Les vaccinations antivirale & antibactérienne. Les vaccinations antivirale & antibactérienne 14/11/2016. qui a fait ses preuves!

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Les vaccinations antivirale & antibactérienne. Les vaccinations antivirale & antibactérienne 14/11/2016. qui a fait ses preuves!"

Transcription

1 Les vaccinations antivirale & antibactérienne Les vaccinations antivirale & antibactérienne Interprétation raisonnée du calendrier vaccinal et information des patients Interprétation raisonnée du calendrier vaccinal et information des patients A compléter avec le TD du novembre Prérequis pour le TD : revoir les pathogènes/ pathologies inclues dans le calendrier vaccinal Travail en groupe et restitution orale du travail, focus sur les aspect microbiologiques/épidémiologiques et immunologiques des vaccins Respecter son groupe de TD 1 2 Une idée ancienne qui a fait ses preuves! Éradication de la variole : Certification en 1980 Début de la campagne OMS Depuis le 10e siècle en Chine Edward Jenner 1796 La variole 3 4 Le virus de la variole, agent du bioterrorisme Pour tout savoir gratuitement : INDISPENSABLE, GRATUIT et INDEPENDANT DES INDUSTRIELS (actualisé tous les 4 ans) 5 6 1

2 INDISPENSABLE, GRATUIT et INDEPENDANT DES INDUSTRIELS (actualisé tous les ans) 7 8 Pour simplifier le parcours de soins : 27 octobre 2016 (expérimentation pendant 3 ans) ont été votées : - l autorisation pour les pharmaciens de vacciner contre la grippe - - lieux de confidentialité, - rémunération à l acte, - formation à l acte (nettoyage de la peau, injection), - circulation de l information (carnet de santé, dossier pharmaceutique avec informations vaccination conservées 21 ans). - L autorisation pour les médecins généralistes de stocker ces vaccins en vue de leur administration

3 Infections bactériennes Infections virales 14/11/2016 Vaccins à base de virus entiers : Vaccins viraux vivants atténués Vaccins viraux entiers inactivés Vaccins recombinants : sous-unités virales I- Vaccins à base de virus entiers I-1- Vaccins viraux vivants atténués A - Exemple de la rougeole B - Exemple de la rubéole C Autres exemples I-2 Vaccins viraux entiers inactivés A Exemple de la poliomyélite B Exemple de la grippe Vaccins bactériens entiers, vivants atténués Vaccins bactériens fractionnés II Vaccins recombinants : sous-unités virales II 1 Exemple de l hépatite B II 2 Exemple des infections à papillomavirus III - Vaccins bactériens entiers BCG : seul vaccin bactérien vivant IV Vaccins bactériens fractionnés IV 1 Exemple de la coqueluche IV 2 A base d anatoxines A Exemple du tétanos B Exemple de la diphtérie IV 3 A base de polyosides A Exemple des infections à H. influenzae B Exemple des infections à pneumocoque C Exemple des infections à méningocoque V Combinaisons vaccinales VI Vaccins et voyages I- Les vaccins à base de virus entiers I-1- Vaccins viraux vivants atténués réplicatifs = capables de se multiplier avirulents = pas de manifestation pathologique Obtenus empiriquement (passage successifs en culture) et sélection d un mutant spontanément avirulent Bonne protection # infection naturelle Risque de réversion = CI grossesse et ID Effets secondaires Fragilité pas de rappel Exemples : rougeole, oreillons, rubéole, varicelle, rotavirus, poliomyélite oral (n est plus disponible en Fr), fièvre jaune, grippe nasal A- Exemple de la rougeole Virus (Morbillivirus) provoquant une maladie éruptive bénigne de l enfant dans les PI MAIS rares et graves complications : Maladie grave dans les PVD (10% mortalité) Complications liées à la malnutrition Diarrhées, atteintes oculaires cécité Pneumopathie grave et Rougeole Maligne pluriviscérale Épidémiologie mondiale de la rougeole : 1 /1 000 cas 1 / cas A venir éradication de la maladie (réservoir du virus morbilleux = homme) à l échelle mondiale? Objectif d élimination de la rougeole en France en 2015 (initialement 2010) Plan stratégique mondial Nombre de décès dus à la rougeole a baissé de 79% dans le monde entre 2000 et 2014, Estimation : vaccination antirougeoleuse a évité 17,1 millions de décès,

4 Épidémiologie nationale de la rougeole : Depuis 2008 : épidémie de rougeole en France Cas de rougeole par mois - Déclarations obligatoires, France, Janvier 2008 mai 2016 Dont épidémie en Alsace : 230 cas de mimars à mi-juillet : rougeole = DO Données InVS, juin cas en 2006 et cas déclarés en 2008 = début d une épidémie 19 Depuis, en France : > cas de rougeole ( cas en 2011) pneumopathies graves 34 complications neurologiques (encéphalite, myélite) 10 décès 20 Une épidémie de l adulte jeune et de l adolescent Couverture vaccinale (2007) Incidence des cas déclarés par groupes d âge du 01/06/2015 au 31/05/ Illustration de la relation taux d incidence/vaccination 22 Objectif : > 95 % pour la première dose et 80 % pour la seconde

5 Vaccins : Calendrier vaccinal 2016 objectif de couverture à 95% pour la 1 ère dose, 80% pour la 2 nde Rougeole ROUVAX Rougeole-Oreillons-Rubéole (ROR) M-M-RvaxPro Priorix - Virus très peu variable, protection à 95%, de longue durée - Effets secondaires bénins (type «mini rougeole») Schwarz Edmonston Schwarz 1 dose ROR à 12 mois + 1 dose rattrapage ROR entre 16 et 18 mois Conseils autour d un cas de rougeole Dans les 72h après un contact prouvé, pour les personnes potentiellement réceptives : - Enfant de 6 à 11 mois: 1 dose de vaccin monovalent puis 2 doses trivalent selon calendrier -Entre 1 an et nés après 1980 : mise à jour pour atteindre les 2 doses de vaccin trivalent -Professionnel de santé quel que soit leur âge sans ATCD ou n ayant pas reçu les 2 doses : 1 dose de vaccin trivalent NON APPLICABLE CHEZ LA FEMME ENCEINTE Nés après 1980 : rattrapage pour obtenir au total 2 doses de ROR NB: respecter le délais minium d 1 mois entre les 2 doses, CI pendant la grossesse B- Exemple de la rubéole Rubéole = une maladie éruptive bénigne (Togavirus) MAIS Infection grave pour embryon & fœtus : malformations congénitales Vaccin pour Vaccin pour nourrissons filles prépubères virus rubéoleux vivant atténué Associé ROR (pas de vaccin monovalent) : M-M-RvaxPro Priorix Vaccin = Protection à 100% - Effets secondaires bénins Cas particuliers : Calendrier vaccinal : recommandations avec objectif couverture à 95% 1 dose ROR à 12 mois + 1 dose ROR entre 16 et 18 mois Femmes nées avant 1980 : - non vaccinées, sans ATCD de rubéole et projet de grossesse : 1 dose ROR - si vaccinée (2 doses) ou sérologie (+) : pas de (re)vaccination -En cas de grossesse et sérologie (-) ou inconnue : => vacciner après accouchement CI pendant la grossesse et éviter toute grossesse dans le mois suivant le vaccin C- Autres exemples ROR = Rougeole, oreillons, rubéole Oreillons (Paramyxovirus) : le plus souvent infection bénigne mais complications neurologiques (encéphalites, méningites, surdité) ou glandulaires (pancréatite, orchite) Epidémiologie : 1986 : incidence = 859 cas pour habitants introduction du vaccin dans le calendrier vaccinal du nourrisson 2011 : incidence = 9 pour soit 100 fois moins. Virus vivant atténué (pas de vaccin monovalent) Vaccin toujours combiné ROR

6 Varicelle Maladie éruptive de l enfance (VZV, Herpesviridae) + surinfections cutanées, atteintes pulmonaires, neurologiques, varicelle congénitale Vaccins disponibles (2 doses), virus vivant atténué : Monovalents : Varivax ou Varilrix Quadrivalents : Priorix Tetra, ProQuad (ROR + Varicelle : AMM européenne mais non commercialisés en France) Vaccin non recommandé en systématique mais : Sans ATCD de varicelle (ou?) +/- contrôle sérologique : 12 à 18 ans Femme en âge de procréer ou dans les suites d une 1 ère grossesse > 12 ans en post exposition (3j) Sans ATCD de varicelle et séro (-) : en contact avec ID (!! rash=> éviter les contacts avec ID pendant 10 jours) Prof. santé + étudiants de santé + prof. contact avec enfants 6 mois avant une greffe d organe 31 zona Toute personne ayant été infectée par le VZV est à risque de développer un zona, lié à une baisse de l immunité spécifique contre le VZV. Mécanisme d action et principe vaccinal de Zostavax : ZOSTAVAX relance l immunité spécifique anti-vzv => protection du zona Vaccin à base de virus vivant atténué Recommandé chez les adultes âgés de 65 à 74 ans injection unique (revaccination? Non déterminée) 32 vaccin grippal atténué, voie nasale I-2- Vaccins viraux entiers inactivés Virus entier tué = incapable de se multiplier = non infectieux 2012 : Inactivé par agent Antigènes intacts physique (chaleur) chimique (formol, b-propiolactone) Fluenz : AMM abrogée en 2014 en prévision de Fluenz-tétra Saison : le laboratoire a décidé de ne pas mettre le vaccin Fluenz tetra sur le marché français Saison : Fluenz-Tetra AMM (2 ans => 18 ans) 33 Avantages : Peu fragiles Pas de risque de réversion = peu de CI Inconvénients : RI faible : rappels et/ou adjuvants obligatoires Risques d allergie Grippe, hépatite A, poliomyélite injectable, rage, encéphalite à tiques & japonaise 34 Salk A- Exemple de la poliomyélite 3 sérotypes (1, 2, 3) de poliovirus, genre entérovirus Réservoir humain, Contamination : voie digestive directe (contact mat. Fécales, sécrétions pharyngées) ou indirecte (résistant dans le milieu extérieur) Infection inapparente ou paralysies +/- généralisées => séquelles ou mise en jeu du pronostic vital Pas de traitement => vaccination 35 Albert Sabin 1957 Atténuation sur culture cellulaire polio oral disponible en Vaccin atténué oral (Sabin) retiré du marché en France - Obligatoire au CV depuis Vaccin inactivé (virus entier inactivé au formol) IMOVAX POLIO monovalent (souche Salk) Vaccin injectable, 1958 Vaccin poliomyélitique en combinaison (sérotypes 1, 2 et 3) : Revaxis (3 valences : diphtérie, tétanos, Poliomyielite) InfanrixTetra, Tetravac acellulaire, Repevax, Boostrixtetra (4 valences : + Coqueluche) InfanrixQuinta, Pentavac (5 valences : + Haemophilus) InfanrixHexa (6 valences : + Hépatite B) 36 6

7 Situation en France (1) Situation en France (2) Depuis 1936 : déclaration obligatoire Situation en France : - dernier cas autochtone : dernier cas importé : 1995 mais risque de réintroduction sur le territoire français d un poliovirus sauvage à partir d un pays où ce type de virus circule => vaccination à jour Recommandation vaccin inactivé, 1982 Recommandation vaccin inactivé (1982) 37 Situation en Europe : élimination déclarée en 2002 (OMS) 38 Initiative mondiale pour éradication de la poliomyélite 1988 : cas Éradication de la poliomyélite 2012 : 650 cas 2001 : 483 cas Cas notifiés : 2012 : 223 (= diminution de 99% depuis 1988) 2013 : : : : 223 cas 40 Vaccins OBLIGATOIRES : Primovaccination : 2 inj : 2 et 4 mois Rappels : 11 mois 6 ans entre 11 et 13 ans En 2016, seuls trois pays n ont pas arrêté la transmission de la poliomyélite : l Afghanistan, le Nigéria et le Pakistan. Rappels : à 25, 45 et 65 ans puis tous les 10 ans au-delà de 65 ans Phase finale d éradication prévue :

8 B- Exemple de la grippe Vaccination des personnes âgées : disparités territoriales Infection respiratoire aiguë, contagieuse, due aux virus Influenzae But de la vaccination anti-grippale: réduire la mortalité (et non la morbidité) => destiné à des populations ciblées Vaccination des personnes âgées : disparités territoriales 2014 Indications de la vaccination antigrippale (détails dans le calendrier) Recommandations générales : Chaque année, pour les plus de 65 ans Recommandations particulières (1) : - Les femmes enceintes quel que soit le trimestre (2012) - Obésité morbide: IMC > 40 (2012) - Personnes en établissement de santé de moyen et long séjour Données ARS 45 - Entourage de nourrisson (< 6 mois) avec risque (prématurité, cardiopathie, déficit immunitaire, pathologie pulmonaire, ) 46 Recommandations particulières (2) : - Personnes quel que soit l âge à partir de 6 mois présentant : - Affections broncho-pulmonaires chroniques (asthme, BPCO), autres maladies respiratoires chroniques, insuffisance respiratoire, mucoviscidose, - Cardiopathies, insuffisance cardiaque - Antécédents d accident vasculaire cérébral - Affections neurologiques - Néphropathies, - Drépanocytoses - Diabètes - Déficits immunitaires - Maladie hépatique +/- cirrhose (2013) Détail des recommandations dans Calendrier des vaccinations et recommandations vaccinales 2016 Recommandations en milieu professionnel : - Professionnels de santé et tout professionnel en contact régulier et prolongé avec des sujets à risque de grippe sévère - Personnel navigant des bateaux de croisière et des avions et personnel de l industrie des voyages accompagnant les groupes de voyageurs (guides) Vaccins disponibles en ville en 2016, inactivés trivalents (3 souches vaccinales), sans adjuvant, ayant tous la même composition : Immugrip, Influvac, Vaxigrip

9 Composition A/California/7/2009 (H1N1) A/Victoria/361/2011 (H3N2) (nouvelle) B/Wisconsin/1/2010 (nouvelle) A/California/7/2009 (H1N1) A/Texas/50/2012 (H3N2) (nouvelle) B/Massachusetts/2/2012, (nouvelle) : même composition qu en A/California/7/2009 (H1N1) A/Switzerland/ /2013 (H3N2) (nouvelle) B/Phuket/3073/2013 (nouvelle) : A/California/7/2009 (H1N1) A/Hong Kong/4801/2014 (H3N2) (nouvelle) B/Brisbane/60/2008 (nouvelle) I- Vaccins à base de virus entiers I-1- Vaccins viraux vivants atténués A - Exemple de la rougeole B - Exemple de la rubéole C Autres exemples I-2 Vaccins viraux entiers inactivés A Exemple de la poliomyélite B Exemple de la grippe II Vaccins recombinants : sous-unités virales II 1 Exemple de l hépatite B II 2 Exemple des infections à papillomavirus 6 mois - 8 ans : primovaccination 2 doses ; 1 dose en rappel annuel, > 9 ans : 1 dose chaque année II- Vaccins recombinants constitués de sous-unités virales Uniquement certaines fractions antigéniques Production par génie génétique => Ag recombinants Avantages : Peu fragiles Aucun risque de réversion = peu de CI Excellente purification = peu d allergie Inconvénients: RI faible : rappels et adjuvants obligatoires II 1 - le vaccin contre l hépatite B Hépatite B = 240 millions de porteurs chroniques du VHB dans le monde, Risque d hépatite fulminante ; Risque de passage à la chronicité, 2 à 10% des cas (cirrhose, hépatocarcinome) En France, porteurs chroniques du VHB => 1300 à 1400 décès par an en France La structure du VHB (Hepadnaviridae) Protéines d enveloppes = les plus immunogènes Gp d enveloppe Ag HBs Particule virale entière (Dane) 42 nm Portion du génome du VHB codant pour les protéines d enveloppe PréS1 PréS2 Gène S Grande protéine (L) Protéine moyenne (M) Petite protéine = Protéine S = Majeure Particules vides Ag HBs en excès PSV = Particules Sous-virales 3 types de protéines : portant chacune l Ag HBs => Induction de la synthèse d Ac spécifiques protecteurs 9

10 1981: 1 ère génération Vaccins plasmatiques 1986: 2 ème génération Philippe Maupas 1976 sphérules Vaccins recombinants Petite protéine uniquement (S) Expression en levure Engerix B (2 dosages) HB VaxPro (2 dosages) 1989: 3 ème génération Vaccins recombinants Petite protéine + protéine moyenne (S + PréS2) Expression en cellule CHO Genhevac B (2 dosages) Politique vaccinale = 2 stratégies 1) Population générale : Nourisson : 3 injections - Nourrisson : 2, 4 et 11 mois (vaccin combiné : InfanrixHexa ) Rattrapage entre 11 et 15 ans : - schéma classique à 3 doses - ou : 2 doses (Engerix B ou Genhevac B ), intervalle = 6 mois Dosages de vaccins enfants et adolescents/adultes 2) personnes à risque (détails dans le CV 2016) : Evolutions du calendrier vaccinale et question des effets secondaires graves 1982 : 1ères recommandations de vaccination 1993 : OMS recommande la vaccination universelle En France : nourrissons + rattrapages ans 1998 : suspension de la vaccination en milieu scolaire 2005 : hypothèse d association causale SEP vaccin rejetée par le CDC 2007 : résultat de différentes études : pas de relation démyélinisation ou SEP vaccin Schémas particuliers : - vaccination accélérée (voyage,...) - Nouveaux nés de mère porteuse de l Ag HBs 58 II -2- le vaccin contre les papillomavirus (HPV) Papillomavirus : Plus de 100 génotypes : - À fort potentiel oncogène : 16, 18, 31, 33, 35, 39, 45, 51, 52, 56, 58, 59, ) : 16 et 18 dans 70% des cancers du col de l utérue - Présents dans condylomes génitaux : 6 et 11 dans 90% vaccins contre les papillomavirus (HPV) : Vaccins recombinant (protéines de capside (L1) produites sur levures* ou cellules d insectes/baculovirus** = pseudoparticules virales) : Gardasil * : Vaccin quadrivalent (6,11, 16 et 18) Cervarix ** : Vaccin bivalent (16 et 18) Vaccin = prévention : - Cancer du col de l utérus - Condylomes acuminés NB : 16 et 18 présents dans 70% des cancers Maintien du dépistage de lésions précancéreuses / cancéreuses du col de l utérus par frottis cervico-utérin 1 frottis tous les 3 ans après 2 frottis normaux à 1 an d intervalle 10

11 Infections bactériennes Infections virales 14/11/2016 Recommandations vaccinales : Toutes les filles entre 11 et 14 ans (Nouveau 2013) Rattrapage vaccinal jusqu à 20 ans : Vaccins à base de virus entiers : Vaccins viraux vivants atténués Vaccins viraux entiers inactivés Vaccins recombinants : sous-unités virales ans ans Quadrivalent 2 doses 3 doses Gardasil espacées de 6 mois 0, 2, 6 mois Bivalent 2 doses 3 doses Cervarix espacées de 6 mois 0, 1, 6 mois Vaccins bactériens entiers, vivants atténués Vaccins bactériens fractionnés Vaccins non-interchangeables 62 III- Les vaccins bactériens entiers Le BCG, le seul vaccin bactérien vivant La tuberculose (DO) : Mycobacterium tuberculosis En 2014, au niveau mondial : 9,6 millions de cas 1,5 million de décès BCG = seul vaccin actuellement disponible contre la tuberculose BCG = Bacille de Calmette et Guérin = Souche de Mycobacterium bovis (tuberculose bovine) Atténuée par passages obtenue par Calmette et Guérin 1921 Politique vaccinale (1) : Compte tenu : 1) Des limites du BCG - Efficacité : 75% contre formes graves 50% contre les tuberculoses pulmonaires - Effets secondaires : Complications locorégionales (suppurations) BCG-ite (bécégite) disséminée (grave mais rare) Vaccin BCG SSI (Staten Serum Institute, Copenhague), intra-dermique 2) Qu en France : population à risque ciblée 11

12 Politique vaccinale (2) : juillet 2007 : suspension de l obligation à l entrée en collectivités Recommandation forte pour les populations à risque : - enfants originaires des pays de forte endémie ou 1 des parents originaire de ces pays ou voyageant dans ces pays - cas de tuberculose parmi les proches - Résident en Ile de France, Guyane, Mayotte - conditions sociales précaires Schéma vaccinal pour enfants à risque : 1 injection (voir détails dosages, calendrier vaccinal) Place de l IDR (intra-dermo Réaction) à la tuberculine (Tubertest )? - La revaccination par le BCG n est plus indiquée depuis 2004 => pas de test IDR en systématique - IDR pratiqué : - Pour vérifier l absence de tuberculose avant vaccination (sauf nourrissons) - Au cours d enquêtes autour d un cas - Comme aide au diagnostic - Comme test de référence pour les personnels exposés et professionnel de santé IV- Les vaccins bactériens fractionnés = Ag purifiés IV-1- vaccin anti-coquelucheux acellulaire Coqueluche = infection respiratoire bactérienne (Bordetella pertussis) 3 types : IV 1 - Vaccin anti-coquelucheux acellulaire IV 2 A base d anatoxines IV 3 Vaccins polyosidiques 1 er vaccin, 1959 Vaccin acellulaire, 2006 Caractéristiques du vaccin acellulaire : - Moins d effets secondaires par rapport au vaccin entier (retiré en 2006) - Réaction immunitaire moins complète - Large variation individuelle du taux d Ac - Diminution rapide de l immunisation dans le temps DTCaPolio dtcapolio = vaccin à dose réduite antigènes coquelucheux Vaccin acellulaire = 2, 3 ou 4 Ag de B. pertussis purifiés, Adsorbés sur sels d aluminium 2 dosages Pas de vaccin monovalent Quantités en µg Infanrix tetra Infanrix Quinta Infanrix Hexa Tetravac acellulaire Pentavac Repevax PT : Toxine pertussique, sous forme d anatoxine FHA : Hémagglutinine filamenteuse Pertactine : protéine de membrane externe adhésines FIM : agglutinogènes fimbriae Boostrix -tetra PT ,5 8 FHA Pertactine 8 3 2,5 FIM 5 12

13 Schéma vaccinal (nouveau en 2013) : - primo-vaccination des nourrissons (2 injections (2 et 4 mois) + rappel à 11 mois) - rappel à 6 ans (renforce la protection DTCaPolio) IV-2- Vaccins à base d anatoxines Vaccination contre infections bactériennes si virulence liée à une TOXINE - rappel entre 11 et 13 ans (dtcapolio) - adultes : (dtcapolio) à 25 ans si pas de vaccination au cours des 5 dernières années (rattrapage jusqu à 39 ans révolus) - Recommandations particulières : - stratégie du cocooning+++ - en milieu professionnel Préparation = Toxine traitée au formaldéhyde Perd sa toxicité & garde son immunogénicité = anatoxine Immunogénicité faible vaccin adsorbé sur Al(OH) 3 A- Vaccin antitétanique = anatoxine tétanique Vaccin OBLIGATOIRE Tétanos = toxi-infection aiguë grave, Clostridium tetani (sol et environnement) Pénétration via plaie cutanée, atteinte neuromusculaire Vaccin obligatoire depuis 1940 Facteur de virulence = Toxine neurotrope (neurotoxine) Année Nombre de cas Nombre de décès Réservoir environnemental => impossible à éradiquer Vaccin très protecteur + Innocuité parfaite Depuis 2013 : Primovaccination : 2 inj : 2 et 4 mois Rappel : 11 mois Jusqu en 2013 : rappel tous les 10 ans Rappel : 6 ans Rappel : entre 11 et 13 ans Rappels : à 25, 45 et 65 ans puis tous les 10 ans au-delà de 65 ans 13

