TABLEAU DE BORD 2015 de l assurance

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "TABLEAU DE BORD 2015 de l assurance"

Transcription

1 TABLEAU DE BORD 2015 de l assurance

2 2 Tableau de bord de l assurance

3 SOMMAIRE Les chiffres clés...4 L activité des assurances de biens et de responsabilité en L activité des assurances de personnes en L assurance et l épargne longue des ménages en L assurance et la protection sociale des ménages en L activité financière de l assurance : les chiffres clés...25 Cahier statistiques Les cotisations Les prestations Les données comptables Les placements des sociétés d assurances Les données financières...53 Note : en raison des arrondis, la somme des sous-postes n est pas toujours égale au total 3

4 LES CHIFFRES CLÉS Environnement économique et financier Niveau ou évolution au 31 décembre 2015 Taux 3 mois - 0,13 % Taux livret A 0,75 % Taux 10 ans 1,01 % CAC 40 Inflation (moyenne annuelle) Revenu disponible brut Consommation des ménages pts (+ 8,5 %/an) + 0,0 %/an + 1,4 %/an + 1,5 %/an Taux d épargne des ménages 14,5 % Flux d endettement habitat des ménages Investissement entreprises 36,7 Md + 2,8 %/an Taux de chômage (au sens du BIT) 9,9 % PIB en valeur Évolution en volume Md + 1,3 %/an Sources : Fédération bancaire européenne, Banque de France, Agence France Trésor, Euronext, Insee Ensemble assurances - Affaires directes France 2014 en Md 2015 en Md Évolution 2015 Cotisations (ensemble) 200,3 208,8 + 4,2 % Assurances de personnes 149,1 156,5 + 4,9 % Assurances de biens et de responsabilité 51,2 52,3 + 2,2 % 4

5 Assurances de biens et de responsabilité 2014 en Md 2015 en Md Évolution 2015 Cotisations (ensemble) 51,2 52,3 + 2,2 % dont automobile 20,1 20,5 + 2,0 % dont multirisques habitation 9,7 10,0 + 3,5 % dont biens professionnels 6,2 6,3 + 0,9 % dont responsabilité civile générale 3,6 3,5-2,0 % dont construction 2,2 2,1-1,5 % dont autres 9,4 9,9 + 5,3 % Assurances de personnes 2014 en Md 2015 en Md Évolution 2015 Cotisations (ensemble) 149,1 156,5 + 4,9 % Vie et capitalisation 128,9 135,7 + 5,2 % dont euros 108,5 108,2-0,3 % dont unités de compte 20,4 27,5 + 34,4 % Maladie et accidents corporels 20,1 20,8 + 3,1 % dont soins de santé 10,8 11,1 + 1,9 % dont incapacité-invaliditédépendance-décès accidentel 9,3 9,7 + 4,6 % Provisions mathématiques vie 1 493, ,4 + 3,7 % dont unités de compte 258,6 280,7 + 8,5 % 5

6 L ACTIVITÉ DES ASSURANCES DE BIENS ET DE RESPONSABILITÉ EN 2015 La croissance (+ 2,2 %) demeure mesurée Le niveau de croissance des cotisations en assurances de biens et de responsabilité s est légèrement accru en 2015 (+ 2,2 % contre + 1,9 % en 2014). Sur les marchés automobile et habitation, l entrée en vigueur de la loi Hamon a stimulé une concurrence déjà vive sur ces marchés, les sociétés s orientant de plus en plus vers une personnalisation de leurs tarifs afin de fidéliser leurs assurés. Concernant l ensemble des assurances des professionnels, si l environnement économique continue d impacter la matière assurable, une inversion de tendance s entrevoit (repli de 0,5 % en 2014, hausse de 0,8 % en 2015). Cotisations Niveau 2015 (Md ) Année 2015 Année 2014 Ensemble assurances de biens et de responsabilité 52,3 + 2,2 % + 1,9 % dont particuliers 32,8 + 3,0 % + 3,6 % dont professionnels 19,5 + 0,8 % - 0,5 % Sinistralité : 2015, année atypique? Le coût des dommages assurés dus aux évènements naturels est estimé à 1,5 milliard d euros pour 2015 dont 600 millions pour les seules inondations survenues dans le Sud-Est en octobre. Ce niveau situe l année 2015 dans la moyenne des 20 dernières années mais est inférieur à celui de 2014 et est déjà atteint sur les six premiers mois de l année Le climat a été particulièrement doux et sec en 2015, entraînant une baisse sensible des sinistres dégâts des eaux ; l accidentalité routière et les vols ont légèrement baissé sur l année, ce qui conduit à une sinistralité clémente qui contraste avec celles des années précédentes et du premier semestre

7 Événements naturels depuis 1984 : une accélération au fil des ans (en millions d euros courant) Catastrophes naturelles (inondations, sécheresses, séismes) Tempête - Grêle - Neige Inondation Rhône + sécheresse : M 2010 Inondation Var + Xynthia : M Tempête Daria : M 1999 Tempêtes Lothar et Martin : M 2002 Inondation Gard : 700 M 2009 Tempêtes Klaus et Quinten : M 2010 Tempête Xynthia : 735 M 2014 Orages de grêle 8/9 juin : 850 M 2015 Inondation Alpes-Maritimes : 600 M Inondation Nîmes : 288 M 1992 Inondation Vaison la Romaine : 240 M Sources : CCR et FFA 7

8 Evénements météorologiques majeurs de l année 2015 Août : crues éclairs dans l Hérault Coût estimé à 50 M Septembre : orages du Gard et de l Hérault Coût estimé à 115 M Octobre : inondations et crue éclair dans le Sud-Est Coût estimé à 600 M Automobile : une croissance de nouveau limitée, avec un fort turn-over du marché La croissance des cotisations de l assurance automobile, encore limitée en 2015 (+ 2,0 %) s accompagne d une hausse du parc des véhicules assurés de + 1,6 %. L application de la loi Hamon a engendré un turn-over des contrats sensiblement supérieur aux années précédentes, notamment pour les véhicules 4 roues : Taux de résiliations automobile (en %) Taux d affaires nouvelles automobile (en %) 17,0 17,0 16,8 16,0 16,0 15,3 15,6 15,5 15,6 15,4 15,7 15,0 14,0 14,5 14,3 14,2 13,9 13,8 13,8 14,7 15,0 14,0 13,0 13,0 12,0 12,0 11, , Le taux de résiliations 1 est passé de 13,8 % à 14,7 % en 2015, ce qui correspond à une durée moyenne du contrat en recul de près de 6 mois (à un peu moins de 7 ans désormais). Au regard de la quasistabilité des deux années précédentes, cette hausse de 0,9 point est significative. Ainsi le nombre de résiliations, estimé à 6,7 millions en 2015 sur le marché automobile et moto, a augmenté de 7 % représentant un peu plus de résiliations supplémentaires. Parallèlement, le taux d affaires nouvelles 2 progresse aussi significativement, passant de 15,7 % à 16,8 % en Le niveau un peu plus élevé de ce taux est lié à l accroissement du parc automobile. L environnement du secteur est marqué par une hausse plus sensible des immatriculations de voitures neuves de 5 %, marquant la fin de la période baissière qui avait commencé en Parallèlement le marché des véhicules d occasion a également été dynamique avec une croissance de 1,7 %. 1 Par résiliations, on entend toutes résiliations définitives de contrat lié à un véhicule qui n est pas remplacé. Les cas de changement de véhicule ne sont pas considérés comme une résiliation. 2 Par affaires nouvelles, on entend tout nouveau souscripteur, mais également tout contrat supplémentaire lié à un nouveau véhicule pour un souscripteur déjà client de la société. 8

9 En termes de sinistralité, les fréquences sont en amélioration à l exception de la fréquence RC matériels qui est en hausse de 0,7 %. Même si la fréquence RC corporels est en légère amélioration (- 0,6 %), elle ne retrouve pas le niveau antérieur à 2014 qui avait enregistré une hausse significative de 2,8 %. L année 2015 se caractérise par une hausse sensible de l ensemble des coûts moyens de la sinistralité matériels. Pour la majorité des garanties, on observe une accélération des coûts en 2015 par rapport à 2014 (+ 1,5 % en RC matériels, + 3,4 % en dommages, + 4,7 % en bris de glaces et + 6,2 % en vol). Multirisques habitation : une croissance stable et une sinistralité élevée L évolution des cotisations du marché de l assurance MRH en 2015 se situe à + 3,5 %, en ralentissement par rapport aux années précédentes. La concurrence, la fidélisation des assurés et la poursuite du ralentissement de l indice FFB (+ 0,5 % de hausse en 2015) expliquent cette évolution. Comme en assurance automobile, on retrouve sur cette branche un impact de la loi Hamon. 16,0 Taux de résiliations MRH (en %) 16,0 Taux d affaires nouvelles MRH (en %) 15,7 15,5 15,5 15,0 14,5 14,0 13,5 13,0 12,5 12,3 12,7 12,7 12,7 12,7 12,7 13,4 15,0 14,5 14,0 13,5 13,0 12,5 14,3 14,3 14,2 14,0 14,1 14,3 12,0 12,0 11,5 11,5 11,0 11,0 10,5 10,5 10, , Le taux de résiliations a augmenté de 0,7 point pour s établir à 13,4 % des contrats en Ainsi la durée moyenne de détention d un contrat diminue également de près de 6 mois (à 7 ans et demi désormais). On comptabilise ainsi, en 2015, environ résiliations supplémentaires en assurance habitation. Parallèlement, le taux d affaires nouvelles augmente significativement (+ 1,4 pt) pour s établir à 15,7 % du parc en 2015, traduisant également une rupture à la hausse dans l évolution du turn-over des contrats. L année 2015 se caractérise par une sinistralité en baisse du fait d un hiver très doux (moins d utilisation de chauffages d appoint) accompagnée de la moindre survenance de catastrophes naturelles. Parallèlement les cambriolages sont orientés à la baisse, dans la continuité de

10 Répartition des garanties au sein des contrats multirisques habitation en 2015 Incendie 17,4 % Dégâts des eaux 19,6 % Vol 19,4 % Responsabilité civile 13,6 % Tempête, grêle, neige 10,2 % Catastrophes naturelles 9,7 % Bris de glace 3,7 % Dégâts électriques 6,4 % Évolution des cotisations MRH et de l indice FFB + 8 % + 6 % + 6,1 % Cotisations Dommages aux biens des Particuliers Indice FFB + 4 % + 4,1 % + 4,5 % + 3,5 % + 2 % 0 % Sources : FFA, FBF 10

