Rousseau, Discours sur l origine et les fondements de l inégalité parmi les hommes (1754) Séance 3. L état de nature : la logique contre l histoire

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1 1 Rousseau, Discours sur l origine et les fondements de l inégalité parmi les hommes (1754) Séance 3. L état de nature : la logique contre l histoire Étude proposée par David Chaumat. Objectifs Mise en lumière de : - la critique et le refus de ses prédécesseurs : les théoriciens de la loi naturelle, - un état de nature comme hypothèse logique et non historique, - la rhétorique et la méthode : la religion instrumentalisée. Méthode : une lecture méthodique Support : Extrait de l «Introduction» Extrait. «Introduction» «Les philosophes qui ont examiné les fondements de la société ont tous senti la nécessité de remonter jusqu à l état de nature, mais aucun d eux n y est arrivé. Les uns n ont point balancé à supposer à l homme [1] dans cet état la notion du juste et de l injuste, sans se soucier de montrer qu il dût avoir cette notion, ni même qu elle lui fût utile. D autres ont parlé du droit naturel que chacun a de conserver ce qui lui appartient, sans expliquer ce qu ils entendaient par appartenir ; d autres donnant d abord au plus fort l autorité sur le plus faible, ont aussitôt fait naître le gouvernement, sans songer au temps qui dut s écouler avant que le sens des mots d autorité et de gouvernement pût exister parmi les hommes. Enfin tous, parlant sans cesse de besoin, d avidité, d oppression, de désirs et d orgueil, ont transporté à l état de nature des idées qu ils avaient prises dans la société. Ils parlaient de l homme sauvage, et ils peignaient l homme civil. Il n est pas même venu dans l esprit de la plupart des nôtres [2] de douter que l état de nature eût existé, tandis qu il est évident, par la lecture des Livres Sacrés [3], que le premier homme, ayant reçu immédiatement de Dieu des lumières et des préceptes, n était point lui-même dans cet état, et qu en ajoutant aux écrits de Moïse [4] la foi que leur doit tout philosophe chrétien, il faut nier que, même avant le déluge, les hommes se soient jamais trouvés dans le pur état de nature, à moins qu ils n y soient retombés par quelque

2 2 événement extraordinaire. Paradoxe fort embarrassant à défendre, et tout à fait impossible à prouver. Commençons donc par écarter tous les faits, car ils ne touchent point à la question. Il ne faut pas prendre les recherches, dans lesquelles on peut entrer sur ce sujet, pour des vérités historiques, mais seulement pour des raisonnements hypothétiques et conditionnels ; plus propres à éclaircir la nature des choses qu à en montrer la véritable origine, et semblables à ceux que font tous les jours nos physiciens sur la formation du monde. La religion nous ordonne de croire que Dieu lui-même ayant tiré les hommes de l état de nature, immédiatement après la création, ils sont inégaux parce qu il a voulu qu ils le fussent ; mais elle ne nous défend pas de former des conjectures tirées de la seule nature de l homme et des êtres qui l environnent, sur ce qu aurait pu devenir le genre humain, s il fût resté abandonné à lui-même. Voilà ce qu on me demande, et ce que je me propose d examiner dans ce Discours.» Questions préparatoires à distribuer en accompagnement de l extrait 1. Rousseau se présente-t-il comme l inventeur de l idée d état de nature? Justifiez votre réponse. 2. Dans le premier paragraphe, comment Rousseau désigne-t-il les autres philosophes? en quoi est-ce péjoratif? 3. Relevez, en les reformulant brièvement, dans un tableau à deux colonnes, les propos des philosophes et la critique qu en fait Rousseau. 4. En utilisant vos réponses précédentes, expliquez l opposition : «Ils parlaient de l homme sauvage, et ils peignaient l homme civil». 5. Dans la phrase «La religion nous ordonne de croire que Dieu lui-même ayant tiré les hommes de l état de nature, immédiatement après la création, ils sont inégaux parce qu il a voulu qu ils le fussent», Rousseau vous semble-t-il en accord ou contre la religion? pour quelles raisons peut-il adopter ce point de vue? 6. Dans le deuxième paragraphe, quels sont les termes de l opposition que développe Rousseau? Introduction Situer l extrait : Rousseau met en place, dans l introduction à son discours, les conditions de sa «définition» de l état de nature. Il se prémunit contre toute erreur méthodologique en présentant sa méthode. Rappeler les acquis des séances 1 et 2 : Rousseau, s était distingué dans son Premier Discours de Voltaire et des Encyclopédistes en soutenant que les progrès des sciences et des arts n avaient pas conduit les hommes au bonheur. Dans sa «Préface», il a insisté sur la nécessité

