CENTRE DE TRI ET DE VALORISATION ENERGETIQUE D'ISSY LES MOULINEAUX

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1 déc Pages 1 CENTRE DE TRI ET DE VALORISATION ENERGETIQUE D'ISSY LES MOULINEAUX Propriétaire de l ouvrage : Syctom, l agence métropolitaine des déchets ménagers 35, boulevard de Sébastopol PARIS Exploitant : (Groupement TIRU 60% Participation de SITA 40%) , quai du Président Roosevelt Issy-les-Moulineaux

2 déc Pages 2 SYNTHESE ELEMENTS MARQUANTS DE L'ANNEE 2011 TONNAGE VALORISE ENERGETIQUEMENT tonnes TONNAGE RECU SUR LE CENTRE DE TRI tonnes de Collectes Sélectives REJETS ATMOSPHERIQUES : Durées cumulées sur l année du temps de dépassement des valeurs limites (moyennes de ½ heure) à l émission observées sur les 2 fours ainsi que les pourcentages par rapport au nombre d heures de marche : Heures de marches Dépassements Pourcentages/marche Four ,59 11,5h 0,17% Four ,33 7,5h 0,11% La durée cumulée des dépassements des VLE semi-horaires respecte la limite réglementaire de 60h, pour chacune des 2 lignes. La valeur moyenne des mesures ponctuelles de dioxines et furanes sur les 2 fours est de 0,0020 ng I- TEQ/Nm 3, soit une valeur 50 fois plus faible que le seuil fixé par l arrêté ministériel du 20 septembre 2002 (0,1 ng I-TEQ/Nm 3 ) VALORISATION Valorisation de matière pour l UVE: t de mâchefers t de ferrailles Valorisation de matière du Tri : t de produits issus de la collecte sélective Valorisation énergétique : t de vapeur vendue au réseau CPCU ( MWh), ce qui correspond au chauffage équivalent de logements MWh d électricité produite dont MWh revendus à EDF MWh d électricité ont été autoconsommés par l usine. La revente à EDF représente une économie de tep (tonne équivalent de pétrole). Hypothèse d équivalence : Valorisation vapeur : 1 tonne de vapeur = 0,7229 MWh et consommation d 1 logement =8 MWh Valorisation électrique : 1MWh=0,086 tep

3 Pages 3 Schéma simplifié de l activité d Isséane COLLECTE SELECTIVE Contrôle visuel sur le quai STOCKAGE Collecte Sélective Déclassement CHAINE DE TRI BROYEUR Refus de tri VALORISATION MATIERE FOSSE Ordures ménagères EXTRACTION SOLIDES ORDURES MENAGERES RECUES INCINERATION RESIDUS DES FUMEES MACHEFERS PRODUITS FERRAILLES VALORISEES VALORISATION ENERGETIQUE CENDRES PRODUITS SODIQUES RESIDUAIRES CHAUFFAGE ELECTRICITE VENDUE ELECTRICITE AUTOCONSOMMATION

4 Pages 4 Fonctionnement de l activité valorisation énergétique Schéma : Représentation de l unité de valorisation énergétique 1 : Quai de déchargement pour les ordures ménagères résiduelles 2 : La combustion des déchets dans le groupe four chaudière permet la production de vapeur 3 : Le traitement des fumées en 3 étapes : dépoussiérage, neutralisation et destruction des dioxines, des métaux lourds et des gaz acides puis élimination des oxydes d azote 4 : Le contrôle de la qualité des fumées est réalisé en continu par des analyseurs sur une plateforme autour des cheminées. Les données sont directement retransmises en salle de commande 5 : Le mâchefer, résidu de la combustion, est déferraillé puis valorisé dans les travaux publics. Les ferrailles sont valorisées en aciérie 6 : La production de vapeur en provenance des chaudières permet de fournir le chauffage et l eau chaude de logements et bâtiments administratifs comme l hôpital Georges Pompidou 7 : Le mâchefer est évacué sur des tapis via un tunnel sous la route départementale en direction du port pour le chargement en direct d une péniche afin d éviter la circulation de semi-remorques sur les routes.

5 Pages 5 Fonctionnement du centre de tri Le centre de tri a une surface de 8000 m² entièrement enterré, dont 2030 m² pour le process et 1500 m² pour le stockage des balles. Schéma : Représentation du centre de tri 1 : Une zone de réception des collectes 2 : Le lancement du tri 3 : Le tri granulométrique 4 : La cabine de tri manuel 5 : Le tri des plats, des creux et des ferreux 6 : Le tri optique des plastiques 7 : Le conditionnement des matériaux

6 Pages 6 LISTE DE DIFFUSION Rédacteurs L.BONAMI / MC.VIRATELLE / E.GINER-DEMANGE / M.LE DEVEHAT Vérification P.DARDE / P.BOISSEAU (TIRU) S.MAUVILLAIN (Syctom) Date et révision Novembre 2012 Accessibilité M.MARTIN (Mairie d Issy-Les-Moulineaux) M. ALFEREZ (TIRU) Mme VERDET-THIEFIN (TIRU) M.DURAND (TIRU) M.BOISSEAU (TIRU) Mme DARDE (TIRU) Mlle LE DEVEHAT (TIRU) Destinataires M.GARIN (SITA) M.FERRANDI (SITA) M.GUERIN (SITA) M.COLAS (SITA) Mme VIRATELLE (SITA) M.LABROUCHE (Syctom) M.HIRTZBERGER (Syctom) Mme MAUVILLAIN (Syctom) M.Le Préfet des Hauts de Seine Mme BERTHIER (DRIEE)

7 Pages 7 SOMMAIRE 1. Références des décisions individuelles dont l installation a fait l objet au cours de l année Présentation de l installation (UVE + Tri) Fonctionnement du centre de valorisation énergétique Apport de déchets et introduction dans les fours Combustion et valorisation énergétique Traitement des fumées Traitement des résidus solides : Mâchefers, ferrailles, PSR et cendres Fonctionnement du Centre de tri ou centre de valorisation de matière Horaires de réception et de tri Pré tri Tri mécanique / Tri automatique Affinage du tri manuel Conditionnement des produits triés Traitement des eaux résiduaires Déchets reçus (UVE + Tri) Nature des déchets acceptés Provenance des déchets reçus en Unité de Valorisation Energétique Centre de tri Rejets de l installation (UVE + Tri) Rejets atmosphériques (UVE) Concentrations en polluants (hors dioxines et furanes) Contrôles des émissions de dioxines et furanes Flux de polluants et suivi par tonnes incinérées Retombées atmosphériques (UVE) Introduction Localisation des jauges selon deux axes d impact majoritaire des retombées Dépôts en dioxines et furanes Dépôts en métaux lourds Conclusions Rejets liquides (UVE + tri) Généralités Contrôles des rejets Résultats analyses égouts et Seine (auto-surveillance) Contrôles des effluents Résidus solides (UVE + tri)... 44

