SYMBIOSES. Comment changer les comportements? Jeter des idées sur le papier p.6. n o 70 mars, avril, mai 2006

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1 Bureau de dépôt Bruxees X Begique-Begïe P.P. Bruxees X 1/2241 n o 70 mars, avri, mai 2006 SYMBIOSES Le magazine de Éducation reative à Environnement (ErE) Comment changer es comportements? Jeter des idées sur e papier p.6 Changements de comportements: une recherche pus qu'une recette p.8 Cherche animation pour engagement p.13 Changer 'écoe: détonateurs internes et externes p.16 SYMBIOSES est e buetin trimestrie de iaison de asb Réseau IDée

2 Sommaire Réseau d Information et de Diffusion en Éducation à Environnement association sans but ucratif L asb Réseau IDée veut promouvoir Éducation reative à Environnement à tous es niveaux d âge et dans tous es miieux sociocutures. Ee a pour objet d assurer a circuation optimae de information, a vaorisation et a diffusion des réaisations ainsi que a réfexion permanente dans e domaine de Éducation reative à environnement. Trimestrie, SYMBIOSES s adresse à tous ceux et cees qui sont amenés à pratiquer ou promouvoir éducation à environnement. Le Réseau IDée fournit abonnement à SYMBIOSES en échange de a cotisation de membre adhérent (10 pour étranger 14 ), à verser au compte n o du Réseau IDée 266 rue Royae 1210 Bruxees. Présidente et éditrice responsabe : 1 Marianne von FRENCKELL 266 rue Royae 1210 Bruxees Édition et diffusion : 1 Réseau IDée, 266 rue Royae 1210 Bruxees T : 02/ F : 02/ e-mai : info@reseau-idee. be www. reseau-idee. be jéditoria 1 Les changements en questions p.3 jinfos en bref p.4 jtruc pratique 1 Jeter des idées sur e papier p.6 jlu et vu pour vous p.22 jagenda p.24 Dossier Comment changer es comportements? jmatière à réfexion 1 Changer es comportements: une recherche pus qu une recette p.8 1 Discussions au Word café p.12 jexpériences 1 Cherche animation pour engagement p.13 1 Embarquement immédiat pour Mondiapois p.14 1 Des Bruxeoises bien dans eur assiette p.15 1 Changer écoe : détonateurs externes et internes p.16 1 Ecoes futées en énergie, annoncer a coueur! p.17 jactivité 1 Eduquer ou communiquer sur empreinte écoogique : une grie pour deux initiatives p.18 joutis p.20 jlu et Vu pour vous p.22 Prochain SYMBIOSES ETE 2006 Rédaction : 1Christophe DUBOIS rédacteur en chef 1Joëe VAN DEN BERG directrice de pubication Ont coaboré à ce numéro : 1 Marie BOGAERTS 1 CÉSAR CARROCERA GIGANTO 1 Christophe DUBOIS 1 Sandrine HALLET 1 Candice LENOBLE 1 Héène MORI 1 Christophe ROUSSEAU 1 Joëe VAN DEN BERG 1 Dominique WILLEMSENS Iu couverture : 1 Phiippe DE KEMMETER Mise en page : 1 César CARROCERA GIGANTO Impression : 1 VAN RUYS Si vous connaissez de bonnes initiatives en a matière, des adresses ou des outis intéressants, contactez nous : T , symbioses@reseau-idee.be SYMBIOSES est imprimé sur papier recycé. Le Réseau IDée bénéficie du soutien de a Ministre de Environnement et du Ministre de Empoi en Région de Bruxees-Capitae, du Ministre de Environnement de a Région waonne et du service d Éducation permanente de a Communauté française. SYMBIOSES est envoyé gratuitement dans es écoes grâce aux soutiens des Ministres de Environnement des Régions waonne et bruxeoise. 2

3 Éditoria Les changements en questions... Les exempes de 'actuaité nous disent avec force qu'i y a urgence à changer es comportements : dégradation de 'environnement, mise en péri de ressources, menaces sur e cimat, insécurité et vioence, intoérances et racisme, précarité et inégaités croissantes... Par aieurs, a sagesse et 'histoire montrent que changer es comportements prend du temps... Mais qu'est-ce que changer es comportements? Est-ce changer e monde? Est-ce adopter de nouveaux gestes? Acquérir ou renforcer de nouvees vaeurs? Déveopper des attitudes particuières? Est-ce changer un système de reations? S'agit-i d'éduquer... «autrement», ou «éduquer» pus et mieux...? D'éduquer aux vaeurs tees que a soidarité, a toérance, a responsabiité, 'autonomie 1...? D'éveier à a critique sociae? S'agit-i de déveopper des compétences particuières? De concocter une bonne campagne de communication? De se poser autrement es questions? Les bonnes questions... De aisser «ibre d'agir» ou de «dresser»? Changer es comportements... Cea vise-t-i tout e monde? Ou putôt des groupes en particuier? Décideurs, jeunes, entreprises, famies, entités ocaes, écoes, médias... S'agit-i d'être efficace ou d'être en cohérence avec ses vaeurs, ses conceptions méthodoogiques et éthiques? Peut-on conciier ces deux approches? Autant de représentations et de conceptions diverses - et i en existe pus encore - autour de ces deux mots associés : changements et comportements. Autant d'espoirs ou de déceptions, de certitudes et de doutes portés par es éducateurs, et pus particuièrement es acteurs de 'éducation à 'environnement, quotidiennement au cœur du sujet. Les mêmes questions se posent face à eurs nombreuses initiatives, mais interrogent aussi a «mesure» du changement. S'agit-i d'amener e pus grand pourcentage de a popuation à adopter e tri des déchets? De choisir te ou te produit en fonction de critères environnementaux, éthiques, économiques...? De prendre pus ou moins, a voiture ou es transports en commun? De transformer es systèmes de production et de distribution? De changer es poitiques environnementaes, ou d'y correspondre? De mettre en pace d'autres modèes de gestion des ressources et de modes de décision?... Y a t-i une (bonne) réponse? Chacun, chacune agit à sa mesure, chaque institution se positionne et définit ses finaités et moyens au sein de a société. I s'agit cependant de carifier et évauer a pertinence de son niveau d'action et de a responsabiité que 'on choisit de porter dans notre monde. Enfin, i est utie d'examiner comment est articuée notre action à 'ensembe des actions et comment faire pour qu'ees se renforcent es unes, es autres. Voià bien un des mutipes défis des acteurs de 'éducation à 'environnement et d'autres acteurs de 'éducation et des mouvements sociaux. Ce numéro de Symbioses approfondit certains aspects des changements de comportements, pus particuièrement des changements «individues», tentant notamment de «croiser des regards». I s'appuie sur des moments forts du Cooque organisé sur ce thème es 16 et 17 mars passés à Namur 2. Et comme e dit e psychopédagogue Jean Therer (voir artice page 8), intervenant en côture de 'événement, «c'est une histoire de recherche, pas de recette»! Joëe van den Berg, Secrétaire générae du Réseau IDée 1. STAR, système de vaeurs proposé sous cette forme par e professeur Louis Goffin, président d'honneur du réseau IDée 2. Cooque «Changements de comportements» organisé par e Réseau IDée, en coaboration avec 13 partenaires, es 16 et 17 mars 2006 à Namur. Infos sur ou au

4 Infos en bref pour un écoe en déveoppement durabe A a recherche d une idée originae et vivante pour contribuer, à écoe, à améioration de environnement? Pour a deuxième année, es projets «cé sur porte» «En route pour une écoe en déveoppement durabe» sont reconduits à 'attention des écoes fondamentaes de Bruxees- Capitae. Education à Environnement en vue du Déveoppement Durabe en francophonie Un rapport rédigé à partir du dépouiement de 180 questionnaires venant de 22 pays différents dresse un état des pratiques de Education à Environnement en vue du Déveoppement Durabe (EEDD) dans a francophonie. I dégage es principaux freins et eviers à essor de 'EEDD et propose es premières pistes pour une stratégie francophone. Tééchargeabe sur e site > tééchargement > tous es fichiers. Des marchés pubics «verts»? 36 communes waonnes ont participé à enquête sur es marchés pubics écoogiques menée par Inter-Environnement Waonie. Magré intégration de critères «verts» dans es postes accessoires (papier recycé, fournitures de bureau, produits d entretien ), es obstaces à essor des achats pubics écoogiques perdurent. Vous trouverez es résutats de cette étude, en résumé ou en détai sur: (rubrique «déveoppement durabe») ou en contactant son auteur Nicoas van de Wae au Objectif : sensibiiser à a diminution de a consommation du papier ou de énergie dans écoe. Au programme : 4 animations par une association spéciaisée et des outis pédagogiques. Inscrivez-vous avant e 16 juin Infos : Dominique Wiemsens dominique.wiemsens@ reseau-idee.be Lie en chantier écoogique En février dernier, Lie Métropoe a adopté un pan environnementa de 90 actions. Le projet e pus ambitieux réside en a création d un écoquartier de habitants prompts à conciier cohésion sociae, efficacité économique et respect de environnement. Dans ce quartier modèe, es besoins en énergie, en dépacements et e tri séectif seraient maîtrisés. Des expériences simiaires sont déjà en cours à Stockhom, Fribourg ou Hanovre. A quand en Begique? Infos : > rubrique «cadre de vie» Au fi de eau pour une brochure La nouvee édition du «Guide d information et d activités sur et autour de eau dans a région de Bruxees-Capitae» est disponibe en français et néerandais. Au programme : promenades, visites, circuits à véo, sorties scoaires Si vous êtes partants, vous pouvez commander des exempaires auprès du centre de documentation et d information de a Coordination Senne (2,50 ). Infos : quai des Péniches 2bis 1000 Bruxees et une enquête pubique Jusqu au 30 juin 2006, une enquête pubique sur a gestion de eau se tient en Région waonne. Pour occasion, ICEDD (Institut de consei et d études en déveoppement durabe) organise 20 réunions d information grand pubic en Waonie. Sur e site : ciquez sur «A vos agendas!» pour es réunions d information et «participez ça coue de source» pour e formuaire. Infos : Direction Générae des Ressources Naturees et de 'Environnement : info.dce@mrw.waonie.be Deux nouvees newsetters gratuites Découvrez a newsetter d'éducation à 'environnement du Réseau Ecoe et Nature (France), pubiée tous es 15 jours. On y trouve es dernières pubications à découvrir, des offres d'empoi et de formation, des ressources pour mener des actions, des réfexions Pour a recevoir gratuitement, contactez Caire Carrara via info@ecoe-et-nature.org Autre mention spéciae pour a newsetter d Ecothèque (a médiathèque virtuee du déveoppement durabe) dans aquee figure un isting d ouvrages, de ivres jeunesse, de revues (avec sommaires compets), d émissions téés et de manifestations fourmiant d aternatives sociaes et environnementaes. Pour a recevoir, inscrivez-vous sur Portes Ouvertes 2006 Découvertes, rencontres, échanges dans es jardins sauvages, es éco-habitats, es entreprises et es fermes bioogiques. Le programme des journées "Portes Ouvertes" de Nature & Progrès est détaié dans un petit caendrier gratuit (joindre 3 timbres ettre pour es frais de port) ou sur e site Infos : Nature & Progrès asb- Rosemie Morbee rue de Dave Jambes natpro@skynet.be Iustrez es moyens d'utiiser 'énergie Dans e cadre du projet ManagEnergy, a Commission européenne a ancé un concours en igne pour es 7-16 ans scoarisés en Europe. À eux d iustrer es moyens d'utiiser 'énergie en respectant 'environnement. Ce concours est ouvert : aux 7-11 ans (avec eur casse), sous forme de dessins et de peintures, aux ans (individueement), sous forme de photos. A gagner : des tee-shirts, des kits soaires ou une caméra digitae. Les candidatures seront coses au 30 juin Règement et inscriptions sur L Opération «Printemps vivant» est de retour! La Fédération des cubs «Connaître et Protéger a Nature» (FCPN) reance sa campagne «Printemps vivant» adressée aux enfants de 8 à 12 ans pour enquêter sur arrivée du printemps au bord des ruisseaux. Pour recevoir e guide pédagogique et des ivrets pour 4

