POLITIQUE ET STRATEGIE FINANCIERE

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1 POLITIQUE ET STRATEGIE FINANCIERE Calculatrice nécessaire pour les TD Pour contrôle continu : Devoir sur table au 6 ème TD Pour le partiel : Uniquement des questions de cours Acheter un fascicule sur la comptabilité INTRODUCTION : INTERPRETATION FINANCIERE DES DOCUMENTS DE SYNTHESE Le Terme de finance d Entreprise se situe au carrefour des Sciences de Gestion et de l économe. Elle emprunte à l éco la rentabilité, la valeur, le risque pour les appliquer aux décisions d investissement et de financement. Entreprise saine : Qui crée de la valeur c est-à-dire qui va rémunérer correctement ses apporteurs de fonds en tenant compte du risque que ces derniers encourent Modèle de circuit financier Décision d investissement Actif immobilisé Opération d investissement BFR exploitation Opération d exploitation 2 ème investissement 1 er financement 2b cession 3 flux de trésorerie d exploitation Centre de décision financier Dirigeants Auto financement Flux de répartition _ intérêts _ remboursement _ dividendes Capitaux propres Actionnaires Dettes financières Créancier financier Portefeuille d actifs Structure de financement Opération de financement Investissement : Autofinancement : Quand l entreprise a remboursé les emprunts et versé les dividendes, elle peut garder le reste du flux positif. Cela va lui permettre de faire d autres financements.

2 Désinvestissement : Vente d actif financier : c est la cession Pour l état financier de l entreprise les entreprises doivent publier périodiquement des documents de synthèse au nombre de 3 : le compte de résultats : qui résume l activité de l entreprise pendant l exercice comptable qui est de 1 an. Le bilan : C est une photographie de l entreprise à un moment donné (généralement à la fin de l exercice comptable). 1 ère partie du tableau c est l actif : Quels sont les actifs que l entreprise possède au 31décembre de l année N? 2 ème partie du tableau c est le passif : Ce sont toutes les ressources qui ont permis de financer l actif. Le PASSIF et l ACTIF sont toujours équilibrés. Les annexes : Ce sont des renseignements supplémentaires qui permettent de savoir quels ont été les investissements faits dans l année, de combien, comment à été établi le compte de résultat, si elle a fait des dépréciations, quels sont les faits marquants de l année N. Ces 3 documents permettent à l entreprise de faire un diagnostic financier, de comparer ce qui s est passé entre cette année N et l année N-1. Ils sont envoyés aux greffiers et tribunaux de commerce. De plus, la Banque française a un service qui reprend et collecte le maximum de données financières sur les entreprises françaises. Elle calcule des moyennes sectorielles qui permettent à une entreprise de se comparer aux autres entreprises afin de savoir où elle se situe. Le Diagnostic financier va servir pour le futur à faire des prévisions moyennes et long terme afin de revoir la politique et stratégie financière de l Entreprise. CHAPITRE 1 : INTERPRETATION FINANCIERE DES DOCUMENTS DE SYNTHESES A) Lecture financière du compte de résultat 1) Généralités : Le compte de résultat retrace l activité de l entreprise pendant l exercice comptable (qui est de 1an, du 1 janvier au 31 décembre) L Entreprise enregistre des charges et des produits : Les charges : C est l appauvrissement que l entreprise à cumulé tout au long de l année N Les Produits : Ce sont tous les enregistrements que l entreprise à cumulé durant l année N (vente de produits ou services, ) Une entreprise n est pas forcément en faillite lorsqu elle enregistre une perte une année. Ex : une jeune entreprise peut enregistrer des pertes les deux premières années avant de commencer à rapporter.

3 Dans le compte de résultat, lorsqu il y a plus de produits que de charges, le bénéfice est enregistré en bas du tableau des charges Charges et produits Charges Deux type de charges : - Les charges décaissables : Qui sont les charges que l entreprise doit payer ou qu elle a payé (matières premières, achats de services, assurances, charge de personnel cotisation salariales, charges financières et exceptionnelles, ) - Les charges calculées : Qui sont toutes les dotations (appauvrissement calculés par l entreprise, on ne fera jamais de chèque cela ne sera jamais décaissé) et la valeur comptable des actifs cédés (on ne fera jamais de chèque cela ne sera jamais décaissé) Si on veut savoir le flux de trésorerie, il faut prendre en compte les charges encaissables et décaissables. Produits Ce sont les intérêts les dividendes, produit de cession, production immobilisée. Les produits calculés sont tous des reprises, se sont des produits calculés qui ne feront jamais l objet d un encaissement. Charges d exploitation : Elles sont liées à l activité courante et normale de l entreprise. Pour une activité commerciale elles sont obligatoires (on a toujours des achats de marchandises à faire). Ex : pour une activité industrielle, achats de matière première, de services Les impôts taxes et versements assimilés (ITVA) sont des charges obligatoires. Les dotations aux amortissements dépréciations et provisions (DADP) représente ce que l entreprise a enregistré pour l année N comme dépréciation sur les actifs. (Ici représente une charge de l entreprise pour l exercice N, cependant pour le détail financier, il faut voir l annexe 1.) Produit d exploitation C est la vente de marchandises, c est-à-dire le chiffre d affaires que l entreprise réalise suite à sa vente de marchandises. Produits vendus : correspondent au chiffre d affaires de son activité Industrielle Il peut y avoir une production stockée si elle n a pas tout vendu. Production immobilisée : fabrique d un hangar, c est un investissement pour l entreprise. Reprise sur dépréciation ou provision (RDP) : Si reprise diminution des dépréciations ou provisions quelle avait fait en N-1 Charges financières Intérêt et charges assimilés (ICA) : Intérêt que l entreprise a versé pendant l année N pour payer les emprunts effectué (ici 7304)

