Arrêt des antiagrégants plaquettaires : un nouveau facteur de risque de syndrome coronaire aigu?

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Arrêt des antiagrégants plaquettaires : un nouveau facteur de risque de syndrome coronaire aigu?"

Transcription

1 Copyright 2017 John Libbey Eurotext. Téléchargé par un robot venant de le 26/01/2017. mt cardio 2005 ; 1 : Arrêt des antiagrégants plaquettaires : un nouveau facteur de risque de syndrome coronaire aigu? Jean-Philippe Collet, Gilles Montalescot Institut de cardiologie, Groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, AP-HP, 47 boulevard de l Hôpital, Paris <jean-philippe.collet@psl.aphp.fr> Résumé. L interruption temporaire des antiagrégants plaquettaires (AAP) chez le patient coronarien stable est une situation fréquente et mal évaluée. Elle est justifiée pour prévenir un saignement excessif avant un acte invasif diagnostique ou thérapeutique programmé. Ce sevrage s accompagne d une perte progressive de l effet antithrombotique et donc d un risque d effet rebond d accident coronaire aigu. Il convient de se poser trois questions. Faut-il systématiquement interrompre le traitement antiagrégant dans le but de prévenir les complications hémorragiques? L arrêt temporaire de la protection antiagrégante est-il associé à une augmentation du risque d accident cardiovasculaire? Faut-il avoir recours à un traitement de substitution en cas d interruption des AAP? Ces interrogations sont d actualité avec le développement des endoprothèses coronaires dites actives. Mots clés : antiagrégants plaquettaires, infarctus du myocarde, interruption, chirurgie Abstract. Oral antiplatelet agent interruption: a new risk marker of acute coronary syndrome? Oral antiplatelet agent (OAA) interruption in stable coronary artery disease is a frequent situation but deserves further clinical evaluation. Prevention of perioperative bleeding is the most frequent reason of OAA interruption. However, this interruption is associated with a progressive recovery of platelet function leading to a potential rebound of thrombotic events. Three major issues warrant further investigations. Is there sufficient clinical evidence for interrupting OAA? Is this interruption harmful? Should substitution therapy be used is this particular setting? All these issues are of particular clinical interest in the current era of drug eluting stent development. Key words: antiplatelet agents, myocardial infarction, interruption, surgery mtc Correspondance : J.-P. Collet Conséquences de l arrêt des antiagrégants plaquettaires Les antiagrégants plaquettaires (AAP) sont la pierre angulaire du traitement de prévention secondaire de la maladie athérothrombotique coronaire stable (niveau 1 de recommandations) [1, 2]. Ils doivent être a priori poursuivis indéfiniment mais les recommandations sont de faible niveau (grade 2C) [2]. Récemment, ces recommandations ont été renforcées. Au décours d un syndrome coronaire aigu ou d une angioplastie coronaire, une bithérapie doit être poursuivie pendant 9 à 12 mois [3]. Environ 6 millions de patients ont une indication à une monothérapie par AAP oral au long cours en France. L interruption temporaire est donc une situation potentiellement fréquente, dont la motivation doit être la prévention d un saignement excessif avant un acte invasif et diagnostic ou thérapeutique programmé, ou en cas d intolérance. Le sevrage des AAP s accompagne d une perte progressive de l effet antithrombotique, et donc d un risque d accident artériel aigu par effet rebond. Il convient de se poser trois questions : Faut-il systématiquement interrompre le traitement AAP dans le but de prévenir, ou de réduire, les complications hémorragiques? L arrêt temporaire de la protection antiagrégante est-il associé à une augmentation du risque d événements cardiovasculaires? Faut-il avoir recours à un traitement de substitution en cas d interruption des AAP? 308