3 3 d étudier l homme et posé la difficulté : étudier l homme débarrassé des apports du progrès le rendant méconnaissable en se gardant de soi-même, homme issu du même progrès. Thèmes d étude : - la critique et le refus de ses prédécesseurs : les théoriciens de la loi naturelle, - la logique contre l histoire, - rhétorique et méthode : la religion instrumentalisée. 1. Revenir sur l état de nature : la critique des prédécesseurs Faire reformuler aux élèves que «l état de nature» désigne l homme avant les «apports» du progrès. Dès la première phrase : montrer que Rousseau n invente pas cet état mais qu il refuse la définition que les autres en donnent. Rousseau, qui a lu les théoriciens de la loi naturelle, refuse d utiliser leurs réflexions comme des acquis. Certes, il reconnaît qu ils «ont tous senti la nécessité de remonter jusqu à l état de nature, mais aucun d eux n y est arrivé.» Nature de l erreur des autres philosophes. Faire relever les propos des auteurs et la critique de Rousseau : - connaissance de la justice et de l injustice / absence de questionnement : sur nécessité ou utilité de cette connaissance ; - droit à la conservation de la propriété / sans définir la propriété ; - existence d un gouvernement par l autorité du plus fort sur le plus faible / absence de questionnement sur le temps nécessaire à l apparition du concept de gouvernement ; - liste de sentiments, passions faisant violence à autrui : «besoin, d avidité, d oppression, de désirs et d orgueil» ; - caractérisation de cette erreur par-delà les différences entre philosophes : «[tous] ont transporté à l état de nature des idées qu ils avaient prises dans la société. Ils parlaient de l homme sauvage, et ils peignaient l homme civil» (à faire mettre en relation avec la séance 2 : statue de Glaucus. Les philosophes n ont pas su nettoyer la statue. Ils réfléchissent sans songer à l homme tel qu il était avant d être transformé, défiguré). Ainsi, ils n ont pas su penser l état de nature sans se départir de leur prisme intellectuel d homme social. Là où des zoologues doivent se jouer de toute velléité d anthropocentrisme, ces philosophes ont péché par le point aveugle : ils n ont su se dépouiller de leurs concepts historiques À l issue de cette première mise au point, Rousseau synthétise son propos en condamnant sans appel l erreur de ses prédécesseurs par la formule suivante : «Ils parlaient de l homme sauvage, et ils peignaient l homme civil.»

4 4 2. La logique contre l histoire Relever dans le premier paragraphe la phrase mettant en question l existence historique d un état de nature. Demander aux élèves ce qu ils pensent d un tel propos : des réponses peuvent indiquer que de nombreux élèves pensent à une contradiction, ou que Rousseau ne croit pas à l état de nature. Les conduire à un éclaircissement à l aide du deuxième paragraphe : - faire relever les deux champs lexicaux s opposant dans les deux premières phrases : l histoire, le factuel / la logique. Récapituler en mettant en avant que Rousseau pose l état de nature comme une hypothèse, ou plutôt un postulat : il organise son discours sur un plan logique et non historique. Son postulat d un état de nature doit se lire comme l impossibilité de tout autre état d origine, sans pour autant être inscrit dans l histoire. Demander comment il est possible d induire cet état d origine (les aider par le rappel de la statue de Glaucus) : en observant les apports à la technique, à la pensée, à la société par l étude de l histoire, des civilisations et par le raisonnement. Bien expliquer que l histoire est utilisée pour réfléchir aux ajouts du progrès et imaginer un raisonnement récurrent : en ôtant progressivement par la pensée ce que l homme a acquis, il est possible d imaginer ce qu il a pu être. 3. La rhétorique et l instrumentalisation de la religion a) un discours construit Récapituler les étapes du raisonnement déjà abordées : - premier paragraphe. Refus de l état de nature selon les autres philosophes ; - panorama de leurs erreurs ; - conclusion : nature de l erreur : homme naturel dépeint avec caractéristiques de l homme social moderne. - point de vue personnel : état de nature hors de l histoire - deuxième paragraphe. Hypothèse de raisonnement Demander quel est le but de cette hypothèse : permettre de raisonner de manière «à éclaircir la nature des choses» plutôt «qu à en montrer la véritable origine» comme le fait l histoire par exemple. Il qualifie sa méthode de raisonnements «semblables à ceux que font tous les jours nos physiciens sur la formation du monde». Citer Buffon à l époque de Rousseau pour l étude de la formation du monde. Demander aux élèves le nom de la théorie actuelle de formation de l univers. Le big-bang, qui se situe au moment 0 d un temps/espace fonctionne de même : il est inobservable et posé dans une démarche de régression logique par rapport à ce qui observable.

