Séminaire Caisse des Dépôts TDTE n 6 saison 4

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Séminaire Caisse des Dépôts TDTE n 6 saison 4"

Transcription

1 Séminaire Caisse des Dépôts TDTE n 6 saison 4 Faut-il repenser l épargne retraite en France? Mardi 3 mars 2015 Intervenants : Jean Hervé Lorenzi, Titulaire de la Chaire TDTE Olivier Davanne, Economiste, auteur du rapport «Retraite et épargne» pour le Conseil d analyses économiques Jérôme Glachant, Professeur à l Université de Paris 1 Jean Berthon, Président de la FAIDER Audrey Desbonnet, Maître de conférences à l Université de Paris Dauphine Claire Loupias, Maître de conférences à l Université d Evry Val d Essonne Christian Carrega, Directeur général de Préfon Didier Folus, Professeur à l Université Paris Ouest-Nanterre La Défense et à l IFPASS Valéry Jost, Délégué général d APIGI Patrice Bonin, Vice-président de la Commission des assurances de Personnes de la FFSA L épargne retraite, collective ou individuelle, est quasi inexistante en France, contrairement à bien d autres pays. Le contrat social de 1945 compte pour beaucoup dans cette exclusivité du système par répartition. Les réformes paramétriques, souvent douloureuses, se sont montrées incapables par leur multiciplité d adapter ce régime au contexte actuel, en particulier à l allongement de la durée de la vie. Et s il fallait, une fois pour toute, introduire un deuxième pilier, un régime par capitalisation qui, hier très décrié, propose des solutions pour non seulement pérenniser les retraites, mais aussi garantir l égalité de traitement? Introduction Jean-Hervé Lorenzi Ce séminaire est le premier d un nouveau cycle, majeur pour la Chaire, consacré aux implications du vieillissement sur les politiques économiques et sociales. Des politiques qui doivent désormais s inscrire dans un nouveau pacte intergénérationnel. Le contrat social, élaboré par les philosophes des Lumières et repris par les sociaux-démocrates du 20 e siècle, 1

2 réconcilie d une certaine façon des classes sociales antagonistes autour d un pacte civique et social. L idée d un contrat entre générations est assez récente, apparaît au moment même où le contrat initial est remis en cause et dont la jeunesse se sent exclue. Ce séminaire est une première contribution pour bâtir un nouveau contrat intergénérationnel qui suppose aussi de mener une réflexion sur le début et la fin de la période de travail, sur la formation nécessaire à ces deux temporalités essentielles de l intégration, ainsi que sur les questions de santé. Où trouver les éléments clés d un nouveau contrat? Aujourd hui, la question est de savoir si la baisse des revenus des retraités, déjà inscrite dans la réforme de 1993, ouvre la voie à une vraie épargne retraite, obligatoire, loin de ce succédané qu est l assurance vie. Ce qui revient à imaginer un système qui permette d assurer les revenus des retraités pour les vingt à trente ans à venir. Olivier Davanne La spécificité française repose, en matière de retraite, sur le refus d une réforme systémique et sur une gestion à la marge permettant d éviter une réflexion bien plus large sur le bon niveau des retraites dans le PIB. Ne pas augmenter les cotisations, ce qui constitue un véritable consensus, entraîne la baisse progressive des droits et, par conséquent, la création de nombreux produits d épargne relevant d une capitalisation qui ne veut pas dire son nom. Or, la question de la quantité d épargne retraite nécessaire est à la fois d ordre normatif, ce que les ménages devraient épargner par sagesse compte tenu de l évolution du système de retraite par répartition, et d ordre positif, ce qu ils font en réalité. Une question difficile à résoudre tant que les paramètres ne sont pas stabilisés, sur l âge de départ à la retraite, par exemple, qui change profondément la donne sur le volume de l épargne à constituer. La hausse de l épargne retraite est prévisible, mais dans le contexte où le taux d intérêt sans risque est passé massivement en dessous du taux de croissance, la répartition semble être une option plus intéressante. Dans ce même contexte de taux très faible, le système par capitalisation engendre ipso facto toujours plus d épargne et des produits peu adaptés d un point de vue de pure gestion financière. Quant à une épargne retraite obligatoire, elle semble peu pertinente en France au regard des régimes complémentaires qui peuvent se charger d une «répartition provisionnée», comme c est le cas dans la fonction publique. Enfin, ce changement radical que sont des taux très faibles à 30 ans offre de vraies opportunités pour constituer cette épargne provisionnée et éviter ainsi de «faire payer» une génération. 2

3 Débat 1 : Quelle épargne retraite à l horizon de 20 ans? Jérôme Glachant L épargne retraite en France n a pas de vraie définition. C est, en réalité, une planification financière tout au long du cycle de vie, avec des phases de cumul et de décumul, cette épargne ne faisant pas l objet de transmission. Elle permet aussi de gérer des risques, le risque de longévité, de dépendance ou de chômage avant la retraite Enfin, elle s articule avec les pensions de la répartition. Quant aux chiffres, sur les 16 pays qui cumulent milliards d encourt fin 2013, la France ne totalise que 171 milliards, avec un taux de couverture de 20%, trois millions de personnes concernées par des plans dits personnels et six millions par des plans dits professionnels. De manière agrégée, les régimes de retraite par répartition fournissent 98% des prestations, l épargne retraite 2%, une épargne qu il faut dissocier de l épargne patrimoniale ou de précaution. Cette épargne ne peut en aucun cas englober l assurance vie et le livret A, ce que certains se sont risqués à faire à partir de l enquête patrimoine de 2010 pour aboutir au chiffre 700 milliards d épargne retraite alors qu elle ne représente, individuelle et collective, que 20% du total. Élaborer une vraie épargne retraite revient à se poser la question de sa qualité et de sa quantité en tenant compte du contexte. Les réformes dites paramétriques ont ainsi, selon les dernières analyses du COR, un horizon plus stable, soit une baisse des taux de remplacement de l ordre de 10% à 15% à l horizon de 20 ans et une baisse du niveau des pensions par rapport aux revenus des actifs. Ce taux de remplacement est étroitement lié à la croissance économique, résultat de ce paradoxe français qui est d avoir indexé les retraites sur les prix et non sur les salaires. De ce fait, la richesse des pensions représente un actif acyclique. En cas de croissance, sa valeur n augmente pas et inversement. Si la valeur des droits à pension est réduite par les réformes successives et le risque associé accru, en vertu de cette sensibilité à la croissance, l épargne retraite, de précaution, devrait se développer. En prenant les 700 milliards actuels, il faudrait pour obtenir des prestations à hauteur de 10% des prestations données par le système général (soit 25 à 30 milliards) accumuler un capital supplémentaire de l ordre de 400 milliards. D autre part, ces mêmes réformes creusent des écarts entre les taux de remplacement et engendrent un besoin qui croît avec le niveau de revenu, une tendance destinée à se renforcer. Les contraintes macroéconomiques jouent aussi. La transition démographique des 20 prochaines années s accompagne d une croissance molle, ce qui rend le scénario médian du COR le plus réaliste et le système par répartition plus fragile. D autre part, le vieillissement est paradoxalement favorable à l inflation, avec une demande plus importante que l offre, ce qui n est pas sans incidences sur de nouveaux déséquilibres à venir. Enfin, choisir de reporter 3