2 Copyright 2017 John Libbey Eurotext. Téléchargé par un robot venant de le 26/01/2017. Arrêt spontané (n = 23) Un lien temporel et un lien de causalité potentielle ont été rapportés entre l arrêt des AAP et la survenue des complications thrombotiques coronaires [4-7]. Ces accidents surviennent dans un délai moyen de 11 jours après l arrêt des AAP, correspondant à la durée de vie des plaquettes et au recouvrement d une fonctionnalité plaquettaire. Des recommandations précises mais incomplètes ont été rédigées par la Société française d anesthésie réanimation (SFAR) [8]. L arrêt des AAP est la cause d environ 5 % des hospitalisations pour syndrome coronaire aigu [4-6]. Cet arrêt est à l origine de 15 % des récidives de syndromes coronaires aigus [4-6]. Dans la cohorte de Nice, ayant inclus patients admis pour SCA, un arrêt des AAP était observé dans les trois semaines dans 4,1 % des cas, soit 13 % des récidives dont 10 thromboses aiguës de stents nus [6]. Les motifs d arrêt des AAP étaient liés essentiellement à une mauvaise compliance dans plus de la moitié des cas. Dans le registre e-paris (Pitié-Salpêtrière Registry on Ischemia coronary Syndrome), la cause de l arrêt est le plus souvent une chirurgie programmée (deux tiers des Arrêt récent, n = 73 (5,4 %) Chirurgie programmée (n = 47) Intolérance (n = 6) - Chirurgie vasculaire (n = 29) : aorte abdominale et thoracique (n = 11), chirurgie vasculaire périphérique (n = 3), endartériectomie carotide (n = 15) ; - Pontage aorto-coronaire (n = 2) ; - Chirurgie orthopédique (n = 3) ; - Chirurgie opthalmologique (n = 4) ; - Pacemaker (n = 2) ; - Prostatectomie (n = 2) ; - Chirurgie superficielle (n = 4) (tumeur cutanée bénigne, infiltration, reconstruction tympanique). Figure 1. Raisons de l arrêt des antiagrégants plaquettaires. Elles ne sont pas justifiées dans plus de la moitié des cas (d après le registre e-paris). cas) (figure 1). Plus rarement, l arrêt est spontané (un quart des cas), motivé par une intolérance (syndrome hémorragique d origine digestif dans 10 % des cas). De façon surprenante, il est observé que plus de deux tiers des arrêts initiés par un praticien ne sont pas justifiés médicalement, alors que l on sait que l arrêt des AAP est un facteur prédictif indépendant de décès cardiovasculaires (odds ratio 2,05 ; IC 95 % 1,08-3,89, p < 0,01) et de complications hémorragiques (odds ratio 2,6 ; IC 95 % 1,26-5,30 p < 0,01) à un mois (figure 2). Une intervention chirurgicale effectuée moins d un mois après une revascularisation coronaire par angioplastie avec endoprothèse et ayant donc justifié un arrêt temporaire des AAP est associée à un risque de décès par thrombose de stent qui atteint 25 %à 45%[9]. Le maintien des AAP, en particulier chez les patients ayant un SCA, réduit la morbidité et la mortalité périopératoire en cas de revascularisation coronaire chirurgicale [10]. Les progrès des techniques chirurgicales et anesthésiologiques, l utilisation de transfusion plaquettaire et la perfusion d antifibrinolytique (aprotinine) ont réduit de façon importante les complications hémorragiques périopératoires. Liste des abréviations AAP : antiagrégant plaquettaire AINS : anti-inflammatoires non stéroïdiens BBG : bloc de branche gauche ECG : électrocardiogramme HBPM : héparine de bas poids moléculaire IVG : insuffisance ventriculaire gauche SCA : syndrome coronaire aigu Conduite à tenir pratique Il n existe aucune recommandation des sociétés savantes de pathologie cardiovasculaire sur les modalités d arrêt des AAP chez le patient coronarien. Des recommandations sur l évaluation de la mortalité liée au type d intervention chirurgicale et sur le risque cardiovasculaire du patient devant bénéficier de la chirurgie programmée ont été publiées, résumées dans les tableaux 1, 2 [11]. 309

