Sauver les récifs coralliens grâce à des alliances internationales
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- Yvonne Després
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1 Pour une collaboration en matière de traités environnementaux Numéro 7 Janvier 2003 Sauver les récifs coralliens grâce à des alliances internationales Par Robert Hepworth, Directeur adjoint, Division des Conventions environnementales du PNUE Table des matières 1 Sauver les récifs coralliens grâce à des alliances internationales 2 Constituer des réseaux pour gérer efficacement les récifs coralliens 3 Accords concernant les récifs coralliens 4 Cartographier les récifs coralliens pour mieux les préserver 5 Calendrier des traités 6 Renforcer les synergies en faveur des terres et des sols 7 Le point sur les traités environnementaux Les récifs coralliens font partie des trésors de notre planète. Bien qu ils occupent moins de 1 pour cent des fonds océaniques, ils abritent près du quart des espèces marines, dans les mers tropicales surtout. Ils protègent les littoraux contre les tempêtes et les inondations, et servent de frayère à 4000 espèces de poissons. Les pêcheries de récifs constituent une source de protéines pour des millions de personnes, pauvres pour la plupart. Les récifs peuvent être (et sont déjà parfois) une source de revenus, d emplois et de loisirs grâce à l écotourisme. Cependant, nombre de récifs sont sérieusement menacés par une liste inquiétante d activités humaines pollution, sédimentation, aménagement du littoral, réchauffement de la planète et des océans, surpêche, prélèvements de coraux constituant des matériaux de construction et des souvenirs pour touristes, utilisation irresponsable à des fins récréatives. En 1998, des scientifiques ont rapporté que 27 pour cent des récifs coralliens avaient été détruits et que 32 pour cent risquaient de subir le même sort d ici une trentaine d années, les récifs les plus menacés étant les plus accessibles. Contrastant avec ces perspectives plutôt sombres, il faut savoir que les récifs coralliens ont la capacité de se restaurer, c est-à-dire de retrouver leur état d origine, à condition toutefois que les impacts d origine anthropique soient suffisamment réduits. Compte tenu des intérêts multiples en jeu et de l aire de répartition étendue des récifs coralliens, seule une collaboration entre un large éventail d organisations permettra de réduire ces impacts. Des acteurs nombreux Tous les grands traités relatifs à la protection des espèces sauvages mènent des activités en faveur des récifs. La Convention sur la diversité biologique possède un programme pour les récifs coralliens. La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d extinction (CITES) protège nombre de coraux et d espèces vivant dans les récifs et, lors de sa Conférence des Parties tenue au Chili en novembre 2002, elle a inscrit toutes les espèces d hippocampes à son Annexe II. La Convention sur les espèces migratrices protège, elle aussi, plusieurs espèces dépendantes des récifs, tandis que la Convention de Ramsar sur les zones humides inclut les écosystèmes de récifs coralliens dans sa définition des zones humides importantes. D autres conventions s intéressent aux récifs coralliens. Plusieurs sites protégés au titre de la Convention du patrimoine mondial sont des récifs coralliens. Les accords et les programmes pour les mers régionales tropicales couvrent des récifs coralliens, au même titre que le Programme d action mondial pour la protection du milieu marin contre la pollution due aux activités terrestres. Les activités de la Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants et de la Convention sur les changements climatiques contribuent, elles aussi, à la protection des récifs. La Convention africaine sur la diversité biologique, révisée récemment, sera appelée à jouer un rôle important à cet égard. (Pour de plus amples détails sur les récifs coralliens et les AME, voir tableau page 3.)
2 La nécessité de constituer des réseaux Répondant à la nécessité de déployer un effort concerté, un partenariat a été formé en 1999 pour arrêter et renverser le processus de dégradation des récifs coralliens de notre planète. Le Programme des Nations Unies, plusieurs organisations non gouvernementales spécialisées dans les récifs coralliens, ainsi que des organismes internationaux de conservation des mers régionales d Afrique de l Est, d Asie de l Est, des Caraïbes et du Pacifique Sud se sont engagés à agir concrètement pour sauver les récifs, en collaboration avec les communautés qui en dépendent. Ce partenariat a été baptisé ICRAN, acronyme anglais de International Coral Reef Action Network (Réseau international d action pour les récifs coralliens). Kristian Teleki, Directeur par intérim de l ICRAN, explique plus en détail le programme de ce réseau dans un autre article, à la page 2. Les fonds de l ICRAN proviennent des partenaires eux-mêmes ainsi que d une subvention de 5 millions de dollars de la Fondation des Nations Unies. Mais cela ne suffit pas : l ICRAN aura probablement besoin de 100 millions de dollars supplémentaires pour sauver les écosystèmes coralliens de notre planète. L argent ne suffit pas. Le PNUE et l ICRAN envisagent de créer une communauté des utilisateurs de coraux sachant apprécier à sa juste valeur cette richesse naturelle dont ils peuvent «récolter» les fruits sous des formes très diverses poissons et crustacés destinés aux hôtels et restaurants locaux, pêche récréative, excursions à bord de bateaux à fond transparent pour