l organisme 2 Risque infectieux et protection de I Le risque infectieux. Pb 1 : quelles sont les causes des maladies microbiennes?

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1 2 Risque infectieux et protection de l organisme I Le risque infectieux. Pb 1 : quelles sont les causes des maladies microbiennes? Les microbes sont des organismes visibles seulement au microscope, d'où leur nom scientifique de «micro-organismes» ; on a vu en Sixième qu il existe des micro-organismes inoffensifs et même utiles à l Homme, comme les levures pour la fabrication du pain ou les bactéries pour celle des yaourts. On a vu aussi en Cinquième que certains sont indispensables dans notre organisme pour notre santé, comme les millions de bactéries qui peuplent notre gros intestin pour transformer en excréments les restes d'aliments non transformés en nutriments par les enzymes digestives. D'autres sont dits «pathogènes» car ils génèrent des maladies. Activité 1 : recherche de la variété et de la localisation des micro-organismes responsables des maladies infectieuses sur doc. p De nombreux micro-organismes sont présents partout dans notre environnement (dans l air, l eau, sur les objets ) ; ce sont des bactéries ou des virus ou des protozoaires (êtres vivants unicellulaires) ou des champignons microscopiques. Ils ont donc de nombreuses occasions de pénétrer dans notre organisme. Les bactéries sont beaucoup plus grosses que les virus et peuvent vivre de façon autonome dans leur milieu, alors que les virus ne peuvent vivre qu'à l'intérieur d'une cellule, car leur information génétique, une molécule proche de la molécule d'adn, est trop petite pour assurer leur reproduction ; ils doivent donc aller chercher l'info manquante dans le noyau de la cellule. Pb 2 : dans quelles conditions les micro-organismes peuvent-ils pénétrer dans l organisme? Activité 2 : recherche des modes de transmission et de contamination des micro-organismes pathogènes sur doc. p ; rappels de 4 ème sur le S.I.D.A. La transmission des micro-organismes se fait d un objet ou d un individu à l autre indirectement (par l air ou l eau) ou directement (par ingestion ou par le sang ou par les rapports sexuels). Ils pénètrent dans l organisme en franchissant la peau ou les muqueuses (digestive ou respiratoire ou génitale) à l occasion d une lésion : on dit qu il y a contamination. Ainsi, le V.I.H. (le virus du S.I.D.A.) se transmet directement d une personne à une autre par les rapports sexuels ; la contamination se fait par la muqueuse génitale. Application : exercices 7 et 8 p N 7 p. 143 : 1)

2 Nom de la maladie Microbe responsable Mode de transmission coqueluche bactérie indirect air individu à individu salmonellose bactérie direct ingestion aliment à individu hépatite B virus direct rapports sexuels, sang individu à individu OU direct (objet à individu) indirect (individu à individu) Contamination (voie de transmission) muqueuse respiratoire muqueuse digestive muqueuse génitale OU peau Remarque concernant la grippe porcine mexicaine : la transmission du virus de la grippe mexicaine se faisant par l air (et non par ingestion) et la contamination par voie respiratoire (et non digestive), on ne risque pas d être infecté par ce virus en mangeant du porc ; de plus, on le consomme cuit à une température supérieure à 42 C que le virus ne pourrait pas supporter. N 8 p. 143 : 1) Une bactérie. Dans l eau et l humidité de l air entre 35 et 40 C. 2) Transmission indirecte par l air des aérations et climatiseurs. 3) Contamination par la muqueuse respiratoire. Pb 3 : quelle est l action des micro-organismes qui ont pénétré dans l organisme? Activité 3 : recherche des modes d action des micro-organismes au sein de l organisme sur doc. P Les micro-organismes qui ont pénétré dans l organisme s y multiplient : on dit qu il y a infection. L infection peut résulter de la multiplication de certaines bactéries ou de la libération de toxines par d autres bactéries (tétanos) ou de la multiplication de virus dans des cellules appelées cellules-hôtes. Certaines bactéries, comme celles du tétanos, restent au niveau de la plaie mais libèrent dans le sang des molécules appelées toxines ; ces toxines envahissent un organe (le système nerveux dans le cas du tétanos) et provoquent des troubles graves voire mortels (contractions de plus en plus nombreuses de plus en plus de muscles, ce qui aboutit à la paralysie de la cage thoracique, donc de la respiration, dans le cas du tétanos). Pb 4 : comment limiter les risques de contamination et d infection? Activité 4 : recherche des moyens de lutte contre la contamination et l infection, et de leurs limites sur doc. p On peut limiter les risques de contamination et d infection grâce à :

