Peut-on expliquer l investissement à partir de ses déterminants traditionnels au cours de la décennie 90?

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Peut-on expliquer l investissement à partir de ses déterminants traditionnels au cours de la décennie 90?"

Transcription

1 INVESTISSEMENT Peu-on expliquer l invesissemen à parir de ses déerminans radiionnels au cours de la décennie 9? Jean-Bapise Herbe* Dans les années récenes, les périodes de croissance ou les épisodes de récession se son généralemen accompagnés d un mouvemen concomian de l invesissemen. En revanche, la reprise de 1995 ne se radui pas par une hausse de l invesissemen conforme à ce que l on aurai pu aendre du lien habiuellemen observé enre l invesissemen e la valeur ajouée. Les deux années qui suiven fon aussi apparaîre des évoluions conradicoires enre ces deux grandeurs macroéconomiques. Les modèles héoriques usuels, noammen le principe de l accéléraeur, n expliquen pas la déconnexion qui s es opérée au cours de cee période enre l invesissemen prévu e l invesissemen effecivemen réalisé. La prise en compe d aures déerminans de l invesissemen que l anicipaion de la croissance des débouchés, comme la profiabilié des enreprises ou le coû e les condiions de financemen de l invesissemen, enrichissen le pouvoir explicaif des modèles radiionnellemen reenus. La comparaison d une chronique de l invesissemen sur la période enan compe de ces nouvelles variables avec l invesissemen effecivemen consaé dans les compes naionaux monre en effe que le modèle reprodui la réalié de façon globalemen saisfaisane. Il a fallu noammen aendre le réablissemen de la profiabilié des enreprises à parir de 1997 pour voir s esomper les effes de la crise de l invesissemen enregisrée les années précédenes. La resauraion des marges des enrepreneurs semble avoir égalemen favorisé l accumulaion du capial dans les principaux pays développés. * Jean-Bapise Herbe apparenai au déparemen des éudes économiques d ensemble (DEEE) de l Insee au momen de la rédacion de ce aricle. Les noms e daes enre parenhèses renvoien à la bibliographie en fin d aricle. ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N , 21-1/2 85

2 Le principe de l accéléraeur es considéré de longue dae comme le déerminan majeur de l invesissemen (Mue, 1979 ; Arus e Morin, 1991). Il consise à reracer le comporemen d accumulaion du capial des enreprises lorsque celles-ci son chroniquemen conraines sur leurs débouchés. Dans une siuaion concurrenielle, sans pouvoir sur les prix, les enrepreneurs anicipan une hausse de la demande souhaien accroîre leur capacié de producion soi en invesissan soi en uilisan plus inensémen leur capial. On suppose aussi que le même principe joue lors d une baisse de la demande anicipée. Au cours de la seconde moiié des années 8, la fore croissance de la valeur ajouée des enreprises françaises s es accompagnée d une croissance encore plus vigoureuse de l invesissemen, conformémen au principe de l accéléraeur (cf. graphique I). De même, les épisodes de croissance nulle ou de récession des années 1991 e 1993 on vu l invesissemen chuer, e ce de façon specaculaire : en 1993, la baisse es d environ 1 % en g.a. aux deuxième e roisième rimesres. En revanche, l année 1995 se caracérise par une croissance comparable à celle des années , mais la hausse de l invesissemen es décevane au regard de cee reprise. Quan aux années , elles fon apparaîre des évoluions conradicoires enre invesissemen e valeur ajouée. C es seulemen depuis 1998 que l invesissemen redevien conforme au phénomène d accéléraion vis-à-vis de la valeur ajouée. L obje de ce aricle es de mere en évidence une relaion économérique analysan l invesissemen des sociéés non financières e des enrepreneurs individuels (SNF-EI) au vu de l évoluion des argumens usuels de la décision d invesir e par là même d apprécier le caracère anormal de l invesissemen au cours des années 9. À ce effe, on a comparé l invesissemen observé sur l économie française à celui prédi par un modèle qui exploie le lien possible enre l invesissemen e l évoluion de la demande. En fai, il semble que l on puisse aribuer cee relaive déconnexion à l hisoire des marges des enrepreneurs. Leur resauraion progressive sur la seconde moiié des années 8 a éé suivie d une nouvelle dégradaion sur le débu de la décennie 9. Ce mouvemen es bien mesuré par une équaion de ype accéléraeur-profi e perme d expliquer de façon saisfaisane l évoluion de l invesissemen en France sur la période. Par ailleurs, l imporance de ce faceur semble pouvoir expliquer aussi l évoluion de l invesissemen en Espagne e en Ialie. Enfin, aux Eas-Unis, son poids relaif es faible e, s il es imporan au Canada, son évoluion lui fai jouer un rôle dépressif sur l accumulaion de capial. Les différenes modélisaions de l invesissemen Le modèle de «demande noionnelle» de capial Les premiers modèles d invesissemen uilisés son généralemen qualifiés de «néoclassiques» : ils dériven de la maximisaion du profi de l enreprise en l absence de oue conraine (cf. encadré 1). Dans un conexe de concurrence monopolisique ou de concurrence pure e parfaie, la flexibilié des prix perme d assurer l équilibre enre offre e demande de biens ; l enreprise n es alors pas conraine sur ses débouchés. Elle choisi la combinaison producive capial/ravail qui lui perme de réaliser le profi le plus élevé, éan donnés les coûs de ses faceurs. Une augmenaion du coû du capial par rappor à celui du ravail l incie à subsiuer du ravail au capial e pèse donc sur sa demande de capial. Ce modèle d invesissemen a éé obenu par Klein dès les années 5 par une maximisaion Graphique I Taux de croissance de l invesissemen e de la valeur ajouée de l ensemble des SNF-EI* En % Invesissemen * Glissemen annuel Source : Insee, compes rimesriels. Valeur ajouée 86 ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N , 21-1/2

3 Encadré 1 LA MODÉLISATION NÉOCLASSIQUE DE L INVESTISSEMENT Le modèle néo-classique «pur» Hypohèses : - les firmes son en siuaion de concurrence parfaie (le prix du produi e les coûs de producion son donnés, il n y a pas de limie à la producion) ; - la echnique de producion des firmes es représenée par une foncion à faceurs subsiuables, les rendemens d échelle son décroissans. On prend, par exemple, une foncion Cobb-Douglas avec progrès echnique exogène croissan au ryhme Le programme de maximisaion du profi s écri : avec VA, p : valeur ajouée, prix de la VA L, w : ravail, coû du ravail K, c : capial, coû du capial La firme déermine sa producion e le volume de capial e de ravail correspondan, éan donné la echnique de producion qu elle emploie, de manière à obenir un profi maximal. Le sock de capial désiré dépend uniquemen des coûs réels des faceurs de producion : * K K w c =, p p γ α β ( L, K) = Q e L K VA = F, avec α + β < 1 e γ > Pour une foncion de producion Cobb-Douglas, log(k ) es linéaire en ses deux argumens : * γ α w 1 α c log K = cse +..log.log 1 α β 1 α β p 1 α β p Le capial effecif s adape au capial désiré avec reard. En appliquan des polynômes reards (P(B), Q(B), R(B) avec B opéraeur reard, avec la noaion habiuelle B(X ) = X -1 ) aux faceurs explicaifs, on modélise l invesissemen sous la forme du modèle à correcion d erreur suivan : log K = cse + P 1 + µ log p p Max π = p. VA c. K w. L KLVA,, slc VA = F( L, K) w c () B. logk + Q() B. log + R( B). log. ( K K ) * 1 L inroducion de l effe «accéléraeur» : le modèle de déséquilibre Hypohèse différene : { } - la firme subi une conraine VA sur ses débouchés. Maxπ = p. VA ck wl KL, Le programme de maximisaion du profi s écri alors : slc VA = F L, K VA { ( ) Le sock de capial désiré dépend du coû relaif capial-ravail, mais égalemen de la demande : K. Pour une foncion de producion Cobb-Douglas, log(k ) es linéaire en ses deux argumens : * γ 1 w log K = cse. + logva log α + α β α β α β c = K VA, w. c Le capial effecif s adape au capial désiré avec reard. En appliquan des polynômes reards (P(B), Q(B), R(B)) aux faceurs explicaifs, on modélise l invesissemen sous la forme du modèle à correcion d erreur suivan : w log K = cse + P µ c * () B. log K 1 + Q() B. logva + R( B). log +. log( K K ) 1 * ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N , 21-1/2 87

4 saique du profi, exprimé comme la valeur ajouée nee des salaires e de la rémunéraion du capial. Jorgenson (1963) l a ensuie amélioré en procédan à une opimisaion dynamique de la valeur de la firme, qui perme, en pariculier, d obenir une expression du coû d usage du capial (cf. encadré 2). À ce sade, c es le sock de capial (K) désiré qui es ainsi fixé ; il n es foncion que des coûs réels des faceurs de producion (coû réel du ravail (w/p) e du capial (c/p)) ainsi que du progrès echnique représené par une endance linéaire (). On parle de demande noionnelle de capial. Le capial réel s ajuse ensuie au capial désiré avec un cerain délai, que l on choisi de raduire par l uilisaion d une foncion à reards échelonnés. L invesissemen es alors dédui de la chronique du capial à l aide du aux de déclassemen I = K - (1- ).K -1. Acceper le modèle de demande noionnelle, sous l hypohèse d une foncion de producion à rendemens d échelle décroissans, consise à eser la validié de l équaion de demande noionnelle de capial (équaion [1] de l encadré 3 (1)). 1. Pour des raisons praiques de mise en page, les équaions on éé regroupées dans l encadré 3. Le leceur s y reporera à l aide de leur numéro enre croches [ ]. Encadré 2 LE COÛT D USAGE DU CAPITAL L expression du coû d usage provien de la maximisaion ineremporelle de la marge brue d'auofinancemen (CF) avec un aux d acualisaion donné (r ). CF Max LI, En effe, résoudre ( 1 + r = ) slc CF p F L K w L q I =. (, ).. K = ( 1 δ ). K 1 + I avec CF, r : marge brue d auofinancemen (Cash Flow), aux d acualisaion p : prix de la valeur ajouée K, : capial, aux de déclassemen I, q : invesissemen, prix de l invesissemen L, w : ravail, coû du ravail es équivalen à résoudre pour chaque période : Max π = p. F( L, K) w. L c. K. LK, où c es le coû d usage du capial : c a q a a a a =. 1 1 δ + q q r q a 1. δ + 1+ r avec q a q + q q q a r r +1 a δ δ+ 1 a 1 : indice des prix des invesissemens : anicipaion d inflaion des prix des biens d invesissemen : aux d acualisaion anicipé : aux de déclassemen du capial anicipé Coû d usage du capial Pour calculer une série de coû d usage du capial, nous avons supposé que les anicipaions des agens éaien parfaies, que le aux de déclassemen éai variable ainsi que le aux d acualisaion. Le aux de déclassemen a éé calculé à parir des données de capial e d invesissemen de la compabilié naionale ; en ce qui concerne le aux d acualisaion, nous avons pris le aux nominal des obligaions privées (dies de deuxième caégorie). On obien un coû d usage du capial don l évoluion es reracée dans le graphique ci-conre :,15,1,5 -, Coû d'usage du capial Coû d'usage du capial déflaé du prix de la VA Source : Insee, calculs de l aueur. 88 ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N , 21-1/2