5 Infos en bref La grippe aviaire : a presse, es scientifiques, es pouvoirs poitiques, es citoyens, écoe tout e monde en pare. Le fameux virus H5N1 est au cœur des débats, tant sur a quaité de environnement que sur a santé pubique. chaque enfant adressez-vous à a FCPN. Les participants ont égaement jusqu au 15 juiet pour communiquer eurs dessins, photos, reportages et témoignages sur es activités réaisées pendant opération, avec des guides et des outis à a cef! Infos : Connaître et Protéger a Nature fcpn.pr@wanadoo.fr Invitez a nature au jardin L Opération «Nature au Jardin» de Natagora propose, à partir Quand a grippe aviaire éduque à environnement du mois d avri, une foue d activités grand pubic sur accuei de a nature au jardin à Bruxees. Natagora souhaite égaement étendre son réseau de jardins abeisés dans a capitae. Si aventure vous tente, vous pouvez compéter un dossier de candidature et signer une charte «Nature au Jardin» sur Pus d infos : Opération «Nature au Jardin» Natagora, natureaujardin@natagora.be Que est notre rôe, en tant qu acteurs éducation à environnement? D abord, former à esprit critique à égard des informations diffusées dans es médias, en s appuyant notamment sur es connaissances vaides (tout en sachant qu i reste encore beaucoup d inconnues sur e sujet). Une masse d informations circue, maheureusement pas toujours très nuancée. A cet égard, e site Internet de Agence Fédérae pour a Sécurité de a Chaîne Aimentaire ( et ceui du commissariat interministérie vous donneront une information certifiée sur a probématique. Ensuite, notre rôe est de prévenir es comportements irréféchis envers a faune sauvage déjà constatés : destruction des nids d hirondee, éimination de canards fréquentant un pan d eau à côté d une écoe, Afin d éviter toute forme d hystérie coective, totaement injustifiée, i est important de montrer que a grippe aviaire est un probème rée, mais qu i n empêche pas d avoir encore des contacts avec a nature, ou de vivre une animation dans une ferme pédagogique par exempe. Enfin, aidons à a prise de conscience de notre responsabiité individuee quand i s agit d enjeux coectifs. Cea ne va pas de soi. Le propos peut-être éargi, par exempe à d autres virus, comme ceui de a «simpe grippe» : qui n a jamais donné de «bisou empoisonné» aors qu i était bien grippé? Que doit être e degré de (nécessaire) toérance face aux comportements à risque? La probématique de a grippe aviaire nous démontre à que point i est essentie d aider Dossier pédagogique Média Smart: attention! e pubic à a compréhension de a compexité du monde qui nous entoure. Comment s y prendre, concrètement? C. Partoune et A. Barthéemi ont conçu un dispositif pédagogique interdiscipinaire autour du thème de a grippe aviaire. Des exempes concrets de mise en œuvre du dispositif pour des éèves du secondaire supérieur y sont déveoppés, principaement centrés sur es apports spécifiques du cours de géographie et de sciences humaines. Ce dispositif sera présenté au Congrès des Sciences e 23/08/2006, à 'UCL. A initiative du consei de a pubicité qui rassembe es professionnes du secteur, a campagne de sensibiisation Media Smart défie sur nos écrans et des fiches pédagogiques atterrissent dans nos écoes. Restons cairvoyants : est-ce au secteur de a pubicité de faire une éducation critique vis-à-vis de uimême, comme 'annonce e programme? Ce matérie est en réaité un programme de promotion de a pubicité et renforce son image positive auprès des enfants, e.a. en présentant a pub comme un outi d'information et de sensibiisation. On n'y trouve pas de réfexion de fond sur a pub, sur es représentations sociaes qu'ee véhicue, sur e fait que 'enfant sembe en être une cibe priviégiée, qu'ee vise avant tout à acheter. Pour aiguiser votre regard critique, isez putôt ce qu en dit e CRIOC ( et e n 4 du mensue de enseignement cathoique «Entrées ibres» ( La Coection Education à 'Environnement de a Médiathèque offre à 5 abonnés de SYMBIOSES une inscription gratuite à vie à La Médiathèque (vaeur 15 ) La Coection Education à 'Environnement de a Médiathèque se veut un outi au service des éducateurs dans un souci d aide pédagogique. L objectif est de proposer un choix vaste et actuaisé de médias documentaires (vidéo, cédérom et DVD), séectionnés pour eurs quaités scientifiques et pédagogiques. Un Comité Scientifique et Pédagogique est garant des quaités des documents présents dans a coection : i visionne tous es médias préséectionnés par notre équipe, en mettant en avant une dimension essentiee : a reation homme-miieu. La coection Éducation à Environnement compte aujourd'hui pus de 220 titres. Chaque document fait 'objet d'une fiche pédagogique qui comprend : un résumé, des informations techniques et un avis pédagogique du comité. Toutes es fiches sont disponibes sur e site onget «thématiques». Vous y trouverez égaement une information détaiée sur a coection et son fonctionnement. Pour recevoir votre inscription gratuite à vie à La Médiathèque, contactez sans tarder e Réseau IDée : info@reseau-idee.be. Offre vaabe en priorité pour es abonnés en rège de cotisation (et non aux écoes, qui reçoivent Symbioses gratuitement). 5

6 Truc pratique Jeter des idées sur e papier C est un compagnon de tous es jours. Nous sommes inséparabes et pourtant Les activités humaines et pus particuièrement industrie papetière participent à a disparition de 80% des forêts anciennes. En Begique, a consommation de papier atteint près de 340 kg par personne par an 1... Queques pistes pour réduire e gaspiage du papier et favoriser 'usage du papier recycé. Pour perdre des kios de papiers Pusieurs stratégies d actions sont possibes pour imiter a consommation de papier au quotidien. En famie ou en groupe, profitez de certaines occasions pour : Consei de bonne Gestion Forestière) 3 ; soutenir une campagne tee que «Pumes vertes» grâce à aquee des auteurs et des éditeurs adoptent e papier recycé pour eurs ouvrages 4. Activités pédagogiques Seon une étude réaisée par IBGE fin 2004, es écoes primaires et secondaires bruxeoises ont une consommation particuièrement «papivore» équivaente à 250 miions de feuies de papier par an. Le thème se prête à mie expoitations pédagogiques, dont voici queques propositions : dire hate aux gobeets, assiettes en carton et serviettes en papier ors de pique-niques, goûters d anniversaire, mariages et autres festivités; réutiiser e papier d embaage et/ou e papier journa pour faire des papiers cadeaux, des enveoppes (es enveoppes usagées peuvent égaement être réutiisées), pour empaqueter es objets fragies ors de déménagements ou pour faire a itière du chat; refuser invasion pubicitaire en apposant des autocoants anti-pubs sur vos portes ou boîtes à ettres; rempacer essuie-tout ou es ingettes par un chiffon ou une éponge (ou encore e papier journa pour es carreaux) pour faire e ménage; réempoyer es boîtes à œufs et sacs en papier pour faire ses courses. Le bureau et écoe sont bien sûr des endroits propices pour réduire a (sur)consommation de papier. Vous pouvez notamment : instaurer e réfexe du recto-verso pour imprimante et e photocopieur; pacer e papier brouion dans un bac commun pour e réutiiser; ire es documents à écran de ordinateur sans pour autant es imprimer d office! Un papier qui fait e poids Le papier recycé comprend au moins 50% de fibres provenant de vieux papiers et impique donc moins de gaspiage en bois, en eau et en énergie. À titre d exempe, un empoyé de bureau peut économiser 12 arbres, itres d eau, 720 itres de pétroe 2 et divers déchets chaque année en optant pour e papier recycé. Voici queques aternatives recycées : améiorer e système de tri au préaabe pour coecter et recycer e papier ; choisir e «recycé» pour e papier, es cahiers, es bocsnotes, e papier toiette, es essuies-tout, es fitres à café en papier (ou fitres avabes en nyon) ; priviégier des produits qui offrent une garantie reative au papier recycé avec es abes Ange beu, Cygne nordique, APUR (Association des Producteurs et Utiisateurs de Papiers), NAPM (Nationa Association of Paper Merchants) ou FSC (Forest Stewardship Counci ou découvrir e cyce du papier en visitant une fabrique de papier 5 ou une usine de recycage de vieux papiers; proposer des activités manuees aux pus jeunes pour éveier eur curiosité et donner une seconde vie au papier en e fabriquant 6 ou en confectionnant des objets en papier mâché ; sensibiiser au ien entre e papier et es forêts avec une pongée en eur cœur pour e paisir d'y jouer, d'y goûter, de es dessiner... et es trouver indispensabes dans notre quotidien ; estimer es quantités de papier utiisées en casse et cacuer e nombre d arbres que cea peut représenter 7 ; avis aux profs : prévoir un intitué «papier recycé admis» sur a iste de fournitures scoaires. D autres pistes encore j Les écoes primaires bruxeoises sont invitées à participer au projet «cé sur porte», sur e thème du papier. Renseignements au Réseau IDée : dominique.wiemsens@reseau-idee.be (voir «Infos en bref» p 4). j Les maes «papier» du Service pubic fédéra Environnement (10-12 ans) sont empruntabes auprès du Réseau IDée et dans une douzaine de centres : sandrine.haet@reseau-idee.be Hèène Mori & Joëe van den Berg 1 Fiche du Réseau Eco-consommation - : «Le papier recycé» - n Téécharger e document PDF «papier recycé au bureau» sur 3 Pour obtenir une iste de fournisseurs de papiers recycés, vous pouvez tééphoner au Réseau Eco-consommation T : Le site de Greenpeace France iste es auteurs et es éditeurs participant à a protection des forêts anciennes 5 Pour préparer votre sortie et aiguiser votre esprit critique, isez artice «Ecovoyage sur papier» dans a rubrique «Réfexion» sur 6 Voir ouvrage «300 recettes pour fabriquer son papier» par Mary et Heidi Reimer, éd. Dessain et Tora, Pus d infos dans e Dossier Papier recycé du Journa Info écoe en igne 6