11 Dommages aux biens des professionnels : une croissance toujours limitée Dans la continuité des trois années précédentes, le marché des dommages aux biens des professionnels évolue faiblement en 2015 (+ 0,9 %), reflétant un environnement économique toujours difficile qui pèse sur l activité des entreprises et leur capacité à étendre le champ de leurs garanties. Après une année clémente en 2014, la sinistralité des risques industriels apparaît en augmentation, principalement sous l effet de sinistres importants plus nombreux et plus coûteux. Évolution des sinistres importants (ensemble multirisques dommages aux biens hors catnat) Sinistres 2M Vue fin de première année Nombre Coût en M Sinistres 10M Nombre 3 6 Coût en M Dommages aux biens agricoles : un léger repli En 2015, le marché des dommages aux biens agricoles* enregistre un repli (- 1 %). Cette évolution résulte d une part de la nouvelle baisse des prix agricoles et d autre part de l attentisme créé par l annonce de l arrivée de nouveaux contrats d assurance pour couvrir les risques climatiques (septembre 2015 pour les cultures de vente, janvier 2016 pour les prairies). Les conditions climatiques ont été plus favorables que l an dernier, occasionnant une baisse de la sinistralité. * Incendie et multirisques (63 %), climatique sur récoltes (37 %) Transports : une progression qui se confirme Le marché de l assurance transport, limité aux affaires directes France est dominé par les marchandises transportées. Il progresse en 2015 de 3,0 % pour atteindre 1 milliard d euros. En étendant le périmètre à l international et aux acceptations, les assurances maritime et aviation enregistrent des hausses respectives de + 4,0 % et + 1,7 % tandis que l assurance spatiale est en stabilité. Ces évolutions ont bénéficié de la dépréciation de l euro par rapport au dollar et s inscrivent dans un contexte de concurrence accrue, de ralentissement du commerce mondial et de surcapacité chronique de la flotte maritime. 11

12 R.C. Générale : une nouvelle baisse des cotisations Comme sur les trois dernières années, la branche R.C. Générale enregistre un recul (- 2,0 % en 2015) de ses encaissements. Le marché est très hétérogène, rassemblant des risques aussi différents que la R.C. médicale, la R.C. du bâtiment ou la R.C. des entreprises de fabrication. Construction : une quatrième année consécutive de baisse des cotisations L activité du bâtiment a connu un nouveau recul (- 3 % en volume selon la FFB) en 2015, le septième en huit ans (léger rebond en 2011). Ce repli continue d affecter directement le marché très concurrentiel de l assurance construction qui enregistre une quatrième année consécutive de baisse de ses cotisations (- 1,5 % en 2015). Pour 2016, le cycle baissier devrait s interrompre, le secteur du bâtiment montrant des signes de reprise à travers la progression des mises en chantier de logements (+ 4 % en tendance annuelle à fin avril 2016) logements mis en chantier dont individuels Source : SOES 12

13 Les assurances de biens et de responsabilité Affaires directes France Cotisations 2015 en Md Évolution 2015/2014 Part du CA Automobile 20,5 + 2,0 % 39,2 % Multirisques habitation 10,0 + 3,5 % 19,1 % Biens professionnels 6,3 + 0,9 % 12,0 % Biens agricoles 1,2-1,0 % 2,3 % Catastrophes naturelles 1,6 + 1,7 % 3,0 % Construction 2,1-1,5 % 4,1 % Responsabilité civile générale 3,5-2,0 % 6,7 % Protection juridique 1,2 + 4,1 % 2,3 % Transports 1,0 + 3,0 % 1,9 % Crédit-caution 1,2 + 13,9 % 2,3 % Assistance 1,9 + 13,0 % 3,6 % Pertes pécuniaires 1,8-1,1 % 3,5 % Total affaires directes 52,3 + 2,2 % 100 % 13

14 L ACTIVITÉ DES ASSURANCES DE PERSONNES EN 2015 En 2015, les cotisations des assurances de personnes sont en progression de 4,9 % pour s établir à 156,5 milliards d euros en affaires directes France. L année 2015 poursuit ainsi la tendance de l année 2014 (+ 7,8 %) et 2013 (+ 4,8 %). Cette hausse est la résultante d une augmentation des cotisations d assurance vie et des bons de capitalisation de 5,2 % pour un montant de 135,7 milliards d euros et de la progression des cotisations relatives aux assurances de dommages corporels (maladie et accidents corporels non auto) qui atteignent 20,8 milliards d euros, en hausse de 3,1 %. Par ailleurs, les prestations en assurance vie et capitalisation (111,9 milliards d euros) sont en progression (+ 5,2 %) après les baisses observées en 2014 (- 1,6 %) et en 2013 (- 9,7 %). De leur côté, les charges de prestations des assurances maladie-accidents continuent de progresser (+ 6,0 % en 2015) pour représenter 16,0 milliards d euros. L environnement économique et financier Divergences des politiques monétaires des grandes banques centrales L année 2015 aura été marquée par : une légère accélération du produit intérieur brut de la zone euro (+ 1,7 % en 2015 après + 0,9 % en 2014) mais qui demeure toutefois en-deçà de la croissance américaine (+ 2,4 %) ; un taux de chômage aux Etats-Unis en baisse continue tout au long de l année qui se situe fin 2015 proche du seuil des 5 % quand celui de la zone euro est près de deux fois plus élevé, à 10,5 %, en fin d année. Cet écart de performance des deux côtés de l Atlantique explique en grande partie les divergences des politiques monétaires menées entre d une part une Réserve fédérale américaine qui a entrepris une remontée de ses taux directeurs et d autre part une Banque centrale européenne (BCE) lançant le premier programme d assouplissement quantitatif de son histoire afin de lutter contre la faiblesse persistante de l inflation. Baisse des taux courts et des taux longs à des niveaux historiquement bas Les taux de court terme ont poursuivi leur mouvement de baisse en Ce repli s explique une nouvelle fois par l action de la Banque centrale européenne (BCE) qui, au travers de ses différentes interventions, a conduit les taux courts à s établir en territoire négatif pour la première fois de leur histoire à la fin du mois d avril. L explication essentielle réside dans le niveau négatif auquel le taux de dépôt s est situé tout au long de l année 2015 (- 0,2 %). L institution monétaire a une nouvelle fois abaissé ce taux à - 0,3 % en décembre Au final, l Euribor 3 mois s établit à la fin du mois de décembre au seuil historiquement bas de - 0,13 %, en repli de 21 points de base par rapport à son niveau atteint à la fin de l année Les taux de long terme marquent une rupture de tendance puisqu ils enregistrent une légère hausse en Cette dernière n aura toutefois pas été continue puisque les taux longs ont commencé l année en poursuivant leur mouvement de détente initié en Cette diminution est directement liée à la politique monétaire accommodante menée par la BCE qui a annoncé, en janvier 2015, le lancement de son programme d assouplissement quantitatif. Ce dernier qui consiste à acheter mensuellement, à partir de mars 2015 et au moins jusqu en mars 2017, un montant de 60 milliards d emprunts d Etats 14

15 européens sur le marché secondaire, a pour principal objectif d assouplir les conditions d emprunt des ménages et des entreprises. Le mouvement à la baisse s est ainsi prolongé jusqu au 16 avril, date à laquelle les taux longs ont touché leur plus bas historique (0,33 %). Cette tendance n aura toutefois pas duré puisque les taux de long terme ont fait par la suite l objet d une sévère correction. Avec la crise boursière de l été, les taux de long terme sont toutefois repartis à la baisse bénéficiant du mouvement de report des investisseurs avant de connaître une légère hausse par la suite en raison de la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed) d augmenter ses taux directeurs d un quart de point en décembre. Au final, l obligation française à 10 ans (OAT) termine l année à 1,01 %, en progression de 15 points de base par rapport à la fin de l année Progression de la Bourse de Paris Après avoir enregistré un léger repli en 2014 (- 0,5 %), l indice CAC 40 a progressé de 8,5 % en Cette augmentation s est toutefois réalisée dans un contexte de forte volatilité. Après un premier trimestre euphorique, les phases de baisse et de rebond se sont succédées, marquées par une sévère correction à la fin de l été. Si l annonce du plan de rachats d actifs de la BCE a fait bondir les marchés jusqu en avril, la menace de plus en plus accrue d une sortie de la Grèce de la zone euro les a fait baisser à la fin du premier semestre. Même si la Bourse de Paris s est reprise en juillet après qu un accord soit intervenu entre la Grèce et ses créanciers, la correction opérée à la fin du mois d août a fait plonger l ensemble des marchés financiers jusqu à la fin du mois de septembre. En cause, les inquiétudes au sujet des conséquences possibles d un ralentissement de l économie chinoise sur l économie mondiale qui se sont matérialisées à la suite de la décision inattendue des autorités chinoises de procéder à plusieurs dévaluations de leur monnaie. Les marchés réussiront toutefois à se reprendre par la suite en raison des politiques monétaires menées par les grandes banques centrales au second semestre, notamment celle conduite par la Banque centrale européenne (BCE). En fin d année, la chute du prix du baril de pétrole à son plus bas niveau depuis 2004 a fait rechuter le CAC 40. Croissance positive, maintien du taux d épargne et reprise de l endettement Après une croissance de 0,6 % en 2014, l économie française est parvenue en 2015 à enregistrer une progression supérieure de son activité en raison essentiellement du niveau historiquement bas atteint par les taux d intérêts, de la dépréciation de l euro par rapport au dollar et de la baisse du prix du baril de pétrole. Avec la baisse de l inflation liée essentiellement au recul des prix de l énergie, les gains de pouvoir d achat enregistrés par les ménages ont permis à ces derniers de soutenir leurs dépenses de consommation. Toutefois, dans un contexte de montée du chômage, les ménages ont continué d épargner comme l atteste le maintien du taux d épargne à un niveau élevé de 14,5 % en Enfin, après avoir enregistré un ralentissement en 2014, les crédits à l habitat et de trésorerie des ménages ont connu un fort rebond en 2015 en raison du niveau historiquement bas atteint par les taux d intérêts. Les contrats d assurance vie et de capitalisation Le montant des cotisations de l année 2015 des contrats d assurance vie et de capitalisation est en augmentation de 5,2 % par rapport à l année 2014 pour s établir à 135,7 milliards d euros (affaires directes France). Cette évolution est la conséquence d un environnement économique favorable à l assurance vie avec un taux d épargne élevé, peu de concurrence des liquidités du fait des taux bas et malgré la concurrence du PEL et de la forte augmentation des dépôts sur les comptes courants. Du fait de la bonne tenue des marchés boursiers (CAC 40 en hausse en 2015 de 8,5 %), les cotisations ont progressé notamment grâce aux supports unités de compte dont la collecte a augmenté de 34,4 % (27,5 milliards d euros). Toutefois, les assurés privilégient encore très largement les supports euros avec des versements atteignant 108,2 milliards d euros en léger recul de 0,3 %. Dans le même temps, les prestations enregistrent une progression de 5,2 % par rapport à l année précédente et s établissent à 111,9 milliards d euros. Elles représentent 7 % des encours à fin décembre Le rapprochement des cotisations aux prestations conduit à une collecte nette (cotisations moins 15