5 Afin de rendre compe de la dynamique de cour erme de l accumulaion, cee équaion es esimée à l aide d un modèle à correcion d erreur (cf. encadré 4). L équaion esimée prend alors la forme [2] (cf. encadré 3). Du fai de la non-saionnarié des séries modélisées, les ess habiuels de Suden ne son pas perinens dans ce ype de modèle pour eser la significaivié des ermes mesuran les effes de long erme (il s agi des paramères {, 1, 2, 3 } de l équaion [2] dans l encadré 3) (Hamilon, 1994 ; Sock e Wason, 1993). Néanmoins, ces valeurs permeen de calculer l évenuelle présence d une producivié endancielle ainsi que les élasiciés ravail e capial de la producion (respecivemen, e ) (2). De longue dae, les résulas obenus à parir de ce ype de modélisaion ne permeen pas de reenir les coûs réels des faceurs de producion du modèle néoclassique pur comme déerminans de l invesissemen (Arus e Mue, 1984). De fai, en présence d une producivié endancielle, les valeurs obenues pour les élasiciés son parfois de signes négaifs ou plus grandes que l unié. Cela n es pas compaible avec les hypohèses sous-jacenes qui supposen un rendemen décroissan des faceurs de producion, e, bien enendu, des élasiciés posiives. Par ailleurs, imposer une endance nulle ne donne pas de meilleurs résulas, en pariculier l élasicié de la producion au ravail rese négaive. Enfin la sabilié de ce ype de modélisaion es saisiquemen rejeée. Ce modèle de demande noionnelle de capial a donné prise à de nombreuses criiques. La soluion du programme de maximisaion n exise que pour des rendemens d échelle décroissans ou en concurrence monopolisique. Surou la modélisaion obenue reien les coûs réels des faceurs, mais l effe «accéléraeur» n es pas expliciemen repris par ce modèle. La prise en compe des faceurs de demandes e le modèle de demande effecive Prendre comme référence la héorie keynésienne du déséquilibre perme d inroduire l effe «accéléraeur». Sur le marché des biens, la demande es inférieure à l offre, la conraine anicipée sur l évoluion des débouchés es ainsi expliciemen prise en compe dans l opimisaion : l enreprise choisi les quaniés de capial e de ravail qui minimisen son coû, pour un niveau de producion donné. L adjoncion de cee conraine de débouchés condui à un niveau de capial désiré (K) qui dépend alors du coû relaif des faceurs de producion (w/c), de la producivié endancielle () e du niveau anicipé des débouchés (VA). Acceper le modèle de déséquilibre sous l hypohèse d une foncion de producion à rendemens d échelle décroissans consise à eser la validié de l équaion de demande effecive (cf. équaion [3] dans l encadré 3). De même que précédemmen, la prise en compe des ajusemens de cour erme se radui par l uilisaion d un modèle à correcion d erreur (cf. équaion [4] dans l encadré 3). Il es possible de calculer les valeurs de la producivié endancielle ainsi que celles des élasiciés ravail e capial de la producion (respecivemen, e ) (3). Les résulas obenus son reproduis en annexe, ils diffèren selon la spécificaion reenue. En présence d un rend de producivié, le coû relaif des faceurs de producion ainsi que la valeur ajouée ne permeen pas à eux seuls d expliquer l évoluion de l invesissemen. De plus, la producivié endancielle, exprimée par le erme, es négaive e les élasiciés varien avec la période d esimaion. En l absence de rend de producivié ( = c es-à-dire 1 = ), les valeurs obenues pour les élasiciés vérifien l hypohèse de rendemen d échelle décroissan, leur somme éan oujours plus peie que l unié. Touefois, l élasicié de la producion au ravail ( ) es faible, elle varie enre 4 % e 19 %. Parmi les esimaions réalisées, on choisi celle présenan les auocorrélaions des résidus au premier e au quarième ordre (DW1 e DW4) les plus faibles. Il se rouve par ailleurs qu il s agi de l esimaion pour laquelle les élasi- 2. On a avec les équaions [1] e [2] : µ µ µ µ µ α = , β = 1 ( ), γ =. µ 2+ µ 3 µ 2+ µ 3 µ 2+ µ 3 Les résulas obenus son reproduis en annexe. 3. On a avec les équaions [3] e [4] : µ 3 µ µ 3 µ 1 α =, β γ. µ 2 =, = µ 2 µ 2 Les résulas obenus son reproduis en annexe. ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N , 21-1/2 89

6 Encadré 3 LES ÉQUATIONS L équaion du modèle néoclassique pur [1] s écri : * γ α w log K = cse +..log 1 α.log 1 α β 1 α β p 1 α β c p [1] où e son les élasiciés de la producion au ravail e au capial andis que représene le progrès echnique endanciel, ous ces coefficiens éan posiifs e + < 1. Pour une esimaion par les modèles à correcion d erreur, l équaion [2] prend la forme : w c log K = cse + c_ ki. log K i + c_ wpi. log + c_ cpi. log p p i 1 i i i i w c µ.log K 1 + µ 1. µ 2. log µ 3.log p p 1 1 [2] L équaion du modèle de demande effecive [3] s écri : * γ 1 w log K = cse. + logva log α + α β α β α β c [3] où e son les élasiciés de la producion au ravail e au capial andis que représene le progrès echnique endanciel, ous ces coefficiens éan posiifs e + < 1. Pour une esimaion par les modèles à correcion d erreur, l équaion [4] prend la forme : log K = cse + c_ k. log K c_ va. log VA c_ wc. log w i i + i 1 + i c i 1 ( ) i i i µ.log K. +.log VA +.log w µ 1 1 µ 2 1 µ 3 c [4] 1 Pour une esimaion du modèle accéléraeur simple par les modèles à correcion d erreur, l équaion [5] prend la forme : i i i i i 1 i i ( ) log K = cse + c_ k. log K + c_ va. log VA + c_ uc. TUC.log K / VA i i µ 1 [5] Pour une esimaion du modèle accéléraeur-profi par les modèles à correcion d erreur, l équaion [6] s écri : () i i i i i i i 1 i i i log K = cse + c_ k. log K + c_ va. log VA + c_ rend. TPRO + c_ uc. TUC ( ) µ.log K / VA µ. TPRO µ. TXLTr i [6] i L esimaion de l équaion [6] sur la période 1985q1 à 1998q4 donne l équaion [7] logk =,7 +,37 log K 1 +,27 logk 4 +,6 logva (2,9) (3,4) (4,3) (6,8),94[log K 1 logva 1 4,5. TPRO (4,9) 2 R =,97SER =,38% DW1 = 2,3 DW4 = 1, 9 1] [7] 9 ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N , 21-1/2

7 ciés de la producion au ravail e au capial son les plus proches de celles habiuellemen mesurées (resp. 19 % e 75 %). Le es de sabilié de cee modélisaion n es pas rejeé. Néanmoins, une simulaion dynamique de l invesissemen dédui de ce ype de modélisaion donne des résulas décevans en ermes d adéquaion de l invesissemen prévu à l invesissemen effecivemen réalisé. En praique, il a oujours éé difficile de faire apparaîre un effe significaif des coûs relaifs sur l'invesissemen (Noroe, Morin e Vene, 1987). L accéléraeur simple Ces résulas décevans peuven êre liés à la consrucion de séries de coû des faceurs. Si le coû du ravail es relaivemen facile à mesurer, il n en va pas de même pour le coû d usage du capial, qui ne correspond pas à une dépense effecive, elle que les salaires versés. L expression du coû d usage du capial (cf. encadré 2), elle qu elle dérive du programme de maximisaion du profi, inègre des paramères mesurables : le prix des biens d invesissemen, par exemple, représene le coû d acquisiion du maériel. Elle fai aussi apparaîre des variables plus difficiles à appréhender el que le aux de déclassemen. Ce dernier mesure la dépréciaion du sock de capial. Elle es évaluée pour chaque ype de biens selon des lois simples mais difficiles à asseoir empiriquemen. L aspec dynamique de la décision d invesissemen n es pas absen puisque l expression du coû d usage du capial dépend égalemen de l anicipaion des prix des biens d invesissemen. Or les anicipaions d inflaion posen problème au modélisaeur qui choisi en général de les exprimer sous la forme d une combinaison des aux d inflaion observés sur le passé, ou bien en prenan une anicipaion conservaive. De surcroî, la fiscalié de l invesissemen, rès complexe, es ici ignorée, alors que l impac des inciaions fiscales à l invesissemen ou des déducions fiscales pour amorissemen es rès imporan. La mesure du coû d usage du capial es donc enachée d un cerain nombre d erreurs e d approximaions, ce qui explique peu-êre que les ravaux empiriques menés sur données agrégées ne permeen pas d obenir d élasiciés significaives des demandes de faceurs au coû relaif. L anicipaion de la demande formulée par les enrepreneurs joue cerainemen un rôle fondamenal dans la déerminaion de l invesissemen (Mue, 1979). En période de conjoncure morose, il es raisonnable de penser que les enreprises adopen une sraégie d invesissemen prudene, se conenan de limier leurs dépenses aux invesissemens de renouvellemen. On rerouve la siuaion du débu des années 9 où, face à une demande moins fore qu auparavan, l invesissemen amplifie le mouvemen de la valeur ajouée. Les perspecives insuffisanes de débouchés sur le marché domesique, ou à l éranger pour les firmes exporarices, on donc vraisemblablemen conribué à ralenir l effor d invesissemen au débu des années 9. De même en période de croissance souenue, il es inéressan d accroîre les capaciés producives afin de bénéficier de la hausse de la demande. Le dynamisme de l invesissemen manufacurier dans les années 1988 à 199 es à rapprocher de celui de la valeur ajouée manufacurière pendan la même période. Ce mouvemen conjoin de l invesissemen e de la valeur ajouée décri, dans sa version la plus simple, le principe de l accéléraeur (Arus e Morin, 1991) : l invesissemen es proporionnel à l amélioraion de la demande e augmene par conséquen avec l accéléraion de celle-ci. Cela se radui par la sabilié du coefficien de capial, un des fais sylisés énoncés par Kaldor : log (K*/VA) = ce. La demande de capial (K) ne dépend que des débouchés anicipés (VA). Un indicaeur de ensions sur les capaciés de producion peu égalemen êre inrodui pour prendre en compe la dynamique de cour erme. Une enreprise qui se rapproche de la pleine uilisaion de ses équipemens, es en effe inciée à accroîre sa demande de capial. De même que précédemmen, la prise en compe des ajusemens de cour erme se radui par l uilisaion d un modèle à correcion d erreur (cf. équaion [5] dans l encadré 3). L esimaion ne perme pas de conserver le aux d uilisaion des capaciés de producion : les coefficiens permean de rendre compe de l impac de ce déerminans ne son pas significaifs, quelle que soi la période d esimaion. Ce indicaeur ne concerne ouefois ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N , 21-1/2 91

8 que l indusrie manufacurière e se rappore principalemen au capial en biens manufacurés (4). Enfin, il es uilisé pour mesurer l effe d accéléraion don la valeur ajouée rend déjà compe Une équaion de ype accéléraeur simple peu êre reenue. On a choisi l esimaion pour laquelle les auocorrélaions des résidus au premier e au quarième ordre (DW1 e DW4) éaien les plus faibles. Le es de sabilié du Cusum es là encore accepé. Néanmoins, du fai de l imporance du coefficien régressif de premier ordre (coefficien c_k 1 de l équaion [5] dans l encadré 3), inrinsèque aux équaions décrivan un sock, la force de rappel vers la cible de long erme es faible (inférieure à,5 %). De fai, cee équaion es fruse : seul le phénomène d accéléraion rend compe de l accumulaion du capial. Enfin, la simulaion dynamique n es pas plus saisfaisane que pour le cas précéden. Il semble que ce ype de modèles laisse de côé d aures faceurs explicaifs qu on va ener mainenan de prendre en compe. Enrichissemen du modèle accéléraeur simple Duran les années 8, dans un conexe marqué par la récession dans les pays anglosaxons, le lien enre les faceurs financiers e les décisions réelles des agens a bénéficié d un regain d inérê de la par des économises. Fragilié du sysème bancaire e surendeemen des agens privés on ainsi éé mis en avan pour expliquer l ampleur e la durée de cee récession. Plus précisémen, il es apparu que les modaliés d accès au financemen bancaire pouvaien influencer les décisions d invesissemen des enreprises. Cee idée va à l enconre du héorème de Modigliani-Miller (1958) qui délimiai jusqu alors le cadre héorique à l inérieur duquel ces quesions éaien éudiées. Sous les hypohèses de perfecion des marchés financiers, d absence de conflis enre les dirigeans e les acionnaires de l enreprise e d absence de disorsions liées à la fiscalié, il es indifféren pour la firme de financer un invesissemen par endeemen, réenion des profis ou émission d acions. L inuiion qui sous-end ce héorème es simple : l arbirage enre ous les placemens possibles, du fai de la perfecion des marchés financiers e de l informaion parfaie don disposen les acionnaires, rend ous les modes de financemen d un proje équivalen. Pour deux firmes généran les mêmes flux de revenus, leurs valeurs de marché à l équilibre doiven êre égales, quelle que soi leur srucure de financemen. Dans le cas conraire, des opporuniés d arbirages apparaîraien. Ainsi, seules les décisions réelles de producion on une influence sur la valeur de la firme ; ce héorème éabli une dichoomie complèe enre les décisions réelles e financières de la firme. Les condiions d applicaion rès srices de ce héorème on enraîné de nombreuses remises en cause, qui on fondé l idée de l exisence d une srucure opimale du capial. L inroducion simulanée dans le modèle de disorsions fiscales e de coûs de défaillance pour les propriéaires condui à un arbirage enre fonds propres e endeemen. Par ailleurs, la croissance de l endeemen enraîne un risque de défaillance accru. Le niveau opimal d endeemen s obien dans ce cas par arbirage enre l avanage fiscal lié à la dee, les inérês éan déducibles de l impô sur les sociéés, e le coû du risque de défaillance. Ainsi, l invesissemen d'une enreprise peu êre déerminé par les condiions de son financemen. Lorsque l encadremen du crédi éai en vigueur, les enreprises pouvaien êre limiées dans leur accès au financemen exerne e donc êre conraines d auofinancer leur invesissemen. Par ailleurs, la solvabilié mesure le fai qu une enreprise doi êre en mesure de rembourser les empruns arrivan à échéance e les frais financiers sur la base des profis qu elle dégage. L invesissemen peu alors buer sur cee conraine de solvabilié. Dans ce cas, il es déerminé principalemen par le niveau des profis, celui de l endeemen ainsi que par le niveau des aux d inérê. En praique, parmi ces déerminans, le plus robuse es, de longue dae, le aux de profi ; le aux d endeemen e le aux d inérê ne renden pas compe, en général, d évoluions significaives de l'invesissemen (Morin, Noroe e Vene, 1987). Touefois, en ce qui concerne le aux d inérê, la loi bancaire de 1986 a cerainemen modifié, en l élargissan, l accès au crédi des enreprises. L encadremen du crédi, en ajouan des conraines insiuionnelles au foncionne- 4. Il es la synhèse de la réponse à la quesion iniulée «De combien pourriez-vous augmener au oal vore producion, avec le maériel don vous disposez?». 92 ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N , 21-1/2