14 Monovalents : anatoxine tétanique adsorbée hydroxyde d aluminium Vaccin tétanique Pasteur Combinés : anatoxine tétanique adsorbée - sels d aluminium Spécialités vaccinales jusqu à 6 ans : Infanrix -Tétra -Quinta -Hexa, Tétravac acellulaire, Pentavac, Spécialités pour le rappel des 11 ans et suivants (dose réduite en anatoxine) : Revaxis, Repevax, Boostrixtetra B- Vaccin antidiphtérique = anatoxine diphtérique agent de la diphtérie =Corynebacterium diphteriae angine et maladie systémique grave (10% de décès) Facteur de virulence = exotoxine de C. diphteriae vaccin OBLIGATOIRE vers la disparition de la maladie en France mais endémie notamment Europe de l est cas 2002, 2004, 2006, 2008 : 1 cas 2011 : 3 cas 2012 : 2 cas + 7 cas Mayotte 2014 : 1 cas Mayotte Généralisation de la vaccination Vaccin : - anatoxine diphtérique (toxine traitée au formaldéhyde) - adsorbée sur sels d Aluminium - Combiné (pas de vaccin monovalent) - 2 dosages Généralisation de la vaccination Primovaccination : 2 inj : 2 et 4 mois Rappel : 11 mois Rappel : 6 ans Rappel : entre 11 et 13 ans Calendrier 2016 : Rappels : à 25, 45 et 65 ans puis tous les 10 ans au-delà de 65 ans doses normales (D) jusqu à 6 ans : Infanrix -Tétra -Quinta -Hexa Tétravac acellulaire Pentavac doses réduites (d) pour les rappels 11ans et suivants : Revaxis Repevax Boostrixtetra IV-3 Les vaccins polyosidiques Structures polyosidiques de surface des bactéries : Polyosides capsulaires Lipopolysaccharide (LPS) Polyosides associés au peptidoglycane Variables au sein d une espèce (détermine les sérotypes) 14

15 Caractéristiques des vaccins polyosidiques : Immunogènes => Ac bactéricides et/ou opsonisants => RI de courte durée (réponse T-indépendante, pas de mémoire) => revaccinations fréquentes Peu immunogènes chez nourrissons et sujets âgés => Développement de vaccins polyosidiques conjugués (protéines) Pas de compétition antigénique => Développement possible de vaccins multivalents A- Vaccin anti- Haemophilus influenzae sérotype b (Hib) = vaccination contre les infections invasives à H.influenzae de type b H. Influenzae => infections ORL et respiratoires Sérotype b => infections plus graves (méningites) Vaccin = polyoside capsulaire de type b conjugué à une protéine (anatoxine tétanique) Vaccin monovalent : Act-Hib (rattrapages) Vaccins combinés (2, 4 et rappel à 11 mois) : - pentavalents : Infanrix Quinta, Pentavac - hexavalents : Infanrix Hexa Vaccin anti- HiB : très efficace et bien toléré B- Vaccins anti- pneumococciques = vaccination contre les infections invasives à pneumocoque (IIP) Baisse du portage chez les vaccinés Streptococcus pneumoniae = pneumocoque (nombreux sérotypes) Incidence pour habitants des => infections ORL +++ infections invasives par groupe d âge, 2014 méningites pneumopathies graves & septicémies Baisse du portage chez les non-vaccinés par effet «troupeau» Baisse du nombre de méningites à Hib Vaccination recommandée pour tous les enfants < 2 ans Recommandations particulières : prématurés et nourrissons à risque élevé d IIP patients à risque Deux types de vaccins anti-pneumococciques 1- Polyosides capsulaires non conjugués : 23 sérotypes 23 Ag polysaccharidiques capsulaires = 90% des infections invasives (IIP) Pneumo23!! < 2 ans : faible immunogénicité ; immaturité immunologique Patients à risque = immunodéprimés non immunodéprimé porteur d une maladie sous-jacente prédisposant à la survenue d IIP (voir calendrier 2015 avec facteurs de risques) 2- Polyosides capsulaires conjugués (13-valent) 13 Ag polysaccharidiques conjugués à anatoxine diphtérique Prevenar-13 historique des recommandations : 2003 : Prévenar-7 (7-valent) pour enfants à risque 2006 : élargissement => tous les enfants < 2 ans (3 doses + rappel) 2009 : simplification => 2 doses + rappel (à 12 mois) Décembre 2009 : AMM pour Prevenar-13 qui remplace Prevenar-7 (disponible en juin 2010) 2013 : maintien du schéma vaccinal (simplifié) : 2 doses (2 et 4 mois) + rappel (11 moins) Schémas vaccinaux : selon le statut vaccinal selon le risque d IIP selon l âge 15

16 C- Vaccin anti- Neisseria meningitidis Recommandations générales : deux injections à 2 mois et 4 mois suivies d un rappel à 11 mois VPC13 Enfants entre 2 et 5 ans présentant un risque élevé d IIP : 2 doses de VPC13 puis 8 semaines plus tard, 1 dose de VP23 Enfants âgés de plus de 5 ans et adultes présentant un risque élevé d IIP : 1 dose de VP23 Enfants âgés de 5 ans et plus, adolescents et adultes immunodéprimés, atteints de pathologies spécifiques : 1 dose de VPC13 puis 8 semaines plus tard 1 dose de VP23 Autres cas particuliers dans le calendrier vaccinal bactérie strictement humaine, 12 sérogroupes A, B, C, Y et W135 les plus répandues => méningite (10% létalité) A : Afrique Subsaharienne B, C, Y, W135 : PI (ex. Fr., 2012 : 68% B ; 18% C ; 7% W ; 5% Y) 1 - Calendrier vaccinal Vaccin conjugué (polyosides + protéine diphtérique) monovalent C recommandée chez tous les nourrissons âgés de 12 mois (1dose, à 12 mois) Menjugatekit - Menjugate - Neisvac 2 Autres vaccins / recommandations particulières Vaccins non conjugués (polyosides capsulaires) : A + C (Vaccin meningococcique A + C ) Vaccins conjugués (polyosides + protéine diphtérique) : ACYW135 (Menveo, Mimenrix ) - quand sujet à risque (ID, aspléniques), - autour d un cas - en milieu professionnel - pour les voyageurs NB : Vaccination contre sérotype B? Difficultés de vaccin car : sérotype B peu immunogène et réactions auto-immunes Mais vaccin à vésicules membranaires (OMV : Outer Membrane protein Vesicule) + 3 Ag protéiques Bexsero (AMM 2013) - quand sujet à risque (ID, aspléniques), - en situation d épidémie, - en milieu professionnel Prophylaxie règlementée : Instruction DGS/RI1/DUS/2014/301 du 24 octobre 2014 V- Les combinaisons vaccinales Avantage majeur = limiter le nombre d injection = favorisent l acceptabilité = facilitent l acte vaccinal => Impact sur la couverture, le coût, Exemple, avec associations actuelles : - 9 injections à l âge de 1 an - pour protéger contre 12 pathologies Avantages inattendus : -augmentation de l immunogénicité -augmentation de la motivation des familles (ex : rougeole et ROR) Associations astucieuses : Hépatite A + Hépatite B = Twinrix Hépatite A + Typhoïde = Tyavax - s il n existaient que des vaccins monovalents : - 28 injections à 1 ans!! 16

17 Les vaccins combinés dans le calendrier vaccinal VI- Vaccins et voyages Consulter des sites web officiels : BEH : Recommandations sanitaires pour les voyageurs 2015 En cas de voyage à fort risque : conseiller une consultation de médecine tropicale Mais pour tous les pays : être à jour du CV français, +/- autres (hépatite A, B, typhoïde, fièvre jaune, ) Pour en savoir plus : Site du gouvernement / officiels : Documents : Autres sites d information :

Vaccination et tuberculose en Gériatrie. Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban

Vaccination et tuberculose en Gériatrie. Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban Vaccination et tuberculose en Gériatrie Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban VACCINATIONS 2 Personnes âgées et vaccinations Avec

Plus en détail

Calendrier des vaccinations et recommandations vaccinales 2015 PROTÉGEONS-NOUS, VACCINONS-NOUS.