7 Changer es comportements, pour permettre un accès juste aux ressources, protéger 'environnement, instaurer un commerce pus équitabe, préserver a santé de tous, déveopper a soidarité? La iste est ongue de ce qui construirait e monde rêvé. Cette iste, ce dossier ne a dressera pas. Miroir du cooque «changements de comportements» organisé es 16 et 17 mars dernier à Namur, i réféchit davantage sur e «comment». I refète es méthodoogies qui décenchent, organisent, bétonnent, changent un comportement. En écoutant e psy, e pédagogue ou même e prof de marketing. En suivant es pas d animateurs et d enseignants tâtonnant sur a route d un monde pus sain, pus soidaire et pus responsabe. Un miroir sans compaisance. Car avant de vouoir changer autre - enfant, adoescent ou adute - c est e cœur même de nos pratiques professionnees qu i est essentie de revisiter. 7

8 Matière à réfexion Changer es comportements : une Comment susciter des changements de comportements en faveur d un monde pus sain, pus soidaire et p comment s y prendre pour être efficace? Car magré certaines avancées, beaucoup d initiatives ont des ré marketing et un psychopédagogue posent eur constat et ivrent eurs méthodes, nourries d expérience. Des Le psy: «Pus ma voonté de changer autre est importante, pus j augmente sa résistance au changement» Saugrenu de s inspirer des conseis d un psychothérapeute pour faire évouer nos pratiques pédagogiques ou de sensibiisation? Va-t-on étendre nos éèves ou nos animés sur un divan? Non, mais orsque on se penche sur a question des changements de comportements, expérience de ce professionne de nous-mêmes s avère particuièrement écairante. D autant que, psychothérapeute, Jean-Jacques Wittezaee est aussi directeur de Institut Grégory Bateson, représentant en Europe de a céèbre écoe caifornienne de Pao Ato. Lorsque on sait que cette dernière est e berceau de nombreuses théories systémiques de a communication et de a psychoogie, considérant comme centrae interaction du patient avec son environnement, es iens entre individue et coectif, entre curatif et préventif, entre patient et apprenant, se tissent déjà Vous distinguez es «cients de intervention», c est-à-dire ceux qui demandent que es choses changent, des «visiteurs», qui viennent parce qu on es envoie chez vous, sans rien avoir demandé. Cette distinction est importante pour es professionnes de éducation à environnement, à a santé, à a soidarité Oui, car orsque on a affaire à des personnes qui ees-mêmes ne sont pas demandeuses de changement - ce qui est généraement e cas dans vos pratiques éducatives - i y a un ong travai à faire pour éventueement augmenter a motivation de a personne à entrer dans un processus de changement. Dans ma pratique, si je traite un «visiteur» - par exempe e jeune que es parents envoient chez e psy mais qui n a rien demandé - comme un «cient» en souffrance, je n obtiendrai rien, sinon une augmentation de sa résistance au changement. Vous posez aussi a question de a motivation de ces initiateurs de changements. Même si cea apparaît sous ange d un projet intéressant pour tous - un monde soidaire et responsabe - je crois que e désir de faire changer es autres doit être questionné. Qui veut e changement? Nous évidemment. Et évidemment, nous sommes sûrs de notre coup puisque nous savons que es changements que nous préconisons sont bons pour tous. Mais tous pensent que es changements qu is préconisent sont bons pour tous. Même Bush. L enfer est pavé de bonnes intentions. Une stratégie pus indirecte et intéressante serait d amener es autres à être intéressés par e changement qu on eur propose. Que susciter pour que finaement es personnes deviennent cientes eesmêmes de ce changement? Pour y répondre, i faut partir de a vision du monde de autre. «Partir de a vision du monde de autre», c est-à-dire? Posons-nous a question de comment autre voit es choses. Tout e monde pense que ça irait mieux si tout e monde pensait comme soi. Le hic, c est que pus nous aons vouoir convaincre quequ un de changer sa vision du monde, pus nous aons argumenter, pus i va résister. Notre vision du monde, notre iberté de penser, même si c est une construction, nous pensons que c est nous, nous y tenons au pus profond. I faut donc penser a stratégie de changement en partant de a vision de autre, de manière indirecte, quitte à dire e contraire de ce que on pense. Bien souvent a prise de conscience suit e changement, et non e précède. Par exempe, si on veut sensibiiser es automobiistes, i faut partir de ce que a voiture représente pour eux : iberté, faciité, reconnaissance sociae, mais aussi peut-être bouchons, coût, poution. Si nous ne parons que de a poution pour es faire changer de mode de transport, en niant eur sentiment de perte de iberté, i y a de grandes chances que ça ne passe pas. En situation thérapeutique, orsqu une personne souhaitechanger, je ui demande souvent «qu est-ce que vous avez à perdre de ce changement?». I y a toujours des choses à perdre dans un changement. I est important de (re)connaître ce que es gens pensent qu is pourraient perdre, ne pas e dissimuer. Enfin, pour éviter que es gens soient en échec permanent face à un objectif utopique, je préfère proposer un premier pas dont a réaisation augmente eur confiance et eur motivation à d autres changements. 8

9 Matière à réfexion ne recherche pus qu une recette et pus responsabe? Que on s adresse à des enfants ou à des adutes, à des citoyens ou à des décideurs, es résutats décevants en regard de 'énergie et des moyens dépensés. Un psychothérapeute, un expert en Des ponts étonnants. Les recettes thérapeutiques, tours de passe-passe efficaces, ne font cependant pas évouer es normes cuturees concernant es grands probèmes de société. Changer a norme est pourtant une condition nécessaire à tout changement goba Tout à fait. C est un combat à un autre niveau, davantage poitique. On ne résoudra pas es grands probèmes de société en envoyant tous es «hors-norme» chez e thérapeute. On ne résoudra pas es probèmes d environnement, de santé et de rapport nord-sud en envoyant es poueurs, es fumeurs et es mangeurs de Chiquita chez e thérapeute ou en utiisant des techniques thérapeutiques individuees. Petite histoire chinoise Un jardinier avait panté des petites pousses. Pour qu ees grandissent e pus vite possibe, dès qu ees sortaient, i tirait dessus pour es aider. Et e endemain, ses pousses étaient mortes. Pour faire pousser une pante, i ne faut pas tirer dessus - avoir une approche frontae - mais arroser, biner a terre, et aisser e processus nature suivre son cours. Le prof de marketing : «Vous avez une guerre d avance sur es grandes marques» «L es grandes marques mutinationaes, pour vous, c est probabement ennemi», pressent Arnaud Pêtre, doctorant, consutant et formateur en marketing. I est vrai que es chiffres font peur. Procter&Gambe : 700 produits distribués dans 130 pays, environ 300 marques, un chiffre d affaires pus éevé que tous es PIB des pays d Afrique réunis, un budget de communication pus éevé que e PIB de a France. On connaît peut-être mieux ses «petits pairs», Nesté, Danone, Uniever, tous ces noms qui usent et abusent du marketing. «Ces marques provoquent du changement en persuadant e consommateur d acheter eurs produits, continue expert. Même si ees ne sont pas toujours rutiantes, i est cependant intéressant de connaître eurs techniques, soit pour es combattre, soit pour s en inspirer sur certains points». Les raisons de a coère «S en inspirer»? Education pour un déveoppement durabe et marketing commercia sembent pourtant antinomiques. Les procédés utiisés par ce dernier sont en effet oin de participer à a construction d un monde souhaitabe. A. Pêtre es passe au scan : e procédé de tracking (suivi) du consommateur faisant penser à une société «big brother» ; e raccourcissement artificie des cyces de vie des produits ; a ogique de segmentation visant des personnes pus rentabes, même en matière d assurance ; iusion de ééphant devenu papion. La promotion est a partie émergente de cet iceberg, a pus décriée puisqu ee détruit e paysage urbain, manipue, crée des besoins artificies et fatte es instincts es moins reuisants, à raison de 2000 stimuations pubicitaires par jour pour e citadin moyen. «Voici es mauvaises pratiques du marketing. Mais à origine, e rôe du marketing est de comprendre et satisfaire es besoins des personnes pour créer de a vaeur» (dixit Koter, e «pape du marketing»). La vaeur peut être économique, mais peut égaement créer un bien-être sociéta», s empresse de préciser e jeune chercheur convaincu. Les trois piiers de a panète market Si on suit a définition, e préaabe pour parvenir à ce que des personnes adoptent des comportements, par exempe soidaires ou respectueux de environnement, serait de es faire cor- 9