16 prestations) positive (23,8 milliards d euros) soit un montant un peu supérieur à celui de l année 2014 (22,6 milliards d euros). Dans la tendance des dernières années, le poids des supports unités de compte dans la collecte nette a fortement augmenté en En effet, la répartition des cotisations entre supports euros et supports unités de compte a été de 41 % / 59 %. Malgré une volatilité toujours importante de la Bourse de Paris et des marchés financiers en général, l aversion au risque des assurés a légèrement diminué. Cette évolution du marché de l assurance vie est portée par les contrats individuels qui enregistrent une hausse des cotisations (+ 5,6 % à 123,1 milliards d euros). Les cotisations des contrats collectifs progressent faiblement en 2015 (+ 1,6 %) et s établissent à 12,6 milliards d euros. Les provisions mathématiques progressent de 3,7 % et atteignent 1 549,4 milliards d euros au 31 décembre Les supports unités de compte représentent 18 % de ces provisions (280,7 milliards d euros) et sont en forte hausse sur l année (+ 8,5 %), profitant une nouvelle fois d une valorisation positive. A noter la forte progression de la provision pour participation aux bénéfices qui atteint, fin 2015, 35,5 milliards d euros en hausse de 27,1 %. A fin décembre 2015, les encours de l assurance vie (provisions mathématiques et provisions pour participation aux bénéfices) progressent de 4,2 % pour atteindre 1 584,9 milliards d euros. Le rendement des supports euros et la performance des supports unités de compte Les supports euros Dans la lignée de la tendance des dernières années, le rendement des supports euros affiche une baisse de 0,2 point en Il s établit à 2,3 % en 2015 contre 2,5 % en Au cours des huit dernières années, le taux de rendement a ainsi perdu 1,8 point, soit en moyenne un peu plus de 0,2 point par année. Les assureurs subissent l impact du niveau historiquement bas des taux de long terme qui limite le rendement des obligations qu ils achètent. Fin 2015, le TME s établissait en effet à seulement 1 %, un niveau comparable à celui de fin 2014, mais inférieur de plus de 3 points à celui de fin Il est à noter toutefois que cette tendance à la baisse s accompagne depuis plusieurs années d une augmentation de la provision pour participation aux bénéfices qui permet de lisser les rendements des supports euros sur plusieurs années. C est notamment la réalisation de plus-values sur les marchés financiers qui a permis de compenser la baisse des rendements obligataires. Enfin, l évolution de l indice des prix à la consommation ayant été nulle sur l année 2015, la rémunération nette d inflation s est inscrite en légère hausse à 2,3 % contre 2,0 % en

17 Assurance vie : des rendements nets d inflation attractifs % 3,1 0,9 0,9 0,5 1,9 1,6 0,7 2,0 2,0 0,6 2,3 2,0 0,9 Supports UC (moyenne ) Supports euros PEL* Livret A et LDD* 0,4 0,3 0, Inflation + 2,1 % + 2,0 % + 0,9 % + 0,5 % 0,0 % * en moyenne annuelle Sources : ACPR, FFA, Banque de France, INSEE Les supports unités de compte Après une année 2014 mitigée, les marchés financiers sont restés très volatils en 2015 mais sont parvenus à rester positifs. Ainsi, après une performance de - 0,5 % en 2014, le Cac 40 s est inscrit en progression de + 8,5 % en De leur côté, après la forte baisse de 2014, les taux de long terme sont restés à des niveaux historiquement bas. Les performances des supports obligataires ont été très faibles, contrairement à l année dernière où la baisse des taux avait largement participé à la valorisation positive des supports unités de compte. Pour la quatrième année consécutive, la performance des supports UC est une nouvelle fois positive en 2015 à + 4,1 %. Les contrats d assurance maladie et d accidents corporels En 2015, les cotisations relatives aux assurances de dommages corporels (maladie et accidents corporels) progressent de 3,1 % pour s établir à 20,8 milliards d euros (affaires directes France). Avec 11,0 milliards d euros, les cotisations des garanties soins de santé augmentent de 1,9 % sur un an, soit une croissance plus faible que celle des garanties incapacité, invalidité, dépendance et décès accidentel (+ 4,6 %) pour lesquelles les cotisations atteignent 9,7 milliards d euros. La charge des prestations versées en 2015 s élève à 16,0 milliards d euros, en hausse de 6,0 % par rapport à Selon le type de garanties, la progression est de 4,4 % pour les soins de santé et de 8,0 % pour les autres garanties. Selon le type de contrats, elle est de 1,1 % pour les contrats à adhésion individuelle et de 10,1 % pour les contrats collectifs. 17

18 La croissance des prestations versées par les sociétés d assurances au titre des soins de santé (+ 3,3 %) est, en 2015, plus élevée que celles du Régime général (+ 2,2 %) et du Régime social des indépendants (+ 3,0 %). Si l on ne tient compte que des dépenses soins de ville (hors indemnités journalières) avec ticket modérateur, ce qui revient à exclure du périmètre les personnes en affection longue durée (ALD), les dépenses du Régime général progressent à un rythme encore plus faible, de 1,1 %. Les assurances de personnes en 2015 : cotisations par catégorie de contrats Épargne - Retraite (Euros) 62 % Épargne - Retraite (UC) 18 % Santé - Prévoyance 20 % 18

19 Les assurances de personnes en 2015 Affaires directes France Cotisations : 156,5 milliards d euros (+ 4,9 %) 2015 Évolution Vie et capitalisation 135,7 + 5,2 % dont supports euros 108,2-0,3 % dont supports unités de compte 27,5 + 34,4 % Maladie et accidents corporels 20,8 + 3,1 % dont soins de santé 11,1 + 1,9 % dont incapacité-invalidité-dépendance-décès accidentel 9,7 + 4,6 % Épargne et retraite 124,7 + 5,6 % Santé et prévoyance 31,8 + 2,6 % Prestations : 127,9 milliards d euros (+ 5,3 %) 2015 Évolution Vie et capitalisation 111,9 + 5,2 % Maladie et accidents corporels (charges des prestations) 16,0 + 6,0 % Collecte nette (vie et capitalisation) : 23,8 milliards d euros (+ 5,3 %) 2015 Évolution Supports euros 9,7-36,3 % Supports unités de compte 14,1 + 91,1 % Encours 1 et provisions mathématiques (vie et capitalisation) : 1 584,9 milliards d euros (+ 4,2 %) 2015 Évolution Provisions mathématiques 1 549,4 + 3,7 % dont supports euros 1 268,8 + 2,7 % dont supports unités de compte 280,7 + 8,5 % Provisions pour participation aux bénéfices 35,5 + 27,1 % 1 Provisions mathématiques + provisions pour participation aux bénéfices. 19

20 L ASSURANCE ET L ÉPARGNE LONGUE DES MÉNAGES EN 2015 Le patrimoine des ménages Fin 2015, le patrimoine des ménages, qui est composé pour plus de 60 % par des actifs non financiers (immobilier, terrains bâtis, or, objets de valeur ) et pour près de 40 % par des actifs financiers, est estimé à milliards d euros. Dans ce total, la part de l assurance s élève à 15 %. Le patrimoine financier des ménages Après avoir augmenté de 3 % en 2014, l encours des placements financiers des ménages enregistre une progression supérieure en 2015 (+ 5 %). L assurance représente 39 % du patrimoine financier des ménages devant les titres (31 %), les liquidités (24 %) et l épargne contractuelle (6 %). D après les comptes financiers provisoires de la Banque de France, le flux de placements financiers des ménages s est établi à 103 milliards d euros en Après avoir légèrement progressé en 2014, il confirme sa reprise en enregistrant une hausse de près de 30 % en Dans un contexte où le taux d épargne des ménages est resté stable, cette forte augmentation provient en grande partie de la reprise de l endettement des ménages. Toutefois, le flux de placements financiers des ménages demeure en dessous de ses niveaux atteints entre 2005 et 2007 (130 Md en moyenne sur la période). L assurance qui constituait les deux tiers de ce flux en 2014, n en représente plus que la moitié mais parvient néanmoins à conserver sa première place. Les liquidités qui avaient en 2014 une part de 5 % en représentent dorénavant plus de 20 %. Cette forte progression s explique par le niveau historiquement élevé atteint par les comptes à vue puisque la majorité des autres produits qui compose cette catégorie se retrouve en décollecte sur l année En effet, la baisse de la rémunération des différents placements liquides s est poursuivie en 2015 et en particulier celle du livret A dont le rendement est passé à 0,75 % au 1 er août. La part de l épargne contractuelle est restée forte (22 %) en raison d une nouvelle collecte nette importante dans un contexte pourtant de baisse du taux de rendement du PEL au 1 er février (passage de 2,5 % à 2 %). L épargne longue L épargne longue qui regroupe les placements financiers à moyen et long terme tels l assurance vie, l épargne contractuelle (PEL, Pep bancaires) et les autres produits d épargne longue (actions, obligations, épargne salariale ) s est établie à Md à la fin de l année L assurance vie demeure le premier vecteur de l épargne longue en France, son poids s établissant à 50 % en

21 Patrimoine des ménages Actifs non financiers 62 % 61 % Assurances 15 % 15 % Liquidités 9 % 9 % 2015 Titres 12 % 12 % Épargne contractuelle 2 % 3 % Sources : Banque de France et Les Cahiers de l épargne Patrimoine financier des ménages Assurances 40 % 39 % Liquidités 25 % 24 % Titres 30 % 31 % 2015 Épargne contractuelle 5 % 6 % Source : Banque de France Épargne longue Assurance vie 51 % 50 % Autres produits d épargne (actions, obligations, épargne salariale) 41 % 42 % 2015 PEL, PEP bancaires 8 % 8 % Source : Banque de France Flux de placements financiers (en milliards d euros) Liquidités Épargne contractuelle Titres Assurances Flux Source : Banque de France 21

22 L ASSURANCE ET LA PROTECTION SOCIALE DES MÉNAGES EN 2014* La place de l assurance dans la protection sociale Les organismes d assurances 1 interviennent en complément des régimes obligatoires dans le financement de compléments de retraite, le remboursement de frais de soins, le versement d indemnités en cas d arrêt de travail, d invalidité ou de dépendance et le paiement d un capital ou d une rente en cas de décès. Ces organismes interviennent aussi comme gestionnaires des régimes obligatoires des indépendants. Par ailleurs, ces organismes d assurances couvrent les accidents du travail de personnes non prises en charge par la Sécurité sociale, par exemple les artisans, les commerçants et les professions libérales. Les prestations versées au titre de la protection sociale en France sont évaluées à 689,8 milliards d euros au titre de l année Ce montant comprend les prestations versées au titre de la vieillessesurvie (45 %), de la santé (35 %), de la maternité-famille (8 %), de l emploi (6 %) et des autres risques (6 %). À noter toutefois que seules les prestations versées par les mutuelles relevant du Code de la mutualité et par les institutions de prévoyance et les caisses de retraite sont intégrées dans les Comptes de la protection sociale. Les organismes d assurances ont versé 47,0 milliards d euros 2 de prestations au titre de la retraite, de la santé, de l incapacité, de l invalidité, de la dépendance et du décès. Ce montant représente l équivalent de 7 % de la protection sociale en France. Prestations versées par l ensemble des organismes d assurances 1 (en milliards d euros) Soins de santé 23,3 24,3 25,0 25,4 25,7 Décès, incapacité, invalidité et dépendance 2 13,2 13,1 13,6 14,2 14,7 Retraite 3 6,3 6,5 6,2 6,7 6,6 Ensemble 42,8 43,9 44,8 46,3 47,0 1 Sociétés d assurances relevant du Code des assurances, mutuelles relevant du Code de la Mutualité et institutions de prévoyance relevant du Code de la sécurité sociale 2 Estimation FFA 3 Sans tenir compte des capitaux décès versés au titre des contrats d assurance vie (contre assurance décès) *Sources : DREES, FFA, CTIP et FNMF (les données 2015 seront disponibles courant 2017) 22