9 Encadré 4 UNE INTRODUCTION AUX MODÈLES À CORRECTION D ERREUR La représenaion empirique des comporemens ien aujourd hui compe des propriéés sochasiques de la plupar des grandeurs macroéconomiques. Leur caracère inégré d ordre 1, c'es-à-dire non saionnaire mais don la différence première es saionnaire, jusifie en effe l écriure de modèles à correcion d erreur. Pour un cerain nombre de grandeurs macroéconomiques (capial, consommaion, salaire, prix, ec.), l analyse héorique fourni des déerminans a priori (acivié e aux de profi pour le capial, par exemple). C es cee relaion causale, caracérisan l équilibre saionnaire, que l on souhaie vérifier, ou invalider. Par ailleurs, la héorie de la coinégraion nous enseigne que, s il s agi d une relaion perinene, l écar enre cee variable e ses déerminans économiques doi êre un processus saionnaire à l ordre 2, c'es-à-dire un processus don l'espérance e la marice de variance-covariances son indépendanes du emps. Il exise alors une combinaison linéaire saionnaire enre ces variables inégrées d ordre 1. Cee combinaison es appelée «relaion de coinégraion». On parle aussi de «relaion d équilibre». Cependan, cee relaion n es vérifiée qu à long erme, c es-à-dire lorsque les aux de croissance de oues les variables macroéconomiques son sabilisés. On di alors que la variable coïncide avec sa cible de long erme. Or des chocs poncuels peuven écarer la variable de sa cible de façon emporaire : la force de rappel vers le comporemen de long erme ne comble de fai l écar poeniel qu en plusieurs périodes, raduisan les rigidiés e les délais d ajusemen dans l économie. Les flucuaions conjoncurelles peuven alors influencer, en plus de la cible de long erme, l évoluion effecive de la variable d inérê. En ermes de formulaion économérique, l évoluion de la variable d inérê es non seulemen gouvernée par l écar de cee variable à sa cible de long erme, mais égalemen par les aux de croissance de ses déerminans, raduisan les flucuaions de cour erme. La modélisaion d une équaion de capial, par exemple, prend la forme suivane : la cible de long erme : log(k*) = ce +.log(va) +.TPRO, elle radui la relaion de long erme, ou encore de coinégraion, de ype accéléraeur profi. le modèle général, oure cee cible, inègre la dynamique de cour erme. Si on noe P(B), Q(B), R(B) e S(B) des polynômes reards (avec la noaion habiuelle B(X ) = X -1 ) e si K es le capial, VA la valeur ajouée, TPRO le aux de profi e TUC le aux d uilisaion des capaciés de producion, on a alors comme modèle à correcion d erreur : log K = ce + P( B). log K + Q( B). logva + R( B). TPRO + S( B). TUC 1 dynamique de cour erme µ { force de rappel µ >.[ log K log K ] 1 dynamique de long erme * 1 Remarques 1. Cee formulaion peu êre esimée par la echnique des moindres carrés ordinaires : les aux de croissance des variables inégrées ( log K, log VA,...) son saionnaires, e l écar à la cible de long erme aussi, puisqu il s agi d une relaion de coinégraion. On peu, par ailleurs, inégrer des déerminans de cour erme saionnaires (TUC). Au oal, oues les variables explicaives éan saionnaires, la echnique radiionnelle d esimaion n es pas enachée de biais, qu il s agisse d esimer les coefficiens ou leurs variances. En revanche, si les coefficiens e de la relaion de coinégraion peuven aussi êre esimés asympoiquemen sans biais, leurs saisiques de Suden ne suiven pas de lois sandard en raison du caracère inégré des variables inervenan dans cee relaion de long erme. 2. À l équilibre saionnaire, oues les variables croissen à des aux consans. Le modèle à correcion d erreur se simplifie alors à ce horizon, e se ramène exacemen à la relaion de long erme log K = log K*. 3. À cour erme, l écar à la cible es corrigé période après période de façon d auan plus imporane que la force de rappel es élevée. Le coefficien affecé à ce écar (la force de rappel ) exprime le degré avec lequel la variable d inérê, en l occurrence le sock de capial ici, sera «rappelée» vers la cible de long erme. Ainsi, pour un mésajusemen iniial de 1 % (c es à dire pour log K - log K* =,1), oues choses égales par ailleurs, la force de rappel conribuera pour % à la variaion du capial. On aura en effe log K = - %. ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N , 21-1/2 93

10 men du marché, pourrai avoir modifié le lien enre la demande d invesissemen e son coû. La période couvere depuis le désencadremen du crédi, soi 14 années, perme d envisager de nouveau ce déerminan. C es pourquoi on peu mere en œuvre la spécificaion de ype accéléraeur enrichie par d aures déerminans. L invesissemen es foncion non seulemen de la croissance des débouchés mais aussi d une variable de profi e de coû de l invesissemen. Le profi es appréhendé par le rappor enre l excéden bru d exploiaion e le capial évalué à son coû de remplacemen. Quan au coû de l invesissemen, on considère le aux d inérê annuel déflaé du glissemen annuel du prix de l invesissemen. Ainsi, le coefficien de capial dépend mainenan du aux de profi e du aux d inérê «réel» : log (K*/VA) = ce +.TPRO -.TXLT réel. Le modèle accéléraeur enrichi fai donc dépendre le capial (K) de la demande anicipée (VA), du rendemen du capial (TPRO) e du aux d inérê «réel» (TXLTr). Il repose sur l hypohèse qu une parie des enreprises es conraine sur la demande e une aure par les condiions de financemen des invesissemens. Par ailleurs, de même que précédemmen, un indicaeur de ension des capaciés de producion (TUC) es inrodui dans la dynamique de cour erme. Prendre en compe des ajusemens de cour erme se radui par l uilisaion d un modèle à correcion d erreur (cf. équaion [6] dans l encadré 3). Une équaion de ype accéléraeur-profi peu êre reenue. Comme précédemmen, le aux d uilisaion des capaciés de producion ne peu êre reenu car les coefficiens esimés ne son pas du signe aendu. Par ailleurs, les esimaions réalisées ne permeen pas de conserver le aux d inérê à 1 ans, ni celui à rois mois, comme déerminans de l invesissemen. L esimaion des coefficiens de cee équaion fai apparaîre une grande sabilié qui se rerouve dans le coefficien de profi de la cible de long erme. Sans surprise le es de sabilié es accepé. Le erme de rappel vers la cible de long erme es presque le double que dans le cas précéden. Il rese néanmoins relaivemen faible. Le modèle accéléraeur-profi semble êre le mieux à même de reracer l évoluion de l invesissemen dans le cadre des modèles d inspiraion classique. Néanmoins, une aure voie de modélisaion s es ouvere dans les années 7 en s appuyan sur une modélisaion alernaive du comporemen des enreprises à parir de la mesure du Q de Tobin. Une formulaion alernaive : le Q de Tobin L idée de base du modèle es simple : l enrepreneur invesi dans de nouveaux projes si le marché les valorise au-delà de ce qu ils on coûé ; l invesissemen es renable an que l accroissemen de la valeur de la firme rese supérieur à son coû. Touefois ce raio, di Q-marginal, n es pas observable. Tobin (1969) propose alors le raio di Q- moyen, rappor de la valeur de marché de la firme à son capial au coû de remplacemen. En effe, sous l hypohèse d efficience du marché boursier, la valeur boursière de la firme es exacemen égale à la somme acualisée des flux de profi fuurs. Un Q-moyen supérieur à l unié révèle que le marché anicipe une valorisaion de l invesissemen au-delà de son coû. La supériorié de cee modéli-saion par rappor à la mesure du coû du capial proposée par Jorgenson provien de la dispariion apparene des anicipaions. On uilise les anicipaions que fon les invesisseurs dans la valeur boursière. En principe, le Q de Tobin résume donc oue l informaion uile. Touefois, l égalié enre les valeurs marginale e moyenne n exise qu en absence de fiscalié e avec des foncions de producion e d insallaion homogènes de degré 1 (Hayashi, 1982 ; Malinvaud, 1983). De surcroî, une aure difficulé provien du fai que l ajou de valeurs reardées du Q-moyen, ou de variables raduisan l effe accéléraeur améliore les résulas. Cela s inscri en conradicion avec le cadre héorique pour lequel le raio Q suffi à prendre en compe oues les inciaions à invesir (Epaulard, 1993). Enfin, ce raio n es calculé que pour une parie des enreprises, celles pour lesquelles on dispose d une coaion en bourse. Il exise un réel biais de sélecion dans la mesure où il s agi des plus grosses enreprises du pays. Expliquer l invesissemen macroéconomique à parir de ce raio suppose une agrégaion des comporemens pour laquelle on fai l hypohèse que la décision d invesir des plus grosses enreprises es reproduie sur les plus peies. Cee hypohèse apparaî fore. Il rese à voir dans quel cadre héorique une relaion enre invesissemen e Q de Tobin es 94 ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N , 21-1/2