10 Matière à réfexion Marketing et éducation, même combat? Pour Jean Therer, psychopédagogue (voir artice page suivante), «Arnaud Pêtre récupère des procédés utiisés par es grandes compagnies pour nous proposer un modèe qui coe parfaitement au travai du formateur sur e terrain». I nous dit : - Quee est a cibe? communiquer à qui? «Si e formateur ne connaît pas son pubic, i risque de prêcher dans e désert». - Communiquer quoi (e positionnement)? «En formation d adute, nous définissons nos objectifs généraux!» - Communiquer pourquoi? Et de distinguer trois types d objectifs: cognitifs, affectifs et comportementaux. «En formation, on dit a même chose, mais avec une terminoogie un peu différente : des objectifs cognitifs qui sont de restitution, d appication ; des objectifs socio-affectifs car émotion est centrae dans es efforts de changements ; et enfin e comportement fina qui est e transfert. Or, écoe se préoccupe peu du transfert. Après un cours de physique, vous êtes souvent incapabe de comprendre comment cacuer a résistance d un apparei éectroménager». - Evauer son action. Jean Therer ajoute «évauer pour évouer». respondre à eurs besoins perçus. Et Arnaud Pêtre de rappeer es trois piiers de toute stratégie aant dans ce sens (voir exercice de mise en pratique pp18-19). - Segmenter : mieux comprendre es différents pubics, identifier différents groupes homogènes entre eux, même si ma mission est d intérêt généra. - Ciber : choisir des groupes prioritaires pour mener une action seon ma mission, mes moyens et a réceptivité de a cibe à mon action. «Mieux vaut être efficace chez peu de personnes qu'inefficace avec tout e monde». Même au travers d'un média grand pubic, si vous visez tout e monde, vous risquez e saupoudrage, en mutipiant des petites actions non cohérentes et non reiées entre ees, avec une efficacité qui tend vers zéro. C est e cas de Etat bege, 3 e annonceur du pays oin devant Coca, VW, etc. - Positionner : a façon de s adresser aux cibes. La forme importe autant que e contenu. Un message positif aura pus d impact qu un message moraisateur. «Dans associatif, e risque est d oubier cette partie stratégique pour tout de suite vouoir communiquer. Lors d une campagne de prévention, une association peut dépenser jusqu à un miion d euros en envoyant des ettres à foyers bruxeois. Inutie, ou presque», constate expert. Pour parvenir à infuer sur es comportements, une chronoogie est égaement à respecter : travaier d abord e cognitif (se faire connaître, expiquer) ; orsque c est acquis, jouer ensuite sur 'affectif (pour provoquer une association positive avec votre message) ; enfin seuement e «pied dans a porte»... Pour cette dernière étape, rien de te que «faire faire», e pus efficace pour modifier un comportement étant e comportement ui-même. La communication de masse agonise «Ah si es pubs téé étaient rempacées par des messages éducatifs» Détrompez-vous! La pub via a téévision, a radio, affichage, c est du «has been», ou presque. L invasion pubicitaire progressive fait que, depuis es années 60 et 70, efficacité de ce type de pubicité a diminué de moitié. Le rejet va croissant. Les grandes marques abandonnent donc ces supports qui coûtent énormément et se révèent de moins en moins efficaces. Is eur préfèrent désormais internet, es GSM, es artices de presse, e pacement de produits dans des fims, e «bouche à oreie organisé» «Pour associatif, erreur serait de vouoir entrer maintenant dans a communication de masse», prévient Arnaud Pêtre. Les grandes marques, tentent de pus en pus d entrer en contact direct avec es personnes à sensibiiser, par e biais du «street marketing» (en offrant des basquets à des rappeurs), du «bouche à oreie», de a création d événements, en trouvant des eaders d opinion pour porter eurs idées. «Si une nouvee Loana se met à promouvoir des idées «vertes», cea aura pus d impact auprès des jeunes que des campagnes d affichage et de distribution de tracts». Nicoas Huot a bien compris. Et expert de concure positivement : «La proximité, interactivité, e travai sur e terrain, abandon de a communication de masse sont es armes des acteurs de éducation. Vous avez une guerre d avance par rapport aux grandes marques, pour peu que vous ne négigiez pas de bien ciber votre pubic». Le pédagogue : «Tout acte éducatif est un choix de société» Changer es comportements, pour un monde pus responsabe, équitabe et soidaire, ce devrait être objet de tout acte éducatif. C est en tout cas a conviction du véhément Jean Therer, psychopédagogue et directeur honoraire du CIFFUL (Centre Interdiscipinaire de Formation de Formateurs de 'ULg). Que ien faites-vous entre éducation et es changements de comportements? Changer, c est apprendre. Comme disait Sénèque, e but de éducation, ce n est pas e savoir, c est action. Je suis contre a «pédagogie bancaire» qui consisterait à entasser es savoirs. Le but de éducation, c est d agir sur son environnement, c est modifier es comportements de façon sociaement et écoogiquement souhaitabe. Si enseignant n exprime pas en termes de comportements ce qu i attend de ses formés, i va tomber dans un propos éoien, dans une extase didactifiante. Pour moi, changer, c est apprendre, in utero jusque sur son it de mort. Mais qui décide de ce qui est «sociaement souhaitabe»? C est une norme, qui sera différente si on partage a phiosophie de Organisation Mondiae du Commerce ou si on défend es vaeurs atermondiaistes. L enseignant ne doit-i pas se prévaoir d une certaine neutraité? La neutraité est un mythe. Une iusion que cee du formateur pensant et vouant ne pas infuencer son apprenant. Au 10

11 Matière à réfexion contraire, vous devez infuencer, mais pour autant qu i y ait un consensus socia sur e sens du changement et que enseignant précise ses choix, en notant que ce sont des choix personnes parmi toute une gamme de choix possibes. I n y a pas une bonne ou une mauvaise éducation. Tout acte éducatif est un choix de société, ce que nous appeons dans notre jargon «axioogie». L axioogie, c est ensembe des vaeurs qui déterminent es choix éducatifs. Une éducation autoritaire comme jadis à Sparte était pertinente à époque, mais tout à fait impertinente dans notre société. C est a reativité éducationnee. Vincent Yzerbyt et Oivier Corneie, conférenciers ors du Cooque «changements de comportements» de mars dernier, ont montré que trois facteurs infuencent es comportements: a norme (est-ce bien vu?), attitude (suis-je disposé à?) et e contrôe (en ai-je a compétence, me aissera-t-on faire?). Que paraèe faire avec a pédagogie? Dans enseignement, on pare d acquérir des compétences de types «savoir», «savoir-être», «savoir-faire». Je eur préfère es termes «savoir agir» (en suis-je capabe?), «vouoir agir» (en ai-je a voonté?) et «pouvoir agir» (me aissera-t-on faire?). Pour ce dernier, es conférenciers Yzerbyt et Corneie paraient eux du degré de contrôe que on perçoit, soit de a part de a société, soit de ses compétences propres. C est a représentation que on se fait quant à origine de nos succès ou de nos échecs. Ee peut être interne - ce qui m arrive est dû à mes compétences propres - ou externe - c est à cause d autrui, de a (ma)chance. Beaucoup de résistances aux changements sont dues à une société fataiste. Au deà des outis spécifiques, et parfois contradictoires, de infuence, n existe-t-i pas des attitudes pus fondamentaes et poyvaentes que es professionnes de éducation peuvent appiquer sur e terrain? J ai reevé trois attitudes : 1) Abeas Emotum : que tu aies des émotions et e droit de es exprimer. Pourquoi? Parce que trop souvent, dans notre cuture, nous sommes des datoniens ou des anaphabètes de émotion. Or, éthymoogiquement, émotion et motivation ont a même racine. L émotion fait partie de apprentissage, donc du changement. Comme formateur, on ne vous demande pas une autobiographie yrique, un déferement émotionne, mais putôt d être pus vrai dans votre communication avec es autres. 2) Le débat conceptue : «i faut imer sa cervee contre cee d autrui» disait Montaigne. Si vous n essayez pas d identifier es représentations que se font es personnes d un phénomène, comment vouez-vous provoquer de vrais changements? I faut faire avec et aer contre. Identifier es représentations pour mieux en discuter. Si vous bouscuez trop, vous construisez sur e sabe. 3) L effet Pygmaion ou «prophétie auto-réaisante» : e fait de prédire queque chose tend à provoquer a chose (sauf en météoroogie). En 68, Jakobson va dans une casse, annonce qu i va mesurer «épanouissement personne» et donne aux éèves un test queconque. I choisit quatre éèves tout à fait au hasard et affirme à enseignant que e test révèe que ces quatre éèves sont sur e point de s épanouir inteectueement de façon incroyabe. Oh! mirace, es résutats scoaires de ces éèves choisis au hasard deviennent aors meieurs. Cette expérience a aussi été testée sur des rats : dans une casse de chercheurs, certains se voient recevoir des rats dits «exceptionnes», et d autres reçoivent des rats annoncés comme «très moyens». En réaité, rien ne distinguait ces rongeurs, tous issus de a même ignée. Mais oh! stupeur, es rats réputés «de éite» devenaient pus performants, et ceux pensés «moins bons» étaient médiocres. Nos attentes et nos croyances façonnent a réaité. Maheureusement, cea peut aer dans es deux sens : si vous n attendez pas grand-chose des gens dont vous vous occupez, is ne produiront pas grand-chose. En concusion, pour arriver à réeement provoquer des changements de comportement par nos pratiques de terrain, i nous faudra a fantaisie de a panthère rose et a ténacité du fox-terrier. Soyons écectiques, car i n y a pas une façon canonique ni pour changer es comportements, ni pour apprendre. Respectons a diversité des dons et a compémentarité des gens. Certains préféreront es exposés, d autres auto-apprentissage. De bonne foi, nous pensons que notre façon d apprendre est a bonne, et nous attendons cea des autres. Non, rencontrons autre sur son territoire, dans ses attentes et sa façon de faire. Et cea, ce n est pas une recette, c est une recherche. Propos recueiis par Christophe DUBOIS, ors des conférences tenues pour e Cooque «Changement de comportements» des 16 et 17 mars 2006 à Namur, et d interviews préaabes. Ecoutez ces conférences en résumé ou en intégraité sur changements-comportements 11

