Date : 11/12/15 Semaine : 50. Table des matières
|
|
- Rose Audy
- il y a 7 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Matière : Pédiatrie Professeur : Pascal BOILEAU Titre du Cours : Bases pharmacologiques des traitements médicamenteux chez le nouveau-né Équipe : Mélissa/Léna Ronéoboss : Gaëlle Pages :24 Date : 11/12/15 Semaine : 50 Table des matières I -Médicaments et nouveau-né 2 1 -Particularités du nouveau-né 2 -Syndrome de sevrage du nouveau-né (SSNN) II -Médicaments et grossesse 4 1 -Mécanisme du passage transplacentaire des médicaments 2 -Facteurs influençant le transfert transplacentaire 3 -Agent ou exposition tératogène 4 -Conclusion III -Médicaments et allaitement maternel Substances contre-indiquées pendant l'allaitement 2 -Comment choisir 3 -Outils disponibles pour le praticien 4 -Passage du médicament dans le lait 5 -Formules utiles pour estimer la quantité de médicament dans le lait maternel reçu par le nouveau-né 6 -Pharmacovigilance et lactation 7 -Stratégie de prescription 8 -Cas cliniques 9 -Conclusion 10 -Documents disponibles pour le praticien- Centres experts IV -Automédication, grossesse et allaitement (mémoire d'une étudiante SF) Introduction 2 -Problématique et hypothèses 3 -Méthodologie d'enquête 4 -Résultats 5 -Conclusion 6 -Propositions Remarques :
2 Bases pharmacologiques des traitements médicamenteux chez le nouveau-né I - Médicaments et nouveau-né 1 - Particularités du nouveau-né Pendant la grossesse, l'élimination des médicaments pour le fœtus est assuré par l'organisme maternel. A la naissance, la concentration plasmatique chez le nouveau-né est approximativement la même que celle de la mère. Ceci concerne les molécules qui passent la barrière placentaire. Après la naissance, le nouveau-né va devoir assurer seul l'élimination des médicaments et de ses métabolites. A la naissance, la nouveau-né va devoir s'adapter sur les plants respiratoire, cardio-vasculaire, digestif, métabolique,.. Il existe une immaturité des fonctions métaboliques et excrétrices. D'autant plus s'il y a prématurité. La demi-vie des médicaments est donc plus longue que chez l'adulte (a fortiori encore plus chez le prématuré). Le nouveau-né peut être imprégné pendant plusieurs jours par un médicament pris par la mère avant l'accouchement et des symptômes néonatals peuvent survenir. Les symptômes néonatals sont semblables aux effets pharmacologiques attendus et aux effets indésirables observés chez l'adulte. Généralement, ils sont transitoires. Ex : hypoglycémie ou bradycardie avec bêta-bloquant (Trandate ), somnolence et/ou hypotonie avec benzodiazépine (Lexomyl ), Il est donc important de savoir ce que la future mère à pris pour avoir une idée de l'imprégnation du nouveauné. 2 - Syndrome de sevrage du nouveau-né (SSNN) Le SSNN est la conséquence d'un sevrage brutal à la naissance d'une exposition chronique in utero par : les opiacés et/ou benzodiazépines et/ou autres psychotropes Le nouveau-né vient au monde avec la concentration plasmatique de sa mère. Il va éliminer progressivement le médicament. Mais les récepteurs à la substance seront toujours présents, contrairement à un nouveau-né qui n'aura pas été exposé à la substance. Sans un apport de la substance, cela va générer une symptomatologie. Individuellement, la survenue est imprévisible et la sévérité est variable. Elle peut passer inaperçue ou être très visible : nouveau-né irritable mais sans plus ou nouveau-né qui vomit et a la diarrhée. Attention : Le Narcan, antidote des opiacés, est contre-indiqué : SSNN suraigu en cas d'exposition chronique aux opiacés. a - Symptômes Neurologiques : Agitation, trémulations, hyper-réactivité, irritabilité, cris aigus, troubles du sommeil, myoclonies voire convulsions. Page : 2 / 24
3 Digestifs : Troubles de la succion, vomissements, diarrhée, mauvaise prise de poids. Respiratoires : Tachypnée irrégulière, éternuements, bâillements. Cutanés : Lésions cutanées de frottement. b - Score de Lipsitz (Finnegan) La survenue d'un SSNN est évaluée grâce à la clinique. Pour évaluer la gravité, il existe le score de Lipsitz qui va coter de 0 à 3 différents signes. Signes Score 0 Trémulations : Activité musculaire des membres 2 3 Légèrement Augmentation augmentées par des modérée ou forte au stimulations ou par le repos, calmée par jeûne l'alimentation ou le berçage Augmentation forte ou continue au repos ± mouvements de type convulsif 0 Légère augmentation Augmentation modérée ou forte par des stimulations ou par le jeûne Forte augmentation même au repos Normaux Accentués Très accentués Normal Hypertonie Rigidité Normales Liquides, en jet mais de fréquence normale Liquide, en jet et >8/jour 0 Rougeurs genoux, coudes Érosions FR/min < > 75 Éternuements répétés Non Oui Bâillements répétés Non Oui Vomissements Non Oui Fièvre Non Oui Irritabilité cris excessifs Réflexes Tonus musculaire Selles Lésions cutanées Absentes Normale 1 Si le score est < à 6-7 cela signifie qu'il n'y a pas de symptomatologie de SSNN. Dès que l'on dépasse 7-8, la symptomatologie est compatible avec un SSNN. Il faut faire attention au contexte. Chez un nouveau-né qui a ces signes mais qui ne présente pas un risque de développer un SSNN, d'autres recherches seront effectuées. c - Age de début et durée des symptômes Le SSNN survient rarement en postnatal immédiat puisqu'il faut attendre que la substance soit éliminée. Ce temps d'élimination, aussi appelé intervalle libre, est variable selon la molécule concernée. Dans un premier temps le nouveau-né va bien, puis va progressivement développer des signes d'un SSNN. Exemples d'intervalles libres : Héroïne (M = H48) ; Méthadone, Subutex (M = H36) ; Barbituriques (M = H72) Page : 3 / 24
4 Les symptômes peuvent donc mettre 3 jours à apparaître. Cela constitue un critère pour repousser la sortie et surveiller le nouveau-né. Dans certains cas, l'apparition est très tardive : possible jusque J8 J10. Durée moyenne 8-10 jours. d - Prise en charge Une hospitalisation en unité kangourou si possible est idéale. La prise en charge médicalisée n'est pas très importante mais il peut être surveiller et rester avec sa mère. Il faut diminuer les stimuli auditifs et visuels. Peau à peau avec la mère pour favoriser la stabilité thermique L'allaitement maternel est non contre-indiqué et plutôt bénéfique pour l'enfant. Si la mère continue à prendre une substance, il est préférable de favoriser la lien mère-enfant en espérant que l'implication lui permettra de se sevrer elle-même. Il ne faut pas partir avec l'idée que, dans ce contexte, l'allaitement maternel est contreindiqué. Cela peut être un moteur. Il faut évaluer le passage dans le lait de la substance mais en réalité très peu de médicaments contre-indiquent l'allaitement. Les traitements médicamenteux (SSNN non opiacés) sont mis en place suite à l'évaluation du score de Finnegan : Chlorhydrate de morphine (1 ml = 1 mg) 0,5 mg/kg/j en 6 prises jusque 1 mg/kg/j per os puis diminution progressive par paliers (2-3 jours) II - Médicaments et grossesse Le risque tératogène de 1 à 6 selon la FDA (Food and Drug Administration) : 1- Risque foetal exclu 2- Rien sur l'animal mais pas d'études contrôlées ou risque chez l'animal mais RAS pour études contrôlées 3- Risque chez l'animal et pas d'études contrôlées 4- Risque démontré chez l'homme mais utilisation justifiée 5- Risque important chez l'homme, CI pendant grossesse 6- Inconnue (Phytothérapie, homéopathie) : lors de notre interrogatoire, il ne faut pas se limiter aux médicaments répertorier par la Pharmacopée. 1 - Mécanisme du passage transplacentaire des médicaments Le passage transplacentaire est permis par la diffusion passive qui concerne la majeure partie des médicaments. Vitesse de diffusion = k * A * (Cm Cf)/ k = constante de diffusion dépend du PM (poids moléculaire), lipophilie, ionisation A = surface Cm Cf = gradient de concentration materno-foetal = épaisseur de la membrane Globalement, le passage placentaire est aisé pour les molécules peu ionisées, liposolubles, de PM < 600 Da. 2 - Facteurs influençant le transfert transplacentaire Le transfert placentaire est influencé par : le terme de la grossesse, au cours de laquelle l'épaisseur du placenta va varier la circulation placentaire : débit sanguin placentaire la liaison aux protéines plasmatiques l'activité enzymatique placentaire vis-à-vis des médicaments qui est faible. Il n'y a pas de détoxification comme dans le foie. Page : 4 / 24
