PLAN GÉNÉRAL. I. ÉCHANTILLONNAGE ET PROFIL DES ENQUÊTES p.3

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1 PLAN GÉNÉRAL Introduction p.2 I. ÉCHANTILLONNAGE ET PROFIL DES ENQUÊTES p.3 I.1. Répartition par filières p.3 I.2. Structure démographique de l échantillon p.4 I.3. Composition sociale de l échantillon d étude p.6 I.4. Origine géographique des étudiants enquêtés p.7 II. ANALYSE DU LOGEMENT p.8 II.1. Répartition des différents types de logements p.8 II.2. Composition démographique des étudiants et type de logement p.9 II.3. Motivation des étudiants p.11 II.4. Type de logement et éloignement géographique p.13 II.5. La recherche du logement étudiant p.15 II.6. Opinion des étudiants sur leurs conditions de logement p.17 III. ANALYSE DES FINANCES DES ÉTUDIANTS p.18 III.1. Ressources financières des étudiants, composition et répartition p.18 III.2. Financement du logement et aides au logement p.20 III.3. Origine des ressources financières p.22 III.4. Répartition des postes des dépenses p.23 Conclusion p.26 Synthèse publiée avec le concours du Syndicat d Agglomération Nouvelle de Cergy-Pontoise - 1 -

2 Introduction L Observatoire de la Vie Etudiante de l université de Cergy-Pontoise a entrepris une enquête portant sur les finances et les conditions de logement des étudiants. L objectif de cette enquête est tout d abord de préciser les souhaits des étudiants concernant leur logement : type recherché, confort, coût, financement Le budget des étudiants, quant à lui, n a pas pu être étudié de manière aussi détaillée que nous le souhaitions, car il est difficile de connaître précisément les ressources financières et les dépenses des étudiants. En effet, ces données sont d une part assez fluctuantes d une période à l autre de l année, d autre part, les montants déclarés par les étudiants s avèrent souvent approximatifs. Nous avons donc cherché à analyser la répartition des types de financement (Bourse, activité salariée ) et les postes de dépenses principaux, notamment la santé, le transport et les loisirs. Un questionnaire a été distribué aux étudiants de l université, 1700 ont été retournés à l OVE (après de nombreuses difficultés) dont seulement 1350 se sont avérés exploitables. Les finances et le logement des étudiants, étudiés conjointement, vont en particulier nous renseigner sur le degré d indépendance des étudiants, leurs aspirations et marges de manœuvre réelles dans ce domaine. L observatoire national de la vie étudiante réalise régulièrement des études portant sur ces grandes questions. La présente étude va analyser spécifiquement la situation de l université de Cergy-Pontoise. Il est donc surtout question d observer ce qui caractérise les étudiants de l université de Cergy-Pontoise par rapport à ce qui est décrit au plan national. De plus, cette enquête va nous renseigner sur les éventuelles actions à mener pour satisfaire au mieux les souhaits des étudiants et leurs plus grands besoins. Dans un premier temps, nous préciserons la composition de notre échantillon d étude afin de repérer si cet échantillon présente des signes distinctifs par rapport à la totalité des étudiants de l université de Cergy-Pontoise. Dans un deuxième temps nous étudierons la question du logement sous ses différents aspects, puis, dans un troisième temps, nous analyserons les finances des étudiants et la composition de leur budget

3 I. ÉCHANTILLONNAGE ET PROFIL DES ENQUÊTÉS. L intérêt de cette première partie est d analyser sommairement la composition de notre échantillon, pour apprécier sa représentativité. Etant donné que le nombre d étudiants enquêtés atteint environ 20% des étudiants inscris à l université de Cergy-pontoise, il est important de voir si le profil des étudiants enquêtés correspond au profil des étudiants inscrits, de façon à pouvoir généraliser nos conclusions à tous les étudiants. I.1. Répartition par filières Pour commencer, on peut déjà essayer de voir si l ensemble des filières est bien représenté par notre échantillon d enquête Filière et année d étude des étudiants enquêtés. Filière et année d étude des étudiants de l université de Cergy-Pontoise

4 Le profil des personnes sondées respecte approximativement la répartition des étudiants par UFR et par année d étude. Pour toutes les composantes, les étudiants de DEUG (années 1 et 2) sont prédominants. Sur le graphique représentant tous les étudiants, on peut voir clairement que la filière sciences est dominante, au sein de cette filière, les troisièmes cycles sont particulièrement bien représentés. La sous représentation des étudiants de sciences est la principale carence de notre échantillon et notamment la sous représentation des troisièmes cycles, qui sont des populations très concernées par le logement étudiant. Il est à noter que beaucoup de questionnaires de cette UFR se sont montrés inexploitables du fait d un grand nombre de questions non-traitées et de réponses incohérentes. Si l ensemble des années d étude et des filières semble assez bien représenté, on peut imaginer qu il en est de même pour la structure démographique de notre échantillon. I.2. Structure démographique de l échantillon. L intérêt de cette sous partie est de savoir si la composition par âge et par sexe est assez cohérente par rapport à celle observée sur toute l université. Age et année d étude des enquêtés La composition par âge révèle la prédominance des ans présents dans les première et seconde années d étude