12 Matière à réfexion DISCUSSIONS AU Comment adapter nos pratiques pour amener des changements de comportements? La technique du Wordcafé est simpe. Vous rassembez 200 personnes : éducateurs, animateurs, enseignants, chercheurs, fonctionnaires, pros de a communication travaiant sur des questions d environnement, de santé, de soidarité Vous dressez 20 tabes. Vous ancez une question commune à tous : «Comment adapter nos pratiques pour amener des changements de comportements?». Is s instaent, discutent, griffonnent, changent de tabe. Puis is repartent. Restent es nappes en papier, marquées des réfexions des uns et des autres. Aperçu des annotations qui ont rencontré e pus de succès. Conseis pour utter contre a résistance au changement : u Partir de a vision du monde de autre. u Fixer un objectif minima réaiste et accessibe. u Ne pas essayer de convaincre ou d utiiser des moyens comme a moraisation, e reproche, etc. Is augmentent a résistance. u Anticiper es résistances et si es changements entraînent des inconvénients, ne pas es minimiser, mais es annoncer ou es aisser s exprimer. Afficher es inconvénients est un bon moyen de es dépasser. Ne pas être convaincu de détenir a vérité. Laisser mes certitudes à a maison et me aisser changer par autre. Autisme du monde associatif, diaboisation des «autres» >< S ouvrir, se remettre en question, prendre ses responsabiités, être conscient de a manipuation que on exerce Partir des véritabes besoins du pubic cibe, de ses centres d intérêt Vaoriser es actions positives. Devenir agent de contagion du paisir A partir du moment où on travaie avec un pubic de «non-convaincus», notre objectif n est sans doute pas d atteindre un changement de comportement, mais que ce pubic devienne «convaincu», étape préaabe à tout changement Viser oin mais avancer à petits pas Ne pas chercher à convaincre, mais incarner et rayonner 12 SYMBIOSES n o 70 Printemps 2006

13 Expérience Cherche animation pour engagement Comment «éduquer et modifier es comportements durabement» chez es pus jeunes? Méthode concuante avec a campagne «Je m engage pour ma panète» conduite par e CRIE de Viers-a-Vie auprès de 10 casses reais du Brabant waon. 7mars. Ecoe communae de Jandrain, un bâtiment préfabriqué où siège une casse reais regroupant trois niveaux (4 e à 6 e primaire). Maximo Foncéa, animateur au CRIE (Centre Régiona d Initiation à Environnement) de Viers, dispose d une petite heure pour évauer impact de a campagne «Je m engage pour ma panète». Verdict? Même s i «évaue e projet pus que es éèves», a grande majorité d entre eux ont respecté ce qu is avaient promis : «moins de bonbons avec beaucoup d embaages» pour Jennifer. Anthony, ui, mange des fruits et égumes «en aant dormir chez sa mamie qui ui demande toujours s i en veut». «On constate que es enfants justifient eur engagement seuement maintenant, souigne Maximo. D abord is s engagent, ensuite seuement is rationaisent. On pense que ce sont nos convictions qui nous poussent à agir. C est pourtant souvent inverse : on agit, puis on justifie notre comportement». Autre bonne surprise : de s appuie sur es pistes tracées par e scientifique Robert-Vincent Joue 1, expert de a «théorie de engagement», particuièrement intéressante pour viser des changements de comportements. Ainsi, au cours de cette journée, es éèves sont passés du «on pourrait» à acte, avant de partir porter e projet dans tout e reste de écoe, tes des ambassadeurs. De engouement à engagement Avant cette phase dite «comportementae», trois journées et une succession impressionnante d animations avaient été prévues pour «préparer e terrain». Ainsi, après avoir rencontré instituteurs et direction, Maximo est venu une journée dans écoe pour sensibiiser es éèves de a casse reais aux déchets et à éco-consommation. Ensuite, une excursion au CRIE de Viers-a-Vie, en peine forêt, a provoqué un «fash affectif» ainsi qu «un enracinement dans a nature» pour donner envie de a protéger. «Le moment e pus marquant» révèe évauation. Pendant cette campagne, es éèves ont ainsi trouvé des justifications internes pour asseoir eur engagement au quotidien. Dans e brouhaha de a cour, entre des acets à refaire et des écharpes à nouer, instit évoque Arbre de Engagement avec satisfaction dans a mesure où «i responsabiise par un engagement écrit et concret». Jusqu à a directrice, Brigitte Wauters, qui a aussi apporté sa feuie à Arbre, en promettant d éteindre es umières quand ee n en avait pus besoin. Moment studieux pour évauer a campagne nouveaux projets naissent de ceui-ci, et es profs s en sont servis pour ancrer eur cours de morae, de français ou de musique dans a réaité. Comme cette chansonnette «Fais un geste pour ta panète», concoctée dans e cadre du projet et réservée à a fête de fin d année, mais chantée en excusivité par es éèves pour finir cette heure d (auto)évauation. 4 étapes et 1 engagement Cinq mois pus tôt. Les mêmes éèves rempissent Arbre de Engagement, utime étape de a campagne. Pas uniquement un arbre ornementa pour embeir étabissement scoaire. Non, Arbre de Engagement est avant tout outi pédagogique utiisé par animateur pour «rendre acte visibe et engagement pus ferme». Au tota 15 engagements, du type «utiiser un gobeet pour me aver es dents», «mettre mes déchets dans a bonne poubee», ont été proposés. «Vous êtes vraiment ibre de ne pas vous engager. Mais si vous décidez d adopter un geste, vous inscrivez dans votre carnet, puis vous signez et à c est irrévocabe», annonce Maximo. «Je suis toujours très souagé orsqu un éève me dit qu i préfère ne pas s engager, nous confie-t-i, cea m indique qu is se sont réeement sentis ibres. C est très important pour qu is se sentent responsabiisés. La signature, ee, fait office de premier comportement minima, qui encenchera ensuite pus faciement e comportement désiré, e geste pour a panète. C est tout bête, mais c est prouvé.» Scientifiquement prouvé même, puisque a méthodoogie du projet Peut-on manipuer éthiquement? Même si cette méthode fonctionne manifestement, une question turupine cependant certains professionnes de éducation : «I s agit cairement de manipuation. L éève est ibre mais ressent a pression des pairs et de arbre. Ce peut être cupabiisant. L éthique reposera probabement sur a quaité de animateur, garantie ici. Mais n est-ce pas dangereux?». Watzawick, e père des théories de a communication es pus infuentes, après avoir dit «on ne peut pas ne pas communiquer», avait ajouté : «on ne peut pas ne pas manipuer». Le débat est ouvert, mais es résutats sont à. Héène MORI Pour en savoir pus : CRIE de Viers-a-Vie, 24 av Speeckaert à 1495 Viers-a-Vie. T info@crieviers.be Service de environnement de a Province du Brabant waon T environnement@brabantwaon.be 1 Robert-Vincent Joue, spéciaiste de a «théorie de engagement» est Directeur de a formation doctorae de psychoogie à Université de Provence et a pubié entre autres e «Petit traité de manipuation à 'usage des honnêtes gens» et «La soumission ibrement consentie», (voir page 20). I tiendra une conférence sur «La psychoogie de 'engagement ou 'art d'obtenir sans imposer», e 28 juin à 20h à Louvain-La-Neuve. Cette conférence est organisée par e réseau CRIE de a Région waonne. Inscription obigatoire : O maximo@crieviers.be. Prix 5 et 3 étudiants. 13