4 sa consommation à demain pose la question du taux d intérêt et sa faiblesse, celle du niveau de l épargne. Parler d épargne retraite, c est tout d abord partir du besoin d épargne retraite des ménages français et de son hétérogénéité. C est aussi gérer les risques de pensions, leur coût, dont l Etat n a pas la vocation à devenir la garantie, privilégier la cotisation définie sur la prestation définie. C est, enfin, partir de l existant où se mêlent assurance vie et immobilier, et développer de vrais plans d épargne retraite. Le dernier principe est de s inspirer des expériences étrangères, comme par un effet de rattrapage, pour élaborer des dispositifs adaptés aux individus et à leur manque de rationalité. La solution passe aussi par l ouverture de plusieurs fronts : l épargne retraite individuelle, professionnelle, les formules d abondements employeur/employé/ Etat, les choix d intermédiaires privés comme c est le cas au Royaume Uni, l épargne collective sur l exemple de la retraite additionnelle de la fonction publique (RAFP) qui illustre la capacité à évoluer, peut-être vers un système par points. Jean Berthon Quelques remarques. L immobilier n est pas un produit d épargne retraite en soi, mais il peut être utilisé comme tel, d où la nécessité de monétiser une partie du patrimoine détenu par les retraités pour leur permettre de maintenir un taux de remplacement correct par rapport au dernier salaire perçu. Ce taux varie beaucoup selon les catégories socioprofessionnelles, qui s est quelque peu effondré pour les classes moyennes et les cadres supérieurs. Pour en revenir à l épargne retraite, la FAIDER a mené une enquête en 2011 auprès de l ensemble de ses membres sur les motifs invoqués par les particuliers pour ouvrir un compte d assurance vie. Se constituer un capital en vue de la retraite devançait la fiscalité, ce qui promet à ce type de contrat un bel avenir. Il est possible d évaluer son taux de pénétration en reprenant l enquête «patrimoine» de l INSEE de 2010 où 41% des ménages disent détenir un contrat d assurance vie. Ce qui est à comparer à des contrats très ciblés, les contrats Madelin dont les taux de pénétration sont élevés, contrairement aux produits individuels, de 8,5% pour le PERCO, de 8,3% pour le PERP, de 5,6% pour le PEP. Le concept à retenir est celui des droits acquis à retraite, c est-à-dire la richesse des pensions. Or, il serait plus intéressant de faire référence à l open system qui intègre les contributions et les prestations à venir pour l ensemble des régimes de retraites, soit la population existante et à venir. Enfin, le taux d actualisation à retenir pose un véritable problème. Sur la base de 6000 milliards de richesses des pensions, un point de taux représente 20% de variation, soit 1000 milliards. Ce qui est exorbitant. 4

5 Il reste à justifier l injustifiable. La richesse des pensions est un actif acyclique, avec un bêta proche de zéro, voire négatif, ce qui invite à investir dans des actions. Or, souscrire dans des actifs à risques est impensable pour les futurs retraités, ce qui suppose une information adaptée. Débat 2 : Allongement de l espérance de vie et horizon potentiel de l épargne en France Audrey Desbonnet Quelles sont les conséquences de l allongement de l espérance de vie sur le comportement d épargne en France et sur le montant comme la durée potentielle de celle-ci? Le cadre théorique de l étude prend en compte l espérance de vie en 2015 et 2035, mais aussi la structure par âge de la population. Ce modèle est celui du cycle de vie, dans lequel figurent le régime de retraite par répartition et le système d assurance-chômage, ce qui permet de capter les différents motifs d épargne, de précaution, de cycle de vie et de transmission. Le modèle distingue sept catégories socioprofessionnelles (artisans/commerçants, chefs d entreprise, cadres supérieures/professions libérales, cadres moyens, professions intermédiaires, employés et ouvriers qualifiés et employés non qualifiés) dont les revenus varient sur le marché du travail et selon l âge, calcule un taux de chômage de 10% et suppose que les agents ne prennent leur retraite en 2015 pas avant 62 ans. L agent détermine sa consommation et son épargne de façon à lisser sa consommation sur son horizon de vie, mais aussi pour répondre à son désir de léguer à son descendant. Ce modèle étalonne deux paramètres, le taux de préférence pour le présent et le degré d altruisme des agents vis-à-vis de leurs descendants. Le premier est évalué à 1,4% et le second à 1,35%. Quant aux matrices qui décrivent les transitions sur le marché du travail, elles donnent un taux de chômage de 10%. Claire Loupias L exercice est de comparer la situation de 2015 à trois situations possibles en Celles-ci ont en commun la hausse de l espérance de vie, un ratio de dépendance démographique de 66% des plus de 60 ans sur les ans. Face à ce ratio, soit les cotisations de retraites augmentent, soit les taux de remplacement diminuent, soit l âge de départ à la retraite recule. Si, dans la réalité, c est un mixte des trois qui prévaut, ce découpage permet de clarifier trois cas «polaires». 5

6 Le résultat est une hausse des cotisations de 6,8% ou un taux de remplacement diminué de 18 points ou un recul de l âge de la retraite à 68 ans. Ces trois cas ont des conséquences différentes sur la croissance et l évolution de la richesse financière. Seul le scénario d un allongement de la durée du travail peut aller dans le sens d une augmentation de la consommation, sans augmentation de la richesse. La hausse des cotisations ne joue qu en faveur d une stagnation de cette même richesse financière des agents et, dans le cas où le taux de remplacement baisse, les agents sont incités à épargner au détriment de la consommation. Le modèle reproduit l hétérogénéité de la situation des agents. Un quart des 40 ans n a aucune richesse financière et présente des niveaux moyens de richesse dont la médiane est très éloignée du niveau moyen. De nombreux individus n ont quasiment rien dans tous les types de scénarios étudiés. Les inégalités de patrimoine et de consommation dans tous les scénarios étudiés ont des conséquences sur les inégalités qui ne sont pas celles que l on attendait. L allongement de la durée du travail augmente les inégalités dans la mesure où il n est plus indispensable d épargner plus. Seuls les plus riches continuent à constituer de la richesse financière. L avenir de l épargne, en fonction de l allongement de la vie active, est censé se déformer. C est là la question de «l horizon potentiel» ou le calcul de la richesse financière de l agent, en fonction de son parcours de vie. C est une information décisive pour évaluer le temps maximum de la longévité de cette épargne sans la mobiliser. Dans le modèle présenté, l agent renouvelle son épargne tous les ans. Si près de 50% n ont presque rien à 40 ans, les autres souhaitent la garder le plus longtemps possible. Augmenter les cotisations ne représente pas de déformation quant à l horizon potentiel de l épargne, au contraire de la diminution du taux de remplacement qui impacte la durée épargne ou de l allongement de la durée des cotisations qui, selon les cas et les âges, peut augmenter ou diminuer cette même durée. Christian Carrega L épargne retraite n est pas pensée comme un sujet personnel. La majorité des agents font encore confiance au pacte de 1945, ce qui est un peu moins vrai pour les jeunes générations. Le Préfon, fonds de pension pour les fonctionnaires créé il y a 50 ans, ne réunit aujourd hui que 15 milliards d euros, avec un peu moins de souscripteurs. La part de l épargne retraite reste très faible au regard de l assurance vie qui est un contrat destiné à la transmission, ou du livret A. On peut parler d irrationalité des agents, due à l action des assureurs depuis 50 ans et à ce tropisme bien français selon lequel l Etat est là pour trouver des solutions. Les fonctionnaires, affiliés ou non, sont de gros épargnants : 40% épargnent 500 euros par mois. Mais, depuis un an, les mesures prises ont brouillé la vision qu ils avaient sur le montant de leur retraite à venir. Sachant qu ils vont avoir 20 points à compenser, ils reconnaissent que leur épargne est insuffisante pour obtenir un niveau de rente élevé. Il y a là 6

