Données de qualité de l'eau de surface de la Direction de l Agriculture et de la Forêt pour la Grande Terre ( )

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Données de qualité de l'eau de surface de la Direction de l Agriculture et de la Forêt pour la Grande Terre ( )"

Transcription

1 ANNEXES Annexe 8.1 Annexe 8.2 Annexe 8.3 Annexe 8.4 Annexe 8.5 Données de qualité de l'eau de surface de la Direction de l Agriculture et de la Forêt pour la Grande Terre ( ) Liste des paramètres, méthodes de mesure et d analyse de l'eau douce utilisés par la Direction de l Agriculture et de la Forêt de 1992 à 2000 Résultats d analyse des eaux douces échantillonnées dans la zone d étude au mois de février 2001 dans le cadre du projet Koniambo Résultats des analyses physico-chimiques et bactériologiques effectuées par la Direction de l Agriculture et de la Forêt dans la zone d étude de 1992 à 1999 Méthodes d analyse des laboratoires des échantillons d eau douce récoltés en novembre 2000 dans le cadre du projet Koniambo Annexe 8.6 Méthodes d analyse des échantillons d eau douce récoltés en février 2001 dans le cadre du projet Koniambo Annexe 8.7 Annexe 8.8 Programme de contrôle de la qualité mis en place dans le cadre du projet Koniambo pour l échantillonnage et l analyse des échantillons d eau et de sédiments d eau douce Concentrations en matières en suspension mesurées dans la zone d étude en février 2000 Annexe 8.9 Méthode de calcul du ph de saturation (ph s ) Annexe 8.10 Statistiques descriptives des données de qualité de l eau recueillies en période d étiage de 1992 à 2000 pour les principales rivières de la zone d étude pour le projet Koniambo Annexe 8.11 Données de qualité de l eau aux stations des rivières Koné, Pouembout et Témala de 1992 à 1999 Annexe 8.12 Comparaison des rations «métaux dissous/métaux totaux» pour les campagnes d échantillonnage réalisées en crue et en étiage dans le cadre du projet Koniambo Annexe 8.13 Méthodes d analyse des laboratoires des échantillons de sédiments d eau douce dans le cadre du projet Koniambo - iii - Juin Étude environnementale Rapport final

2 LISTE DES TABLEAUX Tableau 8.1 Tableau 8.2 Tableau 8.3 Tableau 8.4 Tableau 8.5 Tableau 8.6 Tableau 8.7 Tableau 8.8 Tableau 8.9 Tableau 8.10 Tableau 8.11 Tableau 8.12 Tableau 8.13 Tableau 8.14 Tableau 8.15 Statistiques descriptives des données de qualité de l'eau recueillies en période d étiage par la Direction de l'agriculture et de la Forêt à l'échelle de la Grande Terre (1992 à 1999) Caractérisation des eaux des rivières de la Nouvelle-Calédonie en fonction de la conductivité Liste des stations échantillonnées pour l eau et les sédiments de rivières présentes dans la zone d étude du projet Koniambo Normes internationales pour la qualité de l eau potable Normes internationales pour la qualité de l eau brute destinée à l approvisionnement en eau potable Normes internationales de qualité des eaux douces pour la protection de la vie aquatique d eau douce Normes internationales de qualité de l eau de surface destinée à l aquaculture et la pêche récréative et commerciale Résultats d analyse des eaux douces échantillonnées dans la zone d étude en période d étiage (novembre 2000) dans le cadre du projet Koniambo Statistiques descriptives des données de qualité de l'eau recueillies en période d étiage par la Direction de l Agriculture et de la Forêt dans la zone d étude (1992 à 1999) Statistiques descriptives des données de qualité de l'eau recueillies en période d étiage (novembre 2000) dans la zone d étude dans le cadre du projet Koniambo (n = 28) Statistiques descriptives des données de qualité de l'eau recueillies de 1992 à 2000 dans la zone d étude en période d étiage, par la Direction de l Agriculture et de la Forêt (1992 à 1999) et par le projet Koniambo (2000) Normes internationales de qualité de l eau douce les plus restrictives Statistiques descriptives des données de qualité de l eau à l étiage récoltées de 1992 à 2000 pour les principaux bassins versants de la zone d étude Normes internationales de qualité des sédiments d eau douce pour la protection de la vie aquatique Résultats d analyse des sédiments d'eau douce échantillonnés en novembre 2000 dans la zone d étude du projet Koniambo Juin iv - Étude environnementale Rapport final 20199

3 Tableau 8.16 Statistiques descriptives des données de qualité des sédiments recueillies en novembre 2000 dans la zone d étude du projet Koniambo LISTE DES CARTES Carte 8.1 Carte 8.2 Carte 8.3 Localisation des stations d échantillonnage des eaux douces prélevées dans la zone d étude, en période d étiage par la direction de l agriculture et de la forêt de 1993 à (en pochette) Localisation des stations échantillonnées dans le cadre du projet Koniambo pour l eau douce et les sédiments. (en pochette) Carte d interprétation de la qualité des eaux douces et des sédiments (en pochette) - v - Juin Étude environnementale Rapport final

4 8. QUALITÉ DE L EAU ET DES SÉDIMENTS EN MILIEU CONTINENTAL La présente section porte sur la qualité de l eau douce et des sédiments de rivières de la Grande Terre et de la zone d étude. Une description sommaire de la situation actuelle à l échelle de la Nouvelle-Calédonie est présentée de manière à faire ressortir la variabilité spatiale de la qualité des eaux douces de la Grande Terre. Une caractérisation de la qualité de l eau et des sédiments est ensuite présentée pour la zone d étude afin de faire ressortir les caractéristiques propres à la zone d étude par rapport à l'ensemble de la Grande Terre. Enfin, les données disponibles sont discutées en regard des normes internationales pour les usages de l eau suivants : utilisation directe de l eau à titre d eau potable; approvisionnement en eau pour traitement à des fins de production d eau potable (eau brute) ; protection des écosystèmes aquatiques d eau douce; protection de la qualité de l eau pour l aquaculture et pour la pêche récréative et commerciale; utilisation de l eau à des fins récréatives (ex. baignade); Les normes retenues pour ces divers usages sont présentées à la section NOUVELLE-CALÉDONIE Caractéristiques physico-chimiques des eaux De 1992 à 1999, la Direction de l Agriculture et de la Forêt (DAF) du Territoire de la Nouvelle-Calédonie (Service de l Aménagement) a effectué des campagnes de mesures de la qualité physico-chimique et bactériologique de nombreuses rivières de la Grande Terre. L'objectif était de suivre et de contrôler la qualité des eaux des rivières. Ces données, acquises le plus souvent en période d étiage, soit de juin à décembre, représentent plus de 1000 évènements d échantillonnage. Il s agit là de la plus importante série temporelle et spatiale de données sur la qualité des eaux de surface des rivières de la Nouvelle- Calédonie (annexe 8.1). À chacune des stations d échantillonnage, la température, le ph et la conductivité de l'eau ont été mesurés à l aide d appareils de mesure de terrain et un prélèvement d eau a été effectué. Celui-ci a été analysé dans les 24 heures qui ont suivi le prélèvement par la Juin Étude environnementale Rapport final

5 Calédonienne des Eaux. Les éléments dosés sont variables d une année à l autre et les analyses ont été réalisées selon les méthodes présentées à l annexe 8.2. Il est à noter que les paramètres analysés et les stations d échantillonnage ont varié d une campagne à l autre, ce qui rend difficile l interprétation des données. Par ailleurs, les données conservées pour l interprétation ne touchent que les eaux douces, car certaines stations de la DAF sont sous l influence des eaux marines ou saumâtres. Ces dernières ont des caractéristiques physico-chimiques fort différentes et n ont pas été utilisées pour l interprétation des données de qualité des eaux douces. La conductivité et la concentration en chlorures et en sulfates sont les principaux paramètres ayant servi à identifier les stations sous l influence des eaux marines. Les données de qualité de l eau récoltées par la DAF entre 1993 et 1997 montrent que la qualité des eaux des rivières calédoniennes est fortement influencée par la nature du substrat géologique ainsi que par l utilisation du territoire (Mary, 1999). La nature du substrat géologique a une influence déterminante sur l équilibre acido-basique, la composition ionique et les concentrations de métaux dans les eaux de surface (Mary, 1999). Le tableau 8.1 présente l ensemble des statistiques descriptives calculées avec les données de la DAF obtenues de 1992 à 1999 pour la Grande Terre. Certaines valeurs extrêmes de qualité de l eau, qui semblaient erronées ou sous des influences ponctuelles, ont été éliminées afin de ne pas biaiser le calcul des moyennes et des écartstypes. Près de la moitié des valeurs de ph mesurées dans les eaux calédoniennes sont comprises ou font partie de l intervalle de 7,5 et 8,5. Ces valeurs relativement élevées peuvent s expliquer par la nature géologique des roches des bassins versants, l influence des péridotites, et par les teneurs importantes des eaux en bicarbonates (Mary, 1999). Selon Mary (1999), il existe une relation entre le degré de minéralisation des eaux des rivières, leur localisation géographique et le substrat géologique des bassins versants (tableau 8.2). Juin Étude environnementale Rapport final 20199

6 Tableau 8.1 Statistiques descriptives des données de qualité de l'eau recueillies en période d étiage par la Direction de l'agriculture et de la Forêt à l'échelle de la Grande Terre (1992 à 1999) Paramètre Unité de mesure Nombre de valeurs Moyenne Écarttype Valeur minimum Valeur maximum PHYSICO-CHIMIE Température ( C) ph ph Turbidité (U.T.N.) Conductivité (µs/cm) DCO (mg O 2 /l) DBO 5 (mg O 2 /l) <0, MES (mg/l) <0, Oxygène dissous (%) Oxygène dissous (mg O 2 /l) Oxydabilité au KMnO 4 (mg O 2 /l) <0, Dureté calcique (mg CaCO 3 /l) Dureté magnésienne (mg CaCO 3 /l) Dureté totale (mg CaCO 3 /l) Alcalinité totale (mg CaCO 3 /l) Hydrogénocarbonates (mg HCO 3 /l) Silice (mg Si/l) IONS MAJEURS ET NUTRIMENTS Calcium (mg Ca/l) <0, Carbonates (mg CO 3 /l) <0, Chlorures (mg Cl/l) Fluorures (mg F/l) <0, Potassium (mg K/l) Sodium (mg Na/l) Phosphore total (mg P/l) <0, Phosphates (mg P/l) <0, Sulfates (mg SO 4 /l) Ammonium (mg NH 4 /l) <0, Azote total Kjeldhal (mg N/l) Nitrates (mg NO 3 /l) <0, Nitrites (mg NO 2 /l) <0, MÉTAUX Chrome total (mg Cr/l) Cobalt total (mg Co/l) <0, Fer total (mg Fe/l) <0, Magnésium total (mg Mg/l) Manganèse total (mg Mn/l) <0, Nickel total (mg Ni/l) <0, BACTÉRIOLOGIE Coliformes thermorésistants (U.F.C./100 ml) , ,500 Coliformes totaux (U.F.C./100 ml) 769 1,929 19, ,000 Streptocoques fécaux (U.F.C./100 ml) , ,200