5 Alors que les écarts entre les années sont logiquement importants de la première année à la licence (le nombre de ans en DEUG est jusqu à 6 fois supérieur aux ans au même niveau) on remarque que les barres représentant les quatrième et cinquième années sont nettement plus homogènes, c est à dire que dans ces niveaux d étude il est difficile de distinguer un groupe d âge dominant. Cette remarque sous-entend deux implications majeures sur notre échantillon : - A partir d un certain niveau (MAITRISE), les écarts entre les âges seront particulièrement importants (il y a en moyenne 4 années d écart entre l étudiant le plus jeune et le plus âgé au sein d un même diplôme) si bien qu un niveau d étude élevé (à partir de la quatrième année) ne se caractérise pas par un groupe d âge dominant. - D autre part, il est manifeste qu un groupe d âge ne résume pas un niveau d étude particulier. Lorsque nous effectuerons des analyses en comparaison avec le niveau d étude, on ne pourra pas expliquer un phénomène par un âge moyen supposé dans ces niveaux d étude. On peut affiner cette analyse de notre échantillon en effectuant une pyramide des âges et un exercice similaire comparant le sexe et le niveau d étude. Lorsque l on analysera le logement ou les finances des étudiants d un niveau d étude élevé, il faudra avoir présent à l esprit que leur âge est très variable. Comparaison des effectifs par sexe, selon l âge et le niveau d étude La simple analyse de la pyramide des âges nous donne un premier aperçu des caractéristiques de cette féminisation de notre effectif. La plus grande proportion de femmes est surtout marquante chez les étudiants les plus jeunes. Pour les personnes nées en 1983, le nombre d hommes représenté est inférieur de 33% au nombre de femmes. Plus l âge devient important et plus la dissymétrie devient fluctuante et donc peu représentative, car dépendante des aléas de notre échantillon. A l inverse, on peut clairement observer une meilleure corrélation entre la composition par sexe de notre échantillon et les niveaux d étude. En première année, le nombre d étudiantes est 1,14 fois plus important que le nombre d étudiants, durant l année de maîtrise on passe à une proportion de femmes deux fois supérieure. Cette remarque confirme d une part que l âge n est pas un indicateur pertinent pour caractériser une population et que, d autre part, plus le niveau d étude est élevé, plus nous aurons de chance d analyser une population féminine

6 Les structures démographiques présentées ici, féminisation des effectifs, composition par âge fluctuante, sont des informations que l on va retrouver sur l ensemble de l université. La composition démographique de notre échantillon est donc assez comparable à ce que l on retrouve en moyenne à l université de Cergy-Pontoise. En analysant la CSP du chef de famille, on va pouvoir préciser le profil social de notre échantillon. I.3. Composition sociale de l échantillon d étude Puisque le profil démographique de notre échantillon montre une structure comparable à celle des étudiants de l université, on peut s attendre à un profil social relativement comparable. Néanmoins, il convient malgré tout d analyser en détail ce profil. Effectifs des enquêtés selon la CSP du chef de famille employés 212 chomeurs 26 ouvriers 139 Retraités 90 professions intermédiaires 157 artisants, commerçants 132 agriculteur autres inactifs cadres/profesions intellectuelles supérieures 545 0,0 142,5 285,0 427,5 570,0 Le profil des étudiants de l université est comparable, mais la suprématie des cadres est moins importante, au profit des employés et des professions intermédiaires. Si l on groupe la catégorie «employés» avec les «professions intermédiaires» on ne rassemble que 27% des étudiants interrogés, alors que sur toute l université, cette proportion atteint 32%. Les étudiants dont le chef de famille est au chômage ont une faible proportion avec 1,8% de l effectif, mais ce phénomène se retrouve lorsque l on compare l échantillon à tout l effectif. A l inverse, la catégorie «agriculteurs» est particulièrement bien représentée par une proportion égale à celle des chômeurs, alors que ceux-ci représentent une très faible proportion sur toute l université. Le profil social de notre échantillon représente donc approximativement le profil social des étudiants de l université. Mais, si ce profil social peut éventuellement influencer le logement étudiant, l origine géographique sera un facteur également déterminant qu il nous faut analyser

7 I.4. Origine géographique des étudiants enquêtés L objectif est de connaître l origine géographique des étudiants, c est à dire d apprécier la distance qui sépare le domicile principal de l université pour avoir une idée des candidats potentiels à la décohabitation. Zone géographique du logement d étude Sur ce premier graphique, on peut remarquer que 58% des étudiants enquêtés habitent dans l agglomération nouvelle ou dans le département du Val d Oise. Distance des domiciles d études et distances des domiciles habituels par rapport à l université. D après les courbes on note que le domicile d étude (le logement utilisé par l étudiant durant la période de cours, représenté par la courbe jaune) se trouve environ à 26 Km de l université pour 80% des étudiants enquêtés