7 une vraie perte de confiance, le constat que des efforts supplémentaires sont impossibles. Une étude de notre organisme montre que les jeunes retraités de la fonction publique sont 95% à penser qu une rente de 250 euros par mois est nécessaire, ce qui reste un montant faible. Mais l écart de consommation entre ceux qui détiennent un contrat Préfon et les autres, joue sur les sorties, l aide financière aux proches et, plus important, sur les soins dentaires. Penser la retraite, c est penser des revenus réguliers et non un capital qui ne peut répondre au défi de l allongement de la vie. Il y a une vraie pédagogie de la rente à faire, en prenant l espérance de vie à partir de 60 ans, comme une réforme fiscale en faveur de l épargne retraite, du long terme. L Etat se prémunirait là de risques sociaux bien réels. Debat 3 : Proposition d un cadre de développement d une retraite par répartition Didier Folus Partir du besoin des retraités futurs, de leur intérêt, c est aussi leur permettre d être exposés à la croissance économique. Les actifs financiers, soit la capitalisation, sont un moyen d atteindre ce but, un moyen qui vient en complément, et non en opposition, à la répartition. La répartition représente presque 100% du mécanisme actuel d épargne retraite obligatoire. Or il existe des risques et des coûts associés à ce système. Le régime par répartition semble a priori relativement simple. D un côté, ce sont des retraites futures à verser, des provisions techniques, des engagements écrits sur des prestations déterminées à l avance selon des paramètres qui évoluent au cours du temps. De l autre, ce sont des cotisations d un montant au moins égal à celui des prestations, voire un peu plus avec un «fonds de réserve des retraites». En réalité, ce système est bien plus compliqué. En effet, une partie des provisions techniques n est pas comptabilisée, qui concerne les fonctionnaires ou agents publics, ce qui interdit une vision d ensemble. Quant aux cotisations, elles sont depuis longtemps insuffisantes, un manque comblé par des impôts affectés (CSG ) ou non affectés, faisant des cotisants actuels et des contribuables les créanciers de ce système. Sur les fonds propres de ce régime, l histoire débute en avec le premier apport initial pour verser les premières pensions à des travailleurs qui n avaient jamais cotisé. Un apport financé par une dette. Le système fonctionne ainsi toujours à BFR (besoin en fonds de roulement) positif, ce qui est contraire au bon fonctionnement d un mécanisme d assurance. Ce dispositif est donc très difficile à évaluer, n est pas neutre actuariellement et 7

8 induit des coûts, la perte de confiance comme la nécessité de poser des garanties publiques, inscrites dans la Constitution de Ces risques et ces coûts se traduisent par la volatilité d un certain nombre d indicateurs. Le solde, l écart entre les recettes et les dépenses, de la Caisse nationale d assurance vieillesse varie, par exemple, d une année sur l autre, ce qui devrait inquiéter ses affiliés. D autre part, tous les travaux pour évaluer les droits à la retraite à un instant donné, en termes de stock, montent aussi une volatilité, une dépendance très importante au taux d actualisation. Dans ce sens, les risques associés à la répartition et à la capitalisation ne sont pas aussi différents qu on le dit. Cette instabilité a un coût. Un coût public car la part des cotisations n a cessé de diminuer en net, aujourd hui au ¾, et le système de s éloigner de son équilibre actuariel, dépendant ainsi de plus en plus du contribuable. Elle a un aussi un coût privé que sont les difficultés d évaluation. Le COR annonce une baisse relative des pensions, autour de 20%, entre les revenus des retraités futurs et ceux des salariés futurs à l horizon de 2040, une baisse que l on peut compenser en augmentant d un quart les cotisations ou en repoussant à 70 ans l âge légal du départ à la retraite à horizon Des ajustements qui sont douloureux. La solution serait d introduire une part de capitalisation, ce qui permettrait au système d être moins vulnérable, de ne plus dépendre des mêmes accidents économiques au même moment. Elle ouvre aussi la possibilité de passer outre les frontières nationales, ce qu interdit un système par répartition, et d exposer chacun à la croissance mondiale. Enfin, la transition pourrait se faire avec un système à 90% en répartition et à 10% en capitalisation. Elle a un coût important, mais la période de taux bas permet d emprunter pour acheter des actifs risqués. Introduire de la capitalisation dans système permet de redistribuer, via des dividendes, les fruits du travail de ceux qui travaillent plus longtemps. Ce qui évite, comme on l a vu, les inégalités accrues engendrées par l augmentation de la durée du travail. Valery Jost Le régime par répartition a la force d exister de façon massive, de redistribuer une rente sans avoir à craindre son ennemi qu est l inflation, de bénéficier de vrais leviers que sont les abaques du COR. La difficulté est de faire évoluer ce système, en sachant que l arbitrage entre capitalisation et répartition n est pas du ressort de l individu, mais de la société. La capitalisation apporte la souplesse dont le régime par répartition a besoin et s avère indispensable, en termes de complément de revenus, pour un système qui ne peut augmenter ses cotisations. La capitalisation collective, via les entreprises, existe avec l article 83. La capitalisation individuelle représente 24 milliards d euros pour le Madelin, 12 milliards pour le Perp. C est un début. Sur des produits comme l assurance vie, sortir une rente relève 8

9 presque de la fiction, en particulier dans un environnement de taux faibles, qui conduit les assureurs à réduire leur promesse. Ces nouveaux contrats interdisent les erreurs systématiques, faites jusque-là par pessimisme, sur la longévité, erreurs que les taux bas empêchent de corriger. Ils bénéficient aussi d une fiscalité vertueuse dans la mesure où elle n encourage pas à la rente qui se forme sur des fonds euros Or, l enjeu pour la retraite passe par l investissement en actions. Le contrat euro-croissance montre la voie, à savoir rendre compatible une garantie de rente avec un investissement diversifié et un horizon très lointain. Mais l épargne retraite coûte cher. Investir euros revient à obtenir une rente annuelle de 400 euros. Les régimes de retraites complémentaires sont bien plus avantageux. C est une raison de plus de faire coexister ces deux régimes, c est deux cultures, avec leurs atouts et leurs faiblesses pour réformer le système actuel. Conclusion Patrice Bonin La question est d augmenter les actifs financiers pour assurer un taux de remplacement acceptable, ce que les cotisations n autorisent plus. Malheureusement, la réglementation européenne sur les assurances, Solavabilité, est adverse à une gestion sur le long terme.. La question de la rente est centrale car la rente représente le salaire du retraité. Une première remarque est de ne pas opposer les produits. Le Perco, par exemple, n est pas un produit destiné à la retraite mais à une épargne sur le moyen terme. Il faut aujourd hui travailler avec l existant, l ensemble et la hiérarchie des produits de retraite pour toutes les cibles de population et ne pas opposer non plus l individuel et le collectif. Les enjeux financiers à atteindre sont tels qu un seul acteur ne peut y suffire. L enjeu est que le citoyen s approprie ce sujet. Pour ce faire, il faut un cadre stable avec des règles pérennes, ce qui n est pas le cas, laisser la communication travailler sur les dispositifs existants au lieu d en inventer de nouveaux, privilégier la portabilité des droits dans un univers de carrière qui n est plus linéaire. Enfin, il faut réinventer la rente. Celle du 19ème siècle a vécu. La distribution des besoins est loin d être linéaire dans le temps. Les personnes restent dans un cycle économique relativement actif jusqu à 72 ans environ, puis entrent dans une période plus sédentaire où la nourriture et le logement représentent les deux critères de consommation. Enfin, la fin de vie est marquée par des besoins accrus en termes de santé ou de dépendance. Il faut aménager la distribution des revenus de rente, une technologie que maîtrisent les assureurs et qui permet de garder ces espaces de liberté. 9