7 Tableau 8.2 Caractérisation des eaux des rivières de la Nouvelle-Calédonie en fonction de la conductivité Localisation Conductivité (µs/cm) Minéralisation Cascades et rivières du Nord-Est et du Sud de la Grande Terre < 75 faible Rivières de la Côte Est et cours d'eau sur péridotites et de la région 75 à 175 moyenne de la Foa Rivières de la Côte Ouest et rivières de plaine 175 à 300 assez forte Cours inférieurs des rivières de la Côte Ouest, eaux particulières et polluées > 300 forte Les stations qui se trouvent sur des substrats métamorphiques du Nord-Est de la Grande Terre ainsi que sur les péridotites du Sud de l'île présentent des conductivités inférieures à 75 µs/cm. La conductivité est la mesure du transport du courant électrique par les ions; plus une eau est ionisée, plus sa conductivité est élevée. Ces cours d eau reçoivent des précipitations importantes, soit de 2500 à 4000 mm par an, ce qui contribue à abaisser les valeurs de conductivité, par dilution. Les rivières de l'est du Territoire telles que Tiwaka, Tchamba et Amoa, celles qui ont un bassin versant minier telles que Thio, Dumbéa, Tontouta, Népoui, Coulée, Kouaoua, Négropo, Houailou, Rivière des Pirogues et Rivière du Carénage, ainsi que celles de la région de la Foa sont généralement moyennement minéralisées, démontrant des conductivités comprises entre 75 et 175 µs/cm. Les rivières situées sur les terrains volcano-sédimentaires et à vocation agricole de la Côte Ouest, telles que Boghen, Nekliai, Tiaoué, Pouembout, Ouaménie, Téné, Fonwhari, Témala, Iouanga, Poya, Rivière du Cap, Koné, Faténaoué et Voh présentent des conductivités relativement fortes, comprises entre 175 et 300 µs/cm. Enfin, les rivières recevant d'importants effluents urbains ont des conductivités souvent supérieures à 300 µs/cm. Le magnésium est le cation le mieux représenté dans l eau, puis viennent les ions sodium, calcium et potassium. Parmi les anions, les bicarbonates sont largement dominants, suivis des ions chlorures et sulfates. Les eaux des rivières de la Nouvelle-Calédonie peuvent être qualifiées de bicarbonatées magnésiques (Mary, 1999). Les paramètres indicateurs de la présence de matière organique (DBO 5, oxydabilité, nitrates, ammonium et matières en suspension (MES)) sont en concentrations moins élevées dans les rivières situées sur des terrains miniers que dans celles drainant des Juin Étude environnementale Rapport final

8 substrats volcano-sédimentaires (Mary, 1999). La faible présence de matière organique pourrait être expliquée d'une part par la végétation sclérophylle peu dense des péridotites, caractéristique du maquis minier et qui produit peu d'humus et, d'autre part, par l'occupation et l'utilisation moins importantes des sols de pâturage et de culture sur les péridotites que sur les substrats volcano-sédimentaires. L'apport de matières organiques par lessivage des sols serait donc moins important dans les cours d'eau sur péridotites que dans ceux situés sur des terrains volcano-sédimentaires. La nature du substrat géologique influence également les teneurs en métaux des eaux de surface. Les concentrations des eaux en nickel sont liées au substrat géologique des rivières (Mary, 1999). La plupart des cours d eau s écoulant sur des terrains volcanosédimentaires, telles que Amoa, Thanghène, Hienghène, Diahot, Tchamba, Négropo, Nessadiou, Yahoué, Iouanga, Koné, La Foa, Témala, Boghen, Douencheur, Moindou et Karikouié, présentent des concentrations de nickel inférieures à 0,005 mg/l. En revanche, les rivières du Sud sur péridotites ont des teneurs comprises entre 0,01 et 0,03 mg/l. Entre ces deux groupes se situent les cours d eau qui drainent des substrats péridotitiques et volcano-sédimentaires tels que la Dumbéa, la Koumac et la Pouembout Qualité des eaux en regard des normes Une revue des normes internationales de qualité de l eau a été faite pour différents usages. Les concentrations des paramètres normés qui ont été mesurés par la DAF entre 1992 à 1999, dans les eaux douces de la Grande Terre ont été comparées avec la norme internationale de qualité de l eau la plus restrictive pour les différents usages (voir le tableau 8.12 dans la section ). Sur la base des paramètres qui ont été mesurés par la DAF depuis 1992, en période d étiage, l eau des rivières de la Grande Terre ne peut pas être consommée telle quelle, sans traitement car les concentrations de bactéries dépassent les normes internationales pour l eau potable et pour l eau brute destinée à l approvisionnement comme source d eau potable après un traitement préalable. En étiage, les eaux de la Grande Terre rencontrent en général les normes pour la baignade sécuritaire. En ce qui concerne la protection de la vie aquatique, les apports importants en éléments nutritifs liés aux activités agricoles et à l occupation humaine (plus particulièrement en azote), peuvent mener à l occasion à des concentrations en ammonium qui dépassent les normes internationales et qui sont toxiques pour certains organismes aquatiques dont Juin Étude environnementale Rapport final 20199

9 Cyprinus carpio, une espèce de poisson présente en Nouvelle-Calédonie. Les concentrations en nitrates mesurées occasionnent dans certaines rivières, des accumulations d algues qui peuvent contribuer ponctuellement à diminuer les concentrations d oxygène disponibles pour la faune et la flore aquatique. Les concentrations d oxygène mesurées dans les rivières sont d ailleurs inférieures aux normes pour la protection de la vie aquatique et pour l aquaculture et les pêches de 5 mg/l d oxygène et ce, dans 54 % des évènements d échantillonnage. Il est à noter que ces normes ont été développées pour des pays aux eaux tempérées. Les températures plus élevées rencontrées en milieu tropical diminuent la solubilité de l oxygène dans l eau et il est ainsi possible que la faune aquatique d eau douce calédonienne soit adaptée à des concentrations plus faibles en oxygène. Les concentrations en fer et en manganèse excèdent les normes internationales pour l eau potable mais ces deux éléments à l intérieur des concentrations observées ne sont pas considérés comme étant toxiques pour l être humain, selon la littérature. Le fer a plutôt des implications d ordre esthétique sur l eau. Ce dernier, ainsi que le magnésium sont, en général, en concentrations pouvant avoir des effets nuisibles sur les organismes aquatiques en regard aux normes pour l aquaculture et les pêches. Le nickel et le cobalt sont en concentrations supérieures aux normes internationales pour la protection de la vie aquatique et peuvent ainsi avoir des effets toxiques sur les organismes aquatiques. Toutefois, ces dépassements en métaux sont liés à la géologie particulière du milieu, et il est possible que la faune aquatique locale soit adaptée à des concentrations élevées de ces métaux. Finalement, la dureté totale est parfois supérieure aux normes internationales pour l aquaculture et les pêches et atteint ainsi des valeurs pouvant inhiber la croissance du phytoplancton. De plus, les valeurs de ph ne rencontrent pas toujours les normes les plus restrictives pour l eau potable et pour l eau brute destinée à l approvisionnement d eau potable, ainsi que pour la protection de la vie aquatique PHYSICO-CHIMIE Turbidité et matières en suspension Selon les données récoltées par la DAF de 1992 à 1999, les eaux douces de la Grande Terre sont caractérisées par une faible turbidité et une faible concentration en matières en suspension (MES) lorsqu on les compare aux normes internationales les plus Juin Étude environnementale Rapport final

10 sévères. Ainsi, environ 95 % des valeurs de turbidité et de MES observées étaient inférieures aux normes internationales les plus sévères pour ces deux paramètres, soit respectivement de 5 UTN (unités de turbidité néphélométriques) selon la norme pour l eau potable et de 25 mg/l selon les normes pour l eau brute et pour l aquaculture et les pêches. Des concentrations de MES comprises entre 5 et 10 mg/l ont été relevées dans les cours inférieurs de certaines rivières de la Côte Ouest, telles que Boghen, Pocquereux, Pouembout, Poya, Koné, La Foa, Nessadiou et Ouaménie. Ces teneurs en MES plus élevées s expliquent par la présence d élevage et par une pollution d origine domestique. Dureté, conductivité et ions majeurs La dureté totale des eaux douces de la Grande Terre est légèrement dure à dure avec une moyenne de 95 ± 71 mg CaCO 3/l (tableau 8.1). L écart-type important démontre qu il existe une variabilité importante avec des duretés qui varient de 4 à 406 mg CaCO 3 /l. Près de 35 % des évènements d échantillonnage ont montré des concentrations supérieures à 100 mg CaCO 3 /l, qui est la norme internationale pour l aquaculture et les pêches. La dureté constitue un indice de la concentration en calcium et en magnésium et donc une dureté élevée peut refléter de fortes concentrations en calcium. Ceci peut inhiber la croissance du phytoplancton et ainsi influencer la productivité de l écosystème aquatique (ANZECC, 1999b). Les concentrations moyennes en chlorures (12,9 mg Cl/l), en fluorures (0,09 mg F/l) et en sulfates (5,3 mg SO 4 /l) dans les eaux douces calédoniennes sont en deçà des normes internationales pour l eau brute utilisée comme source d eau potable, qui sont respectivement de 200 mg Cl/l, de 0,7 mg F/l et de 150 mg SO 4 /l. Ces mêmes éléments (Cl, F et SO 4 ) ainsi que le sodium (concentration moyenne : 11,2 mg Na/l) sont aussi en concentrations faibles selon les normes internationales pour l eau potable. Seul le magnésium qui est lié à la géologie particulière du milieu se trouve en concentration plus élevée que la norme internationale pour l aquaculture et les pêches (15 mg Mg/l) et ce, pour 46 % des évènements d échantillonnage réalisés de 1992 à Il s agit d ailleurs du seul usage pour lequel il existe une norme internationale de qualité des eaux pour cet élément. Juin Étude environnementale Rapport final 20199