8 L étude de l origine géographique de notre échantillon révèle que le logement d étude ne se situe pas à une distance supérieure à 80 Km de l université. Certes, plus des 2/3 des étudiants ont leur logement principal en Ile de France. Cependant, on peut remarquer qu au delà d un éloignement compris entre 70 et 80 Km, les étudiants vont adapter obligatoirement leurs conditions de logement. On ne dispose pas de chiffres qui nous permettent de comparer notre échantillon avec tous les étudiants de l université. Toutefois, on peut remarquer que l on a affaire en majorité à des étudiants d Ile de France et même du Val d Oise, ce qui est assez concordant avec les observations faites sur ce thème pour les universités de région parisienne. En conclusion, l analyse générale des étudiants enquêtés nous informe d une part que notre échantillon est relativement représentatif de tous les étudiants de l université de Cergy- Pontoise et que d autre part, nous sommes en présence de profils statistiques très variés qui peuvent sous-entendre des comportements différents face aux thématiques principales de notre étude, notamment le logement. II. ANALYSE DU LOGEMENT Le logement des étudiants de l université de Cergy-Pontoise, comme pour les autres étudiants présente des réalisations différentes selon les catégories d étudiants. La première distinction à établir s effectue entre les étudiants vivant chez leurs parents et les autres. Ces derniers sont dénommés «décohabitants» par les institutions spécialisées dans ce type d étude, notamment par l observatoire national de la vie étudiante. On peut ainsi remarquer que la proportion de décohabitants à Cergy-Pontoise est assez faible. En effet, plus de 7 étudiants sur 10 vivent toujours au domicile familial, alors que la moyenne nationale est de 4 étudiants sur 10, d après l observatoire national de la vie étudiante. II.1. Répartition des différents types de logements Ce tableau présente le bilan des modes de logement des étudiants. Pour la grande majorité d entre eux, le domicile parental reste la norme. Les résidences universitaires (CROUS ou NON CROUS) arrivent en deuxième position type de logement % de l'effectif Chambre chez l'habitant 0,9% Colocation 2,1% Domicile parental 76,9% RU crous 8,4% Studio privé 6,1% RU non crous 5,7% Total 100,0% Ce phénomène peut s expliquer par la localisation géographique de l université. Les étudiants d Ile de France ne sont pas très éloignés des sites universitaires. Pour la majeure partie d entre eux, le temps de transport nécessaire pour se rendre sur le lieu d étude reste - 8 -

9 «acceptable». La tarification des transports en commun (carte orange, carte imagine R ) reste nettement moins élevée que dans les agglomérations de province. De plus, le coût du logement en Ile de France est plus élevé, ce qui s avère assez dissuasif. Ainsi, parmi les étudiants n habitant pas au domicile familial, 50% vivent en résidence universitaire, notamment en résidence CROUS, soit 36% des décohabitants ou 8,4% des enquêtés. Les Résidences universitaires non CROUS représentent le troisième type de logement des décohabitants juste derrière le studio privé qui concerne 26% des décohabitants et 6 % des étudiants enquêtés. Malgré sa faible représentation (2,1% des étudiants enquêtés) la colocation concerne 9% des décohabitants. Ce type de logement tend à se développer, mais l offre semble restreinte. Cette solution s avère souvent être un bon moyen de s adapter à la flambée des prix du locatif, même si les implications sociologiques sont nombreuses. Parmi, les étudiants vivant en colocation, les deux tiers souhaitaient ce type de logement. De plus, les deux tiers des étudiants vivant en résidence universitaire non CROUS, souhaitaient vivre en colocation. La colocation s avère être de plus en plus populaire chez les décohabitants. Il convient maintenant de s interroger sur ce qui va déterminer le type de logement. II.2. Composition démographique des étudiants et type de logement Type de logement et Age Lors de l analyse de la composition de notre échantillon, nous avions remarqué que l âge des étudiants était peu pertinent pour effectuer différentes analyses. Ceci se vérifie une nouvelle fois dans la mesure où même si l on peut observer une part décroissante du domicile parental au fur et à mesure que l âge évolue, cette règle n est pas systématique et on peut constater que chez les décohabitants, il ne semble pas y avoir de - 9 -

10 relation entre l âge et le type de logement ou alors uniquement chez les plus jeunes et les plus âgés. Mode de logement et année d étude Chez les étudiants de première année, le domicile parental représente le type de logement de 87% des étudiants. Les niveaux d étude sont plus discriminants pour analyser les modes de logement des étudiants. On peut y lire la part décroissante du domicile parental et la part croissante des studios privés selon l élévation du niveau d étude, les résidences universitaires (CROUS et non CROUS) étant surtout utilisées par les étudiants de licence et de maîtrise. Chez les étudiants de troisième cycle, on peut remarquer que les studios privés sont plus utilisés que les résidences universitaires. Ceci peut s expliquer par le fait que les étudiants de DEA et de DESS sont souvent informés tardivement de leur acceptation dans ces filières. De ce fait, la date limite de dépôt des dossiers CROUS est souvent dépassée lorsque les étudiants décident du diplôme de troisième cycle qu ils vont préparer. De plus, ces diplômes comprennent souvent une partie du cursus en stage et ainsi de nombreux étudiants de ce niveau, sont à la recherche d une formule souple pour se loger. Mais l information principale réside dans le fait que le type de logement des étudiants est très peu déterminé par l âge mais très influencé par le niveau d étude. Ainsi, deux étudiants d âge identique mais de niveaux différents n ont pas la même probabilité d avoir le même type de logement. Les étudiants en avance ou sans retard ont plus de chance d être logés hors du domicile parental que les étudiants en retard