5 Ces facteurs concernent «l'interface» = le placenta. la pharmacocinétique des médicaments au cours de la grossesse : la concentration plasmatique fœtale dépend de la concentration plasmatique maternelle. les modes d'administration des médicaments : posologie et rythme d'administration. Les deux derniers facteurs sont des facteurs maternels. 3 - Agent ou exposition tératogène Le terme 'exposition' est plus précis car il intègre les différents facteurs que sont : l'agent la dose et la durée d'exposition la voie d'administration la période d'exposition pendant la grossesse la prédisposition génétique de l'individu a - Exposition tératogène L'exposition tératogène est l'exposition exogène ayant la capacité de modifier le développement embryonnaire ou fœtal normal. Elle peut se manifester par : - des malformations un retard de croissance une mort fœtale in utero une altération du développement neurologique des néoplasies b - Malformation ou exposition tératogène Les malformations sont rares et celles liées aux médicaments également! Des malformations sont retrouvées dans 2 à 3 % des naissances et sont dues dans : 10 à 20 % à des maladies héréditaires 3 à 5 % à des aberrations chromosomiques 3 à 5 % à des médicaments Si on parle d'exposition tératogène, il est nécessaire de savoir à quel moment la femme a pris tel ou tel médicament. Une malformation ne peut pas être expliquée par une exposition à un agent tératogène durant une période qui ne correspond pas à la période de formation de l'organe. Ex : Si un nouveau-né présente une malformation cardiaque alors que le médicament tératogène a été pris après 20 SA, cela ne peut pas être dû au médicament. Page : 5 / 24
6 c - Critères de tératogénécité Les critères d'imputabilité d'un médicament dans un effet tératogène observé sont : l'exposition durant la période de développement de l'organe pour lequel une anomalie est décrite la présence d'anomalies ou d'un syndrome spécifique, reproductible dans au moins 2 études bien conduites sur des populations différentes une anomalie rare associée à une exposition rare la force de l'association entre l'exposition et l'effet observé les mêmes effets que ceux observés dans les études animales une plausibilité biologique une relation dose-réponse : plus la dose est forte plus la réponse est importante. d - Thalidomide Le thalidomide est le premier médicament identifié comme agent tératogène (en 1961). Il était donné comme anti-nauséeux aux femmes enceintes. Page : 6 / 24
7 e - Liste des médicaments Il est préférable de donner aux femmes enceintes des médicaments utilisés depuis au mois 30 ans plutôt que le dernier traitement sortit. Anticonvulsivants de première génération Ce sont l'acide valproïque, la carmazépine, le phénobarbital et la phénytoïne. Ils donnent globalement des anomalies du tube neural, des fente orales, des anomalies squelettiques, urogénitales, craniofaciales, cardiaques et digitales. Le risque absolu est estimé à 5-10 % et peut monter jusqu'à 14 % pour l'acide valproïque. La période critique est l organogenèse. L'acide valproïque est donné en fin de grossesse aux femmes qui convulsent (épileptiques). En cas d'atteinte neurologique de l'enfant, il est difficile de trancher si elle est due aux convulsions de la mère pendant la grossesse ou au traitement. On se demande donc si l'acide valproïque touche le développement neurologique pendant toute la grossesse. Les anomalies cranio-faciales (les paupières tombantes, une petite lèvre fine) ressemblent au syndrome d'alcoolisation fœtal. Page : 7 / 24
8 AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens) Ils entraînent la fermeture du canal artériel in utero et une hypertension secondaire à la fermeture de ce canal. A la naissance, chez les prématurés, ça marche environ une fois sur deux. La période critique est le troisième trimestre. Les corticostéroïdes (systémiques) Ils donnent des fentes labio-palatines. Le risque est de 3-4/1000 en cas d'utilisation de corticoïdes contre 1/1000 dans la population générale. La période critique est l organogenèse. Diéthylstilbestrol Il entraîne chez les filles un adénocarcinome vaginal ou du col utérin (incidence de mois de 1,4/1000) et des anomalies génitales structurelles chez 25 % des cas. Chez les garçons, il entraîne des anomalies génitales et des anomalies de la spermatogenèse. Les petits garçons qui naissent des femmes dont les mères ont pris du distilbène ont un risque d hypospadias multiplié par 4 ou 5. On a donc un effet trans-générationnel. La période critique était le premier et deuxième trimestre. IECA (inhibiteur des l enzyme de conversion de l'angiotensine) et ARA (antagoniste des récepteurs de l'angiotensine) Ils entraînent une insuffisance rénale, un anurie, un oligoamnios, une hypoplasie pulmonaire, un RCIU, des contractures des membres et une hypoplasie crânienne. Page : 8 / 24
9 La période critique sont les deuxième et troisième trimestres. Cas d'une mère infirmière : Elle a fait toute sa grossesse sous ARA. A une consultation on découvre un oligoamnios sévère et des anomalies rénales. On lui propose donc de faire une ponction de sang fœtal. Pendant la ponction, le bébé a un rythme inquiétant avec une VCT autour de 2. Ça se termine donc en césarienne à 35 SA. Le bébé à peu de poumons (il est donc fortement ventilé) et des reins non fonctionnels. Les parents souhaitent à tout prix poursuivre la réanimation. Pour survivre il aurait besoin d'une transplantation rénale (mais impossible avant 5 ans). Il nécessite donc une dialyse péritonéale. Le pronostic vital de l'enfant étant très mauvais, la réa a été arrêté sans l'accord des parents. Isotrétinoïne, acitrétine, étrétinate et vitamine A Isotrétinoîne est complètement contre-indiquée et à cesser un mois avant de tomber enceinte. L'acitrétine et l'étrétinate sont également contre-indiquées et à cesser 2-3 ans avant de tomber enceinte (le délais varie selon la prise ou non d'alcool) La vitamine A est recommandée mais ne doit pas dépasser unités par jour. Ils entraînent des anomalies craniofaciales (crâne, yeux, oreilles, micrognathie = petit menton, fente orale), des anomalies cardiaques, des anomalies du thymus et un retard mental. Le risque absolue est estimé à % et est probablement plus élevé pour les anomalies du développement neurologique. Lithium Il est donné en cas de trouble maniaco-dépressif ou de mélancolie. Il donne des malformations cardiaques (le risque de malformations cardiaques majeures est possiblement autour de 2 % alors que le risque dans la population générale est estimé à 1%) La période critique est pendant l organogenèse cardiaque à savoir en 5 et 10 semaines d'âge gestationnel). Page : 9 / 24
