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1 UFR SEGMI Département d Économie Année L2 Introduction à la politique macroéconomique Travaux Dirigés Document No 2 : Analyse empirique des politiques macroéconomiques dans une économie de long terme ÉLÉMENTS DE CORRECTION Professeurs de CM : Chargés de TD : Mme. Caroline Coudrat Mme. Agnès Labye Mme. Ndèye Penda Sokhna M. Victor Court Mme. Lesly Cassin 1

2 Introduction L objet de ce document est d analyser empiriquement les politiques macroéconomiques (politiques de l emploi, monétaire et budgétaire) dans le cadre d une économie de long terme. Pour mener à bien ce travail, il convient de maîtriser parfaitement le modèle théorique de référence issu de la théorie de l équilibre général qui est traité en cours et n est pas repris en séance de TD. Dans ce document, il s agit de confronter la réalité aux enseignements du modèle : Dans quelle mesure et en quoi les expériences de politique économique (emploi, budget, monnaie) s inspirent-elles du modèle de référence du fonctionnement de l économie de long terme? Ces politiques sont- elles efficaces pour combattre les déséquilibres en termes d inflation et de chômage? Ces questionnements s appuient sur une analyse comparative du fonctionnement de l économie à court terme (modèle IS-LM) et à long terme (modèle issu de la théorie de l équilibre général). Plan du document 1. Exercice d application du modèle de référence de la théorie de l équilibre général 3 2. Analyse empirique des politiques de l emploi Le marché du travail en Europe : une vue d ensemble Les réformes du marché du travail en Europe L impact d une variation du SMIC Immigration, qualifications et marché du travail La réduction de la durée du travail Analyse empirique de la politique monétaire de la zone euro Analyse empirique de la politique budgétaire de la zone euro 19 2

3 1. Exercice d application du modèle de référence de la théorie de l équilibre général Q1. La technique de production du bien unique de l économie est décrite par la fonction suivante, avec N d le travail demandé par les entreprises et Q la quantité produite: Q = 20 3 N d 0,6. (1) Où N d est le travail demandé par les entreprises et Q est la quantité produite. Déterminer la courbe de la demande de travail correspondant à la maximisation du profit de l entrepreneur unique. Le producteur cherche à maximiser son profit nominal Π nominal sous contrainte technologique de production. Avec p le prix nominal, Q la quantité produite, w le salaire nominal et N d la quantité de travail, on cherche : Max Q Π nominal = pq recette totale s. c. Q = 20 3 N d 0,6. wn d, coût total du travail (6) On cherche donc la condition du premier ordre (CPO) par rapport à N d, c est-à-dire : Π nominal = 0, N d (p 20 N d 3 N d 0,6 wn d ) = 0, p ,6 N d 0,6 1 w = 0, w N d = ( 20/3 0,6 p ) 1 0,4, N d = ( w 2,5 4p ) = 32 ( w 2,5. p ) (7) Q2. On suppose que la courbe d offre de travail est donnée par : N s = 0, 125 ( w p ) 1.5, (2) où w désigne le salaire nominal et p l indice général des prix. Déterminer le salaire réel d équilibre ainsi que les niveaux d équilibre de l emploi et de la production. A l équilibre, N s = N d, donc : 3

4 0,125 (( w 1.5 ) p ) = 32 (( w 2,5 p ) ), (( w p ) ) 1.5 (( w 2,5 = 32 0,125, p ) ) (( w 1.5+2,5 ) p ) = 256, (8) ( w p ) = , ( w p ) = 4. A ce niveau de salaire réel d équilibre, l emploi est de : N = 0,125 (( w 1,5 ) p ), N = 0, ,5, N = 0,125 8 = 1. (9) Le niveau de production correspondant est: Q = 20 3 N 0,6 Q = ,6 (10) Q = Q3. La consommation réelle C dépend de la production Q et du taux d intérêt réel r : C = 3 4 Q 3r. (3) Tandis que l investissement réel I est donné par : I = Π 2r, (4) où Π représente le profit réel, égal à la différence entre la production et la masse des salaires réels. Déterminer le taux d intérêt réel d équilibre r. 4

5 Le taux d intérêt d équilibre s obtient en égalisant l épargne et l investissement. L investissement est donné, l épargne est inconnue mais on sait qu elle correspond à la différence entre la production et la consommation, donc : S = Q C, S = Q 3 Q + 3r, 4 (11) A l équilibre, on aura donc : S = 1 Q + 3r. 4 I = S, Π 2r = 1 4 Q + 3r, 5r = Π 1 4 Q, (12) r = 1 5 ( Π 1 4 Q ). On sait déjà que Q = 20, et on peut facilement obtenir 3 Π. En effet, à l équilibre, le profit vaut : Π nominal Π nominal p = Π réel = p Q w N = Q ( w p ) N, Π = = 8 3. (13) Ainsi, le taux d intérêt d équilibre est : r = 1 5 ( ), r = 1 (14) 5. Q4. Les agents économiques demandent une quantité réelle de monnaie en fonction de la valeur réelle du revenu. La fonction de demande nominale de monnaie est : M d = 1 10 pq. (5) En supposant que la quantité nominale de monnaie est exogène et fixée à M s = 2, à quel niveau d équilibre s établissent le prix nominal du bien p et le salaire nominal w? 5

6 Quelles seraient les conséquences sur l équilibre de l économie si la quantité de monnaie avait une valeur double? Si le marché de la monnaie est à l équilibre, on a : M d = M s, 1 10 p Q = 2, p = 2 10 Q, p = 20 20/3 = 3 (15) Comme on sait que (w/p) = 4 et que p = 3, alors w = 3 4 = 12. Si l offre de monnaie exogène M double, on trouve facilement que p double aussi : S il n existe aucune rigidité pouvant freiner l adaptation des salaires nominaux et que ces derniers suivent instantanément l évolution des prix (i.e. w double aussi), alors le salaire réel (w/p) conserve la même valeur. Il suit que la demande de travail des entreprises et l offre de travail des ménages demeurent inchangées, si bien que le produit agrégé est lui aussi constant. Sans rigidités sur le marché du travail pouvant entraver l adaptation des salaires nominaux à l évolution des prix, une politique monétaire expansionniste n a aucun effet de relance. En revanche, s il existe des rigidités sur le marché du travail, qui peuvent par exemple résider dans le fait qu il est impossible de renégocier les salaires nominaux tous les jours (pour suivre l inflation) puisque ces derniers sont souvent fixés par des contrats, alors les salaires nominaux ne s adaptent pas instantanément à l évolution des prix. Dans ce cadre, on peut considérer qu à court terme w reste inchangé et qu alors (w/p) est divisé par deux. Il suit que la demande de travail des entreprises va augmenter, et que donc le niveau de production (PIB) aussi. Logiquement, la diminution du salaire réel devrait faire baisser l offre de travail des ménages, mais on peut supposer qu à court terme les ménages sont empreints d illusion monétaire car ils fixent leurs choix d offre de travail et de consommation en fonction des salaires nominaux et non réels. S il existe des rigidités sur le marché du travail qui entravent l adaptation des salaires nominaux à l évolution des prix, une politique monétaire expansionniste a un effet positif de relance. 6

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