23 Le financement de la retraite Les régimes obligatoires de retraite (régimes de base et complémentaires) ont versé 299,3 milliards d euros de prestations en Compte tenu des évolutions démographiques, la baisse prévisible du montant de la retraite issue de ces régimes, rapporté au dernier salaire brut d activité, crée un besoin élevé et croissant de prestations complémentaires. Les contrats d assurance retraite proposés par les organismes d assurances ont pour objet de garantir, à partir de l âge de la retraite, le versement d un revenu régulier jusqu au décès du retraité (ou de son conjoint, en cas de réversion). En 2014, les organismes d assurances et les organismes gestionnaires de Perco ont versé 6,6 milliards d euros à leurs assurés ou leurs clients, soit 2,1 % de l ensemble des prestations versées au titre de la retraite en Ces contrats peuvent être souscrits : par les entreprises pour leurs salariés : contrats à prestations ou à cotisations définies, contrats en sursalaire, contrats d indemnités de fin de carrière, plans d épargne retraite d entreprise (Pere) ; par les particuliers : contrats relevant de la loi Madelin pour les indépendants, contrats retraite spécifiques de certaines professions (agriculteurs, fonctionnaires ) et plans d épargne retraite populaire (Perp). Le financement des dépenses de soins et de biens médicaux En 2014, la consommation de soins et de biens médicaux représente 190,6 milliards d euros, soit un montant en hausse de 2,5 % sur un an. L année 2014 se caractérise ainsi par une croissance modérée, en dessous du seuil des 3 % et qui confirme le ralentissement de la consommation de soins et de biens médicaux constaté depuis 2008 malgré une légère accélération en Avec un montant de 148,8 milliards d euros versés en 2014, la Sécurité sociale (régime général et régimes spéciaux), l État et les collectivités locales interviennent pour 78 % dans le financement des dépenses de soins et de biens médicaux. Cette part est un peu plus forte que celle de La part financée par les organismes de couverture complémentaire s établit à 13,5 % en 2014 et représente un montant de 25,7 milliards d euros. Quant à la part du financement laissé à la charge des ménages, celle-ci atteint 8,5 % en 2014, soit l équivalent de 16,2 milliards d euros. Les prestations en cas de décès, d incapacité, d invalidité ou de dépendance L ensemble des prestations versées en cas de décès, d incapacité, d invalidité ou de dépendance est évalué à 44,4 milliards d euros pour l année 2014, soit un montant en augmentation de 3 % sur un an, croissance un peu supérieure à celle de 2013 (+ 2 %). Les régimes obligatoires de base ont versé 24,1 milliards d euros d indemnités au titre des assurances maladie, maternité, invalidité, décès et accidents du travail et 5,6 milliards d euros au titre de l allocation personnalisée d autonomie (APA) aux personnes en état de dépendance. Ainsi, ils interviennent à hauteur de 67 % dans le financement global. L ensemble des organismes d assurances aura versé 14,7 milliards d euros de prestations supplémentaires en 2014, soit un montant en progression de 4 %. Ils assument ainsi 33 % des indemnités versées par l ensemble des financeurs. 23

24 Prestations versées au titre de la retraite (en milliards d euros) Régimes obligatoires 1 264,5 274,0 284,7 292,4 299,3 Régimes de base 191,7 200,1 205,7 211,9 216,0 Régimes complémentaires 72,8 73,9 79,0 80,4 83,3 Organismes d assurances et autres 2 6,3 6,5 6,2 6,7 6,6 Ensemble 270,8 280,5 290,9 299,1 305,9 1 Pensions de retraite versées au titre des droits directs et dérivés, ainsi que les avantages non contributifs comme le minimum vieillesse 2 Sociétés d assurances, mutuelles, institutions de prévoyance et organismes gestionnaires de Perco (hors prestations des contrats d indemnités de fin de carrière, y compris transferts de contrats entre sociétés et rentes en versement forfaitaire unique) Source : DREES Prestations versées au titre des dépenses de soins et de biens médicaux (en milliards d euros) Régimes obligatoires 134,5 137,8 141,0 144,4 148,8 Organismes d assurances 23,3 24,3 25,0 25,4 25,7 dont Sociétés d assurances 6,0 6,5 6,8 6,9 7,0 dont Mutuelles 45 13,1 13,3 13,6 13,6 13,6 dont Institutions de prévoyance 4,2 4,5 4,6 4,9 5,0 Ménages 15,7 16,2 16,2 16,1 16,2 Ensemble 173,6 178,4 182,2 185,9 190,6 Source : DREES (comptes de la santé) Prestations versées en cas de décès, d incapacité, d invalidité ou de dépendance (en milliards d euros) Régimes obligatoires 21,9 22,6 22,9 23,4 24,1 APA 5,3 5,3 5,4 5,5 5,6 Organismes d assurances 1 13,2 13,1 13,6 14,2 14,7 Ensemble 40,3 41,0 42,0 43,0 44,4 1 Sociétés d assurances, mutuelles et institutions de prévoyance. Sources : Estimations FFA à partir des données FFA, CNAMTS, CTIP, DREES et FNMF 24

25 L ACTIVITÉ FINANCIÈRE DE L ASSURANCE EN 2015 : LES CHIFFRES CLÉS L assurance joue un rôle primordial dans le financement de l économie. L acquisition et la gestion d actifs financiers par les sociétés d assurances ont produit en 2015 des résultats en progression. Dans un contexte financier contrasté et une collecte nette en assurance vie positive, les actifs en valeur de marché progressent de 4,1 %. La contribution de l assurance au financement de l économie reste importante en 2015 pour atteindre 2 231,4 milliards d euros, majoritairement en direction des entreprises (58 % des actifs). Les placements En 2015, les placements des sociétés d assurances en valeur de bilan atteignent 2 001,8 milliards d euros contre 1 890,9 milliards en Le flux net de placement progresse en 2015 de 5,9 % pour atteindre 110,9 milliards d euros. L encours des placements L encours des placements (valeur de réalisation) détenus par les sociétés d assurances progresse de 4,1 % en 2015 : 3,8 % en assurance vie et capitalisation et 6,5 % en assurance de dommages. La variation erratique des taux longs en 2015 a provoqué une chute des plus-values latentes obligataires et des OPCVM à revenus fixe de 36 milliards d euros, pour atteindre 145 milliards d euros. En revanche, la progression des marchés actions et notamment du CAC 40 (+ 8,5 %) renforce les plus-values latentes sur ce segment de 10 milliards d euros pour s établir à 60,4 Md à fin Résultats de l exercice Dans un environnement économique et financier très incertain, les résultats de l exercice progressent. Ils atteignent 10,8 milliards d euros en 2015 contre 8,8 en La rentabilité des fonds propres ressort à 9,8 %. En 2015, les produits financiers se sont élevés à 56,6 milliards d euros, en progression par rapport à Cette évolution est marquée par une forte hausse des profits réalisés sur cessions d actif qui atteignent 7,5 milliards en 2015 contre seulement 4,1 milliards enregistrés en Au total, la gestion financière des sociétés d assurances vie dégage en 2015 des ressources d un montant de 50,9 milliards d euros, en hausse de 3,8 % par rapport à 2014, dont 6,5 milliards de profits sur cessions d actifs. Au moins 85 % de ces ressources sont attribuées aux assurés par l intermédiaire des clauses bénéficiaires des contrats. Le résultat net comptable de l assurance vie progresse légèrement en 2015 et atteint 6,6 milliards d euros. La rentabilité s établit à 10,3 % des capitaux propres en La dotation aux provisions mathématiques, destinées à couvrir les engagements futurs envers les assurés progresse en liaison avec l évolution positive de la collecte et de la valorisation des contrats en unités de compte. Pour les sociétés d assurances de dommages, les résultats financiers restent constants à 5,7 milliards d euros dont 1,0 milliard d euros de plus-values réalisées. 25

26 Compte tenu d une charge des sinistres en progression (1,1 %) et de ressources (cotisations et produits financiers) en hausse de 3,7 %, le résultat technique atteint 5,0 milliards d euros en Le ratio moyen de chargement (les frais d acquisition et d administration rapportés aux cotisations) s établit en 2015 à 24,5 %. Le ratio combiné*, net de réassurance, atteint l équilibre à 100,2 % contre 101,3 % l année précédente. Le résultat net comptable s élève à 4,2 milliards d euros et représente 9,2 % des capitaux propres. La solvabilité : des ratios solides Pour les sociétés d assurance vie et de capitalisation et mixtes, l exigence réglementaire de marge de solvabilité (avant l entrée en application du régime Solvabilité 2 en 2016) est de 4 % des provisions mathématiques, ramenée à 1 % pour les contrats en unités de compte. Étant donné la répartition des contrats des sociétés, elle peut être évaluée à 3,5 % pour Les fonds propres des sociétés d assurance vie et mixtes s élèvent à 64,6 milliards d euros et représentent 3,8 % des provisions mathématiques en Plus-values latentes comprises, la marge de solvabilité atteint 14,6 % soit 4,2 fois la marge réglementaire. Pour les sociétés d assurances de dommages, l exigence de marge peut être estimée à 16 % des cotisations annuelles ou à 23 % du montant moyen des sinistres des trois derniers exercices si ce dernier est plus élevé. Les fonds propres des sociétés dommages se sont élevés à 45,8 milliards d euros en 2015, soit 65,2 % des cotisations. Plus-values latentes comprises, la marge de solvabilité atteint 129,8 % soit 8,1 fois la marge réglementaire. L activité des assureurs français à l international Le chiffre d affaires à l étranger de l assurance française a progressé en 2015 de 4,5 %, pour s établir à 115,6 milliards d euros. Cette progression touche plus particulièrement l Europe et l Amérique. À l international, la majeure partie de l activité des assureurs directs a été réalisée au sein de l Union européenne (51,1 %). Le chiffre d affaires des sociétés de réassurance françaises s est élevé au total en 2015 à 33,0 milliards d euros dont 11,8 milliards pour leurs filiales à l étranger. Parts de marché des principaux pays de l Union européenne en 2015 Royaume-Uni 23,7 % France 17,0 % Allemagne 15,8 % Italie 12,2 % Pays-Bas 6,0 % Espagne 4,5 % Irlande 4,1 % Autres 16,7 % Source : SwissRe, Sigma n 3/2016 * Ce ratio rapporte les prestations versées et provisionnées, les coûts d acquisition et d administration ainsi que les autres charges techniques au montant des cotisations. 26

27 Chiffre d affaires étranger des assureurs français dans l Union européenne en 2015 Italie 35,2 % Allemagne 22,3 % Royaume-Uni 15,7 % Belgique 7,0 % Luxembourg 6,6 % Espagne 5,7 % Irlande 1,4 % Portugal 1,4 % Pologne 1,1 % Autres 3,6 % Répartition du chiffre d affaires étranger des assureurs directs français en 2015 Union européenne (hors France) 51,1 % Amérique du Nord 16,2 % Asie 12,9 % Europe (hors UE) 11,9 % Amérique latine 6,3 % Afrique et Proche-Orient 1,4 % Océanie 0,2 % 27

28 Répartition de l encours des placements des sociétés d assurances fin 2015 (en valeur de marché et après mise en transparence des OPCVM) En Md en % Actions d entreprises 408,1 18 Obligations d entreprises 820,6 37 Obligations émises ou garanties par l État 703,8 32 Actifs immobiliers 98,4 4 Actifs monétaires 111,0 5 Autres 89,5 4 Total général 2 231,4 100 dont : Sociétés vie et mixtes 2 009,1 90 Sociétés dommages 222,3 10 Sources : FFA, Banque de France Évolution de l encours des placements des sociétés d assurances (en milliards d euros) Chiffre d affaires étranger de l assurance française (en milliards d euros) ,0 32,8 5,9 99, ,6 37,7 5,6 103, , ,7 34,4 10, ,5 30,9 11,3 110, , ,9 33,0 13,7 Valeur de bilan Plus-values latentes Vie Dommages Réassurance 28

29 Évolution des revenus financiers et des plus-values réalisées par les sociétés d assurances vie et mixtes (en milliards d euros) Évolution des revenus financiers et des plus-values réalisées par les sociétés d assurances de dommages (en milliards d euros) , , ,2 3, , , , , , ,7 Résultat des sociétés vie et mixtes (en milliards d euros) Résultat des sociétés dommages (en milliards d euros) ,4 2, ,9 3, ,6 4, ,6 3, ,3 5, ,7 3, ,7 5, ,3 3, ,4 6, ,0 4,2 Résultat technique Résultat net Résultat technique Résultat net 29

30 Solvabilité des sociétés vie et mixtes (en % des provisions mathématiques) Solvabilité des sociétés dommages (fonds propres + plus-values latentes / primes en %) ,8 91, ,3 106, ,7 109, ,6 119, , ,8 30

31 Le compte de résultat des sociétés vie et mixtes 1 Compte technique 2014 en Md 2015 en Md Variation en % Cotisations acquises 136,3 136,1-0,1 % Produits nets des placements 2 48,4 50,3 3,9 % Ajustement Acav 13,9 10,5-24,5 % Autres produits techniques 1,5 1,8 20,0 % Sous-total A 200,1 198,7-0,7 % Charges des sinistres 107,6 99,8-7,2 % Charges des provisions techniques 31,2 34,2 9,6 % Participation aux résultats 41,4 42,5 2,7 % Frais d acquisition et d administration 13,0 13,6 4,6 % Autres charges techniques 1,2 1,2 0,0 % Sous-total B 194,4 191,3-1,6 % Résultat technique A-B 5,7 7,4 29,8 % Compte non technique Produits des placements alloués 0,6 0,6 0,0 % Autres éléments du compte non technique - 1,2-1,4 16,7 % Résultat net comptable 5,1 6,6 29,4 % 1 Opérations nettes de réassurance. 2 Y compris les plus-values réalisées sur cessions d actifs (nettes de moins-values) moins les produits des placements transférés au compte non technique. Sources : FFA, ACPR 31

32 Le compte de résultat des sociétés dommages 1 Compte technique 2014 en Md 2015 en Md Variation en % Cotisations acquises 60,5 62,9 4,0 % Produits nets des placements alloués 4,3 4,3 0,0 % Autres produits techniques 0,8 0,8-0,0 % Sous-total A 65,6 68,0 3,7 % Charges des sinistres 2 44,0 44,5 1,1 % Frais d acquisition et d administration 14,5 15,4 6,2 % Autres charges techniques 2,8 3,1 10,7 % Sous-total B 61,3 63,0 2,8 % Résultat technique A-B 4,3 5,0 16,3 % Compte non technique Produits nets des placements 3 1,3 1,5 15,4 % Autres éléments du compte non technique - 2,0-2,3 15,0 % Résultat net comptable 3,6 4,2 16,7 % 1 Opérations nettes de réassurance 2 Y compris les dotations aux provisions techniques. 3 Y compris les plus-values réalisées sur cessions d actifs (nettes de moins-values), moins les produits des placements transférés au compte non technique. Sources : FFA, ACPR 32

33 Les dix premiers marchés mondiaux en 2015 Chiffre d affaires (en millions de dollars) Vie Non-vie Total Variation en % 2015/2014 Part mondiale en % États-Unis ,5 % 28,9 % Japon ,9 % 9,9 % Chine ,3 % 8,5 % Royaume-Uni ,1 % 7,0 % France ,4 % 5,1 % Allemagne ,1 % 4,7 % Italie ,5 % 3,6 % Corée du Sud ,8 % 3,4 % Canada ,6 % 2,5 % Taïwan ,8 % 2,1 % Source : SWISS RE, SIGMA N 3/

34 Cahier statistiques LES COTISATIONS Le chiffre d affaires mondial Sociétés vie, de capitalisation et mixtes Md 116,6 133,6 155,8 151,7 139,7 158,0 en % 14,3 14,6 16,6-2,6-7,9 13,1 Sociétés Md 56,0 58,5 60,3 62,0 64,5 65,5 dommages 1 en % 4,1 4,4 3,1 2,8 4,0 1,6 Ensemble des Md 172,6 192,1 216,1 213,7 204,2 223,5 sociétés agréées 2 en % 10,8 11,3 12,5-1,1-4,4 9,5 Filiales d assurance à l étranger Sociétés de réassurance et filiales 3 CHIFFRE D AFFAIRES MONDIAL Md 61,8 61,2 67,6 86,3 86,7 89,5 en % 2,0-1,0 10,5 27,7 0,5 3,2 Md 8,2 12,4 12,3 17,9 13,5 14,6 en % - 22,6 51,2-0,8 45,5-24,6 8,1 Md 242,6 265,7 296,0 317,9 304,4 327,6 en % 6,9 9,5 11,4 7,4-4,2 7, Sociétés vie, de capitalisation et mixtes Md 166,2 143,8 138,1 144,3 158,1 163,6 en % 5,2-13,5-4,0 4,5 9,6 3,5 dommages 1 en % 4,6 3,9 0,4 2,0 1,8-0,3 Sociétés Md 68,5 71,2 71,5 72,9 74,2 74,0 sociétés agréées 2 en % 5,0-8,4-2,5 3,6 7,0 2,3 Ensemble des Md 234,7 215,0 209,6 217,2 232,3 237,6 Filiales d assurance à l étranger Sociétés de réassurance et filiales 3 CHIFFRE D AFFAIRES MONDIAL Md 95,4 87,6 92,9 91,3 93,6 95,7 en % 6,6-8,2 6,1-1,7 2,5 2,2 Md 13,7 15,2 14,6 21,9 20,8 33,0 en % - 6,2 10,9-3,9 50,0-5,0 58,7 Md 343,8 317,8 317,1 330,4 346,7 366,3 en % 4,9-7,6-0,2 4,2 4,9 5,7 1 Hors CCR, MCR. 2 Ce chiffre d affaires inclut les affaires directes, les acceptations en réassurance et l activité en LPS ou des succursales. 3 Y compris CCR, MCR. 34

LES ASSURANCES DE BIENS ET DE RESPONSABILITÉ. Données clés 2010

LES ASSURANCES DE BIENS ET DE RESPONSABILITÉ. Données clés 2010 LES ASSURANCES DE BIENS ET DE RESPONSABILITÉ Données clés 2010 Sommaire Sauf indications contraires, toutes les données ont pour origine les enquêtes de la Direction des études et des statistiques FFSA-GEMA.

Plus en détail

L assurance française : le bilan de l année 2012

L assurance française : le bilan de l année 2012 L assurance française : le bilan de l année 2012 1 L assurance française : le bilan de l année 2012 1 2 L environnement économique et financier : accalmie et incertitude Le bilan d activité : résistance

Plus en détail

LES ASSURANCES DE BIENS ET DE RESPONSABILITÉ. Données clés 2012

LES ASSURANCES DE BIENS ET DE RESPONSABILITÉ. Données clés 2012 LES ASSURANCES DE BIENS ET DE RESPONSABILITÉ Données clés 2012 Sommaire Sauf indications contraires, toutes les données ont pour origine les enquêtes de la Direction des études et des statistiques FFSA-GEMA.

Plus en détail

LES ASSURANCES DE BIENS ET DE RESPONSABILITÉ. Données clés 2013

LES ASSURANCES DE BIENS ET DE RESPONSABILITÉ. Données clés 2013 LES ASSURANCES DE BIENS ET DE RESPONSABILITÉ Données clés 2013 Sommaire Sauf indications contraires, toutes les données ont pour origine les enquêtes statistiques FFSA-GEMA et concernent les sociétés d

Plus en détail

LES ASSURANCES DE PERSONNES. Données clés 2011

LES ASSURANCES DE PERSONNES. Données clés 2011 LES ASSURANCES DE PERSONNES Données clés 211 2 Sommaire Sauf indications contraires, toutes les données ont pour origine les enquêtes statistiques de la direction des études et des statistiques FFSA-GEMA

Plus en détail

TABLEAU DE BORD DE L ASSURANCE

TABLEAU DE BORD DE L ASSURANCE TABLEAU DE BORD DE L ASSURANCE Les chiffres clés L activité des assurances de biens et de responsabilité en L activité des assurances de personnes en L assurance et l épargne longue des ménages en L assurance

Plus en détail

TABLEAU DE BORD DE L ASSURANCE

TABLEAU DE BORD DE L ASSURANCE CHIFFRES CLÉS L ACTIVITÉ DES ASSURANCES DE BIENS ET DE RESPONSABILITÉ EN L ACTIVITÉ DES ASSURANCES DE PERSONNES EN L ASSURANCE ET L ÉPARGNE LONGUE DES MÉNAGES EN L ASSURANCE ET LA PROTECTION SOCIALE DES

Plus en détail

point sur l assurance française

point sur l assurance française le point sur l assurance française conférence de presse de la FFSA maison de l assurance / jeudi 29 janvier le point sur l assurance française ce qu il faut pour 2 Loi ALUR Publication Omnibus 2 L année