11 Il est à noter que les stations d échantillonnage sous l influence des eaux marines qui ont été retirées de l interprétation montraient des concentrations de chlorures, de sodium et de sulfates qui dépassent dans la majorité des cas les normes internationales pour l eau brute et pour l eau potable. ph et alcalinité Les valeurs de ph indiquent que les eaux douces de la Grande Terre sont légèrement acides, avec en moyenne un ph de 6,3 qui varient de 3,9 à 10,5. Près de 28 % des évènements d échantillonnage ont montré un ph en dessous (12 %) de l intervalle de 6,5 à 8,5 qui est la norme internationale pour l eau potable, pour l eau brute et pour la protection de la vie aquatique. L alcalinité montre aussi une grande variabilité puisque des valeurs variant entre 4 et 496 mg CaCO 3 /l ont été observées. La norme internationale la plus sévère, soit celle pour l aquaculture et les pêches, stipule que l alcalinité doit se situer entre 50 et 100 mg CaCO 3 /l. Cette norme n est d ailleurs pas respectée pour 56 % des évènements d échantillonnage. Ainsi, environ 25 % des concentrations sont sous les 50 mg CaCO 3 /l et 31 % au-delà des 100 mg CaCO 3 /l. Une alcalinité faible (sous 20 mg CaCO 3 /l) n est pas souhaitable pour l élevage des poissons due à l instabilité chimique de l eau, sachant qu une eau avec une alcalinité plus élevée possèdera un meilleur pouvoir tampon pour les changements de ph associé aux variations de concentrations en dioxyde de carbone causés par la croissance des plantes (ANZECC, 1999b). De plus, une alcalinité au-delà de 175 mg CaCO 3 /l tend à réduire la production de nourriture dans les étangs pour l aquaculture et ainsi à diminuer un taux de production optimal (ANZECC, 1999b). L alcalinité est aussi sous la norme internationale pour l eau potable de 30 mg CaCO 3 /l pour 12 % des évènements d échantillonnage. Une faible alcalinité n a pas de conséquence sur la santé humaine mais plutôt sur le réseau de distribution ainsi que sur l aspect de l eau en créant un problème «d eau rouge» suite à l accélération de la corrosion naturelle des conduites d eau MATIÈRE ORGANIQUE, OXYGÈNE DISSOUS ET ÉLÉMENTS NUTRITIFS La présence de matière organique dans les cours d eau est mesurée par la DAF puisque lorsque ces matières sont en abondance dans les cours d eau, leur oxydation peut Juin Étude environnementale Rapport final

12 contribuer à des déficits locaux en oxygène qui peuvent affecter la faune et la flore aquatique. En période d étiage, les paramètres indicateurs de la pollution organique, tels que la demande biochimique en oxygène (DBO 5 ), la demande chimique en oxygène (DCO) et l oxydabilité ont montré en général des valeurs faibles. Ainsi, depuis 1992, plus de 90 % des campagnes d échantillonnage sur la Grande Terre présentent une demande biochimique en oxygène (DBO 5 ) inférieure à 3 mg/l, valeur qui correspond à la norme internationale pour la protection de la vie aquatique. Aussi, la demande chimique en oxygène (DCO) est inférieure à la norme internationale pour l aquaculture et les pêches de 40 mg O 2 /l avec seulement 0,5 % des évènements d échantillonnage supérieures à cette norme. Bien que la DBO 5 et la DCO rencontrent en général les normes internationales pour la protection de la vie aquatique et pour l aquaculture et les pêches, on observe pour 54 % des évènements d échantillonnage des concentrations d oxygène dissous inférieures à 5 mg O 2 /l, qui est la norme internationale la plus sévère pour la protection de la vie aquatique et pour l aquaculture et les pêches. Pour l usage de l eau brute comme source d eau potable, les valeurs de DBO 5 et de DCO sont aussi inférieures à la norme internationale pour cet usage. Ainsi, la DBO 5 est inférieure à la norme internationale la plus contraignante pour l eau brute (3 mg/l, traitement physique simple et désinfection) pour 90 % des campagnes d échantillonnage. La DCO est généralement inférieure à la norme internationale pour ce même usage (traitement intense physique et chimique des eaux et désinfection) qui est de 30 mg O 2 /l, avec 2 % des évènements d échantillonnage supérieurs à cette valeur. Les concentrations en éléments nutritifs dans l eau sont fortement liées aux activités agricoles et humaines. En concentrations trop élevées, les éléments nutritifs peuvent être toxiques pour les humains et la faune aquatique, et en concentrations modérément élevées, ils peuvent contribuer à la prolifération excessive d algues. L azote total Kjeldhal constitue la portion de l azote total comprenant l ammoniac et l azote organique. Dans 30 % des évènements d échantillonnage réalisés sur la Grande Terre de 1992 à 1999, les concentrations d azote total Kjeldhal sont supérieures à la norme internationale de 1 mg N/l pour les eaux brutes destinées à être utilisées comme source d eau potable. Juin Étude environnementale Rapport final 20199

13 En période d étiage, plus de 50 % des concentrations en nitrates mesurées dépassent la norme la plus sévère de 0,12 mg/l qui vise la protection de la vie aquatique. Les nitrates excèdent donc en général cette norme avec une concentration moyenne de 0,45 mg/l, ce qui indique des apports importants liés aux activités agricoles. La somme des nitrates et des nitrites dans l eau n a jamais dépassé la concentration de 10 mg/l qui peut provoquer la méthémoglobinémie 1 chez les jeunes enfants (McNeely et al., 1980). La World Health Organization (1993) suggère que le calcul de la somme des ratios des concentrations de nitrites et de nitrates sur leur norme respective ne doit pas excéder 1 pour la protection de l eau potable. Or, aucune rivière n atteint cette valeur, le ratio maximal observé depuis 1992 était de 0,15. En ce qui concerne l ammonium, plus de 55 % des concentrations observées sont supérieures à la norme internationale la plus sévère de 0,04 mg/l, soit pour la protection de la vie aquatique dans les eaux peuplées de salmonidés et de cyprinidés. Il convient de préciser ici qu aucun salmonidé n est présent en Nouvelle-Calédonie et qu un seul cyprinidé est présent, soit Cyprinus carpio, une espèce introduite d Eurasie dont l importance commerciale n est pas connue (voir le chapitre 12). Les concentrations en phosphore total et en phosphates sont faibles avec des concentrations qui rencontrent en général la norme internationale pour la protection de la vie aquatique (0,01 mg P/l) et pour l aquaculture et les pêches (0,1 mg P/l) chez environ 85 % des échantillons récoltés en période d étiage de 1992 à 1999 dans la Grande Terre MÉTAUX En période d étiage de 1992 à 1999, les concentrations en fer et en manganèse dans les rivières de la Grande Terre sont élevées en regard des normes internationales pour l eau potable. Ainsi, les concentrations en fer et en manganèse sont supérieures aux normes internationales pour l eau potable (0,2 mg Fe/l et 0,05 mg Mn/l) pour respectivement 24 % et 29 % des évènements d échantionnage. Les concentrations en chrome et en nickel sont toutefois faibles en regard des normes internationales pour l eau potable avec seulement 2 % et 4 % des évènements d échantionnage montrant des concentrations supérieures aux normes internationales de 0,05 mg Cr/l et de 0,02 mg Ni/l. 1 Intoxication grave par asphyxie causée par l oxydation du fer de l hémoglobine du sang Juin Étude environnementale Rapport final

14 Des concentrations élevées en fer peuvent donner une saveur aigre-douce et astringente à l eau et en changer l apparence, alors qu aucun effet n est connu sur la santé humaine (McNeely et al., 1980; WHO, 1993). Sauf pour quelques études, il n existe pas d évidence de la toxicité du manganèse associé à la consommation d eau potable selon la World Health Organisation (1993). Les concentrations en fer et en magnésium sont en concentrations élevées en général en comparaison avec les normes internationales pour l aquaculture et les pêches. Ainsi, les concentrations en fer dépassent la norme de 0,01 mg Fe/l pour 95 % des échantillons et celles en magnésium sont plus élevées que la norme de 15 mg Mg/l pour près de 50 % des évènements d échantillonnage. Le chrome est en faible concentration selon la norme internationale de 0,02 mg/l pour l aquaculture et les pêches et ce, pour plus de 90 % des évènements. La concentration moyenne en cobalt est de 0,0003 ± 0,0001 mg/l. Cette concentration est ainsi plus élevée que la norme pour la protection de la vie aquatique de 0,00024 mg/l. Le nickel montre aussi des concentrations supérieures à la norme internationale pour la protection de la vie aquatique (0,0007 mg Ni/l) pour 75 % des évènements d échantillonnage, alors que les concentrations en manganèse sont sous les normes pour le même usage et ce, pour près de 90 % des échantillons prélevés dans les eaux douces de la Grande Terre. Des teneurs élevées en fer peuvent être nuisibles pour les poissons par l obstruction de leurs branchies suite aux processus d oxydation des ions ferreux solubles et la productivité du plancton peut aussi être affectée (ANZECC, 1999b). Des effets aigus ont été rapportés à des concentrations élevées en magnésium, entre autres chez des organismes d eau douce, soit des poissons, des amphibiens, des crustacés, des algues et des macrophytes (ANZECC, 1999a). En concentration élevée, le nickel et le cobalt peuvent être néfastes pour les organismes aquatiques d eau douce (voir section ). Toutefois, compte tenu que les concentrations de fer, de magnésium, de nickel et de cobalt sont intimement liées à la géologie du milieu, il est possible que la faune aquatique des rivières calédoniennes se soit adaptée en partie à ces conditions particulières BACTÉRIOLOGIE Les analyses bactériologiques ont détecté la présence de coliformes thermorésistants, de coliformes totaux et de streptocoques fécaux dans les eaux douces de surface de la Juin Étude environnementale Rapport final 20199

15 Grande Terre en concentrations dépassant les normes internationales pour l eau potable. Ces eaux doivent être traitées avant d être consommées car aucun de ces microorganismes ne doit être présent dans l eau. Aussi, les normes internationales pour l eau brute destinée à l approvisionnement en eau potable pour la majorité des échantillons ne sont pas respectées compte tenu que 60 %, 78 % et 67 % des évènements d échantillonnage ont montré des concentrations supérieures aux normes respectives de 20 (coliformes thermorésistants), 50 (coliformes totaux) et 20 (streptocoques fécaux) UFC/100ml. Les concentrations en coliformes thermorésistants obtenues indiquent que les eaux de la zone d étude sont généralement propices à la baignade compte tenu que 80 % des échantillons présentent des concentrations inférieures à 200 UFC/100ml, qui est la limite pour la baignade sécuritaire (McNeely et al., 1980) Variabilité temporelle Selon Mary (1999), certains facteurs influencent la variabilité temporelle des caractéristiques physico-chimiques des eaux de surface. Les variations hydrologiques liées aux précipitations expliquent possiblement la majeure partie de la variabilité temporelle de la qualité de l eau. En effet, les facteurs climatiques induisent des variations de la température de l'eau, du ph et des paramètres liés aux activités humaines ou biologiques, tels que les concentrations en MES, en sulfates, en ammonium et en nitrates. En revanche, les concentrations des paramètres liés à la nature du substrat géologique, par exemple le nickel, présentent une faible variabilité temporelle (Mary, 1999) Variabilité spatiale L analyse spatiale des données de qualité de l eau de la DAF de 1993 à 1999 a permis de mettre en évidence quatre types de rivières individualisées en fonction des activités anthropiques, de la nature géologique des roches et de leur localisation géographique (Mary, 1999) : des stations recevant des eaux usées domestiques, caractérisées par des valeurs élevées de DBO 5, d oxydabilité, de nitrates, d ammonium, de potassium, de MES et d ions majeurs; des stations non influencées par les péridotites (Côte Nord-Est, Sud de Nouméa) et dont l eau est peu minéralisée; Juin Étude environnementale Rapport final