3 Arrêt des antiagrégants plaquettaires A % de patients ,9 UR NU AR * 9,9 19,2 Décès (%) Décès/Infarctus (%) 10,3 12,4 21,9 B % de patients ,4 UR NU AR + 3,4 5,5 Hémorragies majeures 5,4 * 5,9 13,7 Toutes hémorragies Copyright 2017 John Libbey Eurotext. Téléchargé par un robot venant de le 26/01/2017. Figure 2. Décès, événements ischémiques (A) et hémorragiques (B) à 30 jours en fonction du mode d utilisation de l aspirine chez des patients admis en unités de soins intensifs cardiaques pour syndrome coronaire aigu dans le registre e-paris (UR = utilisateurs réguliers ; NU = non utilisateurs ; AR = arrêt récent des AAP (dans les 3 semaines précédent l hospitalisation). *, et + indiquent une différence significative entre UR et AR, NU et AR, et NU et UR respectivement. Enfin, des recommandations de la SFAR (Société française d anesthésie réanimation) concernant le risque hémorragique lié à la poursuite des antiagrégants plaquettaires dans certain type de chirurgie ( ont été publiées, résumées dans le tableau 3. Des recommandations de la SFAR pour la réalisation de bloc périphérique chez un patient traité par AAP ont également été publiées ( On s aperçoit donc qu il est plus facile d évaluer le risque hémorragique que le risque d accident coronaire aigu en cas de chirurgie programmée. Le cardiologue doit être impliqué dans cette décision d interruption temporaire des AAP. En l absence de recommandations officielles, on peut donner quelques règles de bonnes pratiques cliniques : Tableau 1. Risque de mortalité en fonction du type d intervention chirurgicale [10] Risque élevé (> 5 %) Urgences chirurgicales Chirurgie aortique Chirurgie vasculaire périphérique Chirurgie avec pertes sanguines importantes mais anticipées (prostatectomie). Risque intermédiaire (< 5 %) Endartériectomie carotidienne Chirurgie tête et cou Chirurgie intrathoracique et intrapéritonéale Chirurgie orthopédique Risque faible (< 1 %) Chirurgie endoscopique Cataracte Chirurgie mammaire Chirurgie superficielle arrêt nécessaire en cas de chirurgie carcinologique (à haut risque hémorragique et à haut risque thrombotique), de chirurgie avec larges plans de décollement, de neurochirurgie, arrêt inutile et délétère en cas de chirurgie vasculaire périphérique sous-inguinale [12], et en cas d endartériectomie carotidienne, arrêt inutile en cas de chirurgie à faible risque hémorragique avec possibilité d une hémostase locale efficace (chirurgie dermatologique superficielle, chirurgie dentaire, chirurgie ophtalmologique intéressant des structures avasculaires comme le cristallin ou la cornée). Les autres situations sont à discuter au cas par cas en prenant en compte le risque hémorragique de l intervention mais surtout le risque coronaire (revascularisation Tableau 2. Facteurs prédictifs du risque de complication cardiovasculaire au décours d une intervention chirurgicale [10] Majeurs Syndrome coronaire aigu IVG décompensée Arythmie significative Valvulopathie sévère Intermédiaires Angine de poitrine modérée Antécédent d infarctus du myocarde Insuffisance cardiaque compensée Diabète Insuffisance rénale chronique Mineurs Sujet âgé Anomalies ECG (HVG, BBG, &ST) Rythme non sinusal Antécédent d accident vasculaire cérébral 310