10 Jérôme Glachant Le pragmatisme s impose. Ce qui revient à analyser pour l ensemble des contrats existants, individuels ou collectifs, les obstacles à leur développement. Pourquoi le contrat 83 se développe moins vite que le Perco, pourquoi privilégier le second? Au lieu de discuter sur l assurance vie et sur Solvabilité 2, pourquoi ne pas engager un vrai travail sur l épargne retraite? Le statu quo est désormais intenable. Un produit de type article 83 représente une piste intéressante car les choix se font dans l entreprise. L épargne retraite a besoin du collectif pour exister véritablement. Dans le cas contraire, ce sont toujours les mêmes qui seront à l oeuvre, ceux qui n en n ont pas vraiment besoin. 10

LES SIIC. Pierre Schoeffler Président S&Partners Senior Advisor IEIF. Étude réalisée par. Les SIIC et la retraite 1

LES SIIC. Pierre Schoeffler Président S&Partners Senior Advisor IEIF. Étude réalisée par. Les SIIC et la retraite 1 LES SIIC et la retraite Étude réalisée par Pierre Schoeffler Président S&Partners Senior Advisor IEIF Les SIIC et la retraite 1 23 juin 2014 2 Les SIIC et la retraite La retraite est, avec l emploi et

Plus en détail

Note de présentation générale. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites

Note de présentation générale. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES 11 mai 2010 «Variantes de durée d assurance et d âges de la retraite» Dossier technique préparé par le secrétariat général du COR Document N 1 Document de travail, n

Plus en détail

Séminaire CDC TDTE Saison 2013-2014. Doit-on mettre en œuvre de nouveaux produits d épargne pour financer la retraite? Jeudi 10 avril 2014

Séminaire CDC TDTE Saison 2013-2014. Doit-on mettre en œuvre de nouveaux produits d épargne pour financer la retraite? Jeudi 10 avril 2014 Séminaire CDC TDTE Saison 2013-2014 Doit-on mettre en œuvre de nouveaux produits d épargne pour financer la retraite? Intervenants : Jeudi 10 avril 2014 Didier Folus, Professeur de finance, Université

Plus en détail

Ligne directrice sur les simulations de crise à l intention des régimes de retraite assortis de dispositions à prestations déterminées

Ligne directrice sur les simulations de crise à l intention des régimes de retraite assortis de dispositions à prestations déterminées Ligne directrice Objet : Ligne directrice sur les simulations de crise à l intention des régimes de retraite assortis de dispositions à prestations déterminées Date : Introduction La simulation de crise

Plus en détail

Tests de sensibilité des projections aux hypothèses démographiques et économiques : variantes de chômage et de solde migratoire

Tests de sensibilité des projections aux hypothèses démographiques et économiques : variantes de chômage et de solde migratoire CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 16 décembre 2014 à 14 h 30 «Actualisation des projections» Document N 5 Document de travail, n engage pas le Conseil Tests de sensibilité des projections

Plus en détail

Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants

Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants IStock - FredFroese Source de croissance de d opportunités, le vieillissement de la population française constitue cependant un défi pour notre pays.

Plus en détail

Epargner à long terme et maîtriser les risques financiers

Epargner à long terme et maîtriser les risques financiers Epargner à long terme et maîtriser les risques financiers Olivier GARNIER David THESMAR 2 juin 2009 Le champ du rapport Point de vue des ménages-épargnants, plutôt que celui du financement de l économie

Plus en détail

face face Retraite Et si on parlait de votre retraite?

face face Retraite Et si on parlait de votre retraite? face à face Et si on parlait de votre retraite? K. Dodge / Masterfile Nous allons vivre longtemps... Espérance de vie à la naissance 100 90 80 70 60 63,4 69,2 74,6 82,9 82,7 L allongement de l espérance

Plus en détail

LA RETRAITE. Enjeux financiers et fiscaux. Présentation par Marie BOUDE BATLLE (Nancy 2006) Agent général d assurances

LA RETRAITE. Enjeux financiers et fiscaux. Présentation par Marie BOUDE BATLLE (Nancy 2006) Agent général d assurances LA RETRAITE Enjeux financiers et fiscaux Présentation par Marie BOUDE BATLLE (Nancy 2006) Agent général d assurances 5 quai Voltaire, Paris 6 ème 29 septembre 2014 2/30 Sommaire I. LA RETRAITE EN FRANCE

Plus en détail

LES FICHES PRATIQUES DE FINANCES & PÉDAGOGIE

LES FICHES PRATIQUES DE FINANCES & PÉDAGOGIE LES FICHES PRATIQUES DE FINANCES & PÉDAGOGIE Préparer sa retraite MA RET RAITE Sommaire Le système de retraite en France, deux grands principes...2 Pour les régimes du privé, du salariat agricole, de l

Plus en détail

LES RETRAITES. Dossier d information. Avril 2010

LES RETRAITES. Dossier d information. Avril 2010 LES RETRAITES en france Dossier d information Avril 2010 LES RETRAITES en france Dossier d information Avril 2010 Contact presse Éva Quickert-Menzel 01 44 38 22 03 Sommaire Chiffres-clés des retraites...

Plus en détail

L Info sociale réservée aux dirigeants d entreprise présentée par RV Assurance & Courtage

L Info sociale réservée aux dirigeants d entreprise présentée par RV Assurance & Courtage L Info sociale réservée aux dirigeants d entreprise présentée par RV Assurance & Courtage N 2 Edito Cher partenaire, La fin du premier semestre 2013 s achève dans une ambiance économique et sociale morose

Plus en détail

LA LETTRE DE L EPARGNE ET DE LA RETRAITE DU CERCLE DE L EPARGNE. N 3 juillet 2014

LA LETTRE DE L EPARGNE ET DE LA RETRAITE DU CERCLE DE L EPARGNE. N 3 juillet 2014 LA LETTRE DE L EPARGNE ET DE LA RETRAITE DU CERCLE DE L EPARGNE N 3 juillet 2014 L Edito de Philippe Crevel L épargnant des temps nouveaux frappe à la porte En 2017, les «digital natives» auront pris le

Plus en détail

THÈME 1. Ménages et consommation

THÈME 1. Ménages et consommation THÈME 1 Ménages et consommation 1 Comment les revenus et les prix influencent-ils les choix des consommateurs? SENSIBILISATION Étape 1 D où provient l argent des ménages? Revenus «primaires» Du travail

Plus en détail

MÉMOIRE CONSEIL QUÉBÉCOIS DU COMMERCE DE DÉTAIL SUR LE DOCUMENT DE CONSULTATION VERS UN RÉGIME DE RENTES DU QUÉBEC RENFORCÉ ET PLUS ÉQUITABLE

MÉMOIRE CONSEIL QUÉBÉCOIS DU COMMERCE DE DÉTAIL SUR LE DOCUMENT DE CONSULTATION VERS UN RÉGIME DE RENTES DU QUÉBEC RENFORCÉ ET PLUS ÉQUITABLE MÉMOIRE DU CONSEIL QUÉBÉCOIS DU COMMERCE DE DÉTAIL SUR LE DOCUMENT DE CONSULTATION VERS UN RÉGIME DE RENTES DU QUÉBEC RENFORCÉ ET PLUS ÉQUITABLE PRÉSENTÉ À LA COMMISSION DES AFFAIRES SOCIALES AOÛT 2009

Plus en détail

LE SYSTÈME DE RETRAITE

LE SYSTÈME DE RETRAITE LE SYSTÈME DE RETRAITE Le contexte Les questions posées Les réponses Les enjeux syndicaux > Le contexte Un système universel mais disparate 100 ans pour étendre la couverture vieillesse de base à toute

Plus en détail

LES FRANÇAIS, L ÉPARGNE & LA RETRAITE

LES FRANÇAIS, L ÉPARGNE & LA RETRAITE 201 LES FRANÇAIS, L ÉPARGNE & LA RETRAITE Jérôme JAFFRÉ Directeur du Centre d Études et de Connaissances sur l Opinion Publique Jean-Pierre GAILLARD Président du Cercle des Epargnants Philippe CREVEL Secrétaire