16 des stations de rivières à substrats péridotitiques dont les eaux présentent de fortes teneurs en nickel, en chrome et en magnésium et de faibles concentrations en matières organiques et en ions majeurs tels que les chlorures, le sodium, le calcium, le potassium, et les sulfates; des stations de rivières drainant des roches volcano-sédimentaires et des péridotites, situées à proximité d'exploitations agricoles, d'habitations ou de tribus et se caractérisant par des concentrations relativement importantes en phosphates, en ammonium, DBO 5, oxydabilité, en nitrates et en MES, ainsi que des valeurs élevées de DBO 5 et d oxydabilité (Côte Ouest essentiellement) Caractéristiques physico-chimiques des sédiments Outre les données de qualité des sédiments récoltées dans le cadre du projet Koniambo dans la zone d étude, aucune information n est disponible à ce jour au sujet des caractéristiques granulométriques ou chimiques des sédiments d eau douce de la Nouvelle- Calédonie. 8.2 ZONE D ÉTUDE Qualité des eaux douces La présente section porte sur la caractérisation des eaux douces de la zone d étude et sur l évaluation de la qualité de l eau en regard des normes internationales les plus restrictives pour divers usages. Deux principales sources de données ont été utilisées, soit les données de la Direction de l Agriculture et de la Forêt (DAF, ) et celles du projet Koniambo récoltées en novembre 2000 lors de la période d étiage. Malgré que le portrait de la qualité de l eau dans la zone d étude soit basé sur les données récoltées en période d étiage, le programme de suivi qui sera mis en place dans le cadre du projet Koniambo permettra de récolter des données de qualité de l eau en période de crue afin de mieux caractériser les eaux de la zone d étude. Ainsi, une première campagne préliminaire d échantillonnage en période de crue a été réalisée le 21 et 22 février 2001 par Erbio (Études et Recherches Biologiques). L échantillonnage a été réalisé lors d un des rares évènements de pluie importante qui ont eu lieu en Les débits mesurés lors de cet événement (21-22 févr.) étaient intermédiaires, soit de 13,1 m 3 /s et de 17,9 m 3 /s pour la rivière Koné et de 14,4 m 3 /s et de 13,2 m 3 /s pour la rivière Témala. Les données de qualité de l eau récoltées lors de cette crue sont présentées à l annexe 8.3. Juin Étude environnementale Rapport final 20199

17 Données historiques de la Direction de l Agriculture et de la Forêt Les données sur les caractéristiques des eaux qui sont présentées ici proviennent des données récoltées par la DAF de 1992 à 1999 et ce, sur 28 rivières de la zone d étude réparties dans les communes de Pouembout, Voh et Koné. À l exception de quelques échantillonnages effectués au cours des mois de janvier et avril, les données recueillies par la Direction de l Agriculture et de la Forêt portent essentiellement sur les caractéristiques physico-chimiques et bactériologiques des eaux en période d étiage. La liste des paramètres mesurés et des méthodes d analyse utilisées par la DAF est présentée à l annexe 8.2. L ensemble des données de qualité de l eau de la DAF pour la zone d étude a été validé à partir des certificats d analyse et des rapports d échantillonnage (lorsque disponibles) et saisi sous forme de fichier électronique. Les rapports d échantillonnage comprennent généralement les cartes, les fiches d interprétation, les méthodes, les données et les certificats d analyse pour une période ou une rivière donnée. Ces rapports d échantillonnage n étaient toutefois pas produits systématiquement et, dans certains cas, les certificats d analyse ont dû être récupérés des archives du laboratoire d analyse pour valider les résultats. Comme les équipes d échantillonnage variaient d une année à l autre, le contenu et le format des rapports pouvaient également varier (absence de cartes de localisation, des méthodes ou des fiches d interprétation). La précision limitée des coordonnées des stations et les variations de certains noms de stations (d une année à l autre) ont contribué à réduire la fiabilité des informations. Dans la zone d étude, 209 évènements d échantillonnage de l eau ont été effectués en période d étiage depuis 1992 sur treize bassins versants (carte 8.1 en pochette) : Koné; Nindia; Népoui; Pouembout; Pandanus; Oue Pouanlotch; Voh; Kataviti (tributaires); Poamboa; Témala; Faténaoué; Confiance; Encaissée; Les données de qualité de l eau de la DAF en étiage sont présentées à l annexe 8.4. Il convient de noter que dans le cadre du projet Koniambo, chacune des stations de la DAF a Juin Étude environnementale Rapport final

18 été caractérisée en fonction de plusieurs variables du milieu afin de faciliter l interprétation spatiale des données. Ainsi, pour chaque station d échantillonnage de la DAF, Roche a déterminé à l aide du logiciel MapInfo et des cartes thématiques de l étude environnementale de base : la superficie du bassin versant de la station; le substrat géologique et le type d utilisation du territoire qui sont prédominants dans le bassin versant de la station; l existence de sources ponctuelles de contamination en amont; la distance et la population de l agglomération la plus proche en amont; la distance entre la station et l embouchure du cours d eau; la présence d un barrage anti-sel. De plus, pour chaque évènement d échantillonnage, le total des précipitations au cours des trois jours précédant l échantillonnage a été obtenu à partir des données météorologiques de la station la plus proche. Comme le programme d échantillonnage de la DAF a été effectué par divers consultants, il est également possible que les méthodes d échantillonnage aient pu varier d une campagne d échantillonnage à l autre. Ces méthodes ne peuvent d ailleurs pas être comparées compte tenu de l absence de certains rapports d échantillonnage. Presque toutes les analyses ont été effectuées par la Calédonienne des Eaux, sauf dans certains cas où les analyses furent réalisées par le Laboratoire de surveillance des Eaux (Service municipal d hygiène) et pour certaines campagnes, le laboratoire n est pas spécifié. Il est à noter que les paramètres analysés et les stations d échantillonnage ont varié d une campagne à l autre, ce qui limite la portée des interprétations spatio-temporelles des données. Malgré le fait que les données de qualité de l eau de la DAF constitue un ensemble de données considérable et pertinent, les lacunes mentionnées ci-haut constituent des facteurs qui limitent l utilisation qu on peut en faire. De façon générale, il est possible de distinguer deux grandes périodes où la répartition générale des stations a été partiellement maintenue, soit de 1993 à 1996 et de 1997 à De plus, au sein de chacune de ces deux périodes, le recouvrement des stations est Juin Étude environnementale Rapport final 20199

19 faible d une année à l autre. En outre, les échantillonnages ont été effectués au cours des mois d octobre à décembre, soit en période d étiage, alors que les échantillonnages réalisés en 1997 ont été répartis au cours des mois de janvier, avril, juin et août. Enfin, les paramètres mesurés ont varié à chacune des années et peu de séries temporelles sont complètes. Ainsi, sur les 37 paramètres différents mesurés à un moment ou l autre du programme d échantillonnage, seulement 6 paramètres l ont été à chacune des 8 années d échantillonnage, soit la température, le ph, la conductivité, les matières en suspension, l ammonium et les nitrates. Cinq paramètres ont été mesurés pendant 7 années, non nécessairement consécutives, soit la DBO 5, l oxygène dissous, les sulfates, le fer, et les streptocoques fécaux. Trois paramètres ont été mesurés pendant 6 années, non nécessairement consécutives, soit le nickel, les chlorures et les coliformes totaux. Compte tenu de ce qui précède, l instabilité du patron d échantillonnage réduit sensiblement la représentativité des données pour décrire à la fois la variabilité spatiale et la variabilité temporelle des caractéristiques des eaux. En conséquence, l analyse des données a été effectuée d une part au moyen des statistiques descriptives telles que les valeurs minimales et maximales, les moyennes et les écarts-types et, d autre part, d une analyse en composantes principales (ACP) suivi d une analyse de la variance (ANOVA). La méthodologie ainsi que les résultats détaillés de ces dernières analyses sont présentées à l annexe 8.4. Les résultats d analyse de qualité de l eau de la DAF dans la zone d étude sont présentés à la section portant sur les caractéristiques physico-chimiques et bactériologiques des eaux douces Données récoltées dans le cadre du Programme de caractérisation des eaux et des sédiments du BUT Un programme d échantillonnage de l eau et des sédiments a été réalisé dans le cadre du projet Koniambo. L objectif du programme est de caractériser les eaux douces et les sédiments des rivières de la zone d étude et d en évaluer la qualité en regard des normes internationales relatives aux usages suivants : utilisation directe de l eau à titre d eau potable; approvisionnement en eau pour traitement à des fins de production d eau potable (eau brute); Juin Étude environnementale Rapport final

20 protection de la vie aquatique d eau douce; protection de la qualité de l eau pour l aquaculture et pour la pêche récréative et commerciale; utilisation de l eau à des fins récréatives (ex. baignade); Les normes internationales de qualité de l eau pour ces divers usages, auxquelles ont été comparés les résultats, sont présentées aux tableaux 8.4 à 8.7. MÉTHODOLOGIE L échantillonnage des eaux douces a eu lieu lors de l étiage 2000, soit du 14 au 18 novembre 2000 et a porté sur les principales rivières de la zone d étude. De façon plus spécifique, l échantillonnage en étiage a couvert 28 stations localisées dans les secteurs d eaux douces des rivières Confiance, Creek Coco, Faténaoué, Kataviti (tributaires), Koné, Ne N'Duco, Népia, Nindia, Oundjo, Pandanus, Pouembout, Taléa, Témala, Tiombola et Voh (tableau 8.3 et carte 8.2, en pochette). Les stations échantillonnées sont localisées à l intérieur des limites des bassins versants sur lesquels prennent place la propriété minière Koniambo de Falconbridge NC SAS ainsi que les secteurs avoisinant au sein desquels Falconbridge NC SAS et la SMSP effectueront des activités minières (exploration et exploitation) ou les secteurs qui seront influencés indirectement par l activité minière. Plus spécifiquement, la sélection des stations d échantillonnage a été basée sur les critères suivants : répartition spatiale sur l ensemble du territoire à l étude; utilisation du territoire (exploration ou exploitation minière ancienne, actuelle ou future, activités agropastorales et présence humaine (villages ou tribus)); accessibilité aux stations d échantillonnage; présence de points de captage des eaux de surface; localisation des zones minéralisées potentielles; présence de stations limnimétriques opérées par Falconbridge NC SAS. Une campagne d échantillonnage préliminaire a aussi été réalisée en période de crue les 21 et 22 février 2001 dans la zone d étude. Un total de sept stations ont été échantillonnées sur les rivières Faténaoué, Pandanus, Pouembout, Témala et Voh. Juin Étude environnementale Rapport final 20199

