Belgique : un pays de contrastes

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1 Apériodique n 1/7 juin 1 : un pays de contrastes La est à nouveau sans gouvernement depuis le mai. Un consensus socio-économique est actuellement recherché par les Flamands et les Wallons. Si cette phase intermédiaire se prolonge, les analystes parleront alors de crise politique. Afin de juger de l importance de cette crise qui se profile, il est utile de revenir sur les fondamentaux d un pays aux contrastes importants sur le plan économique. Malgré un endettement public très important, la dégage un excédent de financement au niveau de la nation. En dépit d une indexation automatique des salaires, la compétitivité belge ne se dégrade pas davantage qu ailleurs en zone euro. Bien que fréquemment secouée par des tensions politiques, la parvient efficacement à mettre en œuvre ses réformes. Un État endetté, des agents solides Déficit et dette publics élevés La dette publique belge a atteint 11, en 13. Ce niveau est plus élevé que l objectif officiel fixé à 99,9%, mais tient compte de l extension, par l Institut des comptes nationaux, du périmètre de consolidation. La réduction de cette dette publique est d autant plus nécessaire que le coût du vieillissement est en forte hausse, avec notamment une augmentation du taux de dépendance. Si l âge légal de départ à la retraite est fixé à ans, l âge effectif est plus faible. Un durcissement des conditions de départs anticipés a permis de repousser l âge effectif de à ans. Néanmoins, de nouvelles mesures devront être prises pour limiter la hausse du coût lié au vieillissement. Zone euro : dette publique Sources: AMECO, Crédit Agricole S.A. Le déficit public est passé sous la barre des 3% du PIB en 13, à,% (après avoir atteint,% du PIB en 1, dont,8% relevait de la recapitalisation de Dexia). A politique inchangée, le déficit se maintiendrait en-deçà du seuil des 3%. La Commission européenne table ainsi sur un déficit public à,8 en 1, si aucune nouvelle mesure n était annoncée : dette et solde publics dette publique solde public (éch. dr.) La Commission européenne a proposé de lever la procédure de déficit excessif à l encontre de la. Or, le Six-Pack prévoit, dès l année Études Économiques Groupe

2 suivant la sortie du pays de la procédure de déficit excessif et ce pendant trois ans : Un ajustement du solde structurel de,% par an, tant que l objectif à moyen terme de déficit structurel n est pas atteint. La réduction de la dette d un vingtième du différentiel entre le ratio dette/pib effectif et le ratio cible de %. Cette règle devra être mise en œuvre l année suivant la sortie du pays de la procédure de déficit excessif et ce pendant trois ans. Au cours de la quatrième année, il sera vérifié qu en moyenne, pendant ces trois années, le pays a correctement appliqué le critère. La trajectoire proposée dans le programme de stabilité 1-17 est plus ambitieuse que celle imposée par le respect des améliorations minimales requises selon le Six-Pack pour des pays qui ne sont plus soumis à la procédure de déficit excessif. L amélioration structurelle proposée pour la période 1-17 est de,7 % du PIB chaque année. A l horizon 17, l objectif de moyen terme serait atteint. Le solde structurel serait amélioré de,7 par rapport à 13. Compte tenu d hypothèses de croissance un peu moins optimistes, nos prévisions tablent sur un déficit légèrement supérieur (cf. tableau en fin de document). Des agents solides La est connue pour être l un des pays au PIB par tête le plus élevé de la zone euro. en euros PIB par habitant en standards de pouvoir d'achat Allemagne Espagne Zone Euro Contrairement à nombre de pays européens, la dégage en moyenne un excédent de financement par rapport au reste du monde : les ressources financières sont supérieures aux besoins de financement de l économie au niveau de la nation. La capacité de financement des ménages est notamment très importante. Le patrimoine financier moyen par habitant est le plus élevé de la zone euro. Le patrimoine financier net, qui représente % du PIB en, est ainsi supérieur au cumul de la dette publique (1) et la dette des sociétés non financières (83). 