14 Expérience Embarquement immédiat pour Mondiapois Comment rendre compte des «effets pervers de a mondiaisation économique et des aternatives possibes» par une approche pédagogique percutante? Tentative de réponse avec un ateier d immersion initié par Oxfam-Soidarité. Le temps n est pas particuièrement cément en cet aprèsmidi de février aux «Etangs noirs» à Moenbeek. Si es participants s attendaient à trouver un peu de chaeur et de douceur dans es ocaux des Carrefours du Monde, c est oupé! Les voià pongés au cœur des mécanismes froids et impacabes de a mondiaisation économique, pour 3 heures non-stop. Un groupe remuant composé d éèves du secondaire supérieur technique de Institut de a Providence de Wouwe-Saint- Lambert prend pace. Is participent à ateier Mondiapois, hate dans un voyage thématique et interdiscipinaire d une semaine sur océan de a consommation. L embarquement pour «Mondiapois» est imminent. Au préaabe, une phase d échauffement permet de savoir si es participants sont «mondiaisés». Pas de doute en a matière, a majeure partie du groupe répond oui à pus de 10 des 15 questions posées : is ont déjà mangé des kiwis, connaissent angais, regardent des émissions sur des chaînes étrangères Une façon de connaître eurs représentations et attitudes initiaes. C est quoi une mutinationae? Première escae «cognitive» dans un centre commercia. Les éèves sont invités à piocher des informations sur es firmes mutinationaes. Une fois ces informations coectées, courte récapituation en cerce. «Période d apprivoisement pour responsabiiser et non cupabiiser es participants» pour animatrice qui ne se aisse pas abattre par a fronde des dissidents dissipés et renchérit à coups de chiffres et de questions rhétoriques : «Saviezvous que Mac Donad s est présent dans 121 pays?» «Quees stratégies ont es firmes mutinationaes pour augmenter eurs bénéfices?» Réponses en ordre dispersé : «Euh des vendeurs gentis ça peut faire augmenter eurs bénéfices, non?» Mais encore? La définition se construit ensuite progressivement grâce aux apports et questions de chacun. L intérêt peut jaiir inopinément : «À un moment donné y a pas un stop à a croissance des entreprises?» L exaspération pointe aussi e bout de son nez face à a compexité et aux boueversements induits par un système mondiaisé : «On n a qu à dire merde aux règes de OMC et à tout ça!». Une excursion déroutante Changement de pièce et de décor. La seconde escae veut davantage emmener es éèves sur e terrain «affectif», avec à a cef une arme incontournabe : e jeu de rôe. Immersion. Nous sommes soudain au Nicaragua. Les ouvrières de Fortex sont en grève : «Chacun d entre vous aura un rôe à jouer face à cette grève, vous serez es représentants des différents mouvements qui prendront part aux négociations». Une fois eur «carte d identité» en main, es éèves sont invités à «trouver des informations sur eurs personnes». «Non, mais c est un truc de maade!» s excame une éève déconcertée et dépaysée en pénétrant dans es maquiadoras (usines impantées en zone franche) et es ateiers reconstitués pour occasion. L heure tourne. Quand i s agit de concure sur un petit geste à faire pour mieux consommer, a motivation n est pas papabe. Des idées éparses fusent, proposant «un saaire éga pour tous» tandis que d autres rétorquent «ça ne serait pas forcément pus juste pour ceux qui travaient pus». Contrer a poitique de autruche Dans cet ateier d immersion, i s agit avant tout de montrer importance d agir et que chacun a a capacité de e faire. Même si nous ne sommes qu une goutte d eau Dans cette optique, animatrice (dé)montre es mécanismes qui ient e Nord et e Sud, tout en mettant apprenant au centre de son apprentissage. La «conscientisation» y est vue comme un préaabe à toute action transformatrice ou «aux changements de mentaités et de poitiques dans e Nord qui contribuent à favoriser des changements structures profonds dans e Sud». Aors, tenté(e)? Sachez que depuis janvier 2006, un projet piote propose égaement aux professeurs et éèves des activités de suivi (scoaires et extrascoaires) afin de sonder eurs aspirations aux changements à a suite de cette excursion aternative. Aors, que restera-t-i de cet ateier d immersion pour es éèves de Institut de a Providence? Difficie à vérifier. Pour sa part, animatrice concède que «3 heures d animation ne vont pas permettre e changement puisque ceui-ci n est pas urgent pour es éèves. C est vraiment un travai de ongue haeine». Le endemain de cet ateier, une partie du groupe va déguster un petit-déjeuner «équitabe», dans e cadre de cette semaine scoaire consacrée à a consommation et intituée «Le changement en douceur». Espérons que es éèves resteront sur eur faim avec envie d aer pus oin Héène MORI Contact : Oxfam-Soidarité - Carrefours du Monde - 56, Rue de a Coonne Bruxees - T: sarah.turine@oxfamso.be Basta : e site des Carrefours du Monde d Oxfam-Soidarité avec «de info et des idées pour agir» 14 Pongée dans une maquiadora au Nicaragua...

15 Expérience Des Bruxeoises bien dans eur assiette? Pour réduire impact environnementa de eur aimentation, des ménages piotes se sont ancés dans a campagne «Ecoteam Aimentation» organisée par Inter-Environnement Bruxees. Nous avons suivi pour vous es remous d un écoteam Uccois. «V ous aez quand même faire des enfants?!» demande en préambue une participante aarmée et aerte aux jeunes générations, au miieu d une kyriee d interrogations sur es pots de yaourt, e CO 2, es Inuits Nous sommes à a première séance d information de a campagne «Ecoteam Aimentation» menée par Inter-Environnement Bruxees dans e cadre d une convention avec Institut Bruxeois de Gestion de Environnement. Le décor est panté dans es ocaux de association bruxeoise : es participantes de ce 3 ème écoteam (sur 8) ont de mutipes interrogations et attentes sur e bout des èvres. Au goût du jour En cette première séance d information sur des notions de base tees que empreinte écoogique ou encore es grands principes d une aimentation pus respectueuse de a panète, passage aux aveux : une mère de famie, inconditionnee du Dehaize, confesse faire ses courses en voiture tout en séectionnant queques produits bios. Tandis qu une fan du potager avoue être «toute neuve dans ce domaine» et «prendre e abe bio du bout des doigts!». Tant Deuxième séance : visite d un supermarché. L écoteam n est maheureusement pas au compet. Dur de rameuter es troupes en ce samedi matin de février. Dès ouverture du magasin, équipe s engouffre pour s attarder devant es étaages. Ensembe, is décortiquent es rayons et auscutent es étiquettes des produits proposés, qu i ne fait pas toujours bon acheter : des fraises hivernaes et tomates bio du Maroc, des poires surembaées d Argentine, des produits végétariens à origine mystérieuse, des poissons frais sans abe MSC (Marine Stewardship Counci), des verres non consignés Le mardi soir qui suit, réunion de «débriefing» dans es ocaux d IEB. L écoteam dresse aors un isting de suggestions destiné au gérant du supermarché et au Service Cientèe du groupe. Sans oubier qu à a fin de a campagne, toutes es demandes des écoteams seront envoyées à imposante FEDIS (Fédération bege des entreprises de distribution). Et maintenant qu est-ce qu on fait? Même si d autres écoteams ont fait boue de neige, cette équipeci a héas fondu au fi des désertions. Deux participantes «rescapées» témoignent : «J ai impression d avoir pris part à un projet s adressant à des personnes déjà sensibiisées et ne proposant pas de réees soutions». Pour ces personnes, expication des grands principes d une aimentation durabe n était manifestement pas suffisante. «Une soution toute faite n existe pas et e consommateur doit poser des choix en fonction de ses propres possibiités» eur répond Sabine Vanderinden. Les «déjà actifs aternatifs», eux, sont par contre satisfaits : ce raiement a pu déboucher sur des échanges de bons procédés et d adresses afin de constituer des Groupes d Achats Communs ou de dénicher des cours de cuisine végétarienne, des restaurants bio, des magasins d aimentation naturee La suite des événements repose dès ors sur a manière dont chacun concrétisera et communiquera es informations récotées, pour aer pus oin et toucher davantage de personnes. Résutats des courses dans es rayons et paniers Pour en savoir pus : IEB - Sabine Vanderinden sabine.vanderinden@ieb.be Sur éco-shopping : Héène MORI A assaut des rayons, pour inventaire... mieux puisque Sabine Vanderinden, chargée de mission et animatrice pour cette campagne, espère ne pas «prêcher que des convaincus. Un des défis de a campagne Ecoteams Aimentation est de trouver es moyens concrets et adaptés à chacun pour diminuer ses 30 % d empreinte écoogique iée à aimentation.». Après un cacu fastidieux de a part aimentaire de eur empreinte respective, chaque participante reçoit un manue expicatif et incitatif. Survo à étaage! Et si c était à refaire? La campagne est maintenant terminée. Certains écoteams ont fonctionné mieux que d autres, mais en termes de participation, e bian goba pour ce projet piote est putôt bon : en tout, 8 écoteams ont été formés, 45 ménages étaient présents à a 1 ère réunion, 40 à a 2 ème et 38 à a 3 ème. A posteriori, i apparaît que annonce de a campagne était déjà en soi une séection : es personnes qui y ont répondu étaient pour a pupart déjà ouvertes voire sensibiisées. L espoir est qu ees prennent e reais pour informer eur entourage. Cet objectif aurait peut-être pu être davantage formaisé, en s inspirant des méthodes des maîtres composteurs par exempe. I pourrait être aussi intéressant de débuter a formation par un reevé des représentations et des attentes initiaes des participants. Par aieurs, dans es mois qui viennent, IEB songe à organiser des activités comme a visite du centre de tri, des cours de cuisine spéciae «restes» Puisque rien de te que e «faire-faire» pour agir sur es comportements! 15

16 Expérience Changer écoe : détonateurs externes et internes Un peu partout, des idées germent, fragies mais voontaires, pour tenter d insuffer e déveoppement durabe au monde scoaire, non seuement dans es messages pédagogiques mais aussi dans e fonctionnement même de étabissement. Une question revient aors : comment amorcer un rée changement de comportements à institution scoaire ee-même? Zoom sur deux initiatives très différentes. Une impusion de extérieur Suite au constat de a mauvaise quaité des repas scoaires et du peu de préoccupations pour ce qui se passe pendant e temps de midi - temps vaguement extra-scoaire, pus ou moins éducatif - e programme «En route pour des midis à écoe pus agréabes» naît (ensuite appeé «es Midis à écoe»). Comme expique Caire Berthet, coordinatrice du programme à Coordination Education Santé (Cordes), «accent est mis sur a démarche pus que sur es résutats, idée de départ est en effet que es écoes se mettent en route vers e changement, qu ees se posent des questions». Un questionnaire sur es temps de midi est donc envoyé à toutes es écoes primaires et secondaires de a Communauté française. La proposition faite aux écoes est a suivante : es adutes concernés (enseignants, direction, éducateurs, cuisiniers, pouvoir organisateur) réaisent un bian de a situation en compétant e questionnaire. Le projet démarre avec un travai d expression des éèves sur a vie à midi et es propositions d améioration. Ensuite, concertation et échange de points de vue. Ces trois étapes débouchent en généra sur a mise sur pied de projets de casse ou d écoe sur es repas de midi ou sur es aspects socio-environnementaux qui y sont iés. La stratégie du programme se veut donc participative et intégrée dans es apprentissages. Pour aider es écoes dans eurs initiatives, e programme offre un accompagnement méthodoogique, sur e terrain ou via e journa «Midis à écoe». Garantie de motivation du pubic cibe : seues es écoes voontaires participent. Et ees se bouscuent au portion. Depuis mars 99, près de 500 écoes ont joué e jeu en répondant au questionnaire et près de 1500 ont pris contact avec asb Cordes. Autant de signes qui témoignent d une préoccupation pour a question des temps de midi et d un intérêt pour es méthodes participatives, pour une démarche non prescriptive de promotion de a santé. Une imposion interne et gobae A Institut Robert Schuman d Eupen (IRS), e changement ne vient pas de extérieur mais de intérieur. «C est e meieur moyen pour faire entrer écoe en déveoppement durabe et durabement en déveoppement» affirme Jean-Miche Lex, coordinateur environnement de écoe. Entamé i y a vingt ans, suite à un projet très concret autour de a fête de arbre, e chemin de IRS vers e déveoppement durabe crapahute depuis entre des phases d'innovation et de créativité portées par de petits groupes de profs et des phases de transformations institutionnees. «Le projet vise es comportements individues, mais surtout es modèes organisationnes», expique J-M Lex. L idée est de transformer étabissement en «éco-sociostructure». Pour y parvenir, i s agit, d une part, d impiquer toute a coectivité scoaire dans a gestion durabe des ressources - via notamment un système de management environnementa (ISO ou EMAS) - et d autre part, de créer un projet pédagogique goba qui tienne compte de quatre grands domaines : éducation à environnement, à a santé, aux reations Nord-Sud et à a citoyenneté. Pour ce faire, i est nécessaire de mettre en pace des outis d évauation des projets à différents niveaux, qui auront une infuence permanente sur institution scoaire et vont réeement a transformer. Outre a mesure des résutats, is serviront de traces pour capitaiser expérience de écoe, histoire de ne pas oubier son histoire. Résutats (parmi d autres!) : «variabes d'un domaine à 'autre, d'une compexité à 'autre. Si e tri des déchets est aujourd'hui assuré à 100% (42 types de déchets sont triés à écoe et chaque section dispose de sa structure de tri), d'autres ééments de comportement individue et coectif sont pus difficies à obtenir. Des tabeaux d'indicateurs ont été réaisés et commencent à être expoités». Aujourd hui, e nouveau défi que s est fixé Jean-Miche Lex : «redonner a pace aux innovations de terrain et introduire des formations spécifiques iées au projet pédagogique goba dans e secondaire.» Candice LENOBLE Contacts: Cristine Deiens, coordinatrice Cordes asb ( ) Jean-Miche Lex, Institut Robert Schuman ( ) 16

