces constatations sont cohérentes car si la mousson se déplace plus tôt vers le nord du pays, cela va contribuer à diminuer les pluies dans la moitié sud. De ce fait le système pourra rester au nord un peu plus longtemps et occasionner des pluies plus abondantes. Une perspective de prévision aura alors une importance accrue au nord du Sénégal où le caractère précoce ou tardif de la pause peut influer sur le déroulement de la saison pluvieuse ainsi que sur les cumuls obtenus. Conclusions et perspectives Cette étude sur la variabilité intrasaisonnière des précipitations constitue une étape de plus dans la compréhension de l installation et du déroulement de la saison pluvieuse au Sénégal. Notre travail a permis de montrer que les résultats obtenus à l échelle locale (Sénégal) sont très cohérents avec ceux obtenus à l échelle continentale dans la zone soudanosahélienne [6]. Les résultats montrent que la mise en place de la mousson pendant l hivernage se fait effectivement par des périodes d affaiblissements pendant lesquelles les pluies décroissent (pauses) suivies par des périodes de hausse des précipitations. Ces pauses sont d abord enregistrées au sud du Sénégal entre le 19 et le 23 juin (pause #1 sud), et entre le 29 juillet et le 2 août pour la pause #2. Au nord, la pause a lieu entre le 3 et le 7 août. Nous avons en outre montré que la variabilité interannuelle au Sahel marquée par une opposition entre des décennies pluvieuses et sèches n a pas modifié cette phase d installation de la mousson ouestafricaine. La comparaison des dates d installation de la mousson sur le territoire sénégalais pendant la période humide ( ) et la période sèche ( ) montre des dates d installation très voisines. La relation entre les caractères précoces/ tardifs, et le cumul saisonnier (JAS) est plus évidente au nord du Sénégal où le caractère précoce (tardif) de la pause peut favoriser un cumul saisonnier plus important (moins important). Le déroulement de la saison pluvieuse est presque opposé selon que la pause est précoce ou tardive. En revanche, au sud du Sénégal cette relation est moins perceptible. Cette étude ouvre de nombreuses perspectives sur les applications. Sur le plan médical par exemple, on peut s intéresser aux relations entre les différents stades de reproduction du moustique par rapport au cycle intra-saisonnier des précipitations. Sur le plan agricole, une bonne connaissance du déroulement saisonnier s avérerait être un élément déterminant pour l optimisation des rendements au Sénégal. Dans la mesure où le caractère précoce ou tardif de la pause semble influer sur le déroulement saisonnier (évolution et cumul des précipitations), la connaissance et la prévision de ces dates de pauses peuvent être des informations importantes pour le monde agricole. Cette information peut permettre aux agriculteurs d adopter pour chaque zone du Sénégal (nord et sud) les variétés culturales adaptées. L enjeu est de trouver des variétés culturales dont les périodes de semis et de maturation seront adaptées à ce calendrier saisonnier des pauses et phases actives de la mousson. Par exemple, savoir déterminer à l avance les séquences sèches et humides d une saison peut permettre de ne pas faire coïncider une campagne de semis pendant des périodes de pauses de la mousson. Une bonne connaissance de l installation des séquences sèches et humides de la mousson peut aider à trouver des cultures dont les cycles phénologiques sont adaptés au déroulement saisonnier. Nous prévoyons d utiliser le modèle agronomique SARRAH pour faire des simulations qui prendront en compte le cycle saisonnier de la mousson associé aux phases actives et inactives avec le cycle cultural de certaines variétés culturales comme le mil, l arachide ou le maïs afin d évaluer le poids de la variabilité intra-saisonnière sur les rendements. Nous envisageons aussi d étudier la prévisibilité de la pause au nord du Sénégal en raison de ses relations avec les cumuls saisonniers. Si la prévision est envisageable, cela laisse entrevoir des applications intéressantes en direction de l agronomie. Remerciements Basé sur une initiative française, le projet AMMA (Analyse multidisciplinaire de la mousson africaine) a été construit par un groupe scientifique international et est actuellement financé par un grand nombre d agences, en particulier de France, du Royaume- Uni, des États-Unis d Amérique et d Afrique. Il a été le bénéficiaire d une contribution majeure du sixième Programme cadre de recherche et développement (PCRD) de la Communauté européenne. Des informations détaillées sur la coordination scientifique et le financement sont disponibles sur le site d AMMA International ( 92 Sécheresse vol. 19, n 2, avril-mai-juin 28

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