10 Méthimazole et propylthiouracil Se sont des anti-thyroïdiens de synthèse (ils interrompent la synthèse excessive de T3 et T4). Le Méthimazole donne une aplasia cutis, un syndrome incluant atrésie de choanes, atrésie de l'oeophage, anomalies faciales et retard de développement. Le risque est probablement faible. Tous deux donnent une hyperthyroïdie chez 2-10 % des nouveau-nés de mère traitée pour une maladie de goître. Une hypothyroïdie transitoire est alors possible. La période critique est le deuxième et lletroisième trimestre. Methotrexate Il entraîne des anomalies du système nerveux central, des anomalies cranio-faciales, des fentes orales, des anomalies squelettiques et des membres et des avortements spontanés. La période critique est l'organogenèse mais il est contre-indiqué pendant toutes la grossesse. Le traitement doit être arrêté trois mois avant de tomber enceinte. Misoprostol Il entraîne le syndrome de Moebius (paralysie faciale, strabisme), avec plus ou moins des anomalies des membres et des anomalies du SNC. La période critique est l'organogenèse. Mofetil-mycophenolate Il entraîne des anomalies des oreilles et des fentes orales. Warfarine C'est un anti-vitamine K. Entre 6 et 9 SA on a une embryopathie à la warfarine avec une hypoplasie des os propres du nez et une atrésie des choanes. Après 9 SA on a des anomalies du SNC (1-2%%) Page : 10 / 24
11 Antibiotiques Tétracyclines : elles colorent les dents et les os. Triméthoprime sulfaméthoxazole = bactrim : c'est un inhibiteur de la synthèse de l'acide folique. Des études ont montré un risque augmenté pour les anomalies cardio-vasculaires, les fentes palatines, les anomalies du tube neural et des voies urinaires suite à un traitement durant l'organogenèse. C'est un bon choix de traitement après l'organogenèse. 4 - Conclusion Limiter les prises médicamenteuses en cours de grossesse. Prendre en charge les patientes porteuses d'une maladie chronique en préconceptionnel afin d' adapter leur traitement et de maintenir l'équilibre de la pathologie. Mettre en place dès le début de la grossesse un suivi régulier et adapter entre les différents spécialistes Éduquer nos patientes enceintes à ne pas s'automédiquer et les informer des conduites à tenir selon leur symptomatologie. III - Médicaments et allaitement maternel Trop souvent l'am est arrêté sans raison. La plupart des médicaments sont compatibles avec l'am. Il a 3 questions à se poser avant de prescrire un traitement a une femme enceinte : 1_ Le symptôme ou la pathologie nécessite t-il vraiment traitement? 2_ Ce traitement est-il à efficacité équivalente celui qui présente le moins de risque? 3_ La balance bénéfice/risque pour le NN est elle en faveur des bénéfices pour la mère ou l'enfant? 1 - Substances contre-indiquées pendant l'allaitement Les produits cytotoxiques à faible dose - Les produits radio-actifs - Les chimiothérapies anti-cancéreuses - Les traitements immuno-suppresseurs à forte dose Les produits à longue demi-vie et métabolites actifs - L amiodarone, la phénindione - Les sels d or; certains béta-bloquants Les produits foetotoxiques, toxiques dans le post-partum immédiat - les rétinoïdes; les IEC/ sartans Les produits non évalués - Les xénobiotiques non évalués (phytothérapie «sauvage») - Les amphétamines et dérivés amphétaminiques Page : 11 / 24
12 2 - Comment choisir On choisit de manière à minimiser les risques potentiels : Médicaments utiles? Quelle sera la durée? Peut-on utiliser la voie topique? Peut-on utiliser un médicament connu de longue date? Le nouveau-né est-il prématuré? 3 - Outils disponibles pour le praticien Le praticien a à sa disposition : Les bases de pharmacocinétiques, qui permettent de déterminer la quantité de médicament dans le lait - La concentration plasmatique maternelle - Le passage du médicament dans le lait - Estimer la dose / Index d exposition Les données de pharmacovigilance Les différentes sources d informations - la meilleure est le CRAT (Centre de Référence sur les Agents Tératogènes) 4 - Passage du médicament dans le lait a - Mécanisme : Le médicament passe dans le lait soit par : Diffusion passive +++ : passage bi-directionnel (diffusion majoritaire) Diffusion active : grâce à des protéines de transports (passage plus compliqué) Le passage dans le sang dépend également : de la capacité du médicament à se lier aux protéines (fixation protéique forte > 80%) du poids moléculaire (> Da). Une petite molécule passera plus facilement. de la liposolubilité (80% du lait est constitué de lipides) Ex : Nalphubine du degré d'ionisation : Constante de dissociation pka Pendant la grossesse, l'apport nutritionnel du fœtus se fait grâce au placenta, donc par voie intraveineuse continue, avec 80% de glucose. A la naissance, on passe à une alimentation discontinue, entérale, et essentiellement lipidique. Le passage du médicament du sang vers le lait se fait lorsqu'il n'est pas ionisé et libre. Il peut alors après se lier ou non à des protéines. Le processus majoritaire de diffusion est la diffusion passive, les médicaments passent donc difficilement en paracellulaire (d'une cellule à une autre par des mécanismes de jonctions). On peut également retrouver un passage par exocytose (grâce à des granules lipidiques). Page : 12 / 24
13 b - Immaturité du métabolisme Facteurs influençant la concentration plasmatique chez l'enfant ou biodisponibilité du médicament : Absorption du médicament : surface du tube digestif, glycuronidases, achlorydrie physiologique Affinité de fixation aux protéines plasmatiques Clairances médicamenteuses : métabolique et rénale c - Passage effectué : médicament chez l'enfant Lorsque le médicament est absorbé par l'enfant, sa concentration dépend de la Ke de l'enfant. Cette constante d'élimination (Ke) est déterminée par: L'âge gestationnel au moment de l'accouchement Les capacités métaboliques hépatiques et rénales Les pathologies intercurrentes de l'enfant Ex : fièvre chez l'enfant d - Résumé La concentration du médicament dans le plasma maternel dépend de la dose absorbée et de la capacité d'excrétion du médicament. Cette concentration dans le plasma s'équilibre avec celle observée dans le lait. Une fois que le médicament est dans le lait, l'allaitement rend l'absorption du médicament par l'enfant possible. Une fois le médicament absorbé, on le retrouve dans la concentration plasmatique de l'enfant puis l'excrétion du médicament. TID ou «Théorique Infant Dose» : dose théorique reçue par l'enfant qui dépend de la concentration. Page : 13 / 24