4 DADP : même que les charges d exploitation Produits financiers Si l entreprise a prêté de l argent, elle va avoir des intérêts Si l entreprise a acheté des actions dans une autre entreprise et que leur chiffre d affaires est positif, elle va recevoir des dividendes. Charges exceptionnelles Se sont des charges qui sont arrivées pendant l année N et qui ne sont pas arrivées dans l année N-1 et qui n arriveront sans doute pas dans l année N+1. Elles ne sont pas communes. Ex : opérations de gestion : pénalités Opération en capital : Si l Entreprise vend (désinvestissement), la valeur comptable de l immobilisation va être reprise dans le compte de résultat (=dans Charges exceptionnelles) (ici 407) Produits exceptionnels Ex : Opérations de gestion : L entreprise peut recevoir des dommages et intérêts Opérations en capital : Qui nous permet de voir si l entreprise à fait ou non une plus value entre le prix de vente (ici 650) et le prix d achats (ici 407) Solde créditeur = bénéfices C est le résultat comptable (ici 1873) Une fois qu on a listé tout ce qui a été consommé pendant l année N, cela ne dit pas si la totalité des sommes ont été versées. Il peut y avoir des décalages de payement au niveau des charges payées et au niveau des produits encaissés. A partir du compte de résultat des tables d annexes, les entreprises vont calculer des soldes d entreprises (voir tableau des soldes) Sert à se comparer avec les autres entreprises de même activité et avec les années précédentes. But connaître la signification du solde. I) TABLEAU DES SLODES INTERMEDIAIRE DE GESTION SUIVANT LES PLANS COMPTABLES. 1 er solde : Marge commerciale : La marge commerciale n existe que dans les entreprises qui ont une action commerciale c est-à-dire que si elle a acheté et vendu des marchandises. Ce solde permet de calculer une marge qui va permettre de calculer des ratios. Marge commerciale = Vente de marchandises _ Coût d achat des marchandises vendues Coûts d achats des marchandises vendu = _ 2014 Coûts d achats des marchandises vendu = Pour les montants négatifs dans le compte de résultat, ils sont entre parenthèse. Le stock de marchandises à augmenté de 2014 entre le 1 er janvier et le 31 décembre. Cela signifie que l entreprise a dégagé une marge de 2237.

5 Calcul : MC = Ventes des marchandises _ Coût d achats des marchandises vendues (Achats de marchandise +ou - variation de stock). 2 ème solde : Production d exercice C est tout ce que l entreprise a fabriqué pendant l exercice, c est son activité industrielle. Production stockée : peut être positive ou négative. Si la production stockée est négative on doit mettre la valeur dans la col charge déstockage Calcul : Production de l exercice = Production vendue + Production stockée (positif) ou Déstockage de production (négatif) + Production immobilisée 3 ème solde : La valeur ajoutée C est la richesse créée par l entreprise commerciale et industrielle. Calcul : VA = Production de l exercice + MC _ Consommation de l exercice en provenance des tiers (Achats de MP et Autre approvisionnement + ses variations de stock + Autres achats et charges externes) Comment se partage cette richesse? en trois grandes destinations : 1 ère : à l état sous forme d impôts et de taxes 2 ème : au personnel 3 ème : à l entreprise et ses apporteurs de capitaux cela mesure la performance de l entreprise (industrie très importante) 4 ème solde : Excédant brut d exploitation : Calcul : EBE = VA + Subvention d exploitation _ Impôts taxes et versements assimilés _ charge de personnel (Salaires et traitement + Charges sociales) 5 ème solde : Résultat d exploitation C est la différence entre tous les produits d exploitation et les charges d exploitation. Remarque : Plus l entreprise aura des actifs immobilisés importants (bâtiment, matériel ) plus les dotations seront importantes. Calcul : Résultat d exploitation = EBE (positif) ou Insuffisance brut d exploitation (négatif) + Reprises sur charges et transferts de charges (reprises sur dépréciations et provisions, transfert de charges) + autres produits _ dot aux amortissement et aux provisions (Dot aux amortissement et dépréciation sur immobilisation et actifs circulant) _ autres charges 6 ème solde : Résultat courant Ce qui est important c est de voir comment (a évolué les charges financière?) Calcul : Résultat courant = Résultat d exploitation (positif ou négatif)+ Quôte parts de résultat sur opérations faites en commun (sur opération de gestion + sur opération en capital) (si positif) +Produits financiers _ Quôte parts de résultat sur opérations faites

6 en commun (sur opération de gestion + sur opération en capital) (si négatif) _ charges financières = Résultat d exploitation + Résultat financiers 7 ème solde : Résultat exceptionnel Calcul : Produits exceptionnels _ Charges exceptionnelles Calcul résultat net : Résultat net = Résultat courant + Résultat exceptionnel 8 ème solde : Résultat de l exercice Il doit correspondre au solde créditeur (ou également appelé bénéfice ou perte) du compte de résultat. Calcul : Résultat courant avant impôts (positif ou négatif) + Résultat exceptionnel (positif ou négatif) _ Participation des salariés _ Impôts sur les bénéfices 9 ème solde : Plus values et moins values sur cessions d éléments d actifs Permet de voir si l E a gagné des immobilisation. Calcul : Produits des cessions d éléments d actif _ Valeur comptable des éléments cédés Calcul du taux de variation des soldes entre 2 exercices (N et N_1) Calcul : (MC de N _ MC de N_1) /MC de N_1 Répartition de la Valeur ajoutée (en pourcentage : %) ce qui revient à l Etat : Calcul : Impôts et taxes + Impôts sur les sociétés (= Impôts sur les bénéfices) VA ce qui revient au personnel : Calcul : Charges personnel + Participation des salariés (au résultat) VA ce qui revient aux prêteurs (=créanciers) : Calcul : Charges d intérêts (ou intérêts et charges assimilées) VA ce qui revient aux associés : Les dividendes sont prélevés sur le résultat net, ils ne sont jamais considérés comme des charges, ils ne sont donc jamais dans le compte de résultat. Il n y a distribution des dividendes que sur les bénéfices nets. Après avoir rendu le bilan et le compte de résultat au plus tard le 15 avril, une Assemblée se rassemble. Elle est composée de dirigeants de l entreprise et des associés. L entreprise expose comment elle va répartir les bénéfices. Si l entreprise enregistre au contraire des pertes elle doit dire pk à l assemblée. Les bénéfices (VA) ils sont partagé en N+1. (Voir tableau page 5 de l annexe 1 du cours pour la répartition du bénéfice). Calcul : Dividendes