Plus en détail

SUR LES RETRAITES PAR REPARTITION DU SECTEUR PRIVE ET LES FONDS DE PENSION

SUR LES RETRAITES PAR REPARTITION DU SECTEUR PRIVE ET LES FONDS DE PENSION DOSSIER RETRAITES: MAI 2003 SUR LES RETRAITES PAR REPARTITION DU SECTEUR PRIVE ET LES FONDS DE PENSION 1. LE SYSTEME DE RETRAITES PAR REPARTITION 1.1. INTRODUCTION Les régimes de retraites des travailleurs

Plus en détail

Les Français, l épargne et la retraite Enquête 2011

Les Français, l épargne et la retraite Enquête 2011 Les Français, l épargne et la retraite Enquête 2011 Le Cercle des Epargnants, partenaire du Groupe Generali A la demande du Cercle des Epargnants et de Generali, le Centre d Etudes et de Connaissances

Plus en détail

Forticiel Génération 2

Forticiel Génération 2 Forticiel Génération 2 Donnez de la couleur à votre retraite Contrat Retraite - Loi Madelin Vous exercez une profession libérale, êtes artisan, commerçant ou travailleur indépendant? Les prestations offertes

Plus en détail

Chapitre 3. La répartition

Chapitre 3. La répartition Chapitre 3. La répartition 1. La répartition de la valeur ajoutée La valeur ajoutée (1) Valeur ajoutée : solde du compte de production = > VA = P CI = > Richesse effectivement créée par les organisations

Plus en détail

Chapitre XII Les aides publiques à l épargne retraite

Chapitre XII Les aides publiques à l épargne retraite 347 Chapitre XII Les aides publiques à l épargne retraite LES AIDES PUBLIQUES A L EPARGNE RETRAITE 349 PRESENTATION Les dispositifs d épargne retraite mis en place ces dernières années se sont ajoutés

Plus en détail

Introduction : pour une refonte générale de notre système de retraite

Introduction : pour une refonte générale de notre système de retraite Introduction : pour une refonte générale de notre système de retraite Conséquence de l empilement des régimes et de modes de calculs complexes, nul ne sait exactement quels seront ses droits à la retraite.

Plus en détail

En collaboration avec GROUPE ACTICONSEIL. Epargne salariale, assurances, retraite collective Quelles opportunités pour votre activité?

En collaboration avec GROUPE ACTICONSEIL. Epargne salariale, assurances, retraite collective Quelles opportunités pour votre activité? HSBC Intervention du 18 janvier 2011 En collaboration avec GROUPE ACTICONSEIL Epargne salariale, assurances, retraite collective Quelles opportunités pour votre activité? Les enjeux sociaux et patrimoniaux

Plus en détail

CECOP. Centre d études et de connaissances sur l opinion publique LES FRANCAIS ET LEUR RETRAITE. Une enquête CECOP/CSA pour Le Cercle des épargnants

CECOP. Centre d études et de connaissances sur l opinion publique LES FRANCAIS ET LEUR RETRAITE. Une enquête CECOP/CSA pour Le Cercle des épargnants Centre d études et de connaissances sur l opinion publique LES FRANCAIS ET LEUR RETRAITE Une enquête /CSA pour Le Cercle des épargnants Note d analyse Février 2009 S.A. au capital de 38.112,25 euros Siège

Plus en détail

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Direction Épargne et Clientèle Patrimoniale Date de diffusion : 26 janvier 2015 N 422 CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Dans une démarche d accompagnement auprès de vos clients, plusieurs communications

Plus en détail

Les ménages et le crédit

Les ménages et le crédit Les ménages et le crédit Marseille 16 novembre 2011 1 Tous droits réservés 2011 Objectif et plan PLAN DE LA PRÉSENTATION Etat des lieux : Endettement et surendettement Bien souscrire son crédit immobilier

Plus en détail

SOMMAIRE. Introduction : le contexte. Le système de retraite. Les produits financiers. La gestion du patrimoine. SAS, SCI les nouveautés fiscales

SOMMAIRE. Introduction : le contexte. Le système de retraite. Les produits financiers. La gestion du patrimoine. SAS, SCI les nouveautés fiscales Mot d accueil SOMMAIRE Introduction : le contexte Le système de retraite Les produits financiers La gestion du patrimoine SAS, SCI les nouveautés fiscales Questions Réponses LA RETRAITE EN 2011 : QUELQUES

Plus en détail

QUELLES PERSPECTIVES POUR LES RETRAITES EN France?

QUELLES PERSPECTIVES POUR LES RETRAITES EN France? QUELLES PERSPECTIVES POUR LES RETRAITES EN France? Janvier 2007, par Charles MBENGUE MATANGA À moyen et long terme la situation des retraites en France sera de plus en plus préoccupante, compte tenu notamment

Plus en détail

Simulation d application des règles CNAV AGIRC ARRCO sur des carrières type de fonctionnaires d Etat

Simulation d application des règles CNAV AGIRC ARRCO sur des carrières type de fonctionnaires d Etat CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 10 avril 2014 à 9 h 30 «Carrières salariales et retraites dans les secteurs et public» Document N 9 Document de travail, n engage pas le Conseil Simulation

Plus en détail

Inégalités de salaires et de revenus, la stabilité dans l hétérogénéité

Inégalités de salaires et de revenus, la stabilité dans l hétérogénéité Inégalités de salaires et de revenus, la stabilité dans l hétérogénéité Gérard Cornilleau Des inégalités contenues, des classes moyennes fragiles Le débat sur les salaires n est plus aujourd hui dominé

Plus en détail

Présentation des dispositifs d épargne retraite individuelle et collective

Présentation des dispositifs d épargne retraite individuelle et collective CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 16 juin 2010-9 h 30 «L épargne retraite individuelle et collective» Document N 2 Document de travail, n engage pas le Conseil Présentation des dispositifs

Plus en détail

L activité financière des sociétes d assurances

L activité financière des sociétes d assurances L activité financière des sociétes d assurances L année 2002 est de nouveau marquée par une forte baisse des marchés financiers. Celle-ci entraîne une diminution des plus-values latentes et des produits

Plus en détail

Ressources pour le lycée général et technologique

Ressources pour le lycée général et technologique Ressources pour le lycée général et technologique éduscol Sciences économiques et sociales - Terminale ES Enseignement de spécialité Economie approfondie Thème n 1 : Economie et démographie Fiche 1.2 :

Plus en détail

Dossier retraite. Profil 1B. Année de naissance. Profil 1A

Dossier retraite. Profil 1B. Année de naissance. Profil 1A Dossier retraite Mise à jour : 10/03/2014 Vos ressources De quelles ressources disposerez-vous lors de votre départ en retraite? Elles sont de 5 natures : - La retraite sécurité sociale dite retraite de

Plus en détail

ENSAE, 1A Maths. Roland Rathelot roland.rathelot@ensae.fr. Septembre 2010

ENSAE, 1A Maths. Roland Rathelot roland.rathelot@ensae.fr. Septembre 2010 Initiation à l économie ENSAE, 1A Maths Roland Rathelot roland.rathelot@ensae.fr Septembre 2010 Les ménages (1/2) Les ressources des ménages La consommation L épargne Les ménages comme agents économiques

Plus en détail

LA PROTECTION SOCIALE DU DIRIGEANT

LA PROTECTION SOCIALE DU DIRIGEANT LA PROTECTION SOCIALE DU DIRIGEANT Christian RIEUTORT Didier TEXIER Conseils en Protection Sociale et Financière des Dirigeants 5-7, ave des Frères Lumière 93370 Montfermeil Protection sociale du Dirigeant