11 valide. Des ravaux menés par Abel (1979) puis Hayashi (1982) on monré que le modèle en Q de Tobin peu êre dérivé de la formulaion néoclassique dans laquelle on inrodui des coûs d ajusemens convexes. Ceux-ci permeen de conserver une réacion finie de l enreprise lorsque le raio es supérieur à l unié. Si l enreprise fai face à des coûs élevés en cas de désinvesissemen ou de développemen rapide, e si elle n es pas conraine sur ses débouchés, on a alors une relaion croissane enre le aux d accumulaion e la valeur marginale du Q de Tobin (cf. encadré 5). On peu s aacher à évaluer le Q-marginal. C es la démarche développée par Abel e Blanchard (1986), e reprise par Bloch e Cœuré (1993) sur données françaises. Ils proposen une esimaion empirique du Q-marginal. Celui-ci se décompose en une anicipaion «naïve» de la profiabilié après impôs, e en deux ermes résuman les anicipaions des flucuaions fuures des aux de rendemen e de profi après impôs. Le calcul de ces anicipaions, condiionnellemen à l ensemble des informaions don disposen les dirigeans de l enreprise, se fai à l'aide d'un modèle vecoriel auorégressif. Encadré 5 Q DE TOBIN : UN MODÈLE DE BASE Le profi de la firme s écri : = p. F K, L p. G I, K 1 w. L p. I. L insallaion de capial nouveau indui des coûs d ajusemen GI (, K 1), avec G foncion croissane e convexe du volume d invesissemen. Avec F, p : foncion de producion, prix de la VA I, P I : invesissemen, prix de l invesissemen L, w : ravail, coû du ravail La valeur présene des profis nes fuurs de la firme s écri : où r es le aux de rendemen anicipé. ( ) ( ) π I La firme maximise cee valeur sous conraine de l équaion d accumulaion du capial : V E + = I j j = i = 1 1+ r + i. π + j Max V slc K = ( 1 δ) K 1 + I avec, aux de déclassemen Le muliplicaeur associé à la conraine, q, es le prix implicie du capial : Par définiion du Q de Tobin il es égal au q marginal. V q =. K La maximisaion par rappor à la chronique de l invesissemen (I) donne : j 1 π + j j,. E + q+ j = i= 1+ r I + i + j (1) La maximisaion par rappor à la chronique du capial (K) donne : j 1 π + j 1 π + j+ 1 j,. E +. E + + q+ j + q+ j+ 1 = i= 1 r K 1 r K + i + j + j+ 1 + j ( 1 δ ) (2) L expression (1) perme de dériver une relaion enre I e q : pour j =, on a :. π I G = p,. + 1 I I soi G = I ( 1+ ) r q 1 I p Sous l hypohèse que G es homogène de degré 1, on arrive à une relaion du ype : I K 1 () f( q marginal) = f q = où f es une foncion croissane. ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N , 21-1/2 95

12 En reprenan la méhodologie de Bloch e Cœuré il es possible de calculer les valeurs du q marginal. Si le raio rerace bien l évoluion du aux d accumulaion sur la décennie 8, en revanche il rese incapable d expliquer l évoluion de l invesissemen depuis 1991 (cf. graphique II). L accéléraeur-profi rend le mieux compe du comporemen d invesissemen L insabilié des coefficiens des modèles de demande noionnelle e la faible capacié prédicive du modèle de demande effecive rend, au oal, leur uilisaion délicae. Par ailleurs, le modèle du Q de Tobin nécessie l uilisaion de données délicaes à collecer e à mere en œuvre e s avère incapable d expliquer la chue de l accumulaion de capial du débu des années 9. On a donc choisi ici le modèle «accéléraeurprofi» don l esimaion, sur la période 1985q1/1998q4 es donnée par l équaion [7] dans l encadré 3. Il es possible de réaliser une simulaion dynamique de l évoluion du sock de capial selon ses déerminans (cf. graphique III). Cee simulaion es appelée dynamique dans la mesure où elle prend en compe les valeurs simulées des périodes précédenes pour calculer celle de la période en cours. Ainsi un écar consaé pour une dae donnée ne sera corrigé que par le erme de correcion d erreur de l équaion. Il es donc non seulemen imporan de bien déerminer l expression de la cible de long erme mais aussi d obenir une force de rappel suffisane permean de revenir vers cee endance. À parir de cee simulaion, e en uilisan le aux de déclassemen hisorique, on en dédui une chronique d invesissemen simulé sur la période allan du premier rimesre 198 au deuxième rimesre 2. La comparaison avec l invesissemen mesuré par les compes naionaux rimesriels indique que le modèle reprodui la réalié de façon globalemen saisfaisane. Le graphique IV des conribuions dynamiques perme d éclairer le rôle de la dynamique des différens déerminans de l invesissemen. La première moiié des années 8 es marquée par une acion négaive de la profiabilié sur l accumulaion du capial, qui aein son maximum couran La poliique de rigueur insaurée en France à comper de mars 1983 perme aux enreprises de resaurer leurs marges e d accroîre leur profiabilié. Touefois, il fau aendre le débu de 1985 pour que la profiabilié des enreprises joue favorablemen sur l accumulaion du capial. La seconde moiié des années 8 voi un impac favorable de la profiabilié des enreprises. Celle-ci progresse jusqu en 199 e sa conribuion au dynamisme de l invesissemen s accroî pour connaîre son apogée en 199. La loi bancaire de 1986, qui marque la fin de l encadremen du crédi, a simulé la consommaion privée à l origine du phénomène d accéléraion, ainsi que l invesissemen. Le modèle proposé, qui ne reien pas le aux d inérê comme faceur explicaif, ne perme pas de reracer l impac de cee loi bancaire. Touefois, le rôle de l accéléraeur se Graphique II Q de Tobin e aux d accumulaion En % 1,2 1,8 3,1 2,9 2,7 Graphique III Taux de croissance de l invesissemen observé e simulé à parir de l équaion accéléraeur-profi Glissemen annuel en % ,6 2,5,4 2, q marginal (échelle de gauche) Taux d'accumulaion (échelle de droie) Sources : OCDE, FMI e Insee Observé Simulé - 15 Source : Insee, compes rimesriels e calculs de l aueur. 96 ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N , 21-1/2

13 rerouve dans la hausse de la conribuion de la valeur ajouée à parir de 1986 e jusqu en 199 où il aein son maximum. Cee embellie cesse de façon bruale en 199. La guerre du Golfe en aoû 199 ne vien en réalié qu ajouer à un clima inernaional dégradé. La croissance qui s es déjà infléchie dans les pays anglo-saxons e les inceriudes liées à la réunificaion allemande on cerainemen pesé à la fois sur les décisions de consommaion privée e d invesissemen des enreprises. L accumulaion du capial connaî alors une longue décéléraion qui durera jusqu au débu de l année La profiabi-lié des enreprises rerouve progressivemen le niveau d avan 198. Son rôle dans l accumulaion de capial devien alors nul à parir de La baisse de 1993 s explique esseniellemen par le phénomène d accéléraion. On observe une chue specaculaire de l invesissemen, aeignan presque 1 % en glissemen annuel au roisième rimesre, concomian à la fore baisse de la valeur ajouée chuan de 3,5 % sur ce même rimesre, après 2,8 % aux deux rimesres précédens (cf. graphique V). Ce effe, conjugué à la fin du réablissemen de la profiabilié des enreprises, pèse sur la croissance du capial qui es presque divisée par deux enre débu 1992 (,81 % rimesriel) e fin 1993 (,42 % rimesriel). Il fau aendre l année 1997 pour voir s esomper les effes de la crise sur l invesissemen. Ce n es en effe qu à parir de cee dae que l accéléraeur rerouve un rôle fondamenal e moeur dans la décision d invesissemen. Par ailleurs, la resauraion des marges des enrepreneurs à comper de 1998 a rès rapidemen un rôle posiif sur l accumulaion de capial. La vigueur de l invesissemen consaée depuis 1998 rouve donc ses origines dans la vigueur de la demande e dans la resauraion de la profiabilié. Cee spécificaion en accéléraeur-profi es celle reenue, enre aures, par le modèle Graphique IV Conribuions dynamiques de déerminans de l invesissemen de l accéléraeur-profi En % 1,,8,5,3, ,3 Résidus K VA TPRO C. iniiale Lecure : la courbe en rai gras représene le aux de croissance rimesriel du capial des SNF-EI. Les aures courbes corresponden à la par de cee évoluion expliquée par chacun de ses déerminans. L hisogramme donne la par de ce que le modèle se révèle incapable d expliquer. Ainsi, pour le premier rimesre 199, ous les faceurs conribuen posiivemen à l accroissemen du capial. La croissance de la valeur ajouée explique environ,49 poin de la croissance du capial, le aux de profi en expliquan près de,26 poin. Enfin, la «condiion iniiale» pèse sur l évoluion du capial à haueur de,33 %. Finalemen, e une fois enu compe des résidus économériques pour près de,2 poin le capial manufacurier a connu une croissance de l ordre de 1,1 poin au premier rimesre 199, son maximum sur la période éudiée. Source : Insee, compes rimesriels e calculs de l aueur. ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N , 21-1/2 97

14 Amadeus de l Insee. Si la plupar des modèles macroéconomiques inègren un erme d accéléraeur dans leur déerminan de l accumulaion de capial, la noion de profi n es pas oujours présene. Le modèle Mosaïque de l OFCE sépare invesissemen maériel e bâimens. Il modélise le aux d invesissemen maériel en foncion des aux de croissance passés des débouchés mais aussi du rappor auofinancemen/producion mesuran la même noion de profi. Jusqu en 1992, ce modèle semble bien reracer l évoluion de l invesissemen. La Banque de France modélise le aux d accumulaion à l aide d un «accéléraeur simple» où son inroduis non seulemen le aux d uilisaion des équipemens mais aussi leur durée d uilisaion. L ajusemen à cee cible es fai à l aide d un mécanisme à correcion d erreur faisan inervenir les aux d inérê. Malheureusemen la simulaion dynamique diverge de la série hisorique dès Deux modèles inègren le coû relaif dans leur équaion d invesissemen. Le modèle Hermes-France du laboraoire d économérie de l École Cenrale de Paris modélise d une par l indusrie manufacurière e d aure par les aures seceurs. La cible de long erme du raio invesissemen sur capacié hisorique de producion dépend expliciemen du coû relaif des faceurs de producion (5). Il s agi ensuie d un ajusemen pariel à cee cible. Invesissemen prévu e réalisé son proches jusqu en Le modèle Meric de la direcion de la Prévision s inéresse à l invesissemen en produis manufacuriers des sociéés, quasi-sociéés e des enreprises individuelles. Il reprend les ermes du modèle de déséquilibre avec une foncion de producion à élasicié de subsiuion consane. Ainsi le aux d accumulaion dépend de la croissance anicipée de la producion, d un progrès echnique auonome e du coû relaif des faceurs de producion, ce dernier erme n éan ouefois pas significaif. Plusieurs éudes récenes se penchen sur ce problème de modélisaion macroéconomique de l invesissemen. Irac e Jacquino (1999), en pariculier, impuen le ralenissemen des années 9 à un comporemen aypique de l invesissemen en bâimens des sociéés, quasi-sociéés, enreprises individuelles e insiuions financières. Touefois, l équaion reenue pour la modélisaion de l invesissemen en produis manufacurés n inègre pas la noion d accéléraeur dans sa cible de long erme, mais lie le aux d accumulaion (invesissemen sur sock de capial) au aux de profi. Par ailleurs, les performances de cee équaion son assez dégradées lorsque l on resrein le champ d analyse au seceur manufacurier, pouran a priori plus homogène. Enfin, Méary (1999) a aussi esimé une nouvelle équaion d invesissemen des enreprises en biens manufacurés. Si la cible de long erme n inègre pas non plus de noion d accéléraeur, elle lie le aux d accumulaion à un indicaeur de rendemen de l enreprise (le aux de renabilié économique après impôs), ainsi qu au aux d inérê réel à cour 5. En plus du capial e du ravail, les faceurs de producion inègren aussi l énergie. Graphique V Taux de profi, aux de croissance de l invesissemen e de la valeur ajouée des sociéés non-financières e enrepreneurs individuels En % En % Graphique VI Taux de croissance de la valeur ajouée des principaux pays de la zone euro , I VA TPRO Source : compes rimesriels, Insee ,, , France Allemagne Espagne Ialie Source : Perspecives économiques, OCDE. 98 ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N , 21-1/2