7 VA ce qui revient à l E : Calcul : 100 _ Etat _ personnel _ prêteurs _ associés Cours du 02/10/2008 Rappel : Compte de résultat (CDR): Décrit l acticité de l entreprise pendant l année. On peut aussi calculer la capacité d autofinancement (CAF) La CAF c est la trésorerie potentielle que l entreprise a dégagé pendant l année grâce à son activité. A ne pas confondre avec le bénéfice qu on trouve lorsqu on fait le CDR (ici 1873). Pour calculer la Capacité d Autofinancement Financement, il faut : Prendre tous les produits encaissables moins toutes les charges décaissables et c est la raison pour laquelle c est une trésorerie potentiel car elle nous permet de voir que l entreprise aurait comme trésorerie si tous les produits encaissables avaient été reçus et si toutes les charges décaissables avaient été payées. On va exclure du calcul de la Capacité d Autofinancement les désinvestissements c est-à-dire les ventes d immobilisation car on estime que ce n est pas l activité normale à l entreprise (activité exceptionnelle). Grâce à cette trésorerie potentielle elle va pouvoir rembourser les emprunts et rembourser les investissements futurs objectif : maximiser sa capacité d autofinancement grâce au flux positif de son activité Deux façons de calculer la CAF Première méthode pour calculer la CAF A partir de l excédant brut d exploitation : (Voir le tableau des soldes de gestion) Prendre en compte tous les produits encaissables qui se situent après l excédant brut d exploitation : + Transferts de charges d exploitation + Autres produits d exploitation + Produits financiers (sauf reprises sur provisions financières + Produits exceptionnels (sauf produit de cession d immobilisation, et les quotes-parts de subvention d investissements virés au résultat de l exercice, et les reprises sur amortissements et provisions exceptionnels). Moins les charges décaissables : - Autres charges d exploitation - Charges financières (sauf dotations aux amortissements et provisions financiers) - Charges exceptionnelles (sauf valeur comptable des immobilisations cédés, et dotation aux amortissements et provisions exceptionnels)

8 Moins la participation des salariés aux résultats Moins l Impôt sur les bénéfices = CAPACITE D AUTOFINANCEMENT Par rapport a l exemple du cours : Excédant brut d exploitation (EBE) = Produits encaissables Produit financier Produit exceptionnel _ Charges décaissables Charges financières _ 7304 Charges exceptionnelles _ 3557 Impôt sur les sociétés (=impôts sur les bénéfices) _ 1655 = CAF= Si l entreprise avait vendu tous ses produits et si elle avait payé toutes les charges, elle aurait générée milliers d euros de flux de trésorerie Deuxième Méthode pour calculer la CAF : A partir du résultat net. Le résultat doit être corrigé : + par la réintégration des charges non décaissables _ par la déduction des produits non encaissables _ par la déduction des produits de cession d immobilisations Calcul : Résultat de l exercice + Charges décaissables - Dotations aux amortissement et provisions (exploitation, financières exceptionnelles) - Valeur comptables des immobilisations cédées Moins Produits non encaissables - Reprises sur amortissements et provisions (exploitation, financières, exceptionnelles) - Quote-part de subvention d investissement virée au résultat de l exercice Moins Produits de cession d immobilisation = CAPACITE D AUTOFINANCEMENT Exemple : Résultat net Dot Dot Dot 3261

9 + Ven. 407 _ reprises 56 _ reprises 1200 _ RCEA 650 = L AUTO FINANCEMENT = CAF en N _ Dividendes distribuées en N B) LA LECTURE FINANCIERE DU BILAN ET DES ANNEXES LE BILAN Le bilan il retrace le patrimoine de l entreprise à une date donnée (en générale le 31 décembre) Le bilan est un tableau divisé en deux parties dans lequel on va trouver l ensemble des ressources dont dispose l entreprise (et l ensemble des ressources c est le passif du bilan) au 31 décembre et de l autre coté on va y trouve l ensemble des emplois (c est ce qu on appel l actif) ATTENTION : Le total de l actif est toujours = au total du passif (ici ) L ACTIF L actif immobilisé Regroupe tous les investissements que l entreprise va faire depuis le début de sa création et pas seulement depuis le début de l année. Actif circulant On y trouve tout ce qu elle possède et qui n est pas investissement (stocks, avances, créances d exploitation, disponibilités, charges constatées d avance ne sont pas liés aux charges de l exercice N mais N+1) Pk 3 colonnes pour l actif? Brut : C est la valeur d entrée de ts nos actifs Amortissement et dépréciation : pour les comptes d actif, on s est aperçu qu ils pouvaient être déprécié et l un des principes comptables c est la prudence et lorsqu elle constate qu un actif quelque soit s est déprécié il va falloir qu elle enregistre cette dépréciation qu elle va calculer et enregistrer dans ses comptes (dans les comptes de dotation correspond à un appauvrissement potentiel de l Entreprise c est pour voir ce que l entreprise aurait perdu si elle avait vendu) Net : c est la différence entre la première colonne et la deuxième (col 1 _ col 2) LE PASSIF Capitaux propres : Ce sont les ressources qui appartiennent aux actionnaires. Réserve : partie des bénéfices que l entreprise a gardé et n a pas distribuée. Provisions pour risque et provision pour charges sont une anticipation pour des dettes futures mais qui ne sont pas sûr