14 5 - Formules utiles pour estimer la quantité de médicament dans le lait maternel reçu par le nouveau-né a - Rapport lait/plasma (M/P) Il donne un ordre de grandeur. Il dépend de plusieurs caractéristiques de la molécule (médicament) : ½ vie d'élimination biodisponibilité fixation protéique Il varie selon le taux de graisse dans le lait. Il nécessite une prise de sang et un recueil de lait maternel pour être calculé et permet de déterminer la dose théorique reçue par l'enfant. b - Dose théorique reçue : TID «Theoric Infant Dose» TID = [médicament]lait x Vlait (24h) Elle permet d'estimer la dose active de médicament reçue par l'enfant. c - «Relative Infant Dose» : RID TIDenfant (mg/kg/j) / TIDmère (mg/kg/j) x100 La mesure de RID se fait en % de la dose infantile : Si < 1% négligeable Si > 1% et <10% RID = Doseenfant(mg/kg/j) divisée par la Dosemère Si > 10% attention au type de molécule! Globalement pour les médicaments on a une RID < à 10% d - Dosages des médicaments Difficiles en pratique et coûteux. 6 - Pharmacovigilance et lactation En France, le taux d'allaitement de moins de 3 mois est d'environ 50 à 60%. La chute du taux d'allaitement correspond au moment de reprise du travail. Questions médicaments et lait : Existe-il des effets indésirables graves? Fréquents? Sous-notifiés? Au contraire, les effets indésirables sont généralement peu graves et peu fréquents. a - Etude à Toronto The Motherisk Program Population : 838 couples mère-enfant sur 30 mois Observation des médicaments pris sur cette période Les médicaments concernés sont : Analgésiques (23%) Antibiotiques (20%) Antihistaminiques (10%) Sédatifs (5%) Effets indésirables chez le bébé: Mineurs : 10 à 15% Graves : non dûs à un type de médicament particulier (Antibiotiques : 17%, Antiépileptiques :16%, Antidépresseurs : 13%, Hypnotiques : 13%, AINS : 8%, Hormones : 5%, Iode et dérivés : 5%) Page : 14 / 24
15 b - Passage des AINS dans le lait maternel: Etude du kétoprofène (Profénid ) en post-partum immédiat Méthode Kétoprofène 200mg/24h à raison d'une perfusion de 100mg IV toutes les 12 heures. Steady-state (atteinte d'un plateau) à H24, lors de la 3ème injection Dès J1, les patientes ont tiré leur lait entre H24 et H36 Le lait a été congelé à -20 C Un prélèvement de sang a été réalisé chez la mère On mesure la concentration de kétoprofène dans le sang et dans le lait. Résultats Le kétoprofène était quantifiable dans tous les prélèvements plasmatiques maternels (n=24) Le kétoprofène était quantifiable dans un nombre limité de prélèvement de lait maternel (n=57/75) La concentration maximale dans le plasma maternel était de /- 100 ng/ml [ ] à 2h30 La concentration maximale dans le lait maternel était de 108 +/- 100 ng/ml [20-177] à 4h On observe donc une baisse de la concentration notable dans le lait maternel. En utilisant la concentration maximale mesurée dans le lait, la quantité de kétoprofène que pourrait ingérer un nouveau-né allaité est de 26 µg/kg/jour (TID). Soit la Relative Infant Dose (RID) = 0,8 % de la dose maternelle ajustée au poids (< 1%). On a mesuré pour différents médicaments la RID qui est la proportion de dose reçue par l'enfant lorsque la mère allaite. Pour tous les AINS testés (Ibuprofen, Diclofenac, Ketoprofen, Indomethacin, Celecoxib) la RID est inférieure à 1%, la dose reçue est donc négligeable et les effets moindres). c - Etude sur les antalgiques niveau 1 Les médicaments concernés sont le Paracétamol, l Ibuprofène, le Naproxen, le Piroxicam. Paracétamol Ibuprophène Naproxen Piroxicam 2 à 4h 1,8 à 2h 12 à 15h 50h inactifs inactifs inactifs (NAPQI : toxique) Risque d'ulcère gastrique Dose pédiatrique Non recommandé < 2ans Non recommandé < à mg/kg/jour 10 à 20 mg/kg/jour ans 0,5 mg/kg/jour mg/kg/jour (Polyarthrite rhumatoïde) (Polyarthrite rhumatoïde) Dose maximal 4 mg/kg/jour 0,3 mg/kg/jour 0,6 mg/kg/jour 0,06 mg/kg/jour dans le lait ½ vie Métabolite actif d - Etude sur les antibiotiques Ratio Lait/Plasma Quantité maximale dans le lait Dose pédiatrique Pénicilline G 0,03 à 0,1 170 U/kg/jour U/kg/jour Amoxicilline 0,05 0,3 mg/kg/jour 25 à 100 mg/kg/jour Cefadroxil 0,06 0,6 mg/kg/jour 30 à 50 mg/kg/jour Cefotaxime 0,17 0,4 mg/kg/jour 50 mg/kg/jour (2 à 3 x/j) Page : 15 / 24
16 Aztreonam 0,01 0,1 mg/kg/jour 30 mg/kg/jour Ciprofloxacin 0,85 0,57 mg/kg/jour 15 mg/kg/jour e - Etude sur les antifungiques Concentration dans le lait Dose maximale reçue Dose pédiatrique Fluconazole 2,93 mg/ml 0,7 mg/kg/jour 3 à 6 mg/kg/jour (max 12) Itraconazole 0,09 mg/ml 0,02 mg/kg/jour 3 à 5 mg/kg/jour Ketroconazole 0,2 mg/ml 0,06 mg/kg/jour 3 à 5 mg/kg/jour (sauf NNE) Par rapport aux doses prescrites, les doses présentes dans le lait maternel sont très inférieures aux doses thérapeutiques des enfants. 7 - Stratégie de prescription Deux cas de figure : Le passage du médicament dans le lait a été étudié : déterminer la quantité maximale de médicament que l'enfant peut recevoir. Le passage du médicament dans le lait n'a pas été étudié : choisir le médicament : fortement lié aux protéines plasmatiques biodisponibilité orale la plus basse demi-vie d'élimination la plus courte rapport lait/plasma le plus faible sans métabolites actifs poids moléculaire élevé peu liposoluble usuellement utilisé en pédiatrie Savoir contre-indiquer l'allaitement dans les rares cas où le traitement n'est pas compatible (ou bien tirer le lait, le jeter et attendre 5 fois la demi-vie d'élimination du médicament avant de reprendre l'allaitement). Rq : Il est déconseillé de consulter le Vidal pour savoir si un médicament convient pour l'allaitement ou non car les données sont souvent insuffisantes, préferer le CRAT. Algorithme pour une analyse bénéfice-risque d'un médicament : Page : 16 / 24
17 Pour qu'un médicament passe le moins possible dans le lait: PM élevé Fortement lié aux protéines plasmatiques Peu liposoluble Biodisponibilité orale faible Demi-vie courte Usuellement utilisé en pédiatrie 8 - Cas cliniques a - Cas clinique 1 : Une femme de 34 ans, G2P2, vient vous voir car elle allaite son deuxième enfant depuis la naissance, il y a 10 jours et elle se sent lasse, épuisée, elle a du mal à se lever le matin. Son médecin traitant diagnostique une dépression et se pose la question du choix des médicaments. 1. Quelle sera la conduite à tenir sur le plan thérapeutique? Quelle sera la surveillance maternelle chez l'enfant allaité? Choisir un antidépresseur de la famille des IRSS (Inhibiteur de la Recapture de la Sérotonine) après une prise en charge psychothérapeutique et si celle-ci n'est pas suffisante, surveillance de la mère et de l'enfant. Ratio Lait/Plasma % de la dose maternel reçue Dose pédiatrique RID Citalopram 1,8 à 2,1 4,4 5,4 % 31 µ/kg/jour (insomnie) Fluvoxamine 0,29 à 1,34 1,58% 48 µ/kg/jour Paroxetine 0,09 à 1,11 1-2% 1 µ/kg/jour Sertraline 1,93 0,5-1,1% 30 µ/kg/jour Venlafaxine 2,5 3,2 7,6% 300 µ/kg/jour 1er choix : Sertraline (Zoloft ) / Paroxetine (Deroxat ) bon choix («sauf chez la femme mineure» : le prof ne sait plus pourquoi) car RID les plus faibles. 2ème choix : Citalopram (Seroplex ) 3ème choix : Venlafaxine (Effexor ) car pourcentage trop élevé. A éviter : Fluoxétine (Prozac ) Pas de traitement à administrer chez l'enfant allaité. 2. Cette patiente a du mal à dormir, elle demande à son médecin un traitement hypnotique. Est-il compatible avec l'allaitement maternel? Si oui, lesquels choisir? Si non, lesquels sont à proscrire et pourquoi? Il faut éviter au maximum les benzodiazépines qui sont lipophiles et à longue demi-vie d'élimination, au maximum, préférer l'oxazepam en cure courte. b - Cas clinique 2 Une femme de 38 ans, G4P4, en post-partum allaite, elle est traitée pour une dépression par 1 cp/j per os de Prozac. 1. La Fluoxétine (Prozac ) est elle compatible avec son allaitement? Pourquoi? Fluoxétine Critère positif Critère négatif Biodisponibilité : 100% Liaison aux protéines plasmatiques : 94,5% Page : 17 / 24