11 II.3. Motivations des étudiants Il faut au préalable signaler que 45% des étudiants vivant au domicile parental déclarent que vivre au domicile parental est une contrainte. Pour ces étudiants, le maintien au domicile parental est une obligation à 92% faute de moyens financiers suffisants. Les autres estiment que l offre de logement est insuffisante. Les deux modalités peuvent sembler proches dans leur signification. Mais la seconde modalité insiste sur la question précise du logement, alors que la première sous-entend que les personnes enquêtées incorporent des difficultés financières supplémentaires. Le choix de décohabitation ne se focalise donc pas uniquement sur la question du logement, mais les postulants intègrent tous les postes de dépense qu ils devront assumer s ils quittent le domicile parental. Si l on compare cette question au niveau d étude on peut logiquement remarquer que plus le niveau d étude est élevé, plus le fait de vivre au domicile parental est une contrainte. Ainsi, le fait de vivre au domicile parental représente une contrainte pour seulement 33% des étudiants de première année contre 50% des étudiants de licence et contre 64% pour les étudiants de maîtrise. Cette fois encore, il faut signaler une rupture entre les second et troisième cycles. Le fait de vivre au domicile parental est une contrainte pour «seulement» 45% des étudiants de DESS ou de DEA. Certes, notre échantillon sous-estime les troisièmes cycle et les chiffres manquent de fiabilité, mais malgré tout l idée générale est fiable. Il est manifeste qu il existe une coupure entre les second et troisième cycles. De nombreux étudiants de licence et de maîtrise quittent l université sans poursuivre en DEA ou en DESS, notamment pour préparer les concours de l enseignement. Les étudiants qui sont les plus susceptibles de poursuivre en troisième cycle sont peut être les étudiants pour lesquels entrer plus tardivement dans la vie active ne représente pas une gêne majeure. Malgré cela, il n existe pas de relation significative entre la CSP du chef de famille et le fait de considérer la vie au domicile parental comme une contrainte

12 Type de logement et motif de quitter le domicile parental Parmi les décohabitants, 65% déclarent quitter le domicile familial pour un rapprochement géographique, les 35% restant le font pour des choix d indépendance, mais 78% des étudiants vivant en studio privé, ont quitté le domicile parental par souci d indépendance. Comme le montre le graphique précédent, les motivations qui ont conduit les décohabitants à quitter le domicile parental influencent beaucoup les types de logement. Les étudiants qui logent en résidence universitaire (CROUS ou non) le font surtout pour des raisons de rapprochement géographique, même si comme on le verra, la notion d éloignement géographique est très relative d une personne à une autre. Les studios privés concernent les étudiants recherchant leur indépendance et la colocation rassemble environ une part égale des deux catégories. On peut se demander si la colocation représente une «expérimentation d indépendance» ou bien plutôt une opportunité soudaine qui se décide sans grande analyse des besoins futurs. Les études menées par l observatoire national de la vie étudiante ont montré que chez les étudiants, la décohabitation ne se faisait pas brutalement et que les étudiants vivant en résidence universitaire revenaient dormir au domicile familial au moins 1 fois par semaine. Notre analyse semble s inscrire dans cette tendance. En effet, les étudiants qui ne vivent pas au domicile parental sont majoritairement des étudiants qui ont dû le quitter. De ce fait, ce constat tranche avec notre précédente observation qui mettait en valeur qu en maîtrise, 1 étudiant sur 2 déclare devoir rester au domicile familial faute de moyens financiers suffisants. On peut alors fortement penser que les aspirations des étudiants à l indépendance ne se matérialisent que lorsque ceux-ci quittent le statut d étudiant et entrent dans la vie active. Il est tentant de se poser la question de savoir si de nombreux étudiants arrêtent leurs études faute de pouvoir être indépendants ou, tout au moins, d obtenir un logement étudiant

13 Ceci d autant plus qu il n existe pas de relation significative entre la CSP du chef de famille et le choix de décohabitation d après le graphique ci-dessous. Choix de décohabitation et CSP du chef de famille II.4. Type de logement et éloignement géographique Bien que les motivations des décohabitants soient surtout guidées par des rapprochements géographiques, nous allons voir que la relation entre le type de logement et la distance de la résidence principale par rapport à l université est assez curieuse La proportion décroissante de logement au domicile familial selon la distance apparaît au point que ce type de logement est abandonné lorsqu il se trouve à une distance supérieure à 85 Km de l université. Pour le reste, on constate que la colocation est surtout présente lorsque le domicile familial se trouve à moins de 50 Km de l université, là où la distance est une contrainte importante mais n est pas statistiquement éliminatoire. En outre, plus la distance est importante et plus les résidences universitaires prennent une part prépondérante

14 Type de logement et distance de la résidence principale Parmi les étudiants dont la résidence principale se trouve entre 8 et 25 Km de l université, 90% vit au domicile familial et 4% en colocation. Il est intéressant de constater que chez les étudiants dont le domicile familial est à moins de 8 Km de l université, près de 25% ne vivent pas dans ce domicile familial. De plus dans cette catégorie d étudiants, près de 20% sont logés en résidence universitaire. Bien que le rapprochement géographique soit déclaré comme étant la principale motivation pour quitter le domicile familial, on remarque donc que la distance ne confirme que partiellement ces résultats. De plus, parmi les étudiants dont le domicile principal est situé à moins de 8 Km de l université, près de 40% déclarent avoir quitté le domicile familial par souci de rapprochement géographique. Cette proportion évolue logiquement au fur et à mesure que la distance augmente. Mais à une distance inférieure à 8 Km, nous aurions pu nous attendre à ce que ce chiffre soit moins important. Ce phénomène de «décohabitation de voisinage», pour reprendre une expression de l observatoire national de la vie étudiante, est un phénomène difficile à cerner. Une certaine logique semble apparaître lorsque l on analyse les niveaux d étude de cette catégorie. Seulement 15% de ces décohabitants particuliers sont en DEUG1, mais presque 40% en maîtrise. Cette catégorie d étudiants n est pas, en proportion, plus aidée que les autres. Parmi tous les étudiants enquêtés, 60% des décohabitants déclarent bénéficier de ressources supplémentaires pour se loger, 58% des décohabitants dont le domicile principal est à moins de 8 Km de l université font la même déclaration. La décohabitation de voisinage est tout autant un phénomène lié à une recherche d indépendance qu à la perception d un problème lié à l éloignement géographique. Même si on a vu que la distance du domicile principal par rapport à l université était un facteur particulièrement discriminant pour apprécier le phénomène de décohabitaion, il faut dans le même temps préciser que l éloignement revêt des modalités très différentes selon les étudiants