Plus en détail

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

Les rachats de contrats d assurance-vie après 60 ans en 2012 FFSA

Les rachats de contrats d assurance-vie après 60 ans en 2012 FFSA CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 17 décembre 2013 à 14h30 «Etat des lieux sur l épargne en prévision de la retraite» Document N 8 Document de travail, n engage pas le Conseil Les

Plus en détail

6. Assurance automobile et assurance multirisques habitation : une année riche en actualité

6. Assurance automobile et assurance multirisques habitation : une année riche en actualité 6. Assurance automobile et assurance multirisques habitation : une année riche en actualité Comité consultatif du secteur financier Rapport 2010-2011 77 Au cours des années 2010 et 2011, le CCSF a porté

Plus en détail

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Direction Épargne et Clientèle Patrimoniale Date de diffusion : 26 janvier 2015 N 422 CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Dans une démarche d accompagnement auprès de vos clients, plusieurs communications

Plus en détail

L activité financière des sociétes d assurances

L activité financière des sociétes d assurances L activité financière des sociétes d assurances L année 2002 est de nouveau marquée par une forte baisse des marchés financiers. Celle-ci entraîne une diminution des plus-values latentes et des produits

Plus en détail

Réglementation prudentielle. en assurance. Plan. - I - Les principes de la comptabilité générale et leur application à l assurance

Réglementation prudentielle. en assurance. Plan. - I - Les principes de la comptabilité générale et leur application à l assurance Réglementation prudentielle en assurance Principes de comptabilité : comment lire les comptes des entreprises d assurance? Franck Le Vallois Commissaire-contrôleur des assurances Plan - I - Les principes

Plus en détail

Les placements des organismes d assurance à fin 2012

Les placements des organismes d assurance à fin 2012 Les placements des organismes d assurance à fin 212 Gaël HAUTON Secrétariat général de l Autorité de contrôle prudentiel et de résolution Direction des Études Omar BIROUK et Alain Nicolas BOULOUX Direction

Plus en détail

SOMMAIRE. 1. Les faits marquants 4 2. L'activité 5. 3. Les perspectives de développement 17 4. Le gouvernement d'entreprise 18

SOMMAIRE. 1. Les faits marquants 4 2. L'activité 5. 3. Les perspectives de développement 17 4. Le gouvernement d'entreprise 18 RAPPORT FINANCIER LA MONDIALE 2012 SOMMAIRE 1. Les faits marquants 4 2. L'activité 5 3. Les perspectives de développement 17 4. Le gouvernement d'entreprise 18 5. Le contrôle interne et la gestion des

Plus en détail

Epargner à long terme et maîtriser les risques financiers

Epargner à long terme et maîtriser les risques financiers Epargner à long terme et maîtriser les risques financiers Olivier GARNIER David THESMAR 2 juin 2009 Le champ du rapport Point de vue des ménages-épargnants, plutôt que celui du financement de l économie

Plus en détail

LES CHIFFRES DU MARCHÉ FRANÇAIS DE LA BANQUE ET DE L ASSURANCE

LES CHIFFRES DU MARCHÉ FRANÇAIS DE LA BANQUE ET DE L ASSURANCE LES CHIFFRES DU MARCHÉ FRANÇAIS DE LA BANQUE ET DE L ASSURANCE Assurances 1. Le secteur des organismes d assurance en 2012...58 2. Une rentabilité globalement maintenue...63 2.1. Un compte de résultat

Plus en détail

Assurances de biens et de responsabilité

Assurances de biens et de responsabilité Enquête Juin 2011 Assurances de biens et de responsabilité Inondations du Var des 15 et 16 juin 2010 Bilan chiffré au 31 mai 2011 1 LES INONDATIONS DU VAR DES 15 ET 16 JUIN 2010 SYNTHESE Les conséquences

Plus en détail

BASE DE DONNEES - MONDE

BASE DE DONNEES - MONDE BASE DE DONNEES - MONDE SOMMAIRE Partie I Monnaies Partie II Epargne/Finances Partie III Démographie Partie IV Finances publiques Partie V Matières premières Partie I - Monnaies Cours de change euro/dollar

Plus en détail

LA CONNAISSANCE DES COMPTES FINANCIERS ET NON FINANCIERS DES ACTEURS FINANCIERS

LA CONNAISSANCE DES COMPTES FINANCIERS ET NON FINANCIERS DES ACTEURS FINANCIERS LA CONNAISSANCE DES COMPTES FINANCIERS ET NON FINANCIERS DES ACTEURS FINANCIERS Fabrice LENGLART INSEE Comptes nationaux Bruno LONGET - Banque de France - SESOF CNIS 22 juin 2009 Plan I Place des activités

Plus en détail

Définitions LES ASSURANCES DE PERSONNES. Les contrats et les garanties LES ASSURANCES EN CAS DE VIE LES ASSURANCES EN CAS DE DÉCÈS, DE MALADIE

Définitions LES ASSURANCES DE PERSONNES. Les contrats et les garanties LES ASSURANCES EN CAS DE VIE LES ASSURANCES EN CAS DE DÉCÈS, DE MALADIE Définitions LES ASSURANCES DE PERSONNES Les contrats et les garanties LES ASSURANCES EN CAS DE VIE ET LES BONS DE CAPITALISATION Assurance en cas de vie Contrat d assurance, souscrit individuellement ou

Plus en détail

La situation des principaux organismes d assurance en 2013

La situation des principaux organismes d assurance en 2013 La situation des principaux organismes d assurance en 2013 n 33 juillet 2014 1 SOMMAIRE 1 ANALYSE DES ORGANISMES VIE 4 1.1 Collecte 4 1.2 Profitabilité 5 1.2.1 Résultats 5 1.2.2 Analyse des marges 6 1.2.3

Plus en détail

L activité financière des sociétes d assurances

L activité financière des sociétes d assurances L activité financière des sociétes d assurances Les marchés boursiers ont repris au cours de l année 2003. Par conséquent, les plus-values latentes sur actifs des sociétés d assurances augmentent. Les

Plus en détail

Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 2014

Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 2014 Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 214 Gwenaëlle FEGAR Direction des Statistiques monétaires et financières Service d Analyse des financements nationaux Après une forte progression

Plus en détail

Performance des grands groupes bancaires français au 31 mars 2012

Performance des grands groupes bancaires français au 31 mars 2012 Performance des grands groupes bancaires français au 31 mars 2012 Mercredi 16 mai 2012 Sommaire : Introduction > Un premier trimestre 2012 impacté par des éléments exceptionnels > Une dynamique commerciale

Plus en détail

Études. Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages

Études. Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages Depuis 25 ans, la structure de l épargne financière des ménages a été singulièrement modifiée par l essor

Plus en détail

à la Consommation dans le monde à fin 2012

à la Consommation dans le monde à fin 2012 Le Crédit à la Consommation dans le monde à fin 2012 Introduction Pour la 5 ème année consécutive, le Panorama du Crédit Conso de Crédit Agricole Consumer Finance publie son étude annuelle sur l état du

Plus en détail

INTRODUCTION (Eric BERTHOUX Directeur Délégué Administratif et Financier MAIF)

INTRODUCTION (Eric BERTHOUX Directeur Délégué Administratif et Financier MAIF) JOURNEES D ETUDES IARD 20 et 21 mars 2014 «Les nouveaux défis de la tarification» INTRODUCTION (Eric BERTHOUX Directeur Délégué Administratif et Financier MAIF) Quelques réflexions sur le contexte, le

Plus en détail

Actionnaires. Lettre d information. 32,6 Md. 1 Md 78,90. Rencontre avec Gilles Benoist, Directeur général. Chiffres clés au 31/12/2009

Actionnaires. Lettre d information. 32,6 Md. 1 Md 78,90. Rencontre avec Gilles Benoist, Directeur général. Chiffres clés au 31/12/2009 Numéro 42 Avril 2010 Lettre d information Actionnaires Rencontre avec Gilles Benoist, Directeur général Grâce à l ensemble de nos partenaires, nous avons développé l activité sur toutes les zones où nous

Plus en détail

Les caractéristiques du secteur bancaire français

Les caractéristiques du secteur bancaire français Les caractéristiques du secteur bancaire français Fiche 1 Objectifs Découvrir le poids du secteur bancaire en France et ses intervenants Prérequis Aucun Mots-clefs Produit intérieur brut (PIB), organismes

Plus en détail

ENSAE, 1A Maths. Roland Rathelot roland.rathelot@ensae.fr. Septembre 2010

ENSAE, 1A Maths. Roland Rathelot roland.rathelot@ensae.fr. Septembre 2010 Initiation à l économie ENSAE, 1A Maths Roland Rathelot roland.rathelot@ensae.fr Septembre 2010 Les ménages (1/2) Les ressources des ménages La consommation L épargne Les ménages comme agents économiques

Plus en détail

Focus sur les politiques publiques de l épargne en France

Focus sur les politiques publiques de l épargne en France Focus sur les politiques publiques de l épargne en France T. Mosquera Yon Banque de France 1 En France, les pouvoirs publics ont, dès 1818, souhaité mettre en place des dispositifs visant à encourager

Plus en détail

Monnaie, banques, assurances

Monnaie, banques, assurances Monnaie, banques, assurances Panorama La politique monétaire de la Banque nationale suisse en 2013 En 2013, la croissance de l économie mondiale est demeurée faible et fragile. En Europe, les signes d

Plus en détail

Epargne, Retraite, Prévoyance et Santé

Epargne, Retraite, Prévoyance et Santé L offre FOBA Des outils d aide à la vente Budget Retraite Augmenter la vente des différentes solutions retraite ANI Générer des rendez-vous qualifiés et réduire le délai de décision pour la souscription

Plus en détail

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Revenus Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Marie-Émilie Clerc, Pierre Lamarche* Entre 2005 et 2011, l endettement des ménages a fortement augmenté, essentiellement du fait de la hausse

Plus en détail

FORTUNA di GENERALI. Fiche info financière assurance-vie pour la branche 23. FORTUNA di GENERALI 1

FORTUNA di GENERALI. Fiche info financière assurance-vie pour la branche 23. FORTUNA di GENERALI 1 FORTUNA di GENERALI 1 TYPE D ASSURANCE-VIE GARANTIES Assurance-vie dont le rendement est lié à des fonds d investissement (branche 23). Fortuna di Generali garantit des prestations en cas de vie ou en

Plus en détail

Assurance et prévention des risques naturels David BOURGUIGNON - MRN

Assurance et prévention des risques naturels David BOURGUIGNON - MRN 25 juin 2015 - Merlimont Assurance et prévention des risques naturels David BOURGUIGNON - MRN Eléments d introduction La Mission Risques Naturels association entre FFSA et GEMA 2 www.mrn.asso.fr 3 Les

Plus en détail

Le Groupe Crédit Mutuel en 2007 (1) La dynamique du développement et le 3 e résultat des banques françaises

Le Groupe Crédit Mutuel en 2007 (1) La dynamique du développement et le 3 e résultat des banques françaises 27 mars 2008 Le Groupe Crédit Mutuel en 2007 (1) La dynamique du développement et le 3 e résultat des banques françaises Résultat net part du groupe : 2 730 M Produit net bancaire : 10 568 M Coefficient

