Pourquoi les actions mondiales?

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Pourquoi les actions mondiales?"

Transcription

1 JUIN 2007 PERSPECTIVES INSTITUTIONNELLES Pourquoi les actions mondiales? Article de discussion du Templeton Global Equities Group «La logique d une stratégie de placement mondiale est simple; plus les horizons explorés sont vastes, plus les chances de trouver de bons placements augmentent.» Gary P. Motyl, CFA Président Templeton Investment Counsel, LLC Directeur et chef des placements Templeton Institutional Group Fort Lauderdale, Floride, États-Unis Cindy L. Sweeting, CFA Directrice de la recherche Vice-présidente directrice/directrice de portefeuille Templeton Global Equities Fort Lauderdale, Floride, États-Unis

2 Pourquoi les actions mondiales? INTRODUCTION ET RÉSUMÉ Nous estimons que la pratique consistant à séparer les portefeuilles de placements boursiers nationaux et étrangers au niveau de la répartition de l actif fait désormais face à des défis fondamentaux. Cette méthodologie traditionnelle limite l éventail du choix de placements et réduit la flexibilité des gestionnaires de placements alors que l offre proposée aux investisseurs n a jamais été aussi vaste. Une stratégie d investissement mondiale permet aux gestionnaires de placements de traverser les frontières entre pays développés et pays émergents et entre différentes plages de capitalisation boursière. Elle facilite également les analyses et les comparaisons entre sociétés appartenant à un même secteur à travers le monde, ce qui permet de prendre des décisions de placements plus judicieuses et plus opportunistes. Mais pour jouir d une telle flexibilité, encore faut-il bénéficier d une riche expérience et d une structure de recherche appuyées par des ressources importantes. Aux États-Unis, l adoption d une stratégie d investissement en actions mondiales a mis longtemps à démarrer, mais nous pensons que le mouvement commence à s accélérer. Au Royaume-Uni, depuis l affaiblissement de la structure de gestion équilibrée traditionnelle au milieu de la dernière décennie, les investisseurs institutionnels se sont lancés à fond dans une nouvelle stratégie d investissement sur les marchés des actions mondiales. Le même phénomène s est amorcé en Europe continentale et en Asie. Cet article débute par un bref aperçu des tendances historiques des actions internationales et américaines et montre que, à long terme, l ajout d actions autres qu américaines à la répartition de l actif a amélioré le profil de risque/rendement total des portefeuilles. Nous décrivons ensuite les principales forces justifiant une stratégie axée sur les actions mondiales et nous examinons comment profiter des occasions de placement les plus intéressantes. Voici nos principales conclusions : Depuis la création des indices MSCI en 1970, il s est avéré préférable d inclure la répartition d actions internationales comme moyen de diversifier le risque. Toutefois, cette méthodologie traditionnelle consistant à différencier l investissement national de l investissement international limite l éventail du choix de placements et réduit la flexibilité de mouvement des gestionnaires de placements. La logique d une stratégie de placement mondiale est simple; plus les horizons explorés sont vastes, plus les chances de trouver de bons placements augmentent. Quel que soit leur pays d origine, les sociétés sont de plus en plus soumises à l influence de la mondialisation que ce soit par leur clientèle, leurs fournisseurs ou leurs concurrents. Une stratégie mondiale permet d effectuer des comparaisons de valorisation qui mettent en évidence les secteurs négligés et les inefficiences et, donc, une sous-évaluation potentielle. La plupart des institutions financières, qu elles achètent ou vendent, réorientent leurs activités de recherche à l échelle mondiale. LA PERSPECTIVE HISTORIQUE Une analyse du rendement des marchés boursiers américains et étrangers au cours des trente dernières années démontre clairement la pertinence des placements à l échelle internationale. Les actions mondiales ont généralement réduit la volatilité totale des portefeuilles, même si elles n ont pas toujours égalé les rendements des actions américaines (voir Figure 1). Figure 1 Rendement annualisé (%) S&P 500 c. MSCI EAFE, Source: FactSet. Rendement annuel MSCI EAFE Rendement annuel S&P 500 1

3 2 Dans les années 1970, les actions autres qu américaines ont enregistré de meilleurs rendements et une plus faible volatilité; dans les années 1980, les rendements sont restés solides, mais leur volatilité a augmenté. Dans les années 1990, la volatilité des actions autres qu américaines a diminué, mais leur rendement a été moins élevé que les actions américaines, en grande partie en raison de la sous-performance du Japon. Entre 2000 et 2006, les actions autres qu américaines ont eu un rendement nettement supérieur aux actions américaines, avec un écart-type légèrement supérieur à celui des actions américaines. La corrélation, qui mesure la fréquence de l évolution parallèle de deux indices boursiers, présente également une tendance cyclique historique (voir Figure 2). De la fin des années 1970 au milieu des années 1980, les corrélations ont considérablement varié, de 0,7 en 1977 à 0,1 au début Au cours des dix années suivantes, les cycles de hauts et de bas se sont succédés, tandis que la période de 1995 à 2005 s est caractérisée par une hausse relativement constante des corrélations, qui a culminé à 0,9 en Les corrélations ont fortement chuté depuis, mais elles restent malgré tout au-dessus de la moyenne à long terme, qui est de de 0,6. Figure 2 Corrélations selon une moyenne mobile de trois ans entre l indice S&P 500 et l indice MSCI EAFE, avril 1977 avril ,0 0,9 0,8 0,7 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1 0, Source: FactSet. Bien que les corrélations aient atteint des niveaux élevés au cours des dix dernières années, en partie sous l effet conjugué de la mondialisation des affaires, de l éclatement de la bulle TMT et de la création d une monnaie unique en Europe il est tout à fait possible qu elles retrouvent une valeur moyenne plus faible à long terme. La croissance économique mondiale se déplace, et les États-Unis sont aujourd hui distancés par de nombreuses régions du globe. Et bien que les marchés émergents aient traditionnellement dépendu de l immense bassin de consommateurs américains pour la croissance de leurs exportations, de nombreux pays écoulent désormais leurs exportations, principalement des produits de base, vers la Chine et l Inde. Cela leur permet d être mieux prémunis que par le passé contre un ralentissement économique ou une correction des marchés aux États-Unis. Que les corrélations reviennent ou non à leurs niveaux historiques, nous pensons qu il est important de mettre l accent sur les occasions de rendement offertes par la stratégie d investissement mondiale. Nous pensons qu une stratégie ciblant à la fois les pays émergents et les pays développés permet de créer la plus vaste gamme d occasions de placements offrant le meilleur potentiel. ARGUMENTS EN FAVEUR D UNE STRATÉGIE DE PLACEMENT MONDIALE Au cours des dernières décennies, les promoteurs de régime se sont montrés plus réticents face à une stratégie de placement mondiale. La gestion des placements au cours des 25 dernières années est devenue de plus en plus spécialisée avec des «experts» dans diverses disciplines de la sphère de l investissement. Les conseillers ont produit des dizaines d études montrant qu une répartition habile de l actif se traduit par une hausse du rendement global d un portefeuille, et que les gestionnaires de fonds sont désormais beaucoup moins réticents à adopter un processus décisionnel descendant/macro-économique qui leur permet de prendre des décisions sur place. Bien que la plupart des méthodologies de répartition se fondent sur les décisions descendantes pour évaluer le rendement, la sélection des actions devenant alors un aspect résiduel de la valeur ajoutée, nous pensons que pour réussir l exécution de sa stratégie de placement mondiale, le gestionnaire de fonds doit être capable de repérer les titres ou les secteurs sous-évalués à partir de l éventail d occasions le plus vaste possible. Tant que le promoteur de régime ne définit pas le risque comme un «écart de l indice de référence», nous pensons que la stratégie de recherche et de placement mondiale s impose de plus en plus comme étant la mieux adaptée pour réaliser des rendements plus élevés. Plusieurs autres facteurs plaident en faveur de la stratégie mondiale. Davantage d occasions. L Amérique du Nord ne représente que 48 % de la capitalisation boursière mondiale, avec 29 billions de dollars, contre plus de 30 % pour l Europe et 15 % pour l Asie. En dehors de l Amérique du Nord, le Japon a vu sa prépondérance s éroder ces dix dernières années au profit des marchés émergents, ce qui a eu pour effet d élargir la gamme d options de placement (voir Figure 3). Figure 3 Capitalisation 12/31/1988 boursière mondiale : Indice MSCI ACWI 1 12/31/2006 Source : FactSet. Japon ,9 % Amérique du Nord ,2 % Europe ,1 % Asie hors Japon ,5 % Autre ,1 % Amérique du Nord ,7 % Europe ,5 % Japon ,9 % Asie hors Japon ,5 % Autre ,8 %