3 - l asepsie, méthode préventive qui consiste à éliminer les micro-organismes dans l environnement afin qu ils n atteignent pas la plaie ; elle ne peut être utilisée que dans les salles d opération, parfaitement isolées de l extérieur. Elle revêt plusieurs aspects : d abord la désinfection de l air et du «mobilier» de la salle d opération, par pulvérisation d un produit microbicide (qui détruit les microbes) ; ensuite la désinfection des instruments utilisés par le chirurgien, généralement par stérilisation, c'est-à-dire par passage dans un four autoclave à 130 C ; ensuite la désinfection de la personne à opérer, par passage à la douche avec utilisation soignée d un produit désinfectant pour le corps et les cheveux, puis port d une «chemise d opéré» stérile, en coton bouilli ou jetable ; une fois sur la table d opération, le futur opéré est chaussé de bottes stériles, coiffé d un bonnet stérile, la tête isolée du corps par un drap stérile posé verticalement devant lui, totalement recouvert d un drap stérile, sauf juste à l endroit où le chirurgien doit intervenir, et à cet endroit, il est badigeonné de produit antiseptique avant d être incisé pour l opération ; le personnel de la salle d opération est lui-même isolé, les cheveux couverts d un bonnet stérile, les voies respiratoires fermées par un masque, le corps couvert d une blouse stérile ras-de cou à manches longues avec pantalon long, bottes et gants. Voir photo 2 p Il y a cependant quelques risques de transmission de microbes du personnel médical au malade, car le personnel ne prend pas de douche désinfectante avant d entrer dans la salle d opération et une partie de leur visage et de leur chevelure se trouve à découvert. De plus, le chariot qui apporte le malade dans la salle d opération pour le transférer sur la table d opération n est pas désinfecté, peut capter des microbes dans la chambre ou dans le couloir et les introduire dans la salle d opération, ainsi que les brancardiers qui passent de la chambre dans la salle d opération sans précaution particulière! Quoi qu il en soit, les nombreuses précautions prises limitent déjà beaucoup les risques, c est mieux que rien. Plus on prend de précautions, plus on évite les risques. - l antisepsie, qui consiste à éliminer les micro-organismes au niveau d une plaie, avec des produits dits antiseptiques ; si la plaie n est pas protégée, ils ne sont plus efficaces. De même, il est préférable de laver soigneusement la plaie au savon (30 secondes pour que ce soit efficace) ou avec un produit adapté pour enlever les saletés qui pourraient attirer rapidement de nouveaux microbes sitôt le désinfectant évaporé. - le préservatif, qui le seul moyen d éviter la transmission des infections sexuellement transmissibles (I.S.T.), car il fait barrière entre les muqueuses des deux partenaires ; il est efficace à condition d être bien utilisé (déroulé directement dans le bon sens, après avoir commencé sur un doigt pour vérifier le sens, sans le retourner surtout ; déroulé jusqu à la base du pénis ; maintenu en place par pincement à sa base lors du retrait du pénis du vagin après l éjaculation, afin qu il ne se «coince» pas au fond du vagin, n isolant plus les muqueuses des deux partenaires ; retiré juste après l éjaculation, sinon le pénis revenant à sa taille et à son volume normaux ne le remplit plus et il risque de rester au fond du vagin, n isolant plus là encore les muqueuses des deux partenaires ; usage unique bien sûr, c'est-à-dire pour un seul rapport sexuel ; même si un second rapport suit de près le précédent avec le (ou la) même partenaire). Rappelons le danger des préservatifs féminins ; comme ils peuvent être mis en place avant le rapport sexuel, la fille peut en mettre un bien avant la rencontre amoureuse, sans que le garçon puisse vérifier s il a déjà servi ou non, ce qui est extrêmement dangereux pour lui car il peut être contaminé par une I.S.T. venant du partenaire précédent.