8 Pages Bilan de matière UVE Bilan de matière TRI Quantités évacuées/valorisées et suivi par tonnes incinérées Quantités évacuées/valorisées et pourcentage par rapport aux tonnes triés Déchets et (sous) produits UVE Déchets et produits TRI Déchets issus de la TER Valorisation Energétique (UVE) Besoins divers (UVE+Tri) Eau de Seine Eau de ville Fioul Transports Accès au site Flux des véhicules et de péniches Modifications et optimisations apportées à l installation en cours d année UVE Centre de tri Site La certification QSE et charte environnement Incidents et accidents (UVE+ Tri) Détection de Radioactivité à l entrée du site Autres incidents UVE Centre de tri ANNEXES ANNEXE 1 : Liste des arrêtés applicables à l installation (paragraphe 1) ANNEXE 2 : Communes adhérentes au Syctom (paragraphe 3.2) ANNEXE 3 : Synoptiques du centre de tri (paragraphe 2.2.5) ANNEXE 4 : Résultats de l auto surveillance sur les rejets atmosphériques (paragraphe ). 62 ANNEXE 5: Synthèse des résultats des campagnes de mesures effectuées par les organismes accrédités sur les rejets atmosphériques (paragraphe 4.1.1) ANNEXE 6: Résultats des Campagnes sur les Rejets Liquides par laboratoire agréé (paragraphe 4.3.3) ANNEXE 7: Suivi des Mâchefers à la Production (paragraphe 4.4.5) ANNEXE 8: Suivi des Résidus D épuration des Fumées (paragraphe 4.4.5) ANNEXE 9: Suivi des Résidus D épuration des eaux résiduaires (paragraphe 4.4.7)... 74

9 Pages 9 ANNEXE 10: Certificats QSE (paragraphe 8.4) ANNEXE 11: Tableau des déclenchements radioactifs en 2011 (paragraphe 9.1) ANNEXE 12: Résumé de l étude d impact... 80

10 Pages 10 INTRODUCTION Généralités L article R125-2 du code de l environnement prévoit que les exploitants d installations de traitement de déchets établissent chaque année un dossier concernant leur installation, qui peut être librement consulté à la mairie de la commune d implantation. Le DIP de l année 2011 est établi par en tant qu exploitant du centre multifilière d Issy-les- Moulineaux. Ce centre, qui comprend une unité de tri et une unité de valorisation énergétique des déchets ménagers et assimilés, est la propriété du Syctom. Ce dossier présente : - d une part, le centre multifilière avec une description du centre de tri et de l unité de valorisation énergétique des déchets, de la nature des déchets reçus et traités ainsi que des différents types de rejets ; - d autre part le bilan environnemental et réglementaire, dans lequel figurent les quantités et origines des déchets reçus, les caractéristiques des différents rejets et les incidents ainsi qu une liste des arrêtés préfectoraux en vigueur concernant l installation. Résultats Les résultats de l autosurveillance pour les rejets liquides, les rejets atmosphériques, les mâchefers ainsi que les déchets issus de l épuration des fumées sont transmis trimestriellement à la Direction Régionale et Interdépartementale de l Environnement et de l Energie (DRIEE). Les écarts par rapport au respect des valeurs réglementaires sont analysés et expliqués. Dans ce document figure la synthèse des principaux résultats tels que : - les flux de matières et d énergies à l entrée et la sortie du site ; - les contrôles effectués par l exploitant au titre de l autosurveillance ; - les contrôles réalisés par des organismes extérieurs. Il est à noter qu une charte de qualité environnementale a été signée entre la Ville d Issy-les-Moulineaux et le Syctom. Elle définit les conditions de qualité, de sécurité et de protection de l environnement qui sont mises en œuvre pour la construction et l exploitation du centre de tri et de valorisation des déchets. Elle illustre la volonté partagée de respecter les engagements pris en matière de limitation des nuisances, de protection et d'amélioration de l'environnement. Cet outil permet donc d'inscrire la ville d Issy-les-Moulineaux, le Syctom et dans une démarche d amélioration continue. Les comités de suivi de la charte se déroulent à fréquence semestrielle, ainsi que les réunions du groupe des Sentinelles, constitué de riverains. Ces comités de suivi en présence de l exploitant et des représentants de la ville assurent la bonne application des principes fixés par la charte. Etude d impact L étude d impact initiale a été réalisée par le bureau d étude ANTEA à la demande du Syctom en mars Un résumé de l étude a été joint au DIP (Annexe 12). Une mise à jour de l étude d impact et de l'étude de danger est en cours en prévision de la location de bureaux dans le bâtiment administratif et de modifications dans le centre de tri (augmentation du tonnage traité de collectes sélectives, changement des modalités d évacuation des balles par voie fluviale).

11 Pages Références des décisions individuelles dont l installation a fait l objet au cours de l année La liste des arrêtés en vigueur concernant l installation figure en Annexe Présentation de l installation (UVE + Tri) Le centre multifilière de tri et de valorisation énergétique d Issy-les-Moulineaux est exploité par un groupement TIRU-SITA. Ce centre appartient au Syctom, l agence métropolitaine des déchets ménagers. Les deux activités présentes sur le site sont : - le centre de tri qui permet la valorisation de la matière ; - le traitement thermique des déchets ménagers avec valorisation sous forme d électricité et de fourniture de vapeur. Le centre de valorisation énergétique, mis en service le 11 décembre 2007, reçoit des ordures ménagères provenant majoritairement des Hauts-de-Seine, de Paris, des Yvelines. Il est conçu pour traiter tonnes par an de déchets ménagers à un PCI de thermies/t (2 400 kcal/kg). En annexe 2, figure la carte du Syctom, représentant l ensemble des communes adhérentes et les implantations de ses différents sites de traitement. Grâce à ses deux lignes fours-chaudières d une capacité totale théorique de 30,5 tonnes/heure chacune, l usine produit 200 t de vapeur par heure. Cette vapeur est ensuite utilisée pour produire de l électricité et pour alimenter des logements en chauffage. Les installations de valorisation énergétique sont pilotées à partir du Système Numérique de Contrôle Commande (SNCC) qui permet aux équipes postées présentes 24h/24h d assurer la surveillance et la maîtrise des différents équipements. Le centre de tri a reçu ses premières tonnes de collectes sélectives le 7 novembre Il reçoit la collecte sélective de 14 communes avoisinantes. L arrêté préfectoral de 2007 autorise le centre de tri à traiter tonnes par an de collectes sélectives et tonnes d objets encombrants. Un accord a été donné par la Préfecture le 20/08/2010 pour augmenter la capacité de collectes sélectives à tonnes / an (modification «non notable» formalisée dans un nouvel arrêté complémentaire daté du 6 juillet 2011). Grâce à cette chaîne de tri, le centre sépare différents produits valorisables, envoyés dans des filières de recyclage. La chaîne de tri des objets encombrants a été arrêtée le 26 avril 2008, après sa période d essais, pour des raisons d empoussièrement.

12 Pages Fonctionnement du centre de valorisation énergétique Apport de déchets et introduction dans les fours Déchargement des déchets Lors de la réception des déchets, les véhicules de collecte arrivent sur le site par le poste de pesage. Le pesage est composé en entrée de deux ponts-bascules, chacun muni d un détecteur de radioactivité. Un troisième détecteur est placé en aval des ponts, ce qui permet de valider ou non le contrôle radioactif en cas de déclenchement lors de la pesée. Les camions accèdent ensuite au quai de déchargement, où ils déversent leur contenu dans la fosse. Enfin, ils se dirigent vers les ponts bascules de sortie pour être de nouveau pesés (pesage à vide). Introduction dans les fours L'alimentation des fours est assurée à partir de la fosse de réception par deux ponts roulants équipés de grappins qui prennent les déchets et les déversent dans l ensemble trémie-goulotte de chargement des fours. Un dispositif de poussoirs situé dans la partie inférieure de la goulotte assure le déversement des déchets sur la grille de combustion. En cas de diminution momentanée de la capacité d incinération (indisponibilité totale ou partielle des fours suite à des opérations de maintenance par exemple), les ponts-roulants peuvent également alimenter deux trémies rétractables avec convoyeur, permettant de charger des véhicules gros porteurs. Les ordures ménagères sont ensuite évacuées vers d autres sites de traitement, en priorité vers ceux du Syctom Combustion et valorisation énergétique La combustion des déchets est réalisée dans les deux fours, alimentés par de l air comburant prélevé au niveau de la fosse à ordures ménagères. La fosse est ainsi mise en dépression ce qui permet d éviter le dégagement de mauvaises odeurs. Sur chaque ligne, la chaleur dégagée lors de la combustion des déchets est récupérée au niveau d une chaudière permettant la production de vapeur surchauffée. Cette vapeur surchauffée est admise dans un Groupe Turbo Alternateur (GTA) à condensation de 53 MW de puissance. Ce dernier produit de l électricité qui permet de couvrir la consommation électrique du site, le surplus étant redistribué sur le réseau EDF. En complément de la valorisation électrique, une partie de la vapeur admise dans le GTA n est que partiellement détendue afin d alimenter le réseau de chauffage urbain exploité par la Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain (CPCU).

13 Pages Traitement des fumées Les fumées issues de la combustion sont refroidies au niveau de la chaudière via un échange d énergie avec l'eau contenue dans les tubes de chaudière. Elles sont ensuite traitées avant d'être rejetées à l'atmosphère par les cheminées. Le traitement des fumées de chaque ligne se réalise grâce aux équipements suivants : - un électrofiltre, qui permet de dépoussiérer les fumées et d éliminer une partie des métaux lourds en utilisant des forces électriques pour séparer les particules, - des lignes d injection de réactifs. L injection de bicarbonate de sodium permet de neutraliser les gaz acides. L injection de coke de lignite permet quant à elle de neutraliser les métaux lourds, les dioxines et les furanes par adsorption, - un filtre à manches situé en aval de ces injections contribue à l épuration des fumées en capturant les produits de la neutralisation des polluants cités précédemment, - un réacteur catalytique «DéNOx» qui assure l élimination des oxydes d azote (NOx) par Réduction Catalytique Sélective (SCR), en réagissant chimiquement avec l eau ammoniacale injectée dans les fumées. Un brûleur fonctionnant au gaz de ville assure le bon déroulement de la réaction chimique en régulant la température des fumées. Ce réacteur catalytique permet également le traitement des dioxines résiduelles. Le traitement des fumées du site d Issy-les-Moulineaux est dit «sec» car aucun apport d eau n est nécessaire pour la neutralisation des gaz. Il n y a donc aucun rejet aqueux issu de l épuration des fumées. L extraction des fumées est assurée par un ventilateur de tirage. Les fumées traitées sont rejetées à l atmosphère à une vitesse de 30 m/s environ et à une température de 200 C au travers de deux cheminées dépassant de 5 m du toit de l usine, culminant lui-même à 21 mètres du sol. Le débit de fumées en sortie est de l ordre d environ Nm 3 /h sur gaz sec à 11% d O 2 pour chaque ligne. En cas de besoin, un «système anti-panache» utilisant le brûleur du réacteur catalytique réchauffe les fumées pour éviter la condensation de la vapeur d eau et donc la formation d un panache visible à la sortie des cheminées. Enfin, des analyseurs de gaz en continu mesurent et contrôlent la qualité des rejets gazeux afin de s assurer de leur conformité aux exigences environnementales réglementaires Traitement des résidus solides : Mâchefers, ferrailles, PSR et cendres Les mâchefers Les mâchefers sont constitués des incombustibles solides sortant du four après la combustion. A la sortie de la grille de combustion, les mâchefers sont recueillis dans des entonnoirs verticaux, qui débouchent sur un extracteur rempli d'eau. Cette eau permet l extinction et le refroidissement des mâchefers. Ils sont ensuite extraits du bain, puis évacués par un ensemble de convoyeurs vers une fosse de stockage d une capacité de 2000 m³. Durant l évacuation, ils subissent différents traitements : - un criblage grossier permettant d extraire les éléments de granulométrie supérieure à 90 mm, - un déferraillage magnétique permettant la récupération de la ferraille. L installation est prévue pour une évacuation des mâchefers par voie fluviale vers le centre de maturation. L année 2011 a été marquée par une augmentation de l évacuation des mâchefers par voie fluviale avec près de 82% des mâchefers évacués par péniche à destination du centre de maturation.

14 Pages 14 Les mâchefers sont acheminés vers le centre de valorisation de Claye-Souilly (77) où ils subissent une maturation de trois mois minimum. Cette période de maturation a pour but d assurer leur stabilisation chimique en vue d une future valorisation. Ils subissent ensuite un traitement consistant à : - extraire des métaux ferreux et non ferreux qui seront valorisés en sidérurgie, - calibrer la partie restante par des opérations de broyage et de criblage. Les mâchefers, alors assimilables à de la grave, sont valorisés en sous-couche routière. Les ferrailles extraites en usine La ferraille extraite des mâchefers est acheminée vers une fosse de 500 m³, puis évacuée par voie routière vers un centre de broyage et d enrichissement pour traitement, avant recyclage en aciérie. Jusqu au 30 juin, le site était situé à Bonneuil-sur-Marne (94), depuis le 1 er juillet les ferrailles vont à Gennevilliers (92) Les gros objets supérieurs à 90 mm issus du criblage sont recueillis et évacués vers une filière de recyclage située à Bagneux (92) ; ils sont broyés, épurés et revendus à des aciéries. Les PSR Les PSR (Produits Sodiques Résiduaires) sont des résidus d épuration des fumées issus des filtres à manches. Ils contiennent les cendres résiduelles, les produits issus de la réaction des acides avec le bicarbonate et le coke de lignite, ainsi que le bicarbonate en excès. Les PSR sont évacués dans un centre de traitement à Rosières aux Salines (54), 85% étant recyclés dans le processus de fabrication du bicarbonate de soude. La part non valorisable des PSR (soit 15%) est évacuée en ISDD de classe 1. Les cendres Les cendres, issues pour une part du dépoussiérage (électrofiltre) et pour l autre part récupérées sous les chaudières, sont stockées dans des silos d une capacité de 205 m 3. Elles sont évacuées en ISDD de classe 1, située à Villeparisis (77) Fonctionnement du Centre de tri ou centre de valorisation de matière Horaires de réception et de tri En 2011, le centre de tri a réceptionné les collectes sélectives de 7h à 24h du lundi au vendredi. La chaîne de tri a fonctionné en trois postes, le premier de 1h30 à 8h, le deuxième de 8h à 14h30, et le dernier de 14h30 à 21h. La maintenance de la chaîne est principalement organisée lors de la phase d arrêt, c est à dire la nuit Pré tri La collecte sélective est déversée sur le quai de réception, au sol, afin que l agent de quai effectue un contrôle qualité. Une procédure de déclassement est mise en œuvre si la qualité du produit déversé ne répond pas aux attentes (présence importante d ordures ménagères par exemple). Dans ce cas, le chargement complet est repris à l engin et déposé directement sur une ligne de refus, en liaison directe avec la fosse Ordures Ménagères du site. Les collectes sélectives non déclassées, sont quant à elles déversées en contrebas du quai où un engin va soit les stocker soit les charger pour alimenter la chaîne de tri.

15 Pages 15 Reprise de la collecte sélective à l engin pour alimentation de la chaîne Les agents de quai et conducteurs d alimentation effectuent un premier pré tri en ôtant les très gros cartons présents dans le tas, susceptibles de générer des bourrages sur la chaîne. Ces gros cartons sont isolés et réinjectés aux autres cartons triés sur la chaîne avant leur mise en balles. Les collectes sélectives sont chargées dans une trémie qui alimente ensuite la chaîne de tri via des tapis convoyeurs jusqu à une première cabine de tri manuel : le pré tri. Deux à quatre trieurs vont alors retirer du flux : - les gros cartons Stockés avant conditionnement final - les petits appareils ménagers (PAM) Stockés avant conditionnement final - les housses et films plastiques Stockés avant conditionnement final - les refus Fosse Ordures Ménagères via convoyeurs Tri mécanique / Tri automatique Deux synoptiques en annexe 3 présentent le fonctionnement du tri. Après la cabine de pré tri, la collecte sélective passe à l intérieur d un crible trommel de 6 mètres de long dont le rôle est de séparer le flux de produits selon leur taille. Le trommel est un cylindre rotatif percé par des trous de différents diamètres. Le cylindre tourne et entraîne le produit vers la sortie de l appareil ; le criblage s effectue tout au long du parcours du produit dans le cylindre : - le premier tronçon du trommel est équipé de trous de 6 cm de diamètre : tous les produits passant à travers ces trous sont des «fines» ou «petites fractions» et sont envoyés aux refus, - le deuxième tronçon comporte des trous de 16 cm de diamètre : tous les produits passant à travers ces trous sont envoyées vers le crible à disques (cf ci-dessous). Ce flux est majoritairement constitué de corps creux (bouteilles, canettes, conserves, ) et de fibreux inférieur ou égal à la taille de format papier A5 (cartonnettes, petits papiers, ), - tous les produits n étant pas passés à travers les différentes mailles sortent dans l axe du trommel et sont orientés vers la cabine d affinage manuel JRM (Journaux Revues Magazines). Ce flux est majoritairement constitué de JRM.

16 Pages 16 Trommel Collecte Sélective Le flux arrivant sur le crible à disques va subir une séparation en 3 catégories. Le crible à disque est incliné et du fait de la différence d élasticité des matériaux pour générer des rebonds, les produits creux sont dirigés vers le bas du crible alors que les produits plats restent appliqués aux disques et sont entraînés en partie haute par la rotation des disques. Les produits de petites tailles passent eux entre les disques. Ainsi : - les fines passent à travers les disques et sont acheminées vers les refus, - les éléments plats sont dirigés vers la cabine d affinage manuel de Gros de Magasin, - les éléments creux sont dirigés vers : un overband : c est un séparateur magnétique qui capte par aimant tous les aciers, ceux-ci étant ensuite compactés dans une presse à paquets. deux machines de tri optique : grâce à une reconnaissance infrarouge, le tri des bouteilles plastiques s effectue automatiquement par soufflage d air. Trois types de plastiques sont séparés et stockés séparément dans des silos intermédiaires : le PET incolore, le PET coloré et le PEHD. Chaque catégorie de plastiques va ensuite être affinée en cabine d affinage manuel des Corps Creux Affinage du tri manuel La cabine d affinage manuel JRM (Journaux Revues Magazines) dans laquelle sont disposées 6 à 8 trieurs a pour fonction d affiner la qualité du JRM laissé sur le tapis (tri négatif). Pour cela, les trieurs vont enlever successivement les produits suivants : - les Emballages Liquides Alimentaires ELA (type TétraPack), - les Emballages Ménagers Recyclables EMR (exemple : petits cartons de gâteaux ou céréales), - les corps creux qui sont renvoyées sur le circuit «overband tri optique», - le Gros de Magasin GM qui correspond au papier non accepté par la filière de reprise des JRM (exemples : enveloppes kraft, papier cadeau, photos, ). Ce gros de magasin est repris par une autre filière de recyclage, - les refus (envoyés à la fosse Ordures Ménagères). Les ELA, EMR, GM et JRM sont stockés avant conditionnement final. La cabine d affinage manuel GM dans laquelle sont disposés 2 à 4 trieurs a pour fonction d affiner la qualité du GM laissé sur le tapis (tri négatif). Pour cela, les trieurs vont enlever successivement les produits suivants :

17 Pages 17 - les Emballages Liquides Alimentaires ELA (type TétraPack), - les aluminium (cannettes,..), - les JRM, - les corps creux qui sont renvoyées sur le circuit «overband tri optique», - les refus (envoyés à la fosse Ordures Ménagères). Les ELA, ALU, JRM et GM sont stockés avant conditionnement final. La cabine d affinage manuel des corps creux dans laquelle sont disposés 1 à 2 trieurs a pour fonction d affiner la qualité de chacun des plastiques (PET incolore, PET coloré et PEHD). Pour cela, les trieurs vont enlever les produits suivants : - les plastiques indésirables, - les ELA, - les aluminium, - les refus. Les ELA, ALU, PET incolore, PET coloré et PEHD sont stockés avant conditionnement final. Tri manuel Conditionnement des produits triés Les produits après affinage manuel sont stockés en alvéoles sous cabines de tri puis conditionnés pour être envoyés en filière de recyclage. L acier est conditionné en paquets. L aluminium est stocké et repris en vrac par la filière. Les PAM (petit électro ménager) sont mis en vrac dans des bacs grillagés. Tous les autres produits sont conditionnés en balles : les gros cartons, les housses plastiques, les ELA, les EMR, les GM, les JRM, les PET incolore, PET coloré et PEHD. La mise en balles est assurée par une presse hydraulique, équipée d un perforateur pour les PET. Chaque balle de produit trié doit respecter des prescriptions de reprise imposées par la filière, concernant la qualité du produit, ainsi que les caractéristiques des balles (densité, longueur, ). A titre d exemple, chaque balle de JRM présente maximum 3% d impuretés et pèse environ 1,12 tonne (largeur 1,10 m x hauteur 1,10 m x longueur 1,50 m). Zone de conditionnement Mise en balles

18 Pages Traitement des eaux résiduaires Une station de traitement des eaux résiduaires permet le traitement physico-chimique des eaux issues des voiries de l'ensemble du site (UVE et tri) et des différents réseaux de purges. Le rejet de cette station est dirigé vers l'égout départemental. Les boues (ou gâteaux de filtration) issues de la décantation de la station TER (Traitement des Eaux Résiduaires) sont séchées et pressées grâce à un filtre-presse. Ces boues sont ensuite stockées dans une benne avant évacuation vers une ISDD de classe 1 située à Villeparisis (77). 3. Déchets reçus (UVE + Tri) 3.1. Nature des déchets acceptés L arrêté préfectoral n du 23 avril 2007, autorisant l exploitation d un centre de tri et de valorisation énergétique de déchets ménagers et assimilés à Issy-les-Moulineaux, précise notamment dans l article que les installations seront destinées exclusivement au tri et à l incinération des ordures ménagères, des déchets de commerce et d industrie assimilables aux ordures ménagères et des déchets non contaminés en provenance des établissements sanitaires et assimilés. L arrêté préfectoral autorise : - une capacité annuelle d incinération de tonnes de déchets sur la base d un PCI moyen de 2400 thermies par tonne. - le traitement de tonnes de collectes sélectives et tonnes d Objets Encombrants (cf. arrêté préfectoral complémentaire du 6 juillet 2011) Provenance des déchets reçus en 2011 Les déchets reçus viennent des communes adhérentes au Syctom. Il s agit principalement des ordures ménagères des communes appartenant au «bassin versant», à savoir les communes desservant de façon régulière l usine d Issy-les-Moulineaux. En outre, des déchets sont également acheminés depuis les usines Syctom de Saint-Ouen et d Ivry-sur- Seine en cas d arrêts programmés ou fortuits de ces dernières. Les déchets sont repris de la fosse de ces usines et chargés dans des camions gros-porteurs qui les transportent jusqu à l usine d Issy-les- Moulineaux, sous réserve que celle-ci puisse les recevoir. Ces transferts entre usines évitent ainsi l envoi d ordures ménagères vers des centres extérieurs au Syctom. Enfin, lorsque les conditions de fonctionnement le permettent, des déchets ménagers et assimilés en provenance du centre de transfert de Romainville peuvent être réceptionnés. Les cartes des bassins versants sont présentées en Annexe 2.

19 Pages 19 Origine géographique des collectes d ordures ménagères : En 2011, les déchets ménagers traités sur le site proviennent de 22 communes (ou communautés de communes) environnantes : Puteaux, Suresnes, Garches, Vaucresson, Le Chesnay, Versailles, Marnes-La-Coquette, Saint-Cloud, Ville-d Avray, Chaville, Sèvres, Boulogne-Billancourt, Meudon, Vélizy-Villacoublay, Clamart, Issy-les- Moulineaux, Vanves, Malakoff, Châtillon, Bagneux, Fontenay-aux-Roses et Paris (16 ème, 7 ème et 15 ème arrondissements) ainsi que les refus des centres de tri de Nanterre, Paris XV et BUC. Origine géographique de la collecte sélective : En 2011, les collectes sélectives arrivant aux installations proviennent de 14 communes (ou communautés de communes) environnantes : La communauté d agglomération Grand Paris Seine Ouest (GPSO) regroupant Chaville, Issy-les- Moulineaux, Meudon, Vanves, Boulogne-Billancourt et Ville-d Avray ; La communauté d agglomération Sud de Seine regroupant les communes de Bagneux, Clamart, Fontenay-aux-Roses, Malakoff et Sèvres ; Les communes de Châtillon, Montrouge et Paris (une partie du 16 ème arrondissement) Quantités de déchets traités sur l année Unité de Valorisation Energétique Les flux de déchets, traités et évacués pour l UVE sont précisés dans le tableau qui suit : Tableau: Flux des déchets reçus et traités par l UVE en tonnes sur l année 2011 BILAN UVE 2011 SYCTOM Ordures ménagères Déclassées 13 Déchets verts 532 Balayures Refus du centre de tri Autre refus de tri RECEPTIONS Transferts de Romainville Transbordement depuis Saint-Ouen Transbordement depuis Ivry Total SYCTOM TRAITEMENT OU EVACUATION TIERS Tiers 15 Tonnage total reçu Incinération Transbordement vers autres centres d'incinération Transbordement vers CET Tonnage total traité ou évacué Le tonnage de déchets incinérés sur l année 2011 s'élève à tonnes. L écart de tonnes entre les valeurs du tonnage reçu et du tonnage traité s explique par le stock en fosse.

20 Pages 20 Evolution mensuelle du tonnage traité par l'uve en Janvier février mars avril mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre Tonnages reçus Tonnages incinérés Le diagramme qui précède présente la répartition mensuelle des quantités de déchets traités par rapport aux tonnes reçues. L écart entre les tonnages reçus et les tonnages traités correspond aux quantités envoyées vers d autres centres de traitement (notamment lors des arrêts de fours pour maintenance) et au stock en fosse. Le graphique ci-dessous présente l évolution annuelle depuis 2008 des tonnages reçus et incinérés Réceptions OM Incinération (t)

21 Pages Centre de tri RECEPTIONS Tableau: Flux des déchets reçus et traités (en tonnes) sur l année 2011 BILAN TRI 2011 Syctom Collectes Sélectives Tonnage total reçu TRAITEMENT OU EVACUATION Produits triés issus de la collecte sélective Total produits valorisés Refus de tri incinérés provenant de la collecte sélective Collecte sélective déclassée Total mis au refus Tonnage total trié ou évacué L écart de 285 tonnes entre les valeurs du tonnage reçu et du tonnage traité est lié à la différence du stock de balles et du stock en amont entre les 01/01/2011 et 31/12/2011. Les apports exceptionnels reçus en 2011 en raison de travaux ou perturbations sur les centres de tri de Nanterre, Ivry et Paris XV représentent 213 tonnes (inclus dans les tonnes reçues). Le tonnage prévisionnel 2012 des apports en collectes sélectives dépassera tonnes (tonnage autorisé par l Arrêté Préfectoral), à hauteur d environ tonnes (à confirmer), s expliquant majoritairement par la hausse des collectes sélectives sur le bassin versant d Isséane (augmentation du tri à la source). Ces apports se répartissent mensuellement comme présenté sur le diagramme ci-dessous.

22 Pages 22 Evolution mensuelle du tonnage reçu au centre de tri janv- 11 févr-11 mars- 11 avr-11 mai-11 juin-11 juil-11 août- 11 sept- 11 oct-11 nov-11 déc-11 Tonnages Evolution annuelle des tonnages du centre de tri Tonnages Total reçu annuel Total annuel produits valorisés

23 Pages Rejets de l installation (UVE + Tri) 4.1. Rejets atmosphériques (UVE) Les rejets atmosphériques sont issus uniquement de l activité d incinération. Le contrôle de ces rejets atmosphériques est réalisé conformément à l arrêté d autorisation d exploiter : - des analyseurs mesurent en continu les teneurs en COT, SO 2, NOx, HCl, poussières, CO ainsi que la teneur en oxygène dans les fumées rejetées, - des contrôles trimestriels sur ces paramètres sont réalisés par des organismes accrédités COFRAC, ainsi que sur les émissions d acide fluorhydrique, de métaux et de dioxines et furanes, - deux contrôles semestriels supplémentaires effectués par un organisme accrédité COFRAC sont commandités par le Syctom en plus des exigences réglementaires. Une surveillance des retombées atmosphériques est également réalisée tous les ans, conformément à l arrêté du 20 septembre 2002 (cf. paragraphe 4.2.). De plus et en complément des mesures règlementaires, des préleveurs en continu de dioxines et furanes sont installés permettant des analyses mensuelles des rejets. L ensemble des résultats, mesures en continu et campagnes de contrôles, figurent en détail sur le site du Groupe TIRU à l adresse : Concentrations en polluants (hors dioxines et furanes) Conformément à l arrêté du 20 septembre 2002, les moyennes semi-horaires et les moyennes sur dix minutes sont déterminées pendant la période de fonctionnement effectif (à l exception des phases de démarrage et d extinction, lorsqu aucun déchet n est incinéré) à partir des valeurs mesurées, après soustraction de l intervalle de confiance à 95 pour 100 sur chacune de ces mesures. Cet intervalle de confiance ne dépasse pas les pourcentages suivants des valeurs limites d émission pour : - monoxyde de carbone 10%, - dioxyde de soufre 20%, - dioxyde d azote 20%, - poussières totales 30%, - carbone organique total 30%, - chlorure d hydrogène 40% ; Pour information, cet intervalle de confiance retiré sur les valeurs de concentrations mesurées en continu, représente sur les valeurs moyennes qui figurent dans le tableau ci-dessous, les quantités suivantes : Monoxyde de carbone (-10%) soit 0,43 mg/nm 3 en moyenne retirée de la valeur initialement mesurée par l analyseur Dioxyde de soufre (-20%) soit 0,77 mg/nm 3 Dioxyde d azote (-20%) soit 8,13 mg/nm 3 Poussières totales (-30%) soit 0,17 mg/nm 3 Carbone organique total (-30%) soit 0,14 mg/nm 3 Chlorure d hydrogène (-40%) soit 2,53 mg/nm 3

24 Pages 24 Les valeurs limites d émission sont respectées si : - aucune des moyennes journalières mesurées ne dépasse les limites d émissions fixées pour le CO, le COT, HCl, SO2, NOx et poussières, - aucune des moyennes semi horaires pour ces mêmes substances ne dépassent les valeurs limites fixées. Cependant, l arrêté préfectoral fixe une durée maximale d arrêt, de dérèglements ou de défaillances techniques des installations d incinération ou de traitement pendant lesquels les concentrations peuvent dépasser les valeurs limites. Cette durée est de 4h consécutives et de 60h par an et par ligne d incinération, - 95% de toutes les moyennes mesurées sur dix minutes pour le CO sont inférieures à 150 mg/nm 3, - aucune des moyennes mesurées sur la période d échantillonnage prévue pour le cadmium et ses composés ainsi que le thallium et ses composés, le mercure et ses composés, le total des autres métaux (Sb+As+Pb+Cr+Co+Cu+Mn+Ni+V), ne dépasse les valeurs limites. L arrêté du 20 octobre 2011 complémentaire à l arrêté préfectoral du 23 avril 2007 impose que toute indisponibilité (arrêt, dérèglement ou défaillance technique) des dispositifs de mesure en continu ne peut dépasser dix heures sans interruption, avec un maximum de soixante heures sur une année. Les concentrations moyennes annuelles de ces différents polluants sont présentées dans le tableau qui suit. Ce tableau comprend les moyennes calculées à partir des mesures des analyseurs en continu ainsi que les résultats des contrôles périodiques. Le détail des mesures en continu est présenté dans l Annexe 4 et le détail des campagnes de mesures trimestrielles effectuées par les organismes accrédités est présenté en Annexe 5.