4 En termes de placement, une stratégie mondiale offre l accès à un plus vaste choix de sociétés de premier plan bénéficiant d une capitalisation boursière importante et de bonnes perspectives de croissance. D après les estimations de I/B/E/S et de FactSet, on compte plus de sociétés dans le monde dont la capitalisation boursière dépasse 1 milliard de dollars, et 80 % d entre elles sont non-américaines. Recherche mondiale. De nombreuses grandes sociétés de placement ont remanié leurs divisions d analyse pour mieux se concentrer sur les secteurs internationaux. Finie l époque où des analystes sectoriels étaient affectés à des zones géographiques données; désormais la recherche est centrée autour de secteurs industriels ou économiques mondiaux, avec un volet régional. Les analystes comparent les sociétés dans certains secteurs d activité donnés à l échelle mondiale et élaborent des modèles financiers à long terme afin de faciliter les comparaisons entre sociétés appartenant au même secteur. À ces informations s ajoutent des analyses économiques et politiques régionales. Nous pensons que cette stratégie de recherche mondiale s impose logiquement parce qu elle fournit une structure naturelle favorisant la vision mondiale. Globalement, une vision mondiale permet de diversifier et de multiplier les occasions de placements rentables et facilite les analyses et les comparaisons entre sociétés comparables appartenant à un même secteur d activité, contribuant ainsi à des décisions plus judicieuses. Normes comptables mondiales. L uniformisation des normes s opère lentement car elle se heurte à des désaccords entre les États-Unis et les autres pays. Toutefois, des progrès ont été Figure 4 Économies en voie de développement captant une part du PIB mondial 1995 Italie 3,8 % 2006 France 5,3 % Royaume-Uni 3,9 % Allemagne 8,6 % Japon 17,9 % France 4,2 % Royaume-Uni 4,9 % Allemagne 6,0 % Japon 9,1 % Italie 3,4 % États-Unis 25,1 % États-Unis 27,5 % Autres pays développés 13,8 % Autres pays développés 15,1 % Pays en voie de développement 21,7 % Pays en voie de développement 28,9 % enregistrés et nous sommes persuadés que ce n est plus qu une question de temps avant que les pays industrialisés se dotent de normes comptables harmonisées. Stratégies mondiales en dehors des États-Unis. Le R.-U. en particulier a opéré un virage net vers l investissement mondial, soit en créant des fonds nationaux et mondiaux distincts, soit en créant un seul fonds englobant les deux éléments. Les promoteurs de régime britanniques ayant réduit leurs investissements dans les actions nationales de 75 % à 60 % voire 50 %, la majorité d entre eux ont adopté une stratégie mondiale plutôt que régionale en dehors de leurs frontières. On observe la même tendance, quoique moins prononcée, dans les autres pays d Europe. Dans le reste du monde, l Australie et l Afrique du Sud sont déjà bien engagées sur la voie du placement mondial tandis qu au Japon, des mandats mondiaux (hors Japon) commencent à être attribués. MARCHÉS ÉMERGENTS Les marchés émergents représentent aujourd hui une portion significative des occasions de placement à l échelle mondiale. Le principal argument en faveur de cette catégorie d actif repose sur une forte croissance économique combinée à des valorisations proches des valeurs plancher historiques malgré un excellent rendement récent. La croissance du produit intérieur brut (PIB) dans les pays en voie de développement est pratiquement le double de celle des pays développés, une tendance qui semble devoir se poursuivre (voir Figure 4). Pologne 0,5 % Arabie Saoudite 0,5 % Turquie 0,6 % Afrique du Sud 0,5 % Indonésie 0,8 % Taïwan 0,9 % Mexique 1,0 % Corée 1,8 % Chine 2,5 % Indonésie 0,8 % Arabie Saoudite 0,7 % Turquie 0,8 % Pologne 0,7 % Mexique 1,7 % Afrique du Sud 0,5 % Corée 1,8 % Chine 5,5 % Inde 1,8 % Inde 1,2 % Russie 1,1 % Taïwan 0,7 % Russie 2,0 % Brésil 2,2 % Brésil 2,6 % Autres pays en voie de développement 7,9 % Autres pays en voie de développement 9,5 % Source : Stratégie et placements internationaux 3

5 La Chine, où le PIB par habitant a plus que doublé dans les années 1990, offre une parfaite illustration. Au cours de la présente décennie, on s attend à ce que le PIB par habitant de la Chine continue de progresser. L entrée récente de pays d Europe centrale et de l est, comme la Pologne, la République tchèque, la Bulgarie et la Roumanie dans l Union Européenne devrait stimuler la croissance économique de cette région. D autres facteurs plaident en faveur des marchés émergents, parmi lesquels : Faibles corrélations. Bien que la corrélation entre les marchés émergents et les marchés développés ait augmenté ces dix dernières années, elle reste encore imparfaite. Ces dix dernières années, la corrélation selon la moyenne mobile de trois mois entre marchés émergents et marchés boursiers américains était de 0,7, ce qui est plus élevé que la corrélation de 0,4 observée pour la période de , mais inférieur à 1,0. Les corrélations entre marchés émergents restent également faibles. Volatilité réduite. Historiquement, les marchés émergents ont toujours été plus volatiles que les pays développés, mais ce phénomène est essentiellement régional ou national, et non pas caractéristique d une catégorie d actif en général. Le risque de forte volatilité dans ces marchés subsiste, mais la volatilité récente a été moins marquée qu il y a quelques années. Bien que l investissement dans les pays émergents comporte encore des risques importants, des progrès marqués ont été accomplis sur plusieurs fronts pour réduire les facteurs de risque. Un portefeuille bien diversifié de marchés émergents peut améliorer le rendement d un fonds d actions mondiales sans trop accentuer le profil de risque. Améliorer la gouvernance d entreprise. De nombreuses sociétés choisissent d adopter des normes de gouvernance d entreprise à l américaine et les gouvernements renforcent les cadres réglementaires dans le but d attirer et de conserver les investisseurs étrangers. Meilleure comptabilité. Alors que les sociétés des marchés émergents démontrent un intérêt croissant pour la cotation en bourse, leurs normes comptables s améliorent. Elles sont de plus en plus nombreuses à utiliser les normes GAAP. Forte demande des consommateurs. L urbanisation rapide et la croissance des revenus réels devraient continuer à stimuler la croissance de la consommation dans les marchés émergents. Des facteurs démographiques favorables devraient également stimuler l activité des consommateurs. La croissance de la population urbaine dans les marchés émergents est quatre fois supérieure à celle des marchés développés et, au cours des dernières années, la population active a connu une expansion sans précédent. LE DÉBAT RÉGION/PAYS/SECTEUR L un des principaux avantages du portefeuille d actions mondiales est sa flexibilité, c est-à-dire la possibilité de se déplacer rapidement au gré des opportunités entre les régions, les pays et les secteurs, tandis que le basculement entre des portefeuilles américains et mondiaux gérés séparément demande une décision tactique qui peut s avérer difficile, coûteuse et fastidieuse. Une stratégie mondiale peut également réduire la rotation découlant de la nécessité de rééquilibrage du portefeuille en cas d adoption d une méthode de répartition de l actif descendante. En outre, un portefeuille mondial offrira presque à coup sûr une participation au marché américain, qui représente la plus importante composante de capitalisation boursière au monde. L importance des régions dans le rendement global des placements a considérablement varié au fil du temps. Ainsi, ces vingt dernières années, une stratégie consistant à investir dans les régions ayant enregistré une surperformance au cours des cinq années précédentes n aurait pas été particulièrement fructueuse. Par exemple, de 1984 à 1988, le marché le plus performant en termes de rendement en dollars annualisés a été le Japon, suivi de l Europe. Les années suivantes, de 1989 à 1993, le Japon a enregistré ses pires résultats et c est l Amérique latine qui offrait les meilleurs rendements (voir Figure 5). Les États-Unis ont pris le relais au milieu des années 1990, mais sont à la traîne depuis le début des années Ces dernières années, les influences sectorielles ont largement supplanté les facteurs nationaux et régionaux dans la décision de répartition de l actif. Bien que ces trois critères soient sujets à des tendances cycliques, le rendement des actions mondiales dépend aujourd hui dans une large mesure de la participation sectorielle. Figure 5 Leadership du marché par région et par période, ,13 79,79 99,72 43,18 80,06 55,74-2,91 149,66 13,41 80,42 21,62 37,07 24,32 32,93 29,04 61,77-8,14-0,39-5,78 73,66 4,96 43,37 48,42 4,59 35,53 30,89-3,37 36,61 7,01 53,92 2,66 22,13 22,21 31,64 28,91 58,89-11,76-9,43-10,11 47,03 1,26 31,50 44,46 4,20 30,57 29,06-7,83 29,89 6,14 29,79 1,73 13,37 21,57 24,20 5,25 43,20-15,19-12,40-18,09 39,14-7,24 17,29 17,24 4,10 16,35 15,98-10,15 13,66-4,25 25,70 0,64 0,86 20,97-23,55-6,22 23,47-16,57-19,64-22,35 36,15 S/O S/O S/O S/O 16,06 1,81-36,02 9,09-21,29 10,53-13,99-12,83-15,38-30,75-35,11 16,23-28,07-29,28-22,45 30, ,62 29,55 21,39 15,95 11, ,42 25,63 14,84 9,93 6, ,48 34,36 33,15 15,48 6,33 MSCI Europe MSCI Pacifique hors Japon MSCI Japon MSCI Amérique du Nord MSCI EMF Amérique du Sud 4 Source : FactSet.