10 Dettes C est tout ce que l entreprise doit a des organismes sociaux, à l état et qu elle a au 31 décembre de l année N Il y a des emprunts à long et moyen termes et des découverts bancaires (ou soldes créditeur de banques), mais on ne fait pas la différence LES ANNEXES Ce tableau nous permet de voir les variations qui ont eu lieu pendent l année N. pour les immobilisations Dans la colonne 1 : On sait ce que l E possédait au mois de janvier de l année N Dans la colonne 2 : ce que l on a acheté comme immobilisation pendant l année N Dans la colonne 3 : Se sont les immobilisation qui ont été vendu durant l année (sortie des immobilisation à leur valeur d achat) Dans la colonne 4 : valeur brut d achat à leur clôture au 31 décembre Col 4 = Col 1 + Col 2 _ Col 3 pour les dépréciations 1 ère col : dépréciation qui existées au début de l exercice donc se sont les dépréciations de l année N_1. 2 ème col : dot de l exercice se sont les charges calculées au 31 décembre de l année N on doit les retrouver dans le compte de résultat. 3 ème col : Reprise de l exercice que l entreprise vient d enregistrer 5on doitt les retrouver dans le compte de résultat dans les produits. 4 ème col : Col 1 + Col 2 _ Col 3 que l on retrouve a l actif du Bilan du 31 décembre N pour les amortissements amortissables 1 ère col : amortissement qu il y avait au 1 janvier de l année N 2 ème col : dot aux amortissement que l on vient de recevoir dans l année N on retrouve dans le compte de résultat 3 ème col : amortissement des immobilisation que l on a vendu ex : la valeur comptable ( VCN = 677_500=177 4 ème col : Col 1 + Col 2 _ Col 3. Amortissement que l on va retrouver dans la deuxième colonne de l actif 1) ANALYSE FONCTIONNELLE DE L ANALYSE DU BILAN On va déterminer le besoin en fond de roulement, et la trésorerie nette. Cette analyse fonctionnelle permet de porter un jugement sur les équilibres financiers fondamentaux, c est une analyse interne.

11 Cycles longs de financements et d investissements Cycle long d investisseme nt Cycle long de financement Actif stable Ress Stable Ressources stables : qui vont rester dans l entreprise pendant un certain temps (plus d un an). Cycles d exploitation Besoin de financement Moyens de financement Actif circulant Passif circulant Actif et passif circulants sont divisés en trois sous parties Actifs Exploitation : emplois et ressources du cycle d exploitation directement liés à l activité principale de l entreprise. Hors exploitation : emplois et ressources non liés directement à l activité de l entreprise Trésorerie : emplois et ressources de trésorerie

12 Actif stable Actif d exploitation Actifs hors exploitation Trésorerie 1 Passif stable Passif d exploitation Passif hors exploitation Trésorerie 2 FRNG (Fond de roulement net global) = Ressources stables - Actif stable On va pouvoir du coup calculer : BFR (Besoin en fond de roulement) Exploitation = Actif d exploitation - Passif d exploitation Montant de trésorerie d ont l Entreprise a besoin pour suppléer aux décalages de payement BFR hors exploitation = Actif hors exploitation - Passif hors exploitation Trésorerie nette = trésorerie d actif - trésorerie du passif (découvert bancaire) Si elle est négative elle a besoin d un découvert bancaire pour financer son BFR POLITIQUES ET STRATEGIES FINANCIERES LECTURE FINANCIERE DU BILAN A partir du bilan on peut calculer la structure financière de l entreprise : - le fonds de roulement net global ; - le besoin en fonds de roulement. La méthode utilisée est celle de l ordre des experts comptables. Analyse fonctionnelle du bilan PRENDRE TOUJOURS LA VALEUR BRUTE 1- Le fonds de Roulement net global Il est obtenu à partir du bilan comptable. C est la différence entre les actifs immobilisés et les ressources stables destinées à les financer (ressources conservées dans l entreprise et ressources en provenance des tiers). Il est en lui-même un solde dont l importance permet d apprécier dans quelle mesure les besoins nés du cycle d exploitation (appelés besoins en fonds de roulement) sont financés correctement. La formule est la suivante : Ressources Stables Actifs Stables (immobilisés) L actif stable est pris dans sa valeur brute et représente tout ce que l entreprise a fait comme investissement. Les ressources stables représentent l ensemble des capitaux propres + les provisions pour risques + les emprunts et dettes financières à long terme (toutes les lignes d emprunts les concours bancaires) + les amortissements et les provisions qui sont enregistrés au niveau de l actif stable. Suivant l exemple traité en cours,

13 les ressources stables sont égales à : ( ) = l actif stable est égal : Donc le fonds de roulement net global est égal à : = Ce solde s appelle la marge de sécurité. 2- Le besoin en Fonds de Roulement Le besoin en fonds de roulement se définit comme le solde des emplois circulants hors trésorerie active sur les dettes courantes hors trésorerie passive. a)- Le cycle d exploitation : le besoin en fonds de roulement d exploitation est un solde important. C est une notion centrale qui permet de déterminer si l activité cyclique a besoin de flux monétaire pour financer son stock,.ses créances et soulager sa trésorerie. L actif circulant d exploitation Il s agit de tous les stocks tel qu il soit + le poste clients + la ligne avances et acomptes versés (on ne prend pas les créances diverses, ni les disponibilités) + les charges constatées d avance. Son total est de : Le passif d exploitation Ici on prend les avances et acomptes reçus + toutes les dettes d exploitation + dettes fiscales + produits constatés d avance (on ne prend pas les dettes diverses qui sont généralement constituées d impôts sur le bénéfice et de dettes sur les immobilisations). Le total est de : Donc le besoin en fonds de roulement d exploitation est égal : = Ainsi de façon continue l entreprise a besoin de ce montant (67 765) pour financer les décalages de paiement. b)- Le cycle hors exploitation Le besoin en fonds de roulement hors exploitation n a rien de structurel, les postes d actif et de passif qui sont divers et variés. Les valeurs mobilières de placement (VMP) sont à considérer comme hors exploitation. C est une activité hybride de l entreprise. Ce sont des titres que l entreprise achète à titre spéculatif. Les créances diverses font : et les dettes diverses font : Donc le besoin en fonds de roulement hors exploitation est de : = Trésorerie Nette Elle est égale à la somme des disponibilités (actif) : les concours bancaires (passif) : = La trésorerie nette peut être aussi calculée de la façon suivante : Fonds de Roulement Nette Global Besoin en Fonds de Roulement (Exploitation + Hors Exploitation). Ainsi nous aurons : ( ) = ANALYSE