1, 1,,, -, -1, -1, Capacité (+) et besoin (-) de financement Allemagne Espagne Le taux endettement des ménages reste par ailleurs limité, à en 13 (contre % en moyenne en zone euro). Cet endettement est constitué en grande partie par des crédits hypothécaires. L endettement des entreprises a augmenté sur la période récente et atteint 8% du PIB fin 1 (au-dessus de la moyenne des pays de la zone euro, à 7%). Il existe par ailleurs une grande divergence entre le taux d endettement du secteur privé non consolidé (plus de 3) et le taux consolidé (à 1 environ, cf. graphique ci-dessous) Dette nette consolidée du secteur % PIB privé % PIB Allemagne France Italie Espagne (éch. dr.) Pays-Bas (éch. dr.) Cet écart s explique par les prêts inter-entreprises, favorisés par la fiscalité existante et notamment les «intérêts notionnels». Les entreprises peuvent en N 1/7 juin 1

3 effet déduire de leur revenu imposable un intérêt fictif calculé sur le montant de leurs fonds propres. Or, les prêts inter-entreprises sont considérés comme des participations, et à ce titre considérés comme des fonds propres. Le but principal de cette fiscalité est d encourager le développement en des activités de financement au sein des groupes multinationaux. Au total, l endettement de l économie dans son ensemble est certes important, mais relativisé par l existence de ressources financières abondantes. Des salaires indexés, une économie compétitive Une indexation automatique des salaires Un système d indexation automatique des salaires sur l inflation demeure en. Si ce système permet de prémunir les ménages contre une perte de pouvoir d achat lors d une forte accélération des prix, il peut également être générateur d une inflation élevée et d effets de second tour. Les effets de second tour Hausses de salaires, automatiques ou non, qui résultent d une augmentation des prix, au risque de provoquer une nouvelle accélération de l inflation. L inflation belge est d ailleurs tendanciellement plus élevée que celle des autres pays de la zone euro, avec un risque pesant sur l évolution de la compétitivité (cf. graphique ci-dessous). 3 1 %, a/a Inflation Zone euro Source : Crédit Agricole S.A. Zone Euro Une économie qui reste compétitive Malgré les recommandations de différentes institutions (certaines, à l instar de la Commission européenne dans ses récentes recommandations, conseillent une modulation ; d autres une suppression du système), un consensus assez large existe sur le maintien de l indexation, notamment en Wallonie. La a certes perdu des parts de marché sur la période récente, mais comme la plupart des autres pays européens. Ainsi, quand la part des exportations de biens belges dans les exportations mondiales diminuait de 3% en à,% en 13, celle de l Allemagne reculait de 8,7% à 7,9% sur la même période et celle de la France de,1% à 3,%. % 3 1 Afin de limiter la progression des prix, des mesures ont toutefois été prises : Part des exportations de biens dans les exportations mondiales % Espagne France Italie Pays-Bas Allemagne (éch.dr.) Source : DG ECFIN, Crédit Agricole S.A. L indice servant de référence à l indexation a été modifié, en excluant les produits pétroliers, le tabac, l alcool. Ces évolutions permettent de mieux protéger la compétitivité des entreprises en cas de choc d inflation importé (via les produits pétroliers) ou lors d augmentation des taxes. La concurrence a également été favorisée sur certains produits, par exemple sur l énergie. La TVA sur l électricité a par ailleurs été abaissée, de 1% à % au 1 er avril 1. Ces deux dernières mesures ont permis un tassement de l inflation énergétique. Ce freinage a permis aux prix belges de progresser plus lentement que les prix en moyenne en zone euro sur la période récente, alors même que toutes les autres composantes progressaient plus rapidement (cf. tableau ci-dessous). Tableau : IPCH et principaux groupes de produits, a/a, % Moyenne Allemagne - France - Pays-Bas Inflation sous-jacente 1,7 1,3 Produits alimentaires transformés 3,, Biens industriels non énergétiques,8,7 Services 1,9 1, Energie -, 1, Produits alimentaires non transformés, 3,8 IPCH 1, 1, Sources : CE, SPF Economie, DG Statistique, Crédit Agricole SA N 1/7 juin 1 3

4 L effet de ces mesures reste néanmoins temporaire. On peut craindre qu elles ne permettent pas de contenir la hausse des prix si la reprise économique au niveau mondial se confirme, entraînant dans son sillage une accélération de l inflation énergétique. Pour limiter davantage la hausse du coût de la main-d œuvre, des réflexions sont également en cours sur la réduction des cotisations sociales et des charges patronales, avec un transfert éventuel vers les revenus du capital. Des tensions politiques, des réformes menées efficacement Des tensions politiques Des élections fédérales et régionales ont eu lieu le mai. Le paysage politique, qui ressort à l issue de ce scrutin, reste très morcelé. En Flandre, le parti séparatiste NVA, mené par Bart De Wever, est arrivé largement en tête. Les régions de Bruxelles et de Wallonie ont, à l inverse, préféré le Parti socialiste francophone (PS). Le roi Philippe a chargé Bart De Wever de constituer un gouvernement fédéral. Cette mission de conciliation entre francophones et néerlandophones risque d être ardue, tant leurs programmes divergent. Ainsi, il est probable que le gouvernement fédéral ne sera pas constitué rapidement. Néanmoins, le vote de la VI e réforme de l État en 11 a permis d apaiser les tensions relatives à l articulation entre le système fédéral et les différentes régions. Cette réforme, dont les mesures s appliqueront à compter du 1 er juillet 1, organise notamment le transfert de certaines compétences de l État fédéral vers les régions (en matière de santé, de politique de l emploi, de prestations familiales, de soins de santé et d aide aux personnes âgées, de formation, etc.). Elle renforce par ailleurs l autonomie fiscale des régions. La problématique institutionnelle semble d ailleurs être passée au second plan dans les débats politiques, à la faveur des questions fiscales. Un rééquilibrage entre la fiscalité du travail et du capital est actuellement à l étude. Taxes sur les revenus du capital Allemagne Espagne Source : CE, Crédit Agricole S.A. Définition des taxes sur les revenus du capital de la Commission européenne : Capital taxes include taxes on business income in a broad sense: not only taxes on profits but also taxes and levies that could be regarded as a prerequisite for earning profit, such as the real estate tax or the motor vehicle tax paid by enterprises. A l inverse, la fiscalité sur les revenus du travail est très lourde. Dès 3 3 euros, le taux d imposition appliqué est de %. La arrive d ailleurs en tête des grands pays de la zone euro concernant les taxes directes sur les salaires. Tranches Montant annuel net imposable ( ) Taux d'imposition De à 8 3 % De 8 3 à % De à % De à 3 3 % Plus de 3 3 % Sources : CE, Crédit Agricole SA Taxes sur les revenus du travail salarié La fiscalité pesant sur le capital est très avantageuse, avec l absence d impôt sur la fortune et d imposition sur les plus-values mobilières. L imposition sur les donations est par ailleurs marginale et la fiscalité immobilière avantageuse (loyers exonérés) Allemagne Espagne Source : CE, Crédit Agricole S.A. Définition des taxes sur les revenus du travail salarié de la Commission européenne : Taxes on employed labour comprise all taxes, directly linked to wages and mostly withheld at source, paid by employers and N 1/7 juin 1

5 employees, including actual compulsory social contributions. Des réformes menées efficacement Si la formation d un gouvernement peut s avérer difficile en, la mise en place des réformes pendant la législature est globalement efficace. «L accord de gouvernement», qui est négocié entre les différents responsables des partis politiques en amont de la formation du gouvernement, comprend les grandes lignes des réformes à mener pendant la législature. Cet accord, fruit d un consensus parfois laborieux, est peu remis en cause par la suite, ce qui assure la mise en œuvre efficace des réformes à mener. C est ce qui a d ailleurs été observé sous le précédent gouvernement d E. Di Rupo, avec le vote de nombreuses mesures, notamment sur le marché du travail (baisse des charges sociales pour le e et e employé de PME, réduction de cotisations sociales pour les jeunes demandeurs d emploi jusqu à 3 ans au lieu de 7, etc.). Quel fonctionnement en attendant la formation du prochain gouvernement? En attendant la mise en place du nouveau gouvernement, l exécutif chargé de la gestion des affaires courantes fonctionne selon des «douzièmes provisoires». Dans ce cas, les dépenses peuvent être effectuées mensuellement dans la limite du douzième des crédits existants dans le budget de l'exercice précédent. Chaque mois, les départements vont ainsi pouvoir continuer à fonctionner sur la base des montants de 13. Pour rappel, en 11, le déficit public avait été stabilisé à 3,8 malgré l absence de gouvernement. L économie belge présente donc des fondamentaux solides. La crise politique qui se profile ne devrait remettre en cause ni notre scénario d une croissance plus solide à moyen terme, ni la poursuite de l ajustement budgétaire. Une attention particulière doit toutefois être portée à l évolution de la compétitivité, dans un environnement où nombre de pays européens mettent en place des réformes pour regagner des parts de marché.. Moyenne annuelle (a/a, %) Variation trimestrielle (t/t, %) T1 T T3 T T1 T T3 T T1 T T3 T PIB -,1, 1, 1, -,,,3,3,,,,,,,, Consommation privée -,3,8 1, 1,,,,,3,,3,,,,,, Investissement -, -1, 3,3,7 -,8,3,,8 1,9,3,,,8,8,8,8 Variation des stocks* -, -, -,3,1,1 -, -, -,1 -,,1 -,,,,,, Exportations nettes*,,,, -,,,,1 -,,, -,1,, -, -, Taux de chômage 7, 8, 8, 8,3 8,3 8, 8, 8, 8, 8, 8, 8, 8, 8,3 8,3 8,3 Inflation, 1, 1, 1,7 1, 1, 1,,9 1, 1,,9 1, 1, 1,7 1,8 1,8 Solde public (% PIB) -,1 -, -, -1, * Contributions à la croissance du PIB Source : Crédit Agricole SA, prévisions Crédit Agricole S.A. Études Économiques Groupe 1 place des Etats-Unis 917 Montrouge Cedex Directeur de la Publication : Isabelle Job-Bazille - Rédacteur en chef : Jean-Louis Martin Documentation : Dominique Petit - Statistiques : Robin Mourier Secrétariat de rédaction : Véronique Champion-Faure Contact: publication.eco@credit-agricole-sa.fr Consultez les Etudes Economiques et abonnez-vous gratuitement à nos publications sur : Internet : ipad : l application Etudes ECO disponible sur l App store Cette publication reflète l opinion de Crédit Agricole S.A. à la date de sa publication, sauf mention contraire (contributeurs extérieurs). Cette opinion est susceptible d être modifiée à tout moment sans notification. Elle est réalisée à titre purement informatif. Ni l information contenue, ni les analyses qui y sont exprimées ne constituent en aucune façon une offre de vente ou une sollicitation commerciale et ne sauraient engager la responsabilité du Crédit Agricole S.A. ou de l une de ses filiales ou d une Caisse Régionale. Crédit Agricole S.A. ne garantit ni l exactitude, ni l exhaustivité de ces opinions comme des sources d informations à partir desquelles elles ont été obtenues, bien que ces sources d informations soient réputées fiables. Ni Crédit Agricole S.A., ni une de ses filiales ou une Caisse Régionale, ne sauraient donc engager sa responsabilité au titre de la divulgation ou de l utilisation des informations contenues dans cette publication. N 1/7 juin 1

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