21 Tableau 8.3 Liste des stations échantillonnées pour l eau et les sédiments de rivières présentes dans la zone d étude du projet Koniambo Nom de la rivière Nom de la station Échantillonnage des sédiments 1 Échantillonnage de l'eau 1 Superficie du Coordonnée UTM Coordonnée UTM (m E) 2 (m N) 2 bassin versant à la station (km²) Nom du bassin versant principal Superficie du bassin versant principal (km 2 ) Commentaires Coco COCO-020 C - 475,028 7,681,099 - Coco 41,4 Aucun point de captage, en aval de la zone minéralisée potentielle Coco COCO-030 C C 472,683 7, 677,919 34,9 Coco 41,4 Aucun point de captage, proximité du milieu côtier, présence d'une station limnimétrique (COCO-50-LN) Tale TALE-010 C C 475,739 7,679,045 11,5 Coco (Taléa) 41,4 Au droit du captage Creek Coco, à 0,5 km en aval de la zone minéralisée potentielle Confiance CONF -015 C C 479,817 7,673, Confiance 8.6 Entre CONF-010 et CONF-020 Faténaoué FATE-005 C - 475,261 7,693,107 - Faténaoué 142,5 En amont de FATE-010 Faténaoué FATE-020 C C 469,191 7,690, ,1 Faténaoué 142,5 0,8 km en amont du forage dans le périmètre de protection Forage Fat Tributaire de la Kataviti KATA-t C 483,066 7,674,098 1,6 Kataviti 22,1 Au droit du captage Nea, à 1 km en aval de la zone minéralisée potentielle Tributaire de la Kataviti KATA-t C 484,094 7,674, 968 1,4 Kataviti 22,1 Au droit du captage de BOUM, à 1 km en aval de la zone minéralisée potentielle Koné KONE-010 C C 491,722 7, 673, ,4 Koné 274,4 À 7 km en amont de Koné, ancienne station d'échantillonnage Koné 600 (1997) et station limnimétrique KON-50LN Koné KONE-030 L L 483,493 7, 670, ,8 Koné En aval du village de Koné, immédiatement en amont du barrage antisel et proche d'une station d'échantillonnage de sédiments en suspension (KON-90- S1-2-3) Tiombola TIOM-010 C - 487,597 7,676,242 - Koné (Tiombola) 274,4 En amont de la tribu de Koniambo Tributaire de la Tiombola TIOM-t C 484,584 7,678,178 0,3 Koné (Tiombola) 274,4 Au droit du captage Tiakana, sur le cours d'eau Tiava Rau Tributaire de la Ne N'Duco NEND-t C 485,389 7,676,487 1,7 Koné (Ne N'Duco) 274,4 Au droit du captage Tivoli, à 2 km en aval de la zone minéralisée potentielle Népia NEPI-010 C C 473,742 7,673,976 7,1 Népia 10,7 Aucun point de captage, à proximité du milieu côtier Nindia NIND L 486,001 7,663,230 28,7 Nindia 30.1 En amont du barrage antisel sur la rivière recevant les effluents du village de Pouembout Oundjo OUND C 470,680 7,672,923 1,6 Oundjo - Au droit du captage Oundjo Tribu, à proximité du milieu côtier Pandanus PAND-010 C - 480,303 7, 676,568 - Pandanus 28,3 Dans le périmètre de captage de Pinjen, à 0,6 km de la zone minéralisée potentielle Pandanus PAND-020 C C 478,796 7,676,091 15,6 Pandanus 28,3 Au droit du captage de Pinjen, en marge de la zone minéralisée potentielle Pandanus PAND-030 C C 477,221 7,673,009 26,5 Pandanus 28,3 Aucun point de captage, à proximité du milieu côtier et à 150 m en amont du pont de la RT1, présence de la station limnimétrique PAN-50-LN Tributaire de la Pandanus PAND-t C 476,782 7,675, 661 2,5 Pandanus 28,3 Au droit du captage Oundjo II, en bordure de la zone minéralisée potentielle Pouembout POUE-002 C - 506,359 7,669,054 - Pouembout En amont du site potentiel de barrage P1 Pouembout POUE-005 C C 505,849 7, 666, ,8 Pouembout 295,7 Au site potentiel de barrage P1 Pouembout POUE-010 C C 500,083 7,666, ,8 Pouembout 295,7 Aucun point de captage, à l'extérieur de l'influence du projet minier Pouembout POUE L 489,618 7,663, ,7 Pouembout Forage dans la rivière Pouembout pour l'aep (alimentation en eau potable) situé à moins de 1 km de Pouembout (vers le sud) Pouembout POUE-020 L L 485,586 7,662, ,6 Pouembout 295,7 En amont du barrage anti-sel sur la Pouembout, zone susceptible de recevoir des polluants liés aux activités agropastorales Téméla TEMA-002 C - 472,809 7,701,667 - Témala Station en amont du barrage potentiel T2 et en aval de la tribu de Ouengo Téméla TEMA-005 C C 469,096 7,698, ,9 Témala 162,4 Site potentiel de barrage T2 Téméla TEMA-008 C - 467,595 7,693,570 - Témala En aval du site potentiel de barrage T2, au niveau de la station limnimétrique TEM-50-LNS Téméla TEMA-010 L L 466,187 7,691, ,3 Témala 162,4 Aucun point de captage, au droit de l'ancienne station d'échantillonnage d'eau de surface Temala 300 (1997) Voh VOH-010 C C 478,777 7, 684, Voh 223,6 Aucun point de captage, flanc nord du massif en aval de la zone minéralisée potentielle, ancienne station limni (VOH-10-LN) Voh VOH-030 C - 472,770 7, 686,111 - Voh 223,6 Aucun point de captage, au droit d'une station limnimétrique et en aval de l'ancienne station d'échantillonnage d'eau de surface Voh 200 (1997) Voh VOH L 469,042 7, 683, ,5 Voh Forage dans la rivière Voh pour l'aep (alimentation en eau potable) situé en plaine côtière à proximité du village de Voh Voh VOH-050 L L 468,558 7, 682, ,6 Voh 223,6 Aucun point de captage, à proximité du milieu côtier en aval de Voh, à 1,2 km de l'ancienne station d'échantillonnage Voh 300 (1997) Tributaire de Voh VOH-t C 472,450 7,685, 363 0,1 Voh 223,6 Au droit du captage Tiéta 1 Tributaire de Voh VOH-t C 472,134 7,685, 197 0,3 Voh 223,6 Au droit du captage Tiéta 2 Tributaire de Voh VOH-t C 471,393 7,684,799 1,3 Voh 223,6 Au droit du captage Nickel, à 0,8 km de la zone minéralisée potentielle 1 Tous les paramètres n'ont pas été mesurés à toutes les stations, "L" indiquant une liste longue de paramètres et "C" indiquant une liste courte de paramètres. Les paramètres d'analyse associés à chacune des listes sont présentés aux tableaux 8.4 à sphéroïde WGS84

Demande chimique en oxygène

Demande chimique en oxygène Table des matières Introduction Réactifs DCO Azote et phosphore HI 83214 HI 83099 HI 839800 HI 3898 Page J3 J5 J6 J7 J8 J10 J11 J1 Tableau comparatif Paramètre Photomètre Photomètre Thermo-réacteur Trousse

Plus en détail

1.2. REALISATION DES OPERATIONS DE PRELEVEMENTS ET D ANALYSES

1.2. REALISATION DES OPERATIONS DE PRELEVEMENTS ET D ANALYSES AVANT-PROPOS Le présent document a été réalisé par ASCONIT Consultants, pour le compte du Conseil Général de Haute-Savoie (CG74) dans le cadre du programme 2007-2008 du suivi de la qualité des eaux des

Plus en détail

Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier?

Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier? Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier? Les solutions techniques Principes et critères de choix Par Sébastien LIBOZ - Hydrogéologue Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier?

Plus en détail

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau 2009 La rivière Sainte Croix au barrage de Forest City Figure 1 : Rivière Sainte Croix, à la hauteur de la station de monitoring durant l

Plus en détail

UNEP /UNESCO /UNCH / ECA

UNEP /UNESCO /UNCH / ECA UNEP /UNESCO /UNCH / ECA URBAN POLLUTION OF SURFICIAL AND GROUNDWATER AQUIFERS VULNERABILITY IN AFRICA Bénin, Guinée, Niger, Mali, Côte d Ivoire, Sénégal, Burkina Faso AQUIFERE SUPERFICIEL ET POLLUTION

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SOLIDARITÉS Arrêté du 11 janvier 2007 relatif aux limites et références de qualité des eaux brutes et des eaux destinées à la

Plus en détail

16- Grand lac Shaw Portrait 2006

16- Grand lac Shaw Portrait 2006 Grand lac Shaw 16- Grand lac Shaw Portrait 2006 16.1 Localisation et description physique du Grand lac Shaw : Municipalité St-Narcisse-de- Rimouski Bassin versant (sous-bassin) Tenure Altitude (m) Latitude

Plus en détail

Région du lac de Gras

Région du lac de Gras E. Davey and W. Puznicki le 3 août 1997 Division de la gestion des eaux Affaires indiennes et du Nord canadien, Yellowknife (T. N.-O.) Résumé Dans ce rapport, on présente les résultats d'une étude sur

Plus en détail

Physique Chimie. Réaliser les tests de reconnaissance des ions Cl -,

Physique Chimie. Réaliser les tests de reconnaissance des ions Cl -, Document du professeur 1/5 Niveau 3 ème Physique Chimie Programme A - La chimie, science de la transformation de la matière Connaissances Capacités Exemples d'activités Comment reconnaître la présence

Plus en détail

1. IDENTIFICATION ET LOCALISATION GEOGRAPHIQUE 2. DESCRIPTION DE LA MASSE D'EAU SOUTERRAINE CARACTERISTIQUES INTRINSEQUES

1. IDENTIFICATION ET LOCALISATION GEOGRAPHIQUE 2. DESCRIPTION DE LA MASSE D'EAU SOUTERRAINE CARACTERISTIQUES INTRINSEQUES 1. IDENTIFICATION ET LOCALISATION GEOGRAPHIQUE Codes entités aquifères Code entité V1 Code entité V2 concernées (V1) ou (V2) ou secteurs hydro à croiser : 532a 532b Type de masse d'eau souterraine : Imperméable

Plus en détail

Moyens de production. Engrais

Moyens de production. Engrais Engrais Moyens de production Lors de la campagne 2012-2013, les tonnages d engrais livrés diminuent de près de 17% en et représentent à peine plus de 1% des livraisons françaises. Cette évolution est principalement

Plus en détail

10 en agronomie. Domaine. Les engrais minéraux. Livret d autoformation ~ corrigés. technologique et professionnel

10 en agronomie. Domaine. Les engrais minéraux. Livret d autoformation ~ corrigés. technologique et professionnel 10 en agronomie Les engrais minéraux Livret d autoformation ~ corrigés 8 Domaine technologique et professionnel Collection dirigée par Madeleine ASDRUBAL Ingénieur d agronomie ENESAD Département des Sciences

Plus en détail

Le ph, c est c compliqué! Gilbert Bilodeau, agr., M.Sc.