14 La marge de sécurité ne suffit pas à financer le besoin en fonds de roulement d exploitation. Il faut pour financer l activité. Par conséquent il est normal qu on revienne à une trésorerie négative (donc besoins de découverts, de concours bancaires, etc.). Ce qui implique que l entreprise a une fragilité financière. Donc une entreprise peut être rentable c'est-à-dire faire des bénéfices et malgré tout sa structure financière peut être fragile et donc avoir une situation de cessation de paiement. La trésorerie est une notion centrale ; une crise peut intervenir sachant que les découverts ne sont autorisés que pour un mois maximum qu ils peuvent ne pas être renouvelés. Donc il est bon d envisager une augmentation du fonds de roulement net global (soit il faut augmenter les ressources stables en faisant une ouverture de capital, soit il faut emprunter à moyen et long terme, soit il faut jouer sur les actifs stables en procédant aux ventes de certains biens immobiliers). LE TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE La trésorerie qui a longtemps été considérée comme accessoire occupe de nos jours une place centrale dans la structure financière de l entreprise. Donc on s est aperçu que la trésorerie est un indicateur central pour apprécier la santé de l entreprise. Le plan comptable général a mis au point un tableau qui figure dans les annexes et qui doit être rempli par les entreprises qui ont adopté le système développé, ce tableau s appelle le tableau de financement. Il permet de voir l évolution entre deux bilans successifs (actifs stables, ressources stables, les postes liés au cycle d exploitation et la trésorerie). Il ne permet pas de mettre en valeur et d expliquer les variations de trésorerie. Le tableau de flux de trésorerie bien qu il présente l avantage d être beaucoup plus visible pour voir l évolution de la trésorerie au cours d une période n est pas obligatoire et il n y a pas de modèle type. Ce tableau de flux de trésorerie va être divisé en trois parties : - la 1 ère partie va servir à déterminer qu elle est la trésorerie positive ou négative que l entreprise a grâce à son activité ; - la 2 ème partie va déterminer qu elle est la trésorerie positive ou négative qui est liée aux investissements pendant l année ; - la 3 ème partie est liée au financement des ressources stables. GRAPHIQUE A FAIRE La trésorerie en début d exercice donc en N-1 est égale à : = Au 31 décembre N, l entreprise a une trésorerie de :

15 Donc la variation est de : (-) = Le résultat net ne donne pas les potentialités de la trésorerie. On ne calcule pas la capacité d autofinancement mais plutôt la marge brute d autofinancement qui représente la trésorerie potentielle que l entreprise a dégagé grâce à son activité. A partir du résultat net il faut éliminer les éléments sans incidences sur la trésorerie ou non liés à l exploitation (ce sont les dotations aux amortissements, les dépréciations de provisions et les reprises de provisions). Les experts comptables partent du principe que toutes les dépréciations que les entreprises ont donc enregistré dans les postes de l actif circulant doivent être considérées comme des pertes (qui ne le sont pas complètement). Il faut prendre les dépréciations sur les immobilisations financières. Les dotations : = Les reprises : Donc le solde des charges et des produits que l entreprise a enregistré et qui ont fait baissé ou fait augmenté la trésorerie est de : = A ce solde il faut ajouter la valeur comptable des éléments d actif cédés moins le produit de cession des éléments d actif : = L activité de l entreprise a généré une trésorerie potentielle de ; s il n y avait pas eu de décalage de paiement voici ce que l entreprise allait avoir comme trésorerie nette. Avec cette situation de trésorerie, l entreprise pouvait être considérée comme rentable et performante. Variation du besoin en fonds de roulement lié à l activité Variation est de N N-1 Elle va concerner les postes suivants : stock, créances d exploitation (clients), variation autres créances liées à l exploitation, dettes d exploitation et variation autres dettes liées à l exploitation. La variation va être calculée par rapport à la valeur nette. POSTES ET RUBRIQUES ANNEE ANNEE VARIATION N N-1 Total stock en valeur nette Total créances en valeur nette Total créances diverses en valeur nette Total dettes d exploitation Total autres dettes VARIATION TOTALE La variation du besoin en fonds de roulement a augmenté de L entreprise a globalement plus de stock et plus de créances que l année précédente.

16 Sur le tableau : explique une dégradation du besoin en fonds de roulement due aux stocks et aux clients. Donc il ne suffit pas de vendre mais il faut que les clients payent. L entreprise doit toujours veiller à prendre en compte la variation du besoin en fonds de roulement. Dans ce cas précis, il y a une augmentation très importante de la variation du besoin en fonds de roulement ( ). L activité génère une trésorerie négative, donc l entreprise n a pas maîtrisé l évolution de son besoin en fonds de roulement. Variation du besoin en fonds de roulement lié aux investissements TOUT CE QUE L ENTREPRISE A ACHETE. Il faut comprendre que les frais d établissement bien que sont des charges doivent être considérés comme des immobilisations parce qu ils sont amortissables. Bilan au passif (dettes sur immobilisations) N N-1 : = L entreprise a fait des investissements qu elle ne peut pas financer. Donc une partie des investissements a été financé par les concours bancaires. Remboursement des dettes financières Le poste emprunts et dettes financières divers N N-1 : = La variation de la trésorerie est égale à : ( ) + ( ) = Le flux de trésorerie lié à l activité traduit la potentialité, c est un indicateur essentiel parce que le niveau et l évolution de ce flux de trésorerie traduit la défaillance de l entreprise sur le degré de maîtrise dont dispose l entreprise dans l exercice de son activité et sur sa cohésion. TRAVAUX DIRIGES EXERCICE : CALCUL DE LA CAPACITE D AUTOFINANCEMENT «CAF» 1-) A partir de l excédent brut d exploitation «EBE» LES RUBRIQUES ALPHA BETA Excédent Brut d Exploitation Produits encaissés : autres produits * Produits financiers encaissables * produits exceptionnels encaissables charges décaissables : autres charges d exploitation -2-0 * Charges financières décaissables * charges exceptionnelles décaissables Participations Impôts sur les bénéfices CAPACITE D AUTOFINANCEMENT ) A partir du résultat net de l exercice

17 LES RUBRIQUES ALPHA BETA RESULTAT NET Dotations + ( ) = ( ) = Reprises - ( ) = ( ) = Valeur cptble. des elts. d actif cédés Produits de cession d éléments d actif Quote-part des Subventions V. C. R. - 8 CAPACITE D AUTOFINANCEMENT Ainsi l autofinancement des deux entreprises est égal à : Pour l entreprise ALPHA : = Pour l entreprise BETA : = Pour calculer l augmentation des dettes financières, il faut : - commencer par calculer les dettes financières durables de l année N et de l année N-1. DFn = tous les postes d emprunts de N concours bancaires de N-1 DFn-1 = tous les postes d emprunts de N-1 concours bancaires de N-1 - appliquer la formule suivante : dettes N = dettes N-1 + augmentation des emprunts les remboursements Les remboursements sont donnés dans les renseignements complémentaires (voir fiche d exercice) : = Nous aurons ainsi : DFn = DFn-1 + augmentation d emprunt (E) remboursements (R) = E 288 E = E = LE 16 OCTOBRE 2008 CHAPITRE 2 : LES INVESTISSEMENTS Investir c est doter l entreprise des moyens nécessaires à la réalisation des objectifs qui lui ont été impartis. Au sens financier l investissement se définit comme l échange d une somme présente et certaine contre l espérance de revenus futurs.