18 Poids moléculaire: 309 Da Métabolite actif : Norfluoxétine ½ vie d'élimination : 2-3 jours Rapport lait/plasma : 0,29-0,67 Dose théorique reçue par le NNE : 9-57 µg/kg/jour Non, la fluoxétine n'est pas compatible avec son allaitement maternel, au vu des nombreux critères négatifs. Les symptômes pédiatriques décrits sont un retard staturo-pondéral. c - Cas clinique 3 Une femme de 28 ans est hospitalisée pour une pré-éclampsie, elle est traitée par du Loxen à la seringue éléctrique avec un débit à 2mg/h. A J2 du post-partum, un relai est pris par du Loxen LP (libération prolongée) 50 mg, 3 fois par jour per os. 1. La nicardipine (Loxen ) est-elle autorisée pendant l'allaitement? La RID est < 1%. La dose reçue par le nouveau-né allaité est très inférieure à la dose pédiatrique en mg/kg. L'utilisation de nicarpidine par voie IV ou orale est possible en cours d'allaitement. Ici la dose maximale de 150 mg/j per os, cela est donc possible. 2. Les IEC et les sartans sont-ils conseillés? Non, ils sont non autorisés! d - Cas clinique 4 Une femme âgée de 35 ans épileptique vient d'accoucher. Elle est traitée par du Lamictal 150 mg/j per os et de l'acide folique à 5 mg/j. 1. Pourra-t-elle allaiter avec ce traitement? Si oui, quelle sera la surveillance? Recherche sur le CRAT : Lamictal (Lamotrigine) : Arguments en faveur de l'allaitement maternel Arguments en défaveur de l'allaitement maternel +++ Conclusion : «Il nous semble préférable de ne pas allaiter en cas de traitement maternel par la Lamotrigine». Sinon, surveillance régulière de l'enfant souhaitée : examen clinique (effets sédatifs, cutanés), dosage des transaminases ALAT/ASAT (car risque cytolyse hépatique)... L'allaitement sera possible en fonction de la posologie administrée. Lamotrigine Critère positif Biodisponibilité : 98% Liaison aux protéines plasmatiques : 55% Critère négatif Poids moléculaire: 256 Da Métabolite actif : aucun ½ vie d'élimination : 29h Rapport lait/plasma : 0,56 Dose théorique reçue par le NN : 0,5 mg/kg/jour Un cas d'apnée sévère décrit pour une centaine de cas rapportés (posologie maternelle : 800 mg/j po et symptomatologie néonatale à J16). Surveillance : effets sédatifs, dosage ASAT/ALAT, après 2-3 semaines d'allaitement. Page : 18 / 24
19 Rq : Trandate (Labétalol) : recherche sur le CRAT Allaitement maternel ok, RID < 1%. 9 - Conclusion Contrairement à une idée très répandue, un médicament pouvant être utilisé au cours de la grossesse n'est pas toujours sans risque au cours de l'allaitement. Ex : Lamotrigine (Loxen ). A l'inverse, certains médicaments à risque pendant la grossesse ne posent pas de problème pendant l'allaitement. Ex : Ibuprofène, Warfarine. Pour beaucoup de médicaments, on dispose de peu ou pas de données sur le passage dans le lait, mais d'autres éléments de raisonnement sont parfois disponibles (comme tous les critères vus précédemment : PM, lipophilie, biodisponibilité etc.) Documents disponibles pour le praticien- Centres experts a - Documentation disponible L'Académie Américaine de Pédiatrie : publié dans Pediatrics Tableaux : hiérarchie Actualisation : +/ Peu de détails Absence de nombreux médicaments Livres ressources : VIDAL : Données insuffisantes = CI allaitement («L'allaitement maternel n'est pas conseillé en raison de données insuffisantes») Données de PK Livres spécialisés (anglais) : Réactualisés Nécessite d'en consulter plusieurs b - Principaux ouvrages de référence à recommander Medication and mother's milk (TW Hale) : Accessible Actualisé Anglais Alphabet AAP ESI Données PK complètes Drugs during Pregnancy and Lactation : Conduites à tenir évaluées, référencées Breastfeeding (R. Lawrence) : Recommandations OMS et AAP Drugs and Human Lactation (Benett) Briggs (cher ) c - Les centres de pharmacovigilance (PV), les revues CRPV (Centre Régional de PharmacoVigilance) : données sur l'allaitement CRAT (Hôpital Trousseau) Service de Pharmacologie Clinique dans chaque CHU Spécifiques de la lactation : Les dossiers de l'allaitement Page : 19 / 24
20 Journal of Human Lactation (ILCA) Pediatric drugs Breast Journal of Clinical Pharmacology d - Pour toute information sur le médicament ou la phytothérapie pendant la grossesse et l'allaitement Contacter votre Centre Régional de PharmacoVigilance (CRPV) CRAT : Centre IMAGE : (Infos Médicaments Grossesse et Allaitement) ScottCA (Selection of Nutritional and herbal remedies fort breastfeeding concerns from around the world) Cscott@volcano.net IV - Automédication, grossesse et allaitement (mémoire d'une étudiante SF) 1 - Introduction La prise de médicaments est importante pendant la grossesse en France L'automédication est une réalité La grossesse est une période à risque L'allaitement est une période à risque Il existe un défaut d'information La SF est un des praticiens référents de la femme enceinte 2 - Problématique et hypothèses a - Problématique Existe-il une différence d'automédication entre J30 du post-partum et au cours de la grossesse? b - Hypothèses 1. L'automédication est plus importante au cours de la grossesse que pendant le post-partum. 2. Les femmes qui allaitent s'automédiquent moins que celles donnant le biberon. 3. Les femmes de niveau socio-économique élevé s'automédiquent plus facilement que celles de bas niveau socio-économique. 4. L'information venant des professionnels de santé est insuffisante. 3 - Méthodologie d'enquête Etude descriptive et analytique, prospective longitudinale, multicentrique Lieux d'enquête : Beaujon, Saint-Antoine, Port-Royal et Saint-Vincent de Paul Total : 120 patientes Critères d'inclusion Critères de non inclusion Page : 20 / 24
21 Rq : L'inclusion se fait bien au moment de la consultation d'anesthésie. 4 - Résultats a - Pendant la grossesse : Classes des médicaments les plus consommés Antalgiques +++ Qui a conseillé les médicaments? Automédication +++ : 52% Page : 21 / 24
22 b - En post-partum : Classes des médicaments les plus consommés Antalgiques +++ Qui a conseillé les médicaments? Automédication 50% soit moins que pendant la grossesse. Rq:L'entourage a disparu. c - Automédication en fonction du niveau d'étude Plus le niveau d'étude augmente et plus l'automédication est importante (que ce soit pendant la grossesse ou en post-partum). Page : 22 / 24
23 d - Automédication en fonction du mode d'accouchement Le prof n'a rien dit sur cette diapo. e - Automédication en fonction du mode d'alimentation chez le nouveau-né L'automédication est plus importante en cas d'allaitement maternel qu'artificiel. f - Automédication en fonction du degré d'information L'automédication est plus importante chez les femmes n'ayant pas reçues d'informations. g - En résumé 41,7% d'automédication pendant la grossesse 15,2% d'automédication à J30 du post-partum Chi2 = 24,51, p<0,001 (hmmmm, la biostat...) 5 - Conclusion Automédication grossesse > post-partum Automédication allaitement maternel > allaitement artificiel Absence de profil type Information insuffisante Page : 23 / 24
24 6 - Propositions Rendre l'information plus importante Rendre obligatoire une prescription Présence d'une signalétique de prévention sur les boîtes de médicaments Page : 24 / 24
HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice
HTA et grossesse Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice Définition HTA gravidique: Après 20 SA Systole> 140mmHg et/ou Diastole>90mmHg A 2 reprises séparées de plus de 6 heures Résolutive
Plus en détail7- Les Antiépileptiques
7- Les Antiépileptiques 1 Définition L épilepsie est un trouble neurologique chronique caractérisé par la survenue périodique et imprévisible de crises convulsives dues à l émission de décharges électriques
Plus en détailPLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE
PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE CHEFIRAT B. Les intoxications aiguës constituent un réel problème de santé publique dont l impact reste encore à évaluer. Le nombre total
Plus en détailPRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.
PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions
Plus en détailLe traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence
Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en
Plus en détailEXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE
EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE Etape n 1 : Faire l état des lieux Identifier la situation
Plus en détailProjet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer
DOCUMENT D INFORMATION POUR LES PROFESSIONNELS Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer Septembre 2009 DÉFINITION ET OBJECTIF Dès lors qu ils expriment un projet de
Plus en détailGrossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours
Grossesse et HTA J Potin Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours HTA et grossesse Pathologie fréquente : 2 à 5 % des grossesses (2 à 3 % des multipares, 4 à 8 % des primipares)
Plus en détailCOMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006
COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 10 mai 2006 METOJECT 10 mg/ml, solution injectable en seringue pré-remplie 1 seringue pré-remplie en verre de 0,75 ml avec aiguille : 371 754-3 1 seringue pré- remplie
Plus en détailAtelier N 2. Consultation de patientes porteuses d une maladie générale
Atelier N 2 Consultation de patientes porteuses d une maladie générale Contre indica,ons à la grossesse Hypertension artérielle pulmonaire >30mmHg Maladie de Marfan (dilatation aortique>4 cm) Rétrécissement
Plus en détailPharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux
Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Apixaban, Dabigatran, Rivaroxaban Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046 et CIC 9301 INSERM-CHRU, Institut de Médecine Prédictive
Plus en détailCarnet de suivi Lithium
Carnet de suivi Lithium Brochure d information sur les troubles bipolaires et leur traitement par lithium Nom : Ce carnet est important Si vous le trouvez, merci de le faire parvenir à l adresse cidessous
Plus en détailGUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE
GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les
Plus en détailE04a - Héparines de bas poids moléculaire
E04a - 1 E04a - Héparines de bas poids moléculaire Les héparines de bas poids moléculaire (HBPM) sont un mélange inhomogène de chaînes polysaccharidiques obtenues par fractionnement chimique ou enzymatique
Plus en détailMaternité et activités sportives
Maternité et activités sportives L obstétricien est de plus en plus souvent interrogé sur les avantages et les risques de maintenir ou de débuter une APS ou de loisir pendant la grossesse. Transformations
Plus en détailQuestions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées
Questions / Réponses Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Quelques chiffres sur les troubles du sommeil et la consommation de benzodiazépines
Plus en détailLundis de la Santé - Brest 12 Décembre 2005. Tabac et Grossesse M. COLLET
Lundis de la Santé - Brest 12 Décembre 2005 Tabac et Grossesse M. COLLET Tabac et grossesse Problème majeur de santé publique 25 à 33 % des femmes fument pendant la grossesse Nombreuses conséquences obstétricales
Plus en détailIntoxication par les barbituriques
Intoxication par les barbituriques GH. Jalal, S. Achour, N. Rhalem, R. Soulaymani 1. Cas clinique : L unité d information toxicologique du Centre Anti Poison du Maroc a été contactée par une clinique privée
Plus en détailPoint d information Avril 2012. Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir
Point d information Avril 2012 Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir Le dabigatran (PRADAXA), inhibiteur direct de la thrombine,
Plus en détailLes nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014
Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes
Plus en détailLivret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation
Livret des nouveaux anticoagulants oraux Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation DONNÉES DU PATIENT Nom Adresse Tél MÉDECIN TRAITANT Nom Adresse Tél SPÉCIALISTE Nom Hôpital Tél MÉDICAMENT
Plus en détailI - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE
I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais
Plus en détailItem 182 : Accidents des anticoagulants
Item 182 : Accidents des anticoagulants COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Cruralgie par hématome
Plus en détailDon de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé
Don de moelle osseuse Engagez-VOUS pour la vie 1 Pourquoi devenir veilleur de vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies La greffe de moelle osseuse représente une chance importante de guérison
Plus en détailMigraine et Abus de Médicaments
Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive
Plus en détailBien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin 2008. Douleur. de l adulte
Bien vous soigner avec des médicaments disponibles sans ordonnance juin 2008 Douleur de l adulte Douleur de l adulte Ce qu il faut savoir La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable,
Plus en détailProfesseur Diane GODIN-RIBUOT
UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 5 : Mesure de la fonction rénale : la clairance rénale Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits
Plus en détailPourquoi une femme-enceinte présente un certain nombre de douleurs inconnues jusqu'à lors?
