COLLE BATI METIERS LAMELLE L ALLIÉ DES CHANTIERS CONTRAIGNANTS LA REVUE DES BÂTISSEURS

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1 BATI METIERS LA REVUE DES BÂTISSEURS NUMERO 13 DÉCEMBRE 2008 GRAND TÉMOIN Vicente Leoz Argüelles L information sur les produits de construction ENVELOPPE Isolation thermique par l extérieur : systèmes de bardage ÉQUIPEMENTS TECHNIQUES Solaire thermique : les installations sensibles FINITIONS AMÉNAGEMENT Céramique et hôtellerie font bon ménage GROS ŒUVRE/STRUCTURE LAMELLE COLLE L ALLIÉ DES CHANTIERS CONTRAIGNANTS DOSSIER Mieux gérer l eau INNOVATION La technique du mur à changement de phase

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3 SOMMAIRE BÂTIMÉTIERS REVUE TRIMESTRIELLE NUMÉRO 13 DÉCEMBRE 2008 L ACTUALITÉ 2 Formation FEEBat : un facteur de crédibilité pour les entreprises Les 24 heures du Bâtiment 2009 : au plus près de la profession! Bâtir avec l environnement : une charte pour promouvoir la construction durable GRAND TÉMOIN 10 Vicente Leoz Argüelles Marquage CE : garantir la fiabilité de l information sur les produits de construction DOSSIER 56 MIEUX GÉRER L EAU INNOVATION 62 Matériaux à changement de phase : limiter l usage de la climatisation Pass Innovation : une évaluation express pour les produits innovants liés au Grenelle CHANTIER 64 Raccordements électriques : comment raccourcir les délais RÉGLEMENTATION 65 Réglementation sismique : les entreprises face à une situation compliquée Eurocodes : une année pour s y préparer! NORMALISATION 66 Marquage CE des fenêtres : la transparence dans les performances ENVIRONNEMENT 68 Conception bioclimatique : composer avec le site, le climat et le confort de l usager Rénovation énergétique : Qualibat lance la mention «Économie d énergie» Qualité de l eau à l intérieur des bâtiments : se former aux bonnes pratiques ZOOM CHANTIER 70 Bâtiment basse consommation pour la FFB du Gard LA PAROLE À 72 Philippe Eymery : «Faire entendre la voix de l entreprise pour prévenir les sinistres» GROS ŒUVRE/ STRUCTURE ENVELOPPE MÉTIERS ÉQUIPEMENTS TECHNIQUES 36 FINITIONS/ AMÉNAGEMENT 45 Lamellé-collé : l allié des chantiers contraignants 13 Matériaux naturels : redécouvrir la pierre 14 Fiche Accessibilité : les rampes d accès en ERP 17 Parements en béton : un savoir-faire collégial 18 Préfabrication : l avenir de la maison à ossature bois 20 Termites : le traitement de l assise du bâtiment obligatoire 22 Nouvelle certification : le bon enduit pour le bon support 22 Couverture cuivre : la qualité au prix fort 25 Des stores vénitiens bien dans leur double peau 26 ITE : systèmes de bardage 28 Nouveau NF DTU 42.1 : l imperméabilité des façades à l heure européenne 31 Certifications Qualibat Métallerie Feu 32 Galvanisation : les points clés du métier 33 Installations intérieures domestiques gaz : objectif qualité 35 Solaire thermique : des installations sensibles 36 Solaire photovoltaïque : la technologie au service de l énergie propre 38 Fibres céramiques réfractaires : des valeurs limites d exposition impossibles à atteindre pour le moment 39 Les conduits «schunt» incompatibles avec les chaudières basse température 41 Granulés de bois : attention à la qualité du combustible 42 Plaques de plâtre : quelles performances? 45 Céramique et hôtellerie font bon ménage 46 Nanotechnologies : quelles applications pour la peinture? 48 Plafonds suspendus : un DTU revisité 49 Peinture : aller plus loin dans les interfaces métier 50 Plafond tendu : un produit qui redevient à la mode 51 Antigraffitis : comment faire son choix? 52 Dalles vinyle-amiante : comment s y prendre? 53 Fiches ITE : repères utiles pour les peintres 55 ÉDITORIAL Prêts pour les marchés de demain! Ce numéro 13 de Bâtimétiers clôt une année marquée par la fin d un cycle de croissance continue de l activité qui aura duré une décennie. Le fléchissement est là et il touche, plus ou moins fortement, nos entreprises. Mais parallèlement, 2008 aura été l année de la transformation des orientations du Grenelle de l environnement en projets de loi, dont l application dès 2009 doit permettre une relance de l activité. Le chef de l État vient de l exprimer avec force, à l occasion d une table ronde consacrée au bâtiment : «le Grenelle de l environnement est une réserve de croissance fantastique». Tous les acteurs du bâtiment, chefs d entreprise et artisans en premier lieu, ont intérêt à prendre ce tournant et à le négocier en professionnels. Nos métiers, séculaires pour la plupart et sources de fierté pour les hommes et les femmes qui les exercent, sont invités à se renouveler, à s ouvrir et à évoluer. Nous entrons dans l ère de la haute performance, qui est synonyme d exigences accrues, de compétences nouvelles et de meilleure coordination : plus de technicité, plus d organisation, plus de méthode pour livrer à des clients exigeants des ouvrages de plus en plus «pointus». Se préparer à cette mutation, élargir le champ de nos prestations et savoir regrouper nos compétences pour mieux servir nos clients sont autant de défis qu il nous faut relever. Bâtimétiers entend donner à chacun des clés pour décrypter l ampleur des changements en cours, saisir les adaptations nécessaires de nos métiers et se préparer aux marchés de demain. JEAN-YVES ROBIN PRÉSIDENT DU CONSEIL DES PROFESSIONS DE LA FFB