4 Copyright 2017 John Libbey Eurotext. Téléchargé par un robot venant de le 26/01/2017. complète ou non, extension des lésions, quantité de stent, diabète...). Dans tous les cas, on s assurera de la poursuite du traitement bêtabloquant, des statines et de l absence d instabilité de la maladie coronaire. Il n existe aucun travail sur les traitements de substitution pouvant être utilisés. L utilisation du flurbiprofène (Cébutid 50 mg matin et soir) n a jamais été évaluée dans cette situation mais dispose d une mention légale. Cela est lié au fait que cette molécule a été comparée au placebo dans la prévention secondaire après infarctus du myocarde avec une supériorité sur la prévention de la récidive d infarctus du myocarde. Sa courte durée d action (environ 8 heures) en fait un traitement de choix qui devrait être administré trois fois par jour. Il est très couramment utilisé en relais en vue d une chirurgie programmée. Perspectives Tableau 3. Recommandations de la SFAR sur le risque hémorragique lié aux AAP (d après [8]) A) Niveau de preuve I L aspirine préopératoire à faible dose (160 mg associés à une HBPM) augmente le risque hémorragique et l exposition transfusionnelle dans la chirurgie de la hanche. L association AINS-HBPM postopératoire n augmente pas le risque hémorragique ni l exposition transfusionnelle dans la chirurgie de la hanche. L aspirine postopératoire seule n augmente pas le risque hémorragique et l exposition transfusionnelle dans la chirurgie de la hanche et du genou. Les AINS (kétorolac, dont la commercialisation est arrêtée, et diclofénac) ou l aspirine prescrits en périodes pré- ou postopératoires d une amygdalectomie peuvent favoriser la survenue d un saignement périopératoire et augmenter le nombre de réinterventions pour hémostase (niveaux de preuve I à III). B) Niveau de preuve II En ophtalmologie, l aspirine préopératoire n augmente que faiblement le risque hémorragique de la chirurgie des structures avasculaires (cristallin, cornée). Dans la chirurgie du strabisme, les AINS prescrits en période postopératoire n augmentent pas le risque hémorragique. Les AINS postopératoires n augmentent que faiblement les pertes sanguines sans conséquence sur les besoins transfusionnels après chirurgie prostatique par voie haute. La ticlopidine pré- et postopératoire augmente le saignement et les besoins transfusionnels postopératoires dans la résection transuréthrale de prostate (RTUP). En revanche, les données de la littérature sont contradictoires sur le risque hémorragique et l exposition transfusionnelle des patients sous aspirine ou AINS préopératoires de RTUP (niveaux de preuve II et III). La prise d aspirine pendant la grossesse n augmente ni la fréquence des hémorragies de la délivrance ni leur intensité. La prise d AINS ne semble pas modifier le saignement périopératoire de la césarienne. En chirurgie cardiaque, les AINS et l aspirine préopératoires augmentent de façon modeste le saignement postopératoire sans modifier considérablement les besoins transfusionnels (niveaux de preuve II à IV). C) Niveau de preuve III L aspirine préopératoire n augmente pas le risque de survenue d un hématome cervical ou d une hémorragie intracrânienne dans la chirurgie vasculaire carotidienne. La prise préopératoire d AAP semble augmenter le risque hémorragique périopératoire dans le cadre de la chirurgie intracrânienne (niveaux de preuve IIIàV). Dans la chirurgie prostatique par voie haute, l aspirine préopératoire peut augmenter le saignement et les besoins transfusionnels. Le risque hémorragique en chirurgie générale est considéré comme important lorsque les patients sont traités par thiénopyridines en phase préopératoire. En chirurgie digestive, chez les patients de moins de 75 ans, la prescription postopératoire d AINS pendant moins de 5 jours ne semble augmenter ni le risque hémorragique périopératoire, ni l incidence des reprises chirurgicales pour hémostase. D) Niveau de preuve IV En chirurgie cardiaque, une augmentation du risque hémorragique est à craindre en présence d un traitement préopératoire par thiénopyridines. La compliance aux AAP oraux et leur interruption attirent l attention des cardiologues depuis l essor des prothèses coronaires. Environ 20 % des syndromes coronaires aigus survenant à l arrêt d une monothérapie par AAP oral sont liés à une thrombose aiguë tardive d endoprothèse survenant après un délai médian de 15 mois après la mise en place de l endoprothèse [6]. Les endoprothèses, en réduisant efficacement la resténose intrastent, ont donné un essor nouveau à cette technique de revascularisation coronaire [13]. Les endoprothèses actives représentent environ 40 % du total des endoprothèses implantées en 2005 en France (soit environ endoprothèses). Le blocage de la prolifération néo-intimale est à l origine d un retard de recouvrement de la prothèse par l endothélium. Ce type d endoprothèse reste thrombogène plus longtemps qu une endoprothèse nue. La prolongation d un double traitement AAP par voie orale est donc nécessaire afin de prévenir la thrombose aiguë de l endoprothèse. Mais les recommandations sur la prolongation de la bithérapie antiagrégante ne reposent sur aucune base scientifique. Elle est de 2 mois et 6 mois pour le stent cypher et taxus respectivement. Le revers de la médaille est que l arrêt prématuré et parfois même tardif des AAP et tout particulièrement du clopidogrel est un facteur indépendant de thrombose aiguë de stent, dont elle multiplie le risque par 30 [13-15]. La série récente de Iakovou et al. [16] rapporte un total de 29 thromboses de stents actifs sur un total de patients, soit 1,3 %. Si la moitié de ces thromboses sont aiguës (< 30 jours), l autre moitié survient tardivement. La mortalité totale est de 45 %. L arrêt des AAP représente à lui seul 17 cas sur 29 et constitue le facteur prédictif le plus 311