15 II.5. La recherche du logement étudiant La procédure de recherche de logement est de plus en plus décrite comme difficile. L intérêt est ici de connaître la durée moyenne de recherche d un logement et de voir s il existe des différences selon les types de logements. Tout le monde ne pouvant être logé en résidence universitaire, il faut essayer de savoir si les étudiants occupant un autre type de logement sont défavorisés et si le fait de devoir attendre longtemps un logement condamne l étudiant à une offre moins avantageuse. Durée de recherche de logement en résidence à partir du 1 er Septembre chez les décohabitants Nombre de jours Effectifs % Cumul Moins de ,9 87,9 de 1 à moins de ,9 92,8 de 30 à moins de ,5 99,3 de 70 à moins de ,7 100 de 244 à moins de et plus TOTAL A partir du 2 Septembre, près de 90% des étudiants ne vivant plus au domicile familial ont trouvé un logement. On peut supposer qu il s agit des étudiants ayant déposé dès le mois de Février un dossier de demande de logement en résidence universitaire. Durée de recherche de logement selon le type de logement NOMBRE DE JOURS RU Chambre chez Studio privé l'habitant Colocation Domicile parental TOTAL Moins de 1 36,9 19, , ,3 de 1 à moins de 30 11,8 6,1 16,7 14,3 2,4 de 30 à moins de 70 31,6 29,3 21,4 6,6 de 70 à moins de ,4 40,2 16,7 42,9 5,3 de 244 à moins de 305 1,1 0,1 305 et plus 5,3 4,9 16,7 1,2 TOTAL Si la plupart des décohabitants doivent attendre en moyenne entre 1 à 2 mois pour obtenir leur logement, près de 90% ont trouvé leur logement lorsque les inscriptions débutent. Près de 85% des étudiants vivant en résidence universitaire déclarent avoir attendu moins de deux mois, à l inverse, près de 50% des étudiants vivant dans un studio privé. Mais à partir du 02 Septembre, près de 98% des étudiants vivant en studio privé ont trouvé leur logement, alors que les étudiants résidant en résidence universitaire ne sont que 85%. Pour ceux d entre eux qui ont dû attendre, il peut être intéressant de savoir où ils ont été accueillis pendant cette période préliminaire

16 Structure d accueil avant de trouver un logement (question réservée aux décohabitants) Non réponse famille Foyers Hotel Amis domicile parental Sur ce graphique on peut lire que 70% des décohabitants vivaient au domicile parental avant d obtenir un logement. Malgré tout 9% ont dû s inscrire à l hôtel ou vivre en foyer. Essayons de préciser le lien entre les structures d accueil et le type de logement finalement occupé. Structure d accueil avant de trouver un logement et type de logement RU crous /RU non crous Studio privé Chambre chez l'habitant Colocation TOTAL Famille 12,4 8, ,7 Foyers 2,2 9,7 8,3 4,3 Hotel 5,4 3,2 4,3 Amis 7 9, ,3 Domicile parental 73 69, ,7 70,5 TOTAL Sur ce tableau, on peut lire que les structures d accueil spécifiques (foyers, hôtels) concernent surtout les étudiants qui ne vivent pas en résidence universitaire. Parmi les étudiants dont la durée de recherche a été très longue, c est à dire supérieure à 6 mois, le domicile parental tient une part décroissante comme structure d accueil. Pour les étudiants qui ont dû attendre plus de 10 mois avant de trouver un logement, le domicile parental n a été la structure d accueil que dans 37% des cas. La structure d accueil a pris des modalités très variées (amis, hôtels ) mais reste révélatrice de précarité. Dans le prolongement de ce que nous venons d observer sur les durées d attente, les souhaits des étudiants semblent ne pas avoir été trop contrariés. En effet, 59% des décohabitants vivent en résidence universitaires et 56% des décohabitants souhaitaient y vivre. De la même manière 80% des étudiants vivant en résidence universitaire déclarent avoir voulu une résidence universitaire. De manière assez logique, les étudiants vivant en résidence universitaire ont eu un logement meublé dans 96% des cas, pour les autres types de logement, c est seulement le cas pour 25% des étudiants en moyenne

