Articles faisant suite aux rendez-vous. «Bout de Champ Innovation» Du 28 mai au 30 juin 2013

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1 Articles faisant suite aux rendez-vous «Bout de Champ Innovation» Du 28 mai au 30 juin 2013 Ces rendez-vous avaient pour but de mettre en avant des pratiques innovantes, utilisées en agriculture biologique. C est sur leurs fermes que les agriculteurs ont pu échanger avec les participants afin de témoigner sur leurs expérimentations et apporter leurs retours d expériences. Ces évènements ont été co-organisés par la Chambre d agriculture et le Groupement des Agriculteurs Biologiques de la Manche. Sommaire Prairies multi-espèces... 1 Semis de prairie sous couvert d avoine... 4 Pâturage tournant... 6 Désherbage mécanique des céréales... 8 Croisement de vaches laitières

2 Source : CA 50 Source : CA 50 Prairies multi-espe ces Chez Etienne Legrand, à la Meurdraquière et Robert Cotelle du GAEC de la Haute Folie, à Sainteny «Le RGA+trèfle, il n y a pas meilleur pour le lait au printemps, mais je préfère les prairies multi-espèces!» Les prairies multi-espèces permettent en effet de valoriser la prairie en étalant la production d herbe sur toute l année et en étant moins sensibles aux aléas climatiques. Etienne Legrand, à la Meurdraquière, et Robert Cotelle, du Gaec de la Haute folie à Sainteny, éleveurs en agriculture biologique, l ont mis en pratique dans la Manche et nous expliquent leur démarche. Pourquoi ce choix? «J ai augmenté ma surface de prairies et cherché à la valoriser davantage. Lors de visites de fermes, les prairies multi-espèces ont retenu mon attention. Ma décision a été définitivement prise suite à la canicule de 2003, où le RGA n a pas résisté.» Etienne fait le choix du dactyle associé à des graminées précoces, pour augmenter sa production estivale tout en évitant l effet «touffe». Il choisit d y associer des légumineuses qui captent l azote de l air et se substituent aux engrais de synthèse, condition essentielle en bio. Pour optimiser son nouveau système herbager, Etienne cherche désormais à adapter sa génétique : il choisit la brune des Alpes, la montbéliarde, la jersiaise et la red Viking pour sélectionner des animaux plus pâturants (cf. article «croisement de vaches laitières). Au GAEC de la Haute Folie, le choix du système herbager s est imposé suite au passage en bio. Le séchage en grange leur permet de valoriser au mieux les fauches, quel que soit les conditions météo. 3 types de mélanges prairiaux ont été implantés afin de répondre à l utilisation par les animaux et aux types de sols: pâture, fauche, fauche/pâture. 1

3 Source : CA 50 Les différentes prairies au Gaec de la Haute Folie Utilisation Pâture Fauche Pâture + fauche Composition ray Gras diploïde luzerne (47%) luzerne (29%) ray Gras trèfle violet (6%) 2 trèfles blancs tretraploïde fétuque (31%) (9%) 2 fétuques dactyle tardif 2 ray gras anglais Fléole trèfle violet (19%) fléole (9%) (20%) trèfle violet (6%) fétuque des prés (23%) dactyle tardif (10%) fléole (4%) Dose 30 kg/ha 38 kg/ha 30kg/ha Remarque Mélange «maison» - Mélanges suisses - Etienne implante un mélange avec luzerne quand son sol ph> 6 mais c est encore au stade du test. Certains préfèrent éviter le trèfle violet car il se conserve moins bien (mauvais séchage) et lève la dormance du rumex. L implantation C est unanime pour Etienne comme pour Robert: le précédent le plus intéressant pour la prairie est l avoine, ainsi que le seigle, le colza et le sarrasin, qui laissent une parcelle propre grâce à leurs effets allopathiques. Itinéraire technique de l implantation d une prairie chez Etienne Legrand AOÛT 2*covercrop Chisel Déchaumage Fumier Chaux SEPTEMBRE SEMIS Roulage Potasse PRINTEMPS Herse étrille Le passage de la herse étrille élimine le mouron et se fait dans des conditions sèches. Pour réduire le salissement pour l implantation des prairies au printemps, Robert a essayé le semis sous couvert d avoine suite aux conseils d autres éleveurs lors d une formation. Le premier essai est concluant puisque la parcelle est plus propre qu en itinéraire classique. Savoir s adapter! Chez Etienne, les conditions climatiques particulières de la fin d hiver 2012 ont rendu difficile l implantation de l avoine de printemps, qui a levé de manière hétérogène. Pour éviter le salissement sans perdre l avoine qui a réussi à s implanter, il a donc décidé de semer une prairie sous couvert d avoine puisque cette dernière était déjà claire. 2

4 Combattre le salissement à l implantation Le désherbage chimique devient compliqué quand il y a mélange d espèces et le printemps est une période propice au développement des adventices. Le semis sous couvert est une autre astuce pour maîtriser le salissement. Il permet également un gain de productivité avec la récolte de la céréale de printemps (avoine ou orge) et favorise l implantation des légumineuses. Il suffit de semer clair (50 à 80 kg/ha) la céréale de printemps, début mars, puis de semer le mélange prairial au semoir à céréales, botte relevée. La céréale sera récoltée en ensilage au stade laiteux/pâteux, en enrubannage, ou en foin, début juin pour libérer la parcelle suffisamment tôt et favoriser l accès à la lumière des jeunes espèces fourragères. Les résultats s aléas pour antage» «Par rapport à mes prairies RGA+trèfle, les prairies sont plus belles et les vaches préfèrent la prairie composée du mélange suisse sans hésitation!» De plus, en fonction des années et des conditions météo, différentes espèces s expriment. Pour l instant, cette année, ce sont les légumineuses qui dominent. «L an dernier, c était la luzerne». Etienne nous rappelle les résultats de la ferme expérimentale de Thorigné d Anjou : une prairie multi-espèces produit plus sur 5 ans qu une prairie RGA+trèfle grâce à une moindre variabilité. Ces essais ont également sont également l objet d études de l influence des sols sur les prairies. La composition du mélange Si les mélanges suisses permettent de faciliter le semis, il est également possible de faire ses propres mélanges afin d adapter les espèces à implanter en fonction de son sol et de ses objectifs. Un choix cohérent des espèces est un compromis entre : - Les conditions pédoclimatiques - Le mode d utilisation : pâture, fauche ou mixte - Les performances et donc les besoins des animaux (type d animaux, niveau de production, période de vêlage ). Références pour aller plus loin Fiche technique : Quelles prairies semer en Normandie? 4p. Disponible sur demande au conseiller prairie des Chambres d agriculture Fiche technique : Prairies temporaires avec association d espèces en bio par les chambre d agriculture de Normandie - Rubrique AB/repères/fiches techniques Fiche N 8 Agronomie Les prairies multi-espèces en agriculture biologique Bilan Fiches «AB & Innovations» - Prairie en moteur de recherche Pôle de développement bio Chambre d agriculture de la Manche 3

5 Semis de prairie sous couvert d avoine Chez Jacques Bullenger, éleveur à Heussé Avoine et prairie semées au printemps «Chez nous, la technique du semis sous couvert est utilisée pour deux raisons principales - Puisque l avoine s implante rapidement, le salissement est plus faible, il y a donc moins de concurrence lors de la levée de la prairie. Cette dernière peut donc croitre plus facilement. - Lorsqu il est réussi, le foin d avoine est d une qualité vraiment exceptionnelle. Il est plus appétant et possède une très bonne qualité nutritionnelle. Nous avons pour habitude de semer l avoine quinze jours avant l implantation de la prairie (vers la mi-avril) pour pouvoir faucher au stade épiaison fin juin, début juillet. L idéal est d avoir une avoine «à demi-épiée». Nous avons déjà essayé de semer toutes les graines en même temps (avoine + prairie) mais le résultat n est pas si bon, la répartition n est pas homogène. Il est donc préférable de semer séparément. Le séchage demande au minimum 6 jours de grand soleil et l exploitation de la prairie en pâture se fait généralement 5 à 6 semaines après. Nous utilisons deux mélanges principaux : - Pour la fauche (sous couvert d avoine de printemps à 60kg/ha) : Dactyle, RGH, fétuque des prés, fétuque élevée, fléole, luzerne et trèfle blanc. - Pour la pâture/fauche (sous couvert d avoine de printemps à 60kg/ha) : RGA, RGH, fétuque élevée, fétuque des prés, fléole des prés, trèfle blanc et trèfle hybride» 4

6 Pierre DAVID, GAB 50 Avoine noire une de mai, CA 50 Etienne Legrand, éleveur à La Meudraquière Avoine semée en hiver et prairie implantée au printemps «J utilise aussi cette graminée puisqu elle possède les propriétés que voici : - Lorsqu elle est semée en automne, elle peut être utilisée à plusieurs stades : o En hiver, si les stocks en fourrages sont un peu justes, elle est très appétante et peut-être pâturée (de plus, si cela se fait avant le stade montaison, l avoine repart très bien) o Au printemps (mai/juin), elle peut être ensilée o En été, elle peut être moissonnée - Son système racinaire est puissant (tout comme le seigle), ce qui lui permet de : o Bloquer la levée de certaines adventices o Travailler le sol en profondeur et donc de le structurer» Caractéristiques de l avoine Cette graminée, du genre Avena de la famille des Poacées (graminées) peut donc être implantée en hiver ou au printemps. Cette culture rustique, au démarrage rapide, est peu dérangée par les adventices. En plus d offrir un bon rendement en paille, elle est résistante aux maladies et peu exigeante en minéraux. Du point de vue de la fertilisation, cette plante peut supporter un déficit mais apprécie l azote (surtout au départ). Elle se plaira donc après une culture susceptible d en libérer (prairie, engrais verts) ou un apport de fumier. Pierre DAVID, Groupement des Agriculteurs Biologiques de la Manche 5

7 Pierre DAVID, GAB 50 Pâturage tournant Chez Christophe Destres, éleveur à Saint Sauveur Le Vicomte «Gérer correctement son pâturage est quelque chose d essentiel pour la pérennité d une ferme. La plupart des agriculteurs d aujourd hui sont plongés dans un système qui leur coûte de plus en plus cher et qui les rend toujours plus dépendants. De gros investissements ainsi que l utilisation de produits dont le coût dépend de celui du pétrole n offrent aucune visibilité aux éleveurs et pire, assombri leurs avenirs. Changer de système n est peut-être pas facile, mais ce n est pas impossible. Grâce à des groupes d échanges et des expériences tentées par d autres éleveurs il est plus facile de se lancer. Je me suis, par exemple, beaucoup inspiré de la méthode d Eric Favre. Il m a fallu environ quatre ans pour comprendre et me débrouiller avec ce système, à la fois autonome et économe. Comme de nombreuses personnes autour, j ai dû apprendre à travailler entre un marais longtemps inondé, des prairies temporaires et naturelles. Toujours dans ma poche, le mètre à ruban me suit partout. En PT mes vaches rentrent à 18 cm et sont à 24 litres tandis qu en PN elles rentrent à 16 cm pour donner environ 20 litres. Je préfère quand même travailler avec les PN puisqu il y a une plus grande diversité dans les espèces donc des stades de maturité différents et, de ce fait, une concentration en azote moins forte. Mangeant plus de matière ligneuse mes animaux sont en meilleure santé. J utilise encore quelques hectares de maïs, d avoine et de légumineuses (semis d avoine à 110kg et légumineuses à 20kg par hectare) mais l herbe reste l élément clé de ma ration. J ai aussi choisi des vaches Simmental, race mixte, absorbant bien les variations dans la ration contrairement à des vaches plus performantes mais aussi plus fragiles Lors du dernier rendez-vous «bout de champ» (le 21 mai) j ai d ailleurs reçu quelques éleveurs pour expliquer la technique du pâturage tournant. Lassés par leur système et désireux d en sortir, ils sont venus, chercher l information, apprendre, comprendre, témoigner et nous avons eu un échange constructif.» Pierre DAVID, Groupement des Agriculteurs Biologiques de la Manche 6

8 Les bases du pâturage tournant Principe Surface de base (proche ferme) Surface complémentaire Pâturage Foin + pâturage Attention! Entrée : 18/20cm Sortie : 5/6 cm Calculs - Production max d une prairie : 60 kg MS/ha (association avec du TB, 15 avril ->15 juin) - 1 VL : 15 kg MS/jour - Donc 1 VL a besoin de 15/60 = 0.25 ha = 25 ares (en pleine pousse) - Surface de base pour 40 vaches : 40*0.25 = 10ha - Généralement il y a entre 6 et 8 paddocks, o 1 paddock : 10/6 = 1.66ha 10/8 = 1.25ha Explication Légende SC 7 SC 1 Surface de base (SB) SC 6 P6 P7 P1 SB7 SC 2 Paddock (P) P2 SC 2 Surfaces complémentaires (SC) SC 5 P5 P4 P3 SC 3 Parcours idéal Parcours si paddock en SB non prêt (ex. moindre pousse) SC 4 Et pour les autres? Are/animal Nombre de paddocks Couple «VA + veaux» Génisse (lait, viande) 1/mois -> 25 Bœuf Puis Ovin/caprin Pierre DAVID, Groupement des Agriculteurs Biologiques de la Manche 7

9 Source : CA 50 Désherbage mécanique des céréales Chez Stanislas De Foucault, à St Pierre de Semilly Désherber ses céréales mécaniquement tout en écroutant c est possible! Le désherbage mécanique des céréales est une technique encore globalement peu utilisée. La plupart du temps, les produits phytosanitaires sont utilisés pour avoir une parcelle propre mais la gestion des adventices peut aussi se faire par le biais d outils mécaniques. En plus de leurs rôles de désherbage, ces outils écroutent le sol et permettent de libérer le plateau de tallage. Leur utilisation débute à partir de 2 feuilles jusqu à la fin du tallage de la céréale. Les moments adaptés pour passer sont donc la fin de l automne ou en sortie d hiver. Le désherbage mécanique sera efficace à condition d avoir pris plusieurs mesures préventives, dont la principale est la rotation. Une bonne rotation et un itinéraire technique adapté, couplés à du déchaumage, des faux semis, permettront notamment de réduire la pression des adventices. Une fois leurs présences diminuées, les outils de désherbage mécanique auront toute leur place. Témoignage d un agriculteur qui le pratique Installé récemment à St Pierre de Semilly, Stanislas travaille sur une ferme laitière en agriculture biologique de 72 hectares, complété par un atelier de veaux gras. «Je suis équipé d une herse étrille pour désherber, mais cette année, la terre était particulièrement tassée, avec un semis de céréales effectué juste avant l épisode neigeux de mars. J ai entendu parler de la houe rotative pour casser la croute de battance par le biais des CUMA. Bien qu il n y en ait pas à proximité de St Pierre, j ai souhaité tester cette technique de désherbage et décroutage du terrain.» Après le passage de la herse étrille et de la houe rotative testés lors du rendezvous bout de champ, le constat est satisfaisant. La houe rotative a permis de réaliser le décroutage avec succès, contrairement à la herse étrille, qui avait du mal en terrain battu. «Les céréales sont recouvertes de terre, c est assez 8

10 Source : CA 50 Source : CA 50 impressionnant!». Deux jours après, l orge est relevée. «Pour ce qui est de l efficacité du désherbage, difficile de faire un constat immédiat.» «J aimerais utiliser la houe plus souvent mais la plus proche est à St mère l Eglise! Un achat individuel n est pas adapté pour l utilisation ponctuelle que j en ferais. Idéalement, il faudrait former un groupe pour investir à plusieurs sur une houe rotative dans la région de St Lô.» Les clefs de la réussite La houe rotative Les doigts montés sur les roues arrachent les adventices et écroutent le sol. La vitesse d avancement doit être élevée pour un maximum d efficacité. La herse étrille Les dents montées sur des panneaux remuent le sol en surface et déracinent les adventices. Rappel des bonnes conditions de passage des outils mécaniques - La céréale a au moins 2 feuilles, stade minimum pour résister à l arrachage. - La culture est en bon état, ne présentant pas de signe de carence nutritive, ni autre stress. - La majorité des mauvaises herbes sont très jeunes (stade 2 feuilles maxi). - Le sol est rappuyé et bien nivelé. - Le temps est asséchant dans les 1 à 2 jours suivant le passage (consulter la météo pour éviter de passer avant une pluie qui repiquerait les adventices). Références pour aller plus loin - «Désherber mécaniquement les grandes cultures», les bases du désherbage et fiches techniques par culture : - Information sur le matériel : document machinisme environnemental Pôle de développement bio Chambre d agriculture de la Manche 9

11 Source : CA 50 Croisement de vaches laitières Chez Etienne Legrand, à La Meurdraquière Le croisement rotationnel consiste à alterner les races de mâles utilisés dans les accouplements pour bénéficier de l effet hétérosis. Rencontre avec Etienne Legrand, qui teste cette pratique dans le sud Manche avec ses 55 vaches et qui nous a présenté ce système lors d un rdv bout de champ innovation. Que recherchez-vous dans le croisement de races? Jusqu à présent, j avais des prim holstein. Je souhaitais avoir un troupeau qui s adapte plus au territoire, à la conduite herbagère et éviter la consanguinité des races laitières. Quand avez-vous débuté les croisements? En 2011, avec du croisement d absorption brunes des Alpes. Aujourd'hui, quelles races y a-t-il dans votre troupeau? Il y a des croisements prim holstein/red viking/montbelliard et un autre prim holstein/brune des Alpes/jersiaise l année prochaine. La semence de prim holstein viendra de Nouvelle-Zélande : contrairement aux hollandaises adaptées aux stabulations, elles sont plus pâturantes. Comment s est fait ce choix? J avais déjà entendu parler de cette technique mais c est suite à une visite chez un éleveur du Finistère que je me suis décidé à mettre en pratique le croisement de race sur ma ferme. C est une suite logique dans le raisonnement global de la ferme. En agriculture biologique depuis 12 ans, je fais constamment évoluer mon système dans le but d être autonome et maître de mes décisions. J ai deux lots de vaches avec un vêlage groupé en automne et un au printemps. Cela me permet d équilibrer plus facilement les rations et d adapter mon troupeau à ma disponibilité fourragère (moins de concentrés en hiver). De plus, les gabarits plus petits diminuent le tassement des terres et ont moins de besoins d entretien. 10

12 Source : CA 50 Comment effectuez-vous les croisements? J effectue les croisements en fonction des gabarits : par exemple, plus une vache est anguleuse, plus je la croise. Pour les femelles légères, je préfère mettre de la semence de jersiaise pour éviter les vêlages difficiles. Je m assure également de garder 20 à 30% du troupeau en race pure pour maintenir une bonne sélection. Depuis-que vous avez débuté, quels sont les résultats obtenus? Il est encore tôt pour en parler mais j ai observé de meilleurs résultats en insémination artificielle. J ai également observé une diminution des problèmes de pattes, un meilleur vieillissement et une moins grande perte de poids après vêlage sur les premières générations. Par la suite, j attends de meilleurs taux pour mon lait. S il y avait à retenir une leçon de votre expérience, quelle serait-elle? Oser!!! Références pour aller plus loin - Les stratégies de croisement entre races laitières et leurs déterminants dans les élevages bovins français, par l Unité de Recherche Système d Elevage du GESA d Angers ; Le croisement entre races laitières en France vu par les bases de données, par l Institut de l élevage - taper croisement races dans moteur de recherche - Les vaches laitières croisées plus rustiques, plus fertiles, plus durables ; L écho de Cedapa n 98 nov.déc ; Le croisement : un outil pour adapter la vache à son système ; Les croisements de races laitières, L écho de Cedapa n 103 nov.déc abiodoc.docressources.fr taper croisement races dans moteur de recherche Pôle de développement bio Chambre d agriculture de la Manche 11

13 Avec les partenaires et la participation financière du conseil général de la Manche, du CAS-Dar et de l Agence de l eau. 12