BON USAGE DES ANTIBIOTIQUES, LA CLEF DE LA LUTTE CONTRE LES BMR

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1 1 BON USAGE DES ANTIBIOTIQUES, LA CLEF DE LA LUTTE CONTRE LES BMR Nancy J.Birgé Antibiolor

2 Mes liens d intérêts 2 Spécialiste en médecine générale en activité Membre des commissions de bonnes pratiques et de parcours de soins et maladies chroniques de la HAS Vice président d Antibiolor Je déclare n avoir aucun lien, direct ou indirect, avec des entreprises ou établissements produisant ou exploitant des produits de santé non plus qu'avec des organismes de conseil intervenant sur ces produits* * Mention obligatoire selon l'article L du Code de la Santé Publique (inséré par la Loi n du 4 mars 2002, art. 26 du Journal Officiel du 5 mars 2002)

3 Mes sources documentaires 3 Le rapport d expertise de l AFSSASPS sur la consommation des antibiotiques (juin 2011) dix ans d évolution Antibioville La recommandation sur les infections respiratoires hautes de??? Le plan national d alerte sur les antibiotiques (18 nov. 2011) Antibioclic.com : à découvrir et tester

4 Et les problèmes sont déjà là 4

5 5 Diapo empruntée à Ch Rabaud

6 La résistance aux antibiotiques 6 existait bien avant leur utilisation chez l homme : Résistance naturelle! cf. bactéries environnementales produisant des ATB est un fait inéluctable lié à leur grande adaptabilité: Résistance acquise! s est amplifiée avec l utilisation des antibiotiques chez l homme et les animaux Diapo empruntée à Ch Rabaud

7 Les bactéries peuvent elles gagner la bataille de la résistance r? variable microbes humains facteur Nb sur terre 5 X X Masse(tonne) 5 X X Tps génération 30 mn 30 ans 5 X 10 5 Durée sur terre 3.5 X X Comparées à l espèce humaine Les bactéries sont plus anciennes plus nombreuses mieux adaptées Diapo empruntée à Ch Rabaud D après S.J. Gould in: La vie est belle

8 La découverte des antibiotiques 8 Un immense espoir Un immense gâchis L exemple d E.Coli sur 30 ans De la sensibilité à l amox dans les années 80 À la multi résistance (BLSE)

9 Un menace de santé publique majeure 9 Un nombre croissant de situations d impasse thérapeutique contre des infections bactériennes, du fait du développement des résistances aux antibiotiques. Les antibiotiques : de la promesse d un monde où les infections bactériennes seraient maîtrisées au risque d impasse thérapeutique Plan national d alerte sur les antibiotiques

10 Et les problèmes sont déjà là 10 Selon un rapport conjoint de l ECDC (European Center for Disease Prevention and Control) et de l EMA (European Medicines Agency) patients seraient morts en 2007 d infections liées à des bactéries multi-résistantes et qui n ont pu être traitées faute d antibiotique efficace. Dix ans d évolution des consommations d antibiotiques en France (Afssaps juin 2011)

11 L évolution des résistances 11 Diminution des résistances Les pneumocoques résistant aux bêtalactamines, Haemophilus influenzae producteurs de bêtalactamases, Streptocoques du groupe A résistant aux macrolides Le problème d E.Coli BLSE (producteurs de bêtalactamases à spectre étendu ) dont la résistance est attribuée à la surconsommation d antibiotiques prescrits pour traiter des infections respiratoires hautes et basses et notamment les céphalosporines

12 12 Epargner les céphalosporines+++(et les quinolones JB!) la prescription de céphalosporines est un facteur reconnu favorisant l émergence d entérobactéries productrices de BLSE. L épargne de ces molécules est donc primordiale du fait de leur impact sur l écosystème. Les céphalosporines doivent donc être désormais réservées aux situations où elles sont réellement indispensables (rares en médecine générale)

13 13 L évolution de la consommation des antibiotiques En France et ailleurs En ville et à l hôpital

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18 18 Le problème des quinolones : à préserver++ L émergence de souches résistantes++ Pas de nouvelle prescription 6 mois après une prescription précédente infections urinaires(afssaps inf urinaires 2008) 3 mois pour les infections respiratoires Pas de prescription de Pefloxacine (risque majoré tendinites (Afssaps juin 08) ) Peu (pas?) de prescription de FQ «antipneumococcique»

19 19

20 20

21 21

22 Mise en garde 22 Ce qui suit est une sélection de parties de fiches antibioville 2012 Pour plus d info consulter antibioville Classeur CD Site antibiolor.org (rubrique clinique)

23 23 Les règles de bon usage des antibios : les indications

24 24 Les règles de bon usage des antibios : les choix et modalités

25 25 Situations ou les antibios ne sont pas recommandés

26 26 Situations ou les antibios ne sont pas recommandés 2

27 Helicobacter Pylori (nouvelle fiche) 27

28 28 Prévention de l endocardite (nouvelle fiche)

29 Endocardite : les NON indications

30 30 Les recos de l «AFSSAPS» de novembre 2011 et Kafka Attendues depuis longtemps Le refus de l AFSSAPS de les endosser (conflits d intérêt) La (sage) décision de la SPILF (et de la SFP) de les publier..avec l accord de l AFSSAPS Un calendrier malheureux pour Antibioville+++

31 Infections respiratoire hautes: communiquédes sociétés savantes: SPILF -SFP GPIP 19 décembre 2011 (extraits).. ont décidéde porter àla connaissance des professionnels de santé-les recommandations de bonnes pratiques relative à«l ANTIBIOTHERAPIE PAR VOIE GENERALE EN PRATIQUE COURANTE DANS LES INFECTIONS RESPIRATOIRES HAUTES DE L ADULTE ET DE L ENFANT».. Ces recommandations ont étéélaborées par un groupe d experts mandatés par l AFSSAPS -elles ont suivi le circuit habituel -et le travail a duréplus d un an. Mais, alors qu elles étaient finalisées, le directeur de l AFSSAPS àindiquer son refus de les voir publier avec le label AFSSAPS, au motif que certains experts avaient des liens d intérêt avec des firmes pharmaceutiques et ce, bien que ces recommandations n apparaissent jamais en faveur de l utilisation de molécules récentes non génériques Le directeur de l AFSSAPS a reconnu après que les membres du Groupe de Travail sur les Anti-infectieux (GTA) aient démissionnéen bloc en réponse àsa décision-que ces recommandations «correspondent sans conteste àun besoin de santépublique de la prise en charge des infections hivernales»et a approuvéle fait que «ces recommandations soient rendues publiques au nom des sociétés savantes Ce refus de publication laisse augurer d un délai long avant que de nouvelles recommandations rédigées selon de nouvelles règles mais qui seront au final très probablement identiques ne voient le jour. Toutes ces raisons nous poussent à les rendre publiques sans délai. Pour que les lecteurs puissent prendre connaissance de cette recommandations en toute connaissance de cause, les potentiels conflits d intérêts déclarés par les experts qui ont participéàsa rédaction sont accessible sur le site de lafssaps Pr Christian RABAUD Pr Brigitte CHABROL Dr Robert COHEN Président de la SPILF Président de la SFP Président du GPIP 31

32 Rhinopharyngites : rien de nouveau 32 L aspect purulent ou mucopurulent des sécrétions nasales n a pas valeur de surinfection bactérienne, Ni antibiothérapie (ni corticoïdes, ni AINS)

33 Angines aigues 33

34 Le TDR 34

35 L antibiothérapie dans l angine 35

36 DONC : on passe des C3G à 36 l amox++ les céphalosporines ont beaucoup perdu de leur intérêt. pneumocoque de sensibilité intermédiaire à la pénicilline, l amoxicilline conserve une très bonne activité, ce qui n est pas le cas des céphalosporines orales, y compris le cefpodoxime et le céfuroxime.

37 OMA (> 3 mois, immunocompétent) 37 Diagnostic : à différencier de Otite congestive Otite séromuqueuse Orientation étiologique (intérêt limité JB) Hæmophilus influenzæ : syndrome otite-conjonctivite (peu fébriles et peu douloureuses) pneumocoque : > 38.5 C et douleurs++

38 OMA 38

39 39 L antibiothérapie de l OMA : DU NOUVEAU+++ AMOX 80 à 90 mg/kg/j (2 ou 3 prises équidistantes) < 2 ans (6 mois aux Pays Bas) : 8 à 10 jours (grade A) > 2 ans : 5 jours (AP) Ni AINS ni corticoïdes

40 OMA de l adulte 40 Id enfant > 2 ans AMOX poso??? 5 jours (Accord professionnel).

41 41 Sinusites aigues : diagnostic (antibioville)

42 42 Sinusite maxillaire : indications de l antibiothérapie lorsque le diagnostic de sinusite aiguë maxillaire purulente est posé++ en cas d échec d un traitement symptomatique initial ou en cas de complications (AP) en cas de sinusite maxillaire unilatérale associée à une infection dentaire homolatérale de l arc dentaire supérieur (AP).

43 43 Sinusite maxillaire : Quelle antibiothérapie (NOUVEAU) Amox : 2 à 3 g/jour 2 à 3 prises quotidiennes (Grade A). 7 à 10 jours (Grade C).

44 44 Et les quinolones antipneumococciques : lévofloxacine (tavanic ) et moxifloxacine (izilox ) réservées aux situations cliniques les plus sévères et susceptibles de complications graves les sinusites frontales, sphénoïdales, ethmoïdales, Pansinusites ou en cas d échec d une première antibiothérapie dans les sinusites maxillaires. moxifloxacine : risque plus élevé de survenue d effets indésirables graves réservée au traitement des sinusites radiologiquement et/ou bactériologiquement documentées lorsqu aucun autre antibiotique ne peut être utilisé (jamais??)

45 Sinusites de l enfant 45 Anatomie : sinusite maxillaire > 3 ans sinusite frontale > de 10 ans. sinusites sphénoïdales dès 3-5 ans. Antibiothérapie dans les formes graves : amox encore 80 à 90 mg/kg/j 2 à 3 prises équidistantes 8 à 10 jours

46 Sinusites aigues : diagnostic 46

47 Sinusites aigues : traitement 47

48 48 Odonto stomatologie : règles générales Le reste est imbuvable!

49 Bronchite aigue 49 Y compris du fumeur, du diabétique équilibré. ABSTENTION THERAPEUTIQUE

50 50 BPCO : d abord évaluer la fonction respiratoire AVANT l exacerbation

51 51 Bronchite chronique et BPCO puis, parfois, traiter

52 Exacerbation aiguë de bronchite chronique : 52 L origine infectieuse de l exacerbation? < 50 % des cas et. 50 % des origines infectieuses sont virales!

53 53 L indication de l antibiothérapie? L'argument clinique prépondérant pour une étiologie bactérienne de l'exacerbation de la BPCO : la mise en évidence d'une purulence verdâtre franche des crachats. (un des éléments de la triade d Anthonissen)

54 Pneumonie sans signe de gravité 54

55 Pneumonies : autres situations 55

56 Cystite aigue simple et compliquée 56

57 Et les cystites récidivantes( 4 / an ) 57

58 PNA de l adulte 58

59 La prostatite aigue (fréquence+++) 59

60 60 Infections urinaires de l enfant simple mais peu d alternatives!

61 61 et, en cas de difficultés Antibioville (ou antibioclic.com) et, si vous n y trouvez pas la réponse.. N'hésitez pas et appelez antibiotel De 8h30 à 19h30

62 MERCI 62 (et maintenant : un audit??)

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