4 Il est donc impératif de toujours utiliser à deux le préservatif, qu il soit masculin ou féminin, qu il soit sorti d un emballage intact devant le (la) partenaire juste avant le rapport et mis en place sur place. - les antibiotiques, découverts en 1928, substances produites naturellement par des moisissures, des bactéries ou synthétisées, qui empêchent les bactéries de se multiplier et souvent les détruisent ; elles n ont aucun effet sur les virus ni sur les autres microbes que les bactéries. C est pour cela que le slogan «les antibiotiques, c est pas automatique» a été créé, pour rappeler que leur prescription en cas de maladie virale n est pas justifiée. Il est indispensable de respecter strictement l ordonnance, car si on arrête le traitement trop tôt, les bactéries non neutralisées deviennent résistantes à l antibiotique et la maladie ne peut plus être soignée ultérieurement, ni chez la personne atteinte, ni chez celles qui seront atteintes par la suite. En effet, certaines personnes se sentant mieux quelques jours après le début de leur traitement pensent être débarrassées de leurs microbes et arrêtent, à tort, car certaines bactéries sont encore actives et peuvent récidiver et/ou se propager à d autres personnes, qui ne pourront plus être guéries avec ce traitement. POUR EN SAVOIR PLUS SUR LES ANTIBIOTIQUES : - A noter que les laboratoires sont obligés de trouver régulièrement de nouveaux antibiotiques, de plus en plus forts, de plus en plus toxiques avec des effets secondaires de plus en plus difficiles à supporter à cause de l utilisation irresponsable des précédents - Si on prolonge le traitement sans raison, les bactéries intestinales responsables de la transformation des aliments non digérés en excréments sont neutralisées et une diarrhée s ensuit. - La résistance à un antibiotique peut avoir d autres causes qu un arrêt prématuré d un traitement : d abord, des médecins les prescrivent à tort quand il n y a pas d infection bactérienne, mais seulement une infection virale, soit par précaution, pour éviter une surinfection bactérienne éventuelle, soit par pression du malade qui exige les antibiotiques, pression à laquelle le médecin cède de peur de perdre un client ; ensuite, si des bactéries pénètrent dans l organisme à la fin du traitement, elles vont y résister. - Des idées fausses circulent à propos des antibiotiques, par exemple qu ils fatiguent ; c est inexact, ce n est pas le médicament qui fatigue, mais la lutte de l organisme contre les microbes, autrement dit, la fatigue serait là de toute façon même sans antibiotiques ; elle serait même plus importante, car la lutte serait plus difficile. - Au cas où un antibiotique se révèle inefficace face à une bactérie qui lui est devenue résistante, il faut changer le traitement et prescrire un nouvel antibiotique ; pour être sûr que la bactérie ne lui est pas résistante, on pratique un antibiogramme, c'est-à-dire que la bactérie est prélevée, mise en culture sur de la gélose dans une boîte, où on place des pastilles d antibiotiques différents ; si la bactérie n est pas éliminée autour de la pastille, c est qu elle est résistante à l antibiotique de la pastille, au contraire si une auréole indiquant qu elle est éliminée autour apparaît, c est qu elle n est pas résistante ; le médecin choisit l antibiotique autour duquel il y a la plus grande auréole, donc le plus efficace, sauf si le malade est allergique à cet antibiotique. Voir doc. 6 p Application : exercices 9 et 10 p N 9 p. 144 :