Plus en détail

1 er trimestre 2014-2015 : Résultats en ligne avec les objectifs annuels

1 er trimestre 2014-2015 : Résultats en ligne avec les objectifs annuels COMMUNIQUÉ DE PRESSE Paris, le 10 mars 2015 1 er trimestre : Résultats en ligne avec les objectifs annuels Solide croissance organique de 3,3% EBITDA en hausse de 1,5% Résultat net multiplié par 3,3 Perspectives

Plus en détail

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés POUR DIFFUSION : À Washington : 9h00, le 9 juillet 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À DIFFUSION Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés La croissance

Plus en détail

Communiqué de presse 5 mars 2015

Communiqué de presse 5 mars 2015 RESULTATS ANNUELS 2014 : DYNAMIQUE DE CROISSANCE CONFIRMEE Accélération de la croissance organique des ventes Nouvelle progression du résultat opérationnel courant de +10,6% Hausse du résultat net des

Plus en détail

GROUPAMA Résultats annuels 2012. Présentation presse & analystes 21 février 2013

GROUPAMA Résultats annuels 2012. Présentation presse & analystes 21 février 2013 GROUPAMA Résultats annuels 2012 Présentation presse & analystes 21 février 2013 Introduction 2 «Je serai attentif à faire vivre un mutualisme moderne : qui s appuie sur un modèle d engagement et de responsabilité

Plus en détail

Présentation des résultats 2006. 15 mars 2007

Présentation des résultats 2006. 15 mars 2007 Présentation des résultats 2006 15 mars 2007 Préambule Le intègre dans son périmètre la création de Natixis intervenue le 17 novembre. Les données financières présentées sont issues des comptes pro forma

Plus en détail

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008

Plus en détail

Sommaire. La famille. L immobilier. Le couple. La gestion des biens du couple. La séparation. La gestion des biens des mineurs et des incapables

Sommaire. La famille. L immobilier. Le couple. La gestion des biens du couple. La séparation. La gestion des biens des mineurs et des incapables Sommaire La famille Le couple 1. Union 12 2. Mariage, Pacs, concubinage : que choisir? 13 La gestion des biens du couple 3. Biens meubles et immeubles 15 4. Régime primaire 17 5. Choix du régime matrimonial

Plus en détail

RETRAITES : Y A-T-IL UNE SOLUTION IDÉALE EN EUROPE POUR UN AVENIR?

RETRAITES : Y A-T-IL UNE SOLUTION IDÉALE EN EUROPE POUR UN AVENIR? RETRAITES : Y A-T-IL UNE SOLUTION IDÉALE EN EUROPE POUR UN AVENIR? Une question européenne mais traitée dans chaque Etat membre L avenir des systèmes de retraite et ses conséquences sur la zone euro, internationalise

Plus en détail

Faurecia : un premier semestre 2015 en très forte progression ; guidance annuelle révisée à la hausse

Faurecia : un premier semestre 2015 en très forte progression ; guidance annuelle révisée à la hausse Nanterre, le 24 juillet 2015 Faurecia : un premier semestre 2015 en très forte progression ; guidance annuelle révisée à la hausse Chiffre d affaires total en hausse de 12,6% à 10,51 milliards d euros

Plus en détail

SOMMAIRE. Introduction : le contexte. Le système de retraite. Les produits financiers. La gestion du patrimoine. SAS, SCI les nouveautés fiscales

SOMMAIRE. Introduction : le contexte. Le système de retraite. Les produits financiers. La gestion du patrimoine. SAS, SCI les nouveautés fiscales Mot d accueil SOMMAIRE Introduction : le contexte Le système de retraite Les produits financiers La gestion du patrimoine SAS, SCI les nouveautés fiscales Questions Réponses LA RETRAITE EN 2011 : QUELQUES

Plus en détail

Les risques d entreprises

Les risques d entreprises Les risques d entreprises Assureur depuis 1962 entre terre et océan Une dynamique de compétences au service des entreprises et des particuliers Êtes-vous prêt? Des solutions d assurances à votre service.

Plus en détail

TARIFICATION DES INSTRUMENTS FINANCIERS AU 01 JANVIER 2015

TARIFICATION DES INSTRUMENTS FINANCIERS AU 01 JANVIER 2015 TARIFICATION DES INSTRUMENTS FINANCIERS AU 01 JANVIER 2015 I. Organismes de Placements Collectifs 1. SICAV émises par la BCEE Sous réserve d exceptions éventuelles prévues dans le prospectus d émission,

Plus en détail

Le groupe Crédit Mutuel en 2010 Un réseau proche de ses sociétaires-clients, au service des entreprises créatrices d emplois dans les régions (1)

Le groupe Crédit Mutuel en 2010 Un réseau proche de ses sociétaires-clients, au service des entreprises créatrices d emplois dans les régions (1) 16 mars 2011 Le groupe Crédit Mutuel en 2010 Un réseau proche de ses sociétaires-clients, au service des entreprises créatrices d emplois dans les régions (1) Résultat net total 3 026 M (+61 %) Résultat

Plus en détail

Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective.

Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective. Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective. 2012 Votre assureur suisse. 1/12 Compte d exploitation Assurance vie collective 2012 2012: des résultats positifs et encore plus de transparence. Chère

Plus en détail

Carrefour : Résultats annuels 2012 Hausse du chiffre d affaires et du résultat net part du Groupe Renforcement de la structure financière

Carrefour : Résultats annuels 2012 Hausse du chiffre d affaires et du résultat net part du Groupe Renforcement de la structure financière Carrefour : Résultats annuels 2012 Hausse du chiffre d affaires et du résultat net part du Groupe Renforcement de la structure financière Chiffres clés 2012 Croissance des ventes du Groupe : +0,9% à 76,8

Plus en détail

RESULTATS ET ACTIVITE 2013 DE LA BANQUE POSTALE

RESULTATS ET ACTIVITE 2013 DE LA BANQUE POSTALE COMMUNIQUÉ DE PRESSE Paris, le 25 février 2014 RESULTATS ET ACTIVITE 2013 DE LA BANQUE POSTALE Portée par ses activités de crédits, La Banque Postale poursuit son développement et enregistre des résultats

Plus en détail

Epargne. Bien comprendre l épargne-retraite en entreprise. L offre globale. Assurances et Services pour le développement des entreprises.

Epargne. Bien comprendre l épargne-retraite en entreprise. L offre globale. Assurances et Services pour le développement des entreprises. entreprises Epargne Bien comprendre l épargne-retraite en entreprise L offre globale Groupama Assurances et Services pour le développement des entreprises. epargne Comment maintenir le niveau des retraites?

Plus en détail

FINANCEMENT DES RISQUES PROFESSIONNELS. CHU de la TIMONE UE «ORGANISATION DE LA SECURITE SOCIALE»

FINANCEMENT DES RISQUES PROFESSIONNELS. CHU de la TIMONE UE «ORGANISATION DE LA SECURITE SOCIALE» FINANCEMENT DES RISQUES PROFESSIONNELS CHU de la TIMONE UE «ORGANISATION DE LA SECURITE SOCIALE» Intervenant : Jean-Jacques LANTONNET Expert Tarification AT-MP Direction des Risques Professionnels Caisse

Plus en détail

Cet article s attache tout d abord

Cet article s attache tout d abord Méthodes internationales pour comparer l éducation et l équité Comparaison entre pays des coûts de l éducation : des sources de financement aux dépenses Luc Brière Marguerite Rudolf Bureau du compte de

Plus en détail

LES RETRAITES. Dossier d information. Avril 2010

LES RETRAITES. Dossier d information. Avril 2010 LES RETRAITES en france Dossier d information Avril 2010 LES RETRAITES en france Dossier d information Avril 2010 Contact presse Éva Quickert-Menzel 01 44 38 22 03 Sommaire Chiffres-clés des retraites...

Plus en détail

Activités et résultats 2011

Activités et résultats 2011 Activités et résultats rci en bref RCI Banque est la captive financière de l Alliance Renault Nissan et assure à ce titre le financement des ventes des marques Renault, Renault Samsung Motors (RSM), Dacia,

Plus en détail

Commerçants Artisans. Avec vous de A à Z. Des solutions simples, pour préserver votre vie privée et votre vie professionnelle. www.allianz.

Commerçants Artisans. Avec vous de A à Z. Des solutions simples, pour préserver votre vie privée et votre vie professionnelle. www.allianz. Commerçants Artisans Des solutions simples, pour préserver votre vie privée et votre vie professionnelle. www.allianz.fr Avec vous de A à Z ProfilPro, l assurance multirisque professionnelle des commerçants,

Plus en détail

Fiche info financière Assurance-vie Top Protect Financials 08/2018 1

Fiche info financière Assurance-vie Top Protect Financials 08/2018 1 Fortis AG - Vos assurances chez votre courtier Fiche info financière Assurance-vie Top Protect Financials 08/2018 1 1 Cette fiche d information financière décrit les modalités du produit qui sont d application

Plus en détail

Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres

Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres LE POINT SUR LES INÉGALITÉS DE REVENU Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres Résultats issus de la Base de données de l OCDE sur la distribution des revenus

Plus en détail

EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER

EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER Chapitre 25 Mankiw 08/02/2015 B. Poirine 1 I. Le système financier A. Les marchés financiers B. Les intermédiaires financiers 08/02/2015 B. Poirine 2 Le système

Plus en détail

RAPPORT DE MARCHE FANAF EXERCICE (ANNEE) : 2009

RAPPORT DE MARCHE FANAF EXERCICE (ANNEE) : 2009 RAPPORT DE MARCHE FANAF EXERCICE (ANNEE) : 2009 I. Environnement économique 2009 SMIG (Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti) 31 625 Taux de croissance de l'économie 3,00% II. Environnement Institutionnel

Plus en détail

Ne négligez surtout pas les assurances. de votre entreprise

Ne négligez surtout pas les assurances. de votre entreprise Ne négligez surtout pas les assurances de votre entreprise Animé par : Valérie Cadiou, Responsable Commerciale GROUPAMA et Maître Emmanuel Ergan Cabinet LEPORZOU DAVID ERGAN Un diagnostic assurance indispensable

Plus en détail

Toutes les facettes de l assurance vie

Toutes les facettes de l assurance vie Toutes les facettes de l assurance vie Les avantages de l assurance vie Que vous ayez ouvert votre contrat d assurance vie en vue d épargner pour un projet futur, de vous constituer un complément de revenu

Plus en détail

Étude Patrimoniale Document de collecte d informations. Votre conjoint. Vous. Vos proches. Date de l entretien... DOSSIER

Étude Patrimoniale Document de collecte d informations. Votre conjoint. Vous. Vos proches. Date de l entretien... DOSSIER Date de l entretien.... DOSSIER Vous Votre conjoint Prénom.... Prénom.... Nom.... Nom.... Date de naissance... Date de naissance.... Situation familiale marié(e) célibataire divorcé(e) veuf(ve) union libre

Plus en détail

Les délais à respecter

Les délais à respecter Les délais à respecter Dans les 24 heures Contacter les pompes funèbres et organiser les obsèques Si le défunt a souscrit une assurance Garantie obsèques au Crédit Agricole*, prévenir Assistance Obsèques

Plus en détail

C O M M U N I Q U É D E P R E S S E

C O M M U N I Q U É D E P R E S S E C O M M U N I Q U É D E P R E S S E Information réglementée* Bruxelles, Paris, 13 mai 2009 7h00 Résultat net de EUR 251 millions au 1 er trimestre 2009 Ratio Tier 1 de 10,7 % et core Tier 1 de 9,8 % Faits

Plus en détail

Les perspectives économiques

Les perspectives économiques Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois

Plus en détail

Allianz Retraite TNS / Agricole

Allianz Retraite TNS / Agricole Professionnels indépendants Allianz Retraite TNS / Agricole Épargnez pour votre retraite tout en profitant de déductions fiscales *. www.allianz.fr Avec vous de A à Z * Selon la législation en vigueur

Plus en détail

COMPRENDRE LA BOURSE

COMPRENDRE LA BOURSE COMPRENDRE LA BOURSE Les principaux indicateurs économiques Ce document pédagogique n est pas un document de conseils pour investir en bourse. Les informations données dans ce document sont à titre informatif.