6 Voici quelques exemples illustrant la pertinence de la stratégie sectorielle : Secteur pharmaceutique. Les principales sociétés pharmaceutiques se trouvent maintenant dans les trois grandes zones géographiques (É.-U., Europe et Japon). La plupart sont des multinationales en concurrence aux quatre coins du monde qui ont les mêmes occasions et subissent la même pression sur les différents marchés où elles sont implantées. Dans un secteur aussi mondialisé, les divergences au niveau des valorisations géographiques offrent des occasions d acheter des sociétés au dessous du pair. Externalisation. L externalisation est un thème mondial important pour le textile, les services technologiques, les logiciels et la fabrication. La connaissance des marchés émergents, dont la Chine, l Inde et le Mexique est impérative pour comprendre cette tendance à long terme. Matériaux. Une compréhension des tendances de l offre et de la demande à l échelle mondiale qui influencent les cours est impérative. Une connaissance des facteurs qui affectent la demande par exemple, la demande croissante d acier et de pétrole en Chine est l un des principaux indicateurs de l utilisation des capacités et des tendances des cours pour de nombreuses matières premières. Télécommunications. De nombreuses sociétés de télécommunications européennes doivent une part importante de leurs revenus, de la valeur de leur actif et de leur potentiel de croissance à leurs investissements en Amérique latine, dans les pays émergents d Europe et en Asie. Une bonne compréhension de ces marchés permet de mieux évaluer les risques et les rendements potentiels de ces placements. En outre, les structures réglementaires et l environnement concurrentiel varient d une région à l autre, d où la nécessité d une analyse à l échelle mondiale. LA QUESTION DES DEVISES Au fil de périodes plus courtes, le taux de change fait partie intégrante du processus d analyse. Il influence le rendement global des actions non seulement en termes réels, puisqu il touche directement les affaires des sociétés, mais aussi en termes de conversion pour les investisseurs. À plus longue échéance, nous pensons que les fluctuations du taux de change reflètent un certain degré de parité du pouvoir d achat, même s il est évident qu à court terme, les devises sont volatiles et imprévisibles. Les régimes de retraite qui doivent remplir leurs obligations dans une devise de base peuvent donc choisir de couvrir leur régime afin d éviter le risque associé aux fluctuations et à la volatilité à court terme du taux de change Toutefois, lorsque l horizon de placement est à long terme, une vision mondiale offre une diversification des risques liés aux devises, au pays et au secteur. Dans un portefeuille mondial diversifié ayant un horizon de placement à long terme, les mouvements de devises ont souvent tendance à s équilibrer, quelle que soit la devise de base. Il faut également tenir compte des coûts associés à la couverture. Nous pensons que, dans la plupart des cas, le coût de couverture contre le risque de change d une devise est proportionnel au risque lié à la fluctuation de cette devise. PERTINENCE DU STYLE Les stratégies fondées sur la valeur ont fait leurs preuves aux États- Unis depuis maintenant 75 ans. Bien que la concentration valeur/croissance sur les marchés internationaux n ait pas fait l objet d études approfondies, on a tendance à étiqueter les gestionnaires selon leur style correspondant à des directives de répartition de l actif qui accordent de plus en plus d importance aux facteurs de style. Nous pensons qu à long terne, les philosophies de placement fondées sur la valeur, à condition d être exécutées avec constance, s avéreront tout aussi fructueuses à l échelle mondiale qu aux États-Unis. Au bout du compte, nous pensons que la valeur d une société dépend des flux de trésorerie actualisés sur de longues périodes. Les gestionnaires qui sauront déterminer avec succès l ampleur et la répartition des flux de trésorerie futurs et identifier les sociétés où ces flux de trésorerie sont incorrectement évalués devraient obtenir des rendements supérieurs à long terme. Mais à l évidence, l environnement obéit rarement à la moyenne. À plus court terme, la nature des rendements relatifs mesurés par les facteurs de style est instable et volatile. Les stratégies à court terme devraient donc continuer d enregistrer des périodes de surperformance, mais nous pensons que la capacité des gestionnaires à repérer et acheter des sociétés sous-évaluées devrait produire un rendement supérieur à long terme. On trouve des actions attrayantes dans pratiquement tous les marchés. Le recours à l analyse fondamentale ascendante permettra de repérer les actions qui offrent un potentiel de rendement supérieur. La flexibilité est un élément fondamental de cette stratégie, car des occasions de valeur se présentent régulièrement dans les secteurs considérés comme à fort potentiel de croissance. Au cours des dernières années, par exemple, on a assisté à une forte compression des valorisations dans tous les secteurs, due à un effondrement des multiples de valorisation des secteurs de croissance classiques, comme les télécoms, les médias et les technologies. À l inverse, les actions de secteurs de valeur classiques, comme les matières premières et les services publics, ont réalisé des rendements supérieurs à la moyenne et semblent aujourd hui se négocier à leur juste valeur. INDICES DE RÉFÉRENCE À l échelle mondiale, le MSCI All Country World Index est un indice approprié, car il couvre le plus vaste éventail d actions offertes dans le monde. Toutefois, les indices boursiers comportent des penchants inhérents et leur rendement passé reflète souvent des pondérations pouvant indiquer une surévaluation. C est exactement ce qui s est passé avec le secteur des technologies à l échelle mondiale à la fin des années 1990, au Japon à la fin des années 1980 (lorsque le Japon atteignait à lui seul la moitié de l indice mondial) et le secteur énergétique à la fin des années Après avoir tenu compte des directives de placement du promoteur de régime, nous pensons que les gestionnaires internationaux devraient envisager 5

7 de fonctionner sans la contrainte d un indice de référence particulier. Au contraire, ils devraient être évalués en fonction de leur rendement global par rapport à tout indice de référence qui définit le mieux les occasions d un placement potentiel. STRATÉGIE MONDIALE La décision d adopter une vision mondiale traduit l évolution et l intégration rapides de l économie mondiale. Elle est également justifiée par une observation empreinte de logique; plus les horizons explorés sont vastes, meilleures sont les chances de trouver de bons placements. Une partie de la décision d un promoteur de régime quant à la répartition de l actif au niveau mondial devrait refléter l emplacement des obligations du régime. Si une stratégie de couverture du risque de change peut être utilisée pour couvrir l actif global dans la devise de base, alors nous recommanderions en théorie que la totalité des actions du portefeuille soient mondiales afin d optimiser les rendements absolus et l identification de la valeur, où qu elle se trouve. Cependant, nous sommes conscients que la majorité des promoteurs de régime hésite à se lancer dans ce type de répartition et préfère conserver une partie de son actif sur place. EXÉCUTION DE LA STRATÉGIE DE PLACEMENT MONDIALE Trois points de vue s affrontent sur l exécution d une stratégie de placements boursiers mondiale. Le premier repose sur l idée qu une vision mondiale offre les horizons les plus vastes et donc le meilleur moyen d identifier la valeur, où qu elle se trouve. Ce sont les grandes lignes de l argument philosophique d une économie mondiale intégrée. Dans ce cas, on peut remplacer les répartitions américaines et autres qu américaines actuelles par une seule répartition mondiale. Le deuxième point de vue considère le gestionnaire de placements mondiaux comme l atout décisif du portefeuille, autrement dit l expert en répartition du régime. Le promoteur du régime peut maintenir une équipe de gestionnaires nationaux et internationaux, mais le gestionnaire de placements mondiaux lui sert de spécialiste de la répartition de l actif, à la manière d un conseiller traditionnel. Et finalement, certains investisseurs considèrent les placements boursiers mondiaux comme faisant partie d un portefeuille de placements de rechange, à l opposé des actions classiques; dans un tel scénario, la vision mondiale est considérée comme un autre moyen de rechercher un rendement supérieur dans le cadre d une philosophie de rendement absolu. Il est en effet possible de réaliser un rendement supérieur par le biais d un seul fonds mondial au lieu de répartir l actif entre un fonds américain et un fonds mondial. Le fait de considérer les actions comme une catégorie d actif mondiale unique permet la comparaison analytique des valorisations et d autres facteurs au delà des frontières géographiques, ce qui peut donner une option de risque/rendement plus attrayante. À PROPOS DE TEMPLETON Templeton gère les portefeuilles de marchés mondiaux, internationaux et émergents pour le compte d investisseurs institutionnels en s appuyant sur une vision globale conçue voici plus de 60 ans. Les gestionnaires de Templeton recherchent de la valeur ajoutée partout où elle se trouve, sans limites géographiques. La démarche Templeton en matière de placements repose sur une méthode d analyse ascendante rigoureuse qui examine les critères classiques de valeur, en privilégiant le cours actuel d une société par rapport à son potentiel de rendement à long terme dans le contexte de l environnement concurrentiel de son secteur d activité mondial. Templeton recherche surtout des actions diversifiées considérées comme sous-évaluées par rapport à leur potentiel futur. 1. Source: MSCI. Toutes les données de l indice MSCI sont fournies telles quelles. Cet article n est ni parrainé ni appuyé par MSCI. En aucun cas MSCI, ses filiales ou un fournisseur de données MSCI ne pourra être tenu responsable en relation avec les données MSCI ou cet article. Il est formellement interdit de redistribuer ou de copier les données MSCI. 6

8 7

9 À propos des auteurs Gary P. Motyl est directeur et chef des placements du Templeton Institutional Group et président de Templeton Investment Counsel, LLC. M. Motyl gère plusieurs fonds communs de placement institutionnels ainsi que des portefeuilles de comptes, et partage la recherche de la couverture nationale pour les États-Unis. Gary P. Motyl, CFA Président Templeton Investment Counsel, LLC Directeur et chef des placements Templeton Institutional Group Fort Lauderdale, Floride, États-Unis Avant de se joindre à Templeton en 1981, M. Motyl a occupé le poste d analyste financier de 1974 à 1979 chez Standard & Poor s Corporation. Il a ensuite occupé les fonctions d analyste de marchés et de gestionnaire de portefeuille de 1979 à 1981 auprès de Landmark First National Bank. À ce titre, il était responsable de la recherche d actions et a géré plusieurs régimes de retraite et de participation aux bénéfices. M. Motyl a obtenu un B.S. en finance de la Lehigh University en Pennsylvanie et un M.B.A. de la Pace University à New York. Il est analyste financier agréé (CFA). Cindy L. Sweeting, CFA Directrice de la recherche Vice-présidente directrice/directrice de portefeuille Templeton Global Equities Fort Lauderdale, Floride, États-Unis Cindy L. Sweeting, directrice de recherche, s est jointe au bureau de Nassau de Templeton en Elle compte plus de 23 ans d expérience dans le secteur des placements. À présent établie à Ft. Lauderdale, Mme Sweeting est responsable et co-directrice de portefeuille de plusieurs fonds communs de placement. Elle est également responsable de la gestion de portefeuilles pour d importants comptes institutionnels ayant investi dans des fonds mondiaux et internationaux. En tant qu analyste au sein du Global Equity Group de Templeton, elle a couvert le secteur des médias mondiaux, le secteur pharmaceutique mondial et a été responsable de la couverture nationale pour le Mexique et les Pays-Bas. Avant de se joindre au groupe Franklin Templeton, Mme Sweeting a été vice-présidente des placements de McDermott International Investments Co., Inc., à Nassau. Chez McDermott, elle était responsable du service des placements, qui comprenait la gestion de portefeuilles et l administration de régimes de retraite. Mme Sweeting a été diplômée avec mention «summa cum laude» de Georgetown University, où elle a obtenu un B.S. en administration des affaires avec spécialisation en finances. Elle a occupé le poste de vice-présidente du conseil d administration de l International Society of Financial Analysts (ISFA), qui a fusionné avec le CFA Institute. Elle est l une des membres fondatrices et une ancienne présidente de la section des Bahamas de l ISFA. Mme Sweeting est analyste financière agrée (CFA). 8

10 À propos de Franklin Templeton Institutional Franklin Templeton Institutional offre six plates-formes de gestion des placements : Franklin Global Advisers, Templeton, Franklin Templeton Fixed Income, Franklin Templeton Real Estate Advisors, Darby, et Mutual Series. Bien que les processus et la stratégie de groupe restent autonomes, ils partagent tous une même plate-forme de gestion des relations, de développement commercial international et de relations avec les consultants. Avec des bureaux à New York, San Mateo, Fort Lauderdale, Hong Kong, Londres, Melbourne, Tokyo, et Toronto, Franklin Templeton Institutional offre à ses clients l accès à plus de 400 professionnels des placements à travers le monde et, par le biais de ses filiales, gère plus de 166,2 milliards de dollars en actifs institutionnels (March 31, 2007). 8

11 Cet article reflète l analyse et les opinions de Templeton Investment Counsel, LLC s Global Equities Group, une filiale de Franklin Templeton Institutional, au 22 juin Toutes les autres informations ou données factuelles sont également valables au mois de juin 2007, sauf indication contraire. Les conditions économiques et financières ayant tendance à évoluer rapidement, les informations, les données, les analyses et les opinions fournies peuvent changer sans préavis. Les analyses et les opinions n ont pas valeur de conseils en placement. Les références à des titres donnés sont uniquement dans le but limité d illustrer des conditions financières ou économiques générales, et ne constituent pas des recommandations d achat ou de vente, ni une indication du portefeuille de placements de l auteur. Les déclarations de faits proviennent de sources jugées fiables, mais aucune déclaration ou garantie n est donnée quant à leur exhaustivité ou leur exactitude. Bien que le rendement historique n offre aucune garantie quant aux résultats futurs, ces indications pourront vous aider à comprendre notre philosophie de gestion des placements. L usage de ce document est réservé aux conseillers en placements et autres investisseurs professionnels/institutionnels, et non aux utilisateurs particuliers. franklintempletoninstitutional.com AMÉRIQUES 600 Fifth Avenue New York, New York One Franklin Parkway San Mateo, California East Broward Boulevard Fort Lauderdale, Florida King Street West Toronto, Ontario M5H 3T4 R.-U./EUROPE The Adelphi 1-11 John Adam Street London WC2N 6HT United Kingdom AUSTRALIE Level 25, 360 Collins Street Melbourne, Victoria 3000 Australia ASIE 17/F, Chater House 8 Connaught Road Central Hong Kong Kanematsu Building, 6th Floor 14-1, Kyobashi 2-chome Chuo-ku, Tokyo Japon Ce document est fourni uniquement aux fins d information des investisseurs institutionnels. Il ne constitue pas une offre ou une sollicitation quelconque, ni un élément de base en vue d un contrat de vente ou d achat de titres ou divers effets. Il ne sert pas non plus de prétexte à Franklin Templeton Institutional pour négocier une transaction quelconque du fait des informations qu il contient. Ce document n est pas une publicité et n est pas destiné à l usage du grand public ni à une distribution supplémentaire. Les opinions exprimées dans ce document sont nos opinions actuelles. Elles reflètent les conditions financières actuelles et sont sujettes à modification. Dans la préparation de cette présentation, nous nous sommes fiés, sans vérification indépendante, à l exactitude et l exhaustivité de toute l information provenant de sources publiques

Fonds de placement Le modèle adapté à chaque type d investisseur.

Fonds de placement Le modèle adapté à chaque type d investisseur. Fonds de placement Le modèle adapté à chaque type d investisseur. Bienvenue. Des arguments qui comptent Les points forts des fonds de placement du Credit Suisse. De nets avantages Les fonds de placement:

Plus en détail

à la Consommation dans le monde à fin 2012

à la Consommation dans le monde à fin 2012 Le Crédit à la Consommation dans le monde à fin 2012 Introduction Pour la 5 ème année consécutive, le Panorama du Crédit Conso de Crédit Agricole Consumer Finance publie son étude annuelle sur l état du

Plus en détail

Pleins feux sur BlueBay Asset Management L un des plus grands gestionnaires mondiaux de titres à revenu fixe spécialisés

Pleins feux sur BlueBay Asset Management L un des plus grands gestionnaires mondiaux de titres à revenu fixe spécialisés Pleins feux sur BlueBay Asset Management L un des plus grands gestionnaires mondiaux de titres à revenu fixe spécialisés BlueBay : À la pointe des titres à revenu fixe spécialisés BlueBay a été fondée

Plus en détail

Raisons convaincantes d investir dans le Fonds de revenu élevé Excel

Raisons convaincantes d investir dans le Fonds de revenu élevé Excel 3 Raisons convaincantes d investir dans le Fonds de revenu élevé Excel Rendements revenus au risque, de stables et de gains en capital Mai 2015 1 6 5 2 2 de 0 1 2 3 4 5 6 7 8 Rendement Marchés émergents

Plus en détail

5 raisons d investir dans des fonds d actions américaines

5 raisons d investir dans des fonds d actions américaines 5 raisons d investir dans des fonds d actions américaines Avec toute la volatilité qui règne sur les marchés ces derniers temps, nombreux sont les investisseurs qui cherchent à diversifier leur portefeuille.