observer les coraux, ou vacances axées sur la plongée. Le SMDD et les récifs coralliens Le Plan de mise en œuvre adopté par les gouvernements lors du Sommet mondial pour le développement durable (SMDD) qui s est tenu à Johannesburg en septembre 2002, fait ressortir le caractère urgent de la situation des récifs coralliens et des communautés qui en dépendent. Il établit des objectifs pour la gestion durable des récifs, qui constitueront le programme d action des années à venir. La reconnaissance explicite du partenariat de l ICRAN par le SMDD est confirmée dans le Plan de mise en œuvre. De plus, ce Plan réaffirme l importance de l Appel à l action lancé par l ICRI (Initiative sur les récifs coralliens), ainsi que page 8 Constituer des réseaux pour gérer efficacement les récifs coralliens Par Kristian Teleki, Directeur par intérim, Réseau international d'action pour les récifs coralliens (ICRAN) 2 Les récifs coralliens sont des milieux sousmarins particulièrement spectaculaires, qui apportent des avantages à l homme et à la nature bien au-delà de leurs limites. Ils ont une importance critique pour la subsistance, l économie et les cultures de millions de personnes, offrent des perspectives touristiques et d emploi, abritent des ports, freinent l érosion, et recyclent les nutriments. Les récifs coralliens produisent 10 pour cent des prises mondiales et sont la principale source de protéines de millions de personnes dans le monde. Ils sont le gage de progrès scientifiques et médicaux que nous commençons à peine à comprendre. Cependant, leur situation est tragique : 60 pour cent des récifs coralliens sont gravement endommagés ou menacés par l élévation de la température, la pollution et les pratiques destructrices. Nous devons agir sans tarder si nous voulons inverser ce processus. Etant donné les nombreux intérêts en jeu et la vaste couverture géographique des récifs coralliens, aucune institution ne saurait, à elle seule, assurer leur survie. C est pourquoi les gouvernements et les défenseurs des récifs coralliens ont décidé d unir leurs efforts au sein de l Initiative internationale sur les récifs coralliens (ICRI). Répondant à l Appel à l action lancé par l ICRI, les organisations concernées ont créé le Réseau international d action pour les récifs coralliens (ICRAN) en L ICRAN, une alliance stratégique d organisations du secteur public et du secteur privé, œuvre dans le monde entier pour assurer la gestion durable des écosystèmes de récifs et répondre aux besoins des communautés qui en dépendent. Cette alliance repose sur le partage et la promotion du savoir traditionnel, de la recherche actuelle et des bonnes pratiques, dans le but d améliorer la gestion des récifs par la communication entre pairs. Une approche holistique L approche holistique adoptée par l ICRAN pour la gestion des récifs vise à assurer l avenir de ces écosystèmes précieux et des communautés qu ils font vivre, notamment en encourageant de nouveaux moyens d existence, la formation, le renforcement des capacités et l échange des connaissances scientifiques, économiques et sociales les plus récentes. L établissement de réseaux est une pièce maîtresse des activités de l ICRAN, qui aide les gestionnaires des aires protégées marines à échanger leurs connaissances et leurs expériences communes. Autre activité de ce réseau international : éduquer les décideurs et sensibiliser le public à la valeur des récifs coralliens et à leur importance pour la santé de la Planète, en collaborant avec les communautés locales, les gouvernements nationaux et les organisations mondiales. Actuellement, l ICRAN concentre ses efforts sur quatre régions où les récifs sont menacés : les Caraïbes, l Afrique de l Est, l Asie de l Est et le Pacifique Sud. Dans ces régions, il a créé un réseau de sites pour mettre en évidence les exemples réussis de gestion de récifs coralliens, et étendre des pratiques de gestion durable à d autres sites. L ICRAN espère pouvoir élargir son partenariat à d autres régions du monde, comme les mers du Moyen-Orient et d Asie du Sud. Exemples d activités en cours: Organisation de programmes de formation en gestion marine s adressant aux autorités des parcs marins de toute la région des Caraïbes, afin de permettre à d autres aires protégées, moins développées mais tout aussi critiques, d appliquer les expériences et connaissances acquises. Cours de formation sur les moyens d existence alternatifs, tels que l écotourisme, s adressant aux communautés locales associées aux efforts de conservation des récifs. Actions visant à renforcer, dans les aires protégées marines d Afrique de l Est, les moyens d action des principaux intéressés pour leur permettre de gérer les sites et de réduire au minimum les dégradations causées par l homme. Cours de formation et actions visant à améliorer la participation du public à la gestion côtière intégrée en Asie du Sud- Est. Renforcement de la capacité d échanger des expériences et des compétences liées à la gestion des milieux côtiers et des récifs coralliens dans 26 pays et territoires de la région du Pacifique Sud. Soutien aux efforts locaux qui préservent l intégrité écologique des récifs coralliens, tout en encourageant des page 8