17 Expérience Ecoes futées en énergie, annoncer a coueur! Ques iens entre une campagne qui vise des changements de comportements en énergie et une campagne de sensibiisation autour de a démocratie et des reations Nord-Sud? Deux campagnes. L une s adresse aux écoiers de 5e et 6e primaire, autre aux jeunes dès douze ans. La première vise des gestes en matière d énergie, a deuxième de faire évouer des attitudes de respect, de compréhension, d esprit critique Regards croisés ors d un ateier du Cooque «Changements de comportements» de mars dernier. La démocratie, c est pas que des mots! Terme gavaudé, a démocratie mérite de retrouver ses ettres de nobesse, de résonner dans a tête des jeunes avec du sens. Pour ce faire, Annoncer a Coueur, programme pubic de sensibiisation aux reations Nord-Sud, a ancé pour année a campagne «La démocratie, c est pas que des mots! [Au Nord comme au Sud]» et propose un soutien méthodoogique, ogistique et financier. A partir de exporation de mouvements sociaux de pays du Sud, objectif de cette campagne est d amener es jeunes à percevoir comment a démocratie se vit et se construit au fi du temps, à questionner eurs propres réaités et se positionner comme acteurs critiques de changement. Cette année, 17 groupes se sont penchés sur e sujet. Pièces de théâtre, expositions, courts-métrages, rencontres intercuturees dans e Sud, a forme de a réaisation a été aissée à a créativité, à envie et aux compétences spécifiques de chacun. Comme cette 5 e secondaire de Institut Cardijn-Lorraine d Aron qui a concrétisé es thèmes débattus en casse en invitant une troupe d Indiens «Tobas» (Argentine) à venir présenter eur spectace théâtra au sein même de écoe. Une rencontre choc pour ces jeunes beges, suscitant des interrogations sur eurs propres réaités. Un débat qui se poursuivra avec comme support de réfexion un dossier pédagogique abordant différentes facettes comme e bien commun, a justice, es reations hommes-femmes, a souveraineté aimentaire 1 Ecoes - futées en énergie A Bruxees, quinze écoes se sont ancées dans aventure FEEDU, projet européen qui vise a sensibiisation des jeunes et de eur entourage aux économies d énergies, utiisation d énergies renouveabes et a mobiité. L enseignant reçoit une formation et une série d outis qu i utiisera tes ques ou en es adaptant. Un carnet de bord ui propose es étapes du projet à respecter et une série de démarches qu i organisera comme i entend. En gros, dans un premier temps es enfants vont être amenés à découvrir es enjeux de énergie. Dans un deuxième temps, a casse va choisir un thème à déveopper à travers une série d activités et d expériences et chaque enfant optera pour un acte engageant à mettre en pace à écoe ou à a maison. Enfin, un travai de vaorisation du travai et des progrès accompis sera communiqué au sein de écoe et à extérieur. Un processus à a oupe A anayse rapide des deux processus fructueux, queques ééments se dégageaient pour identifier es eviers de changement utiisés. Premièrement, es enseignants ou animateurs «sont ibres de s engager» ou non dans e projet et de e mener comme bon eur sembe. C est eux qui sont «porteurs», i n y a pas une tierce personne pour es «aider», ce qui équivaudrait à es «désengager» Is sont par contre soutenus au niveau de eurs «compétences» : outis pédagogiques de quaité et formations sont mis à eur disposition. L accroche avec es jeunes, ce qui fait qu is ont «envie» de s intéresser à a question, vient de a connexion avec eur vécu (par exempe un quizz sur eur reation quotidienne à énergie), avec eur émotion (rencontre avec des Indiens, spectace, débats ), et enfin via eur impication dans un projet dans eque is vont toucher, expérimenter et transformer air de rien certaines de eurs représentations. On agit à sur eurs attitudes, sur eur «vouoir agir». Un autre moteur de ces campagnes est a vaorisation des actions auprès des autres, à occasion d une journée festive, d une exposition, d un spectace Les jeunes vont ainsi communiquer eurs nouveaux savoirs, eurs nouvees manières de voir es choses, et à travers événement se sentir renforcés. En matière d énergie, e «on a toujours fait comme cea» devient progressivement «nous pouvons diminuer nos consommations d énergie». Côté démocratie, a compréhension et a toérance envers d autres cutures, a recherche d autres modes de fonctionnement, par exempe, viennent titier es esprits. Subtiement, on a travaié sur a «norme». Joëe VAN DEN BERG Contacts : Annoncer a coueur, 147 rue Haute, 1000 Bruxees /23 Feedu c/o Centre Urbain, 59 Bd Anspach, 1000 Bruxees Tous es projets des jeunes sont à découvrir sur e site de a campagne 17

18 Activité «L es techniques utiisées par es professionnes de a communication s appuient sur des modèes éprouvés, qui pourraient inspirer es acteurs de éducation», nous expique expert en marketing Arnaud Pêtre (ire artice p 9). «I ne s agit que d un modèe, c'est-à-dire un réducteur de compexité, qui n est ni vrai ni faux, ui répond e psychopédagogue Jean Therer (ire artice p 12). I sera suppanté demain. Mais d ici à, nous aurons fait un peu de chemin. Car dans notre travai de terrain, nous avons besoin de modèes, pour mettre de ordre». L a grie qui suit tente de ivrer es fondements de ce modèe. Nous vous proposons de adapter à toute initiative visant un changement de comportement, par une série de questions à poser et à se poser, seu ou entre coègues. Pas comme un ivre de recettes pédagogiques à respecter au gramme prêt, mais comme une suggestion gustative pour penser votre projet éducatif ou communicationne, à assaisonner à votre goût. Un exercice périeux, mais utie, avant, pendant et après tout projet. 1 Communiquer à qui? 2 (pubic cibe) x k Communiquer quoi? (image et message que je peux faire passer) 3 x Ques objectifs? 3.1 Faire connaître 3.2 Faire préférer Comment? Eduquer ou commu 1 gr Iustration par deux types d initiatives sur e thème de empreinte écoogique : 1) Communication-sensibiisation de masse : a campagne «empreinte écoogique» menée par e WWF en partenariat avec Le Soir. 2) Education de terrain : animation d une demi-journée sur «empreinte écoogique» menée par asb Tourneso dans enseignement secondaire de masse : a campagne «Empreinte écoogique» d envergure menée par 1.Communication-sensibiisation e WWF en partenariat avec Le Soir 1. Communiquer à qui? Aux ecteurs du Soir : ecteurs. La cibe prioritaire n a pas été définie. 2. Communiquer quoi? Expiquer ce qu est empreinte écoogique, un instrument de mesure qui permet aux gens de voir concrètement où is peuvent agir. Conscientiser à a surconsommation, sans moraiser. 3. Ques objectifs? 3.1 Faire connaître. C est objectif principa de a campagne : savoir ce qu est empreinte écoogique et où on se situe. Comment? Expication et test dans a Une du Soir et es pages 2-3. Sur e site Internet de opération ( vous tombez sur un ogicie qui vous permet de cacuer de façon interactive votre empreinte écoogique. Au fur et à mesure que vous rempissez e questionnaire, image de a feuie d érabe iustrant es questions se dégrade. La semaine d après, es résutats sont pubiés dans Le Soir. Les partenaires ont davantage misé sur a forme que sur e fond, pour éviter es abandons. Marketing vira : vous pouviez inviter (par e-mai) des amis à cacuer eur empreinte écoogique. 3.2 Faire préférer. L objectif est cairement de rendre e message concret et positif. Comment? Site agréabe et interactif, message non moraisant. Effet porteur de union d organisations (Le Soir et e WWF) reconnues dans eur domaine respectif. 3.3 Faire adopter. Autre objectif affiché. Comment? Suite au questionnaire, une série d engagements, proportionnes au nombre d hectares gagnés, vous est proposée. Evouer Faire adopter Comment? x Mesurer efficacité (évauer) 4. Mesure de efficacité personnes ont cacué eur empreinte écoogique sur e site. - Parmi ces personnes, 1500 ont aissé eur adresse (un fichier de cibes potentiees, appeées «prospects»). - Coût tota, avec es saaires des personnes engagées pour a campagne : Coût par contact (cacué par es marketeurs): 1 cent/personne (contre habitueement 1 à 2 /pers.). Coût par adresse obtenue : 3 /personne (souvent 50 à 150 ). - A. Pêtre ne pense pas que a campagne WWF/Le Soir ait été utie pour modifier es comportements puisqu ee n a pas suivi une ogique de cibage mais s adressait à un pubic généra. Les partenaires envisagent une continuation de cette opération, en créant un nou- 18