Plus en détail

Cinq stratégies pour faire face aux marchés difficiles

Cinq stratégies pour faire face aux marchés difficiles Quand les marchés sont volatils, il est tout à fait normal de s inquiéter de l incidence sur votre portefeuille. Et quand vous vous inquiétez, vous voulez agir. Cinq stratégies pour faire face aux marchés

Plus en détail

Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve publics

Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve publics Extrait de : Panorama des pensions 2013 Les indicateurs de l'ocde et du G20 Accéder à cette publication : http://dx.doi.org/10.1787/pension_glance-2013-fr Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve

Plus en détail

Boussole. Divergence des indicateurs avancés. Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue!

Boussole. Divergence des indicateurs avancés. Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue! Boussole Juin 2015 Divergence des indicateurs avancés Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue! Les règles du placement financier - Partie III Votre patrimoine,

Plus en détail

à moyen Risque moyen Risq à élevé Risque élevé Risq e Risque faible à moyen Risq Risque moyen à élevé Risq

à moyen Risque moyen Risq à élevé Risque élevé Risq e Risque faible à moyen Risq Risque moyen à élevé Risq e élevé Risque faible Risq à moyen Risque moyen Risq à élevé Risque élevé Risq e Risque faible à moyen Risq Risque moyen à élevé Risq L e s I n d i c e s F u n d a t a é Risque Les Indices de faible risque

Plus en détail

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Présentation à l Association des économistes québécois Le 19 mai 25 Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Kevin G. Lynch Administrateur Fonds

Plus en détail

DES SOLUTIONS DE PLACEMENT. Portefeuilles NEI Sélect

DES SOLUTIONS DE PLACEMENT. Portefeuilles NEI Sélect DES SOLUTIONS DE PLACEMENT Portefeuilles NEI Sélect Des solutions de placement sophistiquées. Une décision de placement simple. CHEZ PLACEMENTS NEI, NOUS VIVONS DANS LE MONDE RÉEL Nous définissons le

Plus en détail

La guerre des devises, une source d opportunités Mars 2015

La guerre des devises, une source d opportunités Mars 2015 PERSPECTIVES La guerre des devises, une source d opportunités Mars 2015 Depuis le début de l année 2015, de nombreuses banques centrales à travers le monde ont abaissé leur taux d intérêt ou pris d autres

Plus en détail

Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien

Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien Janone Ong, département des Marchés financiers La Banque du Canada a créé un nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien,

Plus en détail

DORVAL FLEXIBLE MONDE

DORVAL FLEXIBLE MONDE DORVAL FLEXIBLE MONDE Rapport de gestion 2014 Catégorie : Diversifié International/Gestion flexible Objectif de gestion : L objectif de gestion consiste à participer à la hausse des marchés de taux et

Plus en détail

Éligible PEA. La recherche de la performance passe par une approche différente

Éligible PEA. La recherche de la performance passe par une approche différente Éligible PEA La recherche de la performance passe par une approche différente FIDELITY EUROPE : UNE GESTION Sur la durée, on constate qu il est difficile pour les Sicav de battre les indices des grandes

Plus en détail

Marchés émergents Misez sur le potentiel de croissance des économies émergentes avec la HSBC

Marchés émergents Misez sur le potentiel de croissance des économies émergentes avec la HSBC Marchés émergents Misez sur le potentiel de croissance des économies émergentes avec la HSBC Sommaire La nouvelle locomotive de la croissance mondiale Pourquoi investir dans les marchés émergents? La montée

Plus en détail

Bilan. Marchés émergents et faible volatilité. Gestion de Placements TD BULLETIN À L'INTENTION DES CONSULTANTS DANS CE NUMÉRO

Bilan. Marchés émergents et faible volatilité. Gestion de Placements TD BULLETIN À L'INTENTION DES CONSULTANTS DANS CE NUMÉRO Gestion de Placements TD À L'INTENTION DES CONSULTANTS Automne 2012 DANS CE NUMÉRO Marchés émergents et faible ité... 1 Étape importante pour le Fonds de base canadien en gestion commune d obligations

Plus en détail

Les banques suisses 2013 Résultats des enquêtes de la Banque nationale suisse

Les banques suisses 2013 Résultats des enquêtes de la Banque nationale suisse Communiqué presse Communication Case postale, CH-8022 Zurich Téléphone +41 44 631 31 11 communications@snb.ch Zurich, le 19 juin 2014 Les banques suisses 2013 Résultats s enquêtes la Banque nationale suisse

Plus en détail

J.P. Morgan Asset Management

J.P. Morgan Asset Management J.P. Morgan Asset Management Insight + Process = Results Héritage du groupe JPMorgan Chase & Co. De la Bank of the Manhattan Company - première institution de l héritage du groupe agréée en 1799 à l acquisition

Plus en détail

Profils de stratégies et résultats Juin 2015

Profils de stratégies et résultats Juin 2015 Profils de stratégies et résultats Juin 2015 Table des matières Profil de l entreprise 2 REVENU FIXE Marché monétaire 4 Revenu fixe Gestion active univers 6 Revenu fixe Gestion active long terme 8 Obligations

Plus en détail

Info-commerce : Incertitude économique mondiale

Info-commerce : Incertitude économique mondiale Info-commerce : Incertitude économique mondiale avril 2012 Panel de recherche d EDC Résultats du sondage de février 2012 Faits saillants Même si les É.-U. restent une importante destination commerciale,

Plus en détail

Les gestionnaires d actifs Actions

Les gestionnaires d actifs Actions Les gestionnaires d actifs Actions La réussite d Investissements Standard Life inc. repose sur une recherche méticuleuse et une approche rigoureuse axée sur le travail d équipe. Dans le cas des fonds à

Plus en détail

Les perspectives économiques

Les perspectives économiques Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois

Plus en détail

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires POUR DIFFUSION : À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À PUBLICATION Courants contraires La baisse

Plus en détail

Examiner les risques. Guinness Asset Management

Examiner les risques. Guinness Asset Management Examiner les risques Guinness Asset Management offre des produits d investissement à des investisseurs professionnels et privés. Ces produits comprennent : des compartiments de type ouvert et investissant

Plus en détail

RAFFINEZ VOTRE STRATÉGIE DE PLACEMENT, SIMPLIFIEZ VOTRE VIE

RAFFINEZ VOTRE STRATÉGIE DE PLACEMENT, SIMPLIFIEZ VOTRE VIE RAFFINEZ VOTRE STRATÉGIE DE PLACEMENT, SIMPLIFIEZ VOTRE VIE Un seul investissement, tout le raffinement que vous recherchez Vous menez une vie active, riche de projets que vous souhaitez réaliser. Vous

Plus en détail

Message des associés. En bref

Message des associés. En bref En bref En bref Février 2015 Agir dans l'intérêt de nos clients que nous rencontrons fréquemment afin de rester attentifs à leurs besoins fait partie intégrante des responsabilités que nous assumons en

Plus en détail

Une approche rationnelle Investir dans un monde où la psychologie affecte les décisions financières

Une approche rationnelle Investir dans un monde où la psychologie affecte les décisions financières La gamme de fonds «Finance Comportementale» de JPMorgan Asset Management : Une approche rationnelle Investir dans un monde où la psychologie affecte les décisions financières Document réservé aux professionnels

Plus en détail

COMITÉ DES FINANCES DE LA CHAMBRE DES COMMUNES DU CANADA : ÉTUDE SUR LE CENTRE CANADIEN D ÉCHANGE DU RENMINBI

COMITÉ DES FINANCES DE LA CHAMBRE DES COMMUNES DU CANADA : ÉTUDE SUR LE CENTRE CANADIEN D ÉCHANGE DU RENMINBI COMITÉ DES FINANCES DE LA CHAMBRE DES COMMUNES DU CANADA : ÉTUDE SUR LE CENTRE CANADIEN D ÉCHANGE DU RENMINBI Introduction Mémoire de la City of London Corporation Présenté par le bureau du développement

Plus en détail

Les investissements internationaux

Les investissements internationaux Conclusion : Doit-on réguler les IDE? Les investissements internationaux Introduction : Qu est ce qu un investissement direct à l étranger (IDE)? I) L évolution des IDE 1 Les IDE : une affaire entre riches