Plus en détail

L activité financière des sociétes d assurances

L activité financière des sociétes d assurances L activité financière des sociétes d assurances Les marchés boursiers ont repris au cours de l année 2003. Par conséquent, les plus-values latentes sur actifs des sociétés d assurances augmentent. Les

Plus en détail

Les mutations de l offre Epargne Retraite

Les mutations de l offre Epargne Retraite Les mutations de l offre Epargne Retraite Forum International de Paris sur la Gestion de l Epargne Retraite Monique TEZENAS du MONTCEL 10 Avril 2012 BANQUE - FINANCE - ASSURANCE PROTECTION SOCIALE 10,

Plus en détail

Stratégie d assurance retraite

Stratégie d assurance retraite Stratégie d assurance retraite Département de Formation INDUSTRIELLE ALLIANCE Page 1 Table des matières : Stratégie d assurance retraite Introduction et situation actuelle page 3 Fiscalité de la police

Plus en détail

Part des salaires dans la valeur ajoutée

Part des salaires dans la valeur ajoutée NOTE CGT SUR LES SALAIRES ET LE POUVOIR D ACHAT Augmenter les salaires pour renouer avec la croissance Montreuil, le 18 juin 2013 On ne peut pas parler salaires sans parler coût du capital. Dans une économie

Plus en détail

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Revenus Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Marie-Émilie Clerc, Pierre Lamarche* Entre 2005 et 2011, l endettement des ménages a fortement augmenté, essentiellement du fait de la hausse

Plus en détail

Les atouts de la retraite Madelin :

Les atouts de la retraite Madelin : Les atouts de la retraite Madelin : Caractéristiques et calcul de la rente viagère Sylvain Grégoire & Michel Andréini Convention CGPC : 10 Octobre 2013 Les enjeux de la retraite en France Sommaire Un système

Plus en détail

RETRAITE PATRIMOINES PRIVES Le Plan d Epargne Retraite Populaire de Cholet Dupont

RETRAITE PATRIMOINES PRIVES Le Plan d Epargne Retraite Populaire de Cholet Dupont Avec le PERP, la loi «FILLON» a donné accès à toute personne, salarié, chef d entreprise, fonctionnaire, profession libérale, agriculteur, mère au foyer... personnes avec ou sans activité professionnelle,

Plus en détail

Epargne : définitions, formes et finalités.

Epargne : définitions, formes et finalités. Epargne : définitions, formes et finalités. 1) Définitions de l épargne. Le dictionnaire Larousse définit l épargne comme une «fraction du revenu individuel ou national qui n est pas affectée à la consommation»,

Plus en détail

Le produit diversifié comme nouvelle solution d Epargne

Le produit diversifié comme nouvelle solution d Epargne Le produit diversifié comme nouvelle solution d Epargne Congrès Institut des Actuaires 2013 Jean-Pierre DIAZ, BNP Paribas Cardif Emmanuelle LAFERRERE, BNP Paribas Cardif Gildas ROBERT, Optimind Winter

Plus en détail

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

Oddo & Cie. La Loi Madelin. Avril 2013

Oddo & Cie. La Loi Madelin. Avril 2013 Oddo & Cie La Loi Madelin Sommaire Sections 1 Cadre juridique et fiscal des contrats d épargne retraite «Madelin» 3 2 Fipavenir TNS 13 2 3 Section 1 Cadre juridique et fiscal des contrats d épargne retraite

Plus en détail

L équilibre Ressources Emplois de biens et services schématisé par une balance

L équilibre Ressources Emplois de biens et services schématisé par une balance IV) l équilibre ressources - emplois et son interprétation Cet article fait suite à ceux du 19 janvier et du 18 février 2013. Il en est le complément logique sur les fondamentaux macro- économiques d un

Plus en détail

ESSEC Cours Wealth management

ESSEC Cours Wealth management ESSEC Cours Wealth management Séance 9 Gestion de patrimoine : théories économiques et études empiriques François Longin 1 www.longin.fr Plan de la séance 9 Epargne et patrimoine des ménages Analyse macroéconomique

Plus en détail

Document d information n o 1 sur les pensions

Document d information n o 1 sur les pensions Document d information n o 1 sur les pensions Importance des pensions Partie 1 de la série La série complète des documents d information sur les pensions se trouve dans Pensions Manual, 4 e édition, que

Plus en détail

Chapitre 4 Un besoin de financement du système de retraite qui s établirait à 4 points de PIB en 2040, à réglementation inchangée

Chapitre 4 Un besoin de financement du système de retraite qui s établirait à 4 points de PIB en 2040, à réglementation inchangée Chapitre 4 Un besoin de financement du système de retraite qui s établirait à 4 points de PIB en 2040, à réglementation inchangée Le Conseil d orientation des retraites s est doté d outils de projection

Plus en détail

BELGIQUE. 1. Principes généraux.

BELGIQUE. 1. Principes généraux. BELGIQUE Les dépenses de protection sociale en Belgique représentent 27,5%PIB. Le système belge est de logique bismarckienne. La principale réforme récente concerne le risque maladie. 1. Principes généraux.

Plus en détail

AVIS N 68 DU BUREAU DU CONSEIL DE L EGALITE DES CHANCES ENTRE HOMMES ET FEMMES DU 14 FEVRIER 2003, RELATIF AU TRAVAIL AUTORISÉ POUR LES PENSIONNÉS :

AVIS N 68 DU BUREAU DU CONSEIL DE L EGALITE DES CHANCES ENTRE HOMMES ET FEMMES DU 14 FEVRIER 2003, RELATIF AU TRAVAIL AUTORISÉ POUR LES PENSIONNÉS : AVIS N 68 DU BUREAU DU CONSEIL DE L EGALITE DES CHANCES ENTRE HOMMES ET FEMMES DU 14 FEVRIER 2003, RELATIF AU TRAVAIL AUTORISÉ POUR LES PENSIONNÉS : ÉLÉVATION DES PLAFONDS À PARTIR DU 1 ER JANVIER 2002

Plus en détail

Qu est-ce que la croissance économique? Quels sont ses moteurs?

Qu est-ce que la croissance économique? Quels sont ses moteurs? Qu est-ce que la croissance économique? Quels sont ses moteurs? En ces temps de crise économique et de crise des dettes souveraines (ou publiques), tous les hommes politiques de gauche comme de droite

Plus en détail

Les Arènes du Patrimoine 2013. La Retraite Loi Madelin - PERP

Les Arènes du Patrimoine 2013. La Retraite Loi Madelin - PERP Les Arènes du Patrimoine 2013 La Retraite Loi Madelin - PERP Présentation Votre animateur Yannick BOUET (CGPI) Marie HIDALGO (Expert-Compable) Laurence DAGORNE (AVIVA) Laurent MULLER (CARDIF) Quelques

Plus en détail

Forum annuel 2011 Mercredi 23 novembre 2011

Forum annuel 2011 Mercredi 23 novembre 2011 Forum annuel 2011 Mercredi 23 novembre 2011 En partenariat avec la Caisse des Dépôts, 3 quai Anatole France, Amphi Gérard Bureau, Paris 7e PROGRAMME DE LA JOURNÉE, transitions économiques 1 MATIN 8H00-8H30

Plus en détail

Groupe Crédit-Mutuel CIC

Groupe Crédit-Mutuel CIC ATELIER SOLUTION L ingénierie sociale au service des entreprises de leurs dirigeants de l expert- comptable Groupe Crédit-Mutuel CIC P.1 L ingénierie sociale au service des entreprises, de leurs dirigeants,

Plus en détail

Epargne. Bien comprendre l épargne-retraite en entreprise. L offre globale. Assurances et Services pour le développement des entreprises.

Epargne. Bien comprendre l épargne-retraite en entreprise. L offre globale. Assurances et Services pour le développement des entreprises. entreprises Epargne Bien comprendre l épargne-retraite en entreprise L offre globale Groupama Assurances et Services pour le développement des entreprises. epargne Comment maintenir le niveau des retraites?

Plus en détail

Epargne, Retraite, Prévoyance et Santé

Epargne, Retraite, Prévoyance et Santé L offre FOBA Des outils d aide à la vente Budget Retraite Augmenter la vente des différentes solutions retraite ANI Générer des rendez-vous qualifiés et réduire le délai de décision pour la souscription

Plus en détail

LES FRANÇAIS, LEUR ÉPARGNE & LEUR RETRAITE

LES FRANÇAIS, LEUR ÉPARGNE & LEUR RETRAITE LES FRANÇAIS, LEUR ÉPARGNE & LEUR RETRAITE 1 Jérôme JAFFRÉ Directeur du Centre d Études et de Connaissances sur l Opinion Publique JeanPierre THOMAS Président du Cercle de l'epargne Philippe CREVEL Directeur

Plus en détail

Les sept piliers de la sécurité sociale

Les sept piliers de la sécurité sociale Les sept piliers de la sécurité sociale 1) L Office National des Pensions (ONP) Très brièvement, il y a en Belgique un régime de pension légale, mais aussi des pensions complémentaires. On parle souvent

Plus en détail

Mesures évaluées 46 68 % 35 324 %

Mesures évaluées 46 68 % 35 324 % Niches fiscales et sociales Un inventaire à la Prévert Il a fallu un an au comité d évaluation (une douzaine de hauts fonctionnaires), au ministère du budget, pour sortir un très gros rapport qui inventorie

Plus en détail

Modélisation de la réforme des pensions

Modélisation de la réforme des pensions Modèle PROST de la Banque Mondiale Modélisation de la réforme des pensions Mécanisme de simulation des options de réforme des retraites, de la Banque Mondiale L es politiques de pension d aujourd hui peuvent

Plus en détail

Les régimes de retraite de la branche 26

Les régimes de retraite de la branche 26 CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 16 juin 2010-9 h 30 «L épargne retraite individuelle et collective» Document N 3 Document de travail, n engage pas le Conseil Les régimes de retraite

Plus en détail

CFP 059M C.P. Rapport D Amours

CFP 059M C.P. Rapport D Amours Mémoire du Régime de retraite de l Université du Québec (RRUQ) sur le rapport du Comité D Amours Mémoire déposé à la Commission des finances publiques le 22 août 2013 CFP 059M C.P. Rapport D Amours Table

Plus en détail

DU CERCLE DE L EPARGNE, DE LA RETRAITE ET DE LA PREVOYANCE

DU CERCLE DE L EPARGNE, DE LA RETRAITE ET DE LA PREVOYANCE LA LETTRE DU CERCLE DE L EPARGNE, DE LA RETRAITE ET DE LA PREVOYANCE N 6 oct. 2014 Dans quelques jours, le Cercle s agrandit avec l arrivée d un partenaire. Rendez-vous au mois de novembre! L Edito Du

Plus en détail

La baisse tendancielle des rentes réduitelle la demande d épargne retraite? Leçons tirées d une réforme des tables de mortalité

La baisse tendancielle des rentes réduitelle la demande d épargne retraite? Leçons tirées d une réforme des tables de mortalité La baisse tendancielle des rentes réduitelle la demande d épargne retraite? Leçons tirées d une réforme des tables de mortalité Alexis DIRER LEO, Université d Orléans Co-écrit avec Rim Ennajar-Sayadi Journée

Plus en détail

La patrithèque. Solution documentaire électronique sur le patrimoine. La patrithèque. www.harvest.fr

La patrithèque. Solution documentaire électronique sur le patrimoine. La patrithèque. www.harvest.fr Logo_ harvest Finalisation Logo_ harvest Finalisation www.harvest.fr 3 rue La Boétie 75008 PARIS contact@harvest.fr T : 01 53 30 28 00 F : 01 53 30 28 01 La patrithèque Solution documentaire électronique

Plus en détail

Note de présentation générale. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites

Note de présentation générale. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 25 novembre 2009 à 9 h 30 «Préparation du rapport de janvier 2010 : Simulations de régimes en points et en comptes notionnels» Document N 1 Document

Plus en détail

Les chiffres essentiels des retraites Mis en ligne en mars 2011

Les chiffres essentiels des retraites Mis en ligne en mars 2011 Les chiffres essentiels des retraites Mis en ligne en mars 2011 Les bénéficiaires de retraites Nombre de retraités, selon les différents régimes (COR janvier 2010) : 16 millions dont : 11,3 millions :

Plus en détail

RETRAITES : Y A-T-IL UNE SOLUTION IDÉALE EN EUROPE POUR UN AVENIR?

RETRAITES : Y A-T-IL UNE SOLUTION IDÉALE EN EUROPE POUR UN AVENIR? RETRAITES : Y A-T-IL UNE SOLUTION IDÉALE EN EUROPE POUR UN AVENIR? Une question européenne mais traitée dans chaque Etat membre L avenir des systèmes de retraite et ses conséquences sur la zone euro, internationalise

Plus en détail

Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas

Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas Prise de position de Caritas_mars 2011 Migration: un plus pour la Suisse En bref: Quel est l effet de

Plus en détail

La retraite de nos enfants Colloque Question-Retraite Centre Mont-Royal, Montréal

La retraite de nos enfants Colloque Question-Retraite Centre Mont-Royal, Montréal La retraite de nos enfants Colloque Question-Retraite Centre Mont-Royal, Montréal Georges Langis Actuaire en chef Régie des rentes du Québec 27 septembre 2012 2 Une projection*! Niveau de remplacement

Plus en détail

FICHE PRATIQUE N 4. Plan d Epargne pour la Retraite COllective (PERCO)

FICHE PRATIQUE N 4. Plan d Epargne pour la Retraite COllective (PERCO) FICHE PRATIQUE N 4 Plan d Epargne pour la Retraite COllective (PERCO) Principes Grâce à l adhésion à un dispositif facultatif, le PERCO offre la possibilité aux salariés de Thales de se constituer un capital

Plus en détail

France. Conditions d ouverture des droits. Calcul des prestations. Indicateurs essentiels. France : le système de retraite en 2012

France. Conditions d ouverture des droits. Calcul des prestations. Indicateurs essentiels. France : le système de retraite en 2012 France France : le système de retraite en 212 Dans le secteur privé, le système de retraite repose sur deux piliers obligatoires : un régime général lié à la rémunération et des dispositifs professionnels

Plus en détail

Les débats sur l évolution des

Les débats sur l évolution des D o c u m e n t d e t r a v a i l d e l a B r a n c h e R e t r a i t e s d e l a C a i s s e d e s d é p ô t s e t c o n s i g n a t i o n s n 9 8-0 7 C o n t a c t : La u re nt V e r n i è r e 0 1 4

Plus en détail

Débat participatif. La vie chère. «Les Français n ont pas seulement le sentiment, mais la démonstration, que leur pouvoir d achat baisse»

Débat participatif. La vie chère. «Les Français n ont pas seulement le sentiment, mais la démonstration, que leur pouvoir d achat baisse» Débat participatif La vie chère «Les Français n ont pas seulement le sentiment, mais la démonstration, que leur pouvoir d achat baisse» Ségolène ROYAL Les enjeux de notre débat : Réconcilier les Français

Plus en détail

La retraite supplémentaire facultative en France Panorama statistique

La retraite supplémentaire facultative en France Panorama statistique La retraite supplémentaire facultative en France Panorama statistique Colloque «Protection sociale d entreprise» 26 mars 2010 http://www.irdes.fr/espacerecherche/colloques/protectionsocialeentreprise Patrick

Plus en détail

L actuariat et les nouveaux horizons de l assurance en Afrique

L actuariat et les nouveaux horizons de l assurance en Afrique L actuariat et les nouveaux horizons de l assurance en Afrique Application à l assurance vie Février 2014, version 1.1 Aymric Kamega, Actuaire Directeur associé, PRIM ACT aymric.kamega@primact.fr www.primact.fr

Plus en détail

Les rachats de contrats d assurance-vie après 60 ans en 2012 FFSA

Les rachats de contrats d assurance-vie après 60 ans en 2012 FFSA CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 17 décembre 2013 à 14h30 «Etat des lieux sur l épargne en prévision de la retraite» Document N 8 Document de travail, n engage pas le Conseil Les

Plus en détail

Régimes publics de retraite État de la situation. Perspectives des différents régimes publics de retraite. Plan

Régimes publics de retraite État de la situation. Perspectives des différents régimes publics de retraite. Plan Régimes publics de retraite État de la situation Perspectives des différents régimes publics de retraite 79 e congrès de l ACFAS 10 mai 2011 Plan Portrait des régimes publics de retraite La pression démographique

Plus en détail

B - La lecture du bilan

B - La lecture du bilan 8.2 La lecture des comptes annuels B - La lecture du bilan Référence Internet Saisissez la «Référence Internet» dans le moteur de recherche du site www.editions-tissot.fr pour accéder à ce chapitre actualisé

Plus en détail

Assurances de Personnes des Chefs d entreprise

Assurances de Personnes des Chefs d entreprise Conférence / Débat Assurances de Personnes des Chefs d entreprise Les 3 piliers de votre protection sociale La Santé La Retraite La Prévoyance Complémentaire Santé Complémentaire Retraite Complémentaire

Plus en détail

CONTRAT D ASSURANCE VIE ASSURANCE

CONTRAT D ASSURANCE VIE ASSURANCE Ligne Beta Ligne Alpha CONTRAT D ASSURANCE VIE LOI ASSURANCE MADELIN VIE Version Arborescence Retraite Essentielle Madelin 1 unité 20 X X Notice Logotype La retraite est un sujet d actualité pour bon nombre

Plus en détail

CECOP. Centre d études et de connaissances sur l opinion publique. Les Français, leur épargne et leur retraite

CECOP. Centre d études et de connaissances sur l opinion publique. Les Français, leur épargne et leur retraite CECOP Centre d études et de connaissances sur l opinion publique Les Français, leur épargne et leur retraite FD/EP N 113015 Contacts Ifop : Frédéric Dabi / Esteban Pratviel Département Opinion et Stratégies

Plus en détail

GUIDE PRATIQUE ÉTOILE pei 2 ÉTOILE percoi 2

GUIDE PRATIQUE ÉTOILE pei 2 ÉTOILE percoi 2 GUIDE PRATIQUE ÉTOILE pei 2 ÉTOILE percoi 2 SOMMAIRE Composez votre dispositif sur mesure 4 Étoile PEI 2 - Étoile PERCOI 2 Principales caractéristiques 5 Conseils d optimisation pour le dirigeant et les

Plus en détail

Diane Patrimoine. Assurance-vie à annuités variables. Janvier 2011

Diane Patrimoine. Assurance-vie à annuités variables. Janvier 2011 Diane Patrimoine Assurance-vie à annuités variables Janvier 2011 Sommaire 1 Enjeu de la retraite et environnement client 2 La solution retraite patrimoniale en 4 points clés Un revenu garanti à vie Performance

Plus en détail

Présentation à l Institut canadien de la retraite et des avantages sociaux. Selon Wikipédia

Présentation à l Institut canadien de la retraite et des avantages sociaux. Selon Wikipédia Évaluation actuarielle du Régime de rentes du Québec au 31 décembre 2012, une œuvre de science-fiction? Présentation à l Institut canadien de la retraite et des avantages sociaux Georges Langis Actuaire

Plus en détail

Info-assurance Séance d information de l IASB du 19 mars 2015

Info-assurance Séance d information de l IASB du 19 mars 2015 www.pwc.com/ca/insurance Info-assurance Séance d information de l IASB du 19 mars 2015 Puisque divers points de vue sont analysés lors des réunions de l IASB, et qu il est souvent difficile de décrire

Plus en détail

LES FRANÇAIS ET LA COMPLEMENTAIRE SANTE

LES FRANÇAIS ET LA COMPLEMENTAIRE SANTE Centre de Recherche pour l Etude et l Observation des Conditions de Vie LES FRANÇAIS ET LA COMPLEMENTAIRE SANTE Anne LOONES Marie-Odile SIMON Août 2004 Département «Evaluation des Politiques Sociales»

Plus en détail

L assurance française : le bilan de l année 2012

L assurance française : le bilan de l année 2012 L assurance française : le bilan de l année 2012 1 L assurance française : le bilan de l année 2012 1 2 L environnement économique et financier : accalmie et incertitude Le bilan d activité : résistance

Plus en détail

Accord N 36 Le Compte Epargne Temps au GIE AtlantiCA En date du 25 septembre 2008

Accord N 36 Le Compte Epargne Temps au GIE AtlantiCA En date du 25 septembre 2008 Accord N 36 Le Compte Epargne Temps au GIE AtlantiCA En date du 25 septembre 2008 Les organisations syndicales signataires : CFDT, SNECA-CGC, SUD AtlantiCA TABLE DES MATIERES L ACCORD INDEX TABLE DES MATIERES

Plus en détail

Questions générales sur le Pacte

Questions générales sur le Pacte QUESTIONS-RÉPONSES Questions/réponses sur le pacte de responsabilité et de solidarité Questions générales sur le Pacte QUAND CES MESURES SERONT-ELLES TRADUITES DANS LA LOI? Certaines mesures entrent en

Plus en détail

Prêts hypothécaires. Des financements sur mesure

Prêts hypothécaires. Des financements sur mesure Prêts hypothécaires Des financements sur mesure Vous projetez d acheter un logement? Si vous rêvez de devenir propriétaire, vous allez commencer par rechercher le bien immobilier approprié. L analyse détaillée

Plus en détail

Mémoire d actuariat - promotion 2010. complexité et limites du modèle actuariel, le rôle majeur des comportements humains.

Mémoire d actuariat - promotion 2010. complexité et limites du modèle actuariel, le rôle majeur des comportements humains. Mémoire d actuariat - promotion 2010 La modélisation des avantages au personnel: complexité et limites du modèle actuariel, le rôle majeur des comportements humains. 14 décembre 2010 Stéphane MARQUETTY

Plus en détail

Où investir en 2014? Grand colloque sur la gestion des actifs des caisses de retraite

Où investir en 2014? Grand colloque sur la gestion des actifs des caisses de retraite Où investir en 2014? Grand colloque sur la gestion des actifs des caisses de retraite Optimisation de la politique de placement : vers quelles classes d actifs se tourner? Stéphan Lazure Conseiller principal

Plus en détail

Oddo & Cie. Premavenir. Novembre 2014

Oddo & Cie. Premavenir. Novembre 2014 Oddo & Cie Premavenir Sommaire Sections 1 Cadre juridique et fiscal des contrats d épargne retraite «PERP» 3 2 Présentation du contrat Premavenir de AG2R La Mondiale 8 3 Frais 13 Annexe Solidité du groupe

Plus en détail

PERP Gaipare Zen. Prévoir le meilleur pour votre retraite

PERP Gaipare Zen. Prévoir le meilleur pour votre retraite PERP Gaipare Zen Prévoir le meilleur pour votre retraite On a tous une bonne raison d épargner pour sa retraite Composante de votre avenir, la retraite s envisage comme une nouvelle vie, synonyme de liberté.

Plus en détail