5 Copyright 2017 John Libbey Eurotext. Téléchargé par un robot venant de le 26/01/2017. Arrêt des antiagrégants plaquettaires puissant de thrombose aiguë de stent (OR 89,78 ; IC 95 % 29,90-269,60 ; p < 0,001). On peut donc raisonnablement estimer un total d environ 700 à décès annuel par thrombose aiguë de stent actif après arrêt prématuré des AAP en France. Il convient de s abstenir d implanter des endoprothèses actives (sirolimus, paclitaxel) pour la revascularisation coronaire percutanée lorsqu une chirurgie est programmée dans les 6 mois. Il faut préciser que la probabilité d une intervention chirurgicale urgente ou programmée chez un septuagénaire est estimée à 20 % dans les 6 mois. L essai randomisé STRATAGEM devrait répondre à la question spécifique posée par le sevrage des AAP ; il a été mis en œuvre par les anesthésistes de l Assistance Publique Hôpitaux de Paris. Le critère primaire de jugement est double et associe l incidence à 1 mois des complications ischémiques (décès cardiovasculaire, infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral et ischémie aiguë de membre) et/ou hémorragiques graves (hémorragie menaçant le pronostic vital ou conduisant à une reprise chirurgicale, hémorragie cérébrale, intra- ou rétropéritonéale avec imagerie, hémorragie conduisant à la transfusion de plus de 2 culots globulaires). L originalité de cette étude est que chaque événement ischémique ou hémorragique sera pondéré (figure 3). L étude CHARISMA, étude STRATAGEM Hypothèse : stratégie de poursuite des anti-plaquettaires à l'arrêt de ceux-ci dans une chirurgie non coronaire Dessin : essai multicentrique national prospectif, randomisé contre placebo, incluant patients subissant une chirurgie non coronaire, recrutés sur 50 centres Groupe 1 : Arrêt du traitement antiplaquettaire et substitution par un placebo de l'aspirine 75 mg/j jusqu'au matin de l'intervention inclus. Reprise en postopératoire de l'aspirine. Figure 3. Dessin de l étude STRATAGEM. Critère de jugement de prévention primo-secondaire a randomisé patients entre aspirine et aspirine + clopidogrel sur le critère de jugement composite décès, infarctus, accident vasculaire cérébral et revascularisation. Elle devrait apporter des informations complémentaires puisqu environ 15 % des patients auront interrompu transitoirement ou définitivement l un ou les deux AAP, avec un suivi moyen de 3 ans. L évaluation des traitements de substitution potentielle est particulièrement importante, et ce d autant que l effet protecteur du naproxène, très largement utilisé en France, est remis en question [17]. Une littérature abondante sur la gestion des AAP dans des situations pratiques est disponible et doit être connue des praticiens, en attendant les essais randomisés [18]. Conclusion Groupe 2 : Substitution du traitement antiplaquettaire par de l'aspirine 75 mg/jour jusqu'au matin de l'intervention. Reprise du traitement antiplaquettaire initial après l'intervention. Le critère de jugement est : mortalité à J30, complications thrombotiques graves (accident vasculaire cérébral, infarctus du myocarde non fatal, ischémie aiguë du membre) et/ou hémorragies graves (hémorragie menaçant le pronostic vital ou conduisant à une reprise chirurgicale, hémorragie cérébrale, intra ou rétropéritonéale avec imagerie, hémorragie conduisant à la transfusion de plus de de 2 culots globulaires. L arrêt des AAP est un véritable défi clinique et constitue indiscutablement un véritable facteur de risque cardiovasculaire. Sur les trois interrogations posées p. 308, on peut répondre objectivement à une seule. Des travaux prospectifs, randomisés ou de registre restent à faire étant donné le risque potentiel auquel on expose le patient. 312

6 Copyright 2017 John Libbey Eurotext. Téléchargé par un robot venant de le 26/01/2017. Références 1. Antiplatelet trialists collaboration. Collaborative meta-analysis of randomised trials of antiplatelet therapy for prevention of death, myocardial infarction, and stroke in high risk patients. BMJ 2002 ; 324 : Harrington RA, Becker RC, Ezekowitz M, et al. Antithrombotic therapy for coronary artery disease. The seventh ACCP conference on antithrombotic and thrombolytic therapy. Chest 2004 ; 126 : 513S- 548S. 3. Silber S, Albertsson P, Aviles FF, et al. Guidelines for percutaneous coronary interventions. The task force for percutaneous coronary interventions of the European Society of Cardiology. Eur Heart J 2005 ; 26 : Collet JP, Montalescot G, Blanchet B, et al. Impact of prior use or recent withdrawal of oral antiplatelet agents on acute coronary syndromes. Circulation 2004 ; 110 : Collet JP, Himbert D, Steg PG. Myocardial infarction after aspirin cessation in stable coronary artery disease patients. Int J Cardiol 2000 ; 76 : Ferrari E, Benhamou M, Cerboni P, Baudouy M. Coronary syndromes following aspirin withdrawal : a special risk for late stent thrombosis. J Am Coll Cardiol 2005 ; 45 : Fitzgerald DJ, Catella F, Roy L, FitzGerald GA. Marked platelet activation in vivo after intravenous streptokinase in patients with acute myocardial infarction. Circulation 1988 ; 77 : Samama CM, Bastien O, Forestier F, et al. Antiplatelet agents in the perioperative period : expert recommendations of the French Society of Anesthesiology and Intensive Care (SFAR) 2001-summary statement. Can J Anaesth 2002 ; 49 : S26-S Kaluza GL, Joseph J, Lee JR, Raizner ME, Raizner AE. Catastrophic outcomes of noncardiac surgery soon after coronary stenting. JAm Coll Cardiol 2000 ; 35 : Fox KAA, Mehta SR, Peters R, et al. Benefits and risks of the combination of clopidogrel and aspirin in patients undergoing surgical revascularization for non-st-elevation acute coronary syndrome. The Clopidogrel in Unstable angina to prevent Recurrent ischemic Events (CURE) Trial. Circulation 2004 ; 110 : Eagle KA, Berger PB, Calkins H, et al. ACC/AHA Guideline update for perioperative cardiovascular evaluation for noncardiac surgery executive summary. A report of the American College of Cardiology/American Heart Association Task Force on Practice Guidelines (Committee to Update the 1996 Guidelines on Perioperative Cardiovascular Evaluation for Noncardiac Surgery). Anesth Analg 2002 ; 94 : Neilipovitz DT, Bryson GL, Nichol G. The effect of perioperative aspirin therapy in peripheral vascular surgery : a decision analysis. Anesth Analg 2001 ; 93 : Aoudia-Mentfakh R, Raoux F, Collet JP, et al. Thrombose de stents actifs à la rapamycine. Arch Mal Cœur 2004 ; 97 : Jeremias A, Sylvia B, Bridges J, et al. Stent thrombosis after successful sirolimus-eluting stent implantation. Circulation 2004 ; 109 : McFadden EP, Stabile E, Regar E, et al. Late thrombosis in drugeluting coronary stents after discontinuation of antiplatelet therapy. Lancet 2004 ; 364 : Iakovou I, Schmidt T, Bonizzoni E, et al. Incidence, predictors, and outcome of thrombosis after successful implantation of drugeluting stents. JAMA 2005 ; 293 : Campen DH, Graham D, Cheetham C, et al. Risk of acute cardiac events among patients treated with cycloxygenase-2 selective and non selective non steroidal anti-inflammatory drugs. Abstract (68th Annual Scientific Meeting of the American College of Rheumatology. October 20, 2004, San Antonio, USA) Antiagrégants et extraction dentaire. Prescrire 2004 ; 24 :

