Prévention des maladies et traumatismes non transmissibles

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Prévention des maladies et traumatismes non transmissibles"

Transcription

1 Prévention des maladies et traumatismes non transmissibles Les solutions innovantes de la ville de New York Michael R. Bloomberg Mayor Thomas Farley, M.D., M.P.H. Commissioner

2

3 Table des matières Lettre du Maire...2 Lettre de la Directrice générale de l Organisation mondiale de la santé...3 Introduction...4 Réduction des risques...6 Réduction du taux de tabagisme...7 Promotion d une alimentation plus saine...9 Renseignements sur la teneur calorique dans les restaurants...9 Limitation des apports en acides gras «trans» dans les services de restauration...9 Initiative nationale pour la réduction des apports en sel...10 Augmenter l accès aux fruits et légumes frais...11 Réduction de la consommation de boissons sucrées...11 Normes de la ville de New York relatives aux aliments et aux boissons...12 Promotion de l activité physique...13 Design actif...13 Promotion du vélo...14 Fermeture des quartiers à la circulation...15 Promotion de l exercice physique collectif...15 Prévention des traumatismes...16 Transports...16 Blessures par arme à feu...17 Blessures provoquées par les incendies...18 Amélioration de la qualité de l air...19 Mesure de la qualité de l air...19 Réduction de la pollution de l air...20 Amélioration de la qualité de la médecine préventive...21 Enseignements tirés...22 Remarques techniques...23 Bibliographie...24

4 Lettre du Maire Chère collègue, cher collègue : La protection de la santé de nos résidents est l une des principales priorités de la ville de New York. Aucune organisation de santé publique n est plus active en matière de lutte contre les principales causes de traumatismes et de maladies chroniques que le Department of Health and Mental Hygiene (Service de la santé publique et de l hygiène mentale) de notre ville. Les maladies non transmissibles, telles que les maladies cardiaques et pulmonaires, le cancer et le diabète, ainsi que les traumatismes, sont les principales causes de maladie et de décès dans le monde. Aux États-Unis et autres pays développés, les décès dus à ces maladies sont plus fréquents que ceux attribuables aux maladies transmissibles, telles que le VIH ou la pneumonie, et cette situation est en passe de rapidement devenir la norme dans les pays en développement. Depuis que j ai pris mes fonctions en tant que maire en 2002, je travaille en étroite collaboration avec le Service de la santé publique et autres organisations sur des programmes et politiques visant à aider nos plus de huit millions de résidents à mener une vie plus saine. La mairie a lancé de nombreuses initiatives réussies visant à réduire et à prévenir l impact des maladies non transmissibles les plus dévastatrices. Ces dernières années, nous avons grandement réduit les taux de tabagisme, augmenté l accès aux aliments nutritifs, réduit le nombre de décès dus aux homicides et aux accidents de la route, offert un plus grand nombre de choix en matière d activité physique sûre et amélioré la qualité de la médecine préventive. La plupart des enjeux sanitaires auxquels nous devons faire face sont les mêmes que ceux des autres villes dans le monde. En partageant nos stratégies et les enseignements tirés, nous augmentons nos chances de résoudre nos problèmes communs et de faire en sorte que, dans le monde entier, les villes deviennent des endroits plus sains. Cordialement, Michael R. Bloomberg Le Maire 2 Service de la santé publique et de l hygiène mentale de la ville de New York

5 Lettre de la Directrice générale de l Organisation mondiale de la santé Chère collègue, cher collègue : Les maladies non transmissibles (MNT) sont l un de nos problèmes sanitaires mondiaux les plus graves et les plus urgents. Les MNT les plus fréquentes sont les maladies cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux, le diabète, le cancer et les maladies pulmonaires chroniques. Elles sont à l origine de trois décès sur cinq à l échelle mondiale. Dans les pays en développement, les MNT sont particulièrement dévastatrices, car elles précipitent des millions de personnes dans la pauvreté chaque année. En 2008, huit décès sur dix dus aux MNT ont eu lieu dans des pays à revenus faibles et moyens. Plusieurs millions de ces décès sont évitables. Il existe des interventions rentables et ayant fait leurs preuves permettant de prévenir les MNT et réduire leur impact. La prévention du tabagisme, la promotion d une alimentation saine et de l activité physique, ainsi que l accès aux soins médicaux essentiels peuvent grandement améliorer la santé et sauver des vies. La mairie de New York a élaboré de nombreuses solutions efficaces en matière d e prévention des MNT. Bon nombre de ces idées peuvent être adaptées et mises en œuvre dans d autres villes du monde. Plusieurs de ces interventions sont peu onéreuses, certaines n exigeant même aucuns frais, et certaines autres ont même permis de générer des revenus. Nous espérons que les décideurs politiques et les organisations de santé publique trouveront les expériences de la ville de New York utiles à l élaboration de leurs propres programmes visant à lutter contre les MNT et à protéger et promouvoir la santé de leurs résidents. Cordialement, Dr. Margaret Chan Directrice générale Organisation mondiale de la santé Prévention des maladies non transmissibles et des traumatismes : les solutions innovatrices de la ville de New York 3

6 Introduction Les maladies et traumatismes non transmissibles sont des problèmes mondiaux exigeant des solutions locales. La ville de New York fait preuve de leadership depuis très longtemps dans le secteur de la santé publique. Au cours des siècles passés, ces travaux se sont concentrés sur la prévention des maladies transmissibles. À titre d exemple, au dix-neuvième siècle, la ville de New York a amélioré la qualité de l eau et de l assainissement et au vingtième siècle, elle a produit ses propres vaccins pour immuniser ses résidents. Au cours des dix dernières années, la ville de New York a fortement renforcé ses efforts de prévention des maladies non transmissibles (telles que les maladies cardiaques, le cancer, le diabète et les maladies pulmonaires) et les traumatismes. À travers un programme intitulé «Take Care New York» (New York prend soin de toi) visant à résoudre les problèmes ayant le plus grand impact sur la santé des New-Yorkais. De la même manière qu elle a vaincu les épidémies de maladies transmissibles au dix-neuvième siècle par le biais de changements environnementaux, la Ville s attaque aujourd hui aux maladies non transmissibles en se concentrant sur leurs causes environnementales sous-jacentes par des actions telles que l instauration de lieux de travail non-fumeurs, l augmentation de l accès à une nourriture saine, la conception de rues plus sûres et la création d une infrastructure favorisant l activité physique. Ce rapport décrit la réussite de ces efforts. Les autorités de New York n ont eu à débourser que de faibles sommes pour un grand nombre de ces interventions, et certaines d entre elles ont même généré des recettes pour la Ville. C est la raison pour laquelle ces initiatives locales peuvent servir de modèle utile pour d autres villes qui cherchent également à résoudre des problèmes sanitaires modernes. Les New-Yorkais vivent plus longtemps et de manière plus saine. L espérance de vie des New-Yorkais a augmenté plus rapidement et reste plus élevée que l espérance de vie moyenne des Américains en général. En 2008, l espérance de vie moyenne des New-Yorkais avait atteint 79,4 ans, soit un gain de plus d un an et demi par rapport à Espérance de vie à la naissance à New York et aux États-Unis de 2001 à 2008 Âge en années Année New York États-Unis Sources : New York City NYC DOHMH, Bureau of Vital Statistics ; U.S. National Center for Health Statistics, National Vital Statistics Reports, Vol. 58, No 19 and Vol. 59, No. 4. (Bureau des statistiques vitales du NYC DOHMH (Service de la santé publique et de l hygiène mentale de la ville de New York) ; Centre national des statistiques sanitaires des États-Unis, «Rapports sur les statistiques vitales nationales», vol. 58, no 59 et vol. 59, no 4.) De nombreux New-Yorkais marchent au lieu de prendre leur voiture pour se déplacer au quotidien et le progrès des moyens de transport ainsi que l aménagement de zones piétonnes renforcent leur sécurité. Photo : Service public des transports de la ville de New York 4 Service de la santé publique et de l hygiène mentale de la ville de New York

7 Ciblage des principales causes de décès À New York, les principales causes de décès sont les maladies cardiaques et le cancer. Les maladies cardiaques les plus courantes sont la cardiopathie ischémique (notamment les crises cardiaques) et l insuffisance cardiaque dues à l hypertension et les cancers les plus courants sont les cancers du poumon, du côlon et du sein. À New York, les maladies non transmissibles et les traumatismes sont responsables de plus de neuf décès sur dix (87% pour les maladies transmissibles, 5% pour les traumatismes). Principales causes de décès à New York en 2009 Maladies cardiaques Cancer Grippe et pneumonie Diabète Maladies chroniques des voies respiratoires inférieures Maladies vasculaires cérébrales (attaque cérébrale) Accidents (sauf intoxications) Hypertension VIH Toxicomanie ou intoxication* Maladie d Alzheimer Homicide (agression) Maladies chroniques du foie/cirrhose Suicide Hépatite virale On estime qu un décès survenu chez une personne avant l âge de 70 ans est un décès précoce ou prématuré aboutissant en une perte d années de vie. Les traumatismes faisant souvent des victimes parmi les personnes les plus jeunes, les décès liés aux traumatismes ont tendance à aboutir à une perte de nombreuses années de vie. Quatre des sept causes principales de perte d années de vie à New York sont liées aux traumatismes et en 2009, années de vie ont été perdues à cause des homicides et des accidents. La toxicomanie ou les intoxications ont provoqué la perte de années de vie, tandis que les suicides se soldaient par une perte de près de années de vie. 2,278 1,690 1,529 1,448 1, ,180 20,086 Maladies non transmissibles Traumatismes Maladies transmissibles 0 5,000 10,000 15,000 20,000 25,000 Nombre de décès *Plus de 80 % de ce chiffre correspond aux décès dus à des traumatismes provoqués par une intoxication accidentelle par des drogues (dose mortelle). Les autres décès sont dus aux effets chroniques d'une longue toxicomanie. Source : NYC DOHMH Bureau of Vital Statistics 2009 (Bureau des statistiques vitales du Service de la santé publique et de l hygiène mentale de la ville de New York). Années de vie perdues avant l âge de 70 ans pour cause de décès à New York en 2009 Cancer Maladies cardiaques 57,029 78,704 Homicide (agression) 18,810 Accidents (sauf intoxications) 18,404 Maladies non transmissibles VIH 18,357 Traumatismes Toxicomanie ou intoxication 17,146 Maladies transmissibles Suicide 11,853 Diabète 8,329 Grippe et pneumonie 7,759 Maladies vasculaires cérébrales (attaque cérébrale) 7, ,000 60,000 90,000 Nombre d années de vie perdues Source : NYC DOHMH Bureau of Vital Statistics 2009 (Bureau des statistiques vitales du Service de la santé publique et de l hygiène mentale de la ville de New York) Prévention des maladies non transmissibles et des traumatismes : les solutions innovatrices de la ville de New York 5

8 Réduction des risques Certains comportements, tels que le tabagisme, l inactivité physique et une alimentation malsaine sont d importants facteurs de mauvaise santé. Le NYC DOHMH (Service de la santé de la ville de New York) a donné une estimation du nombre de décès prématurés (avant l âge de 70 ans) dus à certains comportements particuliers, dont le tabagisme ou une alimentation malsaine ou à des pathologies issues de ces comportements, telles que l obésité. Décès prématurés évitables attribuables à des facteurs de risques individuels chez les New-Yorkais âgés de 30 à 69 ans, moyenne de 2005 à 2007 Décès annuels ,000 1,500 2,000 2,500 Tabagisme Surpoids/obésité Hypertension Hyperglycémie (glucose) Inactivité physique Cholestérol-LDL (mauvais cholestérol) élevé Alcoolisme Alimentation riche en sel Alimentation pauvre en acides gras oméga-3 Alimentation riche en acides gras «trans» Alimentation pauvre en fruits et légumes Alimentation pauvre en acides gras polyinsaturés (au lieu d acides gras saturés) Les décès évitables du fait de la réduction de plus d un facteur (p.ex. cesser de fumer et devenir plus actif physiquement) sont comptabilisés pour chaque risque pertinent. Sources : NYC DOHMH Bureau of Vital Statistics , NYC Community Health Survey , NYC Health and Nutrition Examination Survey 2004, National Health and Nutrition Examination Survey , Continuing Survey of Food Intakes by Individuals (Bureau des statistiques vitales du Service de la santé publique et de l hygiène mentale de la ville de New York, ; Enquête communautaire sur la santé à New York ; Enquête nationale sur la santé et la nutrition ; Enquête continue sur les apports alimentaires des personnes ). Voir les remarques techniques pour en savoir plus sur les méthodes d estimation. En dépit des succès remportés par la ville, le tabagisme reste l un des principaux facteurs de risque de décès évitable à New York et provoque chaque année le décès de plus de New-Yorkais âgés de 30 ans ou plus et environ décès prématurés. Le surpoids, l obésité et l inactivité physique sont parmi les principaux facteurs de risque de décès prématuré pour l ensemble de la ville. À New York, les régimes alimentaires riches en acides gras «trans» et en sel entraînent le décès prématuré de 700 et personnes par an, respectivement. Si les New-Yorkais mangeaient plus de fruits et de légumes, 500 décès seraient évitables chaque année. Les facteurs environnementaux, tels que la pollution de l air, ont également été un facteur de décès dus aux maladies transmissibles à New York. La pollution de l air due aux fines particules provenant de sources, telles que la circulation routière et le mazout de chauffage brûlé par les immeubles, est à l origine de plus de décès par an des suites de maladies cardiaques et pulmonaires, soit 6,4% du total des décès de toute la ville. 1 On peut éviter les décès prématurés en créant des environnements qui aident les New-Yorkais à faire des choix plus sains, tels que cesser de fumer, mieux manger et faire plus d exercice physique. Les initiatives du Service de la santé publique visant à réduire l incidence des maladies non transmissibles sont axées sur ces changements environnementaux. 6 Service de la santé publique et de l hygiène mentale de la ville de New York

9 Réduction du taux de tabagisme Le tabagisme est la principale cause de décès prématuré évitable aux États-Unis et à New York. Le tabagisme est responsable d environ un décès sur sept à New York. En 2002, la ville de New York a mis en œuvre un programme exhaustif et musclé de lutte contre le tabagisme afin de protéger ses résidents contre le tabagisme passif, de décourager le tabagisme et d aider les fumeurs à cesser de fumer. Presque tous les lieux de travail de New York, y compris les restaurants et les bars, sont non-fumeurs depuis 2003 grâce à la loi Smoke-Free Air Act (Loi pour un air sans fumée) Cette loi est fortement respectée (97% ou plus). L augmentation des droits d accise prélevés sur les cigarettes par la Ville et l État de New York en 2002, 2008 et 2010 a fait que les cigarettes new-yorkaises sont désormais les plus chères du pays. En 2011, un paquet de cigarettes coûte en moyenne 11,20 dollars, dont environ 7 dollars sont des taxes. Entre juillet 2002, date à laquelle le droit d accise perçu par la ville de New York est entré en vigueur, et juin 2011, les droits d accise perçus par la ville et par l État de New York sur les cigarettes vendues dans la ville de New York ont généré environ 4,4 milliards de dollars de revenus. Pour toucher les fumeurs directement et modifier les attitudes des New-Yorkais en matière de tabagisme, le Service de la santé publique développe et met en œuvre depuis 2006 des campagnes médiatiques d information sur la lutte contre le tabagisme. Les annonces publicitaires illustrent les conséquences du tabagisme de manière graphique et incluent des témoignages de fumeurs malades ou mourants. À New York, près de la totalité (92%) des fumeurs et des personnes ayant récemment cessé de fumer ont indiqué avoir vu au moins l une des annonces de la campagne de Parmi les personnes qui ont vu l une des annonces, plus de la moitié (57%) ont déclaré que cette annonce avait renforcé leur volonté de cesser de fumer. 2 Après le lancement des campagnes médiatiques, les appels reçus au 311, le numéro de la ligne d information de la ville de New York, provenant de personnes souhaitant recevoir une aide pour cesser de fumer ont presque quadruplé, en passant d environ à appels par an. Depuis le lancement du programme de lutte contre le tabagisme mis en œuvre par le Service de la santé publique, le tabagisme chez les jeunes a fortement baissé. Parmi les lycéens (âgés de 14 à 18 ans), le tabagisme a baissé de plus de 50% entre 2001 et 2009, en passant de 18% à 8%. Dying from smoking is rarely quick... and never painless. When smoking leads to emphysema, you can suffer every minute of every day. QUIT SMOKING TODAY. For help, call 311 or search nycquits on nyc.gov This initiative is funded in part by the Centers for Disease Control and Prevention Communities Putting Prevention to Work grant. Michael R. Bloomberg Mayor Thomas Farley, M.D., M.P.H. Commissioner 3/11 Cette campagne énergique et dramatique rappelle que le tabagisme a des conséquences dévastatrices sur la santé et que ses victimes souffrent chaque minute de chaque jour. Prévention des maladies non transmissibles et des traumatismes : les solutions innovatrices de la ville de New York 7

10 Tabagisme chez les adultes à New York de 1993 à Pourcentage New-Yorkais adultes âgés de 18 ans et plus Année Sources : Données tirées de l'enquête sur le système de surveillance des facteurs de risque comportementaux aux États-Unis. Atlanta, Géorgie : U.S. Department of Health and Human Services, Centers for Disease Control and Prevention (Ministère de la Santé et des Services sociaux des États-Unis et Centres pour la prévention et le contrôle des maladies), : Présentation des moyennes sur trois ans. Enquête publique sur la santé à New York (NYC Community Health Survey ou CHS) de Les données sont ajustées par rapport à l âge en fonction de la population type des États-Unis en Avant 2002, le nombre de New-Yorkais adultes fumeurs se maintenait à environ 22% depuis 10 ans. Entre 2002 et 2010, le taux de tabagisme chez les New-Yorkais adultes est passé de 22% à 14%, soit fumeurs adultes de moins à New York. La baisse du tabagisme enregistrée au cours de ces dernières années permettra d éviter des décès dus à des maladies liées au tabac pendant de nombreuses années à venir. Le Service de la santé publique de la ville de New York estime que près de New-Yorkais adultes qui ont cessé de fumer grâce aux programmes de lutte contre le tabagisme mis en œuvre entre 2002 et 2010 éviteront un décès prématuré lié au tabagisme avant l âge de 75 ans. Décès cumulés estimés évités grâce à une baisse du taux de tabagisme entre 2002 et 2010 à New York 50,000 Décès évités avant l âge de 75 ans 40,000 30,000 20,000 10, Année Sources : NYC Community Health Survey 2002, 2010; U.S. Census Intercensal Estimates Program, 2002 (Enquête publique sur la santé à New York, 2002, 2010 : Programme d estimations intercensitaires du Bureau du recensement des États-Unis de 2002). Voir les remarques techniques pour en savoir plus sur les méthodes d estimation. Près de décès évités 8 Service de la santé publique et de l hygiène mentale de la ville de New York

11 Promotion d une alimentation plus saine Une alimentation malsaine favorise l incidence de maladies non transmissibles, telles que les maladies cardiaques et le diabète. Un régime alimentaire plus riche en fruits et légumes, et plus pauvre en sodium et en acides gras «trans» peut éviter de nombreux décès prématurés. Informations sur l apport en calories dans les restaurants Depuis plusieurs dizaines d années, les Américains prennent davantage leurs repas et collations hors de chez eux, ce qui aujourd hui représente environ la moitié des dépenses alimentaires totales. 3 Les gens sous-estiment bien souvent la valeur calorique contenue dans les repas consommés dans les restaurants et dans d autres aliments préparés. Ceci peut aboutir à une consommation calorique excessive et à une prise de poids. En 2006, New York est devenue la première administration américaine à exiger des chaînes de restaurants qu elles affichent les valeurs caloriques sur leurs menus et cartes. Après l entrée en vigueur de la réglementation en 2008, les clients qui comptaient les calories ont acheté des aliments moins caloriques : 15% des clients ont indiqué tenir compte des teneurs caloriques et ces clients ont acheté des repas comportant environ 100 calories de moins que les clients qui n avaient pas accès aux teneurs caloriques ou qui n en tenaient pas compte. 4 Affichage des teneurs en calories sur un menu de Starbucks à New York Limitation des apports en acides gras «trans» dans les services de restauration Les acides gras «trans» augmentent le taux de mauvais cholestérol, ce qui augmente les risques de maladies cardiaques. Bien que la viande et les produits laitiers contiennent naturellement de faibles quantités d acides gras «trans», la majorité des acides gras «trans» contenus dans les aliments sont produits de manière artificielle par le biais de l hydrogénation partielle des huiles végétales. Ces huiles végétales partiellement hydrogénées sont utilisées dans les aliments transformés en raison de leurs propriétés à la cuisson et de leur capacité à accroître la durée de conservation du produit à l étalage. Les principales organisations sanitaires, dont l American Heart Association (Association américaine des maladies du cœur), la National Academy of Sciences (Académie nationale des sciences) et l Institute of Medicine (Institut de la médecine) recommandent vivement de limiter la consommation d acides gras «trans». En 2006, la Commission sanitaire de la ville de New York (New York City Board of Health) a limité la quantité d acides gras «trans» contenus dans les aliments servis dans les services de restauration possédant un permis d exploitation, tels que les restaurants, les écoles, les cafétérias, les traiteurs, les centres pour le troisième âge et les vendeurs de nourriture ambulants. Depuis le 1er juillet 2008, tous les produits utilisés ou servis par les services de restauration doivent contenir moins de 0,5 g d acides gras «trans» par portion s ils contiennent des huiles végétales partiellement hydrogénées. Les aliments servis dans l emballage original et scellé du fabricant ne sont pas soumis à cette règle. Au mois de mars 2009, plus de 93% des services de restauration de la ville étaient pleinement conformes à cette règle. Il s agit là de la première restriction juridique d acides gras «trans» aux États-Unis. Depuis que la ville de New York a limité les acides gras «trans», 16 villes et États ont voté des mesures de restriction similaires. L industrie de la restauration a suivi l exemple, et plus de 40 chaînes de restaurants dans tout le pays ont mis en œuvre des réductions similaires au niveau de l utilisation des acides gras «trans» artificiels. Prévention des maladies non transmissibles et des traumatismes : les solutions innovatrices de la ville de New York 9

12 Initiative nationale pour la réduction des apports en sel La plupart des adultes consomment beaucoup trop de sodium ou de sel. Bien que les experts recommandent une consommation maximum de mg de sodium par jour pour la plupart des adultes, la consommation moyenne aux États-Unis est le double de cette quantité. Une réduction de la quantité de sel consommée entraîne une baisse de la tension artérielle, ce qui réduit les risques de maladies cardiovasculaires. 5 Les estimations indiquent qu en réduisant la consommation de sel de deux grammes chaque jour, il serait possible d éviter chaque année aux États-Unis 6 : de à décès de à crises cardiaques de à accidents vasculaires cérébraux. Près de 80% du sodium consommé par les Américains provient d aliments emballés et d aliments consommés dans des restaurants, c est pourquoi les gens ont peu de contrôle sur leur apport en sodium. L initiative nationale pour la réduction de la consommation de sel menée par le Service de la santé publique de la ville de New York (National Salt Reduction Initiative ou NSRI) vise à réduire la consommation de sel des Américains de 20% sur une période de cinq ans en réduisant la teneur en sodium des aliments emballés et des aliments servis dans les restaurants de 25% pendant cette période. Plus de 70 organismes de réglementation de la santé (locaux et fédérés, ainsi que des organisations sanitaires nationales, en partenariat avec le Service de la santé publique, travaillent en collaboration avec le secteur alimentaire pour atteindre cet objectif. Inspirée d une campagne de réduction de la consommation de sel au Royaume-Uni, la NSRI a fixé des objectifs de réduction de la teneur en sel de 62 catégories d aliments emballés et de 25 catégories d aliments servis dans les restaurants. Les catégories alimentaires regroupent des produits de nature similaire (par exemple, la soupe en boîte). Les objectifs fixés pour 2012 et 2014 sont basés sur la moyenne pondérée de la teneur en sodium en fonction des ventes des produits de chaque catégorie d aliments. Ceci signifie que les sociétés ont la liberté de vendre des produits dont les teneurs en sodium sont plus ou moins élevées, mais la quantité globale de sodium consommée sera réduite si les sociétés alimentaires s astreignent toutes à atteindre les objectifs de la NSRI. Le tableau ci-dessous indique le nombre de produits correspondant à chaque fourchette de teneur en sodium d un échantillon de catégorie d aliments. Dans cet exemple, en 2009, la teneur moyenne en sodium des produits de cette catégorie était de 640 mg pour 100 g d aliments. Les objectifs de la NSRI sont de 570 mg pour 100 g d aliments à l horizon 2012 et de 480 mg pour 100 g d aliments à l horizon Lorsque les sociétés réduiront la teneur en sodium de leurs produits pour se conformer aux objectifs de la NSRI, il y aura davantage de produits à plus faible teneur en sodium, ce qui réduira la quantité de sodium moyenne de chaque catégorie d aliments. Exemple : Distribution des produits d un échantillon de catégorie d aliments en fonction de leur teneur en sodium, 2009 Nombre de produits Objectif pour 2014 : 480 mg pour 100 g Fourchette de teneur en sodium (en mg) pour 100 g d aliments dans le produit Ces données sont uniquement fournies à titre illustratif. Objectif pour 2012 : 570 mg pour 100 g Teneur en sodium moyenne en 2009 : 640 mg pour 100 g Jusqu à présent, 28 fabricants, supermarchés et chaînes de restaurants se sont engagés à se conformer aux objectifs de la NSRI. Parmi ces derniers, se trouvent certaines des plus grandes sociétés alimentaires mondiales, dont Kraft, Heinz, Unilever, Subway et Delhaize America (Food Lion, Hannaford). La NSRI continue à encourager des engagements de la part de sociétés de tous les secteurs de l industrie alimentaire Service de la santé publique et de l hygiène mentale de la ville de New York

13 Augmenter l accès aux fruits et légumes frais Manger davantage de fruits et légumes frais peut réduire le risque de contracter de nombreuses maladies, telles que les maladies cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux et les cancers. À New York, les vendeurs de rues ambulants sont monnaie courante et vendent de tout, des bretzels aux tee-shirts. La Ville réglemente ce marché et limite le nombre de vendeurs. Pour promouvoir une alimentation plus saine, la Ville a augmenté le nombre de vendeurs autorisés en 2008, mais cette augmentation ne concerne que les vendeurs de fruits et légumes frais situés dans les quartiers présentant le plus faible taux de consommation de fruits et légumes et les plus forts taux de maladies liées au régime alimentaire. La Ville aide également les vendeurs potentiels à obtenir un permis d exploitation pour tenir leur chariot vert (Green Cart), un permis pour le chariot et une source d approvisionnement en fruits et légumes en gros. Actuellement, il existe 459 chariots possédant un permis et aisément accessibles dans les rues de nombreux quartiers à faibles revenus. Vendeur tenant un «Green Cart» vendant des fruits et légumes dans une rue de New York. Réduction de la consommation de boissons sucrées Les boissons sucrées sont l un des principaux facteurs contribuant à l épidémie d obésité aux États-Unis. Les Américains consomment aujourd hui de 200 à 300 calories en plus par jour qu il y a 30 ans, et la plus grande augmentation est due aux boissons sucrées. De nos jours, près de la moitié du sucre ajouté consommé par les Américains provient des boissons sucrées. La consommation de boissons sucrées est également liée à un risque accru de diabète et de maladies cardiaques. 7,8,9 Pour sensibiliser les New-Yorkais au sujet des conséquences sanitaires potentiellement graves liées à la consommation de boissons sucrées, le Service de la santé publique de la Ville de New York a lancé une campagne médiatique de lutte contre les boissons sucrées, comportant des annonces dans la presse écrite, des vidéos sur Internet et des messages publicitaires télévisés. La campagne montrait que les boissons typiques contiennent de grandes quantités de sucre que le corps transforme ensuite en graisse. Entre 2007 et 2009, le pourcentage d adultes disant consommer au moins une boisson sucrée par jour à New York est passé de 36% à 32% et le pourcentage d adolescents consommant un soda sucré ou plus par jour est passé de 28% en 2005 à 22% en oz. Soda + 24oz. Medium Frozen Vanilla Coffee + 20oz. Fruit Punch + 23oz. Sweetened Tea You re drinking PACKETS OF in just 4 sugary drinks a day. 85SUGAR All those extra calories can bring on obesity, type 2 diabetes and heart disease. To learn more, call 311. Health Michael R. Bloomberg, Mayor Thomas Farley, M.D., M.P.H., Commissioner Cette image, ainsi que d autres images semblables ont été affichées dans les rames de métro de New York en février La campagne menée dans la presse écrite a coïncidé avec le premier message publicitaire télévisé du Service de la santé publique de la ville de New York ciblant les boissons sucrées. Prévention des maladies non transmissibles et des traumatismes : les solutions innovatrices de la ville de New York 11

14 Normes de la ville de New York relatives aux aliments et aux boissons À travers ses différents programmes, contrats et écoles, la ville de New York sert environ 260 millions de repas et collations chaque année. Les normes alimentaires de la ville de New York ont été créées pour améliorer la santé de tous les New-Yorkais bénéficiant de services alimentaires fournis par les organisations municipales. Ces normes encouragent une meilleure alimentation en instaurant des règles pour limiter l achat de boissons sucrées, augmenter la quantité de fruits et de légumes servis et diminuer la teneur en sodium des repas servis. Normes alimentaires et nutritionnelles En 2008, la ville de New York a adopté des normes alimentaires et nutritionnelles auxquelles doivent se conformer les 11 organisations municipales qui achètent des aliments à leurs clients ou leur en servent. Ces organisations gèrent des écoles, des clubs du troisième âge, des prisons, des crèches et des garderies, des hôpitaux publics, ainsi que d autres établissements de ce type. Exemples : Les déjeuners et les dîners doivent contenir au moins deux portions de fruits ou légumes et si trois repas sont servis dans la même journée, cinq portions de fruits et/ou légumes doivent être servies. Les aliments frits ne sont pas autorisés. Les boissons doivent contenir moins de 25 calories pour 24 cl, à l exception du jus de fruit à 100% pur et du lait : le lait doit être totalement écrémé ou contenir au maximum 1% de matières grasses. Les repas doivent être conformes aux normes relatives aux apports en calories, sodium, fibres et autres normes nutritionnelles. Distributeurs de boissons automatiques Les normes relatives aux distributeurs de boissons automatiques ont été adoptées en mai 2009 et s appliquent aux distributeurs de boissons automatiques exploités par la Ville. Ces normes visent à s assurer que ces distributeurs contiennent des bouteilles d eau et autres boissons à faible apport calorique. Par exemple : Pour ce qui est des boissons très caloriques, telles que les sodas normaux (ceux qui contiennent plus de 25 calories par 24 cl de boisson), elles doivent être limitées à deux, être placées à la plus grande distance possible du niveau des yeux et ne peuvent pas dépasser 36 cl. Les distributeurs doivent afficher la teneur calorique de chaque produit. Les affichages publicitaires présents sur les distributeurs doivent être limités aux boissons à faible teneur en calories. Les normes relatives aux enfants sont plus strictes. Les boissons à haute teneur calorique et les boissons contenant des arômes, couleurs et édulcorants artificiels sont interdites dans les distributeurs de boissons situés dans des endroits offrant des programmes aux enfants, y compris les écoles publiques. Distributeur de boissons conforme aux normes de la ville de New York 12 Service de la santé publique et de l hygiène mentale de la ville de New York

15 Promotion de l activité physique L activité physique aide non seulement à empêcher la prise de poids, mais aussi à réduire les risques d hypertension, de maladies cardiaques, d accidents vasculaires cérébraux, de diabète, de cancer du côlon, de dépression et d ostéoporose. Une plus grande activité physique peut potentiellement prévenir environ décès évitables chaque année à New York. 10 Les gens sont plus à même d être physiquement actifs lorsqu ils utilisent régulièrement un moyen de transport actif (par exemple, se rendre au travail à pied ou en vélo) au lieu de prendre leur voiture. En moyenne, les New-Yorkais indiquent qu ils font chaque jour plus d une heure d activité physique combinée entre leurs loisirs et leurs transports. Le recours à des transports actifs représente plus de 50 minutes d activité physique, tandis que les activités récréatives ne représentent que 15 minutes d exercice physique par jour. Dans le cas des adultes qui travaillent hors de chez eux, les gens qui se rendent à leur travail en vélo ou à pied indiquent que ce type de transport actif leur procure en moyenne plus d une heure d exercice physique chaque jour. Les New-Yorkais qui utilisent principalement les transports publics pour se rendre au travail font près d une demi-heure d activité physique récréative et liée au transport en plus que ceux qui prennent leur voiture personnelle ou un taxi. À New York, le taux d obésité est resté inférieur à la moyenne nationale. En 2009, la prévalence de l obésité à New York était de 23% 11, contre 27% pour l ensemble du pays 12. Les raisons pour lesquelles le taux d obésité est inférieur à New York ne sont pas claires, mais le fait que les New-Yorkais utilisent des modes de transport actif pourrait en partie l expliquer. Activité physique moyenne quotidienne (récréative et liée au transport actif) indiquée par les personnes qui travaillent hors du domicile. Minutes par jour** * Loisirs Transport actif Marche/vélo Transports publics Voiture personnelle/taxi Moyen de transport utilisé principalement pour se rendre au travail *Du fait que les chiffres sont peu élevés, les estimations doivent être interprétées avec prudence. **Minutes d activité physique au moins modérée. Source : NYC Physical Activity and Transit Survey Wave 1, (Enquête sur le transport et l activité physique de la ville de New York, première partie, 2010) Design actif L un des moyens d augmenter l activité physique consiste à concevoir les quartiers et les immeubles de manière à rendre les transports et les loisirs actifs attirants et faciles. Les Lignes directrices relatives au design actif de la ville de New York (nyc.gov/adg) servent de guide en matière de stratégies factuelles basées sur les meilleures pratiques visant à concevoir et à construire les quartiers, rues et immeubles de manière à accroître l activité physique. En termes de design, les Lignes directrices recommandent notamment la création de garages à vélo dans les immeubles, un accès plus facile aux escaliers et le placement des lieux de travail et des résidences à proximité des parcs et transports publics. Zone piétonne sur Broadway à Manhattan : la marche à pied peut être encouragée en fermant les zones piétonnes à la circulation routière. Photo: Service public des transports de la ville de New York Prévention des maladies non transmissibles et des traumatismes : les solutions innovatrices de la ville de New York 13

16 Les Lignes directrices ont été élaborées par les services publics de la conception et de la construction, de la santé et de l hygiène mentale, des transports, de la planification urbaine et par le Bureau de la gestion et du budget de la ville de New York. Les organismes municipaux ont travaillé avec des professeurs renommés en architecture et en planification et avec le bureau de New York de l Institute of Architects. La Ville a distribué plus de exemplaires sur papier et électroniques du guide. Environ un cinquième des téléchargements a été fait à New York, le reste étant divisé à peu près à égalité entre les États-Unis et plus de 100 autres pays. ACTIVE DESIGN GUIDELINES PROMOTING PHYSICAL ACTIVITY AND HEALTH IN DESIGN Plus de architectes et concepteurs ont été formés à l utilisation des Lignes directrices. Ces recommandations sont actuellement intégrées aux processus contractuels de la Ville en matière de construction et il a été recommandé que certaines d entre elles soient intégrées aux codes de construction et aux amendements relatifs au zonage. Promotion du vélo Lignes directrices relatives au design actif Photo: Iwan Baan La marche et le vélo sont des moyens de transport pratiques permettant d augmenter l activité physique. La construction de pistes cyclables et d espaces de stationnement réservés aux vélos peut encourager les gens à se déplacer à bicyclette. En juin 2009, le Service public des transports de la ville de New York a atteint son ambitieux objectif en achevant la construction de 322 km de pistes cyclables dans les cinq arrondissements (boroughs) de la ville en seulement trois ans. Le réseau de pistes cyclables urbain de l ensemble de la ville a ainsi presque doublé. La Ville a également installé près de 8 km de pistes cyclables physiquement séparées des voies automobiles, 20 structures de stationnement de vélos abritées et supports de stationnement de vélos. En 2007, une loi a été votée par le Conseil municipal de New York pour contraindre les parcs de stationnement commerciaux et publics à fournir des aires de stationnement extérieures réservées aux vélos. En 2009, des lois ont été votées en vue d exiger l aménagement de parcs de stationnement sécurisés réservés aux vélos dans les nouveaux immeubles commerciaux, collectifs et résidentiels et dans les garages et parcs de stationnement existants. Les immeubles de bureaux actuels possédant des monte-charges doivent également autoriser les locataires à amener leurs vélos dans l immeuble. Des promenades à usage mixte encouragent la marche et le vélo, notamment dans les endroits qui ont une vue. Riverside Park, Manhattan. Photo : Département des transports de la Ville de New York Le Service public des transports de la ville de New York effectue des comptages de vélos sur certaines voies routières. Ces chiffres indiquent qu entre 2006 et 2010, le nombre de personnes se rendant au travail en vélo a doublé. Les pistes cyclables de New York sont très sûres. Un rapport sur les accidents de vélos survenus à New York entre 1995 et 2006 révèle qu un seul cycliste est mort des suites d une collision avec une voiture alors qu il circulait sur une piste cyclable signalisée Service de la santé publique et de l hygiène mentale de la ville de New York

17 Fermeture des quartiers à la circulation Un plus grand accès aux sites de jeux et de loisirs actifs est associé à une plus grande activité physique 14 et à une diminution du poids chez les enfants et les jeunes. 15,16,17,18 Les rues réservées aux jeux sont des espaces délimités par des rues fermés à la circulation automobile chaque semaine ou chaque jour pour élargir l espace de jeux actifs dont disposent les enfants et promouvoir l activité physique. Les quartiers réservés aux jeux sont ouverts l été et les rues réservées aux jeux aux abords des écoles sont ouvertes pendant l année scolaire. Lors des enquêtes menées en 2010 auprès des parents vivant dans des quartiers où des rues sont réservées aux jeux, la plupart ont indiqué que leurs enfants seraient très probablement restés à l intérieur ou auraient regardé la télévision si ces rues n avaient pas été à leur disposition. Les places piétonnes offrent un espace réservé aux activités de loisirs. Photo : Service public des transports de la ville de New York Promotion de l exercice physique collectif Dans le cadre d un effort visant à promouvoir l activité physique, le Service de la santé publique de la ville de New York, en collaboration avec le Service public des parcs et des loisirs, a créé le site Internet BeFitNYC. Le moteur de recherche du site BeFitNYC contient une liste de près de activités sportives gratuites ou à bas prix situées dans toute la ville, telles que les groupes de marche pendant la pause déjeuner, les joggings après le travail ou les groupes de yoga. Les New-Yorkais peuvent s inscrire à une activité sportive dans leur quartier ou organiser leur propre activité sportive en utilisant les médias sociaux, tels que Facebook, pour inviter d autres personnes à s inscrire. Prévention des maladies non transmissibles et des traumatismes : les solutions innovatrices de la ville de New York 15

18 Prévention des traumatismes Les traumatismes sont l un des principaux facteurs contribuant aux décès prématurés à New York. Cependant, le nombre de traumatismes à New York est nettement inférieur à celui des États-Unis, principalement en raison de ses taux de décès par arme à feu ou dus aux transports bien moins élevés. Le taux de décès dus aux transports de la ville représente un quart du taux national (4 décès pour habitants à New York, contre 16 décès pour habitants à l échelle nationale) et son taux de décès par arme à feu correspond à la moitié du taux national (5 décès pour habitants à New York, contre 10 décès sur habitants à l échelle nationale). Taux de décès par type de traumatisme, États-Unis et New York Taux de décès sur habitants Transports Tous types de traumatismes Transports Armes à feu Mécanisme États-Unis Ville de New York Sources : New York City NYC DOHMH Bureau of Vital Statistics, , U.S. Census Bureau Population Estimate Program, ; U.S. National Center for Injury Prevention and Control, WISQARS, (Bureau des statistiques vitales du service de la santé publique et de l hygiène mentale de la ville de New York, ; Programme d estimations intercensitaires du Bureau du recensement américain, WISQARS, ) L utilisation répandue des transports publics au lieu des voitures personnelles est probablement la raison pour laquelle les taux de décès dus aux accidents de la route sont très peu élevés à New York. Plus de la moitié des travailleurs utilise régulièrement les transports publics pour se rendre à leur lieu de travail. À l échelle nationale, pour chaque 160 millions de kilomètres parcourus, les taux de décès parmi les passagers du réseau de transports en commun sont de 95% inférieurs aux taux de décès parmi les passagers de véhicules automobiles. 19 Les décès dus aux accidents de la circulation ont baissé d environ 30% à New York, passant de 381 décès en 2000 à 271 en La baisse du nombre de décès de piétons, qui représente le plus grand nombre de décès dus aux accidents de la circulation à New York, a été l un des principaux facteurs ayant contribué à la diminution globale des décès dus aux accidents de la circulation. Nombre total de décès dus aux accidents de la circulation à New York de 1990 à 2010 Décès Année Source : Base de données des décès dus aux accidents de la circulation provenant du Service public des transports de la ville de New York 16 Service de la santé publique et de l hygiène mentale de la ville de New York

19 Les zones piétonnes raccourcissent les distances séparant les rues principales, ce qui rend la marche à pied plus sûre. Photo: Service public des transports de la ville de New York Le Service public des transports de la ville de New York contrôle régulièrement les points chauds routiers où le plus grand nombre d accidents sont concentrés, et donne la priorité aux améliorations routières dans ces zones. Les interventions d ingénierie routière, telles que le réaménagement des voies et les agrandissements des trottoirs, sont d importants moyens permettant de renforcer la sécurité, surtout le long des couloirs de circulation à haut risque. Blessures par arme à feu Les lois new-yorkaises relatives au contrôle des armes à feu sont parmi les plus strictes des États-Unis. La ville de New York effectue un examen rigoureux des demandes de port d armes, et les sanctions prévues par l État de New York en cas de port d arme illégal sont parmi les plus lourdes du pays. Dans d autres régions du pays, les endroits où les lois relatives au contrôle des armes à feu sont plus tolérantes ont des taux de décès par homicide et suicide plus élevés. 20 Depuis 2000, le nombre d homicides liés aux armes à feu a baissé de 32%, passant de 5,3 décès pour habitants en 2000 à 3,6 décès pour habitants en Le taux d homicides par arme à feu à New York en 2006 et 2007 représentait moins de la moitié du taux des 50 plus grandes zones métropolitaines des États-Unis (4,0 pour habitants à New York, contre 9,7 pour habitants dans ces grandes zones métropolitaines). 21 Prévention des maladies non transmissibles et des traumatismes : les solutions innovatrices de la ville de New York 17

20 Les armes à feu ne contribuent que faiblement au nombre de suicides à New York, n ayant été utilisées que dans 14% des cas de suicide en Le taux de suicide par arme à feu à New York représente un cinquième du taux national (0,8 cas pour habitants à New York, contre 5,6 cas pour habitants à l échelle nationale) et selon des comparaisons récentes du CDC, il représente un cinquième du taux des villes situées dans les 50 plus grandes zones métropolitaines (5,0 cas pour habitants à New York, contre 5,6 cas pour habitants dans ces villes). 21 Taux de décès par armes à feu, Ville de New York, Homicide Taux de décès dus aux armes à feu sur habitants Suicide Année Traumatismes dus aux incendies Décès dus aux incendies à New York entre 1980 et Sources : New York City NYC DOHMH Bureau of Vital Statistics, 2000 to 2009, analyzed by the Injury Surveillance and Prevention Program; U.S. Census Bureau Population Estimate Program, 2000 to 2009 (Bureau des statistiques vitales du Service de la santé et de l hygiène mentale de la ville de New York, de 2000 à 2009, analyse réalisée par le Programme pour la prévention et la surveillance des traumatismes ; Programme d'estimations intercensitaires du Bureau du recensement des États-Unis, 2000 à 2009). Décès Année Source : New York City DOHMH Bureau of Vital Statistics (Bureau des statistiques vitales du Service de la santé publique et de l hygiène mentale de la ville de New York). En à peine 30 ans, les décès liés aux incendies à New York ont diminué de plus de 50% (266 décès liés aux incendies en 1980 contre 66 décès en 2009). Les nombreux efforts déployés ont contribué à cette baisse, notamment l amélioration des codes de prévention des incendies, des délais d intervention des sapeurs-pompiers plus courts en cas d urgence et la multiplication de campagnes de sensibilisation et d information auprès du public en matière de prévention des incendies. 18 Service de la santé publique et de l hygiène mentale de la ville de New York

21 Amélioration de la qualité de l air La pollution de l air est l une des principales menaces environnementales mettant en danger la santé de la plupart des populations urbaines. Les polluants contenus dans l air des villes et ayant le plus grand impact sur la santé publique proviennent de la combustion de carburants (véhicules à moteur, production industrielle, production d électricité, chauffage et cuisine). Aux États-Unis, les réglementations fédérales et fédérées relatives à la propreté de l air ont réduit la quantité de polluants nocifs contenus dans l air. Ces concentrations plus faibles continuent néanmoins à nuire gravement aux résidents de New York et sont responsables de plus de décès et visites aux salles d urgence et hospitalisations chaque année dues à diverses pathologies cardiaques et pulmonaires. Mesure de la qualité de l air La qualité de l air à New York est affectée à la fois par des sources intérieures et extérieures à la ville. Les sources de pollution intérieures contribuent aux niveaux de pollution de l air bien plus élevés constatés dans certains quartiers. Pour évaluer la qualité de l air dans les différents quartiers de la ville et pour identifier les sources de pollution locales les plus importantes, le Service de la santé publique de la ville de New York réalise une étude (New York City Community Air Survey) pour mesurer les taux de polluants présents dans l air sur 100 sites situés au niveau de la rue et disséminés partout dans la ville. Les fines particules (PM 2.5 ) sont suffisamment petites pour être inhalées et pénétrer dans les poumons. Ces particules sont un facteur de maladies cardiaques et pulmonaires. La surveillance effectuée dans le cadre de l étude «New York City Community Air Survey» a établi que les taux moyens annuels de fines particules sont de 30% plus élevés dans les zones ayant une plus forte densité de chaudières brûlant du «mazout lourd» et de 22% plus élevés dans les zones ou la densité de circulation est la plus forte. Source: New York City Community Air Survey, NYC DOHMH. Prévention des maladies non transmissibles et des traumatismes : les solutions innovatrices de la ville de New York 19

Consommez moins de sodium pour réduire votre pression artérielle. Information sur le sodium alimentaire. www.reductionsodium.ca

Consommez moins de sodium pour réduire votre pression artérielle. Information sur le sodium alimentaire. www.reductionsodium.ca Consommez moins de sodium pour réduire votre pression artérielle Information sur le sodium alimentaire www.reductionsodium.ca Contact Jocelyne Bellerive, MA Coordonnatrice/Éducatrice Programme réduction

Plus en détail

Pourtant, la preuve est faite, de manière scientifique, que le tabagisme passif comporte des risques réels pour la santé.

Pourtant, la preuve est faite, de manière scientifique, que le tabagisme passif comporte des risques réels pour la santé. Si plus des trois quarts des personnes se disent gênées par la fumée des autres, les risques liés au tabagisme passif restent largement sous-estimés : les non-fumeurs sont seulement 15 % à craindre, pour

Plus en détail

N.-B. 18 à 34 24,3 28,1 20,1 24,4. 35 à 54 36,7 23,0 31,6 49,3 55 à 64 18,7 18,7 21,3 16,9 65 et plus 20,3 30,2 26,9 9,4

N.-B. 18 à 34 24,3 28,1 20,1 24,4. 35 à 54 36,7 23,0 31,6 49,3 55 à 64 18,7 18,7 21,3 16,9 65 et plus 20,3 30,2 26,9 9,4 Profil démographique 1 18 à 34 24,3 28,1 20,1 24,4 Groupe d âge 35 à 54 36,7 23,0 31,6 49,3 55 à 64 18,7 18,7 21,3 16,9 65 et plus 20,3 30,2 26,9 9,4 Sexe Niveau de scolarité Homme 48,0 40,5 47,8 52,3

Plus en détail

MAÎTRISER LA LECTURE DES ÉTIQUETTES NUTRITIONNELLES

MAÎTRISER LA LECTURE DES ÉTIQUETTES NUTRITIONNELLES MAÎTRISER LA LECTURE DES ÉTIQUETTES NUTRITIONNELLES Par Marie-Christine Parent, stagiaire en diététique AU MENU Retour sur le sondage Vision de la saine alimentation Qu est-ce que l étiquetage nutritionnel?

Plus en détail

SANTÉ. E-BOOK équilibre. stop. cholesterol diabete hypertension. Réduire le cholestérol, l hypertension et le diabète SANS MEDICAMENT!

SANTÉ. E-BOOK équilibre. stop. cholesterol diabete hypertension. Réduire le cholestérol, l hypertension et le diabète SANS MEDICAMENT! SANTÉ stop cholesterol diabete hypertension E-BOOK équilibre Réduire le cholestérol, l hypertension et le diabète SANS MEDICAMENT! un peu d histoire... Il y a 200 ans, un Français faisait en moyenne entre

Plus en détail

Le VIH et votre cœur

Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Que dois-je savoir au sujet de mon cœur? Les maladies cardiovasculaires représentent une des cause les plus courante de décès, elles incluent: les maladies coronariennes,

Plus en détail

Bouger, c est bon pour la santé!

Bouger, c est bon pour la santé! Bouger, c est bon pour la santé! Tous concernés! De quoi s agit-il? Il s agit de toute activité physique, dès lors que nous bougeons. Ainsi tous les pas comptent, comme ceux que nous faisons chez nous

Plus en détail

Une vision d avenir. Il était deux petits navires. Mise en contexte. Rapport Perrault. Forum des générations (2004) En bref...

Une vision d avenir. Il était deux petits navires. Mise en contexte. Rapport Perrault. Forum des générations (2004) En bref... Une vision d avenir Il était deux petits navires Alain Poirier, directeur national de santé publique et sous-ministre adjoint février 200 En bref... Mise en contexte Une mise en contexte Quelques données

Plus en détail

Document de réflexion : Précisions et orientations sur les formes inappropriées de promotion des aliments pour nourrissons et jeunes enfants

Document de réflexion : Précisions et orientations sur les formes inappropriées de promotion des aliments pour nourrissons et jeunes enfants Document de réflexion : Précisions et orientations sur les formes inappropriées de promotion des aliments pour nourrissons et jeunes enfants CONTEXTE 1. La bonne alimentation des nourrissons et des jeunes

Plus en détail

OUTILS DE SENSIBILISATION : PIÉTON / CYCLISTE / AUTOMOBILISTE / CYCLOMOTEUR

OUTILS DE SENSIBILISATION : PIÉTON / CYCLISTE / AUTOMOBILISTE / CYCLOMOTEUR OUTILS DE SENSIBILISATION : PIÉTON / CYCLISTE / AUTOMOBILISTE / CYCLOMOTEUR Piétons Les causes possibles d'accidents impliquant des piétons et des véhicules sont bien connues. La négligence, l'inattention

Plus en détail

Faites marcher votre cerveau, il a besoin d exercice!

Faites marcher votre cerveau, il a besoin d exercice! L aide d aujourd hui. L espoir de demain... MD Faites marcher votre cerveau, il a besoin d exercice! Ce qu il faut savoir sur la santé du cerveau, l Alzheimer et les maladies apparentées Votre cerveau

Plus en détail

Les personnes âgées et le système de santé : quelles sont les répercussions des multiples affections chroniques?

Les personnes âgées et le système de santé : quelles sont les répercussions des multiples affections chroniques? Janvier 2011 Les personnes âgées et le système de santé : quelles sont les répercussions des multiples affections chroniques? Introduction Les soins dispensés aux patients souffrant d affections chroniques

Plus en détail

Allégations relatives à la teneur nutritive

Allégations relatives à la teneur nutritive Allégations relatives à la teneur nutritive Mots utilisés dans les allégations relatives à la teneur nutritive Ce que le mot signifie Exemples Sans Faible Réduit Source de Léger Une quantité insignifiante

Plus en détail

Tâche : Comparer l étiquette de produits alimentaires afin de connaître leur valeur nutritive.

Tâche : Comparer l étiquette de produits alimentaires afin de connaître leur valeur nutritive. 13 aliments pour une bonne santé Valeurs nutritives Grande compétence A Rechercher et utiliser de l information Groupe de tâches A2 : Interpréter des documents Grande compétence C Comprendre et utiliser

Plus en détail

«Fit Cities»: Comment le design actif peut contribuer à bâtir des communautés en meilleure santé et plus durables

«Fit Cities»: Comment le design actif peut contribuer à bâtir des communautés en meilleure santé et plus durables «Fit Cities»: Comment le design actif peut contribuer à bâtir des communautés en meilleure santé et plus durables Karen K. Lee, MD, MHSc, FRCPC Professeur adjoint en clinique, Centre collaborateur de l

Plus en détail

Qui sont-ils? Pedro. Tamacha. 9 En quantité, Tamacha mange suffisamment, mais son alimentation n est pas satisfaisante en qualité.

Qui sont-ils? Pedro. Tamacha. 9 En quantité, Tamacha mange suffisamment, mais son alimentation n est pas satisfaisante en qualité. Pedro Tamacha 9 Normalement, Pedro devrait consommer 3 100 kcal/jour pour être en bonne santé et avoir une activité normale, il lui manque 800 calories. 9 Son régime alimentaire est composé de riz, pommes

Plus en détail

LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE

LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE Jean-Paul BLANC Diététicien-Nutritionniste Neuilly sur Seine www.cabinet-de-nutrition-et-dietetique.eu LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE Au cours de la dernière décennie

Plus en détail

Stratégie mondiale de l OMS pour l alimentation, l exercice physique et la santé CADRE DE SUIVI ET D ÉVALUATION DE LA MISE EN OEUVRE

Stratégie mondiale de l OMS pour l alimentation, l exercice physique et la santé CADRE DE SUIVI ET D ÉVALUATION DE LA MISE EN OEUVRE Stratégie mondiale de l OMS pour l alimentation, l exercice physique et la santé CADRE DE SUIVI ET D ÉVALUATION DE LA MISE EN OEUVRE Catalogage à la source: Bibliothèque de l OMS: Stratégie mondiale de

Plus en détail

2 La chaîne de survie canadienne : espoir des patients cardiaques

2 La chaîne de survie canadienne : espoir des patients cardiaques 2 La chaîne de survie canadienne : espoir des patients cardiaques Les maladies cardiovasculaires sont la principale cause de décès au Canada. Bien que leur incidence ait diminué au cours des dernières

Plus en détail

Table des matières Introduction Chapitre*1*:*De*la*matière*sérieuse Chapitre*2*:*Clair*comme*de*l eau*de*roche

Table des matières Introduction Chapitre*1*:*De*la*matière*sérieuse Chapitre*2*:*Clair*comme*de*l eau*de*roche Table des matières Introduction! *! Chapitre*1*:*De*la*matière*sérieuse! 1.1!Les!matériaux! 1.2!Solides,!liquides!et!gaz 1.3!Gaspiller!de!l énergie! 1.4!Le!carburant!du!corps! Chapitre*2*:*Clair*comme*de*l

Plus en détail

GTSS GLOBAL TOBACCO SURVEILLANCE SYSTEM

GTSS GLOBAL TOBACCO SURVEILLANCE SYSTEM GTSS GLOBAL TOBACCO SURVEILLANCE SYSTEM Questions sur le tabagisme à utiliser dans les enquêtes Sous-ensemble de questions essentielles tirées de l enquête mondiale sur le tabagisme chez les adultes (GATS)

Plus en détail

Charte PNNS Groupe CASINO Résultats

Charte PNNS Groupe CASINO Résultats Charte PNNS Groupe CASINO Résultats Calendrier En 2008, Casino a signé Les une engagements charte d engagements de la charte de progrès PNNS ont nutritionnel été appréhendés du PNNS. Elle comprenait 10

Plus en détail

Les gencives et la santé générale. Qu est-ce qu une maladie des gencives? d autres types de problèmes de santé ou en causer de nouveaux.

Les gencives et la santé générale. Qu est-ce qu une maladie des gencives? d autres types de problèmes de santé ou en causer de nouveaux. Les gencives et la santé générale Nous savons tous que la prévention est l une des clés du maintien de la santé générale. Nous faisons de l exercice et nous surveillons notre alimentation pour nous aider

Plus en détail

Nutrition et santé : suivez le guide

Nutrition et santé : suivez le guide Prévention ALIMENTATION PLAISIR ET ÉQUILIBRE ALIMENTAIRE Nutrition et santé : suivez le guide Nous savons tous que l alimentation joue un rôle essentiel pour conserver une bonne santé. En voici quelques

Plus en détail

L information nutritionnelle sur les étiquettes des aliments

L information nutritionnelle sur les étiquettes des aliments L information nutritionnelle sur les étiquettes des aliments Présenté par Micheline Séguin Bernier Le 19 mars 2007 Tiré et adapté du document de Santé Canada Le tableau de la valeur nutritive : plus facile

Plus en détail

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY «Cette action contribue au PNNS». «IL FAIT BIO À CHÂTEAU THIERRY A Chateau Thierry, la Municipalité souhaite développer les produits BIO et issus de filières de proximité dans les menus de la restauration

Plus en détail

Protéines. Pour des Canadiens actifs. De quelle quantité avez-vous besoin?

Protéines. Pour des Canadiens actifs. De quelle quantité avez-vous besoin? Protéines Pour des Canadiens actifs De quelle quantité avez-vous besoin? 1 Protéines 101 Les protéines sont les principaux éléments fonctionnels et structuraux de toutes les cellules du corps. Chaque protéine

Plus en détail

Le jeu «Si le monde était un village» Source : Afric Impact

Le jeu «Si le monde était un village» Source : Afric Impact Le jeu «Si le monde était un village» Source : Afric Impact Niveau / âge des participants Enfants (à partir de 12 ans), adolescents et adultes. Temps/durée d animation Environ ¼ d heure. Nombre d animateurs

Plus en détail

GRENADE / GARONNE 30 janvier 2014. Centrale de Restauration MARTEL Maryse LAFFONT, Diététicienne

GRENADE / GARONNE 30 janvier 2014. Centrale de Restauration MARTEL Maryse LAFFONT, Diététicienne LA RESTAURATION SCOLAIRE GRENADE / GARONNE 30 janvier 2014 Centrale de Restauration MARTEL Maryse LAFFONT, Diététicienne LES OBJECTIFS Apporter aux enfants une alimentation de Qualité pour répondre à leurs

Plus en détail

www.programmeaccord.org

www.programmeaccord.org LA DOULEUR, JE M EN OCCUPE! NUTRITION ET DOULEUR CHRONIQUE CHRONIQUE De nos jours, l importance d adopter de saines habitudes alimentaires ne fait plus aucun doute. De plus, il est très facile d obtenir

Plus en détail

Assemblée Générale ASSOCIATION DES MAIRES RURAUX DU PUY-de-DÔME. La nouvelle règlementation Nutrition pour les cantines scolaires

Assemblée Générale ASSOCIATION DES MAIRES RURAUX DU PUY-de-DÔME. La nouvelle règlementation Nutrition pour les cantines scolaires Assemblée Générale ASSOCIATION DES MAIRES RURAUX DU PUY-de-DÔME Vendredi 9 Décembre 2011 Pontaumur La nouvelle règlementation Nutrition pour les cantines scolaires Emilie CHANSEAUME Lucile AUMOINE Céline

Plus en détail

RESTAURATION SCOLAIRE REGLEMENT INTERIEUR

RESTAURATION SCOLAIRE REGLEMENT INTERIEUR RESTAURATION SCOLAIRE REGLEMENT INTERIEUR OBJET Le restaurant scolaire est un service municipal dont le fonctionnement est assuré par des agents municipaux, sous la responsabilité du Maire. ACCES AU RESTAURANT

Plus en détail

L'Obésité : une épidémie?

L'Obésité : une épidémie? Communiqué de presse 5 mars 2014 L'Obésité : une épidémie? Résultats de l'étude MGEN «Habitudes de vie et surpoids» 3 Français sur 4 se jugent en bonne santé, 1 sur 2 est en surpoids, 16% sont obèses 2/3

Plus en détail

Synergie MD. Pour que la vie suive son cours

Synergie MD. Pour que la vie suive son cours Synergie MD Pour que la vie suive son cours Le cours de la vie peut changer rapidement. Et, parfois, les malheurs qui, pensons-nous, n arrivent qu aux autres peuvent nous frapper également. Il est difficile

Plus en détail

Charte nutritionnelle

Charte nutritionnelle Charte nutritionnelle NOTRE MISSION : CONSTRUIRE ET PRESERVER LE CAPITAL SANTE L équilibre alimentaire est un enjeu majeur de santé publique. De ce contexte, Nutrisens s engage à maintenir et à renforcer

Plus en détail

DONNER NAISSANCE NE DOIT PAS ÊTRE UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT

DONNER NAISSANCE NE DOIT PAS ÊTRE UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT DONNER NAISSANCE NE DOIT PAS ÊTRE UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT Mise à jour avec rétroinformation technique de décembre 2012 Chaque jour, près de 800 femmes meurent durant la grossesse ou l accouchement

Plus en détail

En savoir plus sur le diabète

En savoir plus sur le diabète En savoir plus sur le diabète 2 Qu est-ce que le diabète? Le diabète se caractérise par un excès de sucre dans le sang, on appelle cela l hyperglycémie. Le diabète est une maladie chronique qui survient

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

Du 1 er juillet 2014 au 30 juin 2015

Du 1 er juillet 2014 au 30 juin 2015 Place Vignioboul Mon Pass Loisirs Du 1 er juillet 2014 au 30 juin 2015 Prénom : / Nom : Ma date de naissance : / / Téléphone (domicile) : / Mon portable : / Mon mail : / Cocher 1 possibilité : (OBLIGATOIRE)

Plus en détail

Développement d une application pilote

Développement d une application pilote Développement d une application pilote Nutri-TIC Flora Massanella Principes Cette seconde phase vise à mettre en pratique les conclusions obtenues lors de la phase A. L application web Nutri- TIC a donc

Plus en détail

1er réseau mondial de restauration rapide sur- mesure

1er réseau mondial de restauration rapide sur- mesure 1er réseau mondial de restauration rapide sur- mesure DOSSIER DE PRESSE Janvier 2013 2 SOMMAIRE Green is better : Un concept innovant La genèse L innovation Green is better Les valeurs Green is better

Plus en détail

Rentrée 2014 Francine Eichenberger Diététicienne

Rentrée 2014 Francine Eichenberger Diététicienne Rentrée 2014 Francine Eichenberger Diététicienne L alimentation : partie intégrante de la prise en charge de l enfant et de l adolescent diabétique base du traitement avec l insulinothérapie et l activité

Plus en détail

asdf Deuxième Assemblée mondiale sur le vieillissement Madrid (Espagne) 8-12 avril 2002 madrid

asdf Deuxième Assemblée mondiale sur le vieillissement Madrid (Espagne) 8-12 avril 2002 madrid Madrid (Espagne) 8-12 avril 2002 Promouvoir la santé et le bien-être des personnes âgées : actif «Nous sommes témoins d une révolution silencieuse qui bien au-delà de la sphère démographique a des incidences

Plus en détail

REGLEMENT INTERIEUR du RESTAURANT SCOLAIRE de la COMMUNE de LINXE 05.58.73.89.58

REGLEMENT INTERIEUR du RESTAURANT SCOLAIRE de la COMMUNE de LINXE 05.58.73.89.58 REGLEMENT INTERIEUR du RESTAURANT SCOLAIRE de la COMMUNE de LINXE 05.58.73.89.58 Préambule La Commune de Linxe, organise un service de restauration pour son groupe scolaire. Ce service est ouvert à tous

Plus en détail

Exposition de la Population aux Polluants atmosphériques en Europe Projet PEOPLE à Bruxelles

Exposition de la Population aux Polluants atmosphériques en Europe Projet PEOPLE à Bruxelles Exposition de la Population aux Polluants atmosphériques en Europe Projet PEOPLE à Bruxelles Description du projet Parmi les activités liées à la santé qui sont menées à l Unité d Emissions et de Santé

Plus en détail

Efficience énergétique et électricité solaire

Efficience énergétique et électricité solaire Efficience énergétique et électricité solaire Pictet-Clean Energy investit dans des entreprises innovantes Juin 2015 Désormais compétitive, la production d énergie solaire croît fortement. Face au réchauffement

Plus en détail

Des solutions efficaces, économiques, écologiques. Les professionnels de la mobilité durable

Des solutions efficaces, économiques, écologiques. Les professionnels de la mobilité durable Des solutions efficaces, économiques, écologiques Les professionnels de la mobilité durable Mobili-T et la gestion des déplacements Mobili-T, le Centre de gestion des déplacements du Québec métropolitain,

Plus en détail

Ma vie Mon plan. Cette brochure appartient à :

Ma vie Mon plan. Cette brochure appartient à : Ma vie Mon plan Cette brochure est pour les adolescents(es). Elle t aidera à penser à la façon dont tes décisions actuelles peuvent t aider à mener une vie saine et heureuse, aujourd hui et demain. Cette

Plus en détail

VOTRE GUIDE DE PRÉVENTION DU DIABÈTE DE TYPE 2

VOTRE GUIDE DE PRÉVENTION DU DIABÈTE DE TYPE 2 VOTRE GUIDE DE PRÉVENTION DU DIABÈTE DE TYPE 2 1 LA PRÉVENTION DU DIABÈTE, ÇA COMMENCE AVEC VOUS Si vous êtes à risque de contracter le diabète de type 2, cherchez à retarder la maladie ou à la prévenir.

Plus en détail

L HYPERTENSION ET LES MALADIES DU COEUR COMMENT CONTRÔLER VOTRE PRESSION ARTÉRIELLE ET RÉDUIRE VOTRE RISQUE DE

L HYPERTENSION ET LES MALADIES DU COEUR COMMENT CONTRÔLER VOTRE PRESSION ARTÉRIELLE ET RÉDUIRE VOTRE RISQUE DE LA TROUSSE COEUR EN SANTÉ L HYPERTENSION ET LES MALADIES DU COEUR COMMENT CONTRÔLER VOTRE PRESSION ARTÉRIELLE ET RÉDUIRE VOTRE RISQUE DE MALADIES DU COEUR Nom : Cochez s il y a lieu Contrôlez votre poids.

Plus en détail

Comment bien s hydrater pendant l été?

Comment bien s hydrater pendant l été? Comment bien s hydrater pendant l été? C est bien connu, il faut boire davantage en été pour ne pas se déshydrater, notamment en cas de forte chaleur. Il faut en effet être vigilant dès que la température

Plus en détail

PRODUITS MORTELS LES PESTICIDES DANS LE COTON

PRODUITS MORTELS LES PESTICIDES DANS LE COTON Pe s t i c i d e A c t i o n N e t w o r k U K PRODUITS MORTELS LES PESTICIDES DANS LE COTON Résumé exécutif et Recommendations 5 St Peter s St London N1 8JD Royaume Uni t: +44 (0)20 7359 0440 f: +44 (0)20

Plus en détail

BONNES PRATIQUES DECHETS ET POINTS D ATTENTION

BONNES PRATIQUES DECHETS ET POINTS D ATTENTION BONNES PRATIQUES DECHETS ET POINTS D ATTENTION Constats partagés : - Les déchets de chantier et de maintenance sont plutôt bien traités et suivis. - Les déchets de bureaux sont bien suivis sur les gros

Plus en détail

PLAN MONDIAL CONTRE LE DIABÈTE 2011-2021 FÉDÉRATION INTERNATIONALE DU DIABÈTE

PLAN MONDIAL CONTRE LE DIABÈTE 2011-2021 FÉDÉRATION INTERNATIONALE DU DIABÈTE PLAN MONDIAL CONTRE LE DIABÈTE 2011-2021 FÉDÉRATION INTERNATIONALE DU DIABÈTE «La prévention et le traitement du diabète sont efficaces et rentables» (OMS, 2005) La prévention du diabète et de ses complications

Plus en détail

Document d information dans le cadre de l installation d un cyclotron. à Saint-Louis

Document d information dans le cadre de l installation d un cyclotron. à Saint-Louis Document d information dans le cadre de l installation d un cyclotron à Saint-Louis Cancers & imagerie médicale Un progrès majeur pour une meilleure prise en charge des patients. Accroitre les possibilités

Plus en détail

les télésoins à domicile

les télésoins à domicile Hiver 2013 Innovation en matière de prestation des soins de santé : les télésoins à domicile Innovation en matière de prestation des soins de santé : les télésoins à domicile Au Canada comme ailleurs dans

Plus en détail

Guide pratique sur les débits de boissons

Guide pratique sur les débits de boissons Guide pratique sur les débits de boissons page 1 Les différentes catégories de boissons (article L.3321-1 du code de la santé publique) Le code de la santé publique classifie les boissons en 5 groupes

Plus en détail

Les nouvelles offres de transport partagé dans les politiques de mobilité

Les nouvelles offres de transport partagé dans les politiques de mobilité Les nouvelles offres de transport partagé dans les politiques de mobilité Le cas de Montréal Marc Blanchet - Ville de Montréal Directeur direction des transports Préparé par : Service des infrastructures,

Plus en détail

Immobilier : le point sur la stratégie de rénovation des bâtiments à Genève

Immobilier : le point sur la stratégie de rénovation des bâtiments à Genève CONSEIL EXÉCUTIF EB136/39 Cent trente-sixième session 12 décembre 2014 Point 13.2 de l ordre du jour provisoire Immobilier : le point sur la stratégie de rénovation des bâtiments à Genève Rapport du Directeur

Plus en détail

main-d oeuvr mploi Profil économique opulation active construction résidentielle logement

main-d oeuvr mploi Profil économique opulation active construction résidentielle logement Profil économique VILLE DE MONTRÉAL Arrondissement de Rivière-des-Prairies Pointe-aux-Trembles chômage mploi logement établissements d affaires localisation de l emploi revenus d emploi professions main-d

Plus en détail

Plan d action 2008-2013 pour la Stratégie mondiale de lutte contre les maladies non transmissibles

Plan d action 2008-2013 pour la Stratégie mondiale de lutte contre les maladies non transmissibles tabagisme Œuvrer en partenariat pour lutter contre les quatre maladies non transmissibles maladies cardio-vasculaires, diabète, cancers, affections respiratoires chroniques et les quatre facteurs de risque

Plus en détail

que dois-tu savoir sur le diabète?

que dois-tu savoir sur le diabète? INVENTIV HEALTH COMMUNICATIONS - TERRE NEUVE - FRHMG00277 - Avril 2013 - Lilly - Tous droits de reproduction réservés. que dois-tu savoir sur le diabète? Lilly France 24 boulevard Vital Bouhot CS 50004-92521

Plus en détail

Rapport : Sur mandat de Promotion Santé Suisse Avenue de la Gare 52, 1003 Lausanne

Rapport : Sur mandat de Promotion Santé Suisse Avenue de la Gare 52, 1003 Lausanne Croix-Rouge suisse Département santé et intégration Service santé Werkstr. 18 3086 Wabern Rapport : Examen et ajustement des politiques cantonales dans le cadre du programme «Poids corporel sain» sous

Plus en détail

Directives sur la publicité de TF1 Fenêtre publicitaire en Suisse

Directives sur la publicité de TF1 Fenêtre publicitaire en Suisse Directives sur la publicité de TF1 Fenêtre publicitaire en Suisse Ringier Romandie Service TV commercialise en exclusivité la fenêtre publicitaire en Suisse pour la chaîne de TV TF1. Les Conditions commerciales

Plus en détail

La Vache qui rit. CHARTE D ENGAGEMENT VOLONTAIRE DE PROGRÈS NUTRITIONNELS - Résultats -

La Vache qui rit. CHARTE D ENGAGEMENT VOLONTAIRE DE PROGRÈS NUTRITIONNELS - Résultats - La Vache qui rit CHARTE D ENGAGEMENT VOLONTAIRE DE PROGRÈS NUTRITIONNELS - Résultats - Le Groupe Bel, conscient du rôle à jouer par l industrie agroalimentaire dans la lutte contre les problèmes de santé

Plus en détail

POLITIQUE FAMILIALE DU CANTON DE WESTBURY

POLITIQUE FAMILIALE DU CANTON DE WESTBURY POLITIQUE FAMILIALE DU CANTON DE WESTBURY «Penser et agir famille» LES OBJECTIFS 1. Accueillir les familles avec respect et ouverture d esprit dans toutes leurs formes et leurs différences. 2. Stimuler

Plus en détail

AVIS DE LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE L AUTISME DANS LE CADRE DE LA CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA LUTTE CONTRE L INTIMIDATION

AVIS DE LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE L AUTISME DANS LE CADRE DE LA CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA LUTTE CONTRE L INTIMIDATION AVIS DE LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE L AUTISME DANS LE CADRE DE LA CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA LUTTE CONTRE L INTIMIDATION NOVEMBRE 2014 La Fédération québécoise de l'autisme (FQA) est un regroupement

Plus en détail

Carlo Diederich Directeur Santé&Spa. Tél. + 352 23 666-801 / c.diederich@mondorf.lu

Carlo Diederich Directeur Santé&Spa. Tél. + 352 23 666-801 / c.diederich@mondorf.lu Carlo Diederich Directeur Santé&Spa Tél. + 352 23 666-801 / c.diederich@mondorf.lu Mondorf Healthcare at work Nouveau service destiné aux entreprises en collaboration avec les Services de Médecine du Travail

Plus en détail

REGLEMENT DU SERVICE DE CANTINE SCOLAIRE

REGLEMENT DU SERVICE DE CANTINE SCOLAIRE REGLEMENT DU SERVICE DE CANTINE SCOLAIRE Préambule : Le présent règlement approuvé par le Conseil Municipal de Tende régit le fonctionnement de la cantine scolaire. La cantine scolaire est un service facultatif,

Plus en détail

PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ. Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé

PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ. Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé À chacun son stade! Votre profil est unique, votre réponse à l exercice physique

Plus en détail

Un environnement sans fumée pour vos enfants. Comment y parvenir?

Un environnement sans fumée pour vos enfants. Comment y parvenir? Un environnement sans fumée pour vos enfants. Comment y parvenir? Renseignements sur la fumée secondaire et tertiaire Qu est-ce que la fumée secondaire? La fumée secondaire est une combinaison de fumée

Plus en détail

Le restaurant scolaire est ouvert le lundi, mardi, jeudi et vendredi de 12H05 à 13 H30 : Article 2 : ACCES AU RESTAURANT

Le restaurant scolaire est ouvert le lundi, mardi, jeudi et vendredi de 12H05 à 13 H30 : Article 2 : ACCES AU RESTAURANT COMMUNE DE NIVILLAC REGLEMENT INTERIEUR DU RESTAURANT SCOLAIRE ANNEE 2014-2015 ECOLE PRIMAIRE PUBLIQUE «LES PETITS MURINS» La cantine scolaire a pour objectif d assurer, dans les meilleures conditions

Plus en détail

Énoncé de position sur les pénuries de médicaments d ordonnance au Canada

Énoncé de position sur les pénuries de médicaments d ordonnance au Canada POLITIQUE DE L AMC Énoncé de position sur les pénuries de médicaments d ordonnance au Canada Les pénuries de plus en plus graves de médicaments d ordonnance des dernières années et les ruptures de stocks

Plus en détail

REPUBLIQUE FRANÇAISE. REGLEMENT DES SERVICES PERISCOLAIRES 2013/2014 (RESTAURANT SCOLAIRE et GARDERIE et CENTRE D ANIMATION)

REPUBLIQUE FRANÇAISE. REGLEMENT DES SERVICES PERISCOLAIRES 2013/2014 (RESTAURANT SCOLAIRE et GARDERIE et CENTRE D ANIMATION) REPUBLIQUE FRANÇAISE M A I R I E DE P O N T H E V R A R D 5, PLACE DE LA MAIRIE 78730 PONTHEVRARD TELEPHONE : 01.30.41.22.13 - TELECOPIE : 01.30.88.20.26 EMAIL : PONTHEVRARD@ORANGE.FR REGLEMENT DES SERVICES

Plus en détail

Situation sanitaire dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est

Situation sanitaire dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est SOIXANTE-HUITIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A68/INF./4 Point 20 de l ordre du jour provisoire 15 mai 2015 Situation sanitaire dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est Le Directeur

Plus en détail

Notre engagement : une vie saine et active

Notre engagement : une vie saine et active L INDUSTRIE DES PRODUITS ALIMENTAIRES ET DE CONSOMMATION DU CANADA Notre engagement : une vie saine et active PRODUITS ALIMENTAIRES ET DE CONSOMMATION DU 2006 CANADA L INDUSTRIE DES PRODUITS ALIMENTAIRES

Plus en détail

LES DANGERS QUE L ON PEUT

LES DANGERS QUE L ON PEUT LES DANGERS QUE L ON PEUT ENCOURIR SUR INTERNET Table des matières Introduction...1 1 Des pourcentages étonnants et assez effrayants...1 2 La commission nationale de l informatique et des libertés (C.N.I.L.)...2

Plus en détail

REGLEMENT INTERIEUR du RESTAURANT SCOLAIRE COMMUNE DE PLOUGUIEL

REGLEMENT INTERIEUR du RESTAURANT SCOLAIRE COMMUNE DE PLOUGUIEL REGLEMENT INTERIEUR du RESTAURANT SCOLAIRE COMMUNE DE PLOUGUIEL PREAMBULE La commune de Plouguiel a mis en place un service de restauration scolaire en 1976. Ce service fonctionne pour l'école publique

Plus en détail

L assurance, un élément important de votre plan financier

L assurance, un élément important de votre plan financier ASSURANCE CRÉDIT L assurance, un élément important de votre plan financier En tant qu entrepreneur, il est important d établir un bon plan financier afin d avoir une vue objective de l évolution de votre

Plus en détail

RESTRICTIONS PUBLICITAIRES M6 ET W9 FENÊTRE PUBLICITAIRE SUISSE

RESTRICTIONS PUBLICITAIRES M6 ET W9 FENÊTRE PUBLICITAIRE SUISSE RESTRICTIONS PUBLICITAIRES M6 ET W9 FENÊTRE PUBLICITAIRE SUISSE Goldbach Media est tenu de respecter les restrictions publicitaires françaises. M6 Publicité se réserve le droit de refuser des spots ou

Plus en détail

COMITE SCIENTIFIQUE DE L AGENCE FEDERALE POUR LA SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE

COMITE SCIENTIFIQUE DE L AGENCE FEDERALE POUR LA SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE 1/8 COMITE SCIENTIFIQUE DE L AGENCE FEDERALE POUR LA SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE AVIS 36-2006 Concerne : Contrôle de la composition des denrées alimentaires (dossier Sci Com 2005/25) Le Comité scientifique

Plus en détail

Informations complémentaires au communiqué de presse conducteur-d-elit.ch

Informations complémentaires au communiqué de presse conducteur-d-elit.ch Le 29 janvier 2015 Informations complémentaires au communiqué de presse conducteur-d-elit.ch Campagne conducteur-d-elite.ch: suivre des cours, c est avoir une conduite plus sûre. L objectif de la campagne

Plus en détail

lire les Étiquettes et trouver les sucres cachés

lire les Étiquettes et trouver les sucres cachés lire les Étiquettes et trouver les sucres cachés Objectif : Sensibiliser les élèves à ce qui se trouve dans leur nourriture et les aider à se méfi er des sucres cachés. Matériel Feuille à imprimer : Chaîne

Plus en détail

éviter UNE RÉCIDIVE APRÈS UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC

éviter UNE RÉCIDIVE APRÈS UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC éviter UNE RÉCIDIVE APRÈS UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC SOMMAIRE UN QUIZ POUR FAIRE UN POINT SUR SES CONNAISSANCES Un quiz pour faire un point sur ses connaissances 3 Vrai Faux Rappel 4 Un AVC peut-il

Plus en détail

Quelle qualité de l air au volant? Premiers éléments de réponse en Ile-de-France

Quelle qualité de l air au volant? Premiers éléments de réponse en Ile-de-France Quelle qualité de l air au volant? ---------------------------- Les automobilistes sont nettement plus exposés à la pollution atmosphérique que les piétons, même à proximité des grands axes. Tel est le

Plus en détail

La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs

La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs Vivre avec une artérite des membres inférieurs Novembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre

Plus en détail

DEVELOPPEMENT DES PREFERENCES ALIMENTAIRES

DEVELOPPEMENT DES PREFERENCES ALIMENTAIRES DEVELOPPEMENT DES PREFERENCES ALIMENTAIRES DURANT L ENFANCE ET L ADOLESCENCE PROFESSEUR N. RIGAL MAITRE DE CONFERENCES EN PSYCHOLOGIE DU DEVELOPPEMENT, UNIVERSITE DE PARIS 10, FRANCE rigal.n@free.fr Rôle

Plus en détail

«Evaluation de l activité physique chez les enfants et adolescents à l aide d une méthode objective» SOPHYA

«Evaluation de l activité physique chez les enfants et adolescents à l aide d une méthode objective» SOPHYA ID: «Evaluation de l activité physique chez les enfants et adolescents à l aide d une méthode objective» SOPHYA Swiss children s objectively measured physical activity Questionnaire pour les parents sur

Plus en détail

Charte de protection des mineurs

Charte de protection des mineurs «Mes enfants, soyez joyeux!» Charte de protection des mineurs Au sein de l Académie Musicale de Liesse Mise à jour août 2014 L ensemble des adultes intervenant au sein de l Académie Musicale de Liesse

Plus en détail

LA CIBLE Ce que nous savons des 9-13 ans

LA CIBLE Ce que nous savons des 9-13 ans FAIREBOUGERLES9-13.org 1 LA CIBLE Ce que nous savons des 9-13 ans TABLE DES MATIÈRES 3 4 5 DONNÉES SOCIO- DÉMOGRAPHIQUES HABITUDES MÉDIATIQUES ET DE CONSOMMATION EN MATIÈRE DE MODE DE VIE PHYSIQUEMENT

Plus en détail

ENQUETE DE SATISFACTION

ENQUETE DE SATISFACTION ENQUETE DE SATISFACTION RESTAURATION SCOLAIRE Chers parents, Nous souhaitons connaître votre avis sur la restauration scolaire de vos enfants. Cette enquête a pour but d évaluer votre degré de satisfaction

Plus en détail

Règlement du restaurant scolaire

Règlement du restaurant scolaire DEPARTEMENT DE LOIR-ET-CHER REPUBLIQUE FRANCAISE ARRONDISSEMENT DE BLOIS COMMUNE DE SAINT GERVAIS LA FORET Règlement du restaurant scolaire Le présent règlement concerne l organisation du restaurant scolaire.

Plus en détail

Les personnes handicapées ont les mêmes droits

Les personnes handicapées ont les mêmes droits Les personnes handicapées ont les mêmes droits La stratégie européenne 2010-2020 en faveur des personnes handicapées Commission européenne Égalité des droits, égalité des chances La valeur ajoutée européenne

Plus en détail

2004 2014 : un risque a chassé l autre

2004 2014 : un risque a chassé l autre 2004 2014 : un risque a chassé l autre En 10 ans, le profil des conducteurs français a évolué, leur rapport à la conduite aussi. Pour autant le poids des bons et mauvais conducteurs est resté stable, de

Plus en détail

Extrait du Guide d aide à la codification du BAAC. Document réalisé par l ONISR et le SETRA Avec la collaboration du CETE du Sud-Ouest

Extrait du Guide d aide à la codification du BAAC. Document réalisé par l ONISR et le SETRA Avec la collaboration du CETE du Sud-Ouest Extrait du Guide d aide à la codification du BAAC Document réalisé par l ONISR et le SETRA Avec la collaboration du CETE du Sud-Ouest Décembre 2012 Définition de l accident corporel de la circulation routière

Plus en détail

Résumé du Cadre stratégique anti-pauvreté des TNO

Résumé du Cadre stratégique anti-pauvreté des TNO Résumé du Cadre stratégique anti-pauvreté des TNO Novembre 2013 Résumé du Cadre stratégique anti-pauvreté des TNO 1 Résumé du Cadre stratégique anti-pauvreté des TNO Le présent document est un résumé

Plus en détail

Service Enfance et Scolaire 9-10-09 Réf : MB/JH. Edito de Monsieur le Maire

Service Enfance et Scolaire 9-10-09 Réf : MB/JH. Edito de Monsieur le Maire Service Enfance et Scolaire 9-10-09 Réf : MB/JH CHARTE SUR LE TEMPS DE LA RESTAURATION SCOLAIRE Edito de Monsieur le Maire Depuis les années 1980, à l issue d une convention liant la commune avec l Etat

Plus en détail