18 L investissement réside dans le caractère.. Alors que les recettes futures sont aléatoires donc comportent un risque. Pour une entreprise un investissement rentable est un investissement qui augmente la valeur d actif économique. Ce sont les investissements qui contribuent au développement de l entreprise. Pour les actionnaires, une augmentation des actifs économiques est une augmentation.. Tous les investissements susceptibles d être réalisés par l entreprise ne peuvent faire l objet d une estimation. A- Classification des Investissements : ils sont classés par : 1 - Nature du point de vue comptable : - les immobilisations incorporelles sont importantes pour les entreprises ; - les immobilisations corporelles qui sont composées de biens matériels et de biens meubles ; - les immobilisations financières qui sont en générales des prises de participations au capital des autres entreprises. 2 Objectifs : les investissements de remplacement ou de maintien destinés au renouvellement des équipements anciens ou obsolètes. Ainsi nous avons : - les investissements d expansion ou de capacité ce sont les plus fréquents, ils visent à augmenter la capacité de production des investissements. Ils peuvent être matériels ou financiers ; - les investissements de production, ils sont destinés à réduire le coût de revient, à améliorer la productivité ; - les investissements obligatoires qui sont rendus obligatoires par la législation (en matière de sécurité, d environnement, etc. ). Elles ne feront pas l objet de calcul financier parce qu on entend pas de flux financiers futurs. B- Les Principaux raisonnements qu il faut tenir (respecter) : Ils s appuient sur cinq grands principes. La décision d investissement est une décision stratégique. 1- Le premier principe qui est essentiel, est de raisonner en flux de trésorerie (sortant ou entrant). On ne parle pas en terme de comptable, jamais en terme de produits et de charges comptables. Ensuite il faut tenir compte de l impact de l investissement sur le besoin en fonds de Roulement. Investir c est augmenter la production, les ventes donc augmenter le chiffre d affaires. Il permet de connaître à quel moment on devra payer l investissement. 2- Il faut raisonner en différentiel c est-à-dire tenir compte de tous les flux induits par l investissement et les conséquences sur la trésorerie de l entreprise. Les études préalables ne doivent pas faire parties de l investissement (tout ce qui est préalable à la décision d investissement ne doivent pas ). 3- Il faut raisonner en terme d opportunité pour un financier, aucun investissement n est nécessaire, il n y a que des opportunités.

19 4- Il faut raisonner indépendamment du mode de financement, tenir compte du coût du capital. Quelque soit le mode de financement, on s en occupera jamais pour mesurer la rentabilité de l investissement. Augmentation de richesse correspond à une augmentation de rentabilité économique. 9- l faut raisonner en tenant compte de la fiscalité. Maximiser les flux de trésorerie après impôts. Il faut tenir compte des crédits d impôts. C- Quels sont les différents flux de trésorerie qu il faut retenir? Nous avons : 1- les flux d investissements, 2- ensuite il faut calculer les flux d exploitation (EBE différentiel lié à l investissement qui est égal aux produits supplémentaire moins charges supplémentaires). Calculer la variation du BFR d exploitation, déterminer qu elle va être la conséquence sur le BFR d exploitation. Le BFR n est qu un décalage dans le temps. Il se constitue progressivement et augmente avec l activité de l entreprise. Le BFR est un besoin constant. 3- Les flux de désinvestissement : il va falloir en tenir compte. 4- Les flux fiscaux : ils sont de deux natures, ce qui est courant (impôts sur le bénéfice est égal impôts différentiels. Calculer l impôt sur le résultat différentiel, calculer les impôts exceptionnels (plus value en cas de ventes d immobilisations). POSTES OU PERIODES RUBRIQUES N EXCEDENT BRUT D EXPLOITATION DIFFERENTIEL Impôt différentiel sur le résultat d exploitation Variation du Besoin en fonds de Roulement différentiel Investissement de départ (paiement) désinvestissement après le coût fiscal + = Flux de trésorerie à actualiser EBE + Dotation aux amortissements = aux ressources d exploitation Si l entreprise avait une subvention d investissement, cette subvention d investissement doit être ajoutée, donc venir en plus (+). D- Les critères de choix d investissement en avenir certain Cette nécessité d actualisation en finance et en investissement représente le coût moyen des capitaux. L actif économique = immobilisation + BFRE + BFRHE ACTIF ECONOMIQUE = IMMOBILISATION CAPITAUX PROPRES

20 + BFRE + BFRHE ENDETTEMENT DETTES FINANCIERES Le coût du capital c est le coût qui a été nécessaire pour faire appel aux actionnaires et aux créanciers. Il est égal à la moyenne pondérée du K et du Kd (taux de rentabilité exigé par les créanciers). K = taux de rentabilité exigé par les actionnaires pour la rentabilité de l actif économique. K = Kcp (VCP) + Kd X ( Vd ) (VCP + Vd) (VCP + Vd) Cette formule ne représente pas le coût du financement de l investissement. La valeur actualisée nette : elle est la différence entre la valeur actualisée des flux de trésorerie attendus et le coût de l investissement. Le calcul devient à comparer après actualisation les revenus attendus à la mise initiale des fonds. Actualiser c est apporter tous les flux de trésorerie à l époque zéro. n VAN = Somme flux de trésorerie - Investissement t=1 (1 + K)t Cette formule représente l excédent des flux de trésorerie actualisé moins l investissement. VAN positive = investissement rentable. VAN négative = investissement non rentable. 1-) Si le coût du capital est de 10% VAN = 30 (1,1) + 40 (1,1) + 50 (1,1) + 20 (1,1) VAN = 111, = 11,56 l investissement a produit une hausse de 11,56 donc une augmentation de richesse. n -p VAN = Somme Fp (1+t) P=1 - I 2-) VAN = 10% = 8,49 La VAN c est donc le calcul qui va être fait en priorité pour évaluer la rentabilité d un investissement. Plus la VAN est grande, plus le projet est intéressant. La VAN mesure l avantage absolu susceptible d être retiré. Elle dépend de l importance du capital investi. Dès lors elle ne permet pas de comparer les projets qui investissent des capitaux différents.

