Enquête permanente sur le budget des ménages

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1 2011 Bulletin du statec Enquête permanente sur le budget des ménages Sommaire 1. Introduction 5 2. Dépenses et consommation totales 5 3. Structure de la consommation 7 4. Relation entre revenu et consommation: les lois d Engel 9 5. Alimentation, boissons et tabac Les dépenses des ménages à l étranger Structure des dépenses de consommation des ménages monoparentaux Note méthodologique Tableaux statistiques 31 6 Savoir pour agir

2 Impressum Responsable de la publication Dr Serge Allegrezza Rédaction et coordination Armande Frising Guillaume Osier Statec Institut national de la statistique et des études économiques Centre Administratif Pierre Werner 13, rue Erasme L Luxembourg-Kirchberg Téléphone Fax info@statec.etat.lu Internet Décembre 2011 Volume LVIII N 06 / 2011 ISSN Prix de ce numéro: 3,70 euros Abonnement annuel: 22,00 euros La reproduction totale ou partielle de la présente note est autorisée à condition d en citer la source. Conception: Interpub', Luxembourg Impression: Imprimerie Centrale

3 Table des matières Enquête permanente sur le budget des ménages 1. Introduction 5 2. Dépenses et consommation totales Consommation mensuelle moyenne Dépenses de consommation selon la situation sociale des ménages Niveau d instruction Type de ménage Niveau de vie 6 3. Structure de la consommation Structure de la consommation selon la situation sociale des ménages Revenu disponible des ménages Composition du ménage 8 4. Relation entre revenu et consommation: les lois d Engel 9 5. Alimentation, boissons et tabac Alimentation à domicile Structure des dépenses alimentaires à domicile Dépense en alimentation selon les caractéristiques socioéconomiques des ménages Alimentation hors domicile Structure des dépenses en alimentation hors domicile Boissons Tabac Les dépenses des ménages à l étranger Structure des dépenses de consommation des ménages monoparentaux Note méthodologique Considérations générales Description générale Objectifs et utilisations Fiabilité des résultats Priorité aux dépenses Limites des EBM Passage à une enquête permanente L enquête Méthodologie : Contraintes internes, nationales et internationales Tirage de l échantillon Documents d enquête et déroulement de l enquête sur le terrain Redressements pour non-réponse L imputation des loyers fictifs Principaux résultats du rapport d expertise méthodologique 27 Références Tableaux statistiques 31 Bulletin du STATEC n

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5 1. Introduction Cette publication présente les principaux résultats de la vague 2009 de l enquête sur le budget des ménages (EBM). L enquête est réalisée de façon permanente par le STATEC depuis 2003 auprès d un échantillon représentatif de ménages résidant au Luxembourg. L objectif est de collecter de l information détaillée sur le niveau des dépenses de consommation des ménages ainsi que sur leur structure de consommation. L échantillon de la vague 2009 comprend les données qui ont été collectées en 2008, 2009 et Il ressort en effet des résultats de la vague d enquête que la dépense mensuelle moyenne totale des ménages est en baisse depuis Elle s établit à EUR en 2009 contre EUR en 2008 et EUR en Globalement le poids du logement occupe le 1 er rang dans les dépenses de consommation. Viennent ensuite les dépenses liées aux transports et celles pour les produits alimentaires et boissons non alcoolisées. Les poids de certains postes de dépenses varient fortement avec le revenu du ménage. Ainsi, pour le poste de budget le plus important, le logement, ce poids diminue de 46% chez les ménages les plus pauvres à 29% chez les plus aisés. D autres postes de consommation qui varient fortement avec le niveau de revenu sont par exemple ceux liés à l ameublement, l équipement ménager et l entretien courant de la maison. Les ménages appartenant à la classe de revenu EUR et plus dépensent en effet en moyenne près de 8 fois plus (quelque 573 EUR/mois) pour ce poste que ceux qui se trouvent à l autre extrémité de la distribution des revenus. Il se trouve que ce sont les ménages d étrangers, à l exception des ménages portugais, qui dépensent le plus en dehors des frontières du Grand-duché : en 2009, 18.7% des dépenses de consommation des ménages dont la personne de référence était de nationalité allemande ont eu lieu à l étranger. Viennent ensuite les ménages belges (18.3%), français (14.2%) et italiens (10.7%). Dans les ménages dont la personne de référence était de nationalité luxembourgeoise, près de 10% de leurs dépenses de consommation étaient réalisées l étranger. 2. Dépenses et consommation totales 2.1 Consommation mensuelle moyenne Le graphique 1 fait apparaître une courbe de distribution des dépenses de consommation étalée à droite ce qui implique que la moyenne (4 687 EUR) dépasse la médiane 1 (4 055 EUR), indiquant que quelques individus ont des dépenses beaucoup plus élevées que les autres. La distribution des dépenses de consommation nous apprend en effet que pour 24% des ménages ces dépenses s élèvent à plus de EUR par mois. Le seuil de EUR par mois est franchi par 11% des ménages et à l autre extrême, 9% des ménages doivent se contenter de dépenses de consommation ne dépassant pas EUR par mois. Graphique 1: Répartition des dépenses de consommation mensuelles en Une partie non négligeable des dépenses de consommation des ménages se passe à l étranger. En 2009, les ménages résidant au Luxembourg ont dépensé en moyenne plus de EUR à l étranger, soit 514 EUR par mois. Les dépenses réalisées à l étranger représentaient 11% du montant total des dépenses de consommation des ménages en Près de 30% du montant des dépenses à l étranger en 2009 ont concerné les restaurants et les hôtels, suivis par les articles d habillement et de chaussures (17%) et les loisirs et la culture (13.4%). Bulletin du STATEC n en % < >= en EUR 1 La médiane divise une distribution en deux parties égales. 50% des ménages ont une dépense de consommation supérieure à EUR et 50% dépensent moins.

6 Notons encore que la dépense mensuelle moyenne des ménages est en baisse depuis Elle s établit à EUR en 2009 contre EUR en 2008 et EUR en Les dépenses mensuelles moyennes par ménage au Luxembourg et à l étranger depuis 2005 sont détaillées dans le Regards N 21/2011 du Statec. 2.2 Dépenses de consommation selon la situation sociale des ménages Niveau d instruction La ventilation des dépenses de consommation selon le niveau d instruction de la personne de référence nous apprend qu en 2009, un ménage «universitaire» a dépensé en moyenne EUR par mois, soit 42% de plus qu un ménage ayant une personne de référence dont le niveau d éducation ne dépasse pas l enseignement secondaire inférieur. Cet écart s est progressivement réduit sur les 5 dernières années et s établissait encore à 48% en Le tableau 1 ci après nous révèle également que les dépenses des ménages où la personne de référence se situe entre ces deux extrêmes sont quasi stables depuis deux ans alors que les celles des autres catégories sont en baisse. Tableau 1: Dépenses de consommation mensuelles moyennes selon le niveau d instruction de la personne de référence (en EUR) Education primaire et éducation secondaire inférieure Education secondaire supérieure et éducation supérieure non universitaire Education universitaire Type de ménage Aussi bien la composition du ménage que l âge des personnes exercent une influence sur la dépense de consommation. D après le tableau 2, l âge joue un rôle dans la dépense des ménages isolés puisqu en 2009, une personne entre 30 et 64 ans dépense en moyenne près de 15% de plus par mois que celles âgées de moins de 30 ans ou de plus de 64 ans. Chez les couples sans enfants, ce phénomène est encore plus marqué puisque ceux où les deux membres sont âgés de moins de 65 ans dépensent en moyenne EUR par mois contre EUR pour ceux âgés de 65 ans ou plus, soit une différence de près de 20%. Le nombre d enfants respectivement de parents dans le ménage joue également un rôle non négligeable. Ainsi, un couple avec deux enfants âgés de moins de 16 ans dépense en 2009 en moyenne 9% de plus qu un couple avec un enfant. Les ménages monoparentaux avec un ou plusieurs enfants de moins de 16 ans à charge quant à eux, dépensent près de EUR de moins par mois que les couples avec un enfant et de l ordre de EUR de moins que les couples avec deux enfants, soit des écarts de plus de 40% respectivement 50%. Entre 2005 et 2009, les types de ménages ayant enregistré la plus forte hausse de la dépense de consommation sont ceux d une personne âgée entre 30 et 64 ans, d une personne avec enfant(s) de moins de 16 ans et les couple sans enfants où les deux membres sont âgés de moins de 65 ans. Tableau 2: Dépenses de consommation mensuelles moyennes selon la composition du ménage (en EUR) Une personne âgée de 65 ans et plus Une personne âgée entre 30 et 64 ans Une personne âgée de moins de 30 ans Une personne avec enfant(s) de moins de ans Couple sans enfant, au moins une personne âgée de 65 ans ou plus Couple sans enfant, les deux membres âgés de moins de 65 ans Couple avec un enfant âgé de moins de ans Couple avec deux enfants âgés de moins de ans Couple avec au moins trois enfants âgés de moins de 16 ans Parent seul ou couple avec enfants dont au moins un est âgé de plus de 16 ans Autres ménages dont tous les membres sont apparentés Autres ménages avec une ou plusieurs personnes non-apparentées Niveau de vie Il est difficile de comparer les niveaux de vie des différents types de ménage car il est évident que, par exemple, le niveau de vie d une personne vivant seule dépensant EUR par mois est plus élevé que celui d un couple avec deux enfants ayant la même dépense. Bulletin du STATEC n 6-11

7 Il faut donc trouver des échelles d équivalence attribuant à chaque membre du ménage un équivalentadulte. Pour l analyse des données on a retenu l échelle dite OCDE modifiée : 1 équivalent-adulte pour le 1er adulte, 0.5 pour chaque personne du ménage âgée de 14 ans ou plus et 0.3 pour chaque enfant de moins de 14 ans. A noter que pour les enquêtes sur les budgets de ménages, on peut prévoir des échelles d équivalence différentes selon les postes de consommation, la nature et l ampleur des économies d échelle variant ( ) en fonction du type de bien. La consommation d alcool et de tabac, par exemple, concerne presque exclusivement les adultes, alors que la consommation alimentaire est beaucoup mieux répartie entre parents et enfants. Diviser la dépense par le nombre d équivalents adulte dans le ménage est un moyen pour éliminer l influence de la taille et de la composition des ménages dans les ventilations selon les caractéristiques socioéconomiques des ménages. En 2009, la dépense de consommation mensuelle moyenne par équivalent adulte des ménages les plus aisés représente le quadruple de celle des ménages les plus pauvres ; elle s étale de EUR pour les ménages appartenant au 1er quintile 1 de niveau de vie et à EUR pour ceux du 5e quintile de niveau de vie. Les écarts entre le 1er et le 2e quintile de niveau de vie et entre le 4e et le 5e quintile sont les plus importants, ils atteignent entre 50% et 60% contre 30% d écart entre les quintiles du milieu. 3. Structure de la consommation Dans l analyse de la structure de la consommation, il importe de distinguer le montant total des dépenses de leur poids relatif dans le budget des ménages. Pour certaines catégories de ménages et certaines dépenses, des poids relatifs, appelés coefficients budgétaires, plus faibles, en comparaison avec d autres catégories, peuvent aller de pair avec des niveaux absolus plus élevés. 3.1 Structure de la consommation selon la situation sociale des ménages Revenu disponible des ménages Globalement, le poids des produits alimentaires et boissons non alcoolisées occupe le 3e rang dans les dépenses de consommation après les dépenses liées au logement et celles relatives aux transports. Plus le revenu du ménage est élevé, plus la part du budget qu il consacre aux produits alimentaires est faible. Ainsi, en 2009, les ménages les plus aisés y ont certes consacré près du double en valeur absolue que les plus défavorisés mais en termes de poids de leur budget cela représente 2 points en moins à savoir 7.8% contre 10.1%. Tableau 3: Dépenses de consommation mensuelles moyennes selon le niveau de vie, 2009 Dépense mensuelle moyenne en EUR Dépense mensuelle moyenne par équivalent-adulte (en EUR) 1er quintile ème quintile ème quintile ème quintile ème quintile En classant la population par ordre ascendant selon la dépense par équivalent-adulte et en la partageant en 5 parties égales (chaque partie contenant le même nombre d observations), on obtient des quintiles. Ce phénomène est encore plus marqué pour le poste de budget le plus important, le logement, dont le poids diminue avec le revenu passant de 46% chez les plus pauvres à 29% chez les plus aisés. D autres dépenses de consommation qui varient fortement avec le niveau de revenu sont celles liées aux postes Ameublement, équipement ménager et entretien courant de la maison, Articles d habillement et articles chaussants, Loisirs et culture et Restaurants et hôtels, et ce aussi bien en valeur qu en structure. Ainsi, les ménages appartenant à la classe de revenu EUR et plus dépensent en moyenne près de 8 fois plus (quelque 573 EUR/mois) pour l ameublement, l équipement et l entretien de leur domicile que ceux se trouvant à l autre extrémité de la distribution des revenus, les parts budgétaires respectives étant de 8% et 3%. Pour l habillement, les premiers dépensent en moyenne 507 EUR par mois contre 92 EUR pour les plus défavorisés ce qui correspond à des coefficients Bulletin du STATEC n

8 budgétaires de respectivement 7% et 4%. Les différences sont également très marquées pour les postes Loisirs et culture et Restaurants et hôtels où les ménages aisés dépensent près de 5 fois plus en termes absolus que les défavorisés Composition du ménage Le tableau 5 détaille les différences dans la structure de consommation des différents types de ménages. Il fait apparaître que les ménages isolés ne consacrent que 7.1% de leur budget aux produits alimentaires alors que les couples avec plusieurs enfants y consacrent près de 10%. Le poste Logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles représente près de 40% du budget chez les ménages isolés et les couples sans enfants dont au moins un membre est âgé de minimum 65 ans, 36.4% chez les monoparentaux avec un enfant et tourne autour de 30% chez les autres compositions de ménages. Autre fait marquant, les couples âgés de moins de 65 ans sans enfants et les couples avec un seul enfant de moins de 16 ans dépensent une part plus importante en transports (16.4% respectivement 17.2%) que les autres types de ménages. Tableau 4: Structure des dépenses de consommation selon la classe de revenu, 2009 < > Dépense en EUR Dépenses de consommation au total Produits alimentaires et boissons non alcoolisées Boissons alcoolisées et tabac Articles d'habillement et articles chaussants Logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles Ameublement, équipement ménager et entretien courant de la maison Santé Transports Communications Loisirs et culture Enseignement Restaurants et hôtels Autres biens et services Coefficient budgétaire en % Dépenses de consommation au total Produits alimentaires et boissons non alcoolisées Boissons alcoolisées et tabac Articles d'habillement et articles chaussants Logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles Ameublement, équipement ménager et entretien courant de la maison Santé Transports Communications Loisirs et culture Enseignement Restaurants et hôtels Autres biens et services Bulletin du STATEC n 6-11

9 Tableau 5: Structure des dépenses de consommation selon la composition du ménage, 2009 Ménages d'isolés Une personne avec enfants de moins de 16 ans Couple sans enfant, au moins un membre âgé de + de 65 ans Couple sans enfant, les deux membres âgés de - de 65 ans Couple avec un enfant âgé de moins de 16 ans Couple avec deux enfants ou plus âgés de moins de 16 ans Parent seul ou couple avec enfants dont au moins un est âgé de + de 16 ans Dépenses de consommation au total Produits alimentaires et boissons non alcoolisées Boissons alcoolisées et tabac Articles d'habillement et articles chaussants Logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles Ameublement, équipement ménager et entretien courant de la maison Santé Transports Communications Loisirs et culture Enseignement Restaurants et hôtels Autres biens et services Coefficient budgétaire en % Dépenses de consommation au total Produits alimentaires et boissons non alcoolisées Boissons alcoolisées et tabac Articles d'habillement et articles chaussants Logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles Ameublement, équipement ménager et entretien courant de la maison Santé Transports Communications Loisirs et culture Enseignement Restaurants et hôtels Autres biens et services Dépense en EUR 4. Relation entre revenu et consommation: les lois d Engel Il semble évident que lorsque le revenu disponible d un ménage augmente, le niveau global de sa consommation va augmenter aussi. Sa structure de consommation va donc être modifiée. Par exemple, un ménage dont le revenu double ne va pas forcément consommer deux fois plus de pain ou deux fois plus de viande. En fait, on a observé que la part du budget que les ménages consacrent à l alimentation diminue lorsque le revenu disponible augmente. Par ailleurs, le pouvoir d achat supplémentaire va permettre aux ménages de satisfaire des besoins «de deuxième nécessité» comme des voyages ou des sorties. C est ce que résument les lois d Engel. Ces lois empiriques décrivent l évolution de la consommation d un ménage en fonction du revenu: Les dépenses alimentaires augmentent moins vite que le revenu. En conséquence, la part des dépenses des ménages consacrées à l alimentation diminue lorsque le revenu disponible augmente. Cette loi traduit un effet de saturation dans les dépenses d alimentation : la satisfaction du besoin de se nourrir ne nécessite pas en effet une hausse continue de l achat de biens alimentaires. Les dépenses pour l habillement, le logement et le chauffage augmentent au même rythme que le revenu, autrement dit leur part relative dans le budget des ménages va rester stable. Pour les dépenses dites de confort ou de luxe (loisirs, voyages, culture ), qui ne relèvent pas de la nécessité de satisfaire des besoins primaires, la consommation progresse au même rythme, voire Bulletin du STATEC n

10 plus rapidement que le revenu. Leur part relative dans les dépenses des ménages va donc augmenter avec le revenu. Ces lois ont été établies empiriquement au XIXème siècle à partir de l analyse du budget de quelques centaines de ménages. Grâce aux enquêtes «Budget des Ménages» conduites régulièrement dans de nombreux pays, leur pertinence a pu par la suite être vérifiée à partir d échantillons plus grands et plus nombreux. Si la première et la troisième loi semblent toujours d actualité 1, la pertinence de la deuxième loi d Engel est aujourd hui remise en question, en particulier en ce qui concerne le logement. Le coefficient d élasticité (ou simplement l élasticité) permet de mesurer l impact d une augmentation du revenu sur la consommation d un produit ou d un groupe de produits. Il est défini comme le rapport de la variation relative de la consommation du produit ou du groupe de produits à celle du revenu : Δy y e ( x) = Δx x où Δx x désigne la variation relative du revenu disponible x et Δy y la variation relative induite au niveau de la consommation y du produit ou du groupe de produits. Par exemple, un coefficient d élasticité égal à 2 signifie que la consommation va augmenter (en taux de variation) deux fois plus que le revenu disponible. La variation Δ x du revenu est supposée infinitésimale de sorte que l élasticité est calculée «instantanément» par rapport au revenu x. En outre, la valeur du coefficient peut varier en fonction du revenu. Cependant, dans cette section nous utiliserons des modèles à élasticité constante. On fera l hypothèse d une relation doublement logarithmique (modèle log-log) entre la consommation y d un produit ou d un groupe de produits et le revenu disponible x du ménage : ln y = a ln x + b 1 Voir aussi: Engel's Law Around the World 150 Years Later ", PERI Working paper n 247, janvier où a et b désignent des facteurs constants. Dans ce cas, on peut vérifier que l élasticité est constante quel que soit le revenu, et qu elle est égale à a. On peut donc obtenir facilement le coefficient d élasticité par simple ajustement d un modèle loglog aux données. Par référence aux lois d Engel, on peut distinguer trois grands groupes de produits selon la valeur prise par leur coefficient d élasticité : Produits «inférieurs» : leur consommation décroît lorsque le revenu disponible du ménage augmente. Ces produits ont une élasticité négative. Produits «intermédiaires» : leur consommation croît moins vite que le revenu disponible. Ces produits ont une élasticité comprise entre 0 et 1. Selon la première loi d Engel, les produits alimentaires sont classés parmi les produits «intermédiaires». Produits «supérieurs» : leur consommation croît plus vite que le revenu disponible. Dans ces conditions, le coefficient d élasticité pour ces produits est supérieur à 1. Afin de tester les trois lois d Engel, nous avons calculé les coefficients d élasticité pour les principaux types de dépenses en utilisant les données de la dernière vague de l enquête Budget des Ménages. Comme les revenus exacts des ménages sont pour la plupart inconnus (seulement des classes de revenu ont été fournies par les ménages), la consommation totale a été utilisée comme indicateur du niveau de vie. Par ailleurs, afin de neutraliser l effet de la taille et de la composition du ménage sur la consommation, ce sont la consommation d un produit et la consommation totale par équivalent-adulte qui ont été retenues, c'est-à-dire que l on a divisé la dépense du ménage par le nombre total d unités de consommation calculé d après l échelle OCDE modifiée 2. Avec un coefficient d élasticité estimé à 0.39, les dépenses en produits alimentaires et boissons nonalcoolisées semblent bien connaitre un effet de saturation lorsque le niveau de vie du ménage progresse. La première loi d Engel semble donc se 2 La personne de référence du ménage reçoit un coefficient de 1, les «adultes» âgés de 14 ans ou plus un coefficient de 0.5 et les «enfants» de 13 ans ou moins un coefficient égal à 0.3 Bulletin du STATEC n 6-11

11 vérifier avec les données dont on dispose. On obtient aussi une élasticité inférieure à 1 pour les boissons alcoolisées, le logement, la santé, la communication et l enseignement. Par contre, les dépenses pour l habillement et les chaussures, l ameublement et l équipement du ménage, les transports, les loisirs et la culture et les restaurants et hôtels sont bien plus élastiques, avec un coefficient supérieur à 1. Tableau 6: Coefficients d élasticité, 2009 Type de dépense Elasticité Produits alimentaires et boissons non-alcoolisées 0.39 Boissons alcoolisées et tabac 0.66 Articles d'habillement et articles chaussants 1.04 Logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles 0.75 Ameublement, équipement ménager et entretien courant de la maison 1.44 Santé 0.79 Transports 1.35 Communications 0.42 Loisirs et culture 1.20 Enseignement 0.46 Restaurants et hôtels 1.56 Source : STATEC; EBM Si on s arrête sur les dépenses de logement, on voit que leur élasticité est en-dessous de 1, ce qui contredit la deuxième loi d Engel selon laquelle elle devrait être égale à 1. Au cours de ces dernières années, le poids des dépenses de logement dans le budget des ménages est devenu très important, avec notamment des dépenses contraintes sur lesquelles les ménages n ont que peu de marge de manœuvre pour faire baisser le niveau de leurs dépenses (loyer, charges, assurances du logement ). Il n est donc finalement pas surprenant d observer que le poids des dépenses de logement diminue avec la hausse du revenu du ménage. Un phénomène similaire se produit avec les dépenses de communication, qui prennent souvent la forme d abonnements forfaitaires pour la téléphonie et l Internet. 5. Alimentation, boissons et tabac 5.1 Alimentation à domicile Structure des dépenses alimentaires à domicile Globalement les dépenses alimentaires à domicile représentent 7.8% des dépenses de consommation des ménages. Le tableau 7 fait apparaître qu en moyenne, un quart de ces dépenses sont consacrées à la viande, suivie du pain et des céréales (19%), des produits laitiers et des œufs (16%). Le poisson occupe une part nettement plus faible, il ne représente que 7% des dépenses alimentaires, à égalité avec les sucreries et confiseries. Tableau 7: Structure des dépenses de consommation pour l alimentation à domicile, 2009 Dépense mensuelle en EUR Coeff. budgétaire en % Produits alimentaires Pains et céréales Viande Poisson Lait, fromages et œufs Huiles et graisses Fruits Légumes Sucre, confitures, miel, chocolat et confiseries Produits alimentaires n.d.a Dépense en alimentation selon les caractéristiques socioéconomiques des ménages Composition des ménages En considérant la répartition des dépenses de consommation alimentaire des ménages en fonction de leur composition, on constate que la structure de consommation évolue quelque peu. On remarque en effet que les ménages avec enfants consomment plus de pain et de céréales, de produits laitiers et d œufs que les ménages sans enfants, qui consom- Bulletin du STATEC n

12 ment plus de viande et de poisson. La comparaison entre les familles monoparentales et les couples avec enfants montre que les premières, qui disposent souvent de revenus plus modestes, consacrent une part plus importante de leur budget alimentaire au pain et aux céréales (pâtes, pizzas ) que les seconds, au détriment de la viande. Les ménages d une seule personne et les plus de 65 ans affichent la part de budget la plus importante pour les fruits. Niveau de revenu Si l on regarde comment se répartissent les dépenses de consommation alimentaire chez les ménages du premier décile de revenu (c est-à-dire les 10% des ménages disposant des revenus les plus faibles) et chez ceux du dixième décile (les 10% des ménages avec les revenus les plus importants), on constate que la structure de consommation évolue peu, bien que les ménages modestes consacrent une part plus importante de leur budget alimentaire pour la viande (28.7% contre 24.2% pour les ménages du dixième décile), les huiles et les graisses (3.7% contre 2.8%), tandis que les ménages aisés vont dépenser davantage en poisson, fruits et produits à base de sucre (confiture, miel, chocolat, confiseries.) Un tel résultat pourrait s expliquer par le fait que même si les ressources des ménages varient d un ménage à l autre les besoins alimentaires de leurs membres sont, à composition de ménage identique, à peu près les mêmes. Graphique 2: Structure des dépenses de consommation en produits alimentaires selon les déciles extrêmes du revenu disponible, 2009 Autres produits alimentaires Sucre, confitures, miel, chocolat et confiseries Légumes Fruits Huiles et graisses Lait, fromages et œufs Poisson Viande Pains et céréales % de la dépense alimentaire totale DECILE 1 DECILE 10 Tableau 8: Structure des dépenses de consommation pour l alimentation à domicile selon la composition des ménages, 2009 Liste des produits Ménages isolés Familles monoparentales Couples sans enfants, au moins un des membres est âgé de plus de 65 ans Couples sans enfants, les deux membres sont âgés de moins de 65 ans Couples avec enfants Dépense mensuelle en EUR Pains et céréales Viande Poisson Lait, fromages et œufs Huiles et graisses Fruits Légumes Sucre, confitures, miel, chocolat et confiseries Produits alimentaires n.d.a Ensemble produits alimentaires Coefficient budgétaire en % Pains et céréales Viande Poisson Lait, fromages et œufs Huiles et graisses Fruits Légumes Sucre, confitures, miel, chocolat et confiseries Produits alimentaires n.d.a Bulletin du STATEC n 6-11

13 Classe d âge de la personne de référence du ménage La prise en compte de l âge de la personne de référence du ménage fait clairement apparaître que la part du budget consacrée au pain et aux céréales ainsi que celle consacrée aux sucreries diminue avec l âge. Les dépenses budgétaires attribuées au poisson et à l achat de fruits par contre augmentent avec l âge. Tableau 9: Structure des dépenses de consommation pour l alimentation à domicile par classes d âge, 2009 Liste des produits 18 à 24 ans 25 à 44 ans 45 à 64 ans 65 ans et plus Dépense mensuelle en EUR Pains et céréales Viande Poisson Lait, fromages et œufs Huiles et graisses Fruits Légumes Sucre, confitures, miel, chocolat et confiseries Produits alimentaires n.d.a Ensemble produits alimentaires Coefficient budgétaire en % Pains et céréales Viande Poisson Lait, fromages et œufs Huiles et graisses Fruits Légumes Sucre, confitures, miel, chocolat et confiseries Produits alimentaires n.d.a Alimentation hors domicile Structure des dépenses en alimentation hors domicile Les dépenses pour services de restauration représentent en moyenne 5.9% de l ensemble des dépenses de consommation des ménages, soit 277 EUR par mois. Elles varient de 7.8% chez les directeurs et cadres supérieurs, à 5.9% chez les techniciens et employés administratifs et 5.2% chez les travailleurs manuels. Elles représentent 4.8% des dépenses de consommation chez les chômeurs et 6.8% chez les retraités 1. On constate également que parmi les dépenses en restauration, la part dépensée au restaurant est légèrement plus élevée chez les directeurs et cadres supérieurs, au détriment des dépenses dans les cafés et les cantines. 5.3 Boissons Le tableau 11 fait apparaitre que la part des dépenses en boissons alcoolisées dans le budget alimentaire des ménages est aussi importante que celle des boissons non alcoolisées. Parmi les boissons non alcoolisées, les parts budgétaires allouées aux différents types de boissons sont très proches. Les dépenses pour l achat de vin sont les plus importantes, elles représentent 5% des dépenses alimentaires des ménages. 5.4 Tabac En 2009, les ménages résidants dépensent en moyenne 281 EUR par an pour l achat de tabac, soit 23 EUR par mois. Les dépenses en tabac sont liées tant à l âge de la personne de référence qu à la catégorie socioprofessionnelle à laquelle elle appartient. En effet, un ménage dont la personne de référence a moins de 25 ans dépense annuellement 43% de plus que la moyenne des ménages et près de 3 fois plus que les ménages dont la personne de référence a plus de 64 ans. De manière similaire, un ménage appartenant à la catégorie socioprofessionnelle des travailleurs manuels dépense annuellement plus du double pour acheter du tabac qu un ménage de «directeurs, cadres supérieurs, professions libérales et intellectuelles». Corrélativement, les ménages appartenant au premier décile de revenu consacrent une part plus importante de leurs dépenses de consommation au tabac que ceux appartenant au dernier décile de revenu. Les premiers dépensent effectivement 229 EUR par an pour l achat de tabac ce qui représente 0.9% de leurs dépenses de consommation annuelle totale contre 0.3% pour le dernier décile, soit 277 EUR par an. 1 Cf. Regards 21_2011 sur les dépenses de consommation des ménages. Bulletin du STATEC n

14 Tableau 10: Dépenses de consommation mensuelles moyennes pour l alimentation hors domicile, 2009 en EUR Coeff. budgétaire en % en EUR Coeff. budgétaire en % en EUR Coeff. budgétaire en % en EUR Coeff. budgétaire en % Dépense de consommation au total Services de restauration Restaurants Cafés, bars et assimilés Cantines Ensemble des ménages Directeurs, cadres supérieurs, prof. libérales et intellect. Techniciens, employés administratifs Travailleurs manuels Tableau 11: Structure des dépenses de consommation en boissons, Dépense annuelle en EUR Coeff. budgétaire en % Alimentation et boissons alcoolisées et non alcoolisées Boissons Boissons non alcoolisées Café, thé, cacao Eaux minérales, boissons gazeuses et jus de fruits et de légumes Eaux minérales ou de source Boissons gazeuses Jus de fruit / légumes Boissons alcoolisées Spiritueux et liqueurs Vin Bière Tableau 12: Dépenses des ménages en tabac selon la catégorie socioprofessionnelle et l âge de la personne de référence du ménage, 2009 Dépense annuelle en EUR Coeff. budgétaire en % Ensemble des ménages Directeurs, cadres sup., prof. libérales et intellectuelles Techniciens, employés admin Travailleurs manuels à 24 ans à 44 ans à 64 ans ans et plus Le tableau 13 nous apprend que sur les 10 dernières années, les dépenses annuelles moyennes en tabac diminuent tant en montant qu en termes de coefficient budgétaire face à un prix du tabac qui a augmenté de 87% sur la même période ( ), soit une augmentation annuelle moyenne de 5.9%. Tableau 13: Evolution des dépenses des ménages en tabac Dépenses pour Tabac (en EUR) Dépenses pour Tabac (en %) Les dépenses des ménages à l étranger Une partie non négligeable des dépenses de consommation des ménages se passe à l étranger 1. D après la Confédération Luxembourgeoise du Commerce ( ), le niveau des dépenses réalisées à l étranger est une donnée importante car il mesure le manque à gagner des commerces luxembourgeois dans certains secteurs. Selon les chiffres de la Comptabilité Nationale, ce sont plus d un milliard d Euros qui sont dépensés chaque année par les résidants en dehors des frontières du Luxembourg. En 2009, les ménages résidant au Luxembourg ont dépensé en moyenne plus de EUR à l étranger, soit 514 EUR par mois. Les dépenses réalisées à l étranger représentaient 11% du montant total des dépenses de consommation des ménages en Après une augmentation entre 2005 et 2007, le niveau de ces dépenses est à la baisse depuis 2008, suivant en cela le niveau de l ensemble des dépenses de consommation des ménages. Près de 30% du montant des dépenses à l étranger en 2009 ont concerné les restaurants et les hôtels. Venaient ensuite les achats d articles d habillement et de chaussures (17%), les loisirs et la culture (13.4%), l ameublement et l équipement du ménage, dont les dépenses représentaient 12.9% de la dépense totale des ménages à l étranger. Tous ces postes se trouvent en fait être bien plus représentés à l étranger qu au niveau national. Parmi les dépenses réalisées à l étranger on trouve aussi les dépenses pour le transport, dont la part relative était de 11.3% en Ces dépenses incluaient notamment l achat et l entretien de voitures parti- 1 On couvrira ici les dépenses effectuées sur place ou à distance (via téléphone, Internet ) 2 clc, Le commerce de détail au Luxembourg : état des lieux. Cahier du commerce n 1. Bulletin du STATEC n 6-11

15 culières par les ménages et l achat de titres de transport (billets de train, d avion ) Graphique 3: Dépenses de consommation mensuelles par ménage selon le lieu, EUR/mois Etranger Luxembourg A l inverse, l alimentation et les boissons nonalcoolisées représentaient à peine plus de 5% des dépenses à l étranger en 2009, alors que leur poids dans le budget total des ménages (Luxembourg et étranger) atteignait presque 9%. Par ailleurs, on remarque que certaines dépenses ayant une importance très limitée dans le budget des ménages se passent presque exclusivement à l étranger : c est le cas par exemple des dépenses pour l enseignement supérieur. Graphique 4: Structure des dépenses de consommation des ménages réalisées à l étranger, 2009 (%) Autres biens et services 6.1% Transports 11.3% Boissons alcoolisées et tabac 1.2% Produits alimentaires et boissons non alcoolisées 5.4% Communications 0.4% Santé 1.5% Logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles 0.0% Restaurants et hôtels 29.9% Enseignement 1.3% De nombreuses raisons existent poussant les ménages à acheter à l étranger. Si l EBM, dans son état actuel, ne permet pas de répondre à cette question, la Confédération Luxembourgeoise du Commerce ( ) a montré que ce sont surtout des questions d offre et de prix qui motivent les achats à l étranger. Des raisons secondaires existent aussi, comme les heures d ouverture des magasins au Luxembourg mal adaptées au rythme de vie des personnes, ou encore des problèmes de langue qui rendent difficile la communication avec le personnel travaillant dans les magasins. Par ailleurs l exigüité du territoire luxembourgeois et la présence d une importante population résidente d origine étrangère sont certainement des facteurs à l origine d une plus grande mobilité des personnes. Il se trouve que ce sont les ménages d étrangers qui dépensent le plus en dehors des frontières du Grand-duché : en 2009, 18.7% des dépenses de consommation des ménages dont la personne de référence était de nationalité allemande ont eu lieu à l étranger. Viennent ensuite les ménages belges (18.3%), français (14.2%) et italiens (10.7%). Quant aux ménages dont la personne de référence était de nationalité luxembourgeoise, près de 10% de leurs dépenses de consommation en 2009 étaient réalisées à l étranger. Les ménages de portugais font exception à cette règle, puisque la part moyenne des dépenses que ces ménages ont fait à l étranger atteignait 7.4%. Tableau 14: Dépenses de consommation moyennes mensuelles par ménage selon le lieu et la nationalité de la personne de référence du ménage, 2009 Total Luxembourg Etranger Luxembourg Etranger en EUR en % luxembourgeoise portugaise italienne allemande française belge autre UE Hors UE Loisirs et culture 13.4% Ameublement, équipement ménager et entretien courant de la maison 12.9% Articles d'habillement et articles chaussants 16.6% Si l on regarde pour chaque nationalité la structure des dépenses de consommation à l étranger, on voit que les ménages d étrangers, en particulier ceux dont la personne de référence est de nationalité allemande ou belge, consacrent une part 1 clc, Le commerce de détail au Luxembourg : état des lieux. Cahier du commerce n 1. Bulletin du STATEC n

16 Tableau 15: Structure des dépenses de consommation réalisées à l étranger, selon la nationalité de la personne de référence du ménage, 2009 (%) luxembourgeoise portugaise italienne allemande française belge autre UE hors UE Produits alimentaires et boissons non alcoolisées Boissons alcoolisées et tabac Articles d'habillement et articles chaussants Logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles Ameublement, équipement ménager et entretien courant de la maison Santé Transports Communications Loisirs et culture Enseignement Restaurants et hôtels Autres biens et services Total relativement plus importante de leur budget au transport et à l alimentation. A l inverse, les ménages de nationaux consacrent en moyenne une part plus importante que les ménages d étrangers à l habillement et aux chaussures (sauf pour les ménages d italiens), à l ameublement et l équipement du ménage (sauf pour les ménages de portugais), aux restaurants et aux hôtels (sauf pour les ménages d italiens et ceux dont la personne de référence est ressortissante d un pays extérieur à l UE) Il existe aussi un clivage entre les régions. Les ménages habitant l est du pays vont dépenser une part un peu plus importante (13%) de leur budget à l étranger, contre 12.8% pour les ménages habitant le centre du pays, 10.8% pour ceux habitant le sud, 9.9% pour ceux habitant l ouest et 6.5% pour ceux habitant le nord du pays. Pour les ménages de l est du pays, la proximité géographique de l Allemagne peut sans doute expliquer ce chiffre. Par ailleurs, dans le centre du pays (canton de Luxembourg), on trouvera une proportion relativement plus importante de personnes d origine étrangère. Par rapport aux ménages des autres régions, ceux du centre du pays vont consacrer une part plus importante de leurs dépenses à l étranger aux transports, aux restaurants et aux hôtels. Sinon, les ménages du sud du pays dépenseront relativement plus pour l alimentation et les boissons alcoolisées, tandis que ceux du nord et de l ouest dépenseront plus pour l ameublement et l équipement du ménage. Tableau 16: Dépenses de consommation moyennes mensuelles par ménage selon le lieu et la région de résidence du ménage, 2009 Total Luxembourg Etranger Luxembourg Etranger en EUR en % Centre Est Nord Ouest Sud Note : Centre = Canton de Luxembourg; Est = Cantons d Echternach, Grevenmacher et Remich; Nord = Cantons de Clervaux, Diekirch, Wiltz et Vianden; Ouest = Cantons de Capellen, Mersch et Redange; Sud = Caton d Esch Tableau 17: Structure des dépenses de consommation réalisées à l étranger, selon la région de résidence du ménage, 2009 (%) Centre Est Nord Ouest Sud Produits alimentaires et boissons non alcoolisées Boissons alcoolisées et tabac Articles d'habillement et articles chaussants Logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles Ameublement, équipement ménager et entretien courant de la maison Santé Transports Communications Loisirs et culture Enseignement Restaurants et hôtels Autres biens et services Total Ce sont les ménages avec un fort pouvoir d achat qui vont le plus dépenser à l étranger, à la fois en niveau mais aussi en proportion du budget total du ménage. Alors qu en 2009 les dépenses à l étranger 16 Bulletin du STATEC n 6-11

17 représentaient en moyenne un peu plus de 5% du montant total des dépenses de consommation des ménages disposant d un revenu mensuel inférieur à EUR, cette proportion augmentait avec le niveau de revenu du ménage pour atteindre plus de 14% chez les ménages qui disposaient de plus de EUR de revenu par mois. Tableau 18: Dépenses de consommation moyennes mensuelles par ménage selon le lieu et le revenu mensuel disponible du ménage, 2009 Total Luxembourg Etranger Luxembourg Etranger en EUR en % Moins de à à à à à à et plus Pour les ménages aisés, l offre de produits que l on trouve à l étranger a sans doute joué un rôle important. Il faut dire aussi que ces ménages sont souvent mieux éduqués et plus connaisseurs de l offre existant à l étranger. Pour les ménages avec moins de EUR de revenu mensuel, plus de 11% des dépenses à l étranger en 2009 étaient consacrées à l alimentation, contre 5.4% pour l ensemble des ménages. Dans ce cas, le prix a sans doute été un facteur déterminant. En 2009, les ménages dont la personne de référence était âgée de moins de 30 ans ont dépensé en moyenne 12.3% de leur budget à l étranger, contre 12.2% si la personne de référence était âgée entre 30 et 49 ans et 11.2% si elle était âgée entre 50 et 64 ans. Ce pourcentage chute à 6.4% chez les ménages dont la personne de référence est âgée de 65 ans ou plus. Ces ménages sont souvent moins mobiles et ont donc tendance à acheter davantage dans leur environnement géographique immédiat. Tableau 19: Dépenses de consommation moyennes mensuelles par ménage selon le lieu et l âge de la personne de référence du ménage, 2009 Total Luxembourg Luxem- Etranger bourg Etranger en EUR en % 0-29 ans ans ans ans et Par rapport aux autres ménages, les ménages de personnes âgées consacrent une part plus importante de leurs dépenses à l étranger à l alimentation (près de 8%, contre autour de 5% pour les autres ménages), à la santé (3.7%, contre autour de 1%), aux services de restauration et d hôtellerie. Par contre, ils ont dépensé relativement moins pour l habillement et les chaussures, l ameublement et l équipement du ménage et pour les transports. Tableau 20: Structure des dépenses de consommation réalisées à l étranger, selon le revenu net mensuel disponible du ménage, 2009 (%) Moins de à à à à à à et plus Produits alimentaires et boissons non alcoolisées Boissons alcoolisées et tabac Articles d'habillement et articles chaussants Logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles Ameublement, équipement ménager et entretien courant de la maison Santé Transports Communications Loisirs et culture Enseignement Restaurants et hôtels Autres biens et services Total Bulletin du STATEC n

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