Pourquoi une femme-enceinte présente un certain nombre de douleurs inconnues jusqu'à lors? elle va pour cela créer des éléments chargées de transmettre un message à son corps (les hormones) : la «relaxine»
Plus en détailLeucémies de l enfant et de l adolescent
Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE
Plus en détailCOMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001
COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron
Plus en détailLe don de moelle osseuse
Le don de moelle osseuse Enfant, je rêvais de sauver des vies. Aujourd hui, je le fais. Grande cause nationale 2009 Olivier, 4 ans Olivier, 32 ans Établissement relevant du ministère de la santé Le don
Plus en détailCarte de soins et d urgence
Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase
Plus en détailAlgorithme d utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)
Algorithme d utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) Édition Conseil du médicament www.cdm.gouv.qc.ca Coordination Anne Fortin, pharmacienne Élaboration Conseil du médicament Fédération
Plus en détailLE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE
LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE Le psoriasis est apparu longtemps comme une maladie de peau isolée mais des études épidémiologiques internationales ces dernières années ont
Plus en détailet l utilisation des traitements biologiques
et l utilisation des traitements biologiques Choisir le meilleur traitement pour retrouver la qualité de vie que vous êtes en droit d avoir Les agents biologiques (biothérapies) Étant les plus récents
Plus en détailMÉDICAMENTS CONTENANT DU VALPROATE ET DÉRIVÉS
MÉDICAMENTS CONTENANT DU VALPROATE ET DÉRIVÉS GUIDE À DESTINATION DES MÉDECINS PRESCRIPTEURS Ce guide est remis dans le cadre des mesures de minimisation du risque mises en place pour le valproate, dans
Plus en détailNOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain)
NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain) Veuillez lire attentivement l'intégralité de cette notice avant d'utiliser
Plus en détailPoint d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes:
Point d Information Médicaments à base d ivabradine, de codéine, médicaments contenant du diméthyl fumarate, du mycophénolate mofétil/acide mycophénolique, de l octocog alpha, spécialité Eligard (contenant
Plus en détail27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013
27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NACO) dans la maladie thrombo embolique veineuse INTRODUCTION Thrombose veineuse
Plus en détailUne forte dynamique des prescriptions de ces nouveaux anti-coagulants oraux
27 novembre 2013 Nouveaux anti-coagulants oraux : une étude de l Assurance Maladie souligne la dynamique forte de ces nouveaux médicaments et la nécessité d une vigilance accrue dans leur utilisation Les
Plus en détailUTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS COPACAMU 2014
UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS SYMPOSIUM CSL BEHRING COPACAMU 2014 PROFESSEUR François BERTRAND CHU DE NICE CHRONOLOGIE DES RECOMMANDATIONS
Plus en détailLes nouveaux anticoagulants oraux : quelles interactions médicamenteuses?
Les nouveaux anticoagulants oraux : quelles interactions médicamenteuses? Dr Stéphanie Chhun, Pharmacologue (Hôpital Universitaire Necker Enfants-Malades) Pr Stéphane Mouly, Interniste (Hôpital Lariboisière)
Plus en détailFiche Produit Profils Médicalisés PHMEV
Guide méthodologique développé par l équipe de projets ci-dessous : Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV EQUIPE PROJET Chef de projet : Maryline CHARRA, Pharmacien Conseil Responsable de la mission
Plus en détailPrincipales complications de la grossesse Hypertension artérielle gravidique Item 17 - Module 2
Objectifs : Principales complications de la grossesse Hypertension artérielle gravidique Item 17 - Module 2 Diagnostiquer et connaître les principes de prévention et de prise en charge de l hypertension
Plus en détailFibrillation atriale chez le sujet âgé
Dr Benoit Blanchard LE HAVRE Le 18 MARS 2014 Fibrillation atriale chez le sujet âgé Le plus fréquent des trouble du rythme cardiaque, 750,000 personnes atteintes de FA en France, 100,000 nouveaux cas chaque
Plus en détailKARDEGIC 75 mg, poudre pour solution buvable en sachet-dose Acétylsalicylate de DL-Lysine
KARDEGIC 75 mg, poudre pour solution buvable en sachet-dose Acétylsalicylate de DL-Lysine Veuillez lire attentivement cette notice avant d'utiliser ce médicament. Elle contient des informations importantes
Plus en détailLIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86
LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT
Plus en détailINSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»
INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» v On ne guérit pas ( en général ) d une insuffisance cardiaque, mais on peut la stabiliser longtemps, très longtemps à condition v Le patient insuffisant cardiaque
Plus en détailHEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas
HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination
Plus en détailCéphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS
Céphalées 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée EPU DENAIN -14 novembre 2006 Dr Kubat-Majid14 novembre 2006 Dr KUBAT-MAJID Céphalées 1 Mise au point sur la migraine
Plus en détailLa planification familiale
La planification familiale après l avortement spontané ou provoqué Introduction Les grossesses non désirées sont l une des principales raisons pour lesquelles les femmes choisissent d avorter. Beaucoup
Plus en détailRéflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie
Bull. Acad. Natle Chir. Dent., 2007, 50 113 Commission de l exercice professionnel et Groupe de réflexion Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie
Plus en détailCOMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011
COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 19 octobre 2011 PEDIAVEN AP-HP G15, solution pour perfusion 1000 ml de solution en poche bi-compartiment, boîte de 4 (CIP: 419 999-0) PEDIAVEN AP-HP G20, solution pour
Plus en détailMédicaments et grossesse
5 Médicaments et grossesse 120 questions en gynécologie-obstétrique 2014 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés. 5. Médicaments et grossesse 151 Question 32 Elle est enceinte et doit prendre des médicaments
Plus en détailTableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline
Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline (Valeur énergétique : 38 kcal/10 g) Composition nutritionnelle Composition pour 10 g Rôle Protéines (végétales) 55 à 70 % Construction
Plus en détailCordarone et Thyroïde par François Boustani
Physiologie de la thyroïde : l hormonosynthèse thyroïdienne se fait à partir de l iode essentiellement d origine digestive et de la thyroglobuline qui est une protéine synthétisée par la thyroïde à partir
Plus en détailUnité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané
Énoncés Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané N 109 Dermatoses faciales : acné, rosacée, dermatite séborrhéique Diagnostiquer l acné, la rosacée, la dermatite séborrhéique.
Plus en détailORDONNANCE COLLECTIVE
ACTIVITÉ(S) RÉSERVÉE(S) Évaluer la condition physique et mentale d une personne symptomatique Administrer et ajuster des médicaments lorsqu ils font l objet d une ordonnance Contribuer au suivi de la grossesse,
Plus en détailLISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B
LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication
Plus en détailLes différentes maladies du coeur
Auteur : Dr Pascal AMEDRO Les différentes maladies du coeur 1. Le cœur normal L oxygène capté dans l air va dans les poumons, où le sang «bleu» est alors oxygéné et devient «rouge». Il est conduit par
Plus en détailMigraine : traitement de la crise. Comment utiliser les triptans?
Migraine : traitement de la crise Comment utiliser les triptans? 6 ème congrès national de lutte contre la douleur 19-20 Mars Alger Alain Serrie Service de Médecine de la douleur, médecine palliative et
Plus en détailModule 2. De la conception à la naissance
Module 2. De la conception à la naissance ITEM 17. Principales complications de la grossesse Diagnostics différentiels d une hémorragie génitale Hématurie Rectorragie Diagnostics différentiels de l HTA
Plus en détailObservation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas
Cas clinique M. ZAC Observation Mr ZAC ans, 76 ans, 52 kg, est admis aux urgences pour des algies fessières invalidantes, résistantes au AINS. Ses principaux antécédents sont les suivants : une thrombopénie
Plus en détailINTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES
INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :
Plus en détailwww.dondemoelleosseuse.fr
Agence relevant du ministère de la santé www.dondemoelleosseuse.fr 01 Pourquoi devenir Veilleur de Vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies. Chaque année, des milliers de personnes - enfants
Plus en détailLa prise en charge de votre épilepsie
G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre épilepsie Vivre avec une épilepsie sévère Novembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide
Plus en détailLes Migraines et les céphalées. Dr G.Hinzelin Migraines et Céphalées Migraines et Céphalées La migraine représente entre 5 à 18% de la population française selon le sexe et en fonction des études. Est
Plus en détailLa drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans)
La drépanocytose Sikkelcelziekte (Frans) Qu est-ce que la drépanocytose? La drépanocytose est une maladie causée par un changement héréditaire du pigment rouge dans les globules rouges : l hémoglobine.