3 Traités et accords mondiaux et récifs coralliens* Par Laura Meszaros, Bureau d information pour les Conventions du PNUE Accord/Convention Problèmes des récifs coralliens Activités liées aux récifs coralliens Activités futures nécessaires Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants (POP) Programme d action mondial pour la protection du milieu marin contre la pollution due aux activités terrestres (GPA) Des activités telles qu agriculture, industrialisation et urbanisation rejettent nombre de substances chimiques dans les zones côtières. Des POP ont été décelés dans des poissons, des dugongs et des herbiers marins. Principales menaces : sédimentation des eaux côtières et enrichissement en matières nutritives sous l effet du ruissellement des eaux usées et des engrais. PNUE : Programme mondial d évaluation axé sur les POP et autres substances toxiques persistantes; Réseau mondial de surveillance des POP; Centre d information sur les POP; appui aux pays pour l établissement de plans nationaux de mise en œuvre sur les POP. Le GPA est sur le point de mettre en oeuvre un Plan d action sur les eaux usées (SAP) dans plusieurs pays tropicaux abritant des récifs coralliens, ainsi qu un projet de GPA sur l altération et la destruction physiques des habitats. Les concentrations de polluants dans les récifs coralliens n ont été étudiées que dans un nombre limité d espèces. Des études supplémentaires s imposent sur les effets (y compris à long terme) des différents niveaux de concentration et les effets qui peuvent en résulter sur la santé de différents organismes vivants. Obtenir des informations supplémentaires sur les facteurs contribuant à la prolifération des macro-algues et effectuer des recherches sur les effets synergiques des multiples facteurs d agression des récifs, tels que surcharge sédimentaire combinée à l enrichissement nutritif et/ou au blanchiment. Convention sur la diversité biologique (CDB) Phénomènes de blanchiment des coraux en 1998 ainsi que dégradation et destruction physiques des récifs coralliens. Programme de travail sur la biodiversité marine et côtière, y compris récifs coralliens. Plans de travail sur le blanchiment des coraux et la dégradation et destruction physiques des récifs coralliens en cours. Effectuer des recherches supplémentaires, y compris sur les seuils de tolérance des espèces de récifs coralliens à l élévation des températures et sur leur capacité d adaptation. Autres activités nécessaires : renforcement des capacité; formation; partenariats avec les parties prenantes; élaboration et mise en œuvre de politiques; financement. Convention de Ramsar sur les zones humides Destruction et dégradation anthropiques de récifs coralliens, par ex. envasement; aménagement côtier; enrichissement en substances nutritives et pollution; impact du tourisme, surexploitation des ressources de récifs ; changements climatiques - 25 sites Ramsar possèdent des récifs importants. Brésil: atelier sur la formation et la production d une carte numérique de la répartition des récifs coralliens dans le système NE de récifs coralliens du Parc marin d Etat de Parcel de Manuel Luis. Israël: évaluation de la biodiversité du Récif de Vermetid. Coordonner l action internationale pour éviter le double emploi et faire mieux connaître les activités existantes, y compris information sur les sources de financement disponibles. Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d extinction (CITES) Toutes les espèces de coraux durs sont inscrites à l Annexe II de la CITES, qui inclut des espèces qui ne sont pas nécessairement menacées d extinction mais dont le commerce doit être réglementé afin d éviter une utilisation incompatible avec leur survie. Le Comité pour les animaux de la CITES a commencé une étude sur la reproduction artificielle et l élevage de coraux à des fins de commerce international. Aider les gouvernements à développer et améliorer la gestion et la surveillance des coraux durs prélevés pour le commerce international. Encourager la gestion des ressources de coraux durs de façon à garantir que toute espèce entrant dans le commerce sera maintenue dans l ensemble de son aire de répartition à un niveau compatible avec son rôle dans l écosystème marin. Convention du patrimoine mondial Les sites du patrimoine mondial contenant des récifs coralliens subissent les effets des changements climatiques, de la sédimentation, de l enrichissement en substances nutritives et d autres formes de pollution d origine tellurique, ainsi que de l utilisation non durable des ressources de récifs. Environ 20 sites du patrimoine mondial abritent des récifs. Un projet est en cours, visant à combler les lacunes et à promouvoir une approche multi-sites pour les nouvelles inscriptions d écosystèmes tropicaux côtiers, marins et de petites îles, afin d améliorer la représentation de tels écosystèmes sur la Liste du patrimoine mondial. Promouvoir les échanges d expériences de gestion entre les sites du patrimoine mondial. Etablir des partenariats avec d autres institutions et organisations pour appuyer la gestion des sites existants et soutenir la désignation de nouveaux sites. Renforcer les capacités de gestion des sites. Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (UNFCCC) Selon le Groupe d experts inter- gouvernemental sur l évolution du climat OMM/PNUE, le blanchiment des coraux de 1998 a été un phénomène d une gravité sans précédent dans nombre de régions. Les changements climatiques pourraient affecter les récifs coralliens par une élévation des températures et du niveau des mers, et par des changements dans trajectoires des tempêtes et les courants côtiers. Les Parties à la Convention préparent des Communications nationales avec des informations sur tous les écosystèmes affectés; les actions visant à atténuer les impacts et à évaluer la vulnérabilité et l adaptation; les activités de recherche et d observation systématique; l éducation, la formation et la sensibilisation du public. Les Parties peuvent utiliser des Communications nationales pour fournir des informations sur les récifs coralliens, et se servir d évaluations de l IPCC et d autres institutions compétentes des impacts des changements climatiques sur les récifs coralliens pour mettre en œuvre des politiques, projets et activités de gestion durable des récifs coralliens dans le cadre des Programmes d action nationaux d adaptation et autres stratégies. Initiative internationale pour les récifs coralliens (ICRI) L ICRI privilégie la santé des récifs coralliens et des écosystèmes associés. Principales menaces: changements climatiques, utilisation non durable ou destructrice des ressources de coraux, pollution, notamment d origine terrestre. Un Appel à l action a été lancé pour mobiliser tous les acteurs dont les actions coordonnées sont nécessaires pour combattre les menaces pesant sur les récifs. Le Cadre d action encourage la gestion intégrée, le renforcement des capacités, la recherche, la surveillance et l examen. L ICRI continuera à attirer l attention du monde entier sur la nécessité de protéger et gérer les récifs coralliens au niveau local, national et international. L ICRAN devrait élargir son réseau de sites coralliens des mers régionales pour promouvoir la reproduction universelle des pratiques de bonne gestion. * Extrait de l affiche Global Multilateral Environmental Agreements & their Relevance to Coral Reef Ecosystems publiée par le PNUE, en collaboration avec les AME susmentionnés. Pour obtenir une copie, envoyer un courriel à laura.meszaros@unep.org Numéro 7, Janvier
4 Cartographier les récifs coralliens pour mieux les préserver Par Ed Green, Mark Collins et Jerry Harrison, Centre mondial de surveillance continue de la conservation de la nature du PNUE Récifs coralliens et palétuviers dans le monde ( L étendue des récifs coralliens a chuté de manière alarmante ces dernières années. On estime que les fonctions écologiques de 27 pour cent d entre eux ont été détruites, essentiellement à la suite du blanchiment massif survenu en Cette catastrophe n a fait qu empirer les dégâts déjà causés, un peu partout, par la pollution des sédiments et des nutriments, la surexploitation des organismes qui vivent dans les récifs, l extraction de sable et de roche et les activités de développement. Le CMSC du PNUE a récemment établi un atlas mondial des récifs coralliens (World Atlas of Coral Reefs), qui rend compte en détail de l état actuel des coraux de la planète à partir des meilleures cartes qui existent. La description précise de l emplacement, de la biodiversité et de l utilisation humaine de ces écosystèmes est agrémentée de plus de 200 photographies couleur de coraux et des différents organismes qu ils abritent, ainsi que d images prises par les astronautes de la NASA au cours des vols spatiaux effectués en 2000 et On a découvert, lors du travail de cartographie, que ces précieux écosystèmes marins occupent un espace beaucoup plus restreint qu on ne le pensait. Présents dans 101 pays et territoires, essentiels à la pêche, à la protection des côtes, au tourisme et aux processus naturels, ils ne couvrent que kilomètres carrés, soit la moitié de la superficie de la France et moins d un dixième de un pour cent de la surface des océans. Cartes et traités Etant donné leur large distribution sur le globe et leur importante fonction dans le milieu naturel et humain, de nombreux accords internationaux sont particulièrement pertinents quand il s agit d assurer la sauvegarde et l utilisation durable des récifs coralliens et de leurs espèces : Le Programme d action mondial pour la protection du milieu marin contre la pollution due aux activités terrestres vise à atténuer les effets de nombreuses activités humaines sur les récifs, dont les plus néfastes sont la sédimentation excessive et l enrichissement des nutriments par les eaux usées et les engrais. Les Parties à la Convention sur la diversité biologique ont adopté un programme de travail sur la biodiversité marine et côtière qui favorise la prise de mesures pour protéger les récifs coralliens et qui associe ces mesures aux travaux menés en collaboration avec la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. La Convention du patrimoine mondial, le Programme sur l homme et la biosphère de l UNESCO, la Convention de Ramsar sur les zones humides et d autres instruments internationaux aident à préserver les récifs coralliens situés dans des zones protégées (soit actuellement 15 sites du patrimoine mondial, 25 zones relevant de Ramsar et 12 réserves de la biosphère). La Convention sur le commerce international des espères de faune et de flore sauvages menacées d extinction (CITES) surveille les échanges internationaux de coraux et de grands bénitiers, espèces inscrites à l Annexe II de la Convention. Plusieurs des Programmes relatifs aux mers régionales et des accords régionaux qui leur sont liés insistent sur la conservation et l utilisation durable des récifs coralliens. L atlas mondial des récifs coralliens présente les informations les plus récentes dont on dispose sur l exploitation humaine et ses effets (chiffres du commerce, par exemple), sur la diversité biologique (espèces présentes, organismes associés, etc.), sur les connaissances scientifiques (maladies, ampleur du blanchiment) et sur la gestion (cartes des zones protégées). Il concourt à élaborer et à appliquer ces divers programmes et conventions