21 3-) VAN = 10% = 25,47 soit (8,49 X 3) On peut calculer ensuite l indice de profitabilité. C est le quotient entre n Somme Flux de trésorerie actualisée t=1 Investissement de départ I = 111,56 = 1, Chaque fois qu on investi 1 euro on va recevoir 1,1156 euro de flux de trésorerie. Le taux interne de rentabilité c est le taux d actualisation pour lequel la VAN des flux de trésorerie est égale à l investissement. n -p Somme Fp (1+t) L indice de profitabilité IP = t=1 I 4-) Le délai de récupération du capital investi : TRI n -p I = Somme Fp (1 + X) t = 1 On détermine le temps au bout du quel le montant cumulé des flux de trésorerie actualisés est égal à l investissement de départ (ou capital investi). L entreprise va savoir si elle va récupérer rapidement son investissement de départ. C est une information complémentaire, une méthode accessoire à la VAN. CHAPITRE III LES DIFFERENTES THEORIES FINANCIERES Elles vont nous permettre de comprendre la décision de financement et les capitaux propres. Les théories financières expliquent comment est financé l actif économique. 1- La théorie Néo-classique «Marché en équilibre» : cette théorie suppose un certain nombre d hypothèses (efficient c est-à-dire un marché dans lequel le prix des titres financiers reflète à tout moment toute l information disponible. Alors cela sous entend que l accès à l information est libre que les actionnaires.

22 Il est indifférent pour l entreprise que l actif économique soit financé par les capitaux propres ou par les créanciers. Il n y a jamais de bulle financière. Les finances ne peuvent pas modifier la part de l actif économique mais seulement son partage. Cette théorie n explique pas les dysfonctionnements du marché financier. 2- La théorie du signal : à la base il y a deux idées simples. a-) La même information n est pas partagée par tous. Ainsi les dirigeants peuvent détenir des informations que n ont pas les investisseurs. b-) Et même si cette information était partagé par tous les intervenants, la même information ne serait pas perçue de la même manière. Il n est donc pas raisonnable que l information est à tout instant équitablement partagé. L asymétrie de l information est la règle générale. La communication est stratégique et primordiale pour l entreprise. Cette théorie va être compléter par. 3- La théorie de l agence «Mandat» : elle remet en cause la représentation de l entreprise comme un acteur unique. L entreprise est un processus comptable dans lequel les conflits entre les différentes organisations sont résolus par la mise en place d un réseau contractuel. Les objectifs sont différents chacun ayant des intérêts spécifiques par conséquent il va falloir coordonner ces différents intérêts. Les coûts d agence : les actionnaires vont mettre en place des procédures pour que les dirigeants aient les mêmes objectifs. 23 OCTOBRE 2008 CHAPITRE 4 : La Décision de financement Les ressources qui financent l actif économique sont financées par les capitaux permanents et les dettes à long terme. Actif économique = capitaux permanents + dettes à long et moyen terme Peut-il y avoir création de valeur grâce aux décisions de financement? I- Approche traditionnelle : Il existe une structure financière optimale qui permet de maximiser la valeur de l actif économique grâce à une utilisation judicieuse de l endettement et de son effet de levier. Exemple : soit une entreprise qui dispose d un actif économique de 1000, dont la rentabilité économique est de 15%, coût de la dette 10%. Financement par Financement par les

23 les capitaux propres capitaux propres et les dettes à long et moyen terme Capitaux propres Dettes à long et moyen terme Actif économique Rentab. Econ. Résult. Econ. D exploitat X 0,15 = X 0,15 = 150 Charges d intérêts X 0,1 = 50 Résultat imposable Impôts 150 X 1/3 = X 1/3 = 33,33 Rentabilité Financière 10/100 = 10% 66,67 / 500 = 13,33% Le recours à l endettement augmente la rentabilité financière. L effet de levier est de 13, 33 10% = 3, 33%. La rentabilité c est la rentabilité de l actif économique. Taux de Rentab. Econo. = résultat courant Impôt sur les sociétés Actif économique Rentab. Econo. = Résultat courant Impôt sur les sociétés Val. Capitaux propres + Val. Dettes L&M terme Taux de Rentab. Financière = Résultat courant Impôt sur les sociétés Valeur des capitaux propres La rentabilité financière est le taux qui va revenir aux actionnaires. Le recours à l endettement augmente lorsque la rentabilité économique est supérieure au taux de la dette augmente la rentabilité financière.. l effet de la dette est positif. Selon l approche traditionnelle, il existe une structure qui va maximiser la rentabilité financière des actionnaires. Dès l instant où les entreprises auraient une rentabilité économique inférieure au coût de la dette elles Suivant d autres facteurs les entreprises n ont pas toutes la même structure, donc cette approche ne permet pas de comprendre la structure de financement des entreprises. Même des entreprises de même secteur ont une structure différente. 2- La théorie des marchés en équilibre : Le marché est parfait et l information est parfaite. L absence d impôt d après cette théorie, il n existe pas de structure financière. Le taux de rentabilité globale exigé est constant quelque soit le niveau d endettement de l entreprise. Dès l instant ou il serait préférable d être actionnaire ou financier de l entreprise. Selon cette théorie on est sur un marché parfait. Dès qu il y a un taux de capital inférieur par un.. le taux de capital se rétablirait. Rentabilité de la structure financière en absence d imposition. Entreprise sans dettes Entreprise avec dettes