Calendrier des vaccinations et recommandations vaccinales 2015 PROTÉGEONS-NOUS, VACCINONS-NOUS. Calendrier des vaccinations et recommandations vaccinales 2015 PROTÉGEONS-NOUS, VACCINONS-NOUS. Sommaire 1. Points-clés sur les nouvelles recommandations 4 2. Recommandations 5 Vaccination des personnes

Plus en détail

Prévenir... par la vaccination

Prévenir... par la vaccination Prévenir... par la vaccination 6 La vaccination...... Soit c est OBLIGATOIRE (2)... Les vaccinations obligatoires pour l ensemble de la population et dont les lois sont inscrites dans le Code de la Santé

Plus en détail

Vaccination contre la grippe saisonnière

Vaccination contre la grippe saisonnière le point sur risques infectieux > Vaccinations Vaccination contre la grippe saisonnière Questions / Réponses - Professionnels de santé Document élaboré le 14 octobre 2014 1 - Quand a lieu la campagne de

Plus en détail

313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013

313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013 313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013 SOMMAIRE 1 - La vaccination, comment ça marche? 3, 4 et 5 2 - Les vaccins détériorent-ils LA protection naturelle contre les maladies? 6 3 - Avec autant de vaccins,

Plus en détail

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON 20-14 Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON Chaque personnel navigant est responsable de la mise à jour des ses vaccins. 1 - VACCINATION OBLIGATOIRE La vaccination contre la fièvre jaune (vaccination anti-amarile)

Plus en détail

Vaccination des voyageurs dont la sérologie VIH est positive.

Vaccination des voyageurs dont la sérologie VIH est positive. Vaccination des voyageurs dont la sérologie VIH est positive. Pr Jean Beytout Service des maladies infectieuses et tropicales CHU de Clermont-Ferrand. Comité Technique des Vaccinations Conclusion Le principal

Plus en détail

PARTAGER NOTRE PASSION. Livret de présentation de la vaccination et de nos vaccins

PARTAGER NOTRE PASSION. Livret de présentation de la vaccination et de nos vaccins PARTAGER NOTRE PASSION Livret de présentation de la vaccination et de nos vaccins PARTAGER NOTRE PASSION LIVRET DE PRÉSENTATION DE LA VACCINATION ET DE NOS VACCINS Ces hommes qui ont fait l histoire de

Plus en détail

Nathalie Colin de Verdière Centre de vaccinations internationales Hôpital Saint-Louis

Nathalie Colin de Verdière Centre de vaccinations internationales Hôpital Saint-Louis Nathalie Colin de Verdière Centre de vaccinations internationales Hôpital Saint-Louis 12/09/2013 2 Comparaison calendrier vaccinal 2013 et 2012 : Nourrisson 3 Comparaison calendrier vaccinal 2013 et 2012

Plus en détail

Guide des vaccinations Édition 2006. Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations

Guide des vaccinations Édition 2006. Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations Guide des vaccinations Édition 2006 Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations 200 La vaccination contre les infections invasives à méningocoque Depuis l introduction du vaccin contre

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME Département des situations d urgence sanitaire Personne chargée du dossier : Evelyne FALIP/Nicole BOHIC Tél : 01 40 56 59 65/02 32 18 31 66 evelyne.falip@sante.gouv.fr MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES

Plus en détail

Vaccinations et milieu professionnel

Vaccinations et milieu professionnel La place de la vaccination dans la prévention des risques infectieux La prévention des risques infectieux au travail ne se réduit pas à la protection vaccinale. La vaccination s inscrit comme une des mesures

Plus en détail

Guide des vaccinations Édition 2012. Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations

Guide des vaccinations Édition 2012. Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations Guide des vaccinations Édition 2012 Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations 293 Vaccinations pour les personnels de santé INTRODUCTION La vaccination des personnels de santé a

Plus en détail

Club Santé. «Vaccination : quelle évolution pour une meilleure prévention?» Dimanche 16 octobre 2005

Club Santé. «Vaccination : quelle évolution pour une meilleure prévention?» Dimanche 16 octobre 2005 Club Santé «Vaccination : quelle évolution pour une meilleure prévention?» Dimanche 16 octobre 2005 Contacts Presse : Florence PARIS Fanny ALLAIRE Tél : 01.39.17.90.85 Fax : 01.39.17.86.56 Adresses e-mail

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 décembre 2010

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 décembre 2010 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 1 décembre 2010 MENVEO, poudre et solution pour injection Vaccin méningococcique des groupes A, C, W-135 et Y conjugué B/1 flacon + 1 seringue préremplie (CIP: 360 379-1)

Plus en détail

Pour l'entrée en institut de formation paramédicale

Pour l'entrée en institut de formation paramédicale FORMER Dossier médical Pour l'entrée en institut de formation paramédicale Avril 2015 Aide-soignant-e Auxiliaire de puériculture Infirmier-e Masseur-kinésithérapeute Manipulateur-trice en électroradiologie

Plus en détail

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport Service d ambulance Normes de soins aux patients et de transport Ministère de la Santé et des Soins de longue durée Direction des services de santé d urgence Avril 2000 (Mise à jour : octobre 2002) Soins

Plus en détail

Du 20 au 27 avril 2013 Semaine européenne de la vaccination

Du 20 au 27 avril 2013 Semaine européenne de la vaccination Du 20 au 27 avril 2013 Semaine européenne de la vaccination Vaccination : êtes-vous à jour? DOSSIER DE PRESSE Dossier de presse national complété des informations en Vaucluse où la semaine se prolonge

Plus en détail

Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes

Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes Direction générale de la santé Sous-direction de la prévention des risques infectieux Bureau des maladies infectieuses, des risques

Plus en détail

Vaccins et chimiothérapies chez l adulte

Vaccins et chimiothérapies chez l adulte Vaccins et chimiothérapies chez l adulte 1 1 Coordination Pr Odile LAUNAY (CIC Vaccinologie, Cochin-Pasteur; Paris), Dr Pierre LOULERGUE (CIC Vaccinologie, Cochin-Pasteur; Paris) Membres du groupe de travail

Plus en détail

VACCINS ANTIPNEUMOCOCCIQUES

VACCINS ANTIPNEUMOCOCCIQUES VACCINS ANTIPNEUMOCOCCIQUES Infections respiratoires SPIF - 15 Novembre 2014 Patrick Petitpretz Déclaration de liens d'intérêts J ai actuellement, ou j ai eu au cours des trois dernières années, une affiliation

Plus en détail

Gestion des épidémies en FAM et MAS. 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015

Gestion des épidémies en FAM et MAS. 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015 Gestion des épidémies en FAM et MAS 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015 Rappels En EMS, le risque infectieux est présent, avec cumul des différents aspects de ce risque: Infections communautaires:

Plus en détail

Vaccins du futur Atelier «Croisière dans l archipel des nouveaux vaccins»

Vaccins du futur Atelier «Croisière dans l archipel des nouveaux vaccins» Vaccins du futur Atelier «Croisière dans l archipel des nouveaux vaccins» Bernard Duval Institut National de Santé Publique du Québec 18 avril 2002 Objectifs Grands axes de la réponse immunitaire Conjugaison

Plus en détail

INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire

INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire Vaccination des étudiants du Baccalauréat en Médecine de Lausanne INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire La vaccination du personnel de santé est recommandée par l Office fédéral