25 Pages 25 Tableau: Concentrations moyennes des polluants suivis sur l année 2011 CONCENTRATIONS MOYENNES EN POLLUANTS En mg/nm 3 à 11 % d O 2 sur gaz sec (*) Moyenne Valeurs Valeurs limites Moyenne annuelle annuelle sur limites 30 min de POLLUANTS sur les contrôles les analyses trimestriels de l arrêté l arrêté en continu d exploiter d exploiter Vitesse des gaz à l émission (m/s) 29,7 32,2 > 15 m/s Poussières 0,4 0,6 10(**) 30 Acide chlorhydrique (HCl) 3,8 7,1 10(**) 60 Dioxyde de soufre (SO 2 ) 3,1 2,6 50(**) 200 Monoxyde de carbone (CO) 3,9 4,4 50(**) 150 * Oxydes d azote (NO X ) 32,5 40,6 70(**) 140 Composés organiques totaux COT exprimés en équivalent carbone 0,3 0,56 10(**) 20 Acide fluorhydrique (HF) - 0, Cadmium + Thallium (Cd + Tl) - 0,0041 0,05 - Mercure (Hg) - 0,0145 0,05 - Autres métaux lourds : Chrome + Arsenic + Manganèse + Cuivre + Nickel + Plomb + vanadium + Cobalt + Antimoine - 0,08 0,5 - * = valeur limite sur la moyenne 10 min pour le CO (*) mg/nm 3 = milligramme par normal mètre cube de gaz (1 m 3 de gaz dans les conditions normales de température et de pression, soit 273 kelvins ou 0 degré Celsius et 1,013 bar c'est à dire à la pression atmosphérique). (**) valeur limite d émission en moyenne journalière Les écarts observés entre les contrôles ponctuels et le contrôle continu restent dans les tolérances admissibles compte tenu des différences de méthodes de mesure et des faibles valeurs mesurées. Un dépassement de mercure a été constaté lors du contrôle périodique réalisé le 17 mars 2011 avec un résultat de 0,1529 mg/nm 3 pour une valeur limite réglementaire de 0,05 mg/nm 3. Une contre-analyse a immédiatement été demandée dont le résultat de 0,0085 mg/nm 3 a permis de vérifier l efficacité des actions mises en place. et le Syctom ont défini un plan d action pour fiabiliser le système d injection de coke de lignite, réactif permettant l adsorption des métaux lourds dans les fumées. Dans le cadre de ce plan d action : le réactif coke de lignite d origine a été remplacé par un coke de lignite dont la réactivité est supérieure, Les températures maximum de sortie des fours ont été ajustées à 200 C pour éviter un relargage potentiel du mercure, Des contrôles mensuels ont été mis en place pendant l année 2011 pour surveiller l efficacité des mesures prises.

26 Pages 26 Dépassements des valeurs limites applicables en moyenne semi horaire L arrêté du 20 septembre 2002 fixe une durée maximale de 4 h consécutives et de 60 h par an, en cas de dépassement d une VLE semi horaire ou 10 min (cas du CO si plus de 5% des VLE 10 min sont supérieures à 150 mg) pour une ligne d incinération. Ces durées sont celles retenues par notre arrêté préfectoral. Les résultats des dépassements sur l année 2011 figurent dans le tableau ci-dessous. Tableau: Concentrations moyennes des polluants suivis sur l année 2011 Seuil à respecter : 60h par ligne Poussières COT HCl SO 2 NO x CO Total L1 1h 8h 2h30 0h 0h 0h 11h30 L2 2h 3h 2h30 0h 1h 0h 7h30 En cas d un dépassement simultané de plusieurs polluants, un seul est comptabilisé. La somme des durées de dépassement des polluants d une même ligne peut donc dépasser le cumul annuel. La durée cumulée des dépassements des VLE semi-horaires pour le four 1 s élève à 11,5h (0,17% du temps de fonctionnement) et pour le four 2 à 7,5h (0,11% du temps de fonctionnement), respectant le seuil réglementaire des 60h par an et par ligne d incinération. Ces dépassements n ont jamais excédé la durée consécutive maximale de 4h fixée par l arrêté d exploitation. Les concentrations moyennes journalières des mesures en continu des émissions atmosphériques figurent en annexe 4. Les évènements ayant généré des dépassements semi-horaires sont les suivants : FOUR 1 : COT Les dépassements en COT, les plus fréquents, s expliquent par : - des difficultés de régulation de l injection d air comburant lors de certaines phases de démarrage ; - l optimisation du fonctionnement des brûleurs (réglage des proportions combustible / comburant) du système anti-panache ; - des explosions en chambre de combustion ayant pour conséquence une perturbation de la combustion. Les 4, 26 janvier, 7 février, 9 juin et 18 juillet : les dépassements sont dus à des opérations de réglage sur le brûleur direct servant au système anti-panache (réchauffage des gaz pour éviter la formation du panache) et à la régénération des catalyseurs. Le 12 janvier : le dépassement fait suite au démarrage du catalyseur. Le 23 janvier et le 18 février : les dépassements proviennent de difficultés de combustion à l occasion du démarrage du four. Les 29 janvier et 9 mars : le dépassement est consécutif au déclenchement du ventilateur de tirage.

27 Pages 27 Le 16 juin : le dépassement fait suite à un défaut de fonctionnement du brûleur direct lors de la régénération du catalyseur. Les 16 et 29 septembre et le 19 octobre : le dépassement est dû au déclenchement de la ligne suite à une surpression dans le four. HCl Le 30 mars et le 24 mai : le dépassement est dû aux dysfonctionnements des installations de transport du bicarbonate de sodium situées en amont du ventilateur de soufflage. Poussières Le 28 juillet : le dépassement est consécutif à un défaut d alimentation en air de barrage du by-pass filtre à manche. Le 14 octobre : le dépassement fait suite au déclenchement de l électrofiltre. FOUR 2 : COT Le 12 janvier : le dépassement fait suite à la perte de la ligne causée par le défaut d une pompe alimentaire. Le 22 janvier : le dépassement provient de l arrêt du four en urgence suite à l éclatement d un tube de la chaudière. Le 5 mars : le dépassement fait suite à des difficultés de combustion entrainées par le déclenchement du ventilateur de tirage. Le 7 juillet et le 30 octobre : les dépassements font suite à une surpression dans le four suite à un déclenchement du ventilateur d air primaire. HCl Le 25 juillet : le dépassement est dû aux dysfonctionnements des installations de transport du bicarbonate de sodium situées en amont du ventilateur de soufflage. Le 19 décembre : des dépassements ont été provoqués par une panne du sélecteur de bicarbonate de secours (le sélecteur de la ligne principal était alors en cours de réparation). Le 20 décembre : le dépassement fait suite au déclenchement du tableau électrique d alimentation des communs des deux lignes qui a provoqué le déclenchement du traitement des fumées. Poussières Le 20 février : des manches percées dans deux chambres du filtre à manches sont à l origine de ce dépassement. Le 12 mai : le dépassement provient de manches percées dans l une des chambres du filtre à manches. La chambre mise en cause a été isolée le temps de remédier au problème le 16 mai en remplaçant la manche percée. Le 20 décembre : le dépassement fait suite au déclenchement du tableau électrique d alimentation des communs des deux lignes qui a provoqué le déclenchement du traitement des fumées.

28 Pages 28 NOx Le 7 octobre : le dépassement est dû au déclenchement du dispositif de traitement des NOx par une mise en sécurité. Le 20 décembre : le dépassement fait suite au déclenchement du tableau électrique d alimentation des communs des deux lignes qui a provoqué le déclenchement du traitement des fumées. Valeurs limites applicables en moyenne journalière Toutes les moyennes journalières de 2011 sont en-dessous des valeurs limites réglementaires lorsque les fours ont fonctionné 24 heures. Toutefois, le 27 novembre, on enregistre sur le four 1, un dépassement de la moyenne journalière de HCl en raison d une durée de fonctionnement de seulement 3 heures et demi. Comparaison entre les résultats des analyseurs et des contrôles périodiques Les écarts observés entre les contrôles ponctuels et le contrôle continu restent dans les tolérances admissibles compte tenu des différences de méthodes de mesure et des faibles valeurs mesurées. Vérification des analyseurs L arrêté du 20 septembre 2002 impose des contrôles qualité réguliers sur les appareils de mesure en continu des polluants. La procédure QAL 2, définie dans la norme NF EN et qui permet un étalonnage et une validation des analyseurs, doit être réalisée tous les 3 ans. Pour rappel, elle a été réalisée en janvier 2008 pour les analyseurs de la ligne 1 et en avril 2008 pour la ligne 2. La procédure AST définit quant à elle les modalités du test de surveillance à réaliser tous les ans. Il s agit d un contrôle de la validité d étalonnage déterminé par le QAL2. Ce test aurait dû être réalisé en 2010, cependant l exploitant a préféré réaliser un QAL2 complet sur tous les analyseurs suite à une défaillance de l AST de 2009 sur le paramètre NOx. Ce QAL2 a été effectué du 5 au 12 octobre 2010, et a permis la validation de l ensemble des paramètres mesurés en continu par tous les analyseurs en place. Pour l année 2011 un AST (Test de Surveillance Annuel) a été effectué sur tous les analyseurs de gaz, du 19 au 23 septembre Tous les paramètres ont passé le test de variabilité avec succès et les droites d étalonnage définies lors du QAL2 précédent étaient toujours valides, à l exception du paramètre poussières dont les droites de linéarisation étaient inutilisables en raison des valeurs de concentration obtenues trop faibles. Indisponibilité des analyseurs de fumées Une heure d indisponibilité des analyseurs du four n 1 (multi-gaz et poussières) a été enregistrée le 9 juin suite à un problème sur le PC de gestion local des analyseurs soit une indisponibilité de 0,014% sur le nombre d heures de marche du four. Aucune indisponibilité de mesure des analyseurs du four n 2.

29 Pages Contrôles des émissions de dioxines et furanes Les dioxines (polychlorodibenzodioxines ou PCDD) et les furanes (polychlorodibenzofuranes ou PCDF), regroupés sous le terme de dioxines, sont des hydrocarbures aromatiques polycycliques chlorés (ou HAPC) produits lors de toute combustion en présence de chlore. Il existe de nombreux composés identifiés (75 PCDD et 135 PCDF, appelés des «congénères») en fonction du nombre et de la position des atomes de chlore qu ils possèdent. Actuellement, 17 congénères (7 PCDD et 10 PCDF) sont habituellement mesurés et étudiés, en raison du risque qu ils présentent pour la santé. Les contrôles trimestriels + Syctom Les dioxines et furanes sont neutralisés lors du traitement des fumées. Un contrôle trimestriel des émissions de PCDD/F est réalisé par un laboratoire accrédité conformément à l arrêté préfectoral ainsi qu un contrôle semestriel mandaté par le Syctom. Toutes les valeurs sont très inférieures aux seuils réglementaires. Tableau: Concentrations des dioxines et furanes sur l année 2011 Concentration moyenne en PCDD/F en ng iteq/nm 3 (**) à 11%O 2 sur sec TRIM 1 TRIM 2 TRIM 3 TRIM 4 1 er SEM Syctom 2 éme SEM Syctom L1 0,0043 0,0019 0,0019 0,0009 0,0023 0,0033 L2 0,0024 0,0007 0,0010 0,0011 0,0020 0,0027 SEUIL à 0,1 ngiteq/nm3 à 11%O2 sur sec (*) ng=nanogramme soit un millième de millionième de gramme (**) ITEQ=Equivalence de toxicité. (A chaque congénère est attribué un coefficient de toxicité, qui a été estimé en comparant l'activité du composé considéré à celle de la 2, 3, 7, 8TCDD (tétrachloradibenzo p dioxines). L'équivalent toxique d'un mélange de congénères est obtenu en sommant les teneurs de 17 composés les plus toxiques, multipliées par leurs coefficients de toxicité respectifs.) La concentration moyenne annuelle issue des mesures trimestrielles et semestrielles est de : - 0,00243 ng I-TEQ/Nm 3 pour la ligne 1, - 0,00165 ng I-TEQ/Nm 3 pour la ligne 2. L ensemble des valeurs sur les deux lignes respecte le seuil de 0,1 ng I-TEQ/Nm 3.

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