17 II.6. Opinion des étudiants sur leur conditions de logement Les questions concernant l opinion des étudiants sur leurs conditions de logement étaient destinées uniquement aux étudiants logeant en résidence universitaire et avaientt pour but de connaître ce qu ils souhaitent voir s améliorer en priorité. Parmi les améliorations à apporter, les enquêtés avaient la possibilité de formuler trois souhaits parmi une liste de propositions. De plus, chaque souhait devait être accompagné d un chiffre exprimant la priorité accordé à un choix plutôt qu à un autre. On peut déjà remarquer un nombre important de non-réponses, qui concerne sans doute des personnes dont le logement en résidence universitaire est temporaire et peut être satisfaisant. Souhaits concernant conditions de logements Effectifs (Rang 1) Effectifs (Rang 2) Effectifs (Rang 3) Effectifs (Global) Rang moyen Non réponse loyer ,51 superficie ,38 confort ,19 insonorisation ,6 aides ,33 localisation géographique TOTAL/ réponses Malgré tout, les choix formulés vont clairement vers des préoccupations de confort supplémentaire. On peut ainsi remarquer que l augmentation de la superficie occupe le rang moyen le plus proche de 1, ce qui en fait le souhait principal. Le confort arrive en seconde position, mais hormis pour la superficie, les rangs moyens ne présentent pas des valeurs tranchées. De ce fait, il est difficile d établir un classement des améliorations souhaitées. Opinion des étudiants logeant en résidence universitaire sur leurs conditions de logement Conditions générales de logement loyer , , , ,5 0 Satisfaisant Insatisfaisant Acceptable 0,0 Satisfaisant Insatisfaisant Acceptable Aide information 77, , , ,3 38,5 43, ,3 21,8 0,0 Satisfaisant Insatisfaisant Acceptable 0,0 Satisfaisant Insatisfaisant Acceptable

18 Lorsque l on décortique les informations individuellement, on obtient des résultats sensiblement différents. Si les conditions générales de logement semblent être satisfaisantes pour la plupart des étudiants enquêtés (habitant en résidence universitaire), ceux-ci déclarent avoir une appréciation «moyenne» du loyer et des aides au logement. Leur principal insatisfaction réside dans le manque d information sur le logement étudiant. Les opinions formulées peuvent, pour une même réponse, avoir des fondements différents. C est le cas du loyer qui signifie aussi bien une appréciation qualité : prix (cher par rapport au confort) ou simplement une information générale. C est aussi le cas de l opinion formulée sur les aides qui souhaite à égalité aussi bien une augmentation qu une plus grande généralisation des aides à plus d étudiants. Les chiffres expriment donc une profonde différence au sein même des décohabitants : les étudiants quittant temporairement le domicile parental, pour un rapprochement géographique, sont très différents des étudiants (nettement minoritaires) quittant le domicile parental pour proclamer leur indépendance. Les types de logements choisis et leur équipement s avèrent être très différents selon que l on appartienne à la première ou à la seconde catégorie. III. ANALYSE DES FINANCES DES ETUDIANTS L analyse des budgets des étudiants de l université de Cergy-Pontoise va montrer des situations tout aussi contrastées que celles l on a pu observer lors de l analyse des conditions de logements. Toutefois, à la différence de la question du logement où nous avions dès le début souligné la différence fondamentale existante entre les étudiants vivant au domicile parental et les décohabitants, la question du budget concerne tout le monde de manière égale. Les résultats sont donc plus hétérogènes. III.1 Ressources financières des étudiants, composition et répartition. Ressources financières des étudiants enquêtés Moins de 100 de 100 à moins de 150 de 150 à moins de 200 de 200 à moins de 350 de 350 à moins de et plus 0,0 102,5 205,0 307,5 410,0-18 -

19 Sur ce graphique on peut lire que la classe modale est la classe n 4, c est à dire la classe où les ressources financières sont comprises entre 200 et 350 Euros par mois. En effet, près de 30% des étudiants enquêtés appartiennent à cette classe, mais dans le même temps on remarque que 40% des étudiants enquêtés ont des ressources inférieures à 200 Euros. On remarque aussi la diversité des situations. L amplitude est de 2000 Euros, c est à dire qu entre le revenu minimum et le revenu maximum, il y a 2000 Euros d écart. Un étudiant dispose en moyenne de 280 Euros de revenu, mais cette moyenne est assez peu représentative compte tenu de la faible concentration des valeurs. Toutefois, si la répartition des revenus des étudiants de l université de Cergy-Pontoise n obéit pas à un schéma de forte concentration, on peut quand même remarquer que l amplitude (c est à dire l écart entre le revenu maximum et le revenu minimum) est relativement élevée : 10% des étudiants disposent de moins de 65 Euros par Mois (ce sont les plus pauvres) et 10% disposent de plus de 545 Euros comme ressource mensuelle. En résumé on peut dire qu il n y a pas un nombre restreint d individus qui concentre la forte majorité des revenus, ce qui sous-entend que la moyenne est assez représentative, mais que les écarts sont assez importants. Parmi les étudiants enquêtés, 62% déclarent que leurs revenus proviennent majoritairement de la famille, 21% du travail et 13% d aides de la collectivité. Alors que 76% des étudiants vivent au domicile familial, on voit que la proportion d étudiants qui vivent grâce aux ressources familiales est nettement moins importante. Parmi ceux qui travaillent, plus de 60% déclarent qu ils ne pourraient pas poursuivre leurs études sans ce travail. En outre, pour les étudiants qui disposent d une aide de la collectivité, le type d aide est une Bourse dans 90% des cas, alors que pour le logement, cette aide était très minoritaire. De plus, 90% de cette catégorie d étudiants déclarent qu ils ne poursuivraient pas leurs études sans cette aide. Le fait d exercer une activité salariée, même si cette dernière se limite à 2 ou 3 heures par semaine, modifie les données sur les ressources. Alors que l on a pu observer une moyenne de 280 Euros de revenu mensuel, chez les étudiants exerçant une activité salariée, cette moyenne passe à 375 Euros. La durée moyenne de travail hebdomadaire est de 12 heures (en ne ciblant que les étudiants qui exercent un emploi). De la même manière, lorsque l on se focalise sur les étudiants disposant d une aide de la collectivité (quel que soit le type d aide) on s aperçoit que les ressources financières moyennes de ces étudiants sont en moyenne de 330 Euros, soit une moyenne supérieure à celle observée pour tous les étudiants enquêtés. Ceci s explique par le fait que les étudiants disposant d une aide de la collectivité complètent leur revenu par une activité salariée, même si la moyenne d heures travaillées n est que de 3 heures par semaine pour un étudiant disposant d une aide. D ailleurs, si, parmi les étudiants déclarant bénéficier d une aide de la collectivité, on exclut de l analyse ceux qui cumulent l aide et l emploi (ils représentent quand même 70% des étudiants disposant d une aide), la moyenne des ressources financières retombe à 295 Euros, c est à dire à une valeur relativement proche de la moyenne. De manière logique, ce sont les étudiants dont les ressources financières proviennent de la famille qui ont, en moyenne, les ressources financières les plus faibles, avec une ressource financière mensuelle moyenne de 266 Euros