15 erme pris à parir de De cee éude il ressor que, si le creux des années 9 rouve son origine dans la dégradaion de la renabilié après impôs des enreprises, la vigueur de l invesissemen en 1994 s explique, en parie, par la fore baisse des aux d inérê enamée à la mi Profiabilié des enreprises e dynamique de l invesissemen : un consa descripif Pour les quare principaux pays de l Union économique e monéaire (UEM), France, Allemagne, Ialie e Espagne, on observe une convergence nee du aux de croissance de la valeur ajouée, en pariculier depuis la récession de 1993 (cf. graphique VI). L Espagne, néanmoins, présene un dynamisme plus imporan que ses parenaires sur la période mi 1996-mi 1997, période faisan suie pouran à l annonce d un plan d ausérié. L Ialie, engagée dans un processus imporan de réducion des déficis publics depuis la fin du deuxième rimesre 1996, voi sa croissance neemen affecée jusqu au premier rimesre 1997, avan de rejoindre ses parenaires. Quan à l Allemagne, elle semble s essouffler depuis En ce qui concerne l invesissemen, France e Allemagne réagissen de façon conjoine (cf. graphique VII) : la formaion brue de capial fixe ne croî pas à un ryhme rès imporan au regard de la valeur ajouée e il fau aendre la fin de l année 1997 e l année 1998 pour observer un ryhme de croissance imporan (de l ordre de 5 % en glissemen annuel). La réacion de l Espagne e de l Ialie son neemen plus vives, avec fin 1994 un aux de croissance de l invesissemen d'environ 1 %. On remarquera que cela fai suie à une chue specaculaire en 1993 qui aein près de 2 % en glissemen annuel e a probablemen conribué à déériorer l appareil producif e à peser sur les besoins d invesissemen. Par la suie, le comporemen d accumulaion de capial fixe de l Espagne es rès erraique, andis que l invesissemen rès faible en Ialie es probablemen dû à la réducion des déficis publics en Les pays anglo-saxons, Éas-Unis, Grande- Breagne e Canada, se disinguen aussi par une réacion commune. Ils on connu une récession au cours de l année 1991 (cf. graphique VIII), soi deux années plus ô que les pays de l UEM. Les Éas-Unis n on connu que rois rimesres de récession avan de rerouver rapidemen une croissance vigoureuse. La Grande-Breagne e le Canada on dû faire face à une récession plus longue, six rimesres, e rès imporane en ce qui concerne le Canada. Enfin, la récession européenne de 1993 ne semble pas avoir pariculièremen ouché la Grande-Breagne ou la croissance de la valeur ajouée sui un ryhme souenu de croissance jusqu à la mi La relaive sabilié de la croissance aux Éas-Unis depuis 1995 engendre une chronique d invesissemen élevé e rès sable sur la même période (cf. graphique IX). En revanche, le comporemen du Japon se disingue de celui des aures pays. L invesissemen connaî une période de récession plus longue au Japon que dans les aures pays éudiés. De débu 1992 à débu 1995, l invesis- Graphique VII Taux de croissance de l invesissemen des principaux pays de la zone euro Graphique VIII Taux de croissance de la valeur ajouée des principaux pays anglo-saxons En % En % 2 7,5 1 5, ,5, ,5 France Espagne Allemagne Ialie - 5, Éas-Unis Grande-Breagne Canada Source : Perspecives économiques, OCDE. Source : Perspecives économiques, OCDE. ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N , 21-1/2 99

16 semen des enreprises ne cesse de diminuer. Sans avoir connu de vériable récession, le Japon ouche le bas du cycle dès le débu 1993 avec une croissance de l acivié presque nulle (cf. graphique X). Quare plans successifs de relance, pour plus de 4 milliards de dollars, se succédan enre aoû 1992 e février 1994, ainsi qu un budge supplémenaire pour la reconsrucion à la suie du remblemen de erre de Kobé (plus de 3 milliards de dollars) permeen de souenir l économie. Cependan, l acivié rese déprimée pendan deux années, jusqu à la fin Touefois, dès le débu 1998, ce effe bénéfique semble avoir disparu : le plan budgéaire du gouvernemen débloque une nouvelle enveloppe de plus de 1 milliards de dollars pour souenir l économie au deuxième rimesre Le cycle de l invesissemen sui rès neemen, en l amplifian, cee évoluion. L invesissemen par rappor à ses déerminans À l'insar de Loué (1989) cherchan à expliquer le dynamisme de l'invesissemen pour l année 1988 à l'aide d'équaions accéléraeurprofi pour les principaux pays de l'ocde (Éas-Unis, Japon, Grande-Breagne, Allemagne), on ene d'appliquer ce ype de modélisaion, à l aide de modèles à correcion d erreur, pour comparer la siuaion française à celle des aures pays. Les données son issues de l OCDE. Il s agi de données selon les conceps du sysème européen des compes 79 (SEC79). Pour la France, on a repris les résulas obenus plus hau, avec des données Insee selon le SEC95. Les données concernan la Grande-Breagne ne permeen de reconsiuer un aux de profiabilié des enreprises que pour les années 1987 à Cee période es rop coure, e surou s arrêe rop ô, pour pouvoir uilemen inégrer ce déerminan dans l équaion d accumulaion de capial. Pour l Allemagne, la chue du mur de Berlin en 1991 ne perme pas d esimer le modèle accéléraeur-profi sur oue la période : on observe une rupure pour cee même année dans la plupar des coefficiens de l équaion. La France, l Espagne e dans une moindre mesure l Ialie, se caracérisen par des comporemens similaires (cf. graphique XI). L accumulaion de capial es inere, comme le monre le poids des coefficiens auorégressifs. Par ailleurs, la profiabilié des enreprises joue un rôle imporan dans la cible de long erme, en pariculier pour la France e l Espagne. On rerouve enfin une hisoire assez proche. La profiabilié dégradée des enreprises a pesé sur les décisions d invesissemen pendan la première moiié des années 8, alors que la décennie 9 es caracérisée par une acion posiive de ce faceur. En Espagne en pariculier, il joue un rôle moeur aussi for que celui joué par la valeur ajouée jusqu en 1994 avan de devenir moins dynamique par la suie. En France, comme en Ialie, la resauraion des marges des enreprises cesse couran On explique alors la décrue de l invesissemen du débu des années 9 par un essoufflemen conjoin du phénomène d accéléraion e de profiabilié alors que ces derniers avaien joué un rôle prépondéran au cours des années précédenes. Graphique IX Taux de croissance de l invesissemen des principaux pays anglo-saxons Graphique X Taux de croissance de la valeur ajouée e de l invesissemen au Japon (g.a.) En % En % Éas-Unis Grande-Breagne Canada - 16 Invesissemen Valeur ajouée (échelle de droie) - 8 Source : Perspecives économiques, OCDE. Source : Perspecives économiques, OCDE. 1 ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N , 21-1/2

Chapitre 2 L investissement. . Les principales caractéristiques de l investissement

Chapitre 2 L investissement. . Les principales caractéristiques de l investissement Chapire 2 L invesissemen. Les principales caracérisiques de l invesissemen.. Définiion de l invesissemen Définiion générale : ensemble des B&S acheés par les agens économiques au cours d une période donnée

Plus en détail

La rentabilité des investissements

La rentabilité des investissements La renabilié des invesissemens Inroducion Difficulé d évaluer des invesissemens TI : problème de l idenificaion des bénéfices, des coûs (absence de saisiques empiriques) problème des bénéfices Inangibles

Plus en détail

2. Quelle est la valeur de la prime de l option américaine correspondante? Utilisez pour cela la technique dite de remontée de l arbre.

2. Quelle est la valeur de la prime de l option américaine correspondante? Utilisez pour cela la technique dite de remontée de l arbre. 1 Examen. 1.1 Prime d une opion sur un fuure On considère une opion à 85 jours sur un fuure de nominal 18 francs, e don le prix d exercice es 175 francs. Le aux d inérê (coninu) du marché monéaire es 6%

Plus en détail

MATHEMATIQUES FINANCIERES

MATHEMATIQUES FINANCIERES MATHEMATIQUES FINANCIERES LES ANNUITES INTRODUCTION : Exemple 1 : Une personne veu acquérir une maison pour 60000000 DH, pour cela, elle place annuellemen au CIH une de 5000000 DH. Bu : Consiuer un capial

Plus en détail

VA(1+r) = C 1. VA = C 1 v 1

VA(1+r) = C 1. VA = C 1 v 1 Universié Libre de Bruxelles Solvay Business School La valeur acuelle André Farber Novembre 2005. Inroducion Supposons d abord que le emps soi limié à une période e que les cash flows fuurs (les flux monéaires)

Plus en détail

Le mode de fonctionnement des régimes en annuités. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites

Le mode de fonctionnement des régimes en annuités. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 28 janvier 2009 9 h 30 «Les différens modes d acquisiion des drois à la reraie en répariion : descripion e analyse comparaive des echniques uilisées»

Plus en détail

COURS GESTION FINANCIERE A COURT TERME SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE. François LONGIN www.longin.fr

COURS GESTION FINANCIERE A COURT TERME SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE. François LONGIN www.longin.fr COURS GESTION FINANCIERE A COURT TERME SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE Obje de la séance 3 : dans la séance 2, nous avons monré commen le besoin de financemen éai couver par des

Plus en détail

Pour 2014, le rythme de la reprise économique qui semble s annoncer,

Pour 2014, le rythme de la reprise économique qui semble s annoncer, En France, l invesissemen des enreprises reparira--il en 2014? Jean-François Eudeline Yaëlle Gorin Gabriel Sklénard Adrien Zakharchouk Déparemen de la conjoncure Pour 2014, le ryhme de la reprise économique

Plus en détail

Finance 1 Université d Evry Val d Essonne. Séance 2. Philippe PRIAULET

Finance 1 Université d Evry Val d Essonne. Séance 2. Philippe PRIAULET Finance 1 Universié d Evry Val d Essonne éance 2 Philippe PRIAULET Plan du cours Les opions Définiion e Caracérisiques Terminologie, convenion e coaion Les différens payoffs Le levier implicie Exemple

Plus en détail

Impact du vieillissement démographique sur l impôt prélevé sur les retraits des régimes privés de retraite

Impact du vieillissement démographique sur l impôt prélevé sur les retraits des régimes privés de retraite DOCUMENT DE TRAVAIL 2003-12 Impac du vieillissemen démographique sur l impô prélevé sur les rerais des régimes privés de reraie Séphane Girard Direcion de l analyse e du suivi des finances publiques Ce

Plus en détail

Annuités. I Définition : II Capitalisation : ( Valeur acquise par une suite d annuités constantes ) V n = a t

Annuités. I Définition : II Capitalisation : ( Valeur acquise par une suite d annuités constantes ) V n = a t Annuiés I Définiion : On appelle annuiés des sommes payables à inervalles de emps déerminés e fixes. Les annuiés peuven servir à : - consiuer un capial ( annuiés de placemen ) - rembourser une dee ( annuiés

Plus en détail

F 2 = - T p K 0. ... F T = - T p K 0 - K 0

F 2 = - T p K 0. ... F T = - T p K 0 - K 0 Correcion de l exercice 2 de l assisana pré-quiz final du cours Gesion financière : «chéancier e aux de renabilié inerne d empruns à long erme» Quesion : rappeler la formule donnan les flux à chaque échéance

Plus en détail

No 1996 13 Décembre. La coordination interne et externe des politiques économiques : une analyse dynamique. Fabrice Capoën Pierre Villa

No 1996 13 Décembre. La coordination interne et externe des politiques économiques : une analyse dynamique. Fabrice Capoën Pierre Villa No 996 3 Décembre La coordinaion inerne e exerne des poliiques économiques : une analyse dynamique Fabrice Capoën Pierre Villa CEPII, documen de ravail n 96-3 SOMMAIRE Résumé...5 Summary...7. La problémaique...9

Plus en détail

Les circuits électriques en régime transitoire

Les circuits électriques en régime transitoire Les circuis élecriques en régime ransioire 1 Inroducion 1.1 Définiions 1.1.1 égime saionnaire Un régime saionnaire es caracérisé par des grandeurs indépendanes du emps. Un circui en couran coninu es donc

Plus en détail

CHAPITRE I : Cinématique du point matériel

CHAPITRE I : Cinématique du point matériel I. 1 CHAPITRE I : Cinémaique du poin maériel I.1 : Inroducion La plupar des objes éudiés par les physiciens son en mouvemen : depuis les paricules élémenaires elles que les élecrons, les proons e les neurons

Plus en détail

TD/TP : Taux d un emprunt (méthode de Newton)

TD/TP : Taux d un emprunt (méthode de Newton) TD/TP : Taux d un emprun (méhode de Newon) 1 On s inéresse à des calculs relaifs à des remboursemens d empruns 1. On noera C 0 la somme emprunée, M la somme remboursée chaque mois (mensualié), le aux mensuel

Plus en détail

Texte Ruine d une compagnie d assurance

Texte Ruine d une compagnie d assurance Page n 1. Texe Ruine d une compagnie d assurance Une nouvelle compagnie d assurance veu enrer sur le marché. Elle souhaie évaluer sa probabilié de faillie en foncion du capial iniial invesi. On suppose

Plus en détail

Caractéristiques des signaux électriques

Caractéristiques des signaux électriques Sie Inerne : www.gecif.ne Discipline : Génie Elecrique Caracérisiques des signaux élecriques Sommaire I Définiion d un signal analogique page 1 II Caracérisiques d un signal analogique page 2 II 1 Forme