Le ph, c est c compliqué! Gilbert Bilodeau, agr., M.Sc. Le ph, c est c pas compliqué! Gilbert Bilodeau, agr., M.Sc. Conseiller en serriculture Des réponses r aux questions C est quoi et pourquoi c est c important? Conséquences d un d débalancementd? Comment

Plus en détail

L échelle du ph est logarithmique, c està-dire

L échelle du ph est logarithmique, c està-dire Le ph Qu est-ce que le ph? Le ph mesure l acidité d un liquide. Sa valeur s exprime sur une échelle graduée de 0 à 14 où 1 désigne une substance fortement acide, 7, une substance neutre, et 14, une substance

Plus en détail

ETUDE DE LA QUALITE PHYSICO CHIMIQUE ET BACTERIOLOGIQUE DES EAUX SOUTERRAINES DE LA NAPPE PLIO-QUATERNAIRE DANS LA RÉGION DE MEKNÈS (MAROC)

ETUDE DE LA QUALITE PHYSICO CHIMIQUE ET BACTERIOLOGIQUE DES EAUX SOUTERRAINES DE LA NAPPE PLIO-QUATERNAIRE DANS LA RÉGION DE MEKNÈS (MAROC) Larhyss Journal, ISSN 1112-3680, n 14, Juin 2013, pp. 21-36 2013 Tous droits réservés ETUDE DE LA QUALITE PHYSICO CHIMIQUE ET BACTERIOLOGIQUE DES EAUX SOUTERRAINES DE LA NAPPE PLIO-QUATERNAIRE DANS LA

Plus en détail

SERRICULTURE MARAÎCHÈRE BIOLOGIQUE QUE SE PASSE-T-IL DANS LE SOL? Par : ANDRÉ CARRIER, agronome LE SOL IDÉAL?! Les livres de pédologie parlent souvent en ces termes : 45% de matières minérales; 5% de matière

Plus en détail

ACCREDITATION CERTIFICATE. N 1-1663 rév. 5. Satisfait aux exigences de la norme NF EN ISO/CEI 17025 : 2005 Fulfils the requirements of the standard

ACCREDITATION CERTIFICATE. N 1-1663 rév. 5. Satisfait aux exigences de la norme NF EN ISO/CEI 17025 : 2005 Fulfils the requirements of the standard Convention N 2393 Section Laboratoires ATTESTATION D ACCREDITATION ACCREDITATION CERTIFICATE N 1-1663 rév. 5 Le Comité Français d'accréditation (Cofrac) atteste que : The French Committee for Accreditation

Plus en détail

Étape 1 : Balancer la chimie de l'eau

Étape 1 : Balancer la chimie de l'eau Étape 1 : Balancer la chimie de l'eau Au printemps surtout et durant l'été, il sera important de contrôler et d'ajuster certain paramètres qui constituent la chimie de l'eau. Cet étape est bien souvent

Plus en détail

Rapport de stage. «Travail préparatoire à l estimation du coût d une bonne qualité des eaux de baignade sur le littoral Aquitain»

Rapport de stage. «Travail préparatoire à l estimation du coût d une bonne qualité des eaux de baignade sur le littoral Aquitain» GRAPE-CEEP Rapport de stage «Travail préparatoire à l estimation du coût d une bonne qualité des eaux de baignade sur le littoral Aquitain» Vallette Jean-Vincent Master II Gestion des Ressources Naturelles

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES POUR L EVOLUTION DES RESEAUX DE SURVEILLANCE DES EAUX SOUTERRAINES EN FRANCE

CAHIER DES CHARGES POUR L EVOLUTION DES RESEAUX DE SURVEILLANCE DES EAUX SOUTERRAINES EN FRANCE Cahier des charges pour l évolution des réseaux de surveillance des eaux souterraines en France CAHIER DES CHARGES POUR L EVOLUTION DES RESEAUX DE SURVEILLANCE DES EAUX SOUTERRAINES EN FRANCE Version complétée

Plus en détail

Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet

Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet A Introduction : ) Définitions : Titre Alcalimétrique (T.A.) : F m / L T.A. T.A.C. Définition : C'est le volume d'acide (exprimé en ml) à 0,0 mol.l

Plus en détail

VERITAS TUNISIE CATALOGUE ANALYSES LABORATOIRE

VERITAS TUNISIE CATALOGUE ANALYSES LABORATOIRE VERITAS TUNISIE CATALOGUE ANALYSES LABORATOIRE Agro-alimentaire et Environnement SOMMAIRE Page Introduction 1 Analyses microbiologiques 5 Microbiologie des aliments 6 Microbiologie des eaux 7 Microbiologie

Plus en détail

Atlas géographique de l Internet fixe et mobile en Nouvelle-Calédonie Juin 2014. Réalisé par Malcolm XENIE

Atlas géographique de l Internet fixe et mobile en Nouvelle-Calédonie Juin 2014. Réalisé par Malcolm XENIE Atlas géographique de l Internet fixe et mobile en Nouvelle-Calédonie Juin 2014 Réalisé par Malcolm XENIE Internet en Nouvelle-Calédonie Les secteurs d activités numériques englobent les télécommunications

Plus en détail

Exemple du SATESE MAGE 42

Exemple du SATESE MAGE 42 LE LAGUNAGE Exemple du SATESE MAGE 42 Rapide état des lieux Perspectives d association avec le procédé Filtre Planté de roseaux LAGUNAGES DU DEPARTEMENT DE LA LOIRE Conception et dimensionnement Principaux

Plus en détail

Les Énergies Capter et Stocker le Carbone «C.C.S»

Les Énergies Capter et Stocker le Carbone «C.C.S» Les Énergies Capter et Stocker le Carbone «C.C.S» La lutte contre le changement climatique Initiative concertée au niveau mondial Pour limiter à 2 à 3 C l élévation moyenne de la température, il faudrait

Plus en détail

Présentation de l entreprise. Des entreprises d ici. Une offre de services sur mesure. .com

Présentation de l entreprise. Des entreprises d ici. Une offre de services sur mesure. .com 1 Présentation de l entreprise Des entreprises d ici Depuis 1979, l entreprise Les Puits Deux-Montagnes s est bâti une réputation enviable qui s étend bien au-delà de la région des Basses-Laurentides.

Plus en détail

Solutions pour le calibrage et l entretien Gamme complète d accessoires indispensables

Solutions pour le calibrage et l entretien Gamme complète d accessoires indispensables Solutions laboratoires Solutions pour les laboratoires Tampons ph Étalons de conductivité Solutions de mesure redox et O 2 dissous Solutions de mesure ISE Solutions de maintenance Solutions pour le calibrage

Plus en détail

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE 1. RAPPEL: L ATOME CONSTITUANT DE LA MATIERE Toute la matière de l univers, toute substance, vivante ou inerte, est constituée à partir de particules

Plus en détail

Site d étude. Résultats

Site d étude. Résultats Avec la collaboration de l Université de Bretagne Occidentale, (Institut Universitaire Européen de la Mer, Laboratoire d'ecophysiologie et de Biotechnologie des Halophytes et Algues Marines) Site d étude

Plus en détail

Avant-après, amont-aval : les couples de tableaux totalement appariés

Avant-après, amont-aval : les couples de tableaux totalement appariés ADE-4 Avant-après, amont-aval : les couples de tableaux totalement appariés Résumé La fiche décrit les méthodes d analyse des couples de tableaux complètement appariés (mêmes individus, mêmes variables).

Plus en détail

Capteur à CO2 en solution

Capteur à CO2 en solution Capteur à CO2 en solution Référence PS-2147CI Boîtier adaptateur Sonde ph Sonde température Sonde CO2 Page 1 sur 9 Introduction Cette sonde est conçue pour mesurer la concentration de CO 2 dans les solutions

Plus en détail

LE POINT DE VUE DE FNE

LE POINT DE VUE DE FNE LE POINT DE VUE DE FNE Voir à ce sujet les articles suivants : - «Pour une eau vivante : la fin des barrages?» de la Lettre eau N 2 (juin 1996) - «Rapport de la Commission Mondiale des Barrages : les clés

Plus en détail

Tableau 7: Emissions polluantes scénario «futur avec projet 2014»

Tableau 7: Emissions polluantes scénario «futur avec projet 2014» Projet d ensemble commercial Ametzondo Tableau 7: Emissions polluantes scénario «futur avec projet 2014» Remarques : Aucune émission ne sera prise en compte sur le parking pour un fonctionnement dominical.

Plus en détail

Délégation du Service Public de l Eau Potable

Délégation du Service Public de l Eau Potable DEPARTEMENT DU RHONE Délégation du Service Public de l Eau Potable Dossier de Consultation des Entreprises Pièce n 2 Mémoire Explicatif 1 PRESENTATION DU SERVICE 1.1 Les ressources 1.1.1 Origine de l eau

Plus en détail

CHAPITRE 8 PRODUCTION ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT

CHAPITRE 8 PRODUCTION ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT CHAPITRE 8 PRODUCTION ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT 1 Relations alimentaires entre les êtres vivants 1 1 Les chaines alimentaires. Une chaine alimentaire est constituée par une succession d êtres vivants

Plus en détail

M. GUILLAUME ^ Alimentation en eau potable /} ( de la Ville de Metz Implantation de nouvelles stations de pompage dans la région de La Maxe-Thur;y

M. GUILLAUME ^ Alimentation en eau potable /} ( de la Ville de Metz Implantation de nouvelles stations de pompage dans la région de La Maxe-Thur;y M. GUILLAUME ^ Alimentation en eau potable /} ( de la Ville de Metz Implantation de nouvelles stations de pompage dans la région de La Maxe-Thur;y 15 Octobre 1954 BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES GEOPHYSIQUES

Plus en détail

Présentation : A. A. TOSSA

Présentation : A. A. TOSSA LA BANQUE DE DONNEES INTEGREE (BDI) DE LA DIRECTION GENERALE DE L HYDRAULIQUE Un Outil pour la Gestion des ressources en eau Présentation : A. A. TOSSA 1- Le Service de la Banque de Données Intégrée (SBDI)

Plus en détail

Mesure de conductivité on-line. Mesurer Surveiller Régler. Mesure de conductivité on-line. Eaux d égout communales et eaux usées industrielles

Mesure de conductivité on-line. Mesurer Surveiller Régler. Mesure de conductivité on-line. Eaux d égout communales et eaux usées industrielles Mesure de conductivité on-line Mesurer Surveiller Régler La mesure de conductivité est un paramètre reconnu, dont on ne peut plus se passer en analyse moderne des process, des eaux et eaux usées. On utilise

Plus en détail

Évolution du climat et désertification

Évolution du climat et désertification Évolution du climat et désertification FACTEURS HUMAINS ET NATURELS DE L ÉVOLUTION DU CLIMAT Les activités humaines essentiellement l exploitation de combustibles fossiles et la modification de la couverture

Plus en détail

Est-elle bonne à boire?