Plus en détailÉpidémiologie des accidents hémorragiques dus aux anticoagulants oraux
Épidémiologie des accidents hémorragiques dus aux anticoagulants oraux Docteur Marie-Josèphe JEAN-PASTOR Centre Régional Pharmacovigilance Marseille-Provence-Corse Hôpital Sainte Marguerite AP-HM Tél :
Plus en détailchronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé
Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression
Plus en détaile-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé
e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé Professeur Michèle Kessler CHU de Nancy et réseau Néphrolor L une des applications de la télémédecine est la télésurveillance à domicile,
Plus en détailOrientation diagnostique devant une éosinophilie 1
Orientation diagnostique devant une éosinophilie 1 Introduction L hyperéosinophilie est définie par la présence de polynucléaires éosinophiles circulants à plus de 0,5 G/l (500/µl) (quel que soit leur
Plus en détailAnémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4
Anémie et maladie rénale chronique Phases 1-4 Initiative de qualité en matière d issue des maladies rénales de la National Kidney Foundation Saviez-vous que l initiative de qualité en matière d issue des
Plus en détailAccidents des anticoagulants
30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER
Plus en détailNouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques
Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques Christelle MARQUIE CHRU de Lille Clinique de Cardiologie L i l l e 2 Université du Droit et de la Santé Les NOAG: QCM 1. ont les mêmes indications que
Plus en détailPLAN D ACTION 2012 2016 POUR ACCELER LA REDUCTION DE LA MORTALITE MATERNELLE ET NEONATALE
Royaume du Maroc Ministère de la Santé PLAN D ACTION 2012 2016 POUR ACCELER LA REDUCTION DE LA MORTALITE MATERNELLE ET NEONATALE Fin du Compte à rebours 2015 Avec l appui de Contexte En souscrivant aux
Plus en détailTHEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE
THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE Introduction générale : L Homme, pour vivre, a besoin de se nourrir. La nutrition fait appel à différentes fonctions que sont l alimentation, la respiration
Plus en détailActivité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme
Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme 1. EXTRAITS REFERENTIELS DU BO Partie du programme : Fonctionnement de l organisme et besoin
Plus en détailLes nouveaux anticoagulants oraux (NAC)
Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC) Dr Jean-Marie Vailloud Cardiologue libéral/ salarié (CHU/clinique) Pas de lien d'intérêt avec une entreprise pharmaceutique Adhérent à l'association Mieux Prescrire
Plus en détailPRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS
PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS Dr Mourot cardiologue Hôpital d Auxerre le 31 mars 2012 PLAN DE LA PRESENTATION ASSOCIATION
Plus en détailLe VIH et votre foie
Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Que dois-je savoir au sujet de mon foie? Votre foie joue un rôle incroyablement important. Il filtre votre sang en éliminant les substances nocives (toxiques)
Plus en détailCAPACITE DE GERIATRIE
TRAITEMENT DE LA DOULEUR CHEZ LE SUJET AGE CAPACITE DE GERIATRIE 11.03.2009 Dr Françoise ESCOUROLLE-PELTIER Unité de Soins Palliatifs - Équipe Mobile Hôpital BRETONNEAU CONSEQUENCES DE LA PRISE EN CHARGE
Plus en détailORDONNANCE COLLECTIVE
ORDONNANCE COLLECTIVE Assurer le suivi des personnes recevant un Page 1 de 12 O.C. 6.5 Professionnels visés : Les infirmières qui possèdent la formation, les connaissances et les compétences nécessaires,
Plus en détailLa transplantation rénale avec donneur vivant Aspects particuliers dans le cadre des maladies rénales transmises génétiquement
La transplantation rénale avec donneur vivant Aspects particuliers dans le cadre des maladies rénales transmises génétiquement n Professeur Michel Broyer. Hôpital Necker Enfants malades, Paris Membre du
Plus en détailPlan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or
Plan Introduction Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Introduction NACO: une actualité brûlante! AVK: Plus forte incidence
Plus en détailInformations sur le rivaroxaban (Xarelto md ) et l apixaban (Eliquis md )
Informations sur le rivaroxaban (Xarelto md ) et l apixaban (Eliquis md ) Préambule Ce document présente plusieurs informations utiles pour les prescripteurs afin de les aider lors de l utilisation du
Plus en détailLa maladie de Berger Néphropathie à IgA
Néphropathie à IgA La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous informer
Plus en détailItem 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve
Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes
Plus en détailFrench Version. Aciclovir Labatec 250 mg (For Intravenous Use Only) 02/2010. Product Information Leaflet for Aciclovir Labatec i.v.
Product Information Leaflet for Aciclovir Labatec i.v. 250 mg French Version Aciclovir Labatec i.v. Composition Principe actif: Aciclovirum ut Acicloviri natricum (Praeparatio cryodesiccata). Excipients:
Plus en détailMédicaments en vente libre : Considérations pour la pratique de la thérapie physique au Canada
Médicaments en vente libre : Considérations pour la pratique de la thérapie physique au Canada Contexte L utilisation de médicaments par un professionnel de la santé n étant pas médecin évolue et dépend
Plus en détailUTILISATION ET PRECAUTION D EMPLOI DES AINS Professeur Philippe BERTIN, Chef de Service de Rhumatologie, CHU Limoges Octobre 2009
UTILISATION ET PRECAUTION D EMPLOI DES AINS Professeur Philippe BERTIN, Chef de Service de Rhumatologie, CHU Limoges Octobre 2009 Objectifs pédagogiques : 1 ) Connaître les mécanismes d action des AINS
Plus en détailLa Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène
1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients
Plus en détailNouveaux anticoagulants oraux (NOAC)
Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC) Mécanisme d action Suivi biologique: comment et quand? A.Demulder IRIS-Lab 15/05/2013 1 Anticoagulants «traditionnels»: HNF Parentéral Suivi biologique avec ajustement
Plus en détailEVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines
EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines Juillet 2010 Mise à jour Septembre 2010 1 Le rapport complet
Plus en détailMigraines, céphalées et statut hormonal
Migraines, céphalées et statut hormonal Vincent Cahagne, service de neurologie et équipe mobile d accompagnement et de soins palliatifs, Chu Rennes Migraine et puberté Le début de la migraine Le début
Plus en détail1 - Que faut-il retenir sur les anticoagulants oraux?
La nouvelle convention pharmaceutique offre l opportunité aux pharmaciens d accompagner les patients traités par anticoagulants oraux au long cours afin de prévenir les risques iatrogéniques. Les anticoagulants
Plus en détailMIGRAINE - TRAITEMENT
MIGRAINE - TRAITEMENT Restauration d une bonne qualité de vie Adapté à chaque patient Reposant sur trois axes : éviction des facteurs déclenchants traitement de crise traitement prophylactique ANAES 2002
Plus en détailLes Jeudis de l'europe
LE DIABETE SUCRE EST DEFINI EN DEHORS DE TOUT EPISODE DIABETOGENE : 1.26 g/l SOIT 7 mmol/l PREVALENCE DU DIABETE DE TYPE 2 EN FRANCE METROPOLITAINE 3.4 % AGE = 63 ANS HOMMES = 54% 25% > 75 ans OUTRE MER
Plus en détailSemaine de la sécurité des patients: novembre 2012
Semaine de la sécurité des patients: novembre 2012 Qu'est-ce-que la douleur? La douleur est une sensation désagréable et complexe (sensorielle et émotionnelle). Cette sensation provient de l'excitation
Plus en détail