internationaux. Il montre aussi comment une source de référence peut aider à harmoniser les méthodes de mise en œuvre. La communauté internationale reconnaît chaque jour davantage les mérites de cet Atlas; des ouvrages similaires visant les mêmes buts sont en train d être préparés. Soulignons notamment le premier recueil mondial d informations sur les herbes marines, écosystème marin peu connu que l on trouve dans les zones tempérées et tropicales. Comme l atlas des récifs coralliens, le World Atlas of Seagrasses: Present Status and Future Conservation est destiné aux scientifiques et aux décideurs internationaux. Il paraîtra début L Atlas mondial des récifs coralliens, publié fin 2001 par l University of California Press, est présenté sur le site Web du CMSC ( et de ReefBase ( On s efforce à l heure actuelle d améliorer les informations disponibles en établissant des partenariats au sein du réseau international d action pour les récifs coralliens (ICRAN), avec l appui de la Fondation des Nations Unies (FNU). 4
5 Calendrier des traités environnementaux 2003 Convention de Bâle Diversité biologique CITES/ Lusaka CMS Montréal Protocole Stockholm POP Rotterdam ICP UNCCD UNFCCC Mers régionales Ramsar Janvier/ Février/ Mars/ Avril SBSTTA mars Montréal, Canada Comité permanent Avril/Mai À déterminer ICRC mars Rome, Italie NOWPAP CEARAC Janvier Toyama, Japon CMDD avril Alger, Algérie 29 e Comité permanent février Gland, Suisse Mai/ Juin/Juillet OEWG Mai Tentative Comité pour les animaux Juin/Août À déterminer INC juillet 18 e Réunions des Organes subsidiaires 2-13 Juin Bonn, Allemagne NOWPAP 6 Daejeon Mai République de Corée Comité pour les Plantes Juin/Août À déterminer OSPAR Commission Juin Brême, Allemagne Août/ Septembre ASCOBANS MOP août Esbjerg, Danemark COP 6 Septembre La Havane, Cuba A confirmer EUROBATS MOP septembre Sofia, Bulgarie Octobre/ Novembre/ Décembre OEWG Octobre Tentative SBSTTA novembre Montréal, Canada Tentative INC novembre COP décembre Italie COBSEA Réunion intergouvernementale Octobre/Novembre Bangkok, Thaïlande 30 e Comité permanent Novembre Gland, Suisse PAM 13 e Réunion ordinaire des Parties contractantes Novembre A confirmer SPAW COP 3 Dernier semestre Lieu à confirmer Compilé par l Unité d information pour les Conventions du PNUE (Janvier 2003) Acronymes & abréviations: Convention de Bâle concernant le contrôle des mouvements transfrontières des déchets dangereux et leur élimination Groupe de travail à composition non limitée (OEWG); Convention sur la diversité biologique Organe subsidiaire chargé de fournir des avis scientifiques, techniques et technologiques (SBSTTA); Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d extinction (CITES); Accord de Lusaka sur les opérations concertées de coercition visant le commerce illicite de la faune et de la flore sauvages; Convention de Bonn sur les espèces migratrices appartenant à la faune sauvage(cms) Accord sur la conservation des petits cétacés de la mer Baltique et de la mer du Nord (ASCOBANS) Accord relatif à la conservation des chauves-souris en Europe (EUROBATS) Réunion des Parties (MOP); Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d ozone; Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants (POP) Comité de négociation intergouvernemental (INC); Convention de Rotterdam sur la procédure de consentement préalable en connaissance de cause applicable à certains produits chimiques et pesticides dangereux qui font l objet d un commerce international (ICP) Comité intérimaire d examen des substances chimiques (ICRC); Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD) Conférence des Parties (COP); Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (UNFCCC) Organe subsidiaire chargé de fournir des avis scientifiques, techniques et technologiques (SBSTA) Organe subsidiaire de mise en œuvre (SBI); PNUE, mers régionales : Plans d action et Conventions Mer Noire, Convention de Cartagena pour la protection & la mise en valeur du milieu marin de la région des Caraïbes - Protocole relatif aux zones et à la vie sauvage spécialement protégées (SPAW, mers d Asie orientale Organe de coordination pour les mers de l Asie orientale (OBSEA), Afrique de l Est Convention de Nairobi, Kuwait, Méditerranée Commission méditerranéenne du développement durable (CMDD) Plan d action pour la Méditerranée (PAM), Afrique de l Ouest & Afrique centrale Convention d Abidjan, nord-ouest du Pacifique Plan d action plan pour la protection, la gestion et la mise en valeur du milieu marin et côtier de la région du nord-ouest du Pacifique (NOWPAP), mer Rouge & Golfe d Aden, mers de l Asie du Sud, sud-est du Pacifique, Pacifique Sud; Convention d Oslo et de Paris (OSPAR); Convention de Ramsar sur les zones humides. Numéro 7, Janvier
6 Renforcer les synergies en faveur des terres et des sols Par Jens Mackensen et Claudiane Chevalier, Division de l élaboration des politiques et du droit du PNUE On pense souvent que la dégradation des terres et des sols est un problème local, et non mondial, limité aux pays en développement et surtout à l Afrique. C est une erreur de perception. Faute d engagement politique ferme en la matière, le régime international de conservation des terres et des sols est aujourd hui très fragmenté. Les changements climatiques, la diversité biologique, les eaux internationales, les substances chimiques dangereuses, les terres humides et les forêts ont été plus rapidement reconnus comme des enjeux politiques planétaires, mais il faut savoir que les terres et les sols occupent une place importante dans chacun d eux. Cette situation influe-t-elle sur l évaluation des recherches menées et sur la prise en considération des résultats lors de la formulation des politiques? Et que peut on faire pour améliorer le processus? Afin de préciser ces éléments, le PNUE étudie actuellement la manière dont les accords multilatéraux sur l environnement et leurs organes consultatifs scientifiques traitent de la dégradation des terres et des sols. Le régime actuel On tend à l oublier, mais les sols constituent pour l être humain et une ressource naturelle aussi importante que l air et l eau. Ils assurent des fonctions essentielles en fixant le carbone, en abritant des nutriments et des micro organismes indispensables à l agriculture et à la diversité biologique, en limitant les crues et les glissements de terrain, etc. La dégradation des sols est imputable à divers processus, dont la désertification, l érosion, la contamination industrielle, la modification de l utilisation des terres, la surexploitation des terres marginales, l usage excessif de pesticides et d engrais en agriculture mécanisée, le déclin de la biodiversité agricole, l expansion urbaine, l asphaltage et les impacts de l exploitation minière, du tourisme, des opérations militaires et d autres activités humaines. La régénération pouvant prendre des centaines, voire des milliers d années, les dommages causés aujourd hui sont à toutes fins utiles irréversibles. Même si elle ne concerne que les terres arides, la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, adoptée en 1994, est le seul traité mondial qui s attaque spécifiquement à la dégradation des terres et des sols. Dans la série d accords sur la diversité biologique, la Convention sur la diversité biologique, la Convention de Ramsar sur les zones humides et la Convention de Bonn sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage appuient toutes indirectement la protection des ressources en terres et en sols. La Convention de Bâle sur les déchets dangereux, la Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants et la Convention de Rotterdam sur certains produits chimiques dangereux qui font l objet d un commerce international s intéressent à la pollution des sols, tandis que la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques considère les sols comme des puits de carbone. Certains accords sur les mers régionales et d autres traités et mécanismes régionaux favorisent également la gestion et la protection des sols. Les évaluations Les politiques et les traités relatifs à l environnement devant reposer sur une base scientifique, la meilleure façon d amener les décideurs à considérer la dégradation des terres et des sols comme un problème de portée mondiale serait d améliorer l approche scientifique de ces questions. Il existe actuellement plus de cinquante processus consultatifs liés à l environnement. Trois mille experts au moins sont affectés aux seuls mécanismes parrainés par l ONU et des milliers d autres apportent directement leur contribution. Malgré cela, une étude réalisée par le PNUE en 2001 a révélé que l obtention de données de qualité, la concertation des processus consultatifs et la diffusion des connaissances posent encore des difficultés. On a amassé en fait un vaste savoir sur l utilisation des terres et la gestion des sols, mais il est mal diffusé, en particulier aux décideurs et aux experts des secteurs socioéconomiques. Le but n est pas forcément de produire davantage de données mais de les intégrer aux processus politiques. Il faut parallèlement cerner les lacunes, tenter de les combler et mettre au point de meilleurs indicateurs afin de pouvoir comparer les informations provenant de différentes sources. 6
7 Les solutions à envisager Il existe plusieurs façons d établir un régime plus efficace d évaluation de la dégradation des terres et des sols. Resserrer la collaboration entre les organes consultatifs. Les questions relatives aux terres et aux sols étant fondamentalement transsectorielles, cette approche permettrait de mener l évaluation la plus complète possible. L amélioration du dialogue conduirait à une compréhension plus globale du rôle joué par les sols dans la biosphère et dans les systèmes socio-économiques. Ces questions seraient mieux intégrées dans les processus mondiaux tels que l Evaluation des écosystèmes en début de millénaire, l Analyse pilote des écosystèmes mondiaux et l Evaluation de la dégradation des terres humides. Charger un organe consultatif de stimuler la collaboration. Cet organe pourrait faciliter la création de réseaux et établir un centre d échange des connaissances relatives à la gestion des terres et des sols, dans le but de renforcer la synergie entre les conventions. Le Système mondial d observation de l environnement terrestre (GTOS), par exemple, pourrait servir de plate forme mondiale à condition de modifier comme il convient ses attributions, sa composition et son mécanisme de financement. Le Comité de la science et de la technologie (CST) relevant de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification serait un autre candidat. Le CST conseille les Parties sur les aspects scientifiques et technologiques de la désertification et de la sécheresse; il assure aussi la liaison entre les gouvernements et les milieux scientifiques. Il pourrait être en mesure d assumer davantage de responsabilités en ce qui a trait aux questions mondiales liées aux terres et aux sols. Toutefois, parce qu il est un organe subsidiaire, sa fonction première est d appuyer le programme de la Convention plutôt que de jouer un rôle plus global. Mettre sur pied un organe consultatif indépendant. On pourrait s inspirer du modèle de la Commission océanographique intergouvernementale (COI) de l UNESCO. Composée de représentants gouvernementaux, la COI facilite la mise en œuvre des programmes de recherche, d enseignement et de formation, ainsi que Le point sur les traités environnementaux Par Michael Williams, Bureau d information pour les Conventions du PNUE Conventions administrées par le PNUE Convention de Bâle concernant le contrôle des mouvements transfrontières des déchets dangereux et leur élimination. La COP 6, tenue à Genève en décembre, a adopté un plan stratégique définissant les mesures prioritaires à mener à l échelle internationale en matière de déchets dangereux et d autres déchets d ici à Ce plan insiste sur la nécessité de s attaquer en priorité aux circuits de production de déchets tels que pesticides périmés, batteries au plomb, huiles usées, PCB, déchets électroniques et autres déchets. Il prie instamment les gouvernements, en premier lieu, de réduire au minimum la production de déchets et, dans la mesure du possible, de la prévenir. La COP a également décidé d officialiser la mise en place des 12 Centres régionaux prévus par la Convention de Bâle. Ces Centres auront pour fonctions essentielles la formation, le transfert de technologie, l information, la consultation et la sensibilisation. Autre fait marquant : la conclusion d une Initiative pour un partenariat durable en vue de la gestion écologiquement rationnelle des téléphones mobiles usagés. Cette Initiative entre la Convention de Bâle et 10 grands fabricants de téléphones mobiles porte sur le recyclage de ce produit de consommation très populaire par la méthode du cycle de vie. Cette réunion a également adopté des directives techniques relatives à l élimination et au recyclage des batteries à plomb, des déchets en matière plastique, des déchets biomédicaux et des déchets de soins médicaux, ainsi que des navires vétustes. Convention de Rotterdam sur la procédure de consentement préalable en connaissance de cause applicable dans le cas de certains produits chimiques et pesticides dangereux qui font l objet du commerce international. Début septembre, le Comité intergouvernemental des systèmes d observation à l échelle mondiale. Il serait aussi possible de créer un groupe d experts international sur les terres et les sols, à l image du Groupe d experts intergouvernemental sur l évolution du climat (GIEC) de l OMM/PNUE. Ce dernier assure l évaluation globale des données scientifiques et comprend un processus d examen gouvernemental. Il a joué un rôle de premier plan dans la promotion d une action mondiale au titre de la Convention sur les changements climatiques. de négociation (CIN) de la Convention a adopté plusieurs décisions importantes, notamment l inscription d un nouveau pesticide le monocrotophos sur la liste des substances chimiques réglementées. Le CIN a également clarifié plusieurs questions techniques relatives à d autres substances chimiques attendant de figurer sur la liste des substances réglementées, et a progressé dans le sens du règlement des cas de pays qui omettent de remplir leurs obligations, délibérément ou faute de moyens. Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d extinction (CITES). Les Parties à la CITES se sont réunies à Santiago du Chili en novembre pour examiner 59 propositions d amendement des annexes de la CITES. Parmi les décisions clés prises à cette occasion figure l inscription de l acajou qui produit un bois extrêmement précieux à l Annexe II de la CITES. Cette inscription implique que tous les Etats de l aire de répartition de l acajou sont tenus de s assurer que toutes les exportations de ce bois sont durables et dûment couvertes par des permis d exportation CITES. Tirant parti d un consensus auquel étaient parvenus antérieurement la plupart des Etats de l aire de répartition de l éléphant d Afrique, la CITES a décidé d adopter un régime strict pour contrôler tout commerce éventuel des stocks d ivoire. Elle a accepté, à titre conditionnel, les propositions de l Afrique du Sud, du Botswana et de la Namibie portant sur la vente ponctuelle de 20, 10 et 30 tonnes d ivoire, respectivement. Cet ivoire, détenu dans des stocks légaux, est issu de la mortalité naturelle et du contrôle réglementé par le gouvernement des animaux jugés nuisibles. La COP de la CITES a en outre accepté d inscrire le requin-baleine et le requin-pèlerin à l Annexe II. Cette décision est considérée comme une étape importante, la CITES n ayant jusque-là jamais joué de rôle Numéro 7, Janvier
8 important dans les pêches mondiales. L Annexe II a également accueilli 26 espèces de tortues asiatiques. De nombreuses tortues d Asie du Sud, du Sud-Est et de l Est font l objet d un commerce important destiné à répondre à la demande régionale de produits alimentaires ou de produits utilisés en médecine traditionnelle, et d animaux de compagnie. Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d ozone. Réunies à Rome en novembre, les Sauver les récifs, suite de la page 2 des programmes pour les mers régionales en tant qu organismes chargés de mettre en œuvre les activités de gestion et de protection des récifs coralliens. Il préconise la création de partenariats et de réseaux pour associer l ensemble des acteurs à la planification et à la mise en œuvre, et reconnaît explicitement le savoir, les droits et les besoins des communautés locales et des populations autochtones. Ce Plan lance en outre un appel pour que soit constitué un partenariat international et public-privé, pour renforcer la mise en œuvre de la Convention sur la diversité biologique, de la Convention de Ramsar et de l ICRI, notamment dans les «points chauds». Il insiste enfin sur la nécessité de canaliser l appui financier et technique destiné aux pays en développement. Le Sommet de Johannesburg a également reconnu que le tourisme durable pouvait être un outil très précieux pour améliorer les moyens d existence de nombreuses ICRAN, suite de la page 2 initiatives procurant des avantages économiques durables aux communautés locales, notamment par le tourisme responsable et les méthodes de pêche sans danger. L ICRAN soutient également des programmes en cours destinés à évaluer l état des récifs coralliens, par exemple. La version entièrement révisée de ReefBase, un important système d information sur les récifs coralliens, a été développée avec le soutien de l ICRAN. Cette base de données sera élargie et actualisée pour permettre aux gestionnaires, aux décideurs et aux partenaires de l ICRAN d accéder à des informations à jour sur l état des récifs, les menaces et les options de gestion. Le rapport sur les récifs menacés d Asie du Sud-Est (The Reef at Risk South-East Asia) a été lancé avec succès et sera suivi Parties sont convenues d un montant de 573 millions de dollars pour approvisionner le Fonds multilatéral du Protocole en Ces fonds aideront les pays en développement à remplir leurs engagements au titre du Protocole, notamment la réduction, d ici à 2005, de leur consommation et production de CFC de 50%. communautés côtières tout en contribuant à la conservation des récifs coralliens. Il a lancé un appel pressant pour qu un soutien financier et technique soit fourni aux pays en développement afin de les aider à exploiter pleinement ces possibilités. L ICRAN prépare actuellement une série d initiatives axées sur l écotourisme. Enfin et surtout, le Plan insiste sur la notion de responsabilité et de transparence des entreprises dans tout partenariat - international aussi bien que public-privé gage de réussite du développement durable. L ICRAN, les conventions et autres accords et institutions, et le Plan d action du SMDD sont autant d instruments d une valeur inestimable pour la protection des récifs coralliens. Maintenant que nous avons les outils nécessaires, il ne nous reste plus qu à joindre nos efforts pour en tirer le meilleur parti. La survie de millions d habitants des régions côtières ainsi que des récifs coralliens qui les font vivre dépend de la réussite des actions menées par l ICRAN et par les AME. d autres analyses régionales des récifs menacés. L ICRAN recherche non moins de 25 millions de dollars en capitaux pour financer ses programmes en cours et établir un Fonds garantissant le financement durable de la conservation et de la gestion des récifs coralliens. Ce Fonds vise à constituer un partenariat de financement public-privé, flexible et novateur, pour répondre aux besoins des récifs coralliens et des communautés humaines qui en dépendent, aux niveaux local, régional et mondial. Agissons dès aujourd hui si nous voulons assurer l avenir des récifs coralliens et des communautés qu ils font vivre. Pour sauver ces écosystèmes uniques, unissons nos efforts afin de canaliser, de coordonner et de renforcer nos connaissances, tout en sensibilisant et en mobilisant le public. Pour de plus amples renseignements sur l ICRAN et sur les moyens de nous aider, contacter icran@icran.org ou consulter le site Conventions administrées par les Nations Unies Convention sur les changements climatiques. En novembre, la COP 8 a adopté la Déclaration ministérielle de Delhi demandant des mesures plus vigoureuses pour promouvoir une énergie plus propre et d autres technologies novatrices. Cette Déclaration appelle les gouvernements à accroître considérablement leurs ressources énergétiques renouvelables et à promouvoir le transfert de technologies susceptibles de contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre dans des secteurs économiques clés comme l énergie, les transporte, l industrie et l agriculture. Cette conférence a également pris plusieurs décisions concernant les institutions et les procédures du Protocole de Kyoto, notamment en rendant pleinement opérationnel son Mécanisme pour un développement propre. Les premiers projets dudit mécanisme ont toutes les chances d être approuvés durant le premier trimestre de La COP8 a en outre achevé trois années de travaux sur les procédures relatives à la communication et à l examen des données sur les émissions des pays développés. Le fruit de ce travail est un système international sans précédent qui garantit la compatibilité et la crédibilité des données nationales sur les émissions annuelles de gaz à effet de serre. Numéro 7 Janvier 2003 Ce bulletin donne seulement des informations générales et ne représente pas l opinion officielle des Nations Unies ou de l une de ses entités spécialisées. Les lecteurs sont invités à en reproduire les articles, sous réserve d en mentionner la source. Publié par le Programme des Nations Unies / Division des Conventions environnementales. Pour s abonner gratuitement (version papier ou électronique), ou pour tout courrier à la rédaction, veuillez prendre contact avec le Bureau d information pour les Conventions Maison internationale de l environnement chemin des Anémones 1219 Châtelaine, Suisse iuc@unep.ch Voir: 8
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