Est-elle bonne à boire? Environnement et Travail Gestion de l environnement et des aires naturelles L eau de votre puits Est-elle bonne à boire? 1 Cette série de brochures décrit ce que les propriétaires de puits privés peuvent

Plus en détail

Burette TITRONIC Titrateurs TitroLine

Burette TITRONIC Titrateurs TitroLine Burette TITRONIC Titrateurs TitroLine 22 rue de l'hermite 33520 BRUGES Tél. 05 56 16 20 16 - Fax 05 56 57 68 07 info-devis@atlanticlabo-ics.fr - www.atlanticlabo-ics.fr Un pas en avant pour la titration

Plus en détail

L eau à l intérieur des bâtiments: aspects règlementaires

L eau à l intérieur des bâtiments: aspects règlementaires L eau à l intérieur des bâtiments: aspects règlementaires 01 La règlementation concernant la qualité des eaux destinées à la consommation humaine s applique sans restriction aux installations d eau à l

Plus en détail

SELLE Masse d'eau AR51

SELLE Masse d'eau AR51 SELLE Masse d'eau AR51 Présentation Générale : Superficie : 720 m² exutoire : Somme canalisée à Amiens longueur des cours d'eaux principaux : 63,27 km Population du bassin Versant 2006 : 28 211 hab Évolution

Plus en détail

SECTEUR 4 - Métiers de la santé et de l hygiène

SECTEUR 4 - Métiers de la santé et de l hygiène SECTEUR 4 - Métiers de la santé et de l hygiène A lire attentivement par les candidats Sujet à traiter par tous les candidats inscrit au BEP Les candidats répondront sur la copie. Les annexes éventuelles

Plus en détail

LES CARACTÉRISTIQUES DU LAC DE GRAND- LIEU

LES CARACTÉRISTIQUES DU LAC DE GRAND- LIEU Panneau réalisé par Chloé, Antoine et Mounir. 1 LES CARACTÉRISTIQUES DU LAC DE GRAND- LIEU Situé au Sud- Ouest de Nantes, à une dizaine de kilomètres au Sud de la Loire. Entouré de plusieurs petites communes

Plus en détail

TITRONIC et TitroLine. Les nouveaux titrateurs et burettes

TITRONIC et TitroLine. Les nouveaux titrateurs et burettes TITRONIC et TitroLine Les nouveaux titrateurs et burettes Un pas en avant pour la titration Si vous cherchez l innovation: SI Analytics vous propose ses nouveaux TitroLine 6000 et 7000 et ses nouvelles

Plus en détail

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS ACIDES BASES «Je ne crois pas que l on me conteste que l acide n ait des pointes Il ne faut que le goûter pour tomber dans ce sentiment car il fait des picotements sur la langue.» Notion d activité et

Plus en détail

T4 Pourquoi éteindre les phares d une voiture quand le moteur est arrêté? Comment fabriquer une pile? un accumulateur?

T4 Pourquoi éteindre les phares d une voiture quand le moteur est arrêté? Comment fabriquer une pile? un accumulateur? T4 Pourquoi éteindre les phares d une voiture quand le moteur est arrêté? Comment fabriquer une pile? un accumulateur? Pour ce module, sont proposés et présentés des phases de recherche documentaire, de

Plus en détail

- - - - - - - - - - - - - - - o o o o - - - - - - - - - P (mm) 140 120 100 80 60 40 20 0 Janvier Février Diagramme ombrothermique sur la vallée de la Bresle Mars Avril Mai Juin Hauteur moyenne des

Plus en détail

Pour améliorer la qualité Objectif esthétique pour l eau potable 1 mg/l

Pour améliorer la qualité Objectif esthétique pour l eau potable 1 mg/l Dans une goutte d eau Cuivre Le cuivre (Cu) est présent à l état naturel dans la roche, le sol, les plantes, les animaux, l eau, les sédiments et l air. Le cuivre est souvent présent sous forme de minéraux,

Plus en détail

GUIDE D ENTRETIEN DE VOTRE SPA A L OXYGENE ACTIF

GUIDE D ENTRETIEN DE VOTRE SPA A L OXYGENE ACTIF Actualisé 22/02/2008 - FL GUIDE D ENTRETIEN DE VOTRE SPA A L OXYGENE ACTIF Un bon entretien de votre spa comporte 2 étapes indissociables : le traitement mécanique et le traitement chimique. TRAITEMENT

Plus en détail

Enseignement secondaire

Enseignement secondaire Enseignement secondaire Classe de IIIe Chimie 3e classique F - Musique Nombre de leçons: 1.5 Nombre minimal de devoirs: 4 devoirs par an Langue véhiculaire: Français I. Objectifs généraux Le cours de chimie

Plus en détail

MISE EN DÉCHARGE. Une entreprise de Bayer et LANXESS

MISE EN DÉCHARGE. Une entreprise de Bayer et LANXESS MISE EN DÉCHARGE Une entreprise de Bayer et LANXESS MISE EN DÉCHARGE Introduction INTRODUCTION La mise en décharge, dans le respect de l environnement, de certains types de déchets est un complément important

Plus en détail

On the spot. Ecocertification et images satellites. Exploitation forestière tropicale au Cameroun

On the spot. Ecocertification et images satellites. Exploitation forestière tropicale au Cameroun On the spot Ecocertification et images satellites Exploitation forestière tropicale au Cameroun Exploitation forestière tropicale au Cameroun Un nombre croissant d opérateurs forestiers s engagent dans

Plus en détail

Anne Vanasse, agr., Ph.D. Université Laval. Le chapitre 3. Les rédacteurs

Anne Vanasse, agr., Ph.D. Université Laval. Le chapitre 3. Les rédacteurs La gestion du ph du sol Anne Vanasse, agr., Ph.D. Université Laval Le chapitre 3 Les rédacteurs Anne Vanasse (responsable) Marc Hébert Lotfi Khiari Sébastien Marchand Abdo Badra Hélène Moore 1 Introduction

Plus en détail

RESERVES DE BIODIVERSITE POUR SEPT TERRITOIRES ET DE RESERVE AQUATIQUE POUR UN TERRITOIRE DANS LA REGION ADMINISTRATIVE DE L ABITIBI-TEMISCAMINGUE

RESERVES DE BIODIVERSITE POUR SEPT TERRITOIRES ET DE RESERVE AQUATIQUE POUR UN TERRITOIRE DANS LA REGION ADMINISTRATIVE DE L ABITIBI-TEMISCAMINGUE MÉMOIRE DEPOSE AU BUREAU D AUDIENCES PUBLIQUES SUR L ENVIRONNEMENT (BAPE) DANS LE CADRE DES AUDIENCES PUBLIQUES POUR LES PROJETS DE RESERVES DE BIODIVERSITE POUR SEPT TERRITOIRES ET DE RESERVE AQUATIQUE

Plus en détail

Journée technique ARRA Gestion quantitative de la ressource en eau

Journée technique ARRA Gestion quantitative de la ressource en eau Journée technique ARRA Gestion quantitative de la ressource en eau Etude Volumes Prélevables sur les Usses 2010-2012 5 avril 2013 SMECRU Syndicat Mixte d Etude du Contrat de Rivières des Usses Le bassin

Plus en détail

Caractéristiques des eaux utilisées en industrie agroalimentaire

Caractéristiques des eaux utilisées en industrie agroalimentaire Caractéristiques des eaux utilisées en industrie agroalimentaire DANGERS Cette fiche ne prétend pas être exhaustive. Elle vise à enrichir (et non limiter) la réflexion des professionnels sur le sujet des

Plus en détail

SP. 3. Concentration molaire exercices. Savoir son cours. Concentrations : Classement. Concentration encore. Dilution :

SP. 3. Concentration molaire exercices. Savoir son cours. Concentrations : Classement. Concentration encore. Dilution : SP. 3 Concentration molaire exercices Savoir son cours Concentrations : Calculer les concentrations molaires en soluté apporté des solutions désinfectantes suivantes : a) Une solution de 2,0 L contenant

Plus en détail

Atlas sur la géothermie très basse énergie en région Centre

Atlas sur la géothermie très basse énergie en région Centre Atlas sur la géothermie très basse énergie en région Centre Rapport final BRGM/RP-55088-FR mars 2007 Atlas sur la géothermie très basse énergie en région Centre Rapport final BRGM/RP-55088-FR mars 2007

Plus en détail

1. L'été le plus chaud que la France ait connu ces cinquante dernières années.

1. L'été le plus chaud que la France ait connu ces cinquante dernières années. 1. L'été le plus chaud que la France ait connu ces cinquante dernières années. La figure ci-dessous présente la moyenne sur la France des températures minimales et maximales de l'été (période du 1 er juin

Plus en détail

Comptes rendus d Activités Techniques et Financières du Service de l Eau Potable Année 2004

Comptes rendus d Activités Techniques et Financières du Service de l Eau Potable Année 2004 Service de l Eau Potable Année 2004 1 Ville de VENELLES Comptes rendus d activités Techniques et financières du Service de l Eau Potable Destinataire : Monsieur le Maire de la commune de VENELLES (13770)

Plus en détail

EXTRAIT DU REGISTRE DES ARRETES DU PRESIDENT DE LA COMMUNAUTE URBAINE DE LYON

EXTRAIT DU REGISTRE DES ARRETES DU PRESIDENT DE LA COMMUNAUTE URBAINE DE LYON REPUBLIQUE FRANCAISE DEPARTEMENT DU RHONE EXTRAIT DU REGISTRE DES ARRETES DU PRESIDENT DE LA COMMUNAUTE URBAINE DE LYON ARRETE N 2013-07-15-R-0287 commune(s) : Villeurbanne objet : Autorisation de déversement

Plus en détail

Dénomination de l installation : Adresse du système de refroidissement :

Dénomination de l installation : Adresse du système de refroidissement : 1 Carnet de suivi du système de refroidissement Dénomination de l installation : Adresse du système de refroidissement : 2 Mode d emploi du carnet de suivi Le carnet de suivi du système de refroidissement

Plus en détail

Annexe III du Protocole au Traité sur l'antarctique, relatif à la protection de l'environnement Elimination et gestion des déchets

Annexe III du Protocole au Traité sur l'antarctique, relatif à la protection de l'environnement Elimination et gestion des déchets Annexe III du Protocole au Traité sur l'antarctique, relatif à la protection de l'environnement Elimination et gestion des déchets ARTICLE 1 OBLIGATIONS GENERALES 1. La présente Annexe s'applique aux activités

Plus en détail

COMMENTAiRES/ DECISIONS

COMMENTAiRES/ DECISIONS Plate-forme d'échanges affichage environnemental des PGC Date : 2009-12-21 Assistante: Lydia GIPTEAU Ligne directe : + 33 (0)1 41 62 84 20 Lydia.gipteau@afnor.org GT Méthodologie Numéro du document: N

Plus en détail

Le Plan Départemental de l Eau

Le Plan Départemental de l Eau de l Eau CG1/PIADDT/DAE/MD-LS-9/05/009 de l Eau Son organisation schématique va s appuyer sur : 1. Les infrastructures existantes d intérêt départemental,. Les schémas directeurs territoriaux, 3. Des maillages

Plus en détail

CONVENTION POUR LE RACCORDEMENT DES INDUSTRIELS DE SAINT-BRIEUC AU RESEAU D'ASSAINISSEMENT. Mesdames, Messieurs,

CONVENTION POUR LE RACCORDEMENT DES INDUSTRIELS DE SAINT-BRIEUC AU RESEAU D'ASSAINISSEMENT. Mesdames, Messieurs, Ville de SAINT-BRIEUC ------------------------------- Conseil Municipal ---------------------- Séance du 8 décembre 2000 ----------------- Rapporteur : M. MANGOLD ----------------- N 10 CONVENTION POUR

Plus en détail

Les débouchés des diplômés de L LMD Sciences de la Nature et de la Vie

Les débouchés des diplômés de L LMD Sciences de la Nature et de la Vie Les débouchés des diplômés de L LMD Sciences de la Nature et de la Vie Pour quel métier vous êtes fait? Des doutes sur ta formation actuelle : faut-il poursuivre? Vous avez une idée de métier mais est-ce

Plus en détail

Vulcano Pièges Fourmis

Vulcano Pièges Fourmis FDS Conforme au règlement 1907/2006/CE et 1272/2008/CE 16-12-10- Page 1/5 FICHES DE DONNEES DE SECURITE 1. IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE Produit : Utilisation : Fournisseur : Vulcano Pièges

Plus en détail

4. Résultats et discussion

4. Résultats et discussion 17 4. Résultats et discussion La signification statistique des gains et des pertes bruts annualisés pondérés de superficie forestière et du changement net de superficie forestière a été testée pour les

Plus en détail

Activité 45 : La responsabilité de l Homme sur son environnement géologique

Activité 45 : La responsabilité de l Homme sur son environnement géologique 1. EXTRAITS REFERENTIELS DU BO Partie : Géologie externe, évolution des paysages (16 heures) Notions. contenus Compétences Exemples d activités L procure à l Homme des ressources. [Thèmes : Environnement,

Plus en détail

Journée «Eau et Assainissement

Journée «Eau et Assainissement Journée «Eau et Assainissement Enjeux et qualité de l eau sur le territoire du SAGE ATG Véronique GONZALEZ 23/01/2014 2 Agence Régionale de Santé Bretagne Origine des ARS : créées par l article 118 de

Plus en détail

Le contexte global. La ressource. I.1 Particularités de la ressource en eau. Superficie : 41 526Km 2

Le contexte global. La ressource. I.1 Particularités de la ressource en eau. Superficie : 41 526Km 2 Le contexte global Superficie : 41 526Km 2 Population: 16,34M.(89,6% urbaine: / 10,4% rurale:) 2006 PIB/hab 2007: 35 576 USD Divisions administratives: 12 provinces et 467 communes en nombre variable Régime:

Plus en détail

Les prélèvements d eau en France en 2009 et leurs évolutions depuis dix ans

Les prélèvements d eau en France en 2009 et leurs évolutions depuis dix ans COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE n 29 Février 212 Les prélèvements d eau en France en 29 et leurs évolutions depuis dix ans OBSERVATION ET STATISTIQUES ENVIRONNEMENT En 29, 33,4 milliards

Plus en détail

Contexte : Objectif : Expérimentation :

Contexte : Objectif : Expérimentation : Estimation de la valeur fertilisante de digestats issus de la biométhanisation. Résultat de 3 années d expérimentation en culture de maïs (2009 à 2011). (JFr. Oost 1, Marc De Toffoli 2 ) 1 Centre pilote

Plus en détail

NORME CODEX POUR LES SUCRES 1 CODEX STAN 212-1999

NORME CODEX POUR LES SUCRES 1 CODEX STAN 212-1999 CODEX STAN 212-1999 Page 1 de 5 NORME CODEX POUR LES SUCRES 1 CODEX STAN 212-1999 1. CHAMP D'APPLICATION ET DESCRIPTION La présente norme vise les sucres énumérés ci-après destinés à la consommation humaine

Plus en détail

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Ministère de l enseignement supérieur et de la recherche Ministère de la santé et des sports CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Valeurs biologiques usuelles Edition de Novembre 2009 (6 pages) Conseil

Plus en détail

DISTRIBUTION D EAU POTABLE

DISTRIBUTION D EAU POTABLE Département du LOT SYNDICAT D ADDUCTION D EAU POTABLE ET ASSAINISSEMENT DE SARRAZAC CRESSENSAC S/Préfecture de GOURDON Mairie de SARRAZAC 466OO DISTRIBUTION D EAU POTABLE RAPPORT ANNUEL PRIX QUALITE TRANSPARENCE

Plus en détail

Etat des lieux octobre 2006: 2006-2007 Classe à PAC : Etude de l écosystème «mare» avec les élèves de 6 ème Mauve.

Etat des lieux octobre 2006: 2006-2007 Classe à PAC : Etude de l écosystème «mare» avec les élèves de 6 ème Mauve. Etat des lieux octobre 2006: 2006-2007 Classe à PAC : Etude de l écosystème «mare» avec les élèves de 6 ème Mauve. Cette année 2006-2007 les élèves de 6 ème Mauve bénéficient de la classe à PAC sur le

Plus en détail

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 I. L ATOME NOTIONS EÉLEÉMENTAIRES DE CIMIE Les atomes sont des «petits grains de matière» qui constituent la matière. L atome est un système complexe que l on

Plus en détail

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points)

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) Bac S 2015 Antilles Guyane http://labolycee.org EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) La benzocaïne (4-aminobenzoate d éthyle) est utilisée en médecine comme anesthésique local

Plus en détail

K W = [H 3 O + ] [OH - ] = 10-14 = K a K b à 25 C. [H 3 O + ] = [OH - ] = 10-7 M Solution neutre. [H 3 O + ] > [OH - ] Solution acide

K W = [H 3 O + ] [OH - ] = 10-14 = K a K b à 25 C. [H 3 O + ] = [OH - ] = 10-7 M Solution neutre. [H 3 O + ] > [OH - ] Solution acide La constante d autoprotolyse de l eau, K W, est égale au produit de K a par K b pour un couple acide/base donné : En passant en échelle logarithmique, on voit donc que la somme du pk a et du pk b d un

Plus en détail

Synthèse et propriétés des savons.

Synthèse et propriétés des savons. Synthèse et propriétés des savons. Objectifs: Réaliser la synthèse d'un savon mise en évidence de quelques propriétés des savons. I Introduction: 1. Présentation des savons: a) Composition des savons.

Plus en détail

FICHE DE DONNEE SECURITE

FICHE DE DONNEE SECURITE Degy Anti-fourmis 28/03/12 page1/6 FICHE DE DONNEE SECURITE 1. IDENTIFICATION DE LA SUBSTANCE/PREPARATION ET DU FOURNISSEUR Désignation commerciale: DEGY ANTI-FOURMIS Utilisation de la préparation : Produit

Plus en détail

LES CONSTRUCTIONS EN ZONE AGRICOLE

LES CONSTRUCTIONS EN ZONE AGRICOLE Direction départementale des territoires PRÉFET DES HAUTES-ALPES Service d'appui territorial Application du droit des sols LES CONSTRUCTIONS EN ZONE AGRICOLE D'une manière générale, les zones naturelles

Plus en détail

PROPOSITION TECHNIQUE ET FINANCIERE

PROPOSITION TECHNIQUE ET FINANCIERE Avenue des Etangs Narbonne, F-11100, France Votre correspondant : Romain CRESSON INRA Transfert Environnement Avenue des Etangs Narbonne, F-11100, France Tel: +33 (0)4 68 46 64 32 Fax: +33 (0)4 68 42 51

Plus en détail

Fiche 19 La couleur des haricots verts et cuisson

Fiche 19 La couleur des haricots verts et cuisson Fiche 19 La couleur des haricots verts et cuisson Objectif : Valider ou réfuter des «précisions culinaires»* permettant de "conserver une belle couleur verte" lors la cuisson des haricots verts frais (gousses

Plus en détail

PROFIL DE VULNERABILITE DES EAUX DE BAIGNADE Plage Boulevard de la Plage à VER-sur-MER RAPPORT DE SYNTHESE

PROFIL DE VULNERABILITE DES EAUX DE BAIGNADE Plage Boulevard de la Plage à VER-sur-MER RAPPORT DE SYNTHESE Département Calvados Institution Interdépartementale du Bassin de l Orne PROFIL DE VULNERABILITE DES EAUX DE BAIGNADE Plage Boulevard de la Plage à VER-sur-MER RAPPORT DE SYNTHESE RT DSD 10015EZ phase1-017

Plus en détail

Jeu de l ingénierie écologique. mémo du joueur

Jeu de l ingénierie écologique. mémo du joueur Jeu de l ingénierie écologique mémo du joueur Contexte Qu est-ce que l ingénierie écologique? L ingénierie écologique peut être définie par une action par et/ou pour le vivant. Plus précisément, le vivant

Plus en détail

Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun. ou Phragmites australis

Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun. ou Phragmites australis Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun ou Phragmites australis Indigène vs exotique Il y a deux sous-espèces de Phragmites australis, L indigène: n envahit pas le milieu, cohabite avec les

Plus en détail

Le monitoring de la qualité

Le monitoring de la qualité SÉDIMENTS RIVES RESSOURCES BIOLOGIQUES 3 e édition Le monitoring de la qualité des eaux marines dans les secteurs coquilliers Cap Piailleur, Îles-de-la-Madeleine Photo : Martin Rodrigue, Environnement

Plus en détail

L ombre commun dans le canton de Vaud

L ombre commun dans le canton de Vaud Centre de conservation de la faune et de la nature Inspection de la pêche Chemin du Marquisat 1 1025 St-Sulpice Service des forêts, de la faune et de la nature www.dse.vd. vd.ch T 021 557 86 30 F 021 557

Plus en détail

PREAMBULE. Le réseau d Alimentation en Eau Potable (A.E.P.) de la commune de SAINT- SAUVEUR est exploité en régie communale.

PREAMBULE. Le réseau d Alimentation en Eau Potable (A.E.P.) de la commune de SAINT- SAUVEUR est exploité en régie communale. 1 PREAMBULE Le réseau d Alimentation en Eau Potable (A.E.P.) de la commune de SAINT- SAUVEUR est exploité en régie communale. Les élus souhaitent disposer d'une analyse exacte de la situation actuelle,

Plus en détail

Production mondiale d énergie

Production mondiale d énergie Chapitre 14: Autres sources d énergie Énergie nucléaire Énergie solaire Énergie géothermale Hydro-électricité Énergie éolienne Production mondiale d énergie 23% 39% 27% Coal Nuclear Hydro Geothermal Petroleum

Plus en détail

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 %

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 % 24 L eau est le principal constituant du corps humain. La quantité moyenne d eau contenue dans un organisme adulte est de 65 %, ce qui correspond à environ 45 litres d eau pour une personne de 70 kilogrammes.

Plus en détail

LA CHARTE REGIONALE D ACCES AUX AIDES AGRICOLES

LA CHARTE REGIONALE D ACCES AUX AIDES AGRICOLES LA CHARTE REGIONALE D ACCES AUX AIDES AGRICOLES Version A Aide sollicitée auprès du Conseil Régional de Picardie au titre de (cocher l aide sollicitée) : o L investissement en agriculture biologique o

Plus en détail

ne définition de l arbre.

ne définition de l arbre. LA PHYSIOLOGIE DES ARBRES. U ne définition de l arbre. L es arbres sont des êtres vivants qui occupent une place à part dans le monde végétal. Ils sont indispensables à la vie sur terre et ils ont largement

Plus en détail

Assurances de biens et de responsabilité

Assurances de biens et de responsabilité Enquête Juin 2011 Assurances de biens et de responsabilité Inondations du Var des 15 et 16 juin 2010 Bilan chiffré au 31 mai 2011 1 LES INONDATIONS DU VAR DES 15 ET 16 JUIN 2010 SYNTHESE Les conséquences

Plus en détail

Qu est ce qu un gaz comprimé?

Qu est ce qu un gaz comprimé? Qu est ce qu un gaz comprimé? Il existe plusieurs produits à base de gaz ou de mélanges de gaz sous pression conservés dans des bouteilles 1. La plupart de ces gaz sont classés dans la catégorie des «gaz

Plus en détail