5 5 Son état de nature est donc par ce raisonnement un véritable horizon, une limite mathématique, dont on peut s approcher par la pensée sans l atteindre par les faits. Il répond à sa question : «comment l homme viendra-t-il à bout de se voir tel que l a formé la nature» par la pensée et l imagination. b) la rhétorique de la contradiction Faire relever les constructions binaires en opposition : - tous... aucun + négation ; - propos des philosophes / négation «sans même» «ni». Indifférenciation des philosophes : tous sont mis à égalité dans l erreur : «les uns», «d autres», «d autres», «tous». c) la religion instrumentalisée Précaution de Rousseau : faire rappeler aux élèves le danger encouru par des propos sur l homme allant à l encontre du dogme et de la Genèse. Faire étudier la structure de la phrase «Il n est pas même venu dans l esprit de la plupart des nôtres de douter que l état de nature eût existé, tandis qu il est évident, par la lecture des Livres...» et demander qui Rousseau place en accord ou en opposition avec la Bible : lui ou les autres philosophes? Demander quelle peut être l utilité d une telle position : éviter des dangers d une position hérétique. Il se place lui-même parmi les philosophes chrétiens : «la foi que leur doit tout philosophe chrétien». Argument d autorité : faire formuler aux élèves qu un raisonnement confirmé ou infirmé par la Bible sera inattaquable. Rousseau met à contribution le principe de vérité des Écritures pour tout chrétien de son temps. Dans cette même phrase, demander aux élèves l idée qu il conclut comme vraie car en accord avec la Bible. Il extrait l état de nature du champ de la réalité historique expliquer que la Bible faisait encore partie de l histoire au XVIII e siècle. Au service de la logique : dans la phrase «La religion nous ordonne de croire [...] s il fût resté abandonné à lui-même» : - à l aide de l opposition : montrer qu elle est la possibilité de raisonnement ; - faire relever la modalisation de la conjecture.

6 6 Bilan / Transition Rousseau, par ce coup de force logique, se garde de toute critique fondée sur l histoire par des traces historiques, puisque les plus anciennes civilisations sont des sociétés. Cet état de nature n a donc jamais existé : Rousseau se prémunit contre toute critique possible d une vision chimérique en demandant «d écarter tous les faits», de ne pas comprendre ses propos comme «des vérités historiques». Il instaure ainsi une fiction certes, mais un point zéro de pure logique qui permet de boucler avec élégance son système : d un état asocial où l inégalité n existe pas ou n a pas d importance, l homme a progressivement par étapes dues à la théorie du progrès développé son esprit et provoqué la naissance des inégalités pour parvenir à ce qu il est aujourd hui. À la fiction de pure logique, il répond par une fiction littéraire propre à «former des conjectures tirées de la seule nature de l homme [...] s il fût resté abandonné à lui-même», en donnant à voir. Prolongement possible Discours de la méthode, Descartes. «[C]onsidérant que toutes les mêmes pensées que nous avons étant éveillés nous peuvent aussi venir quand nous dormons sans qu il y en ait aucune pour lors qui soit vraie, je me résolus de feindre que toutes les choses qui m étaient jamais entrées en l esprit n étaient non plus vraies que les illusions de mes songes.» («Quatrième partie»). Faire rechercher le champ lexical dominant (illusion, erreur). Demander de rechercher les formules indiquant une démarche logique. Compléter : Descartes ne posait l hypothèse que toutes ses pensées étaient faussées que pour parvenir au célèbre cogito : «il n y a rien du tout en ceci : je pense, donc je suis, qui m assure que je dis la vérité, sinon que je vois très clairement que, pour penser, il faut être.» Demander quelle vérité irréfutable Descartes tire logiquement de cette hypothèse. NOTES [1] «n ont point balancé à supposer à l homme» : n ont pas hésité à affirmer que l homme avait. [2] «des nôtres» : des philosophes. [3] «Livres Sacrés» : la Bible. [4] «Écrits de Moïse» : la Bible (l Ancien Testament).

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