présentée en vue de de L ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DE L AÉRONAUTIQUE ET DE L ESPACE par Yacine Zemali

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "présentée en vue de de L ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DE L AÉRONAUTIQUE ET DE L ESPACE par Yacine Zemali"

Transcription

1 N o d ordre: 394 THÈSE présentée en vue de l obtention du titre de DOCTEUR de L ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DE L AÉRONAUTIQUE ET DE L ESPACE Spécialité Systèmes Décisionnels par Yacine Zemali Équipe d accueil : Conduite et Décision École doctorale : SYSTEMES Laboratoire d accueil : ONERA-CERT/DCSD Titre de la thèse : Morcellement de l espace de recherche en planification : étude théorique et utilisation pour le calcul d heuristiques soutenue le 28 juin 2004 devant la commission d examen Me. : Marie-Odile Cordier Présidente MM. : Maria Fox Héctor Geffner Rapporteurs M. : Frédérick Garcia Examinateur MM. : Patrick Fabiani Malik Ghallab Directeurs de thèse

2

3 Remerciements Je remercie tout d abord Maria Fox, Professeur à l Université de Strathclyde (Glasgow, Grande-Bretagne), et Héctor Geffner, Professeur à l Université Pompeu Fabra (Barcelone, Espagne), pour l intérêt qu ils ont porté à mon travail en acceptant d en être les rapporteurs. Je remercie Marie-Odile Cordier, Professeur à l Université de Rennes, pour m avoir fait l honneur de présider le jury. Je remercie également Frédérick Garcia, Chargé de Recherche INRA, pour avoir accepter de participer à mon jury de thèse. Je remercie bien sûr Patrick Fabiani, Directeur Adjoint du Département de Commande des Systèmes et Dynamique du vol à l ONERA, pour avoir encadré mes travaux, pour son regard critique, pour sa bonne humeur et plus généralement pour tout ce que j ai pu apprendre à ses côtés. Je remercie Malik Ghallab, Directeur de Recherche et Directeur du LAAS-CNRS, pour avoir co-encadré ma thèse, pour les discussions fructueuses et les conseils qui m ont permis d avancer dans mon travail. Je remercie Bernhard Nebel, Professeur à l Université Albert-Ludwigs (Freiburg, Allemagne), pour m avoir accueilli dans son institut durant 5 mois et pour l enrichissement personnel et professionnel qui furent les fruits de cette expérience. Je remercie Malte Helmert, Jörg Hoffmann et Stefan Edelkamp pour leurs critiques, pour leurs conseils et pour nos discussions qui furent souvent constructives. Merci aussi à mes collègues de bureau, et à tous ceux avec qui je partage les moments de détentes (Belote coinchée, repas à l IAS, pots divers...) : Florent, Carsten, Franz, Fred, Lolo, JB, Sylvain, Yannick... et tous les autres. Merci à tous ceux qui me rappellent qu il y a une vie en dehors de l ONERA : Bin, Cheug, Gaétan, Pad, Cédric, Nico, Fanoux et Vanessa, Nathalie et Joseba, Michel, Julia... et tous les autres. Merci également à mon grand père, le Commandant Michel Roy, pour m avoir éveillé à la curiosité scientifique. Toutes les soirées passées dans l atelier de ce bricoleur professionnel ont suscité chez moi un vif intérêt pour les sciences sans lequel je n aurais probablement pas emprunté la voie qui m a mené jusqu à cette thèse. Enfin, un très grand merci à mes parents, à mon frère Naël, à ma soeur Delphine et à ma petite Heidi Müllermilch pour m avoir apporté un soutien sans faille et pour avoir su supporter mes humeurs.

4

5 Introduction Présentation du domaine Qu est-ce que la planification? Nos travaux s inscrivent dans le cadre de la planification heuristique déterministe classique [Zemali et al., 2001]. Avant de préciser le sens de chacun de ces qualificatifs, précisons tout d abord ce qu est la planification. Dans le langage courant, on parle souvent de planification : on planifie un projet, on planifie son travail, des vacances, une carrière... Il s agit là d un type de planification. Un autre type de planification, que nous utilisons tous les jours, consiste à planifier un déplacement. Par exemple pour se rendre d une pièce à une autre, nous établissons un plan, de manière involontaire. Ce plan pourra par exemple être de tout d abord se lever de sa chaise, puis de se diriger vers la porte en réalisant un certain nombre de pas, puis d ouvrir la porte avant de la franchir. La planification est donc une notion familière à tout un chacun et une activité que tout être humain pratique quotidiennement. En revanche le langage courant ne fait pas la distinction entre les différents types de planification. Or, nos exemples précédents mettent en évidence plusieurs types de planification. Ainsi, dans le cadre du déplacement, on réalisera la planification des actions physiques à enchaîner pour atteindre notre objectif qui est de sortir de la pièce. Par contre, dans le cas de la planification de vacances, on ne va pas directement planifier toutes les actions que l on fera une fois sur place. On va plutôt réaliser une planification de plus haut niveau. Ainsi on va choisir l itinéraire, les menus, faire le budget, mais en aucun cas on ne va se poser la question qui est de savoir comment on va franchir la porte de l hôtel et combien de pas on va réaliser pour se rendre de la porte jusqu au lit. Notre travail quant à lui s inscrit dans le cadre de la planification automatique à l aide de machines. Cette discipline à pour ambition de reproduire artificiellement une activité de planification en utilisant des algorithmes. Comme nous venons de le voir, le raisonnement humain met en œuvre plusieurs types de planification. La première étape lorsque l on veut reproduire artificiellement l activité de planification et de choisir un type particulier de planification. Pour cette raison, la communauté scientifique qui travaille sur la planification automatique a défini plusieurs langages de modélisation dont l expressivité va permettre une modélisation plus ou moins fine. Ces langages fonctionnent tous sur le même schéma : ils permettent de modéliser le monde dans lequel l agent artificiel (le planificateur) évolue. En particulier, on pourra 1

6 2 Introduction décrire l état initial du monde ainsi que son état final. Ces mêmes langages permettent de décrire les actions qui sont à la disposition de l agent, ainsi que les effets de ces actions sur l état du monde. Le but du problème est de trouver la séquence d actions qui permettront à l agent de faire évoluer le monde depuis l état initial vers l état final. La difficulté de la tâche de planification automatique dépend bien entendu du niveau de modélisation. Plus les actions et les états du monde sont décrits de manière fine, plus il est difficile de produire des solutions de manière automatique. Planification et Intelligence Artificielle La planification automatique a trouvé sa place au sein de cette discipline très vaste qu est l Intelligence Artificielle. En effet, on a tendance à classifier dans la catégorie Intelligence Artificielle tous les domaines de l informatique visant à simuler ou à reproduire une partie du raisonnement humain. A ce titre, la planification automatique trouve sa place dans cette discipline puisqu elle vise à automatiser sur ordinateur un processus cognitif. Cependant les techniques employées pour résoudre automatiquement les problèmes de planification sont probablement assez éloignées de ce qui se passe dans notre cerveau. En effet, des problèmes qui paraissent très simples à l être humain peuvent paraître très difficiles à la machine et inversement. Les ordinateurs possèdent de très grandes capacités de calcul qui leurs permettent d essayer un grand nombre de possibilités lorsqu ils cherchent les actions composant un plan. Le cerveau humain en revanche utilise des mécanismes complexes, ainsi que l expérience acquise pour éliminer des possibilités dans le choix des actions. Ainsi lorsqu un être humain planifie, il semble qu il ne va pas considérer toutes les possibilités pour choisir les actions. Certaines actions seront éliminées d office car elles sembleront irréalistes ou inutiles. La machine en revanche ne possède pas notre expérience et devra se poser plus de questions. Sur des problèmes de grande taille, pour lesquels notre expérience ne va pas pouvoir suffisamment réduire les possibilités, les machines prennent souvent le dessus. Ainsi, même si les mécanismes employés en planification automatique ne sont pas les mêmes que ceux employés par l être humain, on peut tout de même classifier la planification automatique dans la catégorie de l Intelligence Artificielle. En effet, on trouve deux grands courants en Intelligence Artificielle : Les techniques tentant de reproduire des parties de l intelligence humaine, ou animale, en utilisant les mêmes mécanismes que ceux du cerveau ou des mécanismes observés dans la nature. On peut citer par exemple l apprentissage par réseaux de neurones, la logique floue, les techniques d optimisation utilisant des colonies de fourmis on encore les algorithmes génétiques. Nous parlerons alors d approches plutôt cognitives. Les techniques qui utilisent des mécanismes issues de l algorithmique, des mathématiques appliquées, de la logique... On peut citer par exemple la programmation mathématique, la logique du premier ordre, les systèmes experts ou encore les algorithmes de parcours et de recherche dans les graphes. Nous

7 Introduction 3 parlerons dans ce cas d approches pragmatiques. La planification automatique se situe dans le second courant, puisque comme nous le verrons dans la suite, les techniques employées reposent largement sur des algorithmes de recherche dans des graphes ou encore sur la logique du premier ordre. Les différents types de planification Sans rentrer dans les détails, on peut dire qu il existe différents types de planification automatiques. On trouve tout d abord la planification déterministe classique, approche dans laquelle l agent possède une connaissance totale de son environnement. De même les effets des actions sont parfaitement connus et sont toujours les mêmes. Un autre type de planification automatique concerne la génération de plans robustes. Dans ce cadre, on considère que les actions ont des effets incertains, et que ces derniers sont soumis à des aléas. De même, l agent ne connaît pas avec exactitude l état du monde. La génération d un plan robuste consiste à produire un plan qui, lors de son exécution, va mener le monde de l état initial à l état final en prenant en compte tous les aléas possibles. Ce type de planification est naturellement beaucoup plus complexe que la planification déterministe. Il existe divers intermédiaires entre ces deux extrêmes, ainsi que plusieurs variantes. On peut par exemple inclure dans les plans des données temporelles, des notions de ressources... La planification est plutôt un domaine de recherche théorique. C est une discipline dans laquelle les chercheurs tentent de trouver de nouveaux algorithmes pour éventuellement les adapter plus tard à un cadre réaliste. Quelques applications La planification est rarement utilisée seule, elle est souvent intégrée comme partie d un système autonome. Par exemple, la planification est souvent utilisée en robotique, mais elle ne constitue pas le système central. Un module de supervision fait le plus souvent appel au planificateur quand le robot à besoin d un plan. C est le superviseur qui décide quand il est nécessaire d obtenir un nouveau plan pour réaliser une tâche. De même si un événement imprévu se présente devant le robot, le superviseur va décider de re-planifier, ou bien d adapter le plan en cours d exécution. Il s agit d un modèle d utilisation d un planificateur en robotique, mais bien d autres configurations sont possibles. Un exemple médiatique de robotique fut le robot Pathfinder envoyé sur Mars dans un but d exploration. Ce robot dispose d une certaine autonomie puisqu il est capable de se déplacer tout seul. De plus il intègre - entre autre - divers scénarios de missions, un superviseur, un contrôleur d exécution et un planificateur. Mais la robotique autonome est également présente beaucoup plus proche de nous, comme par exemple dans les usines sur les chaînes de productions.