20 III.2. Financement du logement et aides au logement. Parmi les étudiants ne vivant pas au domicile parental, près de 50% déclarent bénéficier de ressources supplémentaires pour se loger. Dans l ensemble, l APL représente l aide majoritaire. En effet, 72% des étudiants décohabitants déclarent en bénéficier. Les bourses ne représentent que 14% des aides, c est à dire la même proportion que les aides familiales. L attribution des aides respecte une logique sociale. Ainsi, 50% des étudiants dont le chef de famille est cadre bénéficient d une ressource supplémentaire pour se loger, lorsque le chef de famille est employé, c est 75% des étudiants qui bénéficient de ressources supplémentaires et 80% des étudiants dont le chef de famille est ouvrier bénéficient de ressources supplémentaire pour se loger. Cette logique sociale peut se trouver altérée par d autres facteurs entrant en considération pour l attribution d aides, notamment l éloignement géographique du foyer principal de l étudiant pour l attribution de bourses du CROUS. Le loyer moyen est de 302 Euros. L écart-type est de 325, c est à dire qu il représente 108% de la moyenne. La série est donc relativement hétérogène. Bien évidemment, c est le type de logement qui explique la majeure partie des variations de loyer, mais on peut déjà constater qu il existe de fortes variations de prix au sein même d une même catégorie de logement, notamment au sein des studios privés, mais aussi au sein des résidences universitaires. Montant du loyer selon les motifs d abandon du domicile parental Sur ce graphique on peut lire que parmi les étudiants payant moins de 100 Euro de loyer mensuel, 100% de ces étudiants ont quitté le domicile parental par souci de rapprochement géographique. Parmi les étudiants payant au moins 450 Euro de loyer mensuel, presque 60% de ces étudiants ont quitté le domicile parental par souci d indépendance

21 L analyse du montant du loyer comparée aux motifs justifiant l abandon du domicile parental, montre que l on doit établir deux catégories de décohabitant : ceux qui ont volontairement choisi de quitter le domicile parental et ceux qui ont dû le faire par obligation, notamment par souci de rapprochement géographique. Ceci confirme la précédente observation concernant la relation entre le type de logement et les motifs de décohabitations, où nous avions pu observer que les étudiants recherchant leur indépendance vont majoritairement rechercher un studio privé ou la colocation plutôt que la résidence universitaire. Étant donné que les prix des studios privés sont nettement plus élevés, l indépendance sera donc d autant plus difficile à réaliser que la recherche de logement va apparaître comme impossible et ainsi la volonté d indépendance sera abandonnée ou privilégiée par rapport aux études. Contrairement à ce que l on serait tenté de croire, le montant du loyer est très peu déterminé par la durée d attente du logement. Si l on a pu constater ici encore que la durée était légèrement dépendante du type de studio recherché, on peut constater que le fait d attendre longtemps un logement (c est à dire plus longtemps que les autres étudiants) ne condamne pas l étudiant aux logements les plus chers. Près de 50% des étudiants ayant dû attendre environ 1 mois et demi pour obtenir leur logement paient un loyer d environ 200 Euros mensuel. Parmi les étudiants ayant du attendre plus de 6 mois, le loyer payé est en moyenne équivalent voire légèrement inférieur. On peut donc aussi bien dire que les étudiants ne pouvant dépasser un loyer maximum sont obligés d attendre pour trouver un logement en rapport avec leur moyen. De plus, nous devons aussi remarquer que plus les loyers sont élevés, moins les étudiants semblent bénéficier de ressources supplémentaires pour se loger. Parmi les étudiants payant moins de 100 Euros comme loyer mensuels, 99% bénéficient d aides officielles pour se loger. Si l on étudie les étudiants payant plus de 450 Euros de loyer, la proportion d étudiants bénéficiant de ressources supplémentaires est inférieure à 45%. Les loyers payés par les étudiants sont assez variés et dépendent des types de logements. Mais, malgré tout, l essentiel des étudiants bénéficie d aides de la collectivité qui permettent d atténuer les différences. Ces aides viennent avant tout de l Etat, les bourses du CROUS étant minoritaires

22 III.3. Origine des ressources financières Malgré tout, si ces chiffres doivent être interprétés avec prudence, on peut aussi constater que ce sont les étudiants exerçant une activité salariée qui dépensent le plus pour leurs loisirs. Chez cette catégorie d étudiant, la moyenne est de 46 Euros par mois, alors que la moyenne générale est de 35 Euros. Cet exemple montre que les motivations des étudiants pour exercer une activité salariée ne sont pas exclusivement d ordre social, elles concernent aussi le désir d exercer des activités qui n auraient pas pu se concrétiser à l aide des seules ressources familiales. Provenance des ressources et niveau d étude Ici encore, on peut constater deux logiques apparentes, l évolution croissante de la part des ressources due au travail en fonction de l évolution du niveau d étude ; et la cassure très nette entre la fin du deuxième cycle universitaire et le troisième cycle. Pour 18% des étudiants de DEUG1, les ressources financières proviennent majoritairement du travail, chez les étudiants de maîtrise, cette proportion passe à 35%. Mais chez les troisièmes cycles, cette proportion passe à 27%. Certes, l année de troisième cycle est très souvent sanctionnée par un stage de plusieurs mois, ce qui représente un obstacle important pour exercer une activité salariée. Néanmoins, comme nous avions pu le constater pour le logement, il existe une catégorie d étudiants qui abandonnent leurs études après le second cycle faute de ne pouvoir concrétiser leurs aspiration à l indépendance

23 III.4. Répartition des postes de dépense Répartition des postes de dépense de l étudiant moyen Le concept d étudiant moyen repose sur un étudiant théorique, dont les dépenses effectuées à chaque poste correspondrent à la moyenne de ces variables : on va donc calculer la dépense moyenne en transport, dépense courante et sports et loisirs, puis on va mesurer les parts en pourcentage de ces postes de dépense. Le poste de dépense majoritaire est constitué des dépenses courantes, juste avant le transport. Les dépenses courantes impliquent les dépenses de nourriture, de vêtement. On peut constater que ces dépenses représentent plus de la moitié des dépenses d un étudiant moyen (c est à dire la moyenne de chaque poste de dépense). De manière assez logique, les dépenses de transport augmentent lorsque l éloignement du domicile par rapport à l université est élevé. Les dépenses du transport sont nettement plus concentrées. En effet, 20% des étudiants dépensent 55% du montant total dépensé pour les transports, ce qui est assez logique compte tenu du fait que les distances parcourues par les étudiants sont assez hétérogènes. L étude de la concentration des dépenses de transport nous montre que 30% des étudiants concentrent 60% des dépenses totales de transports des étudiants enquêtés. L origine géographique est donc une contrainte budgétaire très importante. Si la moyenne des ressources financières ne diminue pas lorsque l éloignement du domicile augmente, la part des dépenses de transport augmente. De ce fait, on peut estimer que les dépenses consacrées à d autres postes de dépenses sont, en moyenne, plus faibles

24 Autres postes de dépense L étude des finances des étudiants est, on l a vu, assez floue et se base sur des déclarations de dépenses et non-pas sur des dépenses observées. La question recensant les autres postes de dépenses des étudiants est une question ouverte (contrairement aux autres questions, on ne propose pas de modalités) et nous avons dû effectuer un recodage des réponses. Les dépenses induites par le téléphone portable sont très souvent revenues dans les déclarations, mais on a aussi vu apparaître de nombreuses réponses déclarant utiliser une partie de leurs ressources pour aider leur famille. Pour cette catégorie d étudiant, 80% exercent une activité salariée et pour la moitié d entre eux, cette activité est d une durée hebdomadaire supérieure à la moyenne générale de 12 heures. En outre, on peut constater que 19% déclarent consacrer une partie de leur budget aux dépenses de santé, ce qui est surprenant lorsque l on analyse les couvertures sociales des étudiants. En effet, 90% bénéficient de la sécurité sociale étudiante, les autres sont, soit sur la sécurité sociale des parents, soit ont une sécurité sociale professionnelle. De plus, près de 60% déclarent bénéficier d une mutuelle

25 Conclusion Si ces analyses incorporent des processus sociologiques et psychologiques difficiles à décrypter, l analyse des finances des étudiants montre, comme pour l analyse du logement, que le statut d étudiant apparaît comme incompatible avec une autonomie des étudiants. L université de Cergy-Pontoise se distingue des analyses menées au niveau national sur de nombreux points, notamment pour la question du logement où nous avons pu constater que le domicile parental était le logement principal pour une proportion d étudiant nettement supérieure à ce qui est observé à l échelle du pays. De ce fait, beaucoup d observations comme les opinions des étudiants sur leurs conditions de logement ou l équipement des logements en résidences ne révèlent pas beaucoup d informations. Un point cependant a été relevé comme très important, c est le désir plus marqué de bénéficier d une colocation plutôt que d un logement indépendant : 66% des étudiants en résidence souhaiteraient ce type de logement. L analyse des finances montre des profils d étudiants variés. Cette hétérogénéité des profils se traduit autant par des aspects quantitatifs (disparité des ressources et des dépenses) que qualitatifs (financement par la famille, par les aides et par le travail). Cette enquête méritera d être renouvelée avec un questionnaire plus ciblé et mieux distribué, ce qui accroîtra la fiabilité des résultats

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