Plus en détail

Vaccinologie et Stratégie de Développement des Vaccins

Vaccinologie et Stratégie de Développement des Vaccins Vaccinologie et Stratégie de Développement des Vaccins Vaccinologie 1977 - Terme utilisé par Jonas Salk. 1983 - Rassemble tous les aspects des vaccinations : biologiques, immunologiques et cliniques ainsi

Plus en détail

Questionnaire Médical

Questionnaire Médical Nom et prénom(s) de l élève: Date de naissance: Questionnaire Médical Ce formulaire est à compléter, avant de commencer l année scolaire, pour les nouveaux élèves ainsi que pour les élèves poursuivant

Plus en détail

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013 Hépatite B Le virus Structure et caractéristiques o o o Famille des Hepadnaviridae Genre orthohepadnavirus Enveloppé, capside icosaédrique, 42 nm 1 Le virus Structure et caractéristiques En microscopie

Plus en détail

Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse

Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse Professeur Emmanuel Grimprel Service de Pédiatrie Générale, Hôpital Trousseau, Paris Université Pierre et Marie Curie, Paris Déclaration

Plus en détail

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer DOCUMENT D INFORMATION POUR LES PROFESSIONNELS Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer Septembre 2009 DÉFINITION ET OBJECTIF Dès lors qu ils expriment un projet de

Plus en détail

PROTOCOLE D IMMUNISATION DU QUÉBEC, ÉDITION MAI 2013 Liste des mises à jour d AVRIL 2014

PROTOCOLE D IMMUNISATION DU QUÉBEC, ÉDITION MAI 2013 Liste des mises à jour d AVRIL 2014 PROTOCOLE D IMMUNISATION DU QUÉBEC, ÉDITION MAI 2013 Liste des mises à jour d AVRIL 2014 Mois Année Chapitre Section Sujets : changements - nouveautés Pages à changer Avril 2014 Table des matières Correction

Plus en détail

Simplification du calendrier vaccinal. Collection Avis et Rapports

Simplification du calendrier vaccinal. Collection Avis et Rapports Simplification du calendrier vaccinal Collection Avis et Rapports Simplification du calendrier vaccinal Rapport 21 décembre 2012 Ce rapport a été adopté par la Commission spécialisée Maladies transmissibles

Plus en détail

MISE À JOUR SUR L UTILISATION DES VACCINS CONJUGUÉS QUADRIVALENTS CONTRE LE MÉNINGOCOQUE

MISE À JOUR SUR L UTILISATION DES VACCINS CONJUGUÉS QUADRIVALENTS CONTRE LE MÉNINGOCOQUE RELEVÉ DES MALADIES TRANSMISSIBLES AU CANADA RMTC JANVIER 213 VOLUME 39 DCC-1 ISSN 1481-8531 Une déclaration d un comité consultatif (DCC) Comité consultatif national de l immunisation (CCNI) MISE À JOUR

Plus en détail

Campagne de vaccination contre la grippe saisonnière. Une priorité de santé publique

Campagne de vaccination contre la grippe saisonnière. Une priorité de santé publique Campagne de vaccination contre la grippe saisonnière Une priorité de santé publique 9 octobre 2013 Communiqué de presse Campagne de vaccination contre la grippe saisonnière Une priorité de santé publique

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE AVIS DU COMITE TECHNIQUE DES VACCINATIONS / DU CONSEIL SUPERIEUR D HYGIENE PUBLIQUE DE FRANCE relatif à la vaccination par le vaccin

Plus en détail

LA VACCINATION PROFESSIONNELLE

LA VACCINATION PROFESSIONNELLE F I C H E P R E V E N T I O N N 1 1 «H Y G I E N E S E C U R I T E» LA VACCINATION PROFESSIONNELLE INTRODUCTION La vaccination en milieu professionnel a un intérêt individuel dans le sens où elle protège

Plus en détail

L assurance maternité des femmes chefs d entreprises et des conjointes collaboratrices. Édition 2013

L assurance maternité des femmes chefs d entreprises et des conjointes collaboratrices. Édition 2013 1 L assurance maternité des femmes chefs d entreprises et des conjointes collaboratrices Édition 2013 L assurance maternité Sommaire Les prestations maternité 3 Cas particuliers 8 Le congé paternité 11

Plus en détail

La politique vaccinale de la France

La politique vaccinale de la France COMMUNICATION A LA COMMISSION DES AFFAIRES SOCIALES DU SENAT ARTICLE LO. 132-3-1 DU CODE DES JURIDICTIONS FINANCIERES La politique vaccinale de la France Octobre 2012 SOMMAIRE Avertissement... 5 Résumé...

Plus en détail

La vaccination, une bonne protection

La vaccination, une bonne protection Vaccin contre l hépatite A et l hépatite B La personne qui reçoit ce vaccin se protège contre l hépatite A, l hépatite B et leurs complications. L hépatite A et l hépatite B sont des infections du foie

Plus en détail

Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin

Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin Objectifs thérapeutiques Inhibition de la réplication virale Négativation

Plus en détail

VACCINER? MIEUX COMPRENDRE POUR DÉCIDER. ProVac

VACCINER? MIEUX COMPRENDRE POUR DÉCIDER. ProVac Comité de rédaction : M.C. Miermans, Provac, Université de Liège, Service STES-APES Dr B. Swennen, Provac, Université libre de Bruxelles, Ecole de santé publique M.C. de Terwangne, Service Education pour

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

Tests de détection de l interféron γ et dépistage des infections tuberculeuses chez les personnels de santé

Tests de détection de l interféron γ et dépistage des infections tuberculeuses chez les personnels de santé Tests de détection de l interféron γ et dépistage des infections tuberculeuses chez les personnels de santé Réunion GERES du 6 juillet 2007 : D Abiteboul,, E Bouvet, A Buonaccorsi,, G Carcelain,, M Domart-Rançon,

Plus en détail

Rougeole, Oreillons Rubéole et Coqueluche

Rougeole, Oreillons Rubéole et Coqueluche Rougeole, Oreillons Rubéole et Coqueluche Comment protéger vos enfants? La seule protection efficace : la vaccination R.O.R COQUELUCHE ANNUAIRE Livret élaboré en partenariat avec : Conseil Général du Loir-et-Cher

Plus en détail

Tuberculose bovine. Situation actuelle

Tuberculose bovine. Situation actuelle Tuberculose bovine Situation actuelle 21 mai 2013 Dr G. Peduto Vétérinaire cantonal Service de la consommation et des affaires vétérinaires 1 Tuberculose bovine La Suisse est indemne depuis 1959 Dernier

Plus en détail

Définition de l Infectiologie

Définition de l Infectiologie Définition de l Infectiologie Discipline médicale clinique Spécialisée. Prise en charge des Maladies Infectieuses et Tropicales. Actuelles, émergentes ou ré-émergentes. Référents dans le cadre d un maillage

Plus en détail

LA CAISSE PRIMAIRE D ASSURANCE MALADIE (CPAM) COMMENT ÇA MARCHE?

LA CAISSE PRIMAIRE D ASSURANCE MALADIE (CPAM) COMMENT ÇA MARCHE? LA CAISSE PRIMAIRE D ASSURANCE MALADIE (CPAM) COMMENT ÇA MARCHE? La CPAM (sécurité sociale) permet d être remboursé entre 15 et 100% en fonction des soins donnés. Une mutuelle peut prendre en charge le

Plus en détail

vaccinale en France Mesure de la couverture Bilan des outils et des méthodes en l an 2000

vaccinale en France Mesure de la couverture Bilan des outils et des méthodes en l an 2000 Mesure de la couverture vaccinale en France Bilan des outils et des méthodes en l an 2000 Document préparé par le Comité de pilotage sur la couverture vaccinale en France sous la coordination de l InVS

Plus en détail

Programme DPC des infirmiers

Programme DPC des infirmiers Catalogue de formations de la FNFCEPPCS pour l année 2015 Programme DPC des infirmiers Le catalogue peut évoluer en cours d année ; nous vous en tiendrons informés. 1 L INFIRMIER DE CENTRE DE SANTÉ FACE

Plus en détail

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD Service de Pneumologie Hôpital Beauregard - THIONVILLE 1 Bilan initial Objectifs Bilan de base Traitement pharmacologique Autres traitements pharmacologiques Autres

Plus en détail

LES HEPATITES VIRALES

LES HEPATITES VIRALES LES HEPATITES VIRALES Infect virales atteignant préférentiellement le foie avec lés inflammatoires, altérat hépatocytaire (cytolsye hépatique) et élévat des transaminases. Etiolo gie Transm ission Contam

Plus en détail

Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées en réanimation en France?

Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées en réanimation en France? 53 e congrès national d anesthésie et de réanimation. Infirmiers. Infirmier(e)s de réanimation 2011 Sfar. Tous droits réservés. Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées

Plus en détail

+ Questions et réponses

+ Questions et réponses HÉPATITE B L hépatite B c est quoi? L hépatite B est un type de maladie du foie causée par le virus de l hépatite B, une des formes les plus courantes de l hépatite virale (les autres sont le virus de

Plus en détail

F us u ses c ouc u he h s s po p nt n a t né n es J. L J. an sac CHU H T ou

F us u ses c ouc u he h s s po p nt n a t né n es J. L J. an sac CHU H T ou Fausses couches spontanées J Lansac CHU Tours Définition Avortement : expulsion produit de conception avant 22SA ou enfant

Plus en détail

Programme «maladie» - Partie II «Objectifs / Résultats» Objectif n 2 : développer la prévention

Programme «maladie» - Partie II «Objectifs / Résultats» Objectif n 2 : développer la prévention Programme «maladie» - Partie II «Objectifs / Résultats» Objectif n 2 : développer la prévention Indicateur n 2-3 : Indicateurs sur le dépistage du cancer 1 er sous-indicateur : taux de participation au

Plus en détail

Vaccinations des personnes immunodéprimées ou aspléniques

Vaccinations des personnes immunodéprimées ou aspléniques Vaccinations des personnes immunodéprimées ou aspléniques Recommandations Collection Avis et Rapports Vaccinations des personnes immunodéprimées ou aspléniques Recommandations Rapport 2012 Haut Conseil

Plus en détail

Vaccinations pour les professionnels : actualités

Vaccinations pour les professionnels : actualités Vaccinations pour les professionnels : actualités Dominique Abiteboul Service de Santé au Travail Hôpital Bichat - Claude Bernard Paris GERES Les vaccins A (H1N1)v 4QUESTIONS +++++ Pas assez de recul???

Plus en détail

Programme National d Immunisation

Programme National d Immunisation Programme National d Immunisation Aspects pratiques de la vaccination Manuel de formation 2013 Direction de la Population L élaboration de ce guide a été coordonnée par le Service de Protection de la Santé

Plus en détail

Objectif 3 : Confinement et certification

Objectif 3 : Confinement et certification Objectif 3 : Confinement et certification CONFINEMENT ET CERTIFICATION Principaux objectifs Indicateurs de réalisation Principales activités Certifier l éradication et le confinement de tous les poliovirus

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

Le vaccin conjugué quadrivalent MCV-

Le vaccin conjugué quadrivalent MCV- Maladies transmissibles Mise à jour des recommandations de vaccination contre les méningocoques: introduction d un vaccin quadrivalent conjugué Août 2011 Le vaccin conjugué quadrivalent MCV- ACWY (Menveo

Plus en détail

Z I G U I N C H O R SITUATION ECONOMIQUE ET SOCIALE REGIONALE 2013. Service Régional de la Statistique et de la Démographie de Ziguinchor

Z I G U I N C H O R SITUATION ECONOMIQUE ET SOCIALE REGIONALE 2013. Service Régional de la Statistique et de la Démographie de Ziguinchor Z I G U I N C H O R REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple Un But Une Foi ------------------ MINISTERE DE L ECONOMIE, DES FINANCES ET DU PLAN ------------------ AGENCE NATIONALE DE LA STATISTIQUE ET DE LA DEMOGRAPHIE

Plus en détail

Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb. Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger

Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb. Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger Contexte Hépatite B = risque professionnel pour les soignants Passé futur

Plus en détail

Importance de la Vaccination

Importance de la Vaccination VACCINER! Importance de la Vaccination VACCINER! «La vaccination complète de l enfant avant son premier anniversaire constitue son premier passeport pour la vie. Il est de notre devoir de nous assurer

Plus en détail

Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie

Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie Le phénotype immunitaire d un individu caractérise sa capacité à répondre, grâce aux effecteurs de l immunité adaptative, aux différents agents

Plus en détail

Suivi ambulatoire de l adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation

Suivi ambulatoire de l adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation SYNTHESE DES RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES Suivi ambulatoire de l adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation Novembre 2007 OBJECTIF Assurer une qualité optimale du suivi et de

Plus en détail

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES Dr Virginie NAEL Service de Santé au travail du personnel hospitalier CHU Nantes 44èmes journées FMC ANMTEPH / SOHF - Lausanne - Septembre

Plus en détail

C a p a c i t é d e M é d e c i n e T r o p i c a l e

C a p a c i t é d e M é d e c i n e T r o p i c a l e C a p a c i t é d e M é d e c i n e T r o p i c a l e Etude préalable à la mise en place du carnet de vaccination électronique au Burkina Faso Présenté par MME DELPHINE RUIZ Directeur Pr JEAN-LOUIS KOECK

Plus en détail

Contacts Presse Leem : Stéphanie Bou-Fleurot - Tél : 01 45 03 88 38-06 60 46 23 08 - sfleurot@leem.org Virginie Pautre - Tél : 01 45 03 88 87 -

Contacts Presse Leem : Stéphanie Bou-Fleurot - Tél : 01 45 03 88 38-06 60 46 23 08 - sfleurot@leem.org Virginie Pautre - Tél : 01 45 03 88 87 - 50 QUESTIONS SUR LES VACCINS Contacts Presse Leem : Stéphanie Bou-Fleurot - Tél : 01 45 03 88 38-06 60 46 23 08 - sfleurot@leem.org Virginie Pautre - Tél : 01 45 03 88 87 - vpautre@leem.org 1 Les vaccins,

Plus en détail

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici Un résumé des recommandations éditées par l AFEF le 1 er juin 2015 Les recommandations de l AFEF vont plus loin que celles de l EASL. Le Pr Victor De Lédinghen, du CHU de Bordeaux, et secrétaire général

Plus en détail

6.1 Généralités. Chapitre 6. maladies évitables par la vaccination et vaccins. 6.1.1 Prévention de la maladie. 6.1.2 Vaccination et autres précautions

6.1 Généralités. Chapitre 6. maladies évitables par la vaccination et vaccins. 6.1.1 Prévention de la maladie. 6.1.2 Vaccination et autres précautions Chapitre 6. maladies évitables par la vaccination et vaccins CHAPitre 6 Maladies évitables par la vaccination et vaccins 6.1 Généralités La vaccination consiste à administrer un vaccin pour provoquer une

Plus en détail

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut Les micro-organismes de l eau impliqués dans les infections nosocomiales Depuis 2001 chez Pall, en charge de l information scientifique et réglementaire dans les domaines d applications couverts par la

Plus en détail

vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé)

vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé) EMA/90006/2015 EMEA/H/C/001104 Résumé EPAR à l intention du public vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé) Le présent document est un résumé du rapport européen public d évaluation

Plus en détail

HVC CHRONIQUE MOYENS THERAPEUTIQUES ET BILAN PRE-THERAPEUTIQUE CHAKIB MARRAKCHI. http://www.infectiologie.org.tn

HVC CHRONIQUE MOYENS THERAPEUTIQUES ET BILAN PRE-THERAPEUTIQUE CHAKIB MARRAKCHI. http://www.infectiologie.org.tn HVC CHRONIQUE MOYENS THERAPEUTIQUES ET BILAN PRE-THERAPEUTIQUE CHAKIB MARRAKCHI LES MOYENS THERAPEUTIQUES Les interférons La ribavirine Les nouveaux produits INTERFERONS 1957: activité antivirale Interférence

Plus en détail

Évaluation de la pertinence d un nouveau vaccin antipneumococcique conjugué au Québec INSTITUT NATIONAL DE SANTÉ PUBLIQUE DU QUÉBEC

Évaluation de la pertinence d un nouveau vaccin antipneumococcique conjugué au Québec INSTITUT NATIONAL DE SANTÉ PUBLIQUE DU QUÉBEC Évaluation de la pertinence d un nouveau vaccin antipneumococcique conjugué au Québec INSTITUT NATIONAL DE SANTÉ PUBLIQUE DU QUÉBEC Rapport Évaluation de la pertinence d un nouveau vaccin antipneumococcique

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

Hépatite. ses causes ses conséquences sa prévention

Hépatite. ses causes ses conséquences sa prévention Hépatite ses causes ses conséquences sa prévention Hépatite : l essentiel en bref Qu est-ce que l hépatite et quelles sont les conséquences de cette maladie? L hépatite est une inflammation du foie, dont

Plus en détail

AMMA HOSPI-PLAN Déclaration de sinistre

AMMA HOSPI-PLAN Déclaration de sinistre AMMA HOSPI-PLAN Déclaration de sinistre AMMA ASSURANCES a.m. Association Mutuelle Médicale d Assurances entreprise d assurance mutuelle association d assurance mutuelle à cotisations fixes conformément

Plus en détail

Item 127 : Transplantation d'organes

Item 127 : Transplantation d'organes Item 127 : Transplantation d'organes Date de création du document 2008-2009 Table des matières * Introduction... 1 1 Allogreffe de moelle ou de cellules souches...1 2 Transplantation d'organes... 2 3 Diagnostic...3

Plus en détail

Quelles Vaccina,ons en santé au travail? Actualités. DIU- IST Mardi 14 avril 2015 ACMS Dr Arthur Fournier

Quelles Vaccina,ons en santé au travail? Actualités. DIU- IST Mardi 14 avril 2015 ACMS Dr Arthur Fournier Quelles Vaccina,ons en santé au travail? Actualités DIU- IST Mardi 14 avril 2015 ACMS Dr Arthur Fournier Plan 1. Cadre réglementaire 2. Bases ra:onnelles de la vaccina:on 3. Vaccina:ons recommandées en

Plus en détail

Tout savoir sur la vaccination de 0 à 6 ans. Mikalou se fait vacciner

Tout savoir sur la vaccination de 0 à 6 ans. Mikalou se fait vacciner Tout savoir sur la vaccination de 0 à 6 ans Mikalou se fait vacciner Récit Mikalou n a peur de rien Dans le jardin, Mikalou s assoit sur la balançoire. Il n est pas une poule mouillée, et pourtant, il

Plus en détail

ACADÉMIE NATIONALE DE PHARMACIE

ACADÉMIE NATIONALE DE PHARMACIE ACADÉMIE NATIONALE DE PHARMACIE SANTÉ PUBLIQUE - MÉDICAMENT - PRODUITS DE SANTÉ - BIOLOGIE - SANTÉ ET ENVIRONNEMENT Fondée le 3 août 1803 sous le nom de Société de Pharmacie de Paris Reconnue d utilité

Plus en détail

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis.

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis. Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis. Tarek Ben Othman Congrès de la STPI, 24 avril 2009 Plan Introduction

Plus en détail

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic des Hépatites virales B et C P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic VHC Dépistage: pourquoi? Maladie fréquente (Ac anti VHC chez 0,84% de la population soit 367 055

Plus en détail

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002.

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. Le diagnostic de la tuberculose bovine La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. 1. Tuberculination Dans la première phase d une infection de tuberculose bovine (Mycobacterium

Plus en détail

Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Hépatite chronique B

Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Hépatite chronique B Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE Hépatite chronique B Février 2015 Ce document est téléchargeable sur : www.has-sante.fr Haute Autorité de Santé Service des

Plus en détail

Le contenu d un vaccin

Le contenu d un vaccin Qu y a-t-il dans un vaccin, qu est-ce qu on y voit? et qu est-ce qu on n y voit pas? La grippe H1N1 a engendré un questionnement sur les composants des vaccins et de nombreuses personnes qui ne s étaient

Plus en détail

Plan d action mondial de l OMS pour le confinement des poliovirus sauvages en laboratoire

Plan d action mondial de l OMS pour le confinement des poliovirus sauvages en laboratoire ORIGINAL : ANGLAIS DISTR. : GÉNÉRALE Plan d action mondial de l OMS pour le confinement des poliovirus sauvages en laboratoire DÉPARTEMENT VACCINS ET PRODUITS BIOLOGIQUES Organisation mondiale de la Santé

Plus en détail

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin Thérapeutique anti-vhc et travail maritime O. Farret HIA Bégin Introduction «L hépatite C est une maladie le plus souvent mineure, mais potentiellement cancérigène, qu on peut ne pas traiter et surveiller

Plus en détail

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la élever CommenT UN enfant ayant une drépanocytose Q Le test de dépistage qui a été pratiqué à la maternité vient de révéler que votre bébé est atteint de drépanocytose. Aujourd hui, votre enfant va bien,

Plus en détail

Hépatites virales. Anomalies biologiques chez un sujet asymptomatique (83) A. Gerolami Janvier 2006

Hépatites virales. Anomalies biologiques chez un sujet asymptomatique (83) A. Gerolami Janvier 2006 Hépatites virales. Anomalies biologiques chez un sujet asymptomatique (83) A. Gerolami Janvier 2006 1. Hépatites virales : étude clinique 1.1. Hépatite aiguë 1.1.1. Forme typique C est la forme clinique

Plus en détail

Comité d organisation

Comité d organisation Workshop Comité d organisation Khadija Akarid Abdelkrim Benbouzid Abdellah Badou Nadia Bouhaddioui Zakaria Chraïbi Hassan Fellah Jamal Hafid Fouad Seghrouchni Faculté polydisciplinaire de Safi Laboratoire

Plus en détail

Qu est-ce que la peste?

Qu est-ce que la peste? Département fédéral de l'intérieur DFI Office fédéral de la santé publique OFSP Unité de direction Santé publique Qu est-ce que la peste? État : 1 juin 2008 Réponses aux questions fréquemment posées concernant

Plus en détail

DASES Réseau tuberculose 10 janvier 2006

DASES Réseau tuberculose 10 janvier 2006 DASES Réseau tuberculose 10 janvier 2006 Place des Nouveaux Tests de Dosage de L INTERFERON GAMMA dans le diagnostic de la Tuberculose Fadi ANTOUN, Cellule Tuberculose DASES Le Quotidien du Médecin 2005

Plus en détail

LA PROPOSITION DE LA VACCINATION ANTI-PAPILLOMAVIRUS: INFORMATIONS TRANSMISES ET VECU DE LA PROPOSITION

LA PROPOSITION DE LA VACCINATION ANTI-PAPILLOMAVIRUS: INFORMATIONS TRANSMISES ET VECU DE LA PROPOSITION LA PROPOSITION DE LA VACCINATION ANTI-PAPILLOMAVIRUS: INFORMATIONS TRANSMISES ET VECU DE LA PROPOSITION ETUDE QUALITATIVE REALISEE AUPRES DE MEDECINS GENERALISTES DU JURA ET DE COUPLES ADOLESCENTES/ REPRESENTANTS

Plus en détail

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DE LA SANTÉ MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA COHÉSION SOCIALE SOLIDARITÉS

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DE LA SANTÉ MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA COHÉSION SOCIALE SOLIDARITÉS SOLIDARITÉS ETABLISSEMENTS SOCIAUX ET MÉDICO-SOCIAUX MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DE LA SANTÉ MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA COHÉSION SOCIALE Direction générale de la cohésion sociale Service

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail