Baisse des inégalités de salaire en France : une autre exception française?

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1 Baisse des inégalités de salaire en France : une autre exception française? Pauline Charnoz Elise Coudin Mathilde Gaini INSEE-CREST Novembre 2012

2 Plan Introduction Données - Faits stylisés - Méthodologie Résultats Explications potentielles Conclusion

3 Plan Introduction Données - Faits stylisés - Méthodologie Résultats Explications potentielles Conclusion

4 Motivation France Germany Netherlands Sweden United Kingdom United States Figure: Différences entre Q90 and Q10, log de salaires, hommes travaillant à temps complet (OCDE)

5 Motivation Dans les années 1960 les inégalités de salaire en France étaient plus élevées que dans la plupart des autres pays développés Depuis, les inégalités de salaire ont légèrement décrû en France alors qu elles ont eu tendance à augmenter dans la plupart des autres pays développés

6 Motivation France Germany Netherlands Sweden United Kingdom United States Figure: Différences entre Q50 and Q10, log de salaire, hommes travaillant à temps complet (OCDE) France Germany Netherlands Sweden United Kingdom United States Figure: Différences entre Q90 and Q50, log de salaire, hommes travaillant à temps complet (OCDE)

7 Motivation Baisse des inégalités en bas de la distribution Oscillation des inégalités en haut de la distribution Situation française contraste avec celle des autres pays pour lesquels les inégalités ont crû dans les deux parties de la distribution

8 Littérature Littérature importante sur l explosion des inégalités de salaires aux Etats-Unis, voir notamment Katz-Murphy (1992), Goldin-Katz (2008) Hausse des salaires relatifs des diplômés du supérieur par rapport aux diplômés du secondaire Hausse des inégalités au sein des groupes d éducation et d expérience Controverse sur les explications : de marchés ou institutionnelles?

9 Littérature Explications de marché : Progrès technique biaisé : hausse du niveau d éducation en même temps que hausse des salaires relatifs des plus diplômés cf Autor-Katz-Kearney (2008), Acemoglu-Autor (2011) Explications institutionnelles : règles de fixation des salaires Baisse du salaire minimum et du taux de syndicalisation : hausse des salaires relatifs en partie car baisse des bas salaires (réels) dans les années 1980, cf DiNardo-Fortin-Lemieux (1996) et Lee (1999) Individualisation des salaires et pay for performance Lemieux (2008)

10 Littérature Sur données françaises Crépon-Gianella (1999), régressions quantiles sur 4 vagues de l enquête Formation et Qualification Professionnelle : les inégalités de salaire baissent de 1970 à 1993 en raison d une baisse des inégalités au sein des groupes Autres travaux sur les effets moyens : les premiums de l éducation ont globalement baissé entre les années 1960 et les années 1990 : Goux-Maurin (1994), Bayet-Cases (1996), Selz-Thélot (2003) Verdugo-Fraisse-Horny (2012) : enquêtes Emploi : période de grande compression salariale entre le premier et le dernier décile

11 Contribution Nouvelle base de donnée venant de l appariement entre des données administratives sur les salaires (DADS) et des informations du recensement de la population : qualité de la variable de salaire (non auto-déclaré) Très longue période étudiée : données annuelles sur plus de 40 ans, , sur le champ privé et semi-public ; depuis 1988 sur le champ tous salariés Technique des régressions quantiles : distinguer ce qu il se passe entre les groupes (inégalités inter) et ce qu il se passe au sein des groupes (inégalités intra) ; étudier les effets de composition Mise en avant d un éventail d explications potentielles

12 Résultats : aperçu Une baisse des inégalités inter et intra-groupes depuis 40 ans, masquée par la forte hausse du niveau d éducation au cours de la période et à rebours des évolutions observées dans de nombreux pays développés Explications institutionnelles : salaire minimum + baisse du pouvoir de négociation des salariés peu expérimentés et plus diplômés + afflux de travailleurs diplômés (offre/demande, qualité)

13 Plan Introduction Données - Faits stylisés - Méthodologie Résultats Explications potentielles Conclusion

14 Données Appariement entre une base de données administratives (DADS) et des information des recensements de la population depuis 1968 (éducation) Période couverte : 1967 à 2009 sauf 1981, 1983, 1990 (pas de données) et 1994 (mauvaise qualité) Echantillon: hommes de 15 à 64 ans, nés en France études initiales terminées (pas d apprentis ni de stagiaires) périodes d emploi à temps complet dans le secteur privé et semi-public observations par an Variables : salaires réels (euros constants 2009) nets journaliers, diplôme correspondant au diplôme déclaré dans le recensement suivant la sortie des études, expérience réelle en jours accumulée dans le secteur privé et semi-public Depuis 1988, base tous salariés

15 De légères baisses des inégalités de salaire pour les hommes travaillant à temps complet dans le secteur privé et semi-public... 1,4 Gini 0,34 1,2 0,32 1,0 0,3 0,8 0,28 0,26 0,6 0,24 0,4 0,22 0, ,2 log W_q90-log W_q50 log W_q50-log W_q10 log W_q90-log W_q10 log W_q99-log W_q90 Gini of W Figure: Ecarts entre le Q90/Q10, Q50/Q10, Q90/Q50 et Q99/Q90 des log de salaires et coefficient de Gini de la distribution des salaires

16 De légères baisses des inégalités de salaire pour les hommes travaillant à temps complet dans le secteur privé et semi-public... les inégalités de salaires : ont légèrement baissé entre 1967 et 1973, sont restées stables du milieu des années 1970 au milieu des années 1980, ont augmenté à la fin des années 1980, ont baissé depuis le milieu des années 1990, plus fortement dans la dernière décennie. la baisse des inégalités a été tirée par la baisse constante des inégalités dans le bas de la distribution (Q50/Q10) tandis que les inégalités dans le haut (Q90/Q50) ont oscillé au cours du temps hausse dans le très haut de la distribution : top 0.1% dans les années 2000 cf Godechot (2012)

17 ...qui masquent des modifications structurelles profondes du marché du travail Au cours de la période forte hausse du salaire minimum et du chômage

18 Évolution du chômage et du salaire minimum 4,0 0,10 3,8 3,6 3,4 3,2 3,0 2,8 2,6 Log smic 39h & 35h (left scale) Male unemployment rate (right scale) 0,09 0,08 0,07 0,06 0,05 0,04 0,03 0,02 0,01 2, ,00

19 ...qui masquent des modifications structurelles profondes du marché du travail Au cours de la période forte hausse du salaire minimum et du chômage forte hausse du niveau d éducation suite à une série de politiques éducatives volontaristes

20 Évolution des niveaux d éducation et d expérience des hommes salariés à temps complet dans le secteur privé et semi-public 0,65 0,60 0,55 0,50 0,45 0,40 0,35 0,30 0,25 0,20 0,15 0,10 0,05 0, NO DEGREE BASIC VOC JUNIOR ADV VOC HIGH SCHOOL SOME COLLEGE Average experience (years, left scale) UNIVERSITY

21 Contrôler des changements de composition : équation de Mincer les (log) salaires journaliers sont reliés à deux formes de capital humain, l expérience et le niveau d éducation le niveau d éducation est exprimé en 7 catégories de diplôme Les effets de l expérience peuvent varier entre les différents groupes de diplômes : interaction des variables d expérience et de diplôme y i = 7 (β k + γ 1k exp i + γ 2k expi 2 + γ 3k expi 3 )1 dipi =k + u i, i = 1,..., N, k=1

22 Analyser les évolutions inter- et intra-groupes : régressions quantiles Koenker and Bassett (1978), Buchinsky (1994), Koenker (2005) Permet de modéliser l ensemble de la distribution des salaires à expérience et éducation données et non plus uniquement la moyenne Q yi (θ dip i, exp i ) = 7 (β kθ +γ 1kθ exp i +γ 2kθ expi 2 +γ 3kθ expi 3 )1 dipi =k, i = 1,..., N, k=1 avec Quant θ (y dip, exp) le quantile d odre θ de la distribution conditionnelle des log de salaire et θ est compris entre (0, 1) Les coefficients estimés ne sont pas des effets individuels à moins de supposer en plus une hypothèse de maintien du rang ne sont pas causaux : premium

23 Outils d analyse L analyse se centre sur : les (log) salaires prédits médians pour décrire les inégalités inter-groupes les différences de quantiles de (log) salaires prédits pour les inégalités intra : Q90-Q10 ; les indices de Gini de la distribution des salaires prédits (conditionnels)

24 Plan Introduction Données - Faits stylisés - Méthodologie Résultats Explications potentielles Conclusion

25 Une baisse des inégalités inter-groupes de diplôme pour les moins expérimentés 6,0 6,0 5,5 5,5 5,0 5,0 4,5 4,5 4,0 4,0 3,5 3,5 3,0 3,0 2, NO DEGREE BASIC VOC JUNIOR HS ADV VOC HS SOME COLLEGE UNIVERSITY SMIC 39h SMIC 35h Figure: (Log) Salaire journalier médian ajusté, hommes travaillant à temps complet dans le secteur privé et semi-public, 5 ans d expérience 2, NO DEGREE BASIC VOC JUNIOR HS ADV VOC HS SOME COLLEGE UNIVERSITY SMIC 39h SMIC 35h Figure: (Log) Salaire journalier médian ajusté, hommes travaillant à temps complet dans le secteur privé et semi-public, 25 ans d expérience

26 Une baisse des inégalités inter-groupes de diplôme pour les moins expérimentés Les inégalités de salaires inter-groupes baissent fortement pour les moins expérimentés, en raison : hausse des salaires des moins diplômés, comme le SMIC baisse du salaire des plus diplômés, entre 1973 et 1984 et depuis 1991 Une forte compression des salaires en début de carrière Les inégalités de salaire inter-groupes sont relativement stables pour les plus expérimentés entre 1967 et 2009 Les salaires des plus expérimentés sont relativement stables depuis 1995 Quelle que soit l année, les inégalités inter-groupes de diplôme augmentent avec le niveau d expérience : les gains salariaux liés à l accumulation de l expérience sont plus importants pour les plus diplômés

27 Inégalités intra-groupes de diplôme - Q90/Q10 2,0 1,8 1,6 1,4 1,2 1,0 0,8 0,6 0,4 0,2 0, NO DEGREE BASIC VOC JUNIOR HS ADV VOC HS SOME COLLEGE UNIVERSITY Figure: Différences de (log) salaires ajustés entre Q90 et Q10, hommes travaillant à temps complet dans le secteur privé et semi-public, 5 ans d expérience 2,0 1,8 1,6 1,4 1,2 1,0 0,8 0,6 0,4 0,2 0, NO DEGREE BASIC VOC JUNIOR HS ADV VOC HS SOME COLLEGE UNIVERSITY Figure: Différences de (log) salaires ajustés entre Q90 et Q10, hommes travaillant à temps complet dans le secteur privé et semi-public, 25 ans d expérience

28 Inégalités intra-groupes de diplôme : éléments structurels Les inégalités intra-groupes de diplôme mesurées par la différence Q90/Q10 augmentent avec le niveau d éducation et sont plus élevées pour les diplômés généraux que pour les diplômés professionnels Ce résultat étend les résultats de Crépon-Gianella (1999) et Martins-Pereira (2004) Explications : plus grande variabilité des diplômés généraux et variabilité plus grande des métiers après un diplôme général expression et valorisation des compétences individuelles plus importantes pour les travailleurs plus diplômés risques de déclassement salarial plus élevés pour les plus diplômés Les résultats sont moins tranchés quand on utilise des indices de Gini

29 Inégalités intra-groupes de diplôme - Gini 0,40 0,40 0,35 0,35 0,30 0,30 0,25 0,25 0,20 0,20 0,15 0,15 0,10 0,10 0,05 0,05 0, NO DEGREE BASIC VOC JUNIOR HS ADV VOC HS SOME COLLEGE UNIVERSITY Figure: Coefficient de Gini, hommes travaillant à temps complet dans le secteur privé et semi-public, 5 ans d expérience 0, NO DEGREE BASIC VOC JUNIOR HS ADV VOC HS SOME COLLEGE UNIVERSITY Figure: Coefficient de Gini, hommes travaillant à temps complet dans le secteur privé et semi-public, 25 ans d expérience

30 Inégalités intra-groupes de diplôme : baisse au cours de la période Les inégalités intra-groupes mesurées par la différence Q90/Q10 ont baissé de 1967 à 1984 pour tous les niveaux d expérience, excepté pour les diplômés de l université, en raison d une baisse des inégalités intra-groupes dans le bas de la distribution ont légèrement augmenté entre le milieu des années 1980 et le milieu des années 1990 ont baissé depuis le milieu des années 1990, plus fortement pour les moins expérimentés Le coefficient de Gini confirme cette baisse depuis le milieu des années 1990

31 Une baisse des inégalités amortie par l augmentation du niveau d éducation de la population active Au cours de la période le niveau d éducation a fortement augmenté, augmentant la part de groupes avec un plus haut niveau d inégalités intra-groupes Ces effets de composition peuvent donc avoir joué sur les évolutions des inégalités globales Calcul des indices de Gini en maintenant constante la composition de la population par diplôme à expérience donnée Reconstruction des distributions de salaire contrefactuelles avec composition de 1967 à expérience donnée

32 Figure: Coefficient de Gini, hommes travaillant à temps complet dans le secteur privé et semi-public, 5 ans d expérience Figure: Coefficient de Gini, hommes travaillant à temps complet dans le secteur privé et semi-public, 25 ans d expérience Une baisse des inégalités amortie par l augmentation du niveau d éducation de la population active 0,4 0,4 0,35 0,35 0,3 0,3 0,25 0,25 0,2 0,2 0,15 0,15 0, Indice de Gini Indice de Gini avec la structure par diplômes observée en , Indice de Gini Indice de Gini avec la structure par diplômes observée en 1967

33 Une baisse des inégalités amortie par l augmentation du niveau d éducation de la population active Chaque année la composition réelle des diplômes entraîne mécaniquement des inégalités plus élevées que celles qui prévaudraient si la composition était restée celle de 1967 Il y aurait eu une baisse plus importante des disparités salariales à niveau d expérience donné si la répartition par diplôme était restée la même sur toute la période

34 Plan Introduction Données - Faits stylisés - Méthodologie Résultats Explications potentielles Conclusion

35 Pas d explication unique Il faut expliquer : La baisse des salaires médians pour les plus éduqués et moins expérimentés La stabilité voire la hausse des salaires des moins éduqués et moins expérimentés La baisse des inégalités intra-groupes d éducation Explications potentielles : Changements dans la composition des secteurs et dans la part du secteur public Hausse du salaire minimum sur la période Course entre éducation et technologie gagnée par l éducation Effets qualité liés à la hausse du niveau d éducation Changements dans les règles de partage du surplus entre plus et moins diplômés, plus et moins expérimentés

36 Pas d effets de composition de secteur En 1967, 80% des salariés à temps complet travaillaient dans le secteur manufacturier, ils sont 60% en On inclut des indicatrices secteur dans une équation simple de Mincer On trouve les mêmes résultats particulièrement la baisse des premiums de l éducation Les changements de composition de secteurs ne semblent pas expliquer les changements des salaires sur la période

37 Prise en compte du secteur public La part du secteur public dans l emploi total a fortement augmenté entre les années 1950 et les années 1980 et continue d augmenter mais plus modérément depuis le milieu des années 1980 En 2009, le secteur public représente 20% de l emploi total Changements qui peuvent biaiser nos résultats On refait tourner nos régressions depuis 1988 en incluant les périodes d emploi dans la fonction publique Les changements dans la part de l emploi public ne semblent pas expliquer les baisses d inégalités, au moins dans les 20 dernières années

38 Hausse du salaire minimum Le salaire minimum a fortement augmenté sur la période, plus particulièrement : entre 1968 et 1982 : hausse de 123% alors que le salaire médian des salariés hommes à temps complet a augmenté de 43% avec les coups de pouce de 1995 à 1997 avec les ARTT de façon modérée pour le SMIC 35h (GMR) plus fortement pour le SMIC 39h Conçu comme une force de rappel : SHBO / inflation / coups de pouce

39 Hausse du salaire minimum Candidat sérieux pour le resserrement de l éventail des salaires dans le bas de la distribution : baisse des inégalités inter et intra groupes de 1967 au début des années 1980 et depuis le milieu des années 1990 coïncide avec les périodes de forte hausse du salaire minimum effets de diffusion du SMIC peuvent tasser le bas de la distribution si les hausses ne sont pas répercutées dans l ensemble de la hiérarchie salariale Effets de sélection joueraient peu Cependant le salaire minimum ne peut pas expliquer la baisse des salaires des plus diplômés et moins expérimentés : explications complémentaires

40 Hausse de l offre de travailleurs diplômés : une course entre technologie et éducation Très forte hausse du niveau d éducation qui peut entrainer une baisse des salaires si la demande n a pas augmenté autant Pourquoi la France ne connaitrait-elle pas la même hausse de la demande pour les plus diplômés? effet taille qui retarde l adoption des NTIC par les entreprises en France (hausse du niveau d éducation encore récent) progrès technique neutre en France cf. Goux-Maurin (2000) de 1970 à 1993 : rôle des organisations syndicales dans l organisation productive? Deux explications : effet offre qui a dépassé l effet demande ou moindre adoption des technologies favorables aux plus diplômés

41 Une histoire de qualité La hausse du niveau d éducation peut avoir entraîné une baisse des compétences intrinsèques des diplomés d un niveau donné Carneiro-Lee (2011) trouvent que pour les Etats-Unis entre 1960 et 2000 les effets qualité ont limité la hausse des premiums de l éducation (20 points de % vs 26 points sans effets qualité)

42 Baisse du pouvoir de négociation Jusqu ici on a supposé un modèle traditionnel dans lequel le salaire est égal à la productivité marginale Mais en fait les salaires font l objet de négociations salariales, d où la question de la répartition des gains de productivité, par exemple entre salariés expérimentés et non expérimentés et/ou diplômés et non diplômés Question de la répartition d autant plus sensible que les gains de productivité ont fortement baissé sur la période : selon Maury and Pluyaud (2004) en 1973 la productivité du travail baisse de 5% à 2.1% en 1995 baisse à 1.1%

43 Baisse du pouvoir de négociation Les travailleurs potentiellement les plus touchés sont ceux qui ont le plus faible pouvoir de négociation et des marges de baisse de salaire ie les salariés peu expérimentés et plus diplômés (plus loin du smic) Baisse du pouvoir de négociation collectif et/ou individuel : collectif : syndicats recentrés sur des objectifs d emploi et de bas salaires? Sur les adhérents plus expérimentés? Plus difficile d avoir des revendications salariales communes avec une individualisation des rémunérations/complexification? individuel : montée du chômage qui fait baisser le salaire de réserve + hausse de l offre de diplômés qui accroît la concurrence

44 A suivre... Effets qualité liés à la hausse de l offre de travailleurs diplômés Pouvoir de négociation collectif ou individuel : regarder les changements dans les grilles de salaire au cours du temps coût du travail : coût du travail au niveau du smic a baissé dans les années 1990 cf Nouveau-Ourliac (2012)

45 Plan Introduction Données - Faits stylisés - Méthodologie Résultats Explications potentielles Conclusion

46 Conclusions Baisse des inégalités inter et intra groupes d éducation et d expérience au cours des 40 dernières années Baisses tirées par des baisses pour les salariés les moins expérimentés Pas de hausse des inégalités dans le haut de la distribution, excepté au top 0.1% Pas d explication unique : salaire minimum baisse du pouvoir de négociation des salariés peu expérimentés et plus éduqués, couplée à une hausse de l offre de travailleurs qualifiés et du chômage effets qualité Explications plutôt institutionnelles et moins de marché pour expliquer les profondes différences entre les évolutions en France et dans les pays anglo-saxons notamment

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