Plus en détail

Protection du budget. Prévoyance

Protection du budget. Prévoyance L offre CACI Forte de son expertise acquise sur son cœur de métier historique, l assurance, Caci a développé une gamme complète de produits d assurance à tination de ses partenaires et de leurs clients

Plus en détail

LA LETTRE DE L EPARGNE ET DE LA RETRAITE DU CERCLE DE L EPARGNE. N 3 juillet 2014

LA LETTRE DE L EPARGNE ET DE LA RETRAITE DU CERCLE DE L EPARGNE. N 3 juillet 2014 LA LETTRE DE L EPARGNE ET DE LA RETRAITE DU CERCLE DE L EPARGNE N 3 juillet 2014 L Edito de Philippe Crevel L épargnant des temps nouveaux frappe à la porte En 2017, les «digital natives» auront pris le

Plus en détail

Le marché de l assurance de protection juridique en Europe. Octobre 2013

Le marché de l assurance de protection juridique en Europe. Octobre 2013 Le marché de l assurance de protection juridique en Europe Octobre 2013 Le marché de l assurance de protection juridique en Europe Octobre 2013 Dans sa dernière publication, RIAD, l Association internationale

Plus en détail

édition 2009 / 2010 Les essentiels 50 conseils Guide pratique hors-série pour payer moins d impôts UNE RELATION DURABLE, ICI, ça CHANGE LA VIE.

édition 2009 / 2010 Les essentiels 50 conseils Guide pratique hors-série pour payer moins d impôts UNE RELATION DURABLE, ICI, ça CHANGE LA VIE. édition 2009 / 2010 Les essentiels Guide pratique hors-série 50 conseils pour payer moins d impôts UNE RELATION DURABLE, ICI, ça CHANGE LA VIE. Avant-Propos Déductions, réductions et crédits d impôt de

Plus en détail

Excellente performance au premier semestre 2011 pour Sopra Group

Excellente performance au premier semestre 2011 pour Sopra Group Communiqué de Presse Contacts Relations Investisseurs : Kathleen Clark Bracco +33 (0)1 40 67 29 61 kbraccoclark@sopragroup.com Relations Presse : Virginie Legoupil +33 (0)1 40 67 29 41 vlegoupil@sopragroup.com

Plus en détail

Forticiel Génération 2

Forticiel Génération 2 Forticiel Génération 2 Donnez de la couleur à votre retraite Contrat Retraite - Loi Madelin Vous exercez une profession libérale, êtes artisan, commerçant ou travailleur indépendant? Les prestations offertes

Plus en détail

Bienvenue dans votre FIBENligne

Bienvenue dans votre FIBENligne Bienvenue dans votre FIBENligne Retrouvez dans votre FIBENligne toutes les nouveautés FIBEN et l ensemble des services que la Banque de France met à votre disposition pour vous aider dans votre maîtrise

Plus en détail

Diane Patrimoine. Assurance-vie à annuités variables. Janvier 2011

Diane Patrimoine. Assurance-vie à annuités variables. Janvier 2011 Diane Patrimoine Assurance-vie à annuités variables Janvier 2011 Sommaire 1 Enjeu de la retraite et environnement client 2 La solution retraite patrimoniale en 4 points clés Un revenu garanti à vie Performance

Plus en détail

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE pour l année 2014 Janvier 2014 1/12 Situation financière de l Assurance chômage pour l année 2014 14 janvier 2014 Cette note présente la prévision de la situation

Plus en détail

Prestataires de services

Prestataires de services Prestataires de services Découvrez les solutions d assurance et d assistance destinées à protéger votre activité professionnelle et à préserver votre vie privée. www.allianz.fr Avec vous de A à Z 2 Allianz,

Plus en détail

LES ACQUISITIONS DE TITRES. Analyse des opérations d'acquisition de titres (frais bancaires et TVA). TABLE DES MATIERES

LES ACQUISITIONS DE TITRES. Analyse des opérations d'acquisition de titres (frais bancaires et TVA). TABLE DES MATIERES LES ACQUISITIONS DE TITRES Objectif(s) : o Classification des titres. Pré-requis : o Analyse des opérations d'acquisition de titres (frais bancaires et TVA). Modalités : o Immobilisations financières :

Plus en détail

Conférence de presse 26 février 2009. Groupe Banque Populaire. Résultats 2008

Conférence de presse 26 février 2009. Groupe Banque Populaire. Résultats 2008 Conférence de presse 26 février 2009 Groupe Banque Populaire Résultats 2008 Avertissement Cette présentation peut inclure des prévisions basées sur des opinions et des hypothèses actuelles relatives à

Plus en détail

BTS Banque session 2011 EP 5 : Techniques bancaires Corrigé indicatif CORRIGE INDICATIF BANQUE PARIS MÉDICIS

BTS Banque session 2011 EP 5 : Techniques bancaires Corrigé indicatif CORRIGE INDICATIF BANQUE PARIS MÉDICIS BTS Banque session 2011 EP 5 : Techniques bancaires Corrigé indicatif CORRIGE INDICATIF BANQUE PARIS MÉDICIS DOSSIER A : GESTION DES MOYENS DE PAIEMENT 26 points A.1 Frais prélevés 3 A.2 Montant des agios

Plus en détail

GESTION DU PATRIMOINE

GESTION DU PATRIMOINE Jean-Marc AVELINE Christian PRISCO-CHREIKI GESTION DU PATRIMOINE, 2007 ISBN : 978-2-212-53808-3 TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION... 1 PREMIÈRE PARTIE LES GRANDS PRINCIPES DE LA GESTION DE PATRIMOINE CHAPITRE

Plus en détail

Résultats du premier trimestre 2015. SCOR enregistre un résultat net de grande qualité de EUR 175 millions et un ROE annualisé de 12,1 %

Résultats du premier trimestre 2015. SCOR enregistre un résultat net de grande qualité de EUR 175 millions et un ROE annualisé de 12,1 % SCOR enregistre un résultat net de grande qualité de EUR 175 millions et un ROE annualisé de 12,1 % SCOR démarre l année avec de solides performances grâce à la mise en œuvre rigoureuse de son plan stratégique

Plus en détail

LE CONTRAT DE CAPITALISATION Une opportunité de placement financier

LE CONTRAT DE CAPITALISATION Une opportunité de placement financier Conférence ATEL - 11 décembre 2012 LE CONTRAT DE CAPITALISATION Une opportunité de placement financier Marc-Antoine DOLFI, associé 1 PLAN DE PRESENTATION Le contrat de capitalisation 1. Description 2.

Plus en détail

Placements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques

Placements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques Placements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques Je ne caractériserais pas la récente correction du marché comme «une dégringolade». Il semble

Plus en détail

Les contrats retraite en Loi Madelin

Les contrats retraite en Loi Madelin Les contrats retraite en Loi Madelin Une retraite obligatoire insuffisante Par rapport à un salarié, le travailleur indépendant est un peu "le parent pauvre" du système de protection sociale français.

Plus en détail

Multisupport 3 Aréas. Dynamisez votre épargne et donnez vie à vos projets

Multisupport 3 Aréas. Dynamisez votre épargne et donnez vie à vos projets Multisupport 3 Aréas Dynamisez votre épargne et donnez vie à vos projets Multisupport 3, un placement souple et performant, quelles que soient vos attentes Le contrat d assurance vie Multisupport 3 doit

Plus en détail

ENTREPRISES ET ARTISANS DU BÂTIMENT Risques et assurances

ENTREPRISES ET ARTISANS DU BÂTIMENT Risques et assurances P 214 Décembre 2009 Centre de documentation et d information de l assurance ENTREPRISES ET ARTISANS DU BÂTIMENT Risques et assurances Ce tableau aide-mémoire décrit les principaux risques auxquels sont

Plus en détail

(en millions d euros) 2013-2014 2014-2015 Ventes 247,1 222,9 Marge brute (55,7) (30,8) En pourcentage du chiffre d affaires -22,5 % -13,8 %

(en millions d euros) 2013-2014 2014-2015 Ventes 247,1 222,9 Marge brute (55,7) (30,8) En pourcentage du chiffre d affaires -22,5 % -13,8 % RESULTATS ANNUELS 2014-2015 Chiffre d affaires 2014-2015 consolidé : 222,9 millions d euros Perte opérationnelle courante 2014-2015 : 125,9 millions d euros Poursuite du recentrage stratégique sur le cœur

Plus en détail

Les actifs financiers les plus couramment

Les actifs financiers les plus couramment 2.1 Performance des placements à rendements réglementés Les actifs financiers les plus couramment détenus par les ménages sont les comptes ou livrets d épargne dont les revenus sont exonérés d impôt et

Plus en détail

Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve publics

Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve publics Extrait de : Panorama des pensions 2013 Les indicateurs de l'ocde et du G20 Accéder à cette publication : http://dx.doi.org/10.1787/pension_glance-2013-fr Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve

Plus en détail

RÉSULTATS AU 30 JUIN 2014

RÉSULTATS AU 30 JUIN 2014 RÉSULTATS AU 30 JUIN 2014 COMMUNIQUÉ DE PRESSE Paris, le 31 juillet 2014 CHARGES EXCEPTIONNELLES RELATIVES A L ACCORD GLOBAL AVEC LES AUTORITÉS DES ÉTATS-UNIS 5 950 M AU 2T14 DONT : - PÉNALITÉS* : 5 750

Plus en détail

BELGIQUE. 1. Principes généraux.

BELGIQUE. 1. Principes généraux. BELGIQUE Les dépenses de protection sociale en Belgique représentent 27,5%PIB. Le système belge est de logique bismarckienne. La principale réforme récente concerne le risque maladie. 1. Principes généraux.

Plus en détail