Antiagrégants plaquettaires : doit-on les arrêter avant un geste invasif?

Antiagrégants plaquettaires : doit-on les arrêter avant un geste invasif? Janvier 2008 N 1 Antiagrégants plaquettaires : doit-on les arrêter avant un geste invasif? Professeur Cedric HERMANS 1, Professeur Jean RENKIN 2 arrêt d un traitement antiagrégant plaquettaire (aspirine,

Plus en détail

Syndromes coronaires aigus

Syndromes coronaires aigus CONGRES American College of Cardiology J.P. COLLET Service de Cardiologie, Hôpital Pitié-Salpêtrière, PARIS. Syndromes coronaires aigus L American College of Cardiology a encore montré le grand dynamisme

Plus en détail

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS Dr Mourot cardiologue Hôpital d Auxerre le 31 mars 2012 PLAN DE LA PRESENTATION ASSOCIATION

Plus en détail

Colette Franssen Département d Anesthésie Réanimation CHU Sart Tilman LIEGE

Colette Franssen Département d Anesthésie Réanimation CHU Sart Tilman LIEGE Colette Franssen Département d Anesthésie Réanimation CHU Sart Tilman LIEGE La mise au point préopératoire par un anesthésiste permet de mieux planifier l organisation de la salle d opération, d éviter

Plus en détail

Antiagrégants plaquettaire, anticoagulant et gestes en rhumatologie

Antiagrégants plaquettaire, anticoagulant et gestes en rhumatologie Antiagrégants plaquettaire, anticoagulant et gestes en rhumatologie Christophe Meune Service de Cardiologie- Hôpital Avicenne Expérience douloureuse Homme de 56 ans 40 PA Aspirine à faible dose pour un

Plus en détail

Farzin Beygui Institut de Cardiologie CHU Pitié-Salpêtrière Paris, France. Probability of cardiovascular events. Mortalité CV

Farzin Beygui Institut de Cardiologie CHU Pitié-Salpêtrière Paris, France. Probability of cardiovascular events. Mortalité CV Nouveautés dans le diagnostique et le traitement de la maladie coronaire du dialysé Farzin Beygui Institut de Cardiologie CHU Pitié-Salpêtrière Paris, France Probability of cardiovascular events Mortalité

Plus en détail

Dr Pierre-François Lesault Hôpital Privé de l Estuaire Le Havre

Dr Pierre-François Lesault Hôpital Privé de l Estuaire Le Havre Dr Pierre-François Lesault Hôpital Privé de l Estuaire Le Havre «Il faut toujours prendre le maximum de risques avec le maximum de précautions» R. Kipling??? Geste d angioplastie en 2014 plus de limites

Plus en détail

Faut-il encore modifier nos pratiques en 2013?

Faut-il encore modifier nos pratiques en 2013? Anti-agrégants, anticoagulants et Endoscopie digestive Faut-il encore modifier nos pratiques en 2013? Christian Boustière, Marseille ANGIOPAS Essai de phase II randomisé multicentrique évaluant l efficacité

Plus en détail

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS Pr. Alessandra Bura-Rivière, Service de Médecine Vasculaire Hôpital Rangueil, 1 avenue Jean Poulhès, 31059 Toulouse cedex 9 INTRODUCTION Depuis plus de cinquante ans, les héparines

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques

Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques Christelle MARQUIE CHRU de Lille Clinique de Cardiologie L i l l e 2 Université du Droit et de la Santé Les NOAG: QCM 1. ont les mêmes indications que

Plus en détail

vers le déclin d endoprothèses pharmacoactives? G de Gevigney Hôpital cardiologique Lyon, France

vers le déclin d endoprothèses pharmacoactives? G de Gevigney Hôpital cardiologique Lyon, France Après s l enthousiasme l initial, vers le déclin d des endoprothèses pharmacoactives? G de Gevigney Hôpital cardiologique Lyon, France Grand progrès s technologique, mais 1. Aucun bénéfice b sur la mortalité

Plus en détail

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète.