24 Résultat économique R E R E Charge d impôt - Id Résultat net R E R E id Résultat distribué. Actionnaire R E R E id. créancier - Id Total des revenus distribués R E R E id cid Il n y a de structure financière qui augmente la valeur de l actif économique. La seule façon d augmenter la valeur de l actif économique se sont les investissements. On va prendre en compte l intérêt fiscal de l endettement. Quelque soit le pays les charges d intérêt payés sur les emprunts sont déductibles du résultat. Les dividendes versés aux actionnaires ne sont pas des charges déductibles. Valeur entreprise endettée = Val. Entrepr. Non endettée + (Val. L intérêt fiscal) valeur de l économie d impôt lié à l endettement. Ils ont mis en place une autre hypothèse : - plus l entreprise s endette, plus le taux d intérêt va être élevé ; - plus l entreprise est endettée, plus elle risque de faire faillite. On peut évaluer donc le coût de la faillite. Plus l entreprise est endettée plus elle va avoir des difficultés et plus elle engendre des coûts liés à une faillite potentielle. Les limites à ce raisonnement et le coût de la faillite lié aux emprunts. Calcul du coût de la faillite ou de dysfonctionnement Val. Entrep. Endettée = val. Entrep. Non endettée + val. Des économies d impôt Valeur actuelle du coût de la faillite en dysfonctionnement. Coût de la faillite = moins value Chaque entreprise peut calculer ce que ça lui apporte de s endetter et les risques d être trop endetté. 3- La politique de la structure d endettement à travers la théorie des mandats et la théorie des signales : La synergie d information va permettre de comprendre la stratégie des entreprises sur le marché car toute modification de la politique financière entraîne une modification de la perception de l entreprise par les investisseurs et constitue donc un signal sur le marché. L augmentation d endettement aura le risque des capitaux propres si les dirigeants font appel à l endettement c est-à-dire qu ils ont confiance dans les performances de l entreprise, ainsi donc l entreprise dans le futur sera incapable de payer les charges et de rembourser les emprunts. C est aussi un signal aux agences de notation pour les entreprises qui notent l entreprise. La théorie des mandats : en obligeant les dirigeants à emprunter, ça oblige l entreprise à être plus performante. Donc l endettement est un moyen de contrôle des dirigeants par les instances.

25 Il y a des études qui vont montrer que les dirigeants ont des aversions pas les risques donc ils vont faire des que lorsqu ils ont une rentabilité importante. Les actionnaires veulent que les dirigeants fassent des.. et donc prennent quelques risques. La politique d endettement doit inciter les dirigeants à une gestion efficace. La politique impose une gestion sympathique et incitative. L endettement stimule la gestion des dirigeants donc augmente la rentabilité économique et financière. Les deux théories expliquent pourquoi il n y a pas une seul position dans la politique de finance. La politique de financement dépend aussi du taux d intérêt et des perspectives économiques de la croissance. Il n y a pas de structure financière qui permette à coût sûr d augmenter la valeur de l actif économique. CHAPITRE 5 : LES CAPITAUX PROPRES Dans les capitaux propres on a le capital (ce que les actionnaires ont apporté à l entreprise en échange d actions). L entreprise est amenée à augmenter son capital. Les actionnaires ont un droit de propriété donc le droit d avoir le bénéfice de l entreprise. Les actionnaires vont voter la répartition du bénéfice en fonction des objectifs. Il y a une partie du bénéfice qui va être gardé par l entreprise et mise en réserve. Réserves : ce sont les bénéfices non distribués (des années antérieures). Report à nouveau : c est la partie du bénéfice non distribué et non mis en réserve, donc il peut être distribué l année d après. Dividendes : c est l argent distribué aux actionnaires sur le résultat bénéficiaire de l année. Résultat net Réserves et report à nouveau Dividendes - Capital - Réserves - Report à nouveau Le capital est lié au nombre d action émise, il a une valeur fixe qui n est pas la valeur de l entreprise. Exemple : 500 euros X 1000 actions = Les actionnaires peuvent ne pas distribuer de dividende au cours d une année. Ils peuvent se distribuer les réserves et puiser dedans. Lorsqu il y a une distribution des réserves, cela est un mauvais signal pour les créanciers.

26 Pour les créanciers quand ils prêtent, ils regardent et s interrogent sur les capitaux propres. Plus les capitaux propres sont importants meilleure est la capacité de l entreprise à rembourser. 1- L Autofinancement D un point de vue classique, l autofinancement est nécessaire pour financer les investissements et pendant longtemps on a considéré qu une entreprise doit assurer son développement par l autofinancement. Pour les dirigeants plus ils font de l autofinancement moins ils ont recours aux emprunts (marché financier ou banque) donc pas besoin d endettement ni de faire appel aux actionnaires. L autofinancement permet une liberté sans contrainte pour les dirigeants, il ne présente que des avantages. Pour les actionnaires c est ce qu ils ne vont pas recevoir comme dividende mais se traduit par une augmentation de la valeur de l action, donc une plus value lors de la vente des actions. En France, l imposition des plus values est plus faible que l imposition sur les dividendes ce qui veut dire que les actionnaires ont intérêt à être imposés sur les plus values que sur les dividendes. Créanciers Ils sont aussi favorable à car ça augmente les réserves, ça augmente la sécurité des remboursements futures par conséquent l autofinancement est évidemment fait par toutes les entreprises. Même si l autofinancement est nécessaire, il n est pas suffisant pour financer les investissements. Il n est neutre pour les actionnaires (il y a une différence entre recevoir 1 euro aujourd hui de dividende que de recevoir 1 euro à long terme de la vente de l action). Pour les dirigeants l autofinancement a un coût nul. Le créancier a toujours un arbitrage à faire. L entreprise a l obligation de mettre.. de son résultat en réserve (réserve légale, réserve obligatoire, etc.). Si on part du principe de l autofinancement on a un coût nul, l entreprise va déterminer de faire des investissements qui ont une rentabilité double. Il faut toujours calculer le taux d opportunité ; Tout à un prix et tout peut rapporter quelque chose. Il est rare qu on finance l intégralité des investissements par l autofinancement. Il faut faire donc le choix entre investir et placer l argent. 2- La Politique de dividende Les théories ne mènent pas à la même conclusion. Selon la théorie des marchés en équilibre, la politique des dividendes n a aucun impact sur la valeur de l action donc l actionnaire est indifférent entre recevoir 1 euro de dividende et 1 euro de plus value, donc l actionnaire est rationnel.

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