Plus en détail

LES DIX PLUS IMPORTANTES CAISSES DE RETRAITE DU CANADA ALIMENTENT LA PROSPÉRITÉ NATIONALE

LES DIX PLUS IMPORTANTES CAISSES DE RETRAITE DU CANADA ALIMENTENT LA PROSPÉRITÉ NATIONALE LES DIX PLUS IMPORTANTES CAISSES DE RETRAITE DU CANADA ALIMENTENT LA PROSPÉRITÉ NATIONALE En tant que gestionnaires d une importante partie de l actif de retraite au Canada, et avec plus de 400 milliards

Plus en détail

Prospérer dans un contexte de faibles taux

Prospérer dans un contexte de faibles taux LEADERSHIP DE LA PENSÉE perspectives AGF Prospérer dans un contexte de faibles taux Comment ajouter de la valeur dans ce contexte difficile pour les titres à revenu fixe Par David Stonehouse, B. Sc. Eng.,

Plus en détail

PORTEFEUILLES SYMÉTRIE. Solution de placement façon fonds de pension

PORTEFEUILLES SYMÉTRIE. Solution de placement façon fonds de pension PORTEFEUILLES SYMÉTRIE Solution de placement façon fonds de pension MOINS ÉLEVÉ POTENTIEL DE RENDEMENT PLUS ÉLEVÉ PORTEFEUILLES SYMÉTRIE Portefeuille croissance Symétrie Portefeuille croissance modérée

Plus en détail

BASE DE DONNEES - MONDE

BASE DE DONNEES - MONDE BASE DE DONNEES - MONDE SOMMAIRE Partie I Monnaies Partie II Epargne/Finances Partie III Démographie Partie IV Finances publiques Partie V Matières premières Partie I - Monnaies Cours de change euro/dollar

Plus en détail

Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP)

Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP) F CDIP/12/INF/4 ORIGINAL : ANGLAIS DATE : 3 OCTOBRE 2013 Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP) Douzième session Genève, 18 21 novembre 2013 RÉSUMÉ DE L ÉTUDE SUR LA PROPRIÉTÉ

Plus en détail

les fonds distincts Renseignements sur Des placements spécialement conçus pour vous protéger Comprend des renseignements généraux sur la police

les fonds distincts Renseignements sur Des placements spécialement conçus pour vous protéger Comprend des renseignements généraux sur la police Fonds distincts de la Canada-Vie Renseignements sur les fonds distincts Des placements spécialement conçus pour vous protéger Comprend des renseignements généraux sur la police Table des matières Les polices

Plus en détail

Quel est le temps de travail des enseignants?

Quel est le temps de travail des enseignants? Quel est le temps de travail des enseignants? Dans les établissements publics, les enseignants donnent, en moyenne et par an, 779 heures de cours dans l enseignement primaire, 701 heures de cours dans

Plus en détail

Le point sur les marchés des pensions. des pays de l OCDE OCDE

Le point sur les marchés des pensions. des pays de l OCDE OCDE CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 17 décembre 2013 à 14h30 «Etat des lieux sur l épargne en prévision de la retraite» Document N 13 Document de travail, n engage pas le Conseil Le

Plus en détail

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés POUR DIFFUSION : À Washington : 9h00, le 9 juillet 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À DIFFUSION Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés La croissance

Plus en détail

S É M I N A I R E D I N V E S T I S S E M E N T 2 9 N O V E M B R E 2 0 1 2. Amérique Latine. Atelier

S É M I N A I R E D I N V E S T I S S E M E N T 2 9 N O V E M B R E 2 0 1 2. Amérique Latine. Atelier S É M I N A I R E D I N V E S T I S S E M E N T 2 9 N O V E M B R E 2 1 2 1 1 Amérique Latine Atelier 2 2 SÉLECTION DE VALEURS EN AMÉRIQUE LATINE Notre conviction est que la croissance des bénéfices est

Plus en détail

Retour à la croissance

Retour à la croissance Après une forte amélioration de ses résultats au T4 2010 et la finalisation de ses programmes d investissement et de réorganisation, Eurofins réaffirme ses objectifs à moyen terme 28 janvier 2011 A l occasion

Plus en détail

Nouvelle Classification Europerformance. Règles de mapping - Ancien schéma versus nouveau schéma

Nouvelle Classification Europerformance. Règles de mapping - Ancien schéma versus nouveau schéma Nouvelle Classification Europerformance Règles de mapping - Ancien schéma versus nouveau schéma ANCIENNE CLASSIFICATION EUROPERFORMANCE NOUVELLE CLASSIFICATION EUROPERFORMANCE Famille Trésorerie Tresorerie

Plus en détail

TOP 40 DES GESTIONNAIRES DE FONDS

TOP 40 DES GESTIONNAIRES DE FONDS TOP 40 DES GESTIONNAIRES DE FONDS Avantages vous présente son classement automnal des 40 plus importants gestionnaires de fonds de retraite au pays. VERS UNE NOUVELLE ÈRE? Après une année de rendements

Plus en détail

Best Styles ou comment capturer au mieux les primes de risque sur les marchés d actions

Best Styles ou comment capturer au mieux les primes de risque sur les marchés d actions Stratégie Best Styles ou comment capturer au mieux les primes de risque sur les marchés d actions La recherche des primes de risque constitue une stratégie relativement courante sur les marchés obligataires

Plus en détail

LES BRIC: AU DELÀ DES TURBULENCES. Françoise Lemoine, Deniz Ünal Conférence-débat CEPII, L économie mondiale 2014, Paris, 11 septembre 2013

LES BRIC: AU DELÀ DES TURBULENCES. Françoise Lemoine, Deniz Ünal Conférence-débat CEPII, L économie mondiale 2014, Paris, 11 septembre 2013 LES BRIC: AU DELÀ DES TURBULENCES 1. Facteurs structurels du ralentissement de la croissance dans les BRIC 2. Interdépendances commerciales entre les BRIC et le reste du monde Françoise Lemoine, Deniz

Plus en détail

Investir sur les marchés de taux au sein des pays émergents

Investir sur les marchés de taux au sein des pays émergents Gestion obligataire Investir sur les marchés de taux au sein des pays émergents Nous pensons que la répression financière se prolongera encore plusieurs années. Dans cet intervalle, il sera de plus en

Plus en détail

ASSURANCE BANQUE GESTION D'ACTIFS

ASSURANCE BANQUE GESTION D'ACTIFS ASSURANCE BANQUE GESTION D'ACTIFS Tokyo Séoul Hong Kong Varsovie Amsterdam Bruxelles Londres New York Atlanta Mexico nos clients dans le monde entier ASSURANCE BANQUE GESTION D'ACTIFS 4 votre avenir, notre

Plus en détail

Assemblée publique annuelle

Assemblée publique annuelle Assemblée publique annuelle Par Paul Cantor, président du Conseil Gordon J. Fyfe, président et chef de la direction Ottawa, le 28 octobre 2010 Paul Cantor Président du Conseil 2 Gordon J. Fyfe Président

Plus en détail

Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres

Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres LE POINT SUR LES INÉGALITÉS DE REVENU Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres Résultats issus de la Base de données de l OCDE sur la distribution des revenus

Plus en détail

Click to edit Master title style

Click to edit Master title style Le Service des délégués commerciaux MAECI: Orientation et rôle Investissement étranger direct (IED) Anderson Blanc Délégué commercial Click to edit Master title style Investissement & Innovation Coordonnateur

Plus en détail

Rapport de Russell sur la gestion active

Rapport de Russell sur la gestion active FÉVRIER 2015 La chute des prix du pétrole entraîne la plus importante variation des rendements des gestionnaires depuis 2008 : au Canada 65 % des gestionnaires canadiens à grande capitalisation ont devancé

Plus en détail

Pour plus d information, veuillez communiquer avec le service des relations publiques de Vanguard en composant le 610-669-5002.

Pour plus d information, veuillez communiquer avec le service des relations publiques de Vanguard en composant le 610-669-5002. Pour plus d information, veuillez communiquer avec le service des relations publiques de Vanguard en composant le 610-669-5002. COMMUNIQUÉ DE PRESSE LA DIVERSIFICATION DE SIX FNB VANGUARD D ACTIONS INTERNATIONALES

Plus en détail

REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA

REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA Regards sur l éducation est un rapport annuel publié par l Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et portant sur

Plus en détail

Gamme tre off. HPWM Select. offre de fonds alloc multigestionnaires. mul

Gamme tre off. HPWM Select. offre de fonds alloc multigestionnaires. mul e Gamme HPW iva te Ba nk Fr an c Gamme Notre tre off offre de fonds d allocation alloc d actifs multigestionnaires mul La multigestion Avec un savoir-faire de près de 20 ans et une recherche permanente

Plus en détail

Fiche info financière Assurance-vie Top Protect Alpha Turbo 08/2018 1

Fiche info financière Assurance-vie Top Protect Alpha Turbo 08/2018 1 Fortis AG - Vos assurances chez votre courtier Top Protect Alpha Turbo 08/208 Fiche info financière Assurance-vie Top Protect Alpha Turbo 08/208 Cette fiche d information financière Assurance-vie décrit

Plus en détail

HSBC Global Asset Management

HSBC Global Asset Management HSBC Global Asset Management Présentation destinée à des investisseurs professionnels au sens de la Directive Européenne MIF. HSBC Global Asset Management combine présence mondiale et savoir-faire local

Plus en détail

Enquête sur les perspectives des entreprises

Enquête sur les perspectives des entreprises Enquête sur les perspectives des entreprises Résultats de l enquête de l été 15 Vol. 12.2 6 juillet 15 L enquête menée cet été laisse entrevoir des perspectives divergentes selon les régions. En effet,

Plus en détail

TROISIEME REUNION DU FORUM SUR L ADMINISTRATION FISCALE DE L OCDE

TROISIEME REUNION DU FORUM SUR L ADMINISTRATION FISCALE DE L OCDE ORGANISATION FOR ECONOMIC CO-OPERATION AND DEVELOPMENT TROISIEME REUNION DU FORUM SUR L ADMINISTRATION FISCALE DE L OCDE 14-15 septembre 2006 Séoul, Corée Déclaration de Séoul (version définitive) CENTRE

Plus en détail

METTEZ DU GÉNIE DANS VOS FINANCES AVEC LES FONDS FÉRIQUE. Offerts aux ingénieurs et diplômés en génie, à leurs familles et à leurs entreprises

METTEZ DU GÉNIE DANS VOS FINANCES AVEC LES FONDS FÉRIQUE. Offerts aux ingénieurs et diplômés en génie, à leurs familles et à leurs entreprises METTEZ DU GÉNIE DANS VOS FINANCES AVEC LES FONDS Offerts aux ingénieurs et diplômés en génie, à leurs familles et à leurs entreprises BIENVENUE CHEZ. BIENVENUE CHEZ VOUS. constitue une approche différente

Plus en détail

NOTE D INFORMATION n 01 Janvier 2014

NOTE D INFORMATION n 01 Janvier 2014 DIRECTION DE L ÉVALUATION, DE LA PROSPECTIVE, ET DE LA PERFORMANCE DEPP NOTE D INFORMATION n 1 Janvier 214 La dépense par élève ou étudiant pour un parcours dans l enseignement scolaire ou supérieur en

Plus en détail

Service actions et options

Service actions et options Rob Wilson/schutterstock.com Service actions et options Réussir ses investissements en actions exige du temps, des recherches et de la discipline. Le service actions et options de KBC Private Banking vous

Plus en détail

RISQUES ASSOCIÉS AUX INSTRUMENTS FINANCIERS (GLOSSAIRE)

RISQUES ASSOCIÉS AUX INSTRUMENTS FINANCIERS (GLOSSAIRE) RISQUES ASSOCIÉS AUX INSTRUMENTS FINANCIERS (GLOSSAIRE) apperçu des Principaux risques et caractéristiques Annexe 2 Table des matières 1. Préambule 5 2. Informations générales sur les risques 6 2.1 Introduction

Plus en détail

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Juillet 3 Aperçu Des données récemment publiées, recueillies par Prêts bancaires aux entreprises Autorisations et en-cours (Figure ), l Association des

Plus en détail

Zurich Invest Target Investment Fund

Zurich Invest Target Investment Fund Pour une constitution de patrimoine structurée et flexible Zurich Invest Target Investment Fund Le Target Investment Fund de Zurich Invest SA est une solution de placement flexible et intelligente vous

Plus en détail

Investir à long terme

Investir à long terme BMO Gestion mondiale d actifs Fonds d investissement Investir à long terme Conservez vos placements et réalisez vos objectifs Concentrez-vous sur l ENSEMBLE de la situation Le choix des bons placements

Plus en détail

Une porte d entrée vers un nouveau monde. par Sergio Trigo-Paz

Une porte d entrée vers un nouveau monde. par Sergio Trigo-Paz Une porte d entrée vers un nouveau monde Pour les investisseurs professionnels uniquement par Sergio Trigo-Paz STRATEGIC SOLUTIONS Edition Printemps 2013 Une porte d entrée vers un nouveau monde par Sergio

Plus en détail

Aux services secrets de sa majesté : l accompagnement personnalisé dans l implantation à l international 18 mars 2014

Aux services secrets de sa majesté : l accompagnement personnalisé dans l implantation à l international 18 mars 2014 Aux services secrets de sa majesté : l accompagnement personnalisé dans l implantation à l international 18 mars 2014 Groupe Crédit Agricole Une Banque Universelle de Proximité à votre service Métiers

Plus en détail

Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation?

Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation? Indicateur Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation? En 2008, les pays de l OCDE ont consacré 6.1 % de leur PIB cumulé au financement de leurs établissements d enseignement.

Plus en détail

COLLOQUE SUR LA RETRAITE ET LES PLACEMENTS AU QUÉBEC L INVESTISSEMENT GUIDÉ PAR LE PASSIF

COLLOQUE SUR LA RETRAITE ET LES PLACEMENTS AU QUÉBEC L INVESTISSEMENT GUIDÉ PAR LE PASSIF COLLOQUE SUR LA RETRAITE ET LES PLACEMENTS AU QUÉBEC L INVESTISSEMENT GUIDÉ PAR LE PASSIF LE 20 NOVEMBRE 2014 Sébastien Naud, CFA, M.Sc. Conseiller principal L investissement guidé par le passif Conférenciers

Plus en détail

Impartition réussie du soutien d entrepôts de données

Impartition réussie du soutien d entrepôts de données La force de l engagement MD POINT DE VUE Impartition réussie du soutien d entrepôts de données Adopter une approche globale pour la gestion des TI, accroître la valeur commerciale et réduire le coût des

Plus en détail

La BRI. Au service de la stabilité monétaire et financière

La BRI. Au service de la stabilité monétaire et financière La BRI Au service de la stabilité monétaire et financière Fondée le 17 mai 1930, la BRI est la plus ancienne organisation financière internationale. Outre son siège social, à Bâle (Suisse), elle possède

Plus en détail

mai COMMENTAIRE DE MARCHÉ

mai COMMENTAIRE DE MARCHÉ mai 2014 COMMENTAIRE DE MARCHÉ SOMMAIRE Introduction 2 En bref 3 INTRODUCTION L heure semble au découplage entre les Etats-Unis et l Europe. Alors que de l autre côté de l Atlantique, certains plaident

Plus en détail

ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION

ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION On constate trois grandes phases depuis la fin de la 2 ème guerre mondiale: 1945-fin 50: Deux blocs économiques et

Plus en détail

VI. TENDANCES DE L INVESTISSEMENT DIRECT ÉTRANGER DANS LES PAYS DE L OCDE

VI. TENDANCES DE L INVESTISSEMENT DIRECT ÉTRANGER DANS LES PAYS DE L OCDE VI. TENDANCES DE L INVESTISSEMENT DIRECT ÉTRANGER DANS LES PAYS DE L OCDE Introduction L investissement direct étranger a des effets bénéfiques sur l économie L investissement direct étranger (encadré

Plus en détail

Recherches mises en valeur

Recherches mises en valeur Recherches mises en valeur Résumé hebdomadaire de nos meilleures idées et développements au sein de notre univers de couverture La Meilleure Idée Capital One va fructifier votre portefeuille 14 février

Plus en détail

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Direction Épargne et Clientèle Patrimoniale Date de diffusion : 26 janvier 2015 N 422 CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Dans une démarche d accompagnement auprès de vos clients, plusieurs communications

Plus en détail

LE GUIDE DE L INVESTISSEUR

LE GUIDE DE L INVESTISSEUR LE GUIDE DE L INVESTISSEUR Nous avons élaboré un guide des principes de base en investissement. Si vous les comprenez bien et les respectez, vous obtiendrez plus de succès dans vos investissements et par

Plus en détail

SERVICES DE GESTION DE PATRIMOINE

SERVICES DE GESTION DE PATRIMOINE SERVICES DE GESTION DE PATRIMOINE A qui de droit, Fondé en 2003, Benchmark offre des services de gestion de patrimoine qui comprennent notre expertise dans la planification financière et notre gestion

Plus en détail

Délégation Asie-Pacifique du Groupe Crédit Agricole à Hong Kong et à Shanghai. Le RMB s internationalise: Un simple filet d eau ou le déluge?

Délégation Asie-Pacifique du Groupe Crédit Agricole à Hong Kong et à Shanghai. Le RMB s internationalise: Un simple filet d eau ou le déluge? Délégation Asie-Pacifique du Groupe Crédit Agricole à Hong Kong et à Shanghai Le RMB s internationalise: Un simple filet d eau ou le déluge? Le Tour du Monde en 8 heures Poitiers, le 21 juin 2011 Agenda

Plus en détail

Chiffre d affaires du premier trimestre 2015

Chiffre d affaires du premier trimestre 2015 Chiffre d affaires du premier trimestre 2015 Chiffre d affaires : 286,6 millions d euros, croissance organique de +4,0% Flux de trésorerie disponible : 31,9 millions d euros, en progression de +10,4% Croissance

Plus en détail

GREAT-WEST LIFECO 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % [2]

GREAT-WEST LIFECO 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % [2] GREAT-WEST LIFECO Great-West Lifeco Inc. est une société de portefeuille internationale spécialisée dans les services financiers ayant des participations dans l assurance-vie, l assurance-maladie, les

Plus en détail

Gérer votre patrimoine.

Gérer votre patrimoine. Gérer votre patrimoine. Planifier votre avenir. Nous vivons dans un monde en constante évolution. 2 Introduction Introduction 3 Gérer votre patrimoine dans un monde en constante évolution. Nous vivons

Plus en détail

DOSSIER. Fund Research. Pour une sélection de fonds de qualité

DOSSIER. Fund Research. Pour une sélection de fonds de qualité DOSSIER Fund Research Pour une sélection de fonds de qualité Même si «le meilleur» fonds * de placement n existe pas, il est possible d identifier les fonds générant un bon rendement grâce à une analyse

Plus en détail

FIN-INTER-01 LE CONTEXTE

FIN-INTER-01 LE CONTEXTE FIN-INTER-01 LE CONTEXTE Public concerné : Etudiants niveau Bac + 2. Durée indicative : 2 heures Objectifs : Positionner le domaine de la finance internationale dans son contexte. Pré requis : Néant. Modalités

Plus en détail

Fonds Jantzi RBC. Investissement. Des choix socialement responsables pour votre portefeuille de placements

Fonds Jantzi RBC. Investissement. Des choix socialement responsables pour votre portefeuille de placements Investissement Pour plus de renseignements sur les fonds Jantzi RBC, veuillez vous adresser à votre conseiller ou visiter www.rbc.com/jantzifonds Fonds Jantzi RBC Des choix socialement responsables pour

Plus en détail

FONDATION COMMUNAUTAIRE D OTTAWA POLITIQUE

FONDATION COMMUNAUTAIRE D OTTAWA POLITIQUE FONDATION COMMUNAUTAIRE D OTTAWA POLITIQUE POLITIQUE : PLACEMENT La Fondation communautaire d Ottawa (FCO) est une fondation publique établie dans le but de subventionner un vaste éventail d activités

Plus en détail

alpha sélection est une alternative à un placement risqué en actions et présente un risque de perte en capital, en cours de vie et à l échéance.

alpha sélection est une alternative à un placement risqué en actions et présente un risque de perte en capital, en cours de vie et à l échéance. alpha sélection alpha sélection est une alternative à un placement risqué en actions et présente un risque de perte en capital, en cours de vie et à l échéance. Instrument financier émis par Natixis (Moody

Plus en détail

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

COMMUNIQUÉ DE PRESSE COMMUNIQUÉ DE PRESSE La croissance mondiale des investissements publicitaires se poursuit : les achats publicitaires devraient croître de 4,8% en 2012. Un chiffre en légère progression par rapport aux

Plus en détail

NE PAS DISTRIBUER LE PRÉSENT COMMUNIQUÉ AUX AGENCES DE TRANSMISSION AMÉRICAINES ET NE PAS LE DIFFUSER AUX ÉTATS-UNIS

NE PAS DISTRIBUER LE PRÉSENT COMMUNIQUÉ AUX AGENCES DE TRANSMISSION AMÉRICAINES ET NE PAS LE DIFFUSER AUX ÉTATS-UNIS NE PAS DISTRIBUER LE PRÉSENT COMMUNIQUÉ AUX AGENCES DE TRANSMISSION AMÉRICAINES ET NE PAS LE DIFFUSER AUX ÉTATS-UNIS NEUF DES PLUS GRANDES INSTITUTIONS FINANCIÈRES ET CAISSES DE RETRAITE CANADIENNES PRÉSENTENT

Plus en détail

125 700 m² LE MARCHÉ LOCATIF - 3T 2014 LA DÉFENSE. Demande placée. Taille des transactions 2010 2011 2012 2013 3T2014 2010 2011 2012 2013 3T2014

125 700 m² LE MARCHÉ LOCATIF - 3T 2014 LA DÉFENSE. Demande placée. Taille des transactions 2010 2011 2012 2013 3T2014 2010 2011 2012 2013 3T2014 LE MARCHÉ LOCATIF - 3T 2014 LA DÉFENSE Demande placée 125 700 m² +41% : confirme son retour en grâce sur le marché locatif, en dépit d un 3 ème trimestre 2014 beaucoup moins flamboyant que le précédent,

Plus en détail

Âge effectif de sortie du marché du travail

Âge effectif de sortie du marché du travail Extrait de : Panorama des pensions 2013 Les indicateurs de l'ocde et du G20 Accéder à cette publication : http://dx.doi.org/10.1787/pension_glance-2013-fr Âge effectif de sortie du marché du travail Merci

Plus en détail

STATE STREET INVESTMENT ANALYTICS ANNONCE LES RÉSULTATS DE SON INDICE DES CAISSES DE PENSION SUISSES AU QUATRIÈME TRIMESTRE

STATE STREET INVESTMENT ANALYTICS ANNONCE LES RÉSULTATS DE SON INDICE DES CAISSES DE PENSION SUISSES AU QUATRIÈME TRIMESTRE STATE STREET INVESTMENT ANALYTICS ANNONCE LES RÉSULTATS DE SON INDICE DES CAISSES DE PENSION SUISSES AU QUATRIÈME TRIMESTRE L indice des caisses de pension suisses affiche un rendement en baisse de 8,79

Plus en détail

Note relative à l investissement direct étranger dans le monde et au Maroc

Note relative à l investissement direct étranger dans le monde et au Maroc Royaume du Maroc Département de l Economie, des Finances et de la Privatisation Direction de la Politique Economique Générale Note relative à l investissement direct étranger dans le monde et au Maroc

Plus en détail

LE REER COLLECTIF FÉRIQUE OPTEZ POUR UN REER DE GÉNIE

LE REER COLLECTIF FÉRIQUE OPTEZ POUR UN REER DE GÉNIE LE REER COLLECTIF FÉRIQUE OPTEZ POUR UN REER DE GÉNIE BIENVENUE DANS UN RÉGIME DE RETRAITE À NUL AUTRE PAREIL LE REER COLLECTIF FÉRIQUE EN BREF En vertu d une entente avec Gestion FÉRIQUE, votre employeur

Plus en détail

Diversification obligataire et recherche de rendement : Un rôle stratégique pour la dette émergente. Insight + Process = Results

Diversification obligataire et recherche de rendement : Un rôle stratégique pour la dette émergente. Insight + Process = Results Diversification obligataire et recherche de rendement : Un rôle stratégique pour la dette émergente Insight + Process = Results Des fondamentaux solides Un potentiel de diversification Dans un environnement

Plus en détail

BILLETS DE DÉPÔT ÉQUILIBRE MONDIAL PLUS RBC INVESTISSEMENTS MANUVIE

BILLETS DE DÉPÔT ÉQUILIBRE MONDIAL PLUS RBC INVESTISSEMENTS MANUVIE BILLETS DE DÉPÔT ÉQUILIBRE MONDIAL PLUS RBC INVESTISSEMENTS MANUVIE Une protection du capital, une participation au marché boursier et des gestionnaires de placements de première catégorie Séries 7, 8

Plus en détail

Manuel de référence Options sur devises

Manuel de référence Options sur devises Manuel de référence Options sur devises Groupe TMX Actions Bourse de Toronto Bourse de croissance TSX TMX Select Equicom Produits dérivés Bourse de Montréal CDCC Marché climatique de Montréal Titres à

Plus en détail

PERSONNEL & CONFIDENTIEL Le 09 février, 2011

PERSONNEL & CONFIDENTIEL Le 09 février, 2011 1110 Finch Avenue West, Suite 210, Toronto, Ontario, Canada M3J 2T2 www.mineralfields.com TELEPHONE: (416) 665-9339 TELEFAX: (416) 665-9331 PERSONNEL & CONFIDENTIEL Le 09 février, 2011 Cher investisseur:

Plus en détail