19 Activité muniquer sur empreinte écoogique : grie pour 2 initiatives ve instrument qui serait une sorte de baise dans e domaine. Cet instrument permettrait de suivre es engagements que es ecteurs ont pris, mais égaement de répéter opération pour toucher encore pus de monde et surtout de mieux ciber ors des prochaines actions e pubic effectivement prêt à passer à acte. C est chronoogiquement ogique : i est conseié de d abord faire connaître, ensuite faire préférer, enfin faire adopter. En savoir pus : interview de Christophe Schoune, journaiste du Soir, sur 2. Education de terrain : animation d une demi-journée sur «empreinte écoogique» menée par asb Tourneso dans enseignement secondaire 1. Communiquer à qui? Casses de enseignement secondaire de Bruxees. L animation qui vise actueement tous es niveaux et types d enseignement confondus, est encore en phase de test. 2. Communiquer quoi? L état de a panète devient critique à différents niveaux (environnementa, socia...). Les jeunes y sont réceptifs. Montrer que notre mode de vie infuence état de a panète, qu i est possibe d agir en modifiant notre comportement, en posant certains choix, et que cea est positif et non synonyme de régression ou de contrainte. 3. Ques objectifs? 3.1 Faire connaître. Comprendre ce qu est empreinte écoogique et notre capacité d action. C est objectif premier de animation, si on veut pouvoir ensuite susciter une motivation à être acteur pour un monde juste et respectueux de environnement. Comment? Animations d une demi journée dans des casses secondaires de a Région bruxeoise comprenant : Evocation de grands probèmes sociaux et environnementaux à partir d un cip et discussion avec es éèves. Cea permet de mesurer état de eurs connaissances et eur degré de sensibiité. Estimation de empreinte écoogique de chacun via un petit modue Recherche de gestes et de pistes d action, discussion sur a faisabiité, es freins, efficacité Faire préférer. C est autre objectif majeur de animation. L objectif est que e jeune déveoppe une attitude positive qui faciitera utérieurement e passage à acte. Comment? Après avoir brièvement comparé eur empreinte écoogique avec cee d autres pays (du Nord comme du Sud), ainsi qu avec a biocapacité de a Terre, es jeunes arrivent d eux-mêmes à a concusion qu i faut agir. Tourneso propose aors une cinquantaine de gestes, parmi esques es jeunes peuvent choisir ceux qui eur parent e pus et éventueement en refuser certains. Cette iberté de choix est essentiee dans a phase «faire préférer». Le choix s opère d abord individueement, puis en groupes (pour arriver à un consensus), ce qui génère des discussions entre éèves et es amène à trouver et formuer eux-mêmes es arguments positifs de eur choix. Pour chaque geste existe une fiche sur aquee sont expicités es avantages qu i apporte, et ce à différents niveaux (bien-être, santé, environnement, droits de Homme ). Les jeunes peuvent aors confronter eurs arguments à ceux qui sont repris sur a fiche. Finaement, chaque équipe fait part de ses choix à toute a casse. 3.3 Faire adopter. Ce n était pas objectif prioritaire, dans e cadre de cette animation. Les jeunes ne se comporteront probabement pas fort différemment après cette demi-journée, mais is devraient par contre en ressortir pus réceptifs. Toutefois, certains gestes eur sembent teement simpes et évidents à mettre en œuvre, que on peut espérer un changement de comportement, même minime, du moins chez une partie d entre eux. 4. Mesure de efficacité L animation étant encore en phase de test auprès d une vingtaine de casses, évauation finae n a pas encore été faite. Mais Tourneso témoigne de a participation active des éèves pendant animation, de discussions autour de a nécessité et de a faisabiité de changer es comportements ainsi que de eur pertinence. Certaines animations se sont concrétisées par des projets de casse. - Suite envisagée : après cette première phase, asb souhaite réféchir à comment, grâce à cette animation, encourager e passage à acte et créer une dynamique pus gobae et à pus ong terme au sein des écoes. Ceci pourrait se faire, éventueement, uniquement avec es éèves es pus motivés et es pus réceptifs, détectés au cours de animation, ce qui permettrait de conciier information de tous et efficacité. - Pour A. Pêtre, cette animation - dans sa phase de test - n a pas de cibe, mais bien un pubic (e secondaire). Dans a seconde phase, i serait intéressant de mieux ciber (même si a sensibiisation du pubic scoaire au sens arge est une mission de asb) : âge précis, type d enseignement, éèves déjà sensibiisés ou non, On pourrait même envisager pour certains exercices de diviser a casse en sous-groupes pus homogènes (ex : ceux qui ferment eau du robinet en se brossant es dents et ceux qui ne e font pas), tout en prenant soin de mettre en pace une dynamique d échanges pus arge par a suite. 19

20 Outis Is ont fait Traces du cooque «Changements de comportements» changements-comportements Sur e site du cooque «Changements de comportements», tééchargez es extraits audio des conférences (en résumé ou en intégraité), es traces écrites aissées par es intervenants, es documents de référence, es gries d'anayse, es retours d ateiers, ainsi que es coordonnées des 13 associations partenaires ainsi que d une trentaine d organisations qui ont présenté une initiative visant des changements de comportements. Exempes : «Le grand défi de 'énergie» auprès de 200 ménages bruxeois ; approche intercuturee de a propreté de 'espace pubic ; campagne «Buy positive»... Le webzine de éducation vers un déveoppement durabe. Vous y retrouverez es versions presque intégraes des interviews pubiées dans ce Symbioses, es reportages compets, et bien d autres initiatives et réfexions en ien avec e déveoppement durabe. Sans oubier une mine de iens uties. Comment changer e monde Les entrepreneurs sociaux et e pouvoir des idées nouvees L'entrepreneur socia serait une personne ordinaire qui par ses innovations, son charisme et sa ténacité refuse e statu quo et transforme de manière fondamentae a société. Cet ouvrage anayse e parcours et es recettes d une dizaine de ces personnes engagées dans des changements sociaux significatifs. Optmiste et éger. D. Bornstein, Ed. La Découverte, Paris, Environ 24,35 Revues «Pour changer e monde», revue Manière de voir n 83, novembre Les artices denses et interpeant sont regroupés sous trois chapitres : «A a conquête des pouvoirs»; «Un contrat socia inédit» ; «Premières victoires». Une ecture progressive aant du rêve à a pratique. Idéa pour ouvrir e débat sur a propriété privée, e système éectora, aide humanitaire, a croissance et se convaincre «qu un autre monde est possibe». 7,40 ( ) «Aternatives, espoir», de a revue Ecoogiste, n 17, février En finir avec 'argent sae du déveoppement. Une vie sans achats? Appe pour des viages sans voiture. Vivre sans frigo? Voici un apperçu des thématiques abordées par ce dossier suggestif. 6,20 ( ) 80 hommes pour changer e monde 80 reportages à travers e gobe, à a rencontre de 80 personnes exceptionnees. Architectes, chirurgiens, agricuteurs, banquiers, chimistes tous ont réinventé eur métier, pour construire e monde durabe auque is rêvent au ieu de subir ceui qui existe. Autant d exempes dont s inspirer. Un ivre accrocheur contre e fataisme. S. Drani et M. Le Roux, Ed. JC Lattès, 282 p., 2005, 18 Mieux comprendre Pao Ato On ne compte pus es ouvrages et es théories sur a manière de changer es gens, sur a manière dont es changements apparaissent et comment is peuvent être provoqués. Dans e rayon des «psycho-socios», a contribution de 'écoe de Pao Ato est essentiee. Queques-uns de ses «pères» font office de référence : Watzawick, Bateson, Fish, Weakand Les premiers, is ont ié communication interpersonnee, réaité et psychose. Leurs propos dépassent ainsi de oin es probèmes individues, pour s appiquer à des organisations (écoes, entreprises, associations, ) voire même à certains égards à un système socia. Mot d ordre : pour faire changer, changeons de communication. Citons incontournabe : «Changements - paradoxes et psychothérapie», Fisch, Watzawick et Wat, Le Seui, 1975, 6. I se it comme on se regarde dans un miroir. Ou encore «Vers une écoogie de esprit», Bateson, Le Seui, 1997, 7,80. Du désir au paisir de changer Egaement spéciaiste de Pao Ato, F. Kourisky a pubié récemment «Du désir au paisir de changer». Qu'i s'agisse d'un changement concernant une vaste organisation, une entreprise, une famie ou une personne, 'auteur montre comment innover dans nos modes de communication et prendre en compte 'écoogie de tout système humain et socia, si 'on veut éviter es résistances au changement et ses effets pervers. Un manue de réfexion et d'action pour a conduite du changement. Riche d'exempes et de démonstrations, i montre comment nous parvenons inconsciemment à parayser notre esprit en nous piégeant dans des cerces vicieux. F. Kourisky, Ed. Dunod, 2004, 28 Petit traité de manipuation à usage des honnêtes gens Watzawick disait «on ne peut pas ne pas manipuer». Dans ce registre, ce très concret et perturbant «petit traité» apprend notamment comment mettre e «pied dans a porte» ou «Comment amener es gens à faire ibrement ce qu'is doivent faire?». L auteur tiendra par aieurs une conférence sur «La psychoogie de 'engagement ou 'art d'obtenir sans imposer», e 28 juin 2006 à 20h à Louvain-La- Neuve (ire artice p. 13) R-V Joue, Presses Universitaires de Grenobe, 2002, 20. Les comportements de santé et eurs changements Rapide aperçu (16 pages) des différentes théories sur es changements de comportements (pas seuement en santé) tééchargeabe sur: comportements.pdf Mais encore N hésitez pas non pus à contacter es équipes de recherche de a pupart des Facutés universitaires de psychoogie, sciences sociaes ou de éducation, histoire de faire davantage coaborer travaieurs de terrains et chercheurs, et ainsi construire scientifiquement es actions éducatives visant es comportements. 20

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