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. A propos d un cas clinique, sont rappelés: - les caractères cliniques et pronostiques de l IMS chez le diabétique, - la démarche de l identification de

Plus en détail

La mesure de la réserve coronaire

La mesure de la réserve coronaire Revues Générales Qu est-ce que la FFR? Comment l utiliser? réalités Cardiologiques # 291_Janvier/Février 2013 Résumé : La mesure de la réserve coronaire (FFR : Fractional Flow Reserve) s est imposée depuis

Plus en détail

En dehors de la FA, quelles sont les autres indications validées ou à venir?

En dehors de la FA, quelles sont les autres indications validées ou à venir? En dehors de la FA, quelles sont les autres indications validées ou à venir? L intérêt des NACOs ne se limite pas à la prévention du risque thrombo-embolique dans la FA non valvulaire. En effet, ces molécules

Plus en détail

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique Sommaire 1. Sémiologie... 1 Auscultation cardiaque... 1 Foyers d auscultation cardiaque... 1 Bruits du cœur... 1 Souffles fonctionnels... 2 Souffles organiques... 2 Souffle cardiaque chez l enfant... 3

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

adhésion thérapeutique

adhésion thérapeutique adhésion thérapeutique aux antiagrégants CHEZ LE PATIENT CORONARIEN D. Le g r a n d (1), V. Le g r a n d (2) RÉSUMÉ : Le traitement antiagrégant a prouvé son intérêt clinique chez les patients à haut risque

Plus en détail

Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire

Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire Vieillissement de la population Augmentation du nombre de patients porteurs de stimulateurs cardiaques et défibrillateurs implantables Augmentation

Plus en détail

Thrombotiques. Réanimation. Limoges Sept 2008. B. Honton

Thrombotiques. Réanimation. Limoges Sept 2008. B. Honton Les Nouveaux Anti- Thrombotiques DESC Réanimation Médicale Limoges Sept 2008 B. Honton La coagulation pour les Nuls LA PROBLEMATIQUE en réanimation SEPSIS et ARDS: Activation de la voie extrinsèque Augmentation

Plus en détail

Item 182 : Accidents des anticoagulants

Item 182 : Accidents des anticoagulants Item 182 : Accidents des anticoagulants COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Cruralgie par hématome

Plus en détail

Au cours des deux dernières décennies, et

Au cours des deux dernières décennies, et Les nouveaux inhibiteurs du récepteur P2Y12 : un effet classe? pour quels patients? New P2Y12 receptor inhibitors: a class effect? for which patients? J. Silvain*, T. Cuisset** J. Silvain * Institut de

Plus en détail

Nouveau patient coronarien au cabinet comment lui faire avaler la «pilule»?

Nouveau patient coronarien au cabinet comment lui faire avaler la «pilule»? L athérosclérose coronarienne Nouveau patient coronarien au cabinet comment lui faire avaler la «pilule»? Serge Doucet 4 Vous suiviez Richard, un homme de 46 ans, depuis quelques années pour une hypertension

Plus en détail

Les définitions des saignements ACS/PCI

Les définitions des saignements ACS/PCI Les définitions des saignements ACS/PCI Les définitions classiques et leurs limites Les nouvelles définitions Des éléments pour de futures définitions François SCHIELE, CHU de BESANCON Définition «classique»,

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences?

Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences? Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences? Emmanuel Andrès Service de Médecine Interne Diabète et Maladies métabolique Clinique Médicale B - CHRU de Strasbourg Remerciements au Professeur

Plus en détail

J. Goupil (1), A. Fohlen (1), V. Le Pennec (1), O. Lepage (2), M. Hamon (2), M. Hamon-Kérautret (1)

J. Goupil (1), A. Fohlen (1), V. Le Pennec (1), O. Lepage (2), M. Hamon (2), M. Hamon-Kérautret (1) J. Goupil (1), A. Fohlen (1), V. Le Pennec (1), O. Lepage (2), M. Hamon (2), M. Hamon-Kérautret (1) (1) Pôle d Imagerie, service de Radiologie, CHU Caen (2) Pôle Cardio-thoracique, service de Chirurgie

Plus en détail

Point d information Avril 2012. Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir

Point d information Avril 2012. Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir Point d information Avril 2012 Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir Le dabigatran (PRADAXA), inhibiteur direct de la thrombine,

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail

Nouvelles stratégies anticoagulantes et antiagrégantes : état des lieux et proposition de prise en charge en chirurgie orale

Nouvelles stratégies anticoagulantes et antiagrégantes : état des lieux et proposition de prise en charge en chirurgie orale Nouvelles stratégies anticoagulantes et antiagrégantes : état des lieux et proposition de prise en charge en chirurgie orale RÉSUMÉ Yannick SUDRAT CHU de Clermont-Ferrand, Service d Odontologie. Université

Plus en détail

Parcours du patient cardiaque

Parcours du patient cardiaque Parcours du patient cardiaque Une analyse HAS à partir de la base QualHAS, des Indicateurs Pour l Amélioration de la Qualité & Sécurité des Soins (IPAQSS)- Infarctus du myocarde Linda Banaei-Bouchareb,

Plus en détail

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI?

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI? Qui et quand opérer au cours du traitement de l EI? Gilbert Habib Département de Cardiologie - Timone Marseille 7es JNI Bordeaux, 8 juin 2006 Université de la Méditerranée Faculté de Médecine de Marseille

Plus en détail

10èmes journées d'échange entre Urgentistes et Cardiologues de la région Centre-Ouest

10èmes journées d'échange entre Urgentistes et Cardiologues de la région Centre-Ouest 10èmes journées d'échange entre Urgentistes et Cardiologues de la région Centre-Ouest 29 et 30 Mai 2015 AOD ET SCA Philippe Castellant CHU de Brest, Département de Cardiologie UBO, EA 4324 ORPHY Femme

Plus en détail

SYNOPSIS INFORMATIONS GÉNÉRALES

SYNOPSIS INFORMATIONS GÉNÉRALES Evaluation de l utilisation d un anticoagulant anti-xa direct oral, Apixaban, dans la prévention de la maladie thromboembolique veineuse chez les patients traités par IMiDs au cours du myélome : étude

Plus en détail

ALTO : des outils d information sur les pathologies thromboemboliques veineuses ou artérielles et leur traitement

ALTO : des outils d information sur les pathologies thromboemboliques veineuses ou artérielles et leur traitement Communiqué de presse Bayer HealthCare S.A.S. Parc Eurasanté 220, avenue de la Recherche 59120 LOOS France Tel.+333 28 16 34 00 www.bayerhealthcare.fr Favoriser l observance avec ALTO : l engagement de

Plus en détail

Informations sur le rivaroxaban (Xarelto md ) et l apixaban (Eliquis md )

Informations sur le rivaroxaban (Xarelto md ) et l apixaban (Eliquis md ) Informations sur le rivaroxaban (Xarelto md ) et l apixaban (Eliquis md ) Préambule Ce document présente plusieurs informations utiles pour les prescripteurs afin de les aider lors de l utilisation du

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

journées chalonnaises de la thrombose

journées chalonnaises de la thrombose Nos connaissances certaines et notre pratique journalière : Les Nouveaux Anticoagulants dans la thromboprophylaxie de la chirurgie prothétique du MI Benoit Cots et Jean Marc Royer le 29/11/12-1 Recommandations

Plus en détail

Gestion périopératoire des nouveaux anticoagulants et antiplaquettaires. Charles Marc SAMAMA Pôle Anesthésie Réanimations Thorax Explorations

Gestion périopératoire des nouveaux anticoagulants et antiplaquettaires. Charles Marc SAMAMA Pôle Anesthésie Réanimations Thorax Explorations Gestion périopératoire des nouveaux anticoagulants et antiplaquettaires Charles Marc SAMAMA Pôle Anesthésie Réanimations Thorax Explorations Conflits d intérêt - Diapos Firmes et produits (DCI): AstraZeneca

Plus en détail

Épreuve d effort électrocardiographique

Épreuve d effort électrocardiographique Épreuve d effort électrocardiographique J. Valty Diagnostic des coronaropathies. Pronostic après infarctus du myocarde. Indications particulières. Risques de l épreuve d effort? 1- Épreuve positive : segment

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 10 mars 2010

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 10 mars 2010 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 10 mars 2010 ARIXTRA 1,5 mg/0,3 ml, solution injectable en seringue pré-remplie - Boîte de 2 (CIP : 363 500-6) - Boîte de 7 (CIP : 363 501-2) - Boîte de 10 (CIP : 564

Plus en détail

La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs

La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs Vivre avec une artérite des membres inférieurs Novembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre

Plus en détail

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Docteur DARY Patrick, Cardiologue, Praticien Hospitalier Centre Hospitalier de St YRIEIX - Haute Vienne 87500 Situé

Plus en détail

Prise en charge du patient porