Facteurs de risque des cancers du sein
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- Jean-Baptiste Samson
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1 Facteurs de risque des cancers du sein Pr Laurent ZELEK Service d Oncologie Médicale CHU Avicenne & UMR 577 Epidémiologie Nutritionnelle Inserm Institut national de la santé et de la recherche médicale
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4 Modèle actuel de carcinogenèse mammaire D après R. Hiatt UCSF 2011
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7 Dans le cancer du sein, le surpoids n est pas seulement un facteur de risque, c est aussi un FACTEUR PRONOSTIQUE! Cela est probablement vrai pour d autres cancers (prostate )
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9 Disease-free survival according to median baseline adiponectin level of 10 μg/ml. Macis D et al. JCO 2012;30: by American Society of Clinical Oncology
10 Possible pathways by which adiponectin exerts either inhibitory (blue) or stimulatory (gold) modulation that ultimately results in cell- and tissue-level effects that potentially reduce risk for development of breast cancer. Fabian C J JCO 2012;30: by American Society of Clinical Oncology
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14 Pathologies cardio-vasculaires, diabète et cancer ont une physiopathologie commune
15 Surpoids et cancer du sein: synthèse
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17 Impact de l activité physique sur le risque de rechute des cancers du sein Réduction du taux de rechute si APA après soins 1 0, ,8 0,7 APA APA 0,6 0,5 0,63 0,63 0,56 0,66 0,4 0,3 0,33 0,2 0,1 0 NHS WHEL CWLS HEAL LACE
18 META ANALYSE APA et SURVIE AVANT ET APRES CANCER SEIN
19 Activité physique: mécanismes proposés Effet sur les estrogènes Effet sur les androgènes Réduction de l estradiolémie Augmentation de la SHBG Réduction de la biodisponibilité des estrogènes Restauration de la sensibilité à l insuline Augmentation de la masse musculaire et du transport du glucose dans le muscle Diminution de la graisse abdominale
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24 La consommation de lait Mécanismes possibles: graisses, IGF-1, estrogènes, GH Pas de lien évident dans les études épidémiologiques 40 études cas-témoin + 12 cohortes La GH bovine est inactive dans l espèce humaine Les apports d IGF-1 et d estrogènes liés à la consommation de lait sont très inférieurs à la sécrétion endogène Le lait contient aussi des nutriments dont l effet protecteur a pu être évoqué: acides gras, protéines de soja, calcium, vitamine D Parodi, J Am Coll Nutr 2005
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28 Conclusions Pour l ensemble de ces facteurs, risques relatifs de l ordre de 1,2 La lutte contre le surpoids est justifiée mais le bénéfice attendu sur les autres causes de mortalité est au moins aussi important que sur le risque de cancer du sein Elle passe par des modifications du comportement alimentaire qui ne peuvent cependant pas être dissociées de la pratique d une activité physique La consommation régulière d alcool doit être déconseillée L insulinorésisatnce est probablement à l origine de formes de plus mauvais pronostic L effet protecteur de la metformine est possible mais demeure incertain Les carences en vitamine D doivent être dépistées et traitées Travail de nuit et travail posté: rôle possible dans la carcinogenèse
29 Prise en charge de l après-cancer du sein
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31 Etude DREES-INSERM 2004 Seulement 20% des femmes sans séquelles à 2 ans (54.5% assez à très gênantes) Facteurs différents selon l âge Avant 50 ans: variables liées au traitement Après 65 ans: variables socio-démographiques Cancer du sein surreprésenté dans chez les personnes ayant été l objet de rejet pu discrimination dans la sphère sociale (36%) et dans la sphère familiale (42%) Augmentation significative du risque de sortie d emploi Baisse de revenus chez 26% des patients
32 Mean symptom scores of women with breast cancer 3 years after diagnosis compared with agestandardized mean scores of women from the general population (core module Quality of Life Questionnaire C30) Arndt, V. et al. J Clin Oncol; 23: Copyright American Society of Clinical Oncology
33 Le surpoids après cancer du sein Quelles conséquences? Faut-il attendre un bénéfice de son contrôle
34 Facteurs de risque (essai WHEL) Chimiothérapie associée au surpoids OR = 1.65 Gain 5% du poids initial chez 45% des femmes sous chimiothérapie Seulement 10% retrouvent leur poids initial Plus le surpoids est important, plus la probabilité de retour au poids initial est faible
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36 Aspects comportementaux Fatigue chronique Troubles cognitifs
37 Fatigue, depression, and sleep disturbance frequently co-occur in breast cancer patients and survivors Bower, J. E. J Clin Oncol; 26: Copyright American Society of Clinical Oncology
38 Asthénie Significative chez 25% des patientes Se majore au cours de la chimiothérapie Régresse habituellement en 1 an Parfois prolongée (25%) jusqu à 10 ans Effet sur QdV Tt.: exercice physique, thérapie de groupe Si pas de cause identifiée (endocrinopathie, anémie) Pas d effet des antidépresseurs (2 essais randomisés)
39 Insomnie 3 à 5 fois plus fréquente que dans la pop. gle. Population à risque Femmes, âge, anxiété et symptômes liés au traitement Lien avec les bouffées vasomotrices BZD, thérapies comportementales
40 Dépression 50% des patientes concernées dans les 7 ans qui suivent le diagnostic Liée au statut social et au réseau de relations plutôt qu à la sévérité de la maladie Test diagnostic le plus sensible: question unique! «vous sentez-vous déprimée?»
41 Troubles cognitifs Liés à la chimiothérapie 16 à 75% des patientes Durée de l ordre de 1 an Jusqu à 10 ans chez certaines femmes Lien avec l aménorrhée (?) Apport de la neuro-imagerie fonctionnelle Atteintes vasculaires Métabolisme glucidique perturbé
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44 Conclusion Le retentissement fonctionnel du traitement adjuvant des cancers du sein reste largement sousestimé Les patientes sont victimes d exclusion dans les sphères familiale et professionnelle Risque augmenté de perte de revenu et de sortie d emploi Prévention tertiaire et soins de support à développer Devraient être intégrés au Programme Personnalisé de l Après-Cancer (Plan Cancer 2)
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