8 4 Introduction Un autre domaine d application courant de la planification est le domaine aérospatial. Que ce soit pour planifier des missions, des déplacements de satellites, l utilisation d énergie dans une station spatiale... Enfin le dernier exemple que nous présentons est un domaine très à la mode, puisqu il s agit des webservices. On assiste en effet à un engouement de l utilisation de la planification pour gérer l utilisation de ressources partagées sur Internet, ou encore pour rechercher et utiliser des informations présentes dans des bases de données. La planification trouve sa place au sein des systèmes informatiques actuels qui requièrent de plus en plus d autonomie et qui doivent s adapter à leur environnement logiciel, un peu comme un robot s adapte à son environnement physique. Plan du mémoire Notre cadre d étude de la planification se restreint aux problèmes déterministes. Nous considérons donc que les effets des actions sont complètement déterminés et connus de l agent. De même l environnement dans lequel évolue l agent est complètement connu. Ce type de planification a parfois été qualifié de planification classique. Notre mémoire de thèse est organisé de la façon suivante. Le premier chapitre présente les différents langages de formalisation utilisés en planification. Ce même chapitre présente une courte étude bibliographique ainsi que diverses méthodes utilisées en planification. Le second chapitre est consacré à l étude poussée de la planification disjonctive, puisque cette dernière est la base de nos travaux. Cette étude montre également le lien entre la planification disjonctive et la planification heuristique, deux courants de recherche qui ont pourtant souvent été présentés comme orthogonaux [Weld, 1999]. Nous nous étendons sur les propriétés formelles de la planification disjonctive et le lien entre les graphes de planification et l étude d atteignabilité. Nous présentons également notre cadre théorique qui servira de base pour la suite. Le troisième chapitre est consacré à la planification heuristique. Nous y étudions tout d abord de manière générale l intérêt d utiliser des heuristiques (que ce soit en planification ou non). Ensuite nous étudions plus particulièrement les méthodes heuristiques utilisées en planification avant de conclure sur les faiblesses communes de toutes ces techniques. Le quatrième chapitre présente le cœur théorique de notre travail. Nous partons du constat réalisé aux chapitres précédents : la planification disjonctive réalise une étude d atteignabilité qui peut être assimilée à une heuristique. Cette étude d atteignabilité n est pas assez fine pour donner une heuristique informative ; les heuristiques utilisées par les planificateurs heuristiques rencontrent toutes les mêmes faiblesses. A partir de ce constat, nous proposons et formalisons une méthode permettant de construire des graphes de planification dont la finesse de l étude d atteignabilité qu ils

9 Introduction 5 encodent peut être contrôlée par un paramètre. Il s agit de ré-introduire une arborescence dans un graphe de planification qui n en contient a priori pas. Nous avons nommé cette technique le morcellement de l espace de recherche [Zemali et Fabiani, 2003a]. Le facteur de branchement est contrôlé par le taux de morcellement qui est le paramètre sur lequel nous agissons pour obtenir une étude d atteignabilité plus ou moins fine. Ce même chapitre présente le moyen de choisir les points de branchement introduits dans le graphe de planification. Enfin, le dernier chapitre présente l utilisation de la technique précédente pour réaliser une étude d atteignabilité qui est utilisée en temps qu heuristique par un algorithme de recherche [Zemali et Fabiani, 2003c] ;[Zemali et Fabiani, 2003d]. Nous présentons tout d abord de manière formelle le planificateur heuristique ainsi construit. Puis nous présentons une série d expérimentations utilisant des configurations diverses de notre planificateur afin d étudier l impact du morcellement, que cela soit au niveau du temps de calcul ou au niveau de la qualité des solutions fournies. Plusieurs de ces configurations sont destinées à la planification optimale [Zemali et Fabiani, 2003b] ;[Zemali, 2003].

10 6 Introduction

11 Chapitre 1 La planification classique : tour d horizon Dans ce chapitre, nous allons tout d abord préciser ce qu est un problème de planification de manière plus formelle. Nous préciserons également notre cadre de travail, puis nous présenterons les autres moyens de formalisation qui existent est qui ont été utilisés par les différents planificateurs. Enfin nous présenterons les méthodes de résolution existantes au travers d une brève étude bibliographique. Cette dernière sera volontairement courte car on peut trouver des études bibliographiques très complètes traitant du même domaine dans des thèses soutenues récemment [Vidal, 2001] ; [Meiller, 2003]. Notre étude se voudra plutôt historique dans sa première partie. Dans les trois dernières sections, notre étude bibliographique se recentrera autour de la présentation de trois grands courants de recherche dans le domaine de la planification : la planification dans l espace des plans, la planification disjonctive et la planification par recherche dans le graphe d états. Les deux dernières approches ne seront qu effleurées et seront précisés dans la suite du document, puisque chacune d entre elles fera l objet d un chapitre. 1.1 Formalisation du problème Les problèmes de planification ont été formalisés de diverses manières. Cependant, la grande majorité de ces formalisations sont des extensions du langage STRIPS [Fikes et Nilsson, 1971]. Dans la suite de ce document, tout le travail présenté repose une une formalisation issue de STRIPS Notre cadre de travail Hypothèses Avant de présenter les hypothèses simplificatrices fixant le cadre de ce que nous appelons planification, nous présentons ce que devrait idéalement prendre en compte un processus de planification parfaitement modélisé. 7

12 8 La planification classique : tour d horizon Afin de modéliser un problème de planification, il est nécessaire de pouvoir modéliser l état initial et l état but. Ainsi chacun de ces deux états fait partie d un monde constituant l ensemble des états possibles. Il est également nécessaire de modéliser des actions permettant d effectuer un changement sur ce monde afin d en modifier l état courant. La description des différents états du monde peut être plus ou moins fine. De même, l effet de chaque action sur le monde peut être plus ou moins détaillé par la modélisation. Un autre paramètre - très difficile à modéliser - est l activité des agents extérieurs sur le monde. En effet, si l on veut rigoureusement modéliser l activité de planification, la modélisation utilisée doit être capable de prendre en compte les actions venant de l extérieur. Par exemple, lorsque nous planifions - à l aide du raisonnement humain - un déplacement d une pièce vers une autre, nous planifions d ouvrir la porte qui sépare les deux pièces. Notre capacité de raisonnement humain nous permet d intégrer au plan le fait qu une personne extérieure puisse ouvrir la porte à notre place. Une modélisation fidèle de l activité de planification devrait donc prendre en compte de tels actions extérieures. Dans le même esprit, un autre paramètre difficile à modéliser est l incertitude qui réside quant à l état du monde après l application d une action. En effet, dans le monde réel, l application d une action n a pas toujours les effets escomptés et ces derniers sont souvent entachés d incertitudes. Le processus de planification fait également intervenir une notion de durée des actions. Ainsi, si une action d une durée suffisamment longue produit plusieurs effets, on pourra éventuellement déclencher une autre action en parallèle dès que les effets nécessaires à son déclenchement seront présents dans le monde. Avec une telle modélisation, la résolution d un problème de planification consiste à trouver la séquence d actions permettant de faire passer le monde de l état initial à l état but. Dans le cadre de notre travail, nous nous sommes fixées des hypothèses simplificatrices permettant de modéliser plus simplement le monde et les actions permettant de le faire évoluer. Ces hypothèses sont les mêmes que celles présentées dans [Vidal, 2001] : Monde statique : aucun évènement extérieur ne peut agir sur le monde. Les seuls changements qui se produisent sont ceux relatifs aux actions appliquées par l unique agent. Agent omniscient : l agent dispose d une connaissance parfaite du monde dans lequel il évolue. De même il connaît toutes les actions dont il dispose ainsi que leurs effets. Actions déterministes : dans un état donné du monde, l application d une action aura toujours les mêmes conséquences. Actions atomiques : chaque action modifie l état du monde de manière instantanée et ininterruptible. Les hypothèses étant données, il est maintenant nécessaire de donner une représentation des connaissances permettant de modéliser l état du monde au cours

13 Formalisation du problème 9 de la recherche de solution. De même nous allons présenter un moyen de modéliser les actions, leurs conditions de déclenchement et leurs effets Modèle formel Notre modèle repose sur un sous ensemble de la logique du premier ordre. Il s agit en fait du formalisme STRIPS [Fikes et Nilsson, 1971]. En planification classique, les objets sont les entités élémentaires. Les attributs des objets sont modélisés grâce à des prédicats. Nous appellerons fait un prédicat dont les variables sont instanciées. Chaque état du monde est représenté par un ensemble de faits (ou prédicats instanciés). Par exemple, dans le domaine du Gripper, qui nous servira d illustration tout au long du document, le modèle inclus entre autre les objets suivants : un robot nommé Robby; deux pièces nommées RoomA et RoomB Pour modéliser la propriété qu un objet se trouve à un emplacement donné, on utilisera le prédicat non instancié at(x,y). Ce prédicat modélise le fait que l objet x se trouve à l emplacement y. A partir du prédicat et des deux objets présentés, on peut construire le fait at(robby, RoomA) qui signifie que le robot est dans la pièce A (de même, on peut construire le fait at(robby, RoomB)). Ainsi chaque état sera une collection de faits. Tous les états dans lesquels apparaissent le fait at(robby, RoomA) sont des états dans lesquels le robot est dans la pièce A. L état initial est un ensemble de faits que nous noterons I. Les états finaux, ou buts, sont quant à eux caractérisés par un ensemble de faits que nous noterons B. En général il existe plusieurs états buts caractérisés par l ensemble B, sauf si l ensemble B correspond précisément à un état (voir section 4.2). Dans la modélisation de type STRIPS, les actions permettent de changer l état du monde en y ajoutant ou en y détruisant des faits. Pour qu une action soit exécutable, il est nécessaire que certains faits soient initialement vrais, il s agit des préconditions nécessaires à l application de l action. Les faits présents dans la description de l état du monde avant l application de l action et n étant pas détruits par cette dernière resteront présents dans le nouvel état atteint. Ainsi, la modélisation d une action a est réalisée au travers de la définition de trois ensembles 1 de faits : l ensemble des préconditions pre(a) : les faits qui rendent l action exécutable ; l ensemble de délétions del(a) : les faits rendus faux (détruits) par application de l action; l ensemble d ajouts add(a) : les faits rendus vrais par application de l action. Nous pouvons maintenant donner la formule permettant l application d une action sur un ensemble de faits. 1également appelés listes pour des raisons historiques

14 10 La planification classique : tour d horizon Définition 1 (Application d une action) Soit F un ensemble de faits et A un ensemble d actions, l opérateur : A (2 F { }) (2 F { }) est appelé application d une action sur un ensemble de faits. Il est définit par : si pre(a) E, a E = (E \ del(a)) add(a) si pre(a) E, a E = Avec a A, E (2 F { }) Notation : par abus de langage, (a k (a 2 (a 1 E))...) sera noté a k a 2 a 1 E. Dans un but de simplification d écriture des domaines STRIPS, la description des actions est généralisée grâce à l utilisation de variables dans des opérateurs. En effet, pour modéliser un problème possédant un grand nombre d actions, il est peu souhaitable de toutes les décrire de manière individuelle. Un opérateur est donc un schéma d action décrit à l aide de variables non instanciées. Les listes de délétions, d ajouts et de préconditions des opérateurs ne sont pas des faits, mais des prédicats non instanciés. A partir de ces opérateurs, de la description des objets et des prédicats du domaine, il est possible de reconstruire toutes les actions par un mécanisme de substitution de variables. Dans la suite de ce document, nous utiliserons rarement les opérateurs, car il ne s agit là que d une facilité d écriture utile pour modéliser les problèmes. En pratique, le problème de planification se résout à partir des actions instanciés. Définition 2 (Problème de planification) Un problème de planification est un quintuplé O, A, I, B, F dans lequel : O est l ensemble des opérateurs non-instanciés, A est l ensemble des actions instanciées, I est l ensemble des faits décrivant l état initial du problème, B est l ensemble des faits décrivant les états buts du problème, F est l ensemble des faits (prédicats instanciés) permettant de décrire tous les états du problème. Définition 3 (Plan séquentiel) On appelle plan séquentiel une séquence d actions P = a 1,...,a n. On dira alors que le plan P a une longueur de n étapes. Remarque 1 : De plus, si il existe un ensemble de faits F avec pre(a 1 ) F, tel que a n a 1 F, alors on dira que le plan P est valide. Remarque 2 : Soit P = O, A, I, B, F un problème de planification. Si le plan P est valide et que de plus on a B a n a 1 I, alors on dira que P est un plan solution pour le problème P. Remarque 3 : On définit également la relation d ordre < sur les actions au sein d un plan P = a 1,...,a n de la manière suivante : a i < a j i < j pour (i, j) [1, n] 2 L outil de modélisation de type STRIPS que nous donnons ici est le plus simple des outils utilisés en planification, mais son expressivité suffit pour représenter un grand

15 Formalisation du problème 11 nombre de problèmes. De plus, la plupart des extension de STRIPS peuvent être ramenées au langage STRIPS de base. En effet, il est souvent possible de ré-écrire des problèmes décrits avec des langages plus riches que STRIPS en STRIPS. Cette réécriture se fera souvent au détriment de la clarté. Ainsi les successeurs de STRIPS permettent de décrire des problèmes de manière plus concise, ils ont une meilleure expressivité. En revanche, ils conservent tous - ou à peu prés - la même puissance de représentation Les langages de formalisation du problème Les enrichissement du langage de modélisation STRIPS [Fikes et Nilsson, 1971] ont été nombreux depuis sa création. Les langages ADL [Pednault, 1989] et PDDL [McDermott et Committee, 1998] rajoutent diverses extensions afin d enrichir l expressivité de STRIPS : Préconditions négatives : chaque action peut posséder une liste de préconditions contenant des faits qui doivent être faux pour que l action soit applicable. Ainsi certaines actions ne seront applicables que dans des états ne contenant pas certains faits. On peut transformer un problème modélisé à l aide de préconditions négatives en STRIPS original : il suffit de rajouter des actions et des faits à la modélisation. Ainsi, imaginons par exemple qu une action a ne soit applicable que dans les états où le fait f est absent. Il est possible de modéliser cette action en STRIPS en rajoutant un fait non-f qui sera présents dans les états ne contenant pas f et une action non-a dont une précondition sera le fait non-f. On voit clairement sur cet exemple que l expressivité de STRIPS est plus faible et nous oblige à perdre de la concision dans la modélisation. En revanche cet exemple montre également que STRIPS permet de représenter les problèmes possédant des préconditions négatives. Effets conditionnels : les effets des actions (ajouts et délétions de faits) sont soumis à des conditions (présence ou absence d un fait dans l état d origine). On peut se ramener à une modélisation en STRIPS classique en rajoutant une nouvelle action pour chaque condition. Préconditions disjonctives : une action peut être appliquée à un état si un fait de la disjonction est présent dans cet état. On peut se ramener à une modélisation en STRIPS classique en créant autant d actions que de faits dans la disjonction. Quantification universelle : cette quantification peut être présente dans une précondition ou dans un effet d une action. Elle permet d agir sur un grand nombre de faits possédant une propriété commune. Il est difficile - mais possible - de transformer cette quantification en langage STRIPS. Quantification existentielle : cette quantification peut être présente dans une précondition ou dans un effet d une action. Elle permet d agir sur un fait isolé possédant une propriété précise. Il est difficile - mais possible - de transformer

16 12 La planification classique : tour d horizon cette quantification en langage STRIPS. Une nouvelle extension du langage PDDL a eu lieu avec l arrivée de PDDL 2.1 [Fox et Long, 2003]. Ce langage comporte cinq niveaux dont les derniers permettent de modéliser des problèmes de planification comportant des actions ayant une certaine durée d exécution, ainsi que de modéliser des variables continues. Les actions duratives sont décrites avec une durée d exécution à prendre en compte lors de la planification pour que les effets de ces actions affectent l état du monde. Les durées des actions pourront même comporter des contraintes d inégalités pour que ces durées soient définies de manière relative à des variables du problème. Les effets d une action pourront quant à eux apparaître de manière continue pendant l exécution de l action. La date d apparition de chaque effet pourra par exemple être fonction du temps. La présence de variables continues dans ce langage permet de modéliser par exemple des objets de type ressource (énergie ou carburant). Les actions sont capables de modifier ces variables continues. Ainsi on pourra modéliser la consommation de carburant d un véhicule lors d un problème de planification de déplacement. Les derniers niveaux du langage PDDL 2.1 permettent de décrire une classe de problèmes non formalisables en STRIPS. La puissance de représentation de ce langage est donc supérieure à celle de STRIPS. Par ailleurs, les résultats de complexités théoriques [Helmert, 2002] confirment que les problèmes descriptibles en STRIPS et ceux descriptibles en PDDL 2.1 appartiennent à des classes de complexités différentes. La dernière évolution en date du langage PDDL se nomme probabilistic PDDL [Younes, 2003] ;[Littman et Younes, 2003]. Cette dernière permet la prise en compte d incertitudes quant à l effet des actions. Ainsi ce langage permet de modéliser de façon probabiliste les effets de actions. Ce nouveau langage va donner lieu à la première compétition de planification sous incertitude Les débuts Dans cette section, nous présentons les premières approches qui ont permis de résoudre des problèmes de planification FSS, BSS FSS (Forward State Space search) constitue l approche à la fois la plus intuitive et la plus naïve pour résoudre un problème de planification. Cette technique consiste à parcourir tous les états atteignables depuis l état initial jusqu à atteindre un état contenant les buts. Il s agit d une recherche en chaînage avant dans l espace des états. L espace de recherche ainsi visité est un arbre dont chaque nœud est un état. L algorithme est des plus simples : la racine de l arbre est l état initial I. Chacune des actions a i applicables sur cet état donne naissance à une nouvelle branche (étiquetée 2 The Probabilistic Planning Track of the 2004 International Planning Competition, qui se déroulera lors de la 14ème International Conference on Automated Planning & Scheduling à Whistler, Colombie Britannique, Canada, du 3 au 7 juin 2004

17 Les débuts 13 a i ) dans l arbre. Chacun des i nœuds attachés aux i branches ainsi créées correspond à l état résultant de l application de l action a i sur l état initial. Le processus continue itérativement : pour chacun des i nœuds, l algorithme introduit autant de nouvelles branches et de nouveaux nœuds que d actions applicables depuis l état présent dans le i-ème nœud. Il s agit d un parcours en largeur d abord. L algorithme s arrête lorsqu un nœud N correspond à un état but. Le plan solution est alors composé des actions étiquetant les arcs présents sur le chemin entre la racine de l arbre et le nœud N. La construction de cet arbre requiert un temps exponentiel, ce qui confère à cette méthode de très faibles performances en pratique. Un des défaut majeurs de cette méthode est la construction inutile de sous-arbres identiques. En effet, si un état - générable de diverses façons - est présent dans plusieurs nœuds de l arbre, tous les sous-arbres construits depuis ces nœuds seront identiques. Il y a donc clairement des calculs inutiles dans ce cas. Une première amélioration fut réalisée avec l apparition de l algorithme BSS (Backward State Space search), ou chaînage arrière dans l espace d états. Cet algorithme reprend la même technique que FSS, hormis le fait que la racine de l arbre de recherche est constituée par l état but. Les branches et les nœuds sont alors introduits dans l arbre quand les effets des actions étiquetant les branches sont compatibles avec les états desquels ces branches sont issues. L algorithme s arrête lorsqu il rencontre un nœud correspondant à l état initial. Cette technique économise du temps de calcul par rapport à FSS puisque sont introduits dans l arbre seulement les actions et les états pouvant potentiellement mener à l état but. Toutefois la complexité reste exponentielle GPS Le système GPS (General Problem Solver) [Newell et Simon, 1963] est considéré comme le premier planificateur automatique. Ce système ne possédait pas encore de moyen efficace pour représenter les connaissances et formaliser le problème de planification. Ainsi le formalisme utilisé repose sur des objets et des opérateurs permettant de diminuer les différences entre ces objets. Il n est pas possible de formaliser les opérateurs comme en STRIPS et il est nécessaire pour chaque couple d objets de lister tous les opérateurs qui permettent de réduire les différences entre ces objets. La description du problème est donc très fastidieuse. De très grands progrès ont été réalisés dans ce domaine comme nous l avons vu en section Le principe de résolution en revanche est proche de ceux encore utilisés aujourd hui : l état initial et l état but étant représenté par deux objets I et B, le système tente de transformer I en B par applications successives d une séquence d opérateurs. Pour trouver cette séquence, le problème est divisé en sous-problèmes à la manière des algorithmes de type diviser pour résoudre QA3 Quelques années plus tard apparu le système QA3 [Green, 1969]. La représentation de la connaissance y est facilitée par rapport à ce qu offrait GPS. En effet, QA3 utilise

18 14 La planification classique : tour d horizon un sous-ensemble de la logique du premier ordre pour permettre à l utilisateur de décrire le problème. La résolution du problème est réalisée par un démonstrateur reposant sur le calcul des situations STRIPS Le planificateur STRIPS [Fikes et Nilsson, 1971] est surtout connu pour le langage de formalisation du même nom qu il a introduit dans la communauté. Ce langage de représentation des connaissances est encore de nos jours à la base de la plupart des formalismes utilisés en planification (c.f. section 1.1.2). Le principe de résolution de STRIPS est basé sur une décomposition du problème en sous-problèmes comme cela était déjà le cas avec le système GPS. Pour résoudre un problème O, A, I, B, F, le système STRIPS tente de résoudre B sous-problèmes définis comme suit : pour chacun des faits f i, avec i [1, B ], présents dans l ensemble des buts B, STRIPS pose un nouveau sous-problème O, A, I,{f i }, F. Mais la méthode de résolution fait une hypothèse forte sur l indépendance des sousbuts. Cette hypothèse est que chacun des sous-buts peut être résolu indépendamment des autres. STRIPS considère donc que l ordre dans lequel il résout les sous-buts pour recomposer le problème original n a pas d importance. Or ce n est pas le cas en pratique, si bien que l algorithme se trouve souvent limité par ce que l on nomme l anomalie de Sussman. Par exemple, dans certains problèmes il peut parfois être nécessaire de détruire un premier sous-but pour produire un nouveau sous-but. Le système STRIPS, dans sa version originale, ne permet pas de gérer cette anomalie. L exemple typique qui illustre cette anomalie concerne un empilement de cubes. Considérons que l on veuille réaliser un empilement de trois cubes numérotés de 1 à 3. On ne peut déplacer que les cubes libres, c est à dire qui ne sont pas situés sous un autre cube. On souhaite obtenir dans l état final un empilement tel que le cube 1 soit sur le cube 2, le cube 2 soit sur le cube 3 et le cube 3 soit posé sur la table. Si STRIPS commence par résoudre le premier sous-but en empilant le cube 1 sur le cube 2, il ne pourra plus empiler le cube 2 sur le cube 3 puisque le cube 2 ne sera plus libre. Le système se trouvera alors devant l incapacité de résoudre le problème. Si STRIPS avait commencé par empiler le cube 2 sur le cube 3, il aurait pu continuer. L ordre dans lequel sont examiné les sous-buts à donc une importance primordiale. 1.3 Planification dans l espace des plans Les méthodes que nous avons vues jusqu à présent apparaissent comme plus ou moins ad hoc et aucune d entre elles ne propose de vraie conceptualisation du problème de planification. Un grand pas à été réalisé dans ce domaine vers la fin des années 80. Un courant de recherche, nommé la planification dans l espace des plans, a proposé et formalisé une approche permettant de modéliser ce qu est un plan. Contrairement à l espace de recherche de FSS, qui est constitué d états, l espace de recherche est désormais constitué de plans. Les algorithmes employés agissent donc directement sur les plans.

19 Quelques définitions Quelques définitions Nous ne donnons que quelques définitions simplifiées nécessaires à la compréhension de ce qui suit. Définition 4 (Plan partiel) Soit P = O, A, I, B, F un problème de planification. Un plan partiel P est un couple A, O avec : A est l ensemble des actions composant le plan; O est l ensemble des contraintes d ordonnancement sur les actions présentes dans A; P est exécutable depuis l état I ; l exécution de P produit tous les faits présents dans B. Autrement dit, A est un ensemble partiellement ordonné d actions suivant les contraintes présentes dans O. Remarque : dans le cas où toutes les actions sont ordonnées, on dit que le plan est linéaire. Il est alors équivalent à un plan séquentiel (c.f. définition 3). Définition 5 (Contrainte de précédence) Soit P = A, O un plan partiel. Soit (a, b) A 2 deux actions. Dire que a précède b signifie que l application de a à lieu avant celle de b lors de l exécution de P. D autres actions peuvent toutefois s insérer entre les deux. Définition 6 (Contrainte de contiguïté) Soit P = A, O un plan partiel. Soit (a, b) A 2 deux actions. Dire que a et b sont contiguës signifie que a précède b sans qu aucune autre action ne puisse s insérer entre les deux Stratégies de parcours et principe L espace de recherche est classiquement constitué par des plans partiels. Les algorithmes de recherche parcourent cet espace en tentant de se rapprocher le plus possible d un plan solution complètement linéarisé. En général, la recherche débute avec un plan vide. De nouvelles actions et de nouvelles contraintes sont ajoutées à ce plan vide pour obtenir un ensemble de plans partiels. Chacun de ces plans partiels constitue alors un nouveau nœud de l espace de recherche et sera à son tour raffiné par l ajout de contraintes et d actions et ainsi de suite... Jusqu à ce que l algorithme ait ajouté suffisamment de contraintes et d actions pour obtenir un plan valide totalement linéarisé permettant de produire les buts. En général, les actions ajoutées sont celles qui permettent de produire des nouveaux sous-buts, et les contraintes ajoutées sont celles qui permettent d éviter les conflits entre actions. Par exemple si deux actions a et b telles que del(a) del(b) (i.e. qui ne sont pas exécutables simultanément puisqu elles consomment au moins un même fait) sont introduites dans un plan partiel, les algorithmes introduiront les contraintes nécessaires pour résoudre ce conflit. Les stratégies de construction et de parcours de l espace de recherche sont diverses : elles peuvent utiliser on non des heuristiques, parcourir un arbre de recherche en profondeur d abord ou en largeur d abord... La seule technique de recherche qu il n est

20 16 La planification classique : tour d horizon pas possible d utiliser est une recherche en arrière puisqu il faudrait débuter celle-ci à partir d un plan solution Stratégie de raffinement en chaînage avant Le principe de cette stratégie est l allongement progressif de la tête du plan. Ainsi, à partir d un nœud de l espace de recherche, contenant un plan partiel P, les nœuds successeurs sont construits de la manière suivante : chacun d entre eux contient un nouveau plan partiel dont P est un préfixe. L allongement est réalisé en ajoutant une action dont les préconditions sont soutenues par l exécution du plan P. Les contraintes liant les actions ajoutées aux actions lui précédant sont également ajoutées aux plans partiels ainsi construits Stratégie de raffinement en chaînage arrière Le principe de cette stratégie est l allongement progressif de la queue du plan. Ainsi, à partir d un nœud de l espace de recherche, contenant un plan partiel P, les nœuds successeurs seront construits de la manière suivante : chacun d entre eux contient un nouveau plan partiel dont P est un suffixe. L allongement est réalisé en ajoutant des actions au début du plan P. Ces actions devront produire les sous-buts nécessaires à l exécution du plan P. Les contraintes liant les actions ajoutées aux actions lui succédant sont également ajoutées aux plans partiels ainsi construits Stratégie de moindre engagement La stratégie la plus employée - et également la plus efficace - pour mener une recherche dans l espace des plans partiels et la stratégie de moindre engagement (least commitment) [Weld, 1994]. Cette stratégie contraint moins les plans partiels que les deux stratégies précédentes puisqu elle n impose qu un ordre partiel (POP : Partial Order Planning [Barrett et Weld, 1994]). Ainsi, à partir d un nœud de l espace de recherche, contenant un plan partiel P, les nœuds successeurs seront construits de la manière suivante : il y aura d abord sélection d un sous-but à produire pour satisfaire une précondition d une action présente dans P ou bien un but du problème. Les nouveaux plans partiels créés contiendront les actions de P plus une action produisant le sous-but sélectionné. Les actions sont ajoutées sans qu une position particulière ne leur soit assignée dans le plan. En d autres termes, il n y a pas d insertion de contraintes sauf si l action insérée entre en conflit avec une autre action déjà présente dans P. Il s agit bien d une stratégie de moindre engagement : aucune décision n est prise sur la position des actions sauf si cela est nécessaire. Les plans partiels ainsi manipulés sont donc moins contraints qu avec les deux stratégies présentées auparavant. En effet, les deux stratégies précédentes ajoutent systématiquement des contraintes.

21 Planification disjonctive Le planificateur TWEAK et ses successeurs Le planificateur TWEAK [Chapman, 1987] a été le premier à proposer une réelle formalisation du problème de planification en utilisant la recherche dans l espace des plans. Il s agit d un planificateur d ordre partiel. TWEAK travaille sur des plans partiels : il modifie ces derniers jusqu à obtenir un plan solution. Les techniques permettant de compléter un plan partiel peuvent être : insertion d actions, insertion de contraintes de précédence ou de contiguïté... Globalement, TWEAK effectue une recherche dans l espace des plans partiels en utilisant un algorithme non déterministe. L espace de recherche est un arbre dont chaque nœud est un plan partiel en cours d élaboration. Le planificateur TWEAK est sain et complet. Ce planificateur est à la base de bon nombre de travaux, nous n en citerons que quelques uns. Le système SLNP (Systematic Non Linear Planning) [Mcallester et Rosenblitt, 1991] est un planificateur reprenant les mêmes principes que dans TWEAK. La différence majeure est que SLNP ne conserve dans son espace de recherche que des plans partiels qui mèneront à des plans ordonnancés différents une fois que toutes les contraintes y auront été ajoutées. Le système UCPOP [Penberthy et Weld, 1992] reprend les mêmes idées. Le planificateur UCPOP est sain et complet. Il utilise quasiment toutes les possibilités offertes par le langage ADL [Pednault, 1989]. Citons enfin le système IxTeT (IndeXed TimE Table) [Laborie, 1995]. Il s agit encore une fois d un planificateur par recherche dans l espace des plans partiels. Les mécanismes utilisés mettent en jeux un arbre de recouvrement indexé d un treillis d instants. La particularité de ce système est la prise en compte des ressources temporelles. La logique temporelle utilisée au sein de ce planificateur est celle définie dans [Ghallab et Mounir-Alaoui, 1989]. Il existe de nombreux autres travaux sur la planification d ordre partiel. Notamment des travaux concernant des heuristiques permettant de décider dans quel ordre sélectionner les sous-buts à soutenir, ou encore des heuristiques permettant d opérer des choix plus judicieux dans la gestion des conflits [Joslin et Pollack, 1996]. Notons également que certaines de ces approches ont été étendues à la prise en compte d incertitudes [Kushmerick et al., 1994]. 1.5 Planification disjonctive Présentation GraphPlan [Blum et Furst, 1995] ;[Blum et Furst, 1997] a introduit un nouveau courant de recherche nommé la planification disjonctive. Le distinguo est très rarement fait entre le courant de recherche qu il a inspiré et GraphPlan lui-même. Nous parlerons donc sans distinction d un algorithme de planification disjonctive ou d un algorithme à la GraphPlan. GraphPlan a marqué et beaucoup influencé la recherche en planification. Comme

22 18 La planification classique : tour d horizon TWEAK le fut à son époque, GraphPlan fut le déclencheur de tout une série de travaux, et les recherches menées sur ce sujet continuent encore de nos jours. Nos travaux reposent également en partie sur certains concepts de GraphPlan. Pour cette raison, nous consacrons le chapitre 2 à la planification disjonctive. L espace de recherche de GraphPlan n est ni un espace de plans, ni un espace d états, bien qu il se rapproche un peu plus de ce dernier. L espace de recherche de GraphPlan est une structure de donnée, nommée graphe de planification, qui permet de représenter un grand nombre d états en intension. C est dans cette structure que ce situe sa force : elle lui permet de représenter un grand nombre d états sans les expliciter. Dans [Kambhampati et al., 1997] et [Kambhampati, 1997], le graphe de planification est présentée comme une structure permettant de représenter de manière plus compacte les états générés par un planificateur fonctionnant en chaînage avant dans l espace d états de type FSS. C est un peu le même concept qui a fait le succès de la planification d ordre partiel : un plan partiellement ordonné représente de manière compacte tous les plans totalement ordonnés que l ont peut en tirer. 1.6 Fonctionnement Le fonctionnement de GraphPlan est détaillé au chapitre 2. Nous donnons ici un aperçu global de l algorithme qu il met en œuvre. GraphPlan fonctionne en deux étapes qui sont alternées jusqu à ce que le problème soit résolu : il développe un graphe de planification nivelé où chaque niveau contient une liste de faits représentant un ensemble d états indifférenciés. La cohérence au sein des paquets est partiellement maintenue grâce à la propagation de certaines contraintes binaires de mutuelle exclusion (mutex). GraphPlan réalise ainsi une étude d atteignabilité approximée donnant une estimation du nombre de niveaux permettant d atteindre les buts. C est la phase d expansion. Lorsque les faits décrivant les buts sont présents dans un même niveau, une phase de recherche arrière vérifie qu aucune contrainte n a été violée. Si tel n est pas le cas, des contraintes marquant cette incohérence sont rajoutées au problème, puis la phase d expansion reprend. Plus précisément, à partir de l état initial, l algorithme applique toutes les actions applicables sur cet état. Il crée ainsi un nouveau niveau constitué des faits vrais au niveau précédent, ainsi que de tous les faits ajoutés par les actions ainsi applicables. Lors de l application d une action, seuls les ajouts de faits sont effectués : si une action falsifie un fait, on ne va pas le détruire, mais introduire des contraintes binaires qui vont être propagées pour garder une approximation de cohérence dans cet espace de recherche. Si sur un niveau donné deux actions essaient de détruire le même fait, elles seront marquées comme mutuellement exclusives pour ce niveau (i.e. elles ne pourront pas faire simultanément partie d un plan valide à ce niveau). Cette contrainte de mutuelle exclusion, ou mutex, sera propagée dans le graphe. Ainsi, de nouvelles actions vont être applicables, et on va créer un nouveau niveau contenant les ajouts de ces nouvelles actions. Quand l algorithme détecte dans un niveau tous les faits qui décrivent l état

Intelligence Artificielle Planification

Intelligence Artificielle Planification Intelligence Artificielle Planification Bruno Bouzy http://web.mi.parisdescartes.fr/~bouzy bruno.bouzy@parisdescartes.fr Licence 3 Informatique UFR Mathématiques et Informatique Université Paris Descartes

Plus en détail

Jade. Projet Intelligence Artificielle «Devine à quoi je pense»

Jade. Projet Intelligence Artificielle «Devine à quoi je pense» Jade Projet Intelligence Artificielle «Devine à quoi je pense» Réalisé par Djénéba Djikiné, Alexandre Bernard et Julien Lafont EPSI CSII2-2011 TABLE DES MATIÈRES 1. Analyse du besoin a. Cahier des charges

Plus en détail

L apprentissage automatique

L apprentissage automatique L apprentissage automatique L apprentissage automatique L'apprentissage automatique fait référence au développement, à l analyse et à l implémentation de méthodes qui permettent à une machine d évoluer

Plus en détail

LES CARTES À POINTS : POUR UNE MEILLEURE PERCEPTION

LES CARTES À POINTS : POUR UNE MEILLEURE PERCEPTION LES CARTES À POINTS : POUR UNE MEILLEURE PERCEPTION DES NOMBRES par Jean-Luc BREGEON professeur formateur à l IUFM d Auvergne LE PROBLÈME DE LA REPRÉSENTATION DES NOMBRES On ne conçoit pas un premier enseignement

Plus en détail

Intelligence Artificielle et Systèmes Multi-Agents. Badr Benmammar bbm@badr-benmammar.com

Intelligence Artificielle et Systèmes Multi-Agents. Badr Benmammar bbm@badr-benmammar.com Intelligence Artificielle et Systèmes Multi-Agents Badr Benmammar bbm@badr-benmammar.com Plan La première partie : L intelligence artificielle (IA) Définition de l intelligence artificielle (IA) Domaines

Plus en détail

Annexe 6. Notions d ordonnancement.

Annexe 6. Notions d ordonnancement. Annexe 6. Notions d ordonnancement. APP3 Optimisation Combinatoire: problèmes sur-contraints et ordonnancement. Mines-Nantes, option GIPAD, 2011-2012. Sophie.Demassey@mines-nantes.fr Résumé Ce document

Plus en détail

LES OUTILS D ALIMENTATION DU REFERENTIEL DE DB-MAIN

LES OUTILS D ALIMENTATION DU REFERENTIEL DE DB-MAIN LES OUTILS D ALIMENTATION DU REFERENTIEL DE DB-MAIN Les contenues de ce document sont la propriété exclusive de la société REVER. Ils ne sont transmis qu à titre d information et ne peuvent en aucun cas

Plus en détail

L utilisation d un réseau de neurones pour optimiser la gestion d un firewall

L utilisation d un réseau de neurones pour optimiser la gestion d un firewall L utilisation d un réseau de neurones pour optimiser la gestion d un firewall Réza Assadi et Karim Khattar École Polytechnique de Montréal Le 1 mai 2002 Résumé Les réseaux de neurones sont utilisés dans

Plus en détail

Francis BISSON (06 794 819) Kenny CÔTÉ (06 836 427) Pierre-Luc ROGER (06 801 883) IFT702 Planification en intelligence artificielle

Francis BISSON (06 794 819) Kenny CÔTÉ (06 836 427) Pierre-Luc ROGER (06 801 883) IFT702 Planification en intelligence artificielle Francis BISSON (06 794 819) Kenny CÔTÉ (06 836 427) Pierre-Luc ROGER (06 801 883) PLANIFICATION DE TÂCHES DANS MS PROJECT IFT702 Planification en intelligence artificielle Présenté à M. Froduald KABANZA

Plus en détail

Sciences de Gestion Spécialité : SYSTÈMES D INFORMATION DE GESTION

Sciences de Gestion Spécialité : SYSTÈMES D INFORMATION DE GESTION Sciences de Gestion Spécialité : SYSTÈMES D INFORMATION DE GESTION Classe de terminale de la série Sciences et Technologie du Management et de la Gestion Préambule Présentation Les technologies de l information

Plus en détail

IN 102 - Cours 1. 1 Informatique, calculateurs. 2 Un premier programme en C

IN 102 - Cours 1. 1 Informatique, calculateurs. 2 Un premier programme en C IN 102 - Cours 1 Qu on le veuille ou non, les systèmes informatisés sont désormais omniprésents. Même si ne vous destinez pas à l informatique, vous avez de très grandes chances d y être confrontés en

Plus en détail

Les indices à surplus constant

Les indices à surplus constant Les indices à surplus constant Une tentative de généralisation des indices à utilité constante On cherche ici en s inspirant des indices à utilité constante à définir un indice de prix de référence adapté

Plus en détail

FONDEMENTS MATHÉMATIQUES 12 E ANNÉE. Mathématiques financières

FONDEMENTS MATHÉMATIQUES 12 E ANNÉE. Mathématiques financières FONDEMENTS MATHÉMATIQUES 12 E ANNÉE Mathématiques financières A1. Résoudre des problèmes comportant des intérêts composés dans la prise de décisions financières. [C, L, RP, T, V] Résultat d apprentissage

Plus en détail

INF 1250 INTRODUCTION AUX BASES DE DONNÉES. Guide d étude

INF 1250 INTRODUCTION AUX BASES DE DONNÉES. Guide d étude INF 1250 INTRODUCTION AUX BASES DE DONNÉES Guide d étude Sous la direction de Olga Mariño Télé-université Montréal (Québec) 2011 INF 1250 Introduction aux bases de données 2 INTRODUCTION Le Guide d étude

Plus en détail

Définitions. Numéro à préciser. (Durée : )

Définitions. Numéro à préciser. (Durée : ) Numéro à préciser (Durée : ) On étudie dans ce problème l ordre lexicographique pour les mots sur un alphabet fini et plusieurs constructions des cycles de De Bruijn. Les trois parties sont largement indépendantes.

Plus en détail

Intelligence artificielle appliquée à l automatique

Intelligence artificielle appliquée à l automatique Intelligence artificielle appliquée à l automatique par Sylviane GENTIL Professeur à l École nationale supérieure d ingénieurs électriciens Institut national polytechnique de Grenoble 1. Définitions et

Plus en détail

Systèmes décisionnels et programmation avancée

Systèmes décisionnels et programmation avancée Systèmes décisionnels et programmation avancée M1 SIR Philippe Muller et Mustapha Mojahid, Matthieu Serrurier, Marie-Christine Scheix 2014-2015 Introduction structure du cours intervenants introduction

Plus en détail

Objectifs du cours d aujourd hui. Informatique II : Cours d introduction à l informatique et à la programmation objet. Complexité d un problème (2)

Objectifs du cours d aujourd hui. Informatique II : Cours d introduction à l informatique et à la programmation objet. Complexité d un problème (2) Objectifs du cours d aujourd hui Informatique II : Cours d introduction à l informatique et à la programmation objet Complexité des problèmes Introduire la notion de complexité d un problème Présenter

Plus en détail

Programmation par contraintes. Laurent Beaudou

Programmation par contraintes. Laurent Beaudou Programmation par contraintes Laurent Beaudou On se trouve où? Un problème, une solution : la solution est-elle une solution du problème? simulation, vérification 2 On se trouve où? Un problème, une solution

Plus en détail

Rapport d'analyse des besoins

Rapport d'analyse des besoins Projet ANR 2011 - BR4CP (Business Recommendation for Configurable products) Rapport d'analyse des besoins Janvier 2013 Rapport IRIT/RR--2013-17 FR Redacteur : 0. Lhomme Introduction...4 La configuration

Plus en détail

APPORT DES RESEAUX BAYESIENS DANS LA PREVENTION DE LA DELINQUANCE

APPORT DES RESEAUX BAYESIENS DANS LA PREVENTION DE LA DELINQUANCE SûretéGlobale.Org La Guitonnière 49770 La Meignanne Téléphone : +33 241 777 886 Télécopie : +33 241 200 987 Portable : +33 6 83 01 01 80 Adresse de messagerie : c.courtois@sureteglobale.org APPORT DES

Plus en détail

Cours d introduction à l informatique. Partie 2 : Comment écrire un algorithme? Qu est-ce qu une variable? Expressions et instructions

Cours d introduction à l informatique. Partie 2 : Comment écrire un algorithme? Qu est-ce qu une variable? Expressions et instructions Cours d introduction à l informatique Partie 2 : Comment écrire un algorithme? Qu est-ce qu une variable? Expressions et instructions Qu est-ce qu un Une recette de cuisine algorithme? Protocole expérimental

Plus en détail

Synthèse «Le Plus Grand Produit»

Synthèse «Le Plus Grand Produit» Introduction et Objectifs Synthèse «Le Plus Grand Produit» Le document suivant est extrait d un ensemble de ressources plus vastes construites par un groupe de recherche INRP-IREM-IUFM-LEPS. La problématique

Plus en détail

Cours de Master Recherche

Cours de Master Recherche Cours de Master Recherche Spécialité CODE : Résolution de problèmes combinatoires Christine Solnon LIRIS, UMR 5205 CNRS / Université Lyon 1 2007 Rappel du plan du cours 16 heures de cours 1 - Introduction

Plus en détail

OPTION SCIENCES BELLE-ISLE-EN-TERRE

OPTION SCIENCES BELLE-ISLE-EN-TERRE Serge Combet Professeur Mathématiques Collège de Belle-Isle-En-Terre OPTION SCIENCES BELLE-ISLE-EN-TERRE 2011-2012 Mathématiques & Informatique Sommaire I. Introduction... 5 II. Choix des logiciels...

Plus en détail

Nom de l application

Nom de l application Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Direction Générale des Etudes Technologiques Institut Supérieur des Etudes Technologiques de Gafsa Département Technologies de l Informatique

Plus en détail

Chapitre 1 : Introduction aux bases de données

Chapitre 1 : Introduction aux bases de données Chapitre 1 : Introduction aux bases de données Les Bases de Données occupent aujourd'hui une place de plus en plus importante dans les systèmes informatiques. Les Systèmes de Gestion de Bases de Données

Plus en détail

LE PROBLEME DU PLUS COURT CHEMIN

LE PROBLEME DU PLUS COURT CHEMIN LE PROBLEME DU PLUS COURT CHEMIN Dans cette leçon nous définissons le modèle de plus court chemin, présentons des exemples d'application et proposons un algorithme de résolution dans le cas où les longueurs

Plus en détail

Concevoir et déployer un data warehouse

Concevoir et déployer un data warehouse Concevoir et déployer un data warehouse Ralph Kimball Éditions Eyrolles ISBN : 2-212-09165-6 2000 2 Le cycle de vie dimensionnel Avant d étudier de plus près les spécificités de la conception, du développement

Plus en détail

UNE EXPERIENCE, EN COURS PREPARATOIRE, POUR FAIRE ORGANISER DE L INFORMATION EN TABLEAU

UNE EXPERIENCE, EN COURS PREPARATOIRE, POUR FAIRE ORGANISER DE L INFORMATION EN TABLEAU Odile VERBAERE UNE EXPERIENCE, EN COURS PREPARATOIRE, POUR FAIRE ORGANISER DE L INFORMATION EN TABLEAU Résumé : Cet article présente une réflexion sur une activité de construction de tableau, y compris

Plus en détail

Pourquoi l apprentissage?

Pourquoi l apprentissage? Pourquoi l apprentissage? Les SE sont basés sur la possibilité d extraire la connaissance d un expert sous forme de règles. Dépend fortement de la capacité à extraire et formaliser ces connaissances. Apprentissage

Plus en détail

Arithmétique binaire. Chapitre. 5.1 Notions. 5.1.1 Bit. 5.1.2 Mot

Arithmétique binaire. Chapitre. 5.1 Notions. 5.1.1 Bit. 5.1.2 Mot Chapitre 5 Arithmétique binaire L es codes sont manipulés au quotidien sans qu on s en rende compte, et leur compréhension est quasi instinctive. Le seul fait de lire fait appel au codage alphabétique,

Plus en détail

Évaluation et implémentation des langages

Évaluation et implémentation des langages Évaluation et implémentation des langages Les langages de programmation et le processus de programmation Critères de conception et d évaluation des langages de programmation Les fondations de l implémentation

Plus en détail

Proposition de sujet de thèse CIFRE EUROCOPTER / LGI2P

Proposition de sujet de thèse CIFRE EUROCOPTER / LGI2P EUROCOPTER SAS Groupe EADS Marignane Ecole des Mines d Alès Laboratoire de Génie Informatique et d Ingénierie de Production LGI2P Nîmes Proposition de sujet de thèse CIFRE EUROCOPTER / LGI2P Titre Domaine

Plus en détail

Apprentissage Automatique

Apprentissage Automatique Apprentissage Automatique Introduction-I jean-francois.bonastre@univ-avignon.fr www.lia.univ-avignon.fr Définition? (Wikipedia) L'apprentissage automatique (machine-learning en anglais) est un des champs

Plus en détail

Retour d expériences avec UML

Retour d expériences avec UML Retour d expériences avec UML UML pour les systèmes biologiques Marie-Hélène Moirez-Charron, UMR AGIR, équipe MAGE INRA Toulouse mailto:marie-helene.charron@toulouse.inra.fr PLAN Contexte de travail UML,

Plus en détail

Les diagrammes de modélisation

Les diagrammes de modélisation L approche Orientée Objet et UML 1 Plan du cours Introduction au Génie Logiciel L approche Orientée Objet et Notation UML Les diagrammes de modélisation Relations entre les différents diagrammes De l analyse

Plus en détail

PROBLEMES D'ORDONNANCEMENT AVEC RESSOURCES

PROBLEMES D'ORDONNANCEMENT AVEC RESSOURCES Leçon 11 PROBLEMES D'ORDONNANCEMENT AVEC RESSOURCES Dans cette leçon, nous retrouvons le problème d ordonnancement déjà vu mais en ajoutant la prise en compte de contraintes portant sur les ressources.

Plus en détail

Modèle de changement d organisation. Leanpizza.net présente. Petit Guide Rapide du jeu de cartes Modèle de Changement d Organisation

Modèle de changement d organisation. Leanpizza.net présente. Petit Guide Rapide du jeu de cartes Modèle de Changement d Organisation Guide rapide Leanpizza.net présente Petit Guide Rapide du jeu de cartes Modèle de Changement d Organisation v1.0 Rédacteur : Olivier Lafontan Traduction : Yannick Quenec hdu Date : 29 juin 2010 - Guide

Plus en détail

Chapitre 2. Eléments pour comprendre un énoncé

Chapitre 2. Eléments pour comprendre un énoncé Chapitre 2 Eléments pour comprendre un énoncé Ce chapitre est consacré à la compréhension d un énoncé. Pour démontrer un énoncé donné, il faut se reporter au chapitre suivant. Les tables de vérité données

Plus en détail

Impartition réussie du soutien d entrepôts de données

Impartition réussie du soutien d entrepôts de données La force de l engagement MD POINT DE VUE Impartition réussie du soutien d entrepôts de données Adopter une approche globale pour la gestion des TI, accroître la valeur commerciale et réduire le coût des

Plus en détail

Architecture des Systèmes d Information Architecture des Systèmes d Information

Architecture des Systèmes d Information Architecture des Systèmes d Information Plan... Tableaux et tris I3 - Algorithmique et programmation 1 Rappels Nicol Delestre 2 Tableaux à n dimensions 3 Initiation aux tris Tableaux - v2.0.1 1 / 27 Tableaux - v2.0.1 2 / 27 Rappels : tableau

Plus en détail

Principe et règles d audit

Principe et règles d audit CHAPITRE 2 Principe et règles d audit 2.1. Principe d audit Le principe et les règles d audit suivent logiquement l exposé précédent. D abord, comme dans toute branche de l activité d une entreprise, l

Plus en détail

Programmation Par Contraintes

Programmation Par Contraintes Programmation Par Contraintes Cours 2 - Arc-Consistance et autres amusettes David Savourey CNRS, École Polytechnique Séance 2 inspiré des cours de Philippe Baptiste, Ruslan Sadykov et de la thèse d Hadrien

Plus en détail

MODELISATION UN ATELIER DE MODELISATION «RATIONAL ROSE»

MODELISATION UN ATELIER DE MODELISATION «RATIONAL ROSE» MODELISATION UN ATELIER DE MODELISATION «RATIONAL ROSE» Du cours Modélisation Semi -Formelle de Système d Information Du Professeur Jean-Pierre GIRAUDIN Décembre. 2002 1 Table de matière Partie 1...2 1.1

Plus en détail

Les apports de l informatique. Aux autres disciplines

Les apports de l informatique. Aux autres disciplines Les apports de l informatique Aux autres disciplines Le statut de technologie ou de sous-discipline est celui de l importation l et de la vulgarisation Le statut de science à part entière est lorsqu il

Plus en détail

Systèmes d information et bases de données (niveau 1)

Systèmes d information et bases de données (niveau 1) Systèmes d information et bases de données (niveau 1) Cours N 1 Violaine Prince Plan du cours 1. Bibliographie 2. Introduction aux bases de données 3. Les modèles 1. Hiérarchique 2. Réseau 3. Relationnel

Plus en détail

Les structures de données. Rajae El Ouazzani

Les structures de données. Rajae El Ouazzani Les structures de données Rajae El Ouazzani Les arbres 2 1- Définition de l arborescence Une arborescence est une collection de nœuds reliés entre eux par des arcs. La collection peut être vide, cad l

Plus en détail

basée sur le cours de Bertrand Legal, maître de conférences à l ENSEIRB www.enseirb.fr/~legal Olivier Augereau Formation UML

basée sur le cours de Bertrand Legal, maître de conférences à l ENSEIRB www.enseirb.fr/~legal Olivier Augereau Formation UML basée sur le cours de Bertrand Legal, maître de conférences à l ENSEIRB www.enseirb.fr/~legal Olivier Augereau Formation UML http://olivier-augereau.com Sommaire Introduction I) Les bases II) Les diagrammes

Plus en détail

Entraînement, consolidation, structuration... Que mettre derrière ces expressions?

Entraînement, consolidation, structuration... Que mettre derrière ces expressions? Entraînement, consolidation, structuration... Que mettre derrière ces expressions? Il est clair que la finalité principale d une démarche d investigation est de faire acquérir des connaissances aux élèves.

Plus en détail

Mises en relief. Information supplémentaire relative au sujet traité. Souligne un point important à ne pas négliger.

Mises en relief. Information supplémentaire relative au sujet traité. Souligne un point important à ne pas négliger. Cet ouvrage est fondé sur les notes d un cours dispensé pendant quelques années à l Institut universitaire de technologie de Grenoble 2, au sein du Département statistique et informatique décisionnelle

Plus en détail

quelles sont les spécificités du système de gouvernance des PME - PMI?

quelles sont les spécificités du système de gouvernance des PME - PMI? LA GOUVERNANCE DES PME-PMI Gérard CHARREAUX Professeur de Sciences de Gestion à 1 Université de Bourgogne, Dijon PREAMBULE Il est probable que vous vous interrogez sur l'apport des recherches en matière

Plus en détail

Introduction à la méthodologie de la recherche

Introduction à la méthodologie de la recherche MASTER DE RECHERCHE Relations Économiques Internationales 2006-2007 Introduction à la méthodologie de la recherche geraldine.kutas@sciences-po.org Les Etapes de la Recherche Les étapes de la démarche Etape

Plus en détail

Coup de Projecteur sur les Réseaux de Neurones

Coup de Projecteur sur les Réseaux de Neurones Coup de Projecteur sur les Réseaux de Neurones Les réseaux de neurones peuvent être utilisés pour des problèmes de prévision ou de classification. La représentation la plus populaire est le réseau multicouche

Plus en détail

ÉTAT DES LIEUX DE LA GESTION DE LA SÉCURITÉ ET DU BIG DATA

ÉTAT DES LIEUX DE LA GESTION DE LA SÉCURITÉ ET DU BIG DATA ÉTAT DES LIEUX DE LA GESTION DE LA SÉCURITÉ ET DU BIG DATA Plan d évolution du Big Data en matière d analyse prédictive de la sécurité AVANTAGES CLÉS Ce livre blanc aborde les points suivants : La complexité

Plus en détail

Grandes lignes ASTRÉE. Logiciels critiques. Outils de certification classiques. Inspection manuelle. Definition. Test

Grandes lignes ASTRÉE. Logiciels critiques. Outils de certification classiques. Inspection manuelle. Definition. Test Grandes lignes Analyseur Statique de logiciels Temps RÉel Embarqués École Polytechnique École Normale Supérieure Mercredi 18 juillet 2005 1 Présentation d 2 Cadre théorique de l interprétation abstraite

Plus en détail

Cours 1 : Qu est-ce que la programmation?

Cours 1 : Qu est-ce que la programmation? 1/65 Introduction à la programmation Cours 1 : Qu est-ce que la programmation? Yann Régis-Gianas yrg@pps.univ-paris-diderot.fr Université Paris Diderot Paris 7 2/65 1. Sortez un appareil qui peut se rendre

Plus en détail

Ordonnancement robuste et décision dans l'incertain

Ordonnancement robuste et décision dans l'incertain Ordonnancement robuste et décision dans l'incertain 4 ème Conférence Annuelle d Ingénierie Système «Efficacité des entreprises et satisfaction des clients» Centre de Congrès Pierre Baudis,TOULOUSE, 2-4

Plus en détail

LES OUTILS DU TRAVAIL COLLABORATIF

LES OUTILS DU TRAVAIL COLLABORATIF LES OUTILS DU TRAVAIL COLLABORATIF Lorraine L expression «travail collaboratif» peut se définir comme «l utilisation de ressources informatiques dans le contexte d un projet réalisé par les membres d un

Plus en détail

Cours Base de données relationnelles. M. Boughanem, IUP STRI

Cours Base de données relationnelles. M. Boughanem, IUP STRI Cours Base de données relationnelles 1 Plan 1. Notions de base 2. Modèle relationnel 3. SQL 2 Notions de base (1) Définition intuitive : une base de données est un ensemble d informations, (fichiers),

Plus en détail

IFT785 Approches Orientées Objets. FINAL Été 2002. Remise : Jeudi 19 août 2002 à 9h00 am

IFT785 Approches Orientées Objets. FINAL Été 2002. Remise : Jeudi 19 août 2002 à 9h00 am IFT785 Approches Orientées Objets FINAL Été 2002 2 e session d examen Début : Lundi 16 septembre 2002 à 9h00 am Remise : Jeudi 19 août 2002 à 9h00 am Professeur : Sylvain GIROUX Note : /100 points Remarques

Plus en détail

avec des nombres entiers

avec des nombres entiers Calculer avec des nombres entiers Effectuez les calculs suivants.. + 9 + 9. Calculez. 9 9 Calculez le quotient et le rest. : : : : 0 :. : : 9 : : 9 0 : 0. 9 9 0 9. Calculez. 9 0 9. : : 0 : 9 : :. : : 0

Plus en détail

données en connaissance et en actions?

données en connaissance et en actions? 1 Partie 2 : Présentation de la plateforme SPSS Modeler : Comment transformer vos données en connaissance et en actions? SPSS Modeler : l atelier de data mining Large gamme de techniques d analyse (algorithmes)

Plus en détail

Environnement Architecture de controle. Décisions

Environnement Architecture de controle. Décisions Chapitre 1 Introduction 1.1 Robot Mobile Il existe diverses définitions du terme robot, mais elles tournent en général autour de celle-ci : Un robot est une machine équipée de capacités de perception,

Plus en détail

CONDITIONS DE REUSSITE, DISPENSES, REPORTS ET CREDITS DANS L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

CONDITIONS DE REUSSITE, DISPENSES, REPORTS ET CREDITS DANS L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR CONDITIONS DE REUSSITE, DISPENSES, REPORTS ET CREDITS DANS L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR Position de la Fédération des Étudiant(e)s Francophones (F.E.F.) discutée puis adoptée lors des Conseils du 25 septembre

Plus en détail

Notre modèle d engagement

Notre modèle d engagement Notre modèle d engagement 1. EVALUER L évaluation des compétences que vous souhaitez améliorer implique un vrai échange entre nos deux équipes, et une étude plus approfondie des écarts et des actions préalablement

Plus en détail

Intelligence Artificielle et Robotique

Intelligence Artificielle et Robotique Intelligence Artificielle et Robotique Introduction à l intelligence artificielle David Janiszek david.janiszek@parisdescartes.fr http://www.math-info.univ-paris5.fr/~janiszek/ PRES Sorbonne Paris Cité

Plus en détail

2. Activités et Modèles de développement en Génie Logiciel

2. Activités et Modèles de développement en Génie Logiciel 2. Activités et Modèles de développement en Génie Logiciel Bernard ESPINASSE Professeur à l'université d'aix-marseille Plan Les Activités du GL Analyse des besoins Spécification globale Conceptions architecturale

Plus en détail

Logique binaire. Aujourd'hui, l'algèbre de Boole trouve de nombreuses applications en informatique et dans la conception des circuits électroniques.

Logique binaire. Aujourd'hui, l'algèbre de Boole trouve de nombreuses applications en informatique et dans la conception des circuits électroniques. Logique binaire I. L'algèbre de Boole L'algèbre de Boole est la partie des mathématiques, de la logique et de l'électronique qui s'intéresse aux opérations et aux fonctions sur les variables logiques.

Plus en détail

Algorithme. Table des matières

Algorithme. Table des matières 1 Algorithme Table des matières 1 Codage 2 1.1 Système binaire.............................. 2 1.2 La numérotation de position en base décimale............ 2 1.3 La numérotation de position en base binaire..............

Plus en détail

LES DECIMALES DE π BERNARD EGGER

LES DECIMALES DE π BERNARD EGGER LES DECIMALES DE π BERNARD EGGER La génération de suites de nombres pseudo aléatoires est un enjeu essentiel pour la simulation. Si comme le dit B Ycard dans le cours écrit pour le logiciel SEL, «Paradoxalement,

Plus en détail

ET 24 : Modèle de comportement d un système Boucles de programmation avec Labview.

ET 24 : Modèle de comportement d un système Boucles de programmation avec Labview. ET 24 : Modèle de comportement d un système Boucles de programmation avec Labview. Sciences et Technologies de l Industrie et du Développement Durable Formation des enseignants parcours : ET24 Modèle de

Plus en détail

Guide du programme Transition vers l'après-secondaire

Guide du programme Transition vers l'après-secondaire Guide du programme Juin 2008 Attributs du diplômé de la Colombie-Britannique Au cours de consultations qui se sont échelonnées sur toute une année dans l ensemble de la province, des milliers de citoyens

Plus en détail

AXES DE RECHERCHE - DOMAINE D'INTERET MAJEUR LOGICIELS ET SYSTEMES COMPLEXES

AXES DE RECHERCHE - DOMAINE D'INTERET MAJEUR LOGICIELS ET SYSTEMES COMPLEXES 1 AXES DE RECHERCHE - DOMAINE D'INTERET MAJEUR LOGICIELS ET SYSTEMES COMPLEXES 2 Axes de recherche L activité du DIM LSC concerne la méthodologie de la conception et le développement de systèmes à forte

Plus en détail

Les «devoirs à la maison», une question au cœur des pratiques pédagogiques

Les «devoirs à la maison», une question au cœur des pratiques pédagogiques Les «devoirs à la maison», une question au cœur des pratiques pédagogiques Parmi les trois domaines d activités proposés aux élèves volontaires dans le cadre de l accompagnement éducatif, «l aide aux devoirs

Plus en détail

L analyse d images regroupe plusieurs disciplines que l on classe en deux catégories :

L analyse d images regroupe plusieurs disciplines que l on classe en deux catégories : La vision nous permet de percevoir et d interpreter le monde qui nous entoure. La vision artificielle a pour but de reproduire certaines fonctionnalités de la vision humaine au travers de l analyse d images.

Plus en détail

Gé nié Logiciél Livré Blanc

Gé nié Logiciél Livré Blanc Gé nié Logiciél Livré Blanc Version 0.2 26 Octobre 2011 Xavier Blanc Xavier.Blanc@labri.fr Partie I : Les Bases Sans donner des définitions trop rigoureuses, il faut bien commencer ce livre par énoncer

Plus en détail

Qu est-ce qu une tâche?

Qu est-ce qu une tâche? Qu est-ce qu une tâche? «Tâches», «Perspective actionnelle», «activités centrées sur le sens» Ce sont des concepts dont on entend beaucoup parler dans notre profession, mais que signifient-ils exactement?

Plus en détail

les outils du travail collaboratif

les outils du travail collaboratif les outils du travail collaboratif Sommaire Qu est-ce que le travail collaboratif? A chaque usage ses outils L échange d informations Le partage d informations La gestion de projet La conception collaborative

Plus en détail

DIRIGEZ MIEUX. AMÉLIOREZ VOTRE COACHING AUPRÈS DES LEADERS. INSTAUREZ UNE MEILLEURE CULTURE DE LEADERSHIP.

DIRIGEZ MIEUX. AMÉLIOREZ VOTRE COACHING AUPRÈS DES LEADERS. INSTAUREZ UNE MEILLEURE CULTURE DE LEADERSHIP. DIRIGEZ MIEUX. AMÉLIOREZ VOTRE COACHING AUPRÈS DES LEADERS. INSTAUREZ UNE MEILLEURE CULTURE DE LEADERSHIP. MOBILIS PERFORMA PRÉSENTE LE PROGRAMME DE FORMATION PROFESSIONNELLE EN, UNE FORMATION ÉLABORÉE

Plus en détail

Calculer avec Sage. Revision : 417 du 1 er juillet 2010

Calculer avec Sage. Revision : 417 du 1 er juillet 2010 Calculer avec Sage Alexandre Casamayou Guillaume Connan Thierry Dumont Laurent Fousse François Maltey Matthias Meulien Marc Mezzarobba Clément Pernet Nicolas Thiéry Paul Zimmermann Revision : 417 du 1

Plus en détail

DATA QUERY : MODÉLISATION AVANCÉE DE VOS DONNÉES

DATA QUERY : MODÉLISATION AVANCÉE DE VOS DONNÉES Online Intelligence Solutions DATA QUERY : MODÉLISATION AVANCÉE DE VOS DONNÉES Marion JOFFRE, Chef de produit marketing WHITE PAPER Table des matières CONTEXTE 3 Un suivi précis et détaillé de l ensemble

Plus en détail

PRIME D UNE OPTION D ACHAT OU DE VENTE

PRIME D UNE OPTION D ACHAT OU DE VENTE Université Paris VII - Agrégation de Mathématiques François Delarue) PRIME D UNE OPTION D ACHAT OU DE VENTE Ce texte vise à modéliser de façon simple l évolution d un actif financier à risque, et à introduire,

Plus en détail

Initiation à Excel. Frédéric Gava (MCF) gava@univ-paris12.fr

Initiation à Excel. Frédéric Gava (MCF) gava@univ-paris12.fr Initiation à Excel Frédéric Gava (MCF) gava@univ-paris12.fr LACL, bâtiment P2 du CMC, bureau 221 Université de Paris XII Val-de-Marne 61 avenue du Général de Gaulle 94010 Créteil cedex Plan de cette année

Plus en détail

Introduction au Data-Mining

Introduction au Data-Mining Introduction au Data-Mining Alain Rakotomamonjy - Gilles Gasso. INSA Rouen -Département ASI Laboratoire PSI Introduction au Data-Mining p. 1/25 Data-Mining : Kèkecé? Traduction : Fouille de données. Terme

Plus en détail

Mathématiques financières

Mathématiques financières Mathématiques financières Table des matières 1 Intérêt simple 1 1.1 Exercices........................................ 1 2 Intérêt composé 2 2.1 Taux nominal, taux périodique, taux réel.......................

Plus en détail

EXAMEN CRITIQUE D UN DOSSIER TECHNIQUE

EXAMEN CRITIQUE D UN DOSSIER TECHNIQUE EXAMEN CRITIQUE D UN DOSSIER TECHNIQUE (Préparation : 5 heures -- Exposé et Questions : 1 heure) Rapport établi par : P.J. BARRE, E. JEAY, D. MARQUIS, P. RAY, A. THIMJO 1. PRESENTATION DE L EPREUVE 1.1.

Plus en détail

Techniques d interaction dans la visualisation de l information Séminaire DIVA

Techniques d interaction dans la visualisation de l information Séminaire DIVA Techniques d interaction dans la visualisation de l information Séminaire DIVA Zingg Luca, luca.zingg@unifr.ch 13 février 2007 Résumé Le but de cet article est d avoir une vision globale des techniques

Plus en détail

UML et les Bases de Données

UML et les Bases de Données CNAM UML et les Bases de Données UML et les Bases de Données. Diagramme de classes / diagramme d objets (UML)...2.. Premier niveau de modélisation des données d une application...2.2. Les éléments de modélisation...2.2..

Plus en détail

Programmation d'agents intelligents Vers une refonte des fils de raisonnement. Stage de fin d'études Master IAD 2006

Programmation d'agents intelligents Vers une refonte des fils de raisonnement. Stage de fin d'études Master IAD 2006 vendredi 8 septembre 2006 Programmation d'agents intelligents Vers une refonte des fils de raisonnement Stage de fin d'études Master IAD 2006 Benjamin DEVEZE Responsable : M. Patrick TAILLIBERT Plan Plan

Plus en détail

Système de management H.A.C.C.P.

Système de management H.A.C.C.P. NM 08.0.002 Norme Marocaine 2003 Système de management H.A.C.C.P. Exigences Norme Marocaine homologuée par arrêté du Ministre de l'industrie, du Commerce et des Télécommunications N 386-03 du 21 Février

Plus en détail

ima est un langage universel conçu pour optimiser la communication et les contacts.

ima est un langage universel conçu pour optimiser la communication et les contacts. Audit des Ressources Humaines ATELIER D UNE DEMI-JOURNEE Introduction ima est un langage universel conçu pour optimiser la communication et les contacts. ima signifie Identifier, Modifier, Adapter : les

Plus en détail

LA NOTATION STATISTIQUE DES EMPRUNTEURS OU «SCORING»

LA NOTATION STATISTIQUE DES EMPRUNTEURS OU «SCORING» LA NOTATION STATISTIQUE DES EMPRUNTEURS OU «SCORING» Gilbert Saporta Professeur de Statistique Appliquée Conservatoire National des Arts et Métiers Dans leur quasi totalité, les banques et organismes financiers

Plus en détail

Introduction au datamining

Introduction au datamining Introduction au datamining Patrick Naïm janvier 2005 Définition Définition Historique Mot utilisé au départ par les statisticiens Le mot indiquait une utilisation intensive des données conduisant à des

Plus en détail

Communications collectives et ordonnancement en régime permanent pour plates-formes hétérogènes

Communications collectives et ordonnancement en régime permanent pour plates-formes hétérogènes Loris MARCHAL Laboratoire de l Informatique du Parallélisme Équipe Graal Communications collectives et ordonnancement en régime permanent pour plates-formes hétérogènes Thèse réalisée sous la direction

Plus en détail

La pratique. Elaborer un catalogue de services

La pratique. Elaborer un catalogue de services La pratique Elaborer un catalogue de services Création : juillet 2006 Mise à jour : août 2009 A propos A propos du document Ce document pratique est le résultat de la mise en oeuvre du référentiel ITIL

Plus en détail

Programmes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles

Programmes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles Programmes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles Filière : scientifique Voies : Mathématiques, physique et sciences de l'ingénieur (MPSI) Physique, chimie et sciences de l ingénieur (PCSI) Physique,

Plus en détail

INTRODUCTION AUX TECHNOLOGIES D INGENIERIE DES DONNEES DIRIGEE PAR LES MODELES

INTRODUCTION AUX TECHNOLOGIES D INGENIERIE DES DONNEES DIRIGEE PAR LES MODELES INTRODUCTION AUX TECHNOLOGIES D INGENIERIE DES DONNEES DIRIGEE PAR LES MODELES Les contenus de ce document sont la propriété exclusive de la société REVER. Ils ne sont transmis qu à titre d information

Plus en détail

Primaire. analyse a priori. Lucie Passaplan et Sébastien Toninato 1

Primaire. analyse a priori. Lucie Passaplan et Sébastien Toninato 1 Primaire l ESCALIER Une activité sur les multiples et diviseurs en fin de primaire Lucie Passaplan et Sébastien Toninato 1 Dans le but d observer les stratégies usitées dans la résolution d un problème

Plus en détail

Guide No.2 de la Recommandation Rec (2009).. du Comité des Ministres aux États membres sur la démocratie électronique

Guide No.2 de la Recommandation Rec (2009).. du Comité des Ministres aux États membres sur la démocratie électronique DIRECTION GENERALE DES AFFAIRES POLITIQUES DIRECTION DES INSTITUTIONS DEMOCRATIQUES Projet «BONNE GOUVERNANCE DANS LA SOCIETE DE L INFORMATION» CAHDE (2009) 2F Strasbourg, 20 janvier 2009 Guide No.2 de

Plus en détail