Plus en détail

THÈSE. Pour l obtention du grade de Docteur de l Université de Paris I Panthéon-Sorbonne Discipline : Sciences Économiques

THÈSE. Pour l obtention du grade de Docteur de l Université de Paris I Panthéon-Sorbonne Discipline : Sciences Économiques Universié de Paris I Panhéon Sorbonne U.F.R. de Sciences Économiques Année 2011 Numéro aribué par la bibliohèque 2 0 1 1 P A 0 1 0 0 5 7 THÈSE Pour l obenion du grade de Doceur de l Universié de Paris

Plus en détail

Document de travail FRANCE ET ALLEMAGNE : UNE HISTOIRE DU DÉSAJUSTEMENT EUROPEEN. Mathilde Le Moigne OFCE et ENS ULM

Document de travail FRANCE ET ALLEMAGNE : UNE HISTOIRE DU DÉSAJUSTEMENT EUROPEEN. Mathilde Le Moigne OFCE et ENS ULM Documen de ravail 2015 17 FRANCE ET ALLEMAGNE : UNE HISTOIRE DU DÉSAJUSTEMENT EUROPEEN Mahilde Le Moigne OFCE e ENS ULM Xavier Rago Présiden OFCE e chercheur CNRS Juin 2015 France e Allemagne : Une hisoire

Plus en détail

Ecole des HEC Université de Lausanne FINANCE EMPIRIQUE. Eric Jondeau

Ecole des HEC Université de Lausanne FINANCE EMPIRIQUE. Eric Jondeau Ecole des HEC Universié de Lausanne FINANCE EMPIRIQUE Eric Jondeau FINANCE EMPIRIQUE La prévisibilié des rendemens Eric Jondeau L hypohèse d efficience des marchés Moivaion L idée de base de l hypohèse

Plus en détail

Rappels théoriques. -TP- Modulations digitales ASK - FSK. Première partie 1 INTRODUCTION

Rappels théoriques. -TP- Modulations digitales ASK - FSK. Première partie 1 INTRODUCTION 2 IUT Blois Déparemen GTR J.M. Giraul, O. Bou Maar, D. Ceron M. Richard, P. Sevesre e M. Leberre. -TP- Modulaions digiales ASK - FSK IUT Blois Déparemen du Génie des Télécommunicaions e des Réseaux. Le

Plus en détail

Article. «Les effets à long terme des fonds de pension» Pascal Belan, Philippe Michel et Bertrand Wigniolle

Article. «Les effets à long terme des fonds de pension» Pascal Belan, Philippe Michel et Bertrand Wigniolle Aricle «Les effes à long erme des fonds de pension» Pascal Belan, Philippe Michel e Berrand Wigniolle L'Acualié économique, vol 79, n 4, 003, p 457-480 Pour cier ce aricle, uiliser l'informaion suivane

Plus en détail

Documentation Technique de Référence Chapitre 8 Trames types Article 8.14-1

Documentation Technique de Référence Chapitre 8 Trames types Article 8.14-1 Documenaion Technique de Référence Chapire 8 Trames ypes Aricle 8.14-1 Trame de Rappor de conrôle de conformié des performances d une insallaion de producion Documen valide pour la période du 18 novembre

Plus en détail

Un modèle de projection pour des contrats de retraite dans le cadre de l ORSA

Un modèle de projection pour des contrats de retraite dans le cadre de l ORSA Un modèle de proecion pour des conras de reraie dans le cadre de l ORSA - François Bonnin (Hiram Finance) - Floren Combes (MNRA) - Frédéric lanche (Universié Lyon 1, Laboraoire SAF) - Monassar Tammar (rim

Plus en détail

Mathématiques financières. Peter Tankov

Mathématiques financières. Peter Tankov Mahémaiques financières Peer ankov Maser ISIFAR Ediion 13-14 Preface Objecifs du cours L obje de ce cours es la modélisaion financière en emps coninu. L objecif es d un coé de comprendre les bases de

Plus en détail

Le mécanisme du multiplicateur (dit "multiplicateur keynésien") revisité

Le mécanisme du multiplicateur (dit multiplicateur keynésien) revisité Le mécanisme du muliplicaeur (di "muliplicaeur kenésien") revisié Gabriel Galand (Ocobre 202) Résumé Le muliplicaeur kenésien remone à Kenes lui-même mais il es encore uilisé de nos jours, au moins par

Plus en détail

SURVOL DE LA LITTÉRATURE SUR LES MODÈLES DE TAUX DE CHANGE D ÉQUILIBRE: ASPECTS THÉORIQUES ET DISCUSSIONS COMPARATIVES

SURVOL DE LA LITTÉRATURE SUR LES MODÈLES DE TAUX DE CHANGE D ÉQUILIBRE: ASPECTS THÉORIQUES ET DISCUSSIONS COMPARATIVES Ankara Üniversiesi SBF Dergisi, Cil 66, No. 4, 2011, s. 125-152 SURVOL DE LA LITTÉRATURE SUR LES MODÈLES DE TAUX DE CHANGE D ÉQUILIBRE: ASPECTS THÉORIQUES ET DISCUSSIONS COMPARATIVES Dr. Akın Usupbeyli

Plus en détail

CHELEM Commerce International

CHELEM Commerce International CHELEM Commerce Inernaional Méhodes de consrucion de la base de données du CEPII Alix de SAINT VAULRY Novembre 2013 1 Conenu de la base de données Flux croisés de commerce inernaional (exporaeur, imporaeur,

Plus en détail

GUIDE DES INDICES BOURSIERS

GUIDE DES INDICES BOURSIERS GUIDE DES INDICES BOURSIERS SOMMAIRE LA GAMME D INDICES.2 LA GESTION DES INDICES : LE COMITE DES INDICES BOURSIERS.4 METHODOLOGIE ET CALCUL DE L INDICE TUNINDEX ET DES INDICES SECTORIELS..5 I. COMPOSITION

Plus en détail

Intégration de Net2 avec un système d alarme intrusion

Intégration de Net2 avec un système d alarme intrusion Ne2 AN35-F Inégraion de Ne2 avec un sysème d alarme inrusion Vue d'ensemble En uilisan l'inégraion d'alarme Ne2, Ne2 surveillera si l'alarme inrusion es armée ou désarmée. Si l'alarme es armée, Ne2 permera

Plus en détail

Les Comptes Nationaux Trimestriels

Les Comptes Nationaux Trimestriels REPUBLIQUE DU CAMEROUN Paix - Travail Parie ---------- INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE ---------- REPUBLIC OF CAMEROON Peace - Work Faherland ---------- NATIONAL INSTITUTE OF STATISTICS ----------

Plus en détail

Risque associé au contrat d assurance-vie pour la compagnie d assurance. par Christophe BERTHELOT, Mireille BOSSY et Nathalie PISTRE

Risque associé au contrat d assurance-vie pour la compagnie d assurance. par Christophe BERTHELOT, Mireille BOSSY et Nathalie PISTRE Ce aricle es disponible en ligne à l adresse : hp://www.cairn.info/aricle.php?id_revue=ecop&id_numpublie=ecop_149&id_article=ecop_149_0073 Risque associé au conra d assurance-vie pour la compagnie d assurance

Plus en détail

Sciences Industrielles pour l Ingénieur

Sciences Industrielles pour l Ingénieur Sciences Indusrielles pour l Ingénieur Cenre d Inérê 6 : CONVERTIR l'énergie Compéences : MODELISER, RESOUDRE CONVERSION ELECTROMECANIQUE - Machine à couran coninu en régime dynamique Procédés de piloage

Plus en détail

Exemples de résolutions d équations différentielles

Exemples de résolutions d équations différentielles Exemples de résoluions d équaions différenielles Table des maières 1 Définiions 1 Sans second membre 1.1 Exemple.................................................. 1 3 Avec second membre 3.1 Exemple..................................................

Plus en détail

Relation entre la Volatilité Implicite et la Volatilité Réalisée.

Relation entre la Volatilité Implicite et la Volatilité Réalisée. Relaion enre la Volailié Implicie e la Volailié Réalisée. Le cas des séries avec la coinégraion fracionnaire. Rappor de Recherche Présené par : Mario Vázquez Velasco Direceur de Recherche : Benoî Perron

Plus en détail

CHAPITRE 4 RÉPONSES AUX CHOCS D INFLATION : LES PAYS DU G7 DIFFÈRENT-ILS LES UNS DES AUTRES?

CHAPITRE 4 RÉPONSES AUX CHOCS D INFLATION : LES PAYS DU G7 DIFFÈRENT-ILS LES UNS DES AUTRES? CHAPITRE RÉPONSES AUX CHOCS D INFLATION : LES PAYS DU G7 DIFFÈRENT-ILS LES UNS DES AUTRES? Les réponses de la poliique monéaire aux chocs d inflaion mondiaux on varié d un pays à l aure Le degré d exposiion

Plus en détail

OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION

OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION Formaion assurance-vie e récupéraion: Quand e Commen récupérer? (Ref : 3087) La maîrise de la récupéraion des conras d'assurances-vie requalifiés en donaion OBJECTIFS Appréhender la naure d un conra d

Plus en détail

3 POLITIQUE D'ÉPARGNE

3 POLITIQUE D'ÉPARGNE 3 POLITIQUE D'ÉPARGNE 3. L épargne exogène e l'inefficience dynamique 3. Le modèle de Ramsey 3.3 L épargne opimale dans le modèle AK L'épargne des sociéés dépend largemen des goûs des agens, de faceurs

Plus en détail

2009-01 EFFICIENCE INFORMATIONNELLE DES 1948-2008 UNE VERIFICATION ECONOMETRIQUE MARCHES DE L OR A PARIS ET A LONDRES, DE LA FORME FAIBLE

2009-01 EFFICIENCE INFORMATIONNELLE DES 1948-2008 UNE VERIFICATION ECONOMETRIQUE MARCHES DE L OR A PARIS ET A LONDRES, DE LA FORME FAIBLE 009-01 EFFICIENCE INFORMATIONNELLE DES MARCHES DE L OR A PARIS ET A LONDRES, 1948-008 UNE VERIFICATION ECONOMETRIQUE DE LA FORME FAIBLE Thi Hong Van HOANG Efficience informaionnelle des marchés de l or

Plus en détail

TB 352 TB 352. Entrée 1. Entrée 2

TB 352 TB 352. Entrée 1. Entrée 2 enrées série TB logiciel d applicaion 2 enrées à émission périodique famille : Inpu ype : Binary inpu, 2-fold TB 352 Environnemen Bouon-poussoir TB 352 Enrée 1 sories 230 V Inerrupeur Enrée 2 Câblage sur

Plus en détail

Les deux déficits, budgétaire et du compte courant, sont-ils jumeaux? Une étude empirique dans le cas d une petite économie en développement

Les deux déficits, budgétaire et du compte courant, sont-ils jumeaux? Une étude empirique dans le cas d une petite économie en développement Les deux déficis, budgéaire e du compe couran, sonils jumeaux? Une éude empirique dans le cas d une peie économie en développemen (Version préliminaire) Aueur: Wissem AJILI Docorane CREFED Universié Paris

Plus en détail

Recueil d'exercices de logique séquentielle

Recueil d'exercices de logique séquentielle Recueil d'exercices de logique séquenielle Les bascules: / : Bascule JK Bascule D. Expliquez commen on peu modifier une bascule JK pour obenir une bascule D. 2/ Eude d un circui D Q Q Sorie A l aide d

Plus en détail

N d ordre Année 2008 THESE. présentée. devant l UNIVERSITE CLAUDE BERNARD - LYON 1. pour l obtention. du DIPLOME DE DOCTORAT. (arrêté du 7 août 2006)

N d ordre Année 2008 THESE. présentée. devant l UNIVERSITE CLAUDE BERNARD - LYON 1. pour l obtention. du DIPLOME DE DOCTORAT. (arrêté du 7 août 2006) N d ordre Année 28 HESE présenée devan l UNIVERSIE CLAUDE BERNARD - LYON pour l obenion du DILOME DE DOCORA (arrêé du 7 aoû 26) présenée e souenue publiquemen le par M. Mohamed HOUKARI IRE : Mesure du

Plus en détail

L impact de l activisme des fonds de pension américains : l exemple du Conseil des Investisseurs Institutionnels.

L impact de l activisme des fonds de pension américains : l exemple du Conseil des Investisseurs Institutionnels. L impac de l acivisme des fonds de pension américains : l exemple du Conseil des Invesisseurs Insiuionnels. Fabrice HERVE * Docoran * Je iens à remercier ou pariculièremen Anne Lavigne e Consanin Mellios

Plus en détail

Sélection de portefeuilles et prédictibilité des rendements via la durée de l avantage concurrentiel 1

Sélection de portefeuilles et prédictibilité des rendements via la durée de l avantage concurrentiel 1 ASAC 008 Halifax, Nouvelle-Écosse Jacques Sain-Pierre (Professeur Tiulaire) Chawki Mouelhi (Éudian au Ph.D.) Faculé des sciences de l adminisraion Universié Laval Sélecion de porefeuilles e prédicibilié

Plus en détail

TRANSMISSION DE LA POLITIQUE MONETAIRE AU SECTEUR REEL AU SENEGAL

TRANSMISSION DE LA POLITIQUE MONETAIRE AU SECTEUR REEL AU SENEGAL REPUBLIQUE DU SENEGAL ------------------ MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES ------------------ AGENCE NATIONALE DE LA STATISTIQUE ET DE LA DEMOGRAPHIE Direcion des Saisiques Economiques e de la Compabilié

Plus en détail

Mémoire présenté et soutenu en vue de l obtention

Mémoire présenté et soutenu en vue de l obtention République du Cameroun Paix - Travail - Parie Universié de Yaoundé I Faculé des sciences Déparemen de Mahémaiques Maser de saisique Appliquée Republic of Cameroon Peace Wor Faherland The Universiy of Yaoundé

Plus en détail

Oscillations forcées en régime sinusoïdal.

Oscillations forcées en régime sinusoïdal. Conrôle des prérequis : Oscillaions forcées en régime sinusoïdal. - a- Rappeler l expression de la période en foncion de la pulsaion b- Donner l expression de la période propre d un circui RLC série -

Plus en détail

Séminaire d Économie Publique

Séminaire d Économie Publique Séminaire d Économie Publique Les niveaux de dépenses d'infrasrucure son-ils opimaux dans les pays en développemen? Sonia Bassi, LAEP Discuan : Evans Salies, MATISSE & ADIS, U. Paris 11 Mardi 8 février

Plus en détail

CHAPITRE 13. EXERCICES 13.2 1.a) 20,32 ± 0,055 b) 97,75 ± 0,4535 c) 1953,125 ± 23,4375. 2.±0,36π cm 3

CHAPITRE 13. EXERCICES 13.2 1.a) 20,32 ± 0,055 b) 97,75 ± 0,4535 c) 1953,125 ± 23,4375. 2.±0,36π cm 3 Chapire Eercices de snhèse 6 CHAPITRE EXERCICES..a), ±,55 b) 97,75 ±,455 c) 95,5 ±,475.±,6π cm.a) 44,, erreur absolue de,5 e erreur relaive de, % b) 5,56, erreur absolue de,5 e erreur relaive de,9 % 4.a)

Plus en détail

Pouvoir de marché et transmission asymétrique des prix sur les marchés de produits vivriers au Bénin

Pouvoir de marché et transmission asymétrique des prix sur les marchés de produits vivriers au Bénin C N R S U N I V E R S I T E D A U V E R G N E F A C U L T E D E S S C I E N C E S E C O N O M I Q U E S E T D E G E S T I O N CENTRE D ETUDES ET DE RECHERCHES SUR LE DEVELOPPEMENT INTER NATIONAL Pouvoir

Plus en détail

CARACTERISTIQUES STATIQUES D'UN SYSTEME

CARACTERISTIQUES STATIQUES D'UN SYSTEME CARACTERISTIQUES STATIQUES D'UN SYSTEE 1 SYSTEE STABLE, SYSTEE INSTABLE 1.1 Exemple 1: Soi un sysème composé d une cuve pour laquelle l écoulemen (perurbaion) es naurel au ravers d une vanne d ouverure

Plus en détail

Séquence 2. Pourcentages. Sommaire

Séquence 2. Pourcentages. Sommaire Séquence 2 Pourcenages Sommaire Pré-requis Évoluions e pourcenages Évoluions successives, évoluion réciproque Complémen sur calcularices e ableur Synhèse du cours Exercices d approfondissemen 1 1 Pré-requis

Plus en détail

Ned s Expat L assurance des Néerlandais en France

Ned s Expat L assurance des Néerlandais en France [ LA MOBILITÉ ] PARTICULIERS Ned s Expa L assurance des Néerlandais en France 2015 Découvrez en vidéo pourquoi les expariés en France choisissen APRIL Inernaional pour leur assurance sané : Suivez-nous

Plus en détail

Chapitre 9. Contrôle des risques immobiliers et marchés financiers

Chapitre 9. Contrôle des risques immobiliers et marchés financiers Capire 9 Conrôle des risques immobiliers e marcés financiers Les indices de prix immobiliers ne son pas uniquemen des indicaeurs consruis dans un bu descripif, mais peuven servir de référence pour le conrôle

Plus en détail

Copules et dépendances : application pratique à la détermination du besoin en fonds propres d un assureur non vie

Copules et dépendances : application pratique à la détermination du besoin en fonds propres d un assureur non vie Copules e dépendances : applicaion praique à la déerminaion du besoin en fonds propres d un assureur non vie David Cadoux Insiu des Acuaires (IA) GE Insurance Soluions 07 rue Sain-Lazare, 75009 Paris FRANCE

Plus en détail

Le passage des retraites de la répartition à la capitalisation obligatoire : des simulations à l'aide d'une maquette

Le passage des retraites de la répartition à la capitalisation obligatoire : des simulations à l'aide d'une maquette No 2000 02 Janvier Le passage des reraies de la répariion à la capialisaion obligaoire : des simulaions à l'aide d'une maquee Pierre Villa CEPII, documen de ravail n 2000-02 TABLE DES MATIÈRES Résumé...

Plus en détail

EVALUATION DE LA FPL PAR LES APPRENANTS: CAS DU MASTER IDS

EVALUATION DE LA FPL PAR LES APPRENANTS: CAS DU MASTER IDS EVALUATION DE LA FPL PAR LES APPRENANTS: CAS DU MASTER IDS CEDRIC TAPSOBA Diplômé IDS Inern/ CARE Regional Program Coordinaor and Gender Specialiy Service from USAID zzz WA-WASH Program Tel: 70 77 73 03/

Plus en détail

Coaching - accompagnement personnalisé (Ref : MEF29) Accompagner les agents et les cadres dans le développement de leur potentiel OBJECTIFS

Coaching - accompagnement personnalisé (Ref : MEF29) Accompagner les agents et les cadres dans le développement de leur potentiel OBJECTIFS Coaching - accompagnemen personnalisé (Ref : MEF29) Accompagner les agens e les cadres dans le développemen de leur poeniel OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION Le coaching es une démarche s'inscrivan dans

Plus en détail

Les solutions solides et les diagrammes d équilibre binaires. sssp1. sssp1 ssss1 ssss2 ssss3 sssp2

Les solutions solides et les diagrammes d équilibre binaires. sssp1. sssp1 ssss1 ssss2 ssss3 sssp2 Les soluions solides e les diagrammes d équilibre binaires 1. Les soluions solides a. Descripion On peu mélanger des liquides par exemple l eau e l alcool en oue proporion, on peu solubiliser un solide

Plus en détail

DE L'ÉVALUATION DU RISQUE DE CRÉDIT

DE L'ÉVALUATION DU RISQUE DE CRÉDIT DE L'ÉALUAION DU RISQUE DE CRÉDI François-Éric Racico * Déparemen des sciences adminisraives Universié du Québec, Ouaouais Raymond héore Déparemen Sraégie des Affaires Universié du Québec, Monréal RePAd

Plus en détail

Cours d électrocinétique :

Cours d électrocinétique : Universié de Franche-Comé UFR des Sciences e Techniques STARTER 005-006 Cours d élecrocinéique : Régimes coninu e ransioire Elecrocinéique en régimes coninu e ransioire 1. INTRODUCTION 5 1.1. DÉFINITIONS

Plus en détail

SYSTÈME HYBRIDE SOLAIRE THERMODYNAMIQUE POUR L EAU CHAUDE SANITAIRE

SYSTÈME HYBRIDE SOLAIRE THERMODYNAMIQUE POUR L EAU CHAUDE SANITAIRE SYSTÈME HYBRIDE SOLAIRE THERMODYNAMIQUE POUR L EAU CHAUDE SANITAIRE Le seul ballon hybride solaire-hermodynamique cerifié NF Elecricié Performance Ballon hermodynamique 223 lires inox 316L Plaque évaporarice

Plus en détail

Programmation, organisation et optimisation de son processus Achat (Ref : M64) Découvrez le programme

Programmation, organisation et optimisation de son processus Achat (Ref : M64) Découvrez le programme Programmaion, organisaion e opimisaion de son processus Acha (Ref : M64) OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION Appréhender la foncion achas e son environnemen Opimiser son processus achas Développer un acha

Plus en détail

EPARGNE RETRAITE ET REDISTRIBUTION *

EPARGNE RETRAITE ET REDISTRIBUTION * EPARGNE RETRAITE ET REDISTRIBUTION * Alexis Direr (1) Version février 2008 Docweb no 0804 Alexis Direr (1) : Universié de Grenoble e LEA (INRA, PSE). Adresse : LEA, 48 bd Jourdan 75014 Paris. Téléphone

Plus en détail

MIDI F-35. Canal MIDI 1 Mélodie Canal MIDI 2 Basse Canal MIDI 10 Batterie MIDI IN. Réception du canal MIDI = 1 Reproduit la mélodie.

MIDI F-35. Canal MIDI 1 Mélodie Canal MIDI 2 Basse Canal MIDI 10 Batterie MIDI IN. Réception du canal MIDI = 1 Reproduit la mélodie. / VARIATION/ ACCOMP PLAY/PAUSE REW TUNE/MIDI 3- LESSON 1 2 3 MIDI Qu es-ce que MIDI? MIDI es l acronyme de Musical Insrumen Digial Inerface, une norme inernaionale pour l échange de données musicales enre

Plus en détail

Estimation d une fonction de demande de monnaie pour la zone euro : une synthèse des résultats

Estimation d une fonction de demande de monnaie pour la zone euro : une synthèse des résultats Esimaion d une foncion de demande de monnaie pour la zone euro : une synhèse des résulas Ce aricle propose une synhèse des résulas des esimaions d une foncion de demande de monnaie de la zone euro dans

Plus en détail

Estimation des matrices de trafics

Estimation des matrices de trafics Cédric Foruny 1/5 Esimaion des marices de rafics Cedric FORTUNY Direceur(s) de hèse : Jean Marie GARCIA e Olivier BRUN Laboraoire d accueil : LAAS & QoSDesign 7, av du Colonel Roche 31077 TOULOUSE Cedex

Plus en détail

CONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES

CONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES CONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES Thomas Jeanjean To cie his version: Thomas Jeanjean. CONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES. 22ÈME

Plus en détail

L inflation française de 1922-1926, hasards et coïncidences d un policy-mix : les enseignements de la FTPL

L inflation française de 1922-1926, hasards et coïncidences d un policy-mix : les enseignements de la FTPL L inflaion française de 1922-1926, hasards e coïncidences d un policy-mix : les enseignemens de la FTPL Jean-Charles Asselain (Correspondan de l Insiu, Professeur à l Universié Monesquieu-Bordeaux IV,),

Plus en détail

Sommaire de la séquence 12

Sommaire de la séquence 12 Sommaire de la séquence 12 Séance 1........................................................................................................ Je prends un bon dépar.......................................................................................

Plus en détail

Froid industriel : production et application (Ref : 3494) Procédés thermodynamiques, systèmes et applications OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION

Froid industriel : production et application (Ref : 3494) Procédés thermodynamiques, systèmes et applications OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION Froid indusriel : producion e applicaion (Ref : 3494) Procédés hermodynamiques, sysèmes e applicaions SUPPORT PÉDAGOGIQUE INCLUS. OBJECTIFS Appréhender les différens procédés hermodynamiques de producion

Plus en détail

Une union pour les employeurs de l' conomie sociale. - grande Conférence sociale - les positionnements et propositions de l usgeres

Une union pour les employeurs de l' conomie sociale. - grande Conférence sociale - les positionnements et propositions de l usgeres Une union pour les employeurs de l' conomie sociale - grande Conférence sociale - les posiionnemens e proposiions de l usgeres Juille 212 1 «développer l emploi e en priorié l emploi des jeunes» le posiionnemen

Plus en détail

TRAVAUX PRATIQUES N 5 INSTALLATION ELECTRIQUE DE LA CAGE D'ESCALIER DU BATIMENT A

TRAVAUX PRATIQUES N 5 INSTALLATION ELECTRIQUE DE LA CAGE D'ESCALIER DU BATIMENT A UIMBERTEAU UIMBERTEAU TRAVAUX PRATIQUES 5 ISTALLATIO ELECTRIQUE DE LA CAE D'ESCALIER DU BATIMET A ELECTROTECHIQUE Seconde B.E.P. méiers de l'elecroechnique ELECTROTECHIQUE HABITAT Ver.. UIMBERTEAU TRAVAUX

Plus en détail

MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES

MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES Un Peuple - Un Bu Une Foi MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES DIRECTION DE LA PREVISION ET DES ETUDES ECONOMIQUES Documen d Eude N 08 ENJEUX ECONOMIQUES ET COMMERCIAUX DE L ACCORD DE PARTENARIAT ECONOMIQUE

Plus en détail

Files d attente (1) F. Sur - ENSMN. Introduction. 1 Introduction. Vocabulaire Caractéristiques Notations de Kendall Loi de Little.

Files d attente (1) F. Sur - ENSMN. Introduction. 1 Introduction. Vocabulaire Caractéristiques Notations de Kendall Loi de Little. Cours de Tronc Commun Scienifique Recherche Opéraionnelle Les files d aene () Les files d aene () Frédéric Sur École des Mines de Nancy www.loria.fr/ sur/enseignemen/ro/ 5 /8 /8 Exemples de files d aene

Plus en détail

GESTION DU RÉSULTAT : MESURE ET DÉMESURE 1 2 ème version révisée, août 2003

GESTION DU RÉSULTAT : MESURE ET DÉMESURE 1 2 ème version révisée, août 2003 GESTION DU RÉSULTAT : MESURE ET DÉMESURE 1 2 ème version révisée, aoû 2003 Thomas JEANJEAN 2 Cahier de recherche du CEREG n 2003-13 Résumé : Depuis une vingaine d années, la noion d accruals discréionnaires

Plus en détail

Essai surlefficience informationnelle du march boursier marocain

Essai surlefficience informationnelle du march boursier marocain Global Journal of Managemen and Business Research : c Finance Volume 14 Issue 1 Version 1.0 Year 2014 Type: Double Blind Peer Reviewed Inernaional Research Journal Publisher: Global Journals Inc. (USA)

Plus en détail

Vous vous installez en france? Société Générale vous accompagne (1)

Vous vous installez en france? Société Générale vous accompagne (1) Parenaria Sociéé Générale Execuive relocaions Vous vous insallez en france? Sociéé Générale vous accompagne (1) offre valable jusqu au 29/02/2012 offre valable jusqu au 29/02/2012 offre valable jusqu au

Plus en détail

N 2008 09 Juin. Base de données CHELEM commerce international du CEPII. Alix de SAINT VAULRY

N 2008 09 Juin. Base de données CHELEM commerce international du CEPII. Alix de SAINT VAULRY N 2008 09 Juin Base de données CHELEM commerce inernaional du CEPII Alix de SAINT VAULRY Base de données CHELEM commerce inernaional du CEPII Alix de SAINT VAULRY N 2008-09 Juin Base de données CHELEM

Plus en détail

Groupe International Fiduciaire. pour l Expertise comptable et le Commissariat aux comptes

Groupe International Fiduciaire. pour l Expertise comptable et le Commissariat aux comptes Groupe Inernaional Fiduciaire pour l Experise compable e le Commissaria aux compes L imporan es de ne jamais arrêer de se poser des quesions Alber EINSTEIN QUI SOMMES-NOUS? DES HOMMES > Une ÉQUIPE solidaire

Plus en détail

Evaluation des Options avec Prime de Risque Variable

Evaluation des Options avec Prime de Risque Variable Evaluaion des Opions avec Prime de Risque Variable Lahouel NOUREDDINE Correspondance : LEGI-Ecole Polyechnique de Tunisie, BP : 743,078 La Marsa, Tunisie, Insiu Supérieur de Finance e de Fiscalié de Sousse.

Plus en détail

Une assurance chômage pour la zone euro

Une assurance chômage pour la zone euro n 132 Juin 2014 Une assurance chômage pour la zone euro La muualisaion au niveau de la zone euro d'une composane de l'assurance chômage permerai de doer la zone euro d'un insrumen de solidarié nouveau,

Plus en détail

UNIVERSITÉ D ORLÉANS. THÈSE présentée par :

UNIVERSITÉ D ORLÉANS. THÈSE présentée par : UNIVERSITÉ D ORLÉANS ÉCOLE DOCTORALE SCIENCES DE L HOMME ET DE LA SOCIETÉ LABORATOIRE D ECONOMIE D ORLEANS THÈSE présenée par : Issiaka SOMBIÉ souenue le : 5 décembre 2013 à 14h00 pour obenir le grade

Plus en détail

Le développement de l assurance des catastrophes naturelles: facteur de développement économique

Le développement de l assurance des catastrophes naturelles: facteur de développement économique ARTICLES ARTICLES PROFESSIONNELS ACADÉMIQUES PROFESSIONAL ACADEMIC ARTICLES ARTICLES Assurances e gesion des risques, vol. 79(1-2), avril-juille 2011, 1-30 Insurance and Risk Managemen, vol. 79(1-2), April-July

Plus en détail

LE PARADOXE DES DEUX TRAINS

LE PARADOXE DES DEUX TRAINS LE PARADOXE DES DEUX TRAINS Énoné du paradoxe Déaillons ou d abord le problème dans les ermes où il es souen présené On dispose de deux oies de hemins de fer parallèles e infinimen longues Enre les deux

Plus en détail

PREMIÈRE PARTIE LIQUIDITÉ ET MICROSTRUCTURE. La Liquidité - De la Microstructure à la Gestion du Risque de Liquidité

PREMIÈRE PARTIE LIQUIDITÉ ET MICROSTRUCTURE. La Liquidité - De la Microstructure à la Gestion du Risque de Liquidité PREMIÈRE PARTIE LIQUIDITÉ ET MICROSTRUCTURE Erwan Le Saou - Novembre 2000. 13 La microsrucure des marchés financiers ne serai cerainemen pas au cenre d une liéraure abondane si le concep de liquidié n

Plus en détail

CAHIER 13-2000 ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS LA ZONE CFA : UNE MÉTHODE STRUCTURELLE D'AUTORÉGRESSION VECTORIELLE

CAHIER 13-2000 ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS LA ZONE CFA : UNE MÉTHODE STRUCTURELLE D'AUTORÉGRESSION VECTORIELLE CAHIER 13- ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS LA ZONE CFA : UNE MÉTHODE STRUCTURELLE D'AUTORÉGRESSION VECTORIELLE Jean-Michel BOSCO N'GOMA CAHIER 13- ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS

Plus en détail

Une analyse historique du comportement d épargne des ménages américains

Une analyse historique du comportement d épargne des ménages américains 1 ocobre 1 N. 51 Une analyse hisorique du comporemen d épargne des ménages américains Le aux d épargne des ménages américains a riplé depuis le déclenchemen de la crise, inerrompan un mouvemen de baisse

Plus en détail

Impact des futures normes IFRS sur la tarification et le provisionnement des contrats d assurance vie : mise en oeuvre de méthodes par simulation

Impact des futures normes IFRS sur la tarification et le provisionnement des contrats d assurance vie : mise en oeuvre de méthodes par simulation Impac des fuures normes IFRS sur la arificaion e le provisionnemen des conras d assurance vie : mise en oeuvre de méhodes par simulaion Pierre-Emmanuel Thérond To cie his version: Pierre-Emmanuel Thérond.

Plus en détail

Université Technique de Sofia, Filière Francophone d Informatique Notes de cours de Réseaux Informatiques, G. Naydenov Maitre de conférence, PhD

Université Technique de Sofia, Filière Francophone d Informatique Notes de cours de Réseaux Informatiques, G. Naydenov Maitre de conférence, PhD LA COUCHE PHYSIQUE 1 FONCTIONS GENERALES Cee couche es chargée de la conversion enre bis informaiques e signaux physiques Foncions principales de la couche physique : définiion des caracérisiques de la

Plus en détail

Thème : Essai de Modélisation du comportement du taux de change du dinar algérien 1999-2007 par la méthode ARFIMA

Thème : Essai de Modélisation du comportement du taux de change du dinar algérien 1999-2007 par la méthode ARFIMA République Algérienne Démocraique e Populaire Minisère de l enseignemen Supérieur e de la Recherche Scienifique Universié Abou-Bakr BELKAID Tlemcen- Faculé des Sciences Economique, de Gesion e des Sciences

Plus en détail

Institut Supérieur de Gestion

Institut Supérieur de Gestion UNIVERSITE DE TUNIS Insiu Supérieur de Gesion 4 EME ANNEE SCIENCES COMPTABLES COURS MARCHES FINANCIER ET EVALUATION DES ACTIFS NOTES DE COURS : MOUNIR BEN SASSI YOUSSEF ZEKRI CHAPITRE 1 : LE MARCHE FINANCIER

Plus en détail

Filtrage optimal. par Mohamed NAJIM Professeur à l École nationale supérieure d électronique et de radioélectricité de Bordeaux (ENSERB)

Filtrage optimal. par Mohamed NAJIM Professeur à l École nationale supérieure d électronique et de radioélectricité de Bordeaux (ENSERB) Filrage opimal par Mohamed NAJIM Professeur à l École naionale supérieure d élecronique e de radioélecricié de Bordeaux (ENSERB) Filre adapé Définiions Filre adapé dans le cas de brui blanc 3 3 Cas d un

Plus en détail

Calcul Stochastique 2 Annie Millet

Calcul Stochastique 2 Annie Millet M - Mahémaiques Appliquées à l Économie e à la Finance Universié Paris 1 Spécialié : Modélisaion e Méhodes Mahémaiques en Économie e Finance Calcul Sochasique Annie Mille 15 14 13 1 11 1 9 8 7 6 5 4 3

Plus en détail

NOTE SUR LES METHODES UNIVARIEES

NOTE SUR LES METHODES UNIVARIEES BRUSSELS EONOMI REVIEW - AHIERS EONOMIQUES DE BRUXELLES VOL 5 N 3 AUTUMN 7 NOTE SUR LES METHODES UNIVARIEES D EXTRATION DU YLE EONOMIQUE ANNA SESS ET MIHEL GRUN-REHOMME (UNIVERSITE PARIS, ERMES- NRS- UMR78)

Plus en détail

AMPLIFICATEUR OPERATIONNEL EN REGIME NON LINEAIRE

AMPLIFICATEUR OPERATIONNEL EN REGIME NON LINEAIRE AMPLIFICATEUR OPERATIONNEL EN REGIME NON LINEAIRE Dans e hapire l'amplifiaeur différeniel inégré sera oujours onsidéré omme parfai, mais la ension de sorie ne pourra prendre que deux valeurs : V sa e V

Plus en détail

Thème : Electricité Fiche 5 : Dipôle RC et dipôle RL

Thème : Electricité Fiche 5 : Dipôle RC et dipôle RL Fiche ors Thème : Elecricié Fiche 5 : Dipôle e dipôle Plan de la fiche Définiions ègles 3 Méhodologie I - Définiions oran élecriqe : déplacemen de charges élecriqes q a mesre d débi de charges donne l

Plus en détail

DESSd ingéniérie mathématique Université d Evry Val d Essone Evaluations des produits nanciers

DESSd ingéniérie mathématique Université d Evry Val d Essone Evaluations des produits nanciers DESSd ingéniérie mahémaique Universié d Evry Val d Essone Evaluaions des produis nanciers Véronique Berger Cours Janvier-Mars 2003 version du 27 mars 2003 Conens I Présenaion du plan de cours 3 II Insrumens

Plus en détail