mise au point La pathologie hémorroïdaire est sans LA PATHOLOGIE HÉMORROÏDAIRE SOMMAIRE Anatomie et physiopathologie Page 2

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "mise au point La pathologie hémorroïdaire est sans LA PATHOLOGIE HÉMORROÏDAIRE www.quotimed.com SOMMAIRE Anatomie et physiopathologie Page 2"

Transcription

1 PAGES SPÉCIALES N 8855 LUNDI 15 NOVEMBRE 2010 SOMMAIRE Anatomie et physiopathologie Page 2 mise au point Quand parle-t-on de pathologie hémorroïdaire? Page 3 La thrombose pour les hémorroïdes externes Page 3 Prolapsus et/ou saignements pour les hémorroïdes internes Page 4 Intuitif, simple et rapide Retrouvez en ligne sur La pathologie hémorroïdaire CAS CLINIQUES INTERACTIFS 1 Patrice, 32 ans, a une douleur anale aiguë 2 Guillaume, 28 ans, a un prolapsus extériorisé par l anus 3 Delphine, 52 ans, consulte pour des rectorragies La pathologie hémorroïdaire est sans aucun doute la plus fréquente des affections proctologiques et constitue un motif de consultation extrêmement répandu en médecine générale, proctologie, gastro-entérologie, chirurgie viscérale, et dans les autres spécialités traitant les maladies du périnée (urologie et gynécologieobstétrique). Son épidémiologie est cependant mal précisée car il s agit d une maladie socialement taboue, vécue comme honteuse et dont la sous-déclaration est la règle, tant dans les études de prévalence que dans la pratique clinique quotidienne. Le diagnostic de pathologie hémorroïdaire est purement clinique et passe généralement par un examen proctologique complet. Thrombose, prolapsus et saignements sont les principales manifestations. Le seul examen complémentaire parfois nécessaire est la coloscopie totale, non pour le diagnostic positif mais pour éliminer un cancer colo-rectal dans certaines situations. La prise en charge est souvent graduelle, orientée par les constatations cliniques et la gêne fonctionnelle alléguée, et tout traitement proposé doit chercher avant tout à soulager les symptômes plus qu à rétablir à tout prix une anatomie normale. D énormes progrès ont été effectués au cours des quinze dernières années concernant la prise en charge chirurgicale de la pathologie hémorroïdaire, notamment grâce à l avènement de nouvelles techniques qui n ont pas fini de bouleverser nos pratiques. Cette mise au point dresse un état des lieux des connaissances actuelles sur la pathologie hémorroïdaire, en se concentrant particulièrement sur les volets clinique et thérapeutique. Dr JEAN-DAVID ZEITOUN, SERVICE DE PROCTOLOGIE, GROUPE HOSPITALIER DIACONESSES CROIX-SAINT-SIMON, PARIS ET SERVICE D HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE, HÔPITAL HENRI-MONDOR, CRÉTEIL TESTEZ VOS CONNAISSANCES

2 ANATOMIE, PHYSIOLOGIE ET PHYSIOPATHOLOGIE Il est classique de diviser l anatomie de la région en deux zones : la marge anale, qui est la partie cutanée de l anus, la zone externe visible à la seule inspection du patient ; le canal anal, qui est la partie muqueuse. Il mesure entre 2 et 4 cm de long et constitue une zone intermédiaire entre la marge anale sus-citée et le rectum. Le canal anal est palpable par le toucher ano-rectal et visible grâce à l anuscopie. Au milieu du canal anal siège la ligne pectinée qui marque une transition entre l épithélium malpighien non kératinisé et l épithélium glandulaire. Les hémorroïdes sont donc des formations vasculaires normales de la marge anale et du canal anal. À RETENIR FORMATIONS VASCULAIRES Les hémorroïdes sont des formations vasculaires, artérielles et veineuses normalement présentes. On parle de pathologie hémorroïdaire quand elles deviennent symptomatiques La distinction entre hémorroïdes externes et hémorroïdes internes découle schématiquement de la dualité anatomique que nous venons de décrire. Ainsi, les hémorroïdes externes sont situées sous la ligne pectinée. À l inverse, les hémorroïdes internes sont au-dessus de la ligne pectinée et donc sous-muqueuses. Ces dernières sont attachées au sphincter par un réseau de tissu fibro-élastique. Elles sont préférentiellement distribuées en trois «paquets» : latéral gauche, antéro-droit et postéro-droit. On ignore la fonction précise des hémorroïdes, mais on pense qu elles jouent un rôle dans la continence fine puisqu elles assurent environ 20 % de la pression anale de repos. Fin du mésorectum Sphincter interne Couche longitudinale complexe Hémorroïdes internes Sphincter externe (profond) Ligne pectinée Ligament de Parks Sphincter externe (superficiel) Hémorroïdes externes D après Hépato-Gastro-Entérologie-Chirurgie viscérale. Jean-David Zeitoun, Jérémie Lefèvre, Ariane Chryssostalis. Vernazobres-Grego LE QUOTIDIEN DU MÉDECIN PAGES SPÉCIALES N 8855 LUNDI 15 NOVEMBRE 2010

3 Retrouvez les dossiers FMC sur Internet http : // QUAND PARLE-T-ON DE PATHOLOGIE HÉMORROÏDAIRE? À RETENIR FACTEURS FAVORISANTS La constipation associée à des efforts de poussée semble souvent impliquée dans la pathologie hémorroïdaire Les hémorroïdes sont considérées comme pathologiques lorsqu elles deviennent symptomatiques ou cliniquement parlantes. Elles peuvent alors se manifester par un prolapsus, des saignements ou des thromboses. On parle ainsi de pathologie hémorroïdaire ou de maladie hémorroïdaire. La physiopathologie de la maladie hémorroïdaire est mal connue mais deux types de facteurs semblent impliqués : un facteur mécanique, essentiellement représenté par une altération du tissu conjonctif qui ancre les hémorroïdes au sphincter ; un facteur vasculaire associant une hypervascularisation artérielle et probablement aussi une perturbation du retour veineux. Ces deux éléments participent à la congestion des hémorroïdes devenues pathologiques. De nombreux facteurs favorisants ont été incriminés dans la pathologie hémorroïdaire mais très peu sont bien démontrés. Les troubles du transit et particulièrement la constipation lorsqu elle est associée à des efforts de poussée semblent souvent impliqués. L hypertension portale ne paraît pas associée à une augmentation de la fréquence ou de la gravité de la pathologie hémorroïdaire. Hommes et femmes à égalité Il est difficile d apprécier la réelle prévalence de la pathologie hémorroïdaire, d une part car les études sur le sujet sont imparfaites et, d autre part, car une proportion importante de patients ne consulte jamais. On pense cependant qu il existe un pic de fréquence entre 45 et 65 ans. Le taux de personnes concernées dans la population générale oscille entre moins de 5 % et plus de 80 % selon les estimations. Les hommes et les femmes semblent également touchés. LA THROMBOSE EST LA SEULE MANIFESTATION DES HÉMORROÏDES EXTERNES Thrombose hémorroïdaire externe circonférentielle partiellement oedémateuse La seule complication et donc la seule manifestation des hémorroïdes externes est la thrombose. On parle donc de thrombose hémorroïdaire externe. Celle-ci se manifeste par une douleur anale aiguë typiquement non rythmée par les selles (sinon, il faut chercher une fissure) et non insomniante (auquel cas il faut évoquer un abcès). L inspection de la marge anale suffit à faire le diagnostic. Elle met en évidence une tuméfaction bleutée (photo ci-contre), plus ou moins étendue et œdémateuse et dont la palpation est douloureuse. Le toucher ano-rectal, s il est pratiqué, doit être particulièrement doux et cherche à éliminer un abcès. L anuscopie n est pas indispensable si le diagnostic est certain. La prise en charge repose : d une part sur une attitude de réassurance sur la bénignité de l affection et son évolution constamment favorable en quelques jours, même sans traitement ; ensuite sur un traitement médicamenteux associant : antalgiques ; anti-inflammatoires non stéroïdiens en l absence de contre-indication ; LUNDI 15 NOVEMBRE 2010 N 8855 PAGES SPÉCIALES LE QUOTIDIEN DU MÉDECIN 3

4 topiques (crèmes et/ou suppositoires) ; régulation du transit (laxatifs le plus souvent) ; enfin une incision ou surtout une excision (préférable) du thrombus sous anesthésie locale qui peut être proposée d emblée ou plutôt en l absence d efficacité du traitement médical à 24 ou 48 heures. Un tel geste est cependant contre-indiqué en cas de thrombose œdémateuse comme c est fréquemment le cas pendant la grossesse ou dans le post-partum en raison du risque d inefficacité et de saignement. Même si la guérison est constante, elle peut : se faire via l évacuation spontanée du caillot souvent responsable d un saignement de faible abondance ; ou aboutir à la formation d une marisque séquellaire (photo ci-contre), qui est une sorte d excroissance cutanée bénigne mais parfois gênante ou mal vécue d un point de vue esthétique. Il est souhaitable d avertir les patients de ces deux éventualités, ce d autant que la marisque est souvent Marisque séquellaire d une thrombose hémorroïdaire externe interprétée à tort comme la persistance d une pathologie hémorroïdaire. Pour les patients sujets aux thromboses hémorroïdaires externes à répétition, il faut commencer par assurer la régularité du transit. En cas de récidives répétées malgré cette mesure, le seul traitement possible prophylactique des récidives est la chirurgie. Il faut alors proposer une technique classique d hémorroïdectomie qui est la seule efficace dans cette indication précise. Nous reviendrons sur ses modalités. GH DIACONESSES CROIX-SAINT-SIMON PROLAPSUS ET SAIGNEMENTS POUR LES HÉMORROÏDES INTERNES Les deux manifestations les plus fréquentes des hémorroïdes internes sont le prolapsus et les saignements. Elles sont souvent associées chez un même patient. Les saignements Ils sont typiquement indolores, rouge vif, survenant pendant la défécation ou juste après. Ils éclaboussent fréquemment la cuvette des toilettes et sont dans la majorité des cas source d inquiétude pour les patients. Une anémie par carence martiale est rare mais possible, une hémorragie aiguë menaçante est exceptionnelle. Une coloscopie doit être demandée après 45 ans, voire 40 ans, ou en cas de signe d alarme. Elle vise à éliminer un cancer colo-rectal ou plus rarement une autre lésion hémorragique comme une angiodysplasie. Le prolapsus Le prolapsus doit être recherché dès l interrogatoire et son existence sera confirmée par l examen clinique. Il s agit d une extériorisation des hémorroïdes internes par l orifice anal, survenant préférentiellement au À RETENIR 4 LE QUOTIDIEN DU MÉDECIN PAGES SPÉCIALES N 8855 LUNDI 15 NOVEMBRE 2010 QUATRE GRADES La classification de Goligher permet de décrire le prolapsus hémorroïdaire en quatre grades. Les thérapeutiques adaptées sont précisées dans le tableau page 5. cours et/ou au décours de la défécation, suite aux efforts de poussée. Le prolapsus est fréquemment d installation progressive et à l origine d une plainte fonctionnelle modérée contrastant volontiers avec les constatations de l examen proctologique. Un prolapsus permanent est cependant souvent responsable de suintements glaireux et/ou de pertes de mucus parfois interprétés par les patients comme des troubles de la continence. La classification de Goligher en quatre grades (ou stades) d importances croissantes (cf. schéma ci-contre) est la plus utilisée pour décrire un prolapsus hémorroïdaire. Elle a le mérite de sa simplicité. La thrombose hémorroïdaire interne La thrombose hémorroïdaire interne est plus rare. Elle se manifeste par des douleurs anales aiguës avec une inspection de la marge anale normale en l absence de prolapsus, mais le toucher rectal perçoit alors un ou plusieurs nodules fermes et douloureux correspondant au(x) thrombus. En cas de prolapsus hémorroïdaire thrombosé, l inspection de la marge anale per-

5 Retrouvez les dossiers FMC sur Internet http : // Stratégie thérapeutique en fonction du stade de Goligher Hémorroïdes de grade I (hémorroïdes internes congestives sans prolapsus) et de grade II (Prolapsus spontanément réductible) SYMPTÔMES PERMANENTS OU RÉPÉTÉS SYMPTÔMES OCCASIONNELS OU PEU GÊNANTS Réassurance Coloscopie si âge > 45 voire 40 ans Règles hygiéno-diététiques ± régulateurs du transit ± topiques et ± veinotoniques à la demande ÉCHEC Traitement instrumental (ligature de préférence si grade III) Hémorroïdes de grade III (Prolapsus manuellement réductible) ÉCHEC Traitement chirurgical (hémorroïdopexie ou ligature Doppler) ÉCHEC OU DÉCISION ÉCLAIRÉE DU PATIENT Hémorroïdectomie selon Milligan et Morgan Hémorroïdes de grade IV (Prolapsus permanent et irréductible) Tromboses hémorroïdaires externes répétées Saignements hémorroïdaires avec anémie met de faire le diagnostic, mais le toucher rectal ainsi que l anuscopie doivent alors être évités car ils sont inutiles et douloureux. Plusieurs profils cliniques La pathologie hémorroïdaire dans son ensemble est une maladie bénigne, mais son histoire naturelle n est pas précisément connue. Toutefois, l expérience clinique suggère que l aggravation n est pas inéluctable et que certains patients constatent une régression, voire une disparition des saignements avec le temps. De plus, il existe plusieurs profils cliniques de pathologie hémorroïdaire : les patients sujets aux saignements répétés sans prolapsus majeur, les prolapsus très importants mais sans saignement, les patients présentant des thromboses hémorroïdaires à répétition Ces profils peuvent naturellement être intriqués ou se succéder chez un même patient. Un traitement guidé par la gêne du patient Quatre attitudes peuvent se discuter en cas de pathologie hémorroïdaire interne : l abstention thérapeutique, les règles hygiéno-diététiques éventuellement associées au traitement médical, les traitements instrumentaux et le traitement chirurgical. En pratique, ces traitements peuvent être associés ou surtout se succéder. La stratégie thérapeutique est guidée par les constatations cliniques et par la gêne exprimée par le patient. Le traitement cherche avant tout à soulager les symptômes. Le rétablissement d une anatomie normale n est pas un objectif en soi. L abstention thérapeutique Elle est tout à fait justifiée en l absence de plainte fonctionnelle, même en cas de pathologie hémorroïdaire anatomiquement évoluée, à condition d avoir éliminé un cancer colo-rectal, si le contexte l exige, et d avoir expliqué au patient qu une prise en charge était possible en cas de maladie ultérieurement considérée comme gênante. D ailleurs, de nombreux patients consultent essentiellement afin d être rassurés sur la bénignité de la pathologie en cause. LUNDI 15 NOVEMBRE 2010 N 8855 PAGES SPÉCIALES LE QUOTIDIEN DU MÉDECIN 5

6 Règles hygiéno-diététiques et traitement médical Parmi les très nombreuses règles hygiéno-diététiques proposées, aucune n a fait la démonstration formelle de son intérêt. L augmentation de la ration quotidienne en fibres alimentaires et l éviction des efforts excessifs de poussée lors de la défécation peuvent sans doute limiter la survenue des symptômes. Une régulation du transit par laxatifs (idéalement un mucilage) ou ralentisseurs selon les cas est habituellement proposée d emblée ou si les règles hygiéno-diététiques seules s avèrent insuffisantes. Les topiques sont très largement utilisés en pommade, crème ou suppositoire. Ils doivent être classiquement prescrits en cure(s) courte(s) surtout comme traitement des douleurs et/ou des saignements. Certains ont fait l objet d études cliniques suggérant une efficacité, sans doute d avantage en raison d un effet lubrifiant que pharmacologique. Les principes actifs qu ils contiennent sont très variables : anesthésiques, corticoïdes, antiseptiques Leur prétendue toxicité en cas d usage prolongé n est pas démontrée. Les veinotoniques dont les flavonoïdes sont également d usage très répandu, généralement associés aux mesures citées plus haut. Leur mode d action reste imparfaitement élucidé. Leur efficacité est discutée et au mieux modeste. Les traitements instrumentaux Ils ont souvent pour but de différer, voire d éviter, la chirurgie. Ils peuvent être effectués en consultation souvent étalés sur plusieurs séances et ne nécessitent ni anesthésie, car ils sont totalement indolores, ni préparation colique ou rectale. Ce sont des traitements des hémorroïdes internes qui ont tous pour objectif d induire une fibrose cicatricielle supposée rétracter et fixer les hémorroïdes prolabées au plan musculaire sphinctérien sous-jacent. Les trois principaux traitements instrumentaux validés et disponibles en France sont : la sclérose (parfois appelée sclérothérapie), la photocoagulation infrarouge et la ligature élastique. Le choix de la technique instrumentale reste étroitement lié aux habitudes de chaque praticien. La sclérose et la photocoagulation infrarouge partagent globalement les mêmes indications (hémorroïdes de grades I-II) avec une efficacité similaire, évaluée à environ 50 % à moyen terme. La ligature élastique s adresse aux prolapsus plus Exposition des trois paquets hémorroïdaires au début d une hémorroïdectomie selon Milligan et Morgan avancés (grades II-III) et est probablement plus efficace environ 2/3 de patients satisfaits à moyen terme au prix de complications un peu plus fréquentes (possibilité d hémorragie retardée dont les patients doivent être avertis). Le traitement chirurgical Il concernerait environ 10 % des patients ayant une pathologie hémorroïdaire. Trois techniques chirurgicales peuvent actuellement être proposées : l hémorroïdectomie, l hémorroïdopexie (ou technique de Longo) et la ligature sous contrôle Doppler des artères hémorroïdales. L hémorroïdectomie selon Milligan et Morgan est la technique la plus ancienne, qui consiste à retirer les trois paquets hémorroïdaires et à laisser les plaies ouvertes pour une cicatrisation dirigée d une durée d un à deux mois. C est la technique de référence, définitivement efficace dans la grande majorité des cas. Elle a cependant mauvaise réputation en raison de suites parfois douloureuses et nécessitant un arrêt de travail prolongé. Une prescription postopératoire d antalgiques, d anti-inflammatoires non stéroïdiens et de laxatifs est constamment nécessaire. Les principales complications précoces après hémorroïdectomie sont la rétention aiguë d urines et l hémorragie postopératoire, qui survient dans moins de 5 % des cas. Une sténose postopératoire et une incontinence sont heureusement très rares si la technique est bien maîtrisée. L hémorroïdopexie ou technique de Longo (du nom du chirurgien italien qui l a inventée) est une méthode plus récente qui s est fortement développée au cours de la dernière décennie. Elle consiste non plus à retirer les hémorroïdes prola- 6 LE QUOTIDIEN DU MÉDECIN PAGES SPÉCIALES N 8855 LUNDI 15 NOVEMBRE 2010

7 COMITÉ DE RÉDACTION Directeur médical : Dr Alain Marié. Rédacteur en chef : Dr Emmanuel de Viel. Rédacteur en chef adjoint : Dr Marie-Laure Diégo-Boissonnet. Confection de la bourse au cours d une hémorroïdopexie de Longo bées mais à les repositionner dans le canal anal à l aide d une pince agrafeuse spécialement conçue pour la technique. Les principaux avantages de cette méthode par rapport à l hémorroïdectomie classique sont la réduction de la douleur postopératoire et la prescription d arrêts de travail moins longs. Son efficacité à court et à moyen terme est comparable à l hémorroïdectomie, mais les récidives de prolapsus et de saignements sont plus fréquentes à long terme. De plus, elle ne doit pas être proposée en cas de prolapsus de grade IV en raison d un taux de récidives trop élevé et l hémorroïdectomie classique doit alors être préférée. La ligature sous contrôle Doppler des artères hémorroïdales est une technique d origine japonaise qui consiste à ligaturer les artères cheminant dans la paroi du bas rectum en direction des hémorroïdes internes après repérage à l aide d un rectoscope dédié, muni d un transducteur Doppler. Cette technique chirurgicale ne doit pas être confondue avec la ligature élastique qui est un traitement instrumental abordé plus haut. Après être restée relativement confidentielle pendant quelques années, la ligature sous contrôle Doppler des artères hémorroïdales s est bien répandue en Europe et notamment en France. Elle a l avantage de n être pas ou très peu douloureuse, et de ne nécessiter un arrêt de travail que pendant une courte période (moins de 3 jours en moyenne). Elle aurait une efficacité supérieure à 90 % RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES CONFLIT D INTÉRÊT : missions d enseignements pour les Laboratoires Servier. REMERCIEMENTS au Dr Vincent de Paredes pour sa relecture et ses conseils avisés. en cas d hémorroïdes de grade II-III. Ses effets à long terme doivent être évalués et sa place par rapport aux autres techniques chirurgicales en particulier par rapport à la technique de Longo n est pas encore bien définie. Quelle stratégie de prise en charge générale de la pathologie hémorroïdaire? Le shéma, page 5, présente un algorithme possible de stratégie thérapeutique reposant sur les données actuellement disponibles à propos des différents traitements de la pathologie hémorroïdaire. Il ne s agit nullement d une proposition figée puisque la place de certains traitements est assurément appelée à évoluer au cours des prochaines années. Matériel ligature Doppler Sonde spécifique Doppler introduite en position opératoire Acheson AG, Scholefield JH. Management of haemorrhoids. BMJ 2008 ; 336 : Cataldo P, Ellis CN, Gregorcyk S, Hyman N, Buie WD, Church J, et coll. Practice Parameters for the Management of Hemorrhoids (Revised). Dis Colon Rectum 2005 ; 48 : COMITÉ SCIENTIFIQUE Allergologie : Pr Jean Bousquet, hôpital Arnaud-de-Villeneuve, Montpellier. Cancérologie : Pr David Khayat, hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris. Pr Jacques Rouëssé, centre René-Huguenin, Saint-Cloud. Dr Annie Gauvain-Piquard, institut Gustave-Roussy, Villejuif. Cardiologie : Pr Jean-Paul Bounhoure, hôpital Rangueil, Toulouse. Pr Jean-Marc Lablanche, hôpital cardiologique, Lille. Dermatologie : Pr Louis Dubertret, hôpital Saint-Louis, Paris. Pr Jacqueline Sayag, hôpital La Timone, Marseille. Diabétologie : Pr Philippe Passa, hôpital Saint-Louis, Paris. Endocrinologie : Pr Philippe Vague, hôpital La Timone, Marseille. Gastro-entérologie : Pr Marc-André Bigard, CHU Brabois, Nancy. Gériatrie : Dr Laurence Hugonot, Paris. Gynécologie : Dr Alain Tamborini, Paris. Hématologie : Pr Norbert-Claude Gorin, hôpital Saint-Antoine, Paris. Pr Michel Marty, hôpital Saint-Louis, Paris. Hépatologie : Pr Christian Trepo, hôpital Hôtel-Dieu, Lyon. HTA : Pr Xavier Girerd,hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris. Infectiologie : Pr Henri Portier, hôpital du Bocage, Dijon. Lipidologie : Pr Gérard Turpin, hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris. Médecine interne : Pr Bernard Devulder, hôpital Claude-Huriez, Lille. Médecine légale : Dr Michel Godfryd, CHS Evreux. Médecine nucléaire : Pr Xavier Marchandise, CHU de Lille Néphrologie : Pr Jean-Pierre Grundfeld, hôpital Necker, Paris. Pr Alain Meyrier, HEGP, Paris. Dr Pierre Simon, centre hospitalier, Saint-Brieuc. Neurologie : Pr Mathieu Zuber, hôpital Sainte-Anne, Paris. Pr Pierre Loiseau, hôpital Pellegrin, Bordeaux. Obstétrique : Pr Serge Uzan, hôpital Tenon,Paris. Ophtalmologie : Dr Gilles Chaine, hôpital Avicenne, Bobigny. Dr Alain Hullo, hôpital Sud, Lyon. ORL : Pr Bernard Fraysse, hôpital Purpan, Toulouse. Pr Pierre Gehanno, hôpital Bichat-Claude-Bernard,Paris. Orthopédie : Pr Gérard Saillant,Paris. Pédiatrie : Pr Christophe Dupont, hôpital Saint Vincent-de-Paul, Paris. Pneumologie : Pr François-Bernard Michel, hôpital Arnaud-de-Villeneuve, Montpellier. Pr René Pariente, hôpital Beaujon, Clichy. Psychiatrie : Pr Frédéric Rouillon, CMME Sainte-Anne, Paris. Pr Philippe Parquet, clinique Michel Fontan, CHRU de Lille. Radiologie : Pr Guy Frija, HEGP, Paris. Rhumatologie : Pr Bernard Delcambre, hôpital B, Lille. Pr Xavier Le Loët, Rouen. Sida : Pr Willy Rozenbaum, hôpital Saint-Louis, Paris. Sport : Dr Gérard Porte, clinique du sport, Paris. Travail : Pr Jean-François Caillard, hôpital Charles-Nicolle, Rouen. Pr Jean Loriot, CFPH Montpellier. Urologie : Pr Marc-Olivier Bitker, hôpital Pitié-Salpétrière, Paris. Pr Alain Jardin, hôpital Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre. Fondateurs : Dr Marie-Claude TESSON-MILLET et Philippe TESSON P-DG et directeur de la publication : Dr Gérard Kouchner Directeur de la rédaction : Jacques Degain Edité par la SESC, SA au capital de a Durée 50 ans, à compter du 2 mars , rue Camille-Desmoulins Issy-les-Moulineaux Cedex 9. Tél. : Principaux actionnaires : UBM Medica Holding France, UBM Medica Services, UBM Medica France Une publication de UBM Medica France Dépôt légal à parution Tarifs d abonnements annuels : médecins : 180 e TTC, étudiants : 108 e TTC. Imp. : Vincent - Tours CPPAP 0412 T N ISSN : Reproduction interdite de tous les articles, sauf accord de la direction. Les textes publiés sont sous la responsabilité des auteurs. LUNDI 15 NOVEMBRE 2010 N 8855 PAGES SPÉCIALES LE QUOTIDIEN DU MÉDECIN 7

FMCAU QUOTIDIEN. De plus en plus populaires, les thérapies LES THÉRAPIES COMPORTEMENTALES ET COGNITIVES. Mise au point. www.quotimed.com N???

FMCAU QUOTIDIEN. De plus en plus populaires, les thérapies LES THÉRAPIES COMPORTEMENTALES ET COGNITIVES. Mise au point. www.quotimed.com N??? MÉDECIN GÉNÉRALISTE PAGES SPÉCIALES - N???? DATE???? 2006 N??? SOMMAIRE Quelles sont les bases théoriques? 2 Quel est le champ d application des TCC? Quelles sont les caractéristiques de la démarche comportementale

Plus en détail

QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE?

QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE? QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE? Vous allez être opéré(e) à la clinique Saint-pierre d une fistule anale par l équipe chirurgicale des docteurs Bardou, Ben brahem

Plus en détail

CRITERES DE REMPLACEMENT

CRITERES DE REMPLACEMENT ANATOMIE ET CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES - 7 semestres dans des services agréés pour le DES d anatomie et cytologie pathologiques, dont au moins 5 doivent être accomplis dans des services hospitalouniversitaires

Plus en détail

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Pré-Requis : Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Sécrétion acide et peptique de l estomac Motricité œsophagienne et gastrique

Plus en détail

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation Livret des nouveaux anticoagulants oraux Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation DONNÉES DU PATIENT Nom Adresse Tél MÉDECIN TRAITANT Nom Adresse Tél SPÉCIALISTE Nom Hôpital Tél MÉDICAMENT

Plus en détail

Prise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères. Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D.

Prise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères. Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D. Prise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D. Introduction Incidence : 0,5 à 3 % Importance de la reconnaissance et d un traitement

Plus en détail

dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s

dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours lat ransplantation hépatique p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s Contact presse Anne-Karen Nancey - Direction de la communication

Plus en détail

DIPLOME DE CHIRURGIE ORALE

DIPLOME DE CHIRURGIE ORALE DIPLOME DE CHIRURGIE ORALE ORGANIGRAMME DES SEMINAIRES Promotion 2013 FORMATION COMPLEMENTAIRE EN MEDECINE POUR LES MEDECINS Pour les enseignants, ces enseignements seront à faire tous les 2 ans 1 - Module

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE OUVERTURE DU NOUVEL HOPITAL DE CANNES. Service Communication Tel. 04 93 69 75 70 Fax 04 93 69 70 09 Email : a.helbert@ch-cannes.

DOSSIER DE PRESSE OUVERTURE DU NOUVEL HOPITAL DE CANNES. Service Communication Tel. 04 93 69 75 70 Fax 04 93 69 70 09 Email : a.helbert@ch-cannes. Service Communication Tel. 04 93 69 75 70 Fax 04 93 69 70 09 Email : a.helbert@ch-cannes.fr DOSSIER DE PRESSE OUVERTURE DU NOUVEL HOPITAL DE CANNES Crédit Photo : Nicolas MASSON Cannes, le 6 avril 2011

Plus en détail

DIU DE REEDUCATION PELVI-PERINEALE. Responsables de l enseignement :

DIU DE REEDUCATION PELVI-PERINEALE. Responsables de l enseignement : DIU de rééducation pelvi-périnéale DIU DE REEDUCATION PELVI-PERINEALE Responsables de l enseignement : Pr. Gérard AMARENCO (UPMC), Pr. Michel COSSON (CHU Lille), Pr. Gilberte ROBAIN (UPMC) 1. Cible La

Plus en détail

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Traitements néoadjuvants des cancers du rectum Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Journées Francophones d Hépato-gastroentérologie et d Oncologie Digestive 2010 CONFLITS D INTÉRÊT Pas de conflit d intérêt

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES LESIONS SPINCTERIENNES ANALES DU POST-PARTUM : DU CURATIF AU PREVENTIF

PRISE EN CHARGE DES LESIONS SPINCTERIENNES ANALES DU POST-PARTUM : DU CURATIF AU PREVENTIF PRISE EN CHARGE DES LESIONS SPINCTERIENNES ANALES DU POST-PARTUM : DU CURATIF AU PREVENTIF Laurent ABRAMOWITZ Unité de proctologie médico-chirurgicale Hôpital Bichat Claude Bernard 95, Rue de Passy 75016

Plus en détail

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Docteur DARY Patrick, Cardiologue, Praticien Hospitalier Centre Hospitalier de St YRIEIX - Haute Vienne 87500 Situé

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES DOULEURS DU POST-PARTUM ET DES DOULEURS POST-CHIRURGICALES MARTINE CORNILLET-BERNARD

PRISE EN CHARGE DES DOULEURS DU POST-PARTUM ET DES DOULEURS POST-CHIRURGICALES MARTINE CORNILLET-BERNARD PRISE EN CHARGE DES DOULEURS DU POST-PARTUM ET DES DOULEURS POST-CHIRURGICALES MARTINE CORNILLET-BERNARD Douleurs du post-partum : Douleurs cicatricielles (déchirures ou épisio) Dyspareunies orificielles

Plus en détail

Item 182 : Accidents des anticoagulants

Item 182 : Accidents des anticoagulants Item 182 : Accidents des anticoagulants COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Cruralgie par hématome

Plus en détail

ALTO : des outils d information sur les pathologies thromboemboliques veineuses ou artérielles et leur traitement

ALTO : des outils d information sur les pathologies thromboemboliques veineuses ou artérielles et leur traitement Communiqué de presse Bayer HealthCare S.A.S. Parc Eurasanté 220, avenue de la Recherche 59120 LOOS France Tel.+333 28 16 34 00 www.bayerhealthcare.fr Favoriser l observance avec ALTO : l engagement de

Plus en détail

Incontinence anale du post-partum

Incontinence anale du post-partum Incontinence anale du post-partum Laurent Abramowitz Unité de proctologie médico-chirurgicale de l hôpital Bichat, Paris Et cabinet libéral Prévalence Inc anale France (1) : 11% > 45 ans Damon et al (2):Pop

Plus en détail

Incontinence urinaire : trop souvent taboue

Incontinence urinaire : trop souvent taboue Incontinence urinaire : trop souvent taboue Tous concernés! De quoi s agit-il? C est une perte accidentelle ou involontaire des urines, qu il s agisse de quelques gouttes à une fuite plus conséquente :

Plus en détail

Les différentes maladies du coeur

Les différentes maladies du coeur Auteur : Dr Pascal AMEDRO Les différentes maladies du coeur 1. Le cœur normal L oxygène capté dans l air va dans les poumons, où le sang «bleu» est alors oxygéné et devient «rouge». Il est conduit par

Plus en détail

Résultat du traitement de la varicocèle chez l'adolescent par l'association coils-sclérosants.

Résultat du traitement de la varicocèle chez l'adolescent par l'association coils-sclérosants. Résultat du traitement de la varicocèle chez l'adolescent par l'association coils-sclérosants. P. Fajadet, L. Carfagna, O. Loustau, J. Vial, J. Moscovici, J.J. Railhac, N. Sans. Radiologie Interventionnelle

Plus en détail

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

HERNIE DISCALE LOMBAIRE Service de Chirurgie orthopédique et Traumatologique Hôpital Beaujon 100, boulevard du général Leclerc 92110 CLICHY Accueil : 01 40 87 52 53 Consultation : 01 40 87 59 22 Feuillet d information complémentaire

Plus en détail

19 thèmes dans 10 villes

19 thèmes dans 10 villes SATISFAIRE À VOS OBLIGATION DE DPC FACILEMENT GRÂCE AU CNGOF DPC réalisés par le CNGOF et financée par l Agrément CNGOF : 11 75 32 07 175 - FMC 100 098 Indemnité de 345 par jour et prise en charge hôtellerie

Plus en détail

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs B06-1 B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs L ischémie aiguë est une interruption brutale du flux artériel au niveau d un membre entraînant une ischémie tissulaire. Elle constitue

Plus en détail

Prolapsus génital et incontinence urinaire chez la femme Professeur Pierre BERNARD Septembre 2002

Prolapsus génital et incontinence urinaire chez la femme Professeur Pierre BERNARD Septembre 2002 Prolapsus génital et incontinence urinaire chez la femme Professeur Pierre BERNARD Septembre 2002 Pré-Requis : Connaissance de bases : Anatomie du pelvis Classification des troubles de la statique génitale

Plus en détail

KEAT : premier électrostimulateur sans fil d auto-rééducation périnéale à domicile

KEAT : premier électrostimulateur sans fil d auto-rééducation périnéale à domicile L incontinence : une maladie très fréquente D après le Pr François Haab, chirurgien urologue, coordinateur du centre d explorations périnéales de l hôpital Tenon (Paris) Des solutions adaptées à chaque

Plus en détail

Module digestif. II. Prévention du reflux gastro-œsophagien :

Module digestif. II. Prévention du reflux gastro-œsophagien : Module digestif Pathologie œsophagique I. Rappel anatomique : Etendu de 15 à 40 cm des arcades dentaires. D environ 25 cm de long. Constitué de 2 types de muscles. Recouvert par une muqueuse malpighienne

Plus en détail

Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées

Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées BON USAGE DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées Les systèmes de traitement des plaies par pression négative (TPN) sont des

Plus en détail

Que savoir sur la chirurgie de LA HERNIE DE LA LIGNE BLANCHE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE en hospitalisation AMBULATOIRE?

Que savoir sur la chirurgie de LA HERNIE DE LA LIGNE BLANCHE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE en hospitalisation AMBULATOIRE? Que savoir sur la chirurgie de LA HERNIE DE LA LIGNE BLANCHE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE en hospitalisation AMBULATOIRE? VOUS ALLEZ ETRE OPERE(E) A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE D UNE CURE DE HERNIE DE LA LIGNE

Plus en détail

Insuffisance cardiaque

Insuffisance cardiaque Insuffisance cardiaque Connaître son évolution pour mieux la vivre Guide d accompagnement destiné au patient et ses proches Table des matières L évolution habituelle de l insuffisance cardiaque 5 Quelles

Plus en détail

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent Juillet 2007 Juillet 2007 1 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

CRPP. Syndrome MYH9. Centre de Référence des Pathologies Plaquettaires. Livret destiné au patient

CRPP. Syndrome MYH9. Centre de Référence des Pathologies Plaquettaires. Livret destiné au patient CRPP Centre de Référence des Pathologies Plaquettaires Syndrome MYH9 Macrothrombocytopénies constitutionnelles liées à MYH9 (Anomalie de May-Hegglin, Syndrome de Sebastian, d Epstein, de Fechtner, d Alport-like

Plus en détail

Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale

Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale 1. Historique. Kegel (1949). Bourcier (1970). 1985 : reconnaissance officielle d acte de MK. Développement de la MK périnéale : facteur éco/p sociale

Plus en détail

La maladie de Verneuil Hidrosadénite suppurée

La maladie de Verneuil Hidrosadénite suppurée Hidrosadénite suppurée La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur Cette fiche est destinée à vous informer

Plus en détail

L arthrose, ses maux si on en parlait!

L arthrose, ses maux si on en parlait! REF 27912016 INFORMER UPSA BROCH ARTHROSE V2 08-12.indd 2 30/08/12 11:48 Qu est-ce que l arthrose? L arthrose est une maladie courante des articulations dont la fréquence augmente avec l âge. C est une

Plus en détail

Les Migraines et les céphalées. Dr G.Hinzelin Migraines et Céphalées Migraines et Céphalées La migraine représente entre 5 à 18% de la population française selon le sexe et en fonction des études. Est

Plus en détail

VOUS et VOTRE NOUVEAU TRAITEMENT anticoagulant Eliquis, Pradaxa, Xarelto

VOUS et VOTRE NOUVEAU TRAITEMENT anticoagulant Eliquis, Pradaxa, Xarelto VOUS et VOTRE NOUVEAU TRAITEMENT anticoagulant Eliquis, Pradaxa, Xarelto Carnet-conseils appartenant à :.... Adresse :......................... Tel :............................ Médecin Généraliste : Adresse

Plus en détail

va être opéré d un hypospadias

va être opéré d un hypospadias Votre enfant va être opéré d un hypospadias Introduction Le chirurgien urologue pédiatrique vous a confirmé le diagnostic d hypospadias et expliqué les avantages ainsi que les risques et complications

Plus en détail

Centres de santé. lien. créent du. Les Etablissements MGEN. Quand les soins. Kinésithérapie. Services. Accessibles. Innovation.

Centres de santé. lien. créent du. Les Etablissements MGEN. Quand les soins. Kinésithérapie. Services. Accessibles. Innovation. Services Pas d avance de frais Qualité des soins Médecine spécialisée Accessibles Innovation Mutualiste Kinésithérapie Animateurs Médecine générale Centres de santé Les Etablissements MGEN Quand les soins

Plus en détail

Les fistules obstétricales sont des communications anormales entre les voies urinaires ou digestives et l'appareil génital. ou d une manœuvre abortive

Les fistules obstétricales sont des communications anormales entre les voies urinaires ou digestives et l'appareil génital. ou d une manœuvre abortive ROLE DE LA SAGE FEMME DANS LA PREVENTION, LE DIAGNOSTIC ET ORIENTATION DES FISTULES Présenté par Mme Atchoumi Annie Hortense Sage-femme DU épidémiologie-bordeaux CHU de Yaoundé Introduction Définition

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE?

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? TABLES DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2014 La FMH encourage la traduction et la redistribution de

Plus en détail

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

HERNIE DISCALE LOMBAIRE Feuillet d'information complémentaire à l'attention du patient HERNIE DISCALE LOMBAIRE Madame, Monsieur, Suite aux examens, une hernie discale au niveau du rachis lombaire a été diagnostiquée ; il faudrait

Plus en détail

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie Bull. Acad. Natle Chir. Dent., 2007, 50 113 Commission de l exercice professionnel et Groupe de réflexion Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Plus en détail

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou Conseils aux patients* Lutter activement contre la thrombose *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou 2 Mentions légales Directeur de la publication : Bayer

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

Après l intervention des varices. Informations et conseils sur les suites du traitement. Réponses aux questions fréquemment posées

Après l intervention des varices. Informations et conseils sur les suites du traitement. Réponses aux questions fréquemment posées Brochure à l attention du patient Après l intervention des varices Informations et conseils sur les suites du traitement Réponses aux questions fréquemment posées Les suites de l intervention En résumé

Plus en détail

IRM du Cancer du Rectum

IRM du Cancer du Rectum IRM du Cancer du Rectum quels CHOIX TECHNIQUES pour quels OBJECTIFS THERAPEUTIQUES? Frank Boudghène, T. Andre, A. Stivalet, I. Frey, L. Paslaru, V. Ganthier, M. Tassart Hopital Tenon - Université Paris

Plus en détail

Chirurgie assistée par robot et laparoscopie en 3D à l avantage des patients?

Chirurgie assistée par robot et laparoscopie en 3D à l avantage des patients? HigHligHts 2012: CHiRURgiE Chirurgie assistée par robot et laparoscopie en 3D à l avantage des patients? Lukasz Filip Grochola a, Hubert John b, Thomas Hess c, Stefan Breitenstein d a Clinique de chirurgie

Plus en détail

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient! Le dépistage du cancer de la prostate une décision qui VOUS appartient! Il existe un test de dépistage du cancer de la prostate depuis plusieurs années. Ce test, appelé dosage de l antigène prostatique

Plus en détail

TECHNIQUES D AVENIR LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING

TECHNIQUES D AVENIR LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING TECHNIQUES D AVENIR Jonathan LONDNER, Aurélie HAUTIER Centre Régional de Traitement des Grands Brûlés Service de chirurgie Plastique, Hôpital de la Conception, Marseille. DIAGNOSTIC DÉTERSION BOURGEONNEMENT

Plus en détail

Placebo Effet Placebo. Pr Claire Le Jeunne Hôtel Dieu- Médecine Interne et Thérapeutique Faculté de Médecine Paris Descartes

Placebo Effet Placebo. Pr Claire Le Jeunne Hôtel Dieu- Médecine Interne et Thérapeutique Faculté de Médecine Paris Descartes Placebo Effet Placebo Pr Claire Le Jeunne Hôtel Dieu- Médecine Interne et Thérapeutique Faculté de Médecine Paris Descartes Plan Définitions Placebo dans les essais thérapeutiques Effet placebo Médicaments

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

SOINS DE PRATIQUE COURANTE. Prélèvement aseptique cutané ou de sécrétions muqueuses, prélèvement de selles

SOINS DE PRATIQUE COURANTE. Prélèvement aseptique cutané ou de sécrétions muqueuses, prélèvement de selles NOMENCLATURE GENERALE DES ACTES PROFESSIONNELS INFIRMIERS (Arrêté du 25 mars 1993) (Arrêté du 21 avril 1994) (Arrêté du 1er mars 1999) (Arrêté du 8 Décembre 1999) (Arrêté du 12 Octobre 2000) (Arrêté du

Plus en détail

LA CHOLÉCYSTECTOMIE PAR LAPAROSCOPIE

LA CHOLÉCYSTECTOMIE PAR LAPAROSCOPIE LA CHOLÉCYSTECTOMIE PAR LAPAROSCOPIE Une technique chirurgicale Pour vous, pour la vie Qu est-ce que la cholécystectomie? C est l intervention chirurgicale pratiquée pour enlever la vésicule biliaire.

Plus en détail

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé Professeur Michèle Kessler CHU de Nancy et réseau Néphrolor L une des applications de la télémédecine est la télésurveillance à domicile,

Plus en détail

Doit on et peut on utiliser un placebo dans la prise en charge de la douleur?

Doit on et peut on utiliser un placebo dans la prise en charge de la douleur? Doit on et peut on utiliser un placebo dans la prise en charge de la douleur? Dr Philippe Poulain Unité Territoriale de Soins Palliatifs Polyclinique de l Ormeau Tarbes phpoulain@wanadoo.fr Placebo: de

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

INCONTINENCE URINAIRE

INCONTINENCE URINAIRE INCONTINENCE URINAIRE Généralités Perte involontaire d'urine par l'urètre. Symptôme fréquent (2,5 millions de personnes en France). Nombre sous estimé. Risque 2 fois plus élevé pour les femmes que pour

Plus en détail

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre insuffisance cardiaque Vivre avec une insuffisance cardiaque Décembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant

Plus en détail

Programme d Accueil des Etudiants Internationaux Stages Hospitaliers

Programme d Accueil des Etudiants Internationaux Stages Hospitaliers Programme d Accueil des Etudiants Internationaux Stages Hospitaliers Fidèle à sa tradition humaniste de partage et d ouverture, la faculté de médecine Paris Diderot propose des programmes d accueil aux

Plus en détail

Pour l'obtention du Doctorat en Médecine

Pour l'obtention du Doctorat en Médecine UNIVERSITE MOHAMMED V- SOUISSI FACULTE DE MEDECINE ET DE PHARMACIE -RABAT- ANNEE: 2009 THESE N : 133 Les urgences proctologiques non traumatiques pendant la grossesse et le post partum THESE Présentée

Plus en détail

La prise en charge de votre polyarthrite rhumatoïde

La prise en charge de votre polyarthrite rhumatoïde G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre polyarthrite rhumatoïde Vivre avec une polyarthrite rhumatoïde Décembre 2008 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

Essai Inter-groupe : FFCD UNICANCER FRENCH - GERCOR

Essai Inter-groupe : FFCD UNICANCER FRENCH - GERCOR CLIMAT - PRODIGE 30 Etude de phase III randomisée évaluant l Intérêt de la colectomie première chez les patients porteurs d un cancer colique asymptomatique avec métastases hépatiques synchrones non résécables

Plus en détail

LA HERNIE DISCALE LOMBAIRE

LA HERNIE DISCALE LOMBAIRE Feuillet d'information complémentaire à l attention du patient LA HERNIE DISCALE LOMBAIRE Madame, Monsieur, Suite aux examens, une hernie discale au niveau du rachis lombaire a été diagnostiquée, il faudrait

Plus en détail

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NACO) dans la maladie thrombo embolique veineuse INTRODUCTION Thrombose veineuse

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Accidents musculaires. Dr Marie-Eve Isner-Horobeti Praticien Hospitalier Service de Médecine Physique et de Réadaptation CHU Strasbourg-Hautepierre

Accidents musculaires. Dr Marie-Eve Isner-Horobeti Praticien Hospitalier Service de Médecine Physique et de Réadaptation CHU Strasbourg-Hautepierre Accidents musculaires Dr Marie-Eve Isner-Horobeti Praticien Hospitalier Service de Médecine Physique et de Réadaptation CHU Strasbourg-Hautepierre I. Lésions musculaires aiguës Classification Clinique

Plus en détail

L ATROPHIE DU SPHINCTER ANAL EXTERNE en ENDOSONOGRAPHIE TRIDIMENSIONNELLE. Vincent de PARADES PARIS

L ATROPHIE DU SPHINCTER ANAL EXTERNE en ENDOSONOGRAPHIE TRIDIMENSIONNELLE. Vincent de PARADES PARIS L ATROPHIE DU SPHINCTER ANAL EXTERNE en ENDOSONOGRAPHIE TRIDIMENSIONNELLE Vincent de PARADES PARIS INTRODUCTION L incontinence anale du post-partum partum relève de deux mécanismes : la déchirure de l

Plus en détail

Infirmieres libérales

Infirmieres libérales Détail des programmes- Feuillets complémentaires à la plaquette générale Infirmieres libérales Stages courts 2012 Durées et dates disponibles sur un calendrier en annexe Santé formation Formations gratuites

Plus en détail

Titres et mentions autorisés sur les plaques et ordonnances

Titres et mentions autorisés sur les plaques et ordonnances Titres et mentions autorisés sur les plaques et ordonnances Juin 2014 TITRES UNIVERSITAIRES ET HONORIFIQUES La loi du 26 janvier 1984 sur l enseignement supérieur permet aux universités de délivrer, sous

Plus en détail

EXAMEN CLINIQUE D UN TROUBLE DE LA STATIQUE PELVIENNE

EXAMEN CLINIQUE D UN TROUBLE DE LA STATIQUE PELVIENNE EXAMEN CLINIQUE D UN TROUBLE DE LA STATIQUE PELVIENNE Pr Claude Hocké Pôle Gynécologie- Obstétrique-Reproduction Hôpital Pellegrin CHU Bordeaux 1 INTERROGATOIRE IL RESTE FONDAMENTAL ET PEUT ÊTRE DIVISÉ

Plus en détail

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? H Le Hors-Albouze Urgences pédiatriques Timone enfants Marseille Traumatismes crâniens (TC) de l enfant Grande fréquence même si incidence réelle mal

Plus en détail

LE SYNDROME DE BUDD CHIARI

LE SYNDROME DE BUDD CHIARI CENTRE DE REFERENCE DES MALADIES VASCULAIRES DU FOIE (C.R.M.V.F.) Hôpital Beaujon 100 bd du Général Leclerc 92110 Clichy Service d Hépatologie Pavillon Abrami (consultation) Pavillon Sergent (hospitalisation)

Plus en détail

ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG. Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité

ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG. Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité Hôpitaux Universitaires de Genève ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité Introduction (1) L IVG chirurgicale est

Plus en détail

Maladies et Grands Syndromes : Angiomes (223) Professeur Guy Magalon Juin 2005

Maladies et Grands Syndromes : Angiomes (223) Professeur Guy Magalon Juin 2005 Maladies et Grands Syndromes : Angiomes (223) Professeur Guy Magalon Juin 2005 1. Définition Les angiomes sont des tumeurs très fréquentes. La définition de TOURAINE rend parfaitement compte de la complexité

Plus en détail

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Nathalie QUILES TSIMARATOS Service de Dermatologie Hôpital Saint Joseph Marseille Ce que nous savons Le psoriasis Affection dermatologique très fréquente,

Plus en détail

phase de destruction et d'élimination de débris

phase de destruction et d'élimination de débris LE POST PARTUM I ) Définition : c'est une période de 6 semaines allant de l'accouchement jusqu'au retour de couches (= règles). Pendant ce temps il est nécessaire d'effectuer une surveillance médicale

Plus en détail

Le Centre Hospitalier Universitaire de Reims

Le Centre Hospitalier Universitaire de Reims Basse-Normandie Champagne-Ardenne Le Centre Hospitalier Universitaire de Reims RECRUTE DEUX PRATICIENS EN ANESTHÉSIE-RÉANIMATION À TEMPS PLEIN Missions : Renseignements & candidatures : 03 26 78 74 44

Plus en détail

INFORMATIONS AU PATIENT SUR LA COLOSCOPIE

INFORMATIONS AU PATIENT SUR LA COLOSCOPIE INFORMATIONS AU PATIENT SUR LA COLOSCOPIE Votre médecin vous a prescrit une coloscopie. Afin que vous soyez parfaitement informé(e) sur l examen, ses indications, sa préparation indispensable, etc., nous

Plus en détail

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS Céphalées 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée EPU DENAIN -14 novembre 2006 Dr Kubat-Majid14 novembre 2006 Dr KUBAT-MAJID Céphalées 1 Mise au point sur la migraine

Plus en détail

Maternité et activités sportives

Maternité et activités sportives Maternité et activités sportives L obstétricien est de plus en plus souvent interrogé sur les avantages et les risques de maintenir ou de débuter une APS ou de loisir pendant la grossesse. Transformations

Plus en détail

La prise en charge de votre maladie, l accident vasculaire cérébral

La prise en charge de votre maladie, l accident vasculaire cérébral G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre maladie, l accident vasculaire cérébral Vivre avec un accident vasculaire cérébral Octobre 2007 Pourquoi ce guide? Votre

Plus en détail

Contraception après 40 ans

Contraception après 40 ans Contraception après 40 ans Stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme. Recommandations pour la pratique clinique Décembre 2004. ANAES/AFSSAPS Un vaste choix contraceptif Contraception

Plus en détail

Le dépistage des cancers

Le dépistage des cancers Le dépistage des cancers G R A N D P U B L I C Octobre 2009 Le dépistage des cancers Détecter tôt certains cancers permet de les traiter mieux, c'est-à-dire de proposer des traitements moins lourds, et

Plus en détail

Séquence maladie: insuffisance cardiaque. Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI

Séquence maladie: insuffisance cardiaque. Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI Séquence maladie: insuffisance cardiaque Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI Janvier 2012 Finalité de l atelier: Présentation de la séance Cette séance a pour buts de vous permettre

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 10 mai 2006 METOJECT 10 mg/ml, solution injectable en seringue pré-remplie 1 seringue pré-remplie en verre de 0,75 ml avec aiguille : 371 754-3 1 seringue pré- remplie

Plus en détail

Création de procédures inter-services pour la gestion des essais de phase I à l Institut Gustave Roussy

Création de procédures inter-services pour la gestion des essais de phase I à l Institut Gustave Roussy Création de procédures inter-services pour la gestion des essais de phase I à l Institut Gustave Roussy A.A. MOUSSA D. SCHWOB Institut de cancérologie Gustave-Roussy 94805 Villejuif cedex - FRANCE Plan

Plus en détail

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC SOMMAIRE UN QUIZ POUR FAIRE UN POINT SUR MES CONNAISSANCES Un quiz pour faire un point sur mes connaissances 3 Vrai Faux Qu est-ce que l on

Plus en détail

Qu est-ce qu un sarcome?

Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu une tumeur? Une tumeur est une prolifération anormale de cellules. Les tumeurs ne devraient donc pas automatiquement être associées à un cancer. Certaines tumeurs

Plus en détail

Le guide de l assurance responsabilité

Le guide de l assurance responsabilité Le guide de l assurance responsabilité Questions, réponses et comparatifs, statistiques des plaintes et poursuites, remboursement de la quote-part et liste des primes IL VOUS est obligatoire de souscrire

Plus en détail

Grossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours

Grossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours Grossesse et HTA J Potin Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours HTA et grossesse Pathologie fréquente : 2 à 5 % des grossesses (2 à 3 % des multipares, 4 à 8 % des primipares)

Plus en détail

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme) La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire

Plus en détail

SOCIETE MEDICALE DES HOPITAUX DE PARIS Association reconnue d utilité publique - FMC n 11752573775

SOCIETE MEDICALE DES HOPITAUX DE PARIS Association reconnue d utilité publique - FMC n 11752573775 SOCIETE MEDICALE DES HOPITAUX DE PARIS Association reconnue d utilité publique - FMC n 11752573775 Hôpital Cochin - Service Médecine Interne du Pr Le Jeunne 27, rue du Faubourg Saint Jacques - 75014 PARIS

Plus en détail

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Plan Introduction Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Introduction NACO: une actualité brûlante! AVK: Plus forte incidence

Plus en détail

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE Etape n 1 : Faire l état des lieux Identifier la situation

Plus en détail

Campagne nationale pour l élimination des fistules obstétricales en Mauritanie

Campagne nationale pour l élimination des fistules obstétricales en Mauritanie Campagne nationale pour l élimination des fistules obstétricales en Mauritanie Contexte de la fistule obstétricale Situation en Mauritanie Progrès au niveau Pays/ Mise en œuvre Défis pour les années à

Plus en détail

Démarrage du prélèvement d organes et de Tissus sur donneurs décédés au Maroc

Démarrage du prélèvement d organes et de Tissus sur donneurs décédés au Maroc Démarrage du prélèvement d organes et de Tissus sur donneurs décédés au Maroc B.Ramdani Président du coneil consultatif de Transplantation d'organes et de tissus humains benyounsramdani@gmail.com 1 INTRODUCTION

Plus en détail

Surveillance des troubles musculo-squelettiques dans les Bouches-du-Rhône

Surveillance des troubles musculo-squelettiques dans les Bouches-du-Rhône Santé travail Maladies chroniques et traumatismes Surveillance des troubles musculo-squelettiques dans les Bouches-du-Rhône Étude du syndrome du canal carpien opéré 2008-2009 Septembre 2011 F. Sillam 1,

Plus en détail