VALEUR ÉCONOMIQUE DE LA FIRME
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- Alphonse Croteau
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1 VALEUR ÉCONOMIQUE DE LA FIRME Diagnostic de l entreprise par l analyse des comptes RÉMY GUERVIN THOMAS SAINT-JAMES PLAMENA STOYNOVA JÉRÉMIE SEBBAG
2 DESCRIPTIF DU SECTEUR DE LA BIJOUTERIE JOAILLERIE Les chiffres clefs Marché Français des bijoux hors fantaisie : 23,9 milliards de francs Marché des bijoux au sens large : 35,5 milliards de francs Progression de 25% entre 1990 et 2000 pour un TCAM de 5,4% entre 1997 et Hausse tirée par les volumes : +44% sur la période Répartition du CA sectoriel par types de produits
3 DESCRIPTIF DU SECTEUR DE LA BIJOUTERIE JOAILLERIE Les 5 forces de Porter Concurrents Grandes marques de joaillerie et de mode, marques de grandes surfaces Clients Client type : femmes entre 25 et 44 ans Baisse du panier moyen Européen / Hausse pour les clients Russes ou Arabes Fournisseurs Marché international (Thaïlande, Afrique du Sud...), prix des MP à un plus bas historique Produits de substitution Bijoux «sport», «mode» et en argent / Produits Loisirs et Bien être Nouveaux entrants Faible risque : Barrières à l'entrée car effet de réputation très important
4 DESCRIPTIF DU SECTEUR DE LA BIJOUTERIE JOAILLERIE Matrice SWOT appliquée à Carat Forces Carat : seul fabricant Français de chaine mécanique en or creux β sectoriel (luxe) peu important Facteurs conjoncturels bénéfiques à la croissance du CA Matières premières très abordables actuellement Faiblesses Retournement de la tendance baissière de l euro Baisse du nombre de voyageurs depuis 9/11 Activité à forte valeur ajoutée : salaires élevés constituant un levier d exploitation TCAM du CA sur les 3 dernières années : -5,67% Opportunités Concentration sectorielle : rachat de marques Développement d une nouvelle clientèle aisée : Chinois, Russes, pays du Golfe Le bijou devient un achat plaisir, voire d impulsion Menaces Contrefaçon Diminution du panier moyen des consommateurs Européens Apparition des marques de grandes surfaces et de mode
5 DESCRIPTIF DU SECTEUR DE LA BIJOUTERIE JOAILLERIE Répartition du CA de Carat (2003) Baisse de la production de 13,9% entre 2001 et 2002, puis hausse de 3,4% entre 2002 et Production de bijoux or divisée par 2 en deux ans Production de bijoux argent augmente de 25% sur cette période
6 COMBINAISON PRODUCTIVE ET MOYENS MIS EN ŒUVRE La productivité des travailleurs a augmenté pour les mauvaises raisons: Nombre d employés Productions en francs 88,2 78,5 Explosion du coût de travail: les charges de personnel n évoluent que très peu alors que le nombre d employés s effondre
7 COMBINAISON PRODUCTIVE ET MOYENS MIS EN ŒUVRE Des immobilisations vieillissantes et non renouvelées: Taux d usure 33,7% 41,5% 49,3% Taux de renouvellement 25,4% 17,7% 14,3% Taux d investissement en baisse
8 COMBINAISON PRODUCTIVE ET MOYENS MIS EN ŒUVRE Explications et possibilités: Forte augmentation du coût de la main d œuvre Formation longues et coûteuses Machines très spécialisées et coûteuses Faible flexibilité par rapport aux variations de demande Résultat: Réduction de la taille de l entreprise et chute vers le désinvestissement et l obsolescence
9 ANALYSE DE LA RENTABILITÉ Baisse du chiffre d affaires de 5.67% : Effet prix négatif dû à la forte concurrence sur le marché Baisse du produit total de 5.27% : Forte variation de la production stockée dû à une demande volatile et une mauvaise prévision des ventes Baisse de la valeur ajoutée de 8.29% : La baisse significative des prix des matières premières ne suffit pas à absorber la baisse du chiffre d'affaires Baisse significative de l EBE : Charges de personnel relativement constant sur la période étudiée (hausse du coût unitaire du travail et baisse des effectifs)
10 ANALYSE DES MARGES Marge d exploitation et profitabilité nette négatives EBE/CA -0.3% -6.0% -2.8% RN/CA -4.7% -3.2% -0.2% Effet ciseaux négatif : les charges croissent plus vite que les produits En raison de l activité de l entreprise, on suppose des coûts fixes très élevés, donc le RN est très sensible aux variations du CA CA CF CV TMCV 62.58% 68.74% 61.99% PM Distance PM -9.33% -9.53% %
11 RENTABILITÉ ÉCONOMIQUE Taux de marge commerciale négative et taux de rotation de l AE en baisse => Rentabilité économique négative et qui se dégrade Rentabilité économique -0.39% -6.44% -2.75% EBE/CA -0.31% -5.97% -2.81% CA/KE Marge d exploitation négative et en baisse car l EBE baisse plus rapidement que la VA Le rendement apparent du capital baisse car la productivité apparente du travail augmente moins rapidement que l intensité capitalistique mise en œuvre EBE/VA -0.7% -14.9% -6.6% Rendement apparent du K 56.63% 43.21% 41.74% VA/KE /Intensité du capital
12 RENTABILITÉS FINANCIÈRE ET FINALE La hausse de la rentabilité financière sur la période peut s expliquer par la forte hausse de la CAF La CAF faussée par la forte variation du solde exceptionnel en 2002 et 2003 D où le besoin de calculer l ETE : -33.4% 4.6% 14.9% 2001/ /2003 EBE Variation BFR ETE ETE fortement négatif car EBE negatif et variation positive en BFR 107.6% 135.6% -29.4%
13 STRUCTURE DU BILAN NATURE ET VOLUME DES BESOINS DE FINANCEMENT FR>0 => Ressources longues > Emplois longs Politique d investissement restrictive. BFR >> FR =>BFR financé par des ressources court terme. DAFIC < 0 Croissance du BFR due à la hausse de l encours commercial, qui s explique par l arrivée de nouveaux concurrents. Trésorerie négative en jours de CA HT en k FRF FR BFR Trésorerie nette 27j 40j 218j j 219j 225j j -179j -7j Murat ne respecte pas le système de crédit causé, la situation n est donc pas tenable à moyen terme. Quelles sont les solutions?
14 STRUCTURE DU BILAN CHOIX DE FINANCEMENT DES BESOINS ET CONSÉQUENCES Montant des dettes financières stable Augmentation de la trésorerie nette et du FR pour des montants proches Baisse du taux d emprunt Rééchelonnement de la dette Augmentation de capital Dettes financières dont : CT MLT Liquidation ou faillite Perte certaine du créancier Taux d'emprunt 10,3% 9,5% Dettes MLT / Capitaux permanents 110% 99,6% Vendre Carat Dettes MLT / CAF 23,97 6,71 Ratio de liquidité réduite 0,70 1,75
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