4 L A C T U A L I T É Un dispositif de prêts à taux zéro «verts» En complément du prêt à taux zéro (PTZ) et du prêt à taux zéro majoré, le gouvernement envisage le lancement d un PTZ «vert», pour la construction de logements respectant la norme «bâtiment à basse consommation». D une part, le plafond de ce PTZ «vert», ouvert de début 2009 à fin 2012, serait de D autre part, les contractants d un PTZ vert pour leur résidence principale BBC pourront déduire 40 % de leurs intérêts d emprunt pendant sept ans. Le projet prévoit aussi un «éco-ptz», servant à financer des bouquets de travaux de nature à améliorer les performances énergétiques des logements existants, plafonné à et 300 par m 2. Il faut cependant attendre la publication des textes d application pour voir ces mesures confirmées et précisées. Eaux de pluie : les usages à l intérieur des bâtiments Les conditions de récupération et d utilisation des eaux de pluie ont été précisées par un arrêté du 21 août 2008 (publié au JO n 0201 du 29 août 2008) : l utilisation est désormais autorisée pour l alimentation des toilettes et le lavage des sols, sous réserve que les toitures ne soient pas constituées d amiante-ciment ou de plomb. L arrêté autorise aussi, à titre expérimental, l utilisation de l eau de pluie pour le linge, sous réserve de dispositifs adaptés. Des règles de mise en œuvre, d entretien et de surveillance double réseau de distribution, signalisation «eau non potable», dispositif de filtration, carnet sanitaire... sont imposées pour toute installation réalisée. De ce fait, plusieurs types de bâtiments ont été exclus du champ d application : établissements de santé, cabinets médicaux et dentaires ou encore crèches, écoles maternelles et élémentaires. Pour en savoir plus : voir le dossier p. 58. FORMATION FEEBAT Un facteur de crédibilité pour les entreprises Directeur général de SAS M. Mangeas, une entreprise générale de bâtiment qui em-ploie une centaine de personnes à Saint-Martin-de-Landelles (Manche), Emmanuel Mangeas s intéresse depuis longtemps à la rénovation énergétique. Pour améliorer ses compétences en la matière, il a été l un des premiers, avec le respon-sable du secteur maison indi-viduelle de l entreprise, à suivre les modules 1 et 2 de la formation FEEBat (1), au printemps dernier, à l IFRB de Saint-Lô. «Notre motivation était d abord citoyenne, témoigne-t-il, nous voulions être sûrs de faire des travaux favorables à l environnement. Nous voulions devenir aussi efficaces que possible en matière de performance énergétique, aller au-devant d un marché d avenir et GRENELLE Cap sur le BBC en 2012 elon le projet de loi relatif S à la mise en œuvre du Grenelle de l environnement, toutes les constructions neuves devront répondre à la norme BBC (bâtiment basse consommation, soit une consommation en énergie primaire inférieure à 50 kwh/m² par an) en Pour aider les acteurs de la construction entreprises, architectes, maîtres d ouvrages à atteindre cet objectif, la FFB et les principaux partenaires de la construction (1) ont établi un programme de travail. Il se décompose en quatre chantiers : repérage et évaluation des techniques performantes pour les bâtiments neufs et les bâtiments existants ; mise au point et harmonisation des méthodes d évaluation des performances des bâtiments et des méthodes d autocontrôle pour les entreprises ; réécriture de certains DTU pour les rendre compatibles avec les objectifs du Grenelle ; intégration de ces pouvoir chiffrer le retour sur investissement vis-à-vis de nos clients.» Sur ces différents points, Emmanuel Mangeas a obtenu satisfaction, grâce notamment à l aspect transversal de la formation, qui permet de communiquer avec les autres corps d état et de mieux comprendre les interactions des différents métiers sur la performance énergétique. «J ai pu échanger avec des plombierschauffagistes, le seul corps d état concerné non représenté dans l entreprise. J y vois maintenant plus clair sur la géothermie, par exemple.» Il se félicite aussi de la grande qualité des formateurs : «Ce sont des professionnels de terrain, ayant une expérience de la construction et un discours concret.» Après avoir suivi le module 1 (Se positionner sur le marché de la rénovation énergétique) et le module 2 (Améliorer la performance d un bâtiment à partir d une analyse thermique), il a obtenu la mention «Économie d énergie» de Qualibat. Emmanuel Mangeas suivra donc le module 3, purement technique, qui porte sur la maîtrise des groupes de technologies performantes et lui permettra d améliorer encore sa capacité de conseil, mais aussi et surtout de réalisation. «Cette formation est pour nous un facteur de crédibilité, conclut-il, le moyen d acquérir un discours sérieux sur la rénovation énergétique.» (1) Formation aux économies d énergie des entreprises et artisans du Bâtiment. Contactez la FFB de votre département (des formations sont organisées sur l ensemble du territoire). nouveaux contenus aux référentiels de formations, initiale et continue, qui viendront compléter les dispositifs de formation continue déjà en place (FEEBat). (1) Notamment le Centre scientifique et technique du Bâtiment (CSTB) et l Agence qualité construction (AQC). PHOTODISC 2 BÂTIMÉTIERS DÉCEMBRE 2008

5 L A C T U A L I T É LES 24 HEURES DU BÂTIMENT Au plus près de la profession! n plus des trois métiers de E la charpente, de la menuiserie et des parquets, réunis dans l Union FFB-CMP, la FFB vient d accueillir un quatrième métier, la construction bois, avec l intégration en son sein d AFCOBOIS-FFB. Cet organisme, qui était à l origine l Association française des construc teurs bois, a changé à cette occasion de statut, pour devenir le Syndicat français de la construction bois, désormais associé à la FFB comme syndicat de spécialité. Il regroupe Après le franc succès rencontré par la première édition des 24 Heures du Bâtiment en 2006, la seconde édition aura lieu de nouveau au Palais omnisports de Paris- Bercy (POPB), mais cette fois sur deux jours, les 11 et 12 juin Tout en conservant la même ferveur et le mot d ordre «Faire grandir nos bâtiments», elle aura pour ambition de réunir acteurs du Bâtiment : entrepreneurs, fournisseurs, maîtres d œuvre, maîtres d ouvrage... La journée du 11 juin sera dédiée à un colloque géant, qui permettra d aborder les différents aspects des métiers et du développement durable politique et stratégie de la FFB, écoefficacité énergétique, formation, emploi... en collaboration 2009 aujourd hui une centaine d adhérents, parmi lesquels on retrouve les principaux acteurs de la construction bois, actuellement en développement en raison des vertus environnementales de ce matériau. Ce rapprochement au sein d un pôle bois permettra aux professionnels des quatre métiers d avoir une meilleure représentativité, de mutualiser des moyens techniques, de créer des synergies entre leurs activités et d adopter des positions et une communication commu- avec les Unions et les Syndicats de métiers de la FFB, les partenaires, ainsi que les décideurs, les experts et les personnalités du BTP. Le 12 juin sera la journée «Événement» concernant la politique syndicale, avec l intervention de décideurs politiques, d experts économiques et de personnalités de premier plan du BTP, et portera aussi sur l artisanat et ses nouveaux marchés. Une occasion de fêter les 50 ans d action syndicale de la FFB aux côtés des artisans. Ce rendez-vous exceptionnel sera l occasion de lancer une initiative innovante et ambitieuse, le village des bâtisseurs, qui assurera la découverte et la promotion de nos métiers au plus près du grand public grâce à des étapes dans 18 métropoles françaises pendant trois ans. Une représentation symbolique de ce village itinérant sera implantée à l extérieur du POPB. La FFB crée un pôle bois construction nes. Grâce à cette initiative, les adhérents de la FFB qui se lancent dans la construction bois pourront également bénéficier des services d AFCOBOIS-FFB sans payer de cotisation supplémentaire. FFB-CMP (Féderation française du Bâtiment charpente, menuiserie, parquets), tél. : AFCOBOIS-FFB (Syndicat français de la construction bois), tél. : AGENDA DU 10 AU 12 DÉCEMBRE «Energaïa», Montpellier. Salon international des énergies renouvelables. 15 JANVIER «Les entreprises de Bâtiment et la normalisation», FFB, Paris. Colloque sur les enjeux de la normalisation et l appropriation des normes par les professionnels. DU 16 AU 18 JANVIER Salon des économies d énergie, Vienne. Énergies renouvelables, chauffage, isolation, éco-construction et développement durable organisé par Via Energies. DU 21 AU 23 JANVIER «Batimed», Parc Chanot, Marseille. Salon des professionnels du Bâtiment et des TP du Sud. DU 23 AU 25 JANVIER Salon des économies d énergie, Albertville. Énergies renouvelables, chauffage, isolation, écoconstruction et développement durable organisé par Via Energies. DU 30 JANVIER AU 1 ER FÉVRIER Salon des économies d énergie, Ambérieu-en-Bugey. Énergies renouvelables, chauffage, isolation, écoconstruction et développement durable organisé par Via Energies. 1 ER FÉVRIER «Habitat et environnement», Le Touquet-Paris-Plage. Salon de l habitat écologique et des énergies renouvelables. DU 20 AU 22 FÉVRIER «Aquibat», Bordeaux. Salon des professionnels du Bâtiment et des TP du Sud-Ouest. DU 25 AU 28 FÉVRIER Rendez-vous de référence de la construction durable et de l énergie propre de 2009, Eurexpo, Lyon. Cette manifestation regroupe quatre salons complémentaires : le Salon des énergies renouvelables ; ENEO, le salon des énergies, du confort climatique et de l eau ; Bluebat, le salon de la performance du bâtiment et de la construction durable ; Eurobois, le salon du bois dans la construction, de la machine à bois et des composants. DÉCEMBRE 2008 B Â T I M É T I E R S 3

6 L A C T U A L I T É Qualibat lance une certification «Rénovation énergétique» En complément de la mention qui atteste de la compétence des entreprises en matière d économies d énergie dans leur métier, Qualibat lance fin 2008 une certification «Rénovation énergétique». Dédiée à la maison individuelle et au petit collectif (logements équipés de chauffage individuel), elle s adresse aux entreprises aptes à une prise en charge globale du chantier de rénovation énergétique : études (réalisées en interne ou soustraitées), analyse de la performance énergétique de l existant, préconisation d un bouquet de travaux avec engagement sur le niveau de performance à atteindre, réalisation en propre d une partie au moins des travaux, pilotage et coordination de l ensemble du chantier. La capacité des entreprises certifiées sera régulièrement contrôlée par des audits. Pour en savoir plus : La réglementation énergétique pour bâtiments existants de plus de m 2 La réglementation thermique pour les bâtiments existants de plus de m 2 a été fixée par arrêté le 8 août dernier (JO du 08/08/2008). En cas de travaux d un montant supérieur à 25 % de la valeur des bâtiments, et pour les bâtiments d habitation, le maître d ouvrage doit améliorer leur performance en démontrant par calcul que les consommations énergétiques prévisionnelles après les travaux seront inférieures à une consommation dite de référence, et inférieures à une consommation énergétique maximale (fixée selon le type d énergie et trois grandes zones climatiques). Pour les bâtiments autres que l habitat, il doit démontrer que les consommations prévisionnelles après travaux seront inférieures à une consommation dite de référence, et inférieures de 30 % à la consommation avant travaux. Le maître d ouvrage peut aussi être en conformité avec la réglementation en appliquant des solutions techniques agréées. BÂTIR AVEC L ENVIRONNEMENT Une charte pour promouvoir la construction durable vant même que ne commence l examen de la loi A Grenelle 1 au Parlement, la FFB a pris, en septembre dernier, l initiative d afficher haut et clair l engagement de son réseau en faveur de la construction durable. Parallèlement à une vaste campagne de communication (voir p. 6), la FFB propose à ses adhérents une charte intitulée «Bâtir avec l environnement». Le texte formalise les principaux engagements des professionnels pour rendre les bâtiments «plus performants sur les plans énergétiques, environnementaux et sanitaires» ; «conseiller les clients»; «proposer des solutions innovantes»; «être formé et se former à la mise en œuvre des techniques les plus adaptées dans le domaine de la construction durable» ; etc. Élément central d un kit de communication complet, cette charte «Bâtir avec l environnement» s accompagne de nombreux outils : affiches ; vignettes autocollantes, modèles de courrier à destination des clients, inventaire des documents techniques disponibles, glossaire des 100 mots de la construction durable, rappel des différents systèmes d aides fiscales et financières, solutions techniques par pôle de métier, etc. Côté client, l existence de cette charte sera un bon moyen de bénéfi- Les DTU récents et à venir DTU PUBLIÉS DEPUIS LE 1 ER AVRIL 2008 cier sans attendre de conseils et des solutions que la loi ne manquera pas de rendre obligatoires au plus vite. De nombreux DTU ont été récemment modifiés pour les adapter aux normes européennes. Le tableau ci-après recense ceux publiés depuis le 1 er avril Indice Intitulé Date de publication NF DTU 58.1 Plafonds suspendus modulaires Prévu en décembre 2008 NF DTU 20.1 Ouvrages en maçonnerie de petits éléments Octobre 2008 parois et murs NF DTU Cloisons en maçonnerie de petits éléments Octobre 2008 NF DTU 43.4 Toitures en éléments porteurs en bois et panneaux Octobre 2008 dérivés du bois avec revêtement d étanchéité NF DTU 23.2 Planchers à dalles alvéolées préfabriqués en béton Octobre 2008 NF DTU 23.3 Ossatures en éléments industrialisés en béton Août 2008 NF DTU 33.1 Façades rideaux Mai 2008 NF DTU 43.3 Mise en œuvre de toitures en tôles d acier nervurées Avril 2008 avec revêtement d étanchéité NF DTU 26.1 Travaux d enduits de mortier Avril 2008 NF DTU 26.2 Chapes et dalles à base de liant hydraulique Avril BÂTIMÉTIERS DÉCEMBRE 2008

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8 L A C T U A L I T É Cinq guides pour tout savoir sur la RT 2005 la suite d une initiative des À professionnels du groupe Performance énergétique de la FFB, et avec le soutien de l Ademe, cinq guides sur la réglementation thermique des bâtiments neufs ont été publiés en septembre dernier. À travers les cinq thèmes traités parois opaques, parois vitrées, équipements techniques, construction bois et construction métallique, l objectif est d apporter une information précise aux entreprises des différents corps d état concernés, sur les solutions techniques réglementaires et le traitement des points singuliers. Construire sur sols argileux Pour aider les maîtres d ouvrage dans l approche d une construction nouvelle, une plaquette «Sécheresse et construction sur sols argileux : réduire les dommages par la prévention» sera disponible début Édité par le ministère de l Écologie, de l Énergie, du Développement COMMUNICATION passionnés s engagent Guides disponibles auprès de la FFB de votre département. durable et de l Aménagement du territoire (Meeddat), ce document synthétique de quatre pages exposera la marche à suivre (missions géotechniques, dispositions constructives, dispositions relatives à la viabilité et à l environnement), pour prévenir la sinistralité liée à la construction sur sols argileux, et dressera une liste des outils de prévention, comme la carte départementale d aléas et le plan de prévention des risques (PPR), à consulter impérativement avant le dépôt du permis de construire. n octobre dernier, les professionnels du Bâtiment E hommes et femmes, dirigeants et compagnons sont revenus via les principaux médias (télévision, radio et Internet) témoigner de leur passion pour le métier. Pour cette seconde vague de la campagne de communication «Le bâtiment, passionnés», lancée par la FFB au début 2008, ils ont aussi manifesté l engagement de la profession en faveur de la construction durable un an tout juste après la tenue du Grenelle de l environnement. Cinq nouveaux spots radio ont ainsi mis en vedette les solutions des professionnels du bâtiment en matière de réduction des consommations énergétiques, d utilisation des énergies renouvelables, d économie des matériaux, etc., faisant écho à la charte «Bâtir avec l environnement» proposée, par ailleurs, par la FFB à ses adhérents (voir p. 4 et 16). Complétant les messages diffusés sur Skyrock, NRJ et Chérie FM, cette nouvelle série de spots a notamment fait l objet d une diffusion ciblée sur RTL, la radio la plus écoutée de l Hexagone, afin de lui assurer la plus large audience. Travaux à proximité des réseaux : la réglementation remise à plat Suite aux difficultés rencontrées dans l application du décret de 1991 et à la série d accidents récents, les pouvoirs publics se sont engagés dans une remise à plat de la réglementation concernant les travaux à proximité des réseaux enterrés et aériens. Ils réfléchissent à une meilleure répartition des rôles et des responsabilités entre les concessionnaires exploitants des réseaux, les maîtres d ouvrage et les entreprises, pour définir un cadre technique et juridique qui permette une meilleure prévention des risques. Un grand nombre de métiers du Bâtiment entreprises générales, maçons, plombiers, CMistes, démolisseurs, électriciens, etc. et des TP est aujourd hui concerné par cette question lors de la déclaration d intention de commencement de travaux (DICT). Un décret, plusieurs arrêtés, ainsi qu une norme sont attendus sur cette question vers fin début Détecteurs de monoxyde de carbone : une loi pourrait voir le jour Une proposition de loi visant à rendre obligatoire l installation de détecteurs de monoxyde de carbone dans tous les lieux d habitation a été déposée au Sénat au mois d avril dernier. Ce gaz incolore, inodore mais mortel dont les émanations proviennent d appareils de chauffage mal réglés (chaudière, chauffe-eau, poêle, insert de cheminée) et fonctionnant au bois, fioul, gaz ou charbon est responsable chaque année en France de intoxications et 300 décès. La proposition de loi prévoit de rendre obligatoire l installation de détecteursavertisseurs dans tous les logements comportant des appareils ou des dispositifs de chauffage susceptibles d en émettre. Du même type que les détecteurs de fumée, d un coût modeste et fonctionnant à piles, ces appareils mesurent en permanence la concentration de CO dans l air et déclenchent une alarme au-delà d un certain taux de concentration. 6 BÂTIMÉTIERS DÉCEMBRE 2008

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10 P ubliés par l Agence qualité construction, les Mémos Chantiers sont des fascicules de poche dépliables en accordéon d une dizaine de pages, destinés aux professionnels du chantier. À l aide de schémas techniques, ils indiquent les points essentiels à respecter pour réaliser les travaux dans les règles de l art, sur des thè- son individuelle et mes ayant été repérés par Isolation thermique l AQC comme facteurs de par l extérieur. 쐍 sinistralité. Le dernier fascicule paru à l automne s intitule «Canalisations en matériaux Les Mémos Chantiers sont de synthèse semi-rigides». disponibles auprès de la FFB Deux nouveaux sortiront pro- de votre département. L ensemde la collection est consultachainement : Principes de pré- ble ble et téléchargeable sur vention parasismique en mai- Rendre les balcons accessibles P our répondre à la nouvelle réglementation accessibilité qui, pour tout permis de construire déposé à compter du 1er janvier 2008, impose des balcons et des terrasses accessibles depuis la chambre ou le salon, les maîtres d œuvre et entreprises du bâtiment peuvent désormais s inspirer des schémas de principe réalisés par le CSTB pour le compte du ministère en charge du Logement. Ces schémas, qui restent au niveau du principe, ont pour but de nourrir la réflexion des constructeurs et devraient être complétés par des carnets de détail d ici à la fin 쐍 - Document consultable sur les publications, thème «accessibilité» - Fiche technique Balcons, terrasses, loggias, (Bâtimétiers n 11, juin 2008, p. 19). - Les entreprises sont invitées à faire part des difficultés rencontrées et de leur expérience à la FFB de leur département. Lutte contre les termites ZONES AYANT FAIT L OBJET D UN ARRÊTÉ PRÉFECTORAL D INFESTATION P our tout projet de construction, situé dans un département ayant fait l objet d un arrêté préfectoral d infestation 8 BÂTIMÉTIERS par les termites (départements en rouge sur la carte ci-dessus) et dont le permis de construire est postérieur au 1er novembre DÉCEMBRE , il est obligatoire de mettre en œuvre des bois de structure résistant aux termites et autres insectes xylophages. Depuis le 1er novembre 2007, cette obligation est complétée par la mise en place d un dispositif antitermites à l interface sol-bâti : barrière physique, barrière physicochimique ou dispositif de construction contrôlable. La plus grande attention doit être portée sur le choix du dispositif retenu, cela tant au niveau de son efficacité termicide, que de son innocuité pour les compagnons assurant sa mise en œuvre, ou encore de sa compatibilité avec les produits ou procédés dans lesquels il est inséré. Une chose est sûre : tout traitement termicide par épandage du sol n est plus autorisé. 쐍 GH FKD QWL 6hhV^c^hhZb Zc cdc XdaaZXii ^[ &DO HSL QV L AQC étoffe ses Mémos Chantiers HU L A C T U A L I T É L essentiel des NF DTU consultable sur le chantier La collection des Calepins de chantier s étoffe de quatre nouveaux titres (1) : Ouvrages en béton (paru en novembre dernier), Enduits traditionnels à base de mortier, Dallages en béton, Assainissement individuel (parution prévue fin décembre 2008). Ces ouvrages regroupent, de manière synthétique, les cas les plus courants qui sont traités dans les normes NF DTU. Conçus à l initiative de la FFB, ils sont innovants dans leur forme : des pages en papier très épais et imputrescible, d un format idéal pour que les compagnons les glissent dans une poche et consultent les grandes lignes des normes aussi bien sur le chantier qu à l atelier. (1) Les thèmes suivants sont également disponibles : Revêtements de sol scellés, Fumisterie, Toitures-terrasses, Couvertures en tuile, Revêtements de sol souples PVC, Planchers et parquets en bois, Ouvrages en plaques de plâtre, Revêtements de sol souples textiles, Revêtements de sol PVC, Planchers chauffants à eau chaude et Réfection des façades par revêtements souples d imperméabilité à base de polymères. Pour en savoir plus : Contactez la FFB de votre département. Sécurité Incendie : rectificatif Contrairement à ce que nous annoncions dans un précédent numéro (Bâtimétiers n 12, p. 6), le comité d étude et de classification des matériaux par rapport aux dangers d incendie (CECMI) n a pas, à ce jour, assoupli la réglementation sur l utilisation du bois dans les établissements recevant du public (ERP). Une proposition de la FFB-CMP (Union charpente, menuiserie, parquets) est en cours d examen, elle vise à généraliser l utilisation du bois en aménagement intérieur. Pour en savoir plus :

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12 G R A N D T É M O I N MARQUAGE CE ENTRETIEN AVEC VICENTE LEOZ ARGÜELLES, CHEF DE L UNITÉ CONSTRUCTION DE LA COMMISSION EUROPÉENNE GARANTIR LA FIABILITÉ DE L INFORMATION SUR LES PRODUITS DE CONSTRUCTION Près de vingt ans après l adoption de la directive «Produits de construction», la Commission européenne vient d approuver une proposition de révision. L artisan de cette réforme revient sur son principal objectif : renforcer le marquage CE dans son rôle d outil d information sur la performance des produits. Quel est l enjeu du projet de règlement européen sur les produits de construction, sur lequel travaille le service que vous dirigez au sein de la Commission européenne? Par rapport à l actuelle directive «Produits de construction», il est apparu nécessaire de clarifier la notion de marquage CE et de simplifier les procédures d attribution correspondantes. Beaucoup de malentendus subsistent sur le marquage CE. Rappelons que sa fonction initiale est de faciliter la libre circulation des produits au sein de l Union européenne. Pour que cet objectif puisse se concrétiser, il faut être en mesure de renseigner les utilisateurs les entreprises de construction en l occurrence sur les performances effectives de ces produits. La réforme en cours met l accent sur cette dimension d information. Nous pensons d abord à l utilisateur du produit : l objectif est de lui garantir la fiabilité de l information associée au marquage CE. Nous som- mes en train, en quelque sorte, de développer un langage commun, accessible dans les mêmes termes à tous les acteurs de l Union, et fondé sur les mêmes procédures aboutissant à la délivrance du marquage CE. Le socle de ce langage commun, sur lequel s appuie le marquage CE, ce sont les normes européennes harmonisées d où l importance du travail accompli par les professionnels de la construction au sein des organismes de normalisation européens. Plus les normes sont fiables, plus le marquage CE, qui atteste que l information sur le produit a été obtenue en conformité avec ces normes, gagnera en fiabilité. Le choix d élaborer un règlement européen va aussi dans le sens de ce langage commun. Car à la différence d une directive, qui doit être transposée dans la législation de chaque État membre, avec les risques d interprétations divergentes que cela comporte, un règlement est applicable directement et s impose à tous dans les mêmes termes. En quoi le règlement européen va-t-il simplifier les procédures par rapport à la réglementation actuelle? La simplification concernera en particulier les essais que doivent effectuer les fabricants dans le cadre du marquage CE, pour attester la conformité de leurs produits aux normes. Le règlement prévoit, par exemple, une procédure de déclaration sans essais lorsqu un produit aura déjà fait par ailleurs l objet d essais ou de déclarations spécifiques (feu, substances dangereuses ). Autre simplification : les industriels pourront réaliser des essais conjoints ou se mettre d accord les résultats d essais effectués antérieurement sur un produit similaire. Nous allons clarifier aussi la procédure de l agrément technique européen, qui va changer de nom pour s appeler «évaluation technique européenne». Cette procédure concerne les produits pour lesquels il n existe pas encore de norme harmonisée. Le rôle des actuels organismes d agrément sera recentré vers un rôle d évaluation : on leur demandera de dire quelles sont les performances d un produit, pas nécessairement de dire s il peut être utilisé. On a parlé par ailleurs d une procédure simplifiée pour les petites entreprises Effectivement. C était une demande forte des petits fabricants, qui font valoir qu on ne peut pas exiger d eux les mêmes moyens que ceux des industriels qui produisent en grande série. Dans le cadre de cette procédure simplifiée, les petites entreprises devront simplement démontrer à quelle réglementation nationale leur produit est conforme, afin de s assurer qu il respecte les exigences du marché sur lequel il sera écoulé. Elles pourront aussi faire réaliser les essais prévus dans la norme sans nécessairement passer par les organismes notifiés par les autorités, par exemple en créant des laboratoires avec d autres entreprises. Dans certains cas, néanmoins, ces essais devront obligatoirement être vérifiés par un organisme notifié. Rappelons qu au final, le client utilisateur sera libre de son choix : il pourra considérer qu un marquage simplifié ne le renseigne pas suffisamment sur la performance d un produit, ce qui incitera le fabricant à opter pour un marquage «complet», mieux adapté aux exigences du marché. 10 BÂTIMÉTIERS DÉCEMBRE 2008

13 Ancien professeur d économie industrielle et directeur des études économiques au sein du gouvernement basque, Vicente Leoz Argüelles a rejoint la Commission européenne en Il y a dirigé plusieurs unités, dont celle en charge de la construction secteur dont il est devenu un éminent spécialiste. En 2006, il s est vu confier la préparation de la révision de la directive Produits de construction. La proposition de règlement européen (amené à remplacer l actuelle directive) élaborée par ses équipes a été adoptée en mai 2008 par la Commission, première étape d un processus de plusieurs années. Vicente Leoz Argüelles dirige aujourd hui l unité Construction, Équipements à pression et Métrologie au sein de la DG Entreprises et Industrie de la Commission européenne. V. LELOUP Qu en est-il de l artisan qui, par exemple, fabrique et installe ses fenêtres? Il ne sera pas plus concerné qu aujourd hui par le marquage CE, car il ne met pas son produit sur le marché. S il faut expliciter davantage ce point dans les textes, nous le ferons. La profession s interroge aussi sur l information associée au marquage CE, qui pourrait n être disponible que sur Internet? Nous serons très vigilants sur ce point, car nous voulons être sûrs que l utilisateur disposera de toutes les garanties nécessaires de fiabilité de l information sur le produit. Or, un document papier, ou encore un fax ou un courrier électronique, a une dimension de «pièce à conviction» que n a pas nécessairement une information en ligne. Il faut créer les conditions pour que l information en ligne garan- Rappelons que la fonction initiale du marquage CE est de faciliter la libre circulation des produits au sein de l Union européenne. tisse au moins la même dimenssion. Nous travaillons sur le sujet, mais soyez assurés que nous irons dans le sens de la meilleure protection de l utilisateur. Ne faut-il pas clarifier le rôle respectif du marquage CE et des marques de qualité? L existence de marques de qualité volontaires, créées par le marché, ne pose pas de problème. En revanche, le fait que certaines marques de qualité soient plus ou moins identifiées aux institutions publiques et fonctionnent comme des mécanismes de protection des marchés nationaux c est parfois le cas en France avec la marque NF est contraire à l esprit et à la lettre du marché unique. C est donc un sujet sur lequel la Commission va se pencher. Il ne faut pas que la multiplication de marques nationales joue contre le marquage CE. L objectif du futur règlement est au contraire de renforcer sa légitimité : si le marquage CE dit, par exemple, que tel produit a telle performance thermique, l utilisateur peut être sûr que cette performance a été contrôlée ; pourquoi, dès lors, chercher ailleurs d autres confirmations? Quelles sont les prochaines étapes avant l entrée en vigueur du nouveau règlement? Le texte est actuellement en cours de discussion au niveau du Conseil et du Parlement européens ; nous espérons qu il sera adopté avant le printemps Il faudra ensuite préparer sa mise en œuvre, en laissant le temps aux opérateurs et, en particulier, aux États membres d intégrer les nouvelles procédures, ce qui prendra environ deux ans. Si tout se passe bien, le nouveau règlement sera opérationnel mi DÉCEMBRE 2008 B Â T I M É T I E R S 11

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15 GROS ŒUVRE/STRUCTURE G. BALIGAND LAMELLÉ-COLLÉ L allié des chantiers contraignants Poutres de longue portée, design exigeant, conception parasismique, le lamellé-collé répond à un grand nombre d exigences techniques, tout en se montrant vertueux sur le plan de l environnement. Illustration avec le chantier de la piscine sud de Grenoble. Achevée à l été 2007, la piscine sud de Grenoble se caractérise par une structure composée de poteaux en béton armé et de voiles béton, sur laquelle repose une charpente en forme de disque de 1600 m 2, l ouvrage ayant été construit en zone sismique classée 1b. Pour répondre à cet ensemble de contraintes, la Ville de Grenoble, maître d ouvrage du projet, a arbitré en faveur d une charpente en lamellé-collé et attribué ce lot à l entreprise Barlet Frères SA, implantée à La Clayette (Saône-et- Loire). Cette entreprise prend en charge ce type de projet dans son ensemble, de la phase d études à la fabrication du produit, depuis la taille jusqu au montage de la charpente. «Le lamellé-collé présente une résistance mécanique élevée et un rapport poids performances mécaniques très intéressant, commente Éric Sauvignet, directeur technique de Barlet Frères, qui a piloté le projet. Ces propriétés ont permis la fabrication de cette charpente de grandes dimensions, tout en limitant son poids, grâce à des poutres de grande portée. La charpente de la piscine sud de Grenoble en comporte huit, dont la plus longue mesure 41,80 m pour une portée libre de 38,80 m.» Pour limiter leur hauteur et optimiser l espace intérieur de l édifice, les poutres ont été sous-tendues de tirants métalliques qui accroissent la résistance mécanique de la charpente. Le bureau d études de Barlet Frères a dû résoudre une autre difficulté, liée au souhait de l architecte de créer une toiture fine en débord, pour garantir la légèreté de l ensemble de l ouvrage, ce qui impliquait de réduire fortement la hauteur des poutres aux appuis. «Le lamellé-collé se prête facilement à la réalisation de formes courbes, ce qui nous a permis d affiner harmonieusement l extrémité des poutres, ajoute Éric Sauvignet. Pour conserver une résistance mécanique identique, il était prévu dans l appel d offres d encastrer des profils métalliques en bout des poutres, mais nous avons finalement proposé de les épaissir localement par l adjonction de deux moises de même forme collées en atelier. Cette solution tout en bois s est finalement révélée plus fiable et plus esthétique.» De même, le matériau s est facilement prêté au cintrage de la poutre, réalisée en plusieurs sections, qui ceinture l ensemble de la toiture. RÉPONDRE AUX RÈGLES PARASISMIQUES Afin que l ouvrage soit conforme aux règles parasismiques PS92, les architectes ont conçu un bâtiment construit en quatre blocs de maçonnerie indépendants, réunis par des joints de fractionnement. Pour que l ensemble puisse jouer librement en cas de séisme, la charpente a été réalisée en deux parties, réunies par un joint de dilatation en toiture, et posée en tête des poteaux béton sur des appuis glissants multidirectionnels. «Ce chantier montre que le lamellé-collé est non seulement compatible avec les constructions situées en zone sismique, mais de plus bien adapté en raison de sa masse, commente Éric Sauvignet. En effet, en cas de vibration, plus la masse de la toiture est faible, et moins on sollicite les fondations.» Dernière étape du chantier, le levage d une telle charpente sous-traité à l entreprise Sacet, située à Marsannay en Côte-d Or comporte aussi sa technicité : soulevées par une grue de 200 tonnes, les poutres de grande portée ont dû être stabilisées horizontalement par des butons de bois retenus par des câbles pour être mises en place. D une résistance mécanique supérieure à celle du bois massif, le lamellé-collé est encadré par la norme NF EN 14080, qui spécifie les critères à satisfaire par le fabricant, et bénéficie d un marquage CE correspondant à un ensemble de performances minimales. Il s agit là d outils précieux qui permettent aux bureaux d études d optimiser le dimensionnement des ouvrages et charpentes, et donc leur coût. Sur le plan environnemental, la Fiche de déclaration environnementale et sanitaire (FDES) du lamellé-collé révèle un bilan flatteur qui le rend compatible avec les critères des chantiers HQE (haute qualité environnementale), de plus en plus demandés par les donneurs d ordre publics. FFB-CMP (Fédération Française du Bâtiment Charpente, Menuiserie, Parquets), tél. : , DÉCEMBRE 2008 B Â T I M É T I E R S 13

16 1 2 ROCAMAT REVUE PIERRE ACTUAL MATÉRIAUX NATURELS REDÉCOUVRIR LA PIERRE En raison de ses propriétés mécaniques et thermiques mais aussi de son très bon bilan environnemental, la pierre doit retrouver toute sa place dans le bâtiment. C est la mission que s est fixée le Centre technique de matériaux naturels de construction. La construction en pierre occupe une position paradoxale : après avoir démontré sa pérennité, avec les monuments les plus anciens de l Antiquité ou les édifices du Moyen-Âge, la voici aujourd hui réduite à la confidentialité. Matériau majoritaire dans la construction jusque dans les années 1945, la pierre a par la suite perdu du terrain, mise en concurrence avec de nouveaux matériaux plus propices au développement de techniques industrielles. La désertification des campagnes, et donc des bassins de production, a accentué ce mou- vement, tandis que les impératifs de construction d urgence aprèsguerre ont accéléré son recul. De fait, la construction en pierre se caractérise par une organisation et des règles de l art exigeantes : l approvisionnement du chantier est précédé d une phase d étude, de façonnage et de mise en œuvre appelée «calepinage», nécessitant du personnel hautement qualifié. «Une construction en pierre relève toujours du sur mesure, le travail du maçon ne tolère pas l approximation, explique Didier Merzeau, entrepreneur en maçonnerie traditionnelle à Coulombiers, dans la Vienne. En effet, le mur réalisé sert aussi de parement, il n est pas possible de corriger ultérieurement les défauts visuels avec un enduit ou tout autre type de finition.» Au fil des années, la pierre a acquis auprès du public, à tort, une image de produit cher, compliqué à utiliser, qui a abouti à sa marginalisation : la construction en pierre massive concerne aujourd hui moins de 1 % des maisons individuelles neuves. Elle est en revanche plus couramment adoptée pour restaurer les édifices anciens, aménager des abords ou habiller des façades : «Nous réalisons beaucoup de parements avec des moellons ou des pierres de taille, pour habiller des murs porteurs en parpaings, briques ou béton cellulaire, ajoute Didier Merzeau. Cela donne un aspect traditionnel aux maisons neuves et prouve que la pierre reste prestigieuse.» DES PERFORMANCES AUJOURD HUI DIFFICILES À JUSTIFIER L emploi de la pierre est courant en restauration, car il se fonde sur l expérience : il suffit au maçon de refaire à l identique ce qui existait et a tenu bon pendant des siècles. Mais la question se complique quand il s agit de bâtir du neuf : «Le problème est qu il n existe aujourd hui aucun outil de calcul et de dimensionnement des bâtiments en pierre, déplore Armel Le Compagnon, entrepreneur en gros œuvre et taille de pierre, au Puy-en-Velay, en Haute-Loire. Par conséquent, les maîtres d ouvrage ne veulent pas prendre la responsabilité de construire en pierre un bâtiment qui ne peut pas 14 BÂTIMÉTIERS DÉCEMBRE 2008

17 GROS ŒUVRE/STRUCTURE 1 ARCHIVES DÉPARTEMENTALES DE LA SARTHE, LE MANS. Les façades, revêtues d un parement de pierres de Bourgogne agrafées, comprennent de fausses meurtrières de granit noir poli et de pierre grise. 2 SIÈGE DE LA BANQUE POPULAIRE DE L OUEST, BORDEAUX. Façade en pierre mince attachée en pose traditionnelle. 3 CAVE RESTAURÉE en pierre de taille et moellons. 4 EXTENSION NEUVE réalisée en pierre. être conçu par un bureau d études, ni validé par un bureau de contrôle.» L entrée en vigueur de l Eurocode 6, qui encadre l utilisation de la pierre dans la construction, ne règle rien au problème, car cette nouvelle norme européenne impose à la pierre des coefficients qui se traduisent par des épaisseurs de murs pénalisantes sur le plan économique. Le choix d un marquage CE de niveau 2 appliqué à la pierre auquel sont soumis la plupart des autres matériaux ainsi qu un contrôle qualité renforcé sur le chantier devraient permettre de contourner cette difficulté. Le même problème se pose quand on parle performances thermiques : «Au moment où il faut construire en respectant la RT 2005 et bientôt une réglementation encore plus ambitieuse prévue à l horizon 2012, il n existe aucun outil de justification des performances thermiques de la pierre, argumente Didier Merzeau. Logiquement, les maîtres d ouvrage et les bureaux d études préfèrent se tourner vers d autres matériaux, dont les performances peuvent être évaluées de façon claire et précise.» Cependant, la filière de la pierre a décidé de remédier à cette situation, avec la création, voici deux ans, du Centre technique de matériaux naturels de construction (CTMNC voir encadré). 3 4 MERZEAU MERZEAU REVENIR SUR DES IDÉES REÇUES Contrairement aux idées reçues, la pierre n est pas plus chère qu un autre matériau de construction et se révèle adaptée aux défis de notre époque : «La pierre est très performante sur le plan thermique dans le cadre du mur double, une technique courante en Europe du Nord, qui consiste à isoler le mur par l extérieur avec un isolant puis une couche de pierre maçonnée», précise Armel Le Compagnon. Mais ce qui est vrai de la façade en pierre peut aussi l être de la pierre massive utilisée en structure. La pierre est un matériau à inertie thermique, qui a une capacité à absorber puis à restituer la chaleur et le froid avec un amortissement et un déphasage (décalage dans le temps) des variations de la température extérieure et intérieure. À condition de bien traiter les ponts thermiques et de doubler la pierre d un isolant adapté, ses qualités permettent de construire en respectant les exigences thermiques, tout en apportant un confort exceptionnel. Sur le plan de la structure des bâtiments, il faut ajouter que les poteaux ou poutres précontraints ou postcontraints en pierre leur donnent une résistance supplémentaire, qualité dont l architecture contemporaine devrait tirer parti. Matériau naturel par excellence, abondant, la pierre offre aux bâtisseurs un grand nombre de possibilités, encore largement sous-exploitées. Son utilisation, qui génère de faibles impacts environnementaux et sa capacité de réemploi, qui en fait un matériau durable, devraient contribuer à son retour au premier plan parmi les matériaux de construction, à condition de la doter d outils d évaluation et de mise en œuvre modernes. UMGO-FFB (Union de la maçonnerie et du gros œuvre), tél. : , CTMNC (Centre technique de matériaux naturels de construction), tél JUSTIFIER ET PROMOUVOIR LES PERFORMANCES DE LA PIERRE «La mission du CTMNC est double : mettre au point les outils qui permettront de justifier techniquement les performances de la pierre, d une part, et, d autre part, promouvoir la construction en pierre auprès des décideurs de la construction, maîtres d œuvre et maîtres d ouvrage», explique Didier Pallix, directeur du département Pierres naturelles du centre technique. Par une information objective, ces outils doivent permettre d ouvrir de nouveaux marchés à la pierre, en allant vers des formats plus grands, et de lui redonner toute sa place dans le Bâtiment. Dès sa création, le CTMNC s est attelé à la réalisation d un outil de calcul et de dimensionnement des ouvrages en pierre, et d un outil de calcul de ses performances thermiques. Tous deux verront prochainement le jour. Des essais, actuellement menés avec le Centre scientifique et technique du Bâtiment (CSTB), permettront aussi de déterminer ses performances antisismiques. Ils déboucheront notamment sur l édition d un guide qui viendra compléter le DTU 55.2 sur les revêtements en pierres attachées, qui reste muet sur la question de la sismicité. Outre le suivi d un grand nombre de normes applicables à la pierre et l analyse de son cycle de vie, qui doit nourrir des fiches de déclaration environnementales et sanitaires (FDES), le CTMNC travaille sur un guide du marquage CE de la pierre, des programmes de formation à la maçonnerie en pierre, ainsi qu à l élaboration d une «lithothèque». Objectif : mieux connaître les pierres françaises, leurs caractéristiques, et donc optimiser leur utilisation dans la construction. DÉCEMBRE 2008 B Â T I M É T I E R S 15

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19 GROS ŒUVRE/STRUCTURE F I C H E A C C E S S I B I L I T É Les rampes d accès en ERP La réglementation accessibilité expose des principes précis concernant notamment la largeur, l inclinaison de la pente, le guidage, la protection ou encore le revêtement des sols. Le choix et l aménagement du cheminement accessible doivent faciliter la continuité du déplacement entre l extérieur et l intérieur. Lorsque le cheminement courant se fait par un plan incliné, il doit offrir des caractéristiques minimales. Le revêtement doit présenter un contraste visuel et tactile par rapport à son environnement. À défaut, il doit comporter sur toute sa longueur un repère continu, tactile pour le guidage à l aide d une canne d aveugle, et visuellement contrasté par rapport à son environnement, pour faciliter le guidage des personnes malvoyantes. Les caractéristiques réglementaires applicables sont présentées dans le tableau ci-dessous. Pour en savoir plus : UMGO-FFB (Union de la maçonnerie et du gros œuvre), tél. : FFB-Métallerie (Union des métalliers), tél. : FFB-CMP (Charpente, menuiserie, parquets), tél. : CHEMINEMENT Largeur minimale Pente Devers Palier Ressaut Guidage Protection Sols ERP NEUF 1,40 m à 5 % (4% recommandé) Sur longueur 2 m : jusqu à 8 % Sur longueur 50 cm : jusqu à 10 % 2 % 1,40 x 1,20 m, horizontal et sans obstacle Si pente 4 % : 1 palier tous les 10 m 1 à chaque changement de direction 1 en haut et 1 en bas de chaque pente 2 cm (ressauts type «pas d âne» successifs interdits) Si pente 4 % : 1 main courante recommandée au moins d un côté (et 1 main courante à une hauteur intermédiaire) Signalisation adaptée en chaque point du cheminement 1 élément de protection pour une hauteur de chute 0,40 m, lorsque le cheminement est bordé à une distance inférieure à 0,90 m par la rupture de niveau 1 garde-corps préhensible pour une hauteur de chute 1 m (selon NF P ) Prévoir une bordure chasse-roue à chaque rupture de niveau Non meuble, non glissant, non réfléchissant et sans obstacle à la roue Pas de trous et fentes supérieurs à 2 cm (largeur ou diamètre) ERP EXISTANT RÈGLES DU NEUF, AVEC ATTÉNUATIONS: 1,20 m à 6 % Sur longueur 2 m : jusqu à 10 % Sur longueur 50 cm : jusqu à 12 % 3 % Si pente 5% : 1 palier tous les 10 m Tolérance : ressauts successifs distants d une largeur minimale de 2,50 m et séparés par des paliers de repos TEXTE DE RÉFÉRENCE Arrêté du 1 er août 2006 Établissement recevant du public (J.O. du 18 mai 2006), art. 2 - Dispositions relatives aux cheminements extérieurs, modifié par l arrêté du 30 novembre 2007 et complété par la circulaire d application (B.O.). Arrêté du 22 mars 2007, modifié par l arrêté du 3 décembre 2007 : attestation de vérification de l accessibilité aux personnes handicapées construction d un bâtiment d habitation collectif soumis à permis de construire. Arrêté du 11 septembre 2007 sur la conformité d un dossier de travaux d un ERP. NF DTU 20.1 : ouvrages en maçonnerie de petits éléments parois et murs. NF DTU 21 : exécution des travaux en béton. NF P : dimensions des garde-corps, règles de sécurité relatives aux garde-corps et rampes d escalier. EXEMPLE DE SUCCESSIONS DE PLANS INCLINÉS, ENTRECOUPÉS DE PALIERS DE REPOS Bordure chasse-roue. Schéma extrait du guide réglementaire «Concevoir des espaces accessibles à tous» CSTB, octobre DÉCEMBRE 2008 B Â T I M É T I E R S 17

20 GROS ŒUVRE/STRUCTURE PAREMENTS EN BÉTON Un savoir-faire collégial Conception de l ouvrage, formulation du béton, coffrage, mise en œuvre, décoffrage... La prise en compte de tous ces éléments donnera un béton impeccable, utilisable en parement. Depuis quelques années, «l esthétique béton» favorise l utilisation de ce matériau en parement «une surface de béton destinée à être vue après l achèvement des ouvrages». Ce qui donne toutes ses lettres de noblesse au béton, mais oblige les entrepreneurs à optimiser sa qualité visuelle. Ils doivent pour cela respecter les prescriptions de deux textes de référence, le NF DTU 21 «Exécution des ouvrages en béton», complété par le Fascicule de documentation P «Surfaces et parements de béton». Le NF DTU 21 distingue quatre qualités de parements en béton, en fonction de la planéité d ensemble rapportée à la règle de 2 m et de la planéité locale rapportée à un réglet de 20 cm : élémentaire (pas de spécification de planéité particulière), ordinaire (15 mm sous la règle de 2 m et 6 mm sous le réglet de 20 cm), courant (7 mm et 2 mm) et soigné (5 mm et 2 mm), cette dernière qualité étant la plus adaptée aux parements en béton. Quant aux aspects de surface, ils sont définis au moyen de trois critères planéité, texture, teinte dans le Fascicule de documentation P UNE ALLIANCE DE COMPÉTENCES Un parement en béton de qualité ne peut être obtenu que si chaque partenaire est associé au projet, et par l utilisation de matériels et de matériaux de qualité, qui ne correspondent pas toujours à l offre du moins-disant. Chargé du calcul de l ouvrage, le bureau d études devra savoir aller au-delà des règles du BAEL (béton armé HUSSOR/L. GROSSE POUR ALCATEL aux états limites), qui ne sont plus adaptées aux exigences du béton de parement, et augmenter parfois le nombre d armatures, afin de mieux maîtriser le risque de fissuration. Le fournisseur de béton devra être choisi en fonction de sa capacité à proposer à l entreprise des bétons spécialement conçus pour les parements, qui limitent notamment le bullage. Enfin, l entreprise doit utiliser un coffrage comportant des peaux coffrantes neuves ou en parfait état, qui n ont pas été stockées contre le sol, et qui seront au besoin nettoyées avec un agent d entretien adapté. Ces peaux devront être enduites d un agent de démoulage, réparti de manière uniforme et intégrant plus ou moins d additif pour prévenir les problèmes d accrochage, de farinage ou de parement brûlé qui pourraient apparaître au moment du démoulage. Seul un positionnement rigoureux des coffrages alignement, serrage des tiges, étanchéité entre les éléments de coffrage, mise en place des écarteurs garantira un parement uniforme. Le coulage et la vibration doivent être réalisés conformément au NF DTU 21, sans que l aiguille à vibrer touche les peaux coffrantes. Le béton utilisé doit être conforme à la norme NF EN 206, qui exclut désormais l ajout d eau, car elle nuit à la résistance du béton et à sa qualité esthétique. Mais il est fortement conseillé d utiliser des bétons spécialement conçus pour les parements, généralement des bétons autoplaçants (BAP), qui sont très fluides, homogènes, stables et mis en œuvre facilement sans vibration, par le seul effet gravitaire. Leur consistance est particulièrement adaptée pour les ouvertures nombreuses et les modénatures complexes. UMGO-FFB (Union de la maçonnerie et du gros œuvre), tél. : , «DU BON MATÉRIEL ET DES MAÇONS CONSCIENCIEUX» Jean-François Bertin, entrepreneur de gros œuvre à Carpiquet (14). Quel regard portez-vous sur le parement en béton? Après s être beaucoup développé, en raison des tendances architecturales et grâce à des formulations innovantes du béton, il pourrait être victime de deux restrictions : l extension des zones sismiques, qui remet en cause la réalisation de voiles d un seul tenant en façade accompagnés de planchers suspendus, et la réglementation thermique qui va favoriser l isolation par l extérieur, laquelle masquera le béton. Quels sont les points essentiels pour obtenir un beau béton? Il faut un bon partenaire bétonnier, de l excellent matériel (coffrages, mannequins bien fabriqués par un menuisier) et je dirais surtout des maçons bien formés, qui effectuent chaque opération avec soin. Il faut aussi prévenir la fissuration un phénomène naturel lié au matériau grâce à des armatures supplémentaires à certains endroits et à la mise en place de modénatures dans les coffrages qui provoquent une fissuration évidente en la canalisant, horizontalement au niveau des planchers, et verticalement au droit des ouvertures. Un beau béton a-t-il un coût supplémentaire? Un béton autoplaçant, parfois renforcé en armatures, se contentera d une lasure en finition, tandis qu un béton ordinaire sera moins cher en soi, mais il faudra ensuite réaliser un enduit plus onéreux. On peut donc remplacer avec profit un béton ordinaire avec enduit, souvent quelconque, par un béton autoplaçant lasuré, à la très belle esthétique. 18 BÂTIMÉTIERS DÉCEMBRE 2008

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