5 1) Le personnel n étant pas au courant de l existence des microbes ne prenait aucune précaution d hygiène pour opérer ou soigner les malades. 2) On porte à haute température (supérieure à 130 C) ce qui touche ou environne le malade. 3) Asepsie, car on élimine les microbes afin qu ils n atteignent pas le malade. N 10 p. 144 : 1) Virus, car le test de dépistage des bactéries est négatif. 2) Le médecin ne suivra pas l avis de la mère d Élodie, il ne prescrira pas d antibiotiques, car ceux-ci ne sont efficaces que sur les bactéries, ils n ont aucun effet sur les virus. 3) Le test étant rapide, il permet de savoir immédiatement si le microbe responsable de la maladie est ou non une bactérie, donc de ne pas prescrire d antibiotiques pour rien, ce qui permet notamment de faire réaliser des économies à l assurance maladie (les antibiotiques coûtent cher) et d éviter de rendre résistantes à l antibiotique prescrit des bactéries qui pourraient surinfecter tardivement la gorge d Élodie. II Les défenses de l organisme. Pb 5 : comment l'organisme réagit-il suite à une infection? Activité 5a : voir polycopié «activité 3-2a». Monsieur X ressent une grosse fatigue, a de la fièvre et des ganglions très gonflés à la gorge. Son médecin demande une analyse de sang. Monsieur X va chercher ses résultats, qui concluent à une infection virale ou bactérienne.il a un peu peur d'être atteint du S.I.D.A. Monsieur X compare les résultats de son analyse sanguine avec les normes pour déterminer sur quoi le médecin biologiste s'est basé pour son diagnostic. Le problème c'est qu'il ne sait pas du tout à quoi correspondent ces noms barbares qu il peut lire sur son analyse sanguine. Il retourne chez son médecin qui lui prescrit un antiseptique local mais refuse de lui prescrire des antibiotiques. M. X demande s'il peut être vacciné contre le mal de gorge dont il souffre pour s'en protéger et éviter de l'attraper à nouveau. Le médecin lui dit que c'est inutile. À l'aide des documents et du matériel mis à disposition, présenter sous la forme d un compte-rendu écrit la démarche suivie depuis le moment de la formulation du problème à résoudre jusqu à sa résolution afin d'expliquer à Monsieur X comment sa prise de sang a permis de diagnostiquer son infection. Construire la réponse sous la forme d'un texte illustré d'un dessin scientifique qui permettra l identification et la reconnaissance des différentes cellules sanguines. 1. Le SIDA est une immunodéficience acquise. Le virus du SIDA est un virus qui détruit certaines cellules du sang impliquées dans les défenses de l organisme, provoquant ainsi, en phase terminale, l apparition de maladies contre lesquelles l individu ne peut plus se défendre. 2. L angine ou le rhume sont des maladies peu graves dont on guérit souvent sans prendre de médicaments car l'organisme réagit en combattant les micro-organismes pathogènes (bactéries ou virus) responsables de ces maladies. 3. Résultats d analyses de sang obtenus réalisées à partir du comptage des cellules sanguines sur un frottis :

6 Cellules sanguines Hématies (= globules rouges) Leucocytes (=globules blancs) Individu non malade (normes) à ANALYSE DE SANG Nombre de cellules par ml de sang Monsieur X Individu ayant un rhume ou une angine Individu atteint du SIDA en phase terminale à < 1000 Plaquettes sanguines à CORRECTION : Plusieurs démarches étaient possibles. En voici trois exemples parmi d'autres ; dans tous les cas, il fallait éviter d'exploiter les hématies et les plaquettes, car on observe qu'elles sont toujours dans les normes, donc inutiles pour le diagnostic. EXEMPLE 1 : démarche déductive (Ordre d'étude des documents : ) - D'après le doc. 3, on observe qu'un malade atteint du S.I.D.A. a beaucoup moins de leucocytes que la normale, alors que toi, tu en as plus que la normale. On en déduit que tu n'es pas atteint du S.I.D.A. - D'après le doc. 1, on observe que le S.I.D.A. détruit les cellules de défense de l'organisme ; On en déduit que Les leucocytes (globules blancs) sont les cellules de défense de l'organisme. - D'après le doc. 2, on observe que l'organisme réagit au rhume et aux angines en combattant les microbes ; on en déduit que le nombre de cellules de défense de l'organisme, donc de leucocytes, doit augmenter. Il faut vérifier sur ton analyse de sang. - D'après le doc. 3, on observe que tu as plus de leucocytes que la normale ; on en déduit que tu es atteint d'une de ces deux maladies, plutôt une angine puisque tu as mal à la gorge. - D'après le texte, on observe que le médecin ne te prescrit pas d'antibiotiques, qui, on le sait, n'agissent que sur les bactéries ; on en déduit que tu as une angine virale. Si ton angine était une angine bactérienne, le médecin t'aurait prescrit des antibiotiques. - D'après le texte, on observe que tes ganglions sont gonflés, on en déduit que Les leucocytes se multiplient dans les ganglions lymphatiques en cas d'infection. EXEMPLE 2 : démarche explicative (Ordre d'étude des documents : ) - Tu es malade, puisque tu as de la fièvre, une grande fatigue et des ganglions de la gorge gonflés. - C est pour savoir ce que tu as qu une prise de sang a été prescrite afin de faire un frottis sanguin. - Pour un individu en bonne santé le nombre de leucocytes, d hématies et de plaquettes varie dans une

7 fourchette donnée (Norme) (cf document 3 colonne 1). - La numération des leucocytes des hématies et des plaquettes permet donc de voir si tu es malade. Tu peux avoir le SIDA ou une angine (bactérienne ou virale) ou un rhume. - Le SIDA est du à un virus qui détruit certaines cellules du sang impliquées dans les défenses de l organisme, provoquant ainsi, en phase terminale, l apparition de maladies contre lesquelles l individu ne peut plus se défendre (cf document 1). Peut-être ta maladie est-elle une de celles-ci. Dans ce cas, tu dois avoir des cellules sanguines en nombre insuffisant. - La numération de tes leucocytes ne correspond pas du tout à celle d'un individu en phase terminale de SIDA (cf document 3, comparaison des colonnes 2 et 4). Tu n'as donc pas le SIDA. - Ton médecin ne t'a pas prescrit de médicaments, tu as donc une maladie peu grave (cf document 2 ) comme un rhume ou une angine. - Tu as un nombre de leucocytes supérieur à la norme (cf document 3 colonne 3). - Tu as donc un rhume ou une angine. Comme le médecin ne te prescrit pas d'antibiotiques, qui, on le sait, n'agissent que sur les bactéries, on en déduit que tu as une angine virale. Si ton angine était une angine bactérienne, le médecin t'aurait prescrit des antibiotiques. EXEMPLE 3 : démarche d'investigation (dite aussi «hypothético-déductive»). (Ordre d'étude des documents : ) Pb 1 : quels sont les éléments qui assurent la défense de l'organisme (et permettraient à M. X de guérir)? Hypothèse : ce seraient des éléments contenus dans le sang, car pour qu'une agression microbienne puisse être traitée n'importe où, il faut que les éléments de défense soient partout ; comme le sang circule partout, c'est le réservoir idéal pour ces éléments. Ces éléments seraient plus nombreux en cas d'infection, par le virus du SIDA notamment. Vérification : il faut regarder les résultats d'une prise de sang d'une personne non malade et les comparer avec ceux d'une personne atteinte du SIDA pour voir s'il y a des éléments dont le nombre varie. - On observe sur le document 1 que lorsqu'un individu est atteint du SIDA, il ne peut plus se défendre contre les maladies ; on en déduit qu'il a perdu ses éléments de défense et que cela peut se vérifier avec une analyse de sang. - on observe sur le document 3 que lorsqu'un individu est atteint du SIDA, il n'a presque plus de globules blancs (leucocytes), surtout par rapport à une personne en bonne santé ; on en déduit que ce sont les leucocytes qui sont les éléments de défense de l'organisme contre les micro-organismes responsables des maladies. - on observe dans la description des symptômes de M. X qu'il a des ganglions très gonflés. On en déduit que les leucocytes se multiplient dans les ganglions en cas de maladie. Pb 2 : M. X peut-il être en phase terminale de SIDA? Hypothèse : oui si le nombre de ses leucocytes est proche de celui d'une personne en phase terminale de SIDA. Vérification : il faut regarder les résultats d'une prise de sang d'une personne atteinte du SIDA et les comparer avec ceux de M. X.

8 On observe sur le document 3 que vous avez plus de leucocytes qu'une personne en bonne santé et non moins, on en déduit que vous n'êtes pas en phase terminale de SIDA, que la maladie dont vous souffrez n'est pas due à un manque de leucocytes : vous n'êtes pas atteint du S.I.D.A.. Pb 3 : de quoi M. X souffre-t-il? Hypothèse : probablement d'une maladie peu grave, car son médecin ne lui prescrit qu'un médicament local. Vérification : il faut regarder les renseignements fournis sur des maladies courantes comme le rhume et l'angine. On observe sur le document 2 que lorsqu'un individu est atteint d'un rhume ou d'une angine, son organisme combat les microbes ; comme on l'a montré précédemment, les éléments de défense de l'organisme qui vous permettraient de guérir sont les leucocytes. On en déduit que pour se défendre efficacement, votre organisme produit plus de leucocytes. Vérification : il faut regarder les résultats d'une prise de sang d'une personne non malade, d'une personne atteinte d'un rhume ou d'une angine et les comparer avec ceux de M. X. On observe sur le document 3 que vous avez beaucoup plus de leucocytes qu'une personne non malade, du même ordre de grandeur que ceux d'une personne atteinte d'un rhume ou d'une angine. On en déduit que vous êtes atteint d'un rhume ou d'une angine, viral(e) ou bactérien(ne) ; comme le médecin ne vous prescrit pas d'antibiotiques, qui, on le sait, n'agissent que sur les bactéries, on en déduit que vous avez une angine virale. Si votre angine était une angine bactérienne, le médecin vous aurait prescrit des antibiotiques. Activité 5b : recherche des agents responsables de la lutte contre les infections et de leur action sur doc p. 146 à activité 3-2b questions 2 et 3. Monsieur X ressent une grosse fatigue, a de la fièvre et des ganglions très gonflés à la gorge. Son médecin demande une analyse de sang. Monsieur X va chercher ses résultats, qui concluent à une infection virale ou bactérienne. Il a un peu peur d'être atteint du S.I.D.A. Il retourne chez le médecin avec son analyse de sang et en profite pour lui montrer la blessure qu'il s'est faite en jardinant, car il y a une petite boule de pus qui l'inquiète. Il lui parle aussi de ses éternuements répétés depuis quelques jours. Pour son mal de gorge, le médecin lui prescrit un antiseptique local mais refuse de lui prescrire des antibiotiques ; il lui dit qu'il sera guéri dans moins d'une semaine. Pour la petite blessure, il lui dit qu'il n'y a rien à faire, car son organisme l'a guérie tout seul. M. X demande s'il peut être vacciné contre le mal de gorge dont il souffre pour s'en protéger et éviter de l'attraper à nouveau. Le médecin lui dit que c'est inutile. Il lui recommande de surveiller la fréquence de ses éternuements, qui pourraient être dus à une allergie. 1) À l'aide des connaissances acquises en cours, expliquer à Monsieur X pourquoi son médecin lui prescrit un antiseptique local mais refuse de lui prescrire des antibiotiques. 2) À l'aide des documents, présenter sous la forme d un compte-rendu écrit la démarche suivie depuis le moment de la formulation du problème à résoudre jusqu à sa résolution afin d'expliquer à Monsieur X pourquoi son médecin ne veut pas soigner sa petite blessure et pourquoi il lui dit que son organisme l'a guérie tout seul. 3) À l'aide des documents, présenter sous la forme d un compte-rendu écrit la démarche suivie depuis le moment de la formulation du problème à résoudre jusqu à sa résolution afin d'expliquer à Monsieur X pourquoi son médecin lui dit qu'il sera guéri dans moins d'une semaine et comment son organisme le guérira. 4) À l'aide des documents, présenter sous la forme d un compte-rendu écrit la démarche suivie depuis le moment de la formulation du problème à résoudre jusqu à sa résolution afin d'expliquer à Monsieur X pourquoi son médecin ne peut pas le vacciner contre l'infection responsable de son mal de gorge. 5) À l'aide des documents, présenter sous la forme d un compte-rendu écrit la démarche suivie depuis le moment de la formulation du problème à résoudre jusqu à sa résolution afin d'expliquer à Monsieur X

9 ce qu'est le S.I.D.A. et quelles seraient les conséquences pour sa santé. 6) À l'aide des documents, présenter sous la forme d un compte-rendu écrit la démarche suivie depuis le moment de la formulation du problème à résoudre jusqu à sa résolution afin d'expliquer à Monsieur X ce qu'est une allergie et comment y remédier. 1) Le médecin ne prescrit pas d'antibiotiques car l'angine est virale, et les antibiotiques n'étant efficaces que pour l'élimination des bactéries, il est inutile d'en prescrire pour l'élimination des virus. Il prescrit un antiseptique pour éliminer les virus au niveau de la gorge. 2) D'après le doc 2 p. 148, on apprend que certains leucocytes appelés phagocytes sortent des vaisseaux sanguins pour se diriger vers les bactéries qui ont pénétré dans la peau à l'occasion d'une lésion. D'après le doc 3 p. 149, on voit que les phagocytes englobent les bactéries avec des prolongements cytoplasmiques, puis les digèrent. La phagocytose est une réaction rapide, immédiate, du système immunitaire. Le doc 1 p. 148 montre que les phagocytes ayant digéré les bactéries forment du pus s'ils étaient trop nombreux. 3) Le doc 1 p. 150 montre que certains leucocytes, entrent en contact avec les éléments étrangers à l'organisme et le doc 2 p. 150 montre qu'ils reconnaissent à leur surface des molécules, spécifiques à chaque élément étranger, appelées antigènes. Le doc 4 p. 151 montre que ces leucocytes se transforment dans les ganglions lymphatiques (voilà pourquoi ceux de M. X sont gonflés) en lymphocytes B et en lymphocytes T. Le doc 2 p. 150 montre que les lymphocytes T entrent en contact avec les cellules infectées par un virus (ils les reconnaissent car ces cellules infectées portent à la surface de leur membrane les antigènes du virus) et le doc 5 p. 153 montre qu'ils les détruisent en leur injectant des toxines. Le doc 5 p. 151 montre que les lymphocytes B sécrètent dans le plasma sanguin des molécules en forme de Y (visibles sur le doc 2 p. 152) appelées anticorps, dont la forme est complémentaire à l'antigène détecté (ce que l'on voit sur le doc 3 p. 152). Les doc 1 et 3 p. 152 montrent que les anticorps, en s'attachant chacun à deux antigènes portés par deux éléments différents, agglutinent les éléments étrangers entre eux, ce qui les immobilise (les neutralise). Les phagocytes arrivent alors pour les capturer et les digérer. Un anticorps est donc spécifique à un élément étranger. La personne qui possède dans son sang des anticorps spécifiques à un élément étranger est dite séropositive pour ces anticorps. Ainsi, M. X ayant été contaminé par un virus responsable de son angine, ses leucocytes B ont fabriqué puis libéré dans son sang des anticorps contre ce virus, et il est donc séropositif pour cet anticorps (mais, on l'a vu dans ses analyses de sang, il n'est pas séropositif pour les anticorps contre le virus du S.I.D.A.!) Les graphiques des doc 4 et 5 p. 151 et 4 p. 153 montrent que l'apparition des lymphocytes B et T, ainsi que des anticorps, nécessite presque une semaine, ce qui explique pourquoi il faut presque une semaine à l'organisme de M. X pour se débarrasser de sa maladie, même sans médicaments. L'intervention des lymphocytes et des anticorps est donc une réaction lente de défense de l'organisme, contrairement à l'intervention des phagocytes au niveau d'une plaie.

10 4) D'après les doc 1 et 2 p. 162, Jenner et Pasteur ont montré dès le 19ème siècle que le fait d'injecter les microbes responsables d'une maladie A (neutralisés ou tués, ainsi que le montre le doc 4 p. 163) à un organisme non atteint de cette maladie permet à cet organisme de ne jamais être infecté par ce microbe A ultérieurement. Le doc 5 p. 163 montre que l'organisme réagit à l'introduction des microbes inactivés comme s'ils étaient vivants, (car les leucocytes ont identifié leurs antigènes) et se sont transformés en lymphocytes B sécréteurs d'anticorps permettant de neutraliser les intrus et en leucocytes B mémoire (qui gardent en mémoire la forme de l'antigène introduit). Mais les anticorps ne restent pas plus d'un mois dans le plasma, aussi faut-il injecter une deuxième fois, à ce moment, les microbes atténués. D'après le doc 3 p. 162, on dit que l'on fait un rappel de vaccin. Alors les lymphocytes mémoire, qui se souviennent de l'antigène, ce que confirme le doc 6 p. 163, se transforment-ils immédiatement en lymphocytes B sécréteurs et lymphocytes mémoire beaucoup plus nombreux. Et les anticorps sont aussi plus nombreux et restent plus longtemps dans le plasma. Les microbes de la maladie en question sont ainsi immédiatement neutralisés, tués ou non. Le doc 3 p. 162 montre que pour certains vaccins, il faut faire des rappels régulièrement espacés dans le temps (pour maintenir la mémoire immunitaire). La vaccination est donc une méthode préventive et durable qui permet à l'organisme de constituer une mémoire immunitaire pour se défendre immédiatement contre un microorganisme donné, grâce à la présence d'anticorps et de nombreux leucocytes spécifiques de ce microorganisme. Ainsi, puisque M. X est contaminé pour la première fois par ce virus responsable de son angine, il ne possède pas d'anticorps ni de leucocytes mémoire, il doit donc en fabriquer dès le début de l'infection, donc une injection de ce même virus atténué n'apporterait rien de plus. 5) Le doc 4 p. 165 montre que le S.ID.A. (Syndrome de l'immunodéficience Acquise) est du au V.I.H. (Virus de l'immunodéficience Humaine) qui parasite des lymphocytes dits T4, et qui les détruit lorsqu'il s'est multiplié dedans et en sort. Il perturbe donc les système immunitaire, qui devient immunodéficient. (Rappelons que les lymphocytes T sont des cellules de défense de l'organisme). Le doc 2 p. 164 montre que la quantité de V.I.H. augmente rapidement dans l'organisme, et diminue tout aussi rapidement avant de quasiment s 'annuler. La quantité d'anticorps anti V.I.H. augmente aussi rapidement et se stabilise à haute concentration : l'individu est séropositif V.I.H. On pourrait ainsi croire que l'organisme a réussi à se débarrasser du virus comme il le fait pour un banal virus de rhume. Mais d'autres doc montrent qu'il n'en est rien. En effet, Le doc 5 p. 165 montre que la quantité de virus augmente à nouveau au bout de quelques années et qu'en même temps, sur quelques années, la quantité de leucocytes appelés lymphocytes T4 diminue jusqu'à s'annuler. L'organisme subit alors des infections dites «opportunistes». Le doc 6 p. 165 précise que l'organisme ne peut plus se défendre contre ces maladies puisque le V.I.H. A détruit les lymphocytes, et que la personne concernée meurt. Donc, pour M. X, s'il était atteint, les défenses de son organisme seraient insuffisantes et il mourrait de la première infection venue en phase terminale. Le doc 3 p. 164 montre qu'il existe des tests de dépistage des anticorps anti V.I.H., mais qu'ils ne sont pas fiables à 100 %, surtout si le test est fait avant la fin du troisième mois qui suit la contamination, car le doc 2 montre que les anticorps ne sont pas détectables avant, car en quantité trop faible.

11 Le doc 1 p. 164 montre que l'épidémie de S.I.D.A. s'étend particulièrement dans le pays qui n'ont pas les moyens de faire de la prévention. Pb 6 : quelles sont les causes des allergies? Activité 6 : analyse doc p ) Le doc 1 p. 166 montre que les allergies se manifestent à différents niveaux de l'organisme : la peau (démangeaisons, rougeurs, œdème, c'est à dire enflure), le tube digestif (diarrhée, vomissements) ou l'appareil respiratoire (asthme, rhume). Les allergies sont causées par des substances, chimiques ou naturelles, appelées allergènes ; ce sont en fait des molécules étrangères à l'organisme, donc des antigènes. Par conséquent, ainsi que le montre le doc 2 p. 166, le système immunitaire réagit en produisant des anticorps comme il le fait face à tout antigène, mais en plus des leucocytes appelés mastocytes, qui libèrent, à chaque contact avec l'antigène, des substances irritantes responsables des symptômes de l'allergie. Le doc 3 p. 167 montre que les allergènes les plus courants peuvent être portés par des grains de pollen, des poussières, des poils ou plumes d'animaux, des venins, des médicaments, des aliments... Le doc 4 p. 167 montre qu'il existe des tests cutanés permettant d'identifier les allergènes responsables et qu'il est parfois possible, si peu d'allergènes sont en cause, d'habituer l'organisme à ces molécules pour éviter les réactions allergiques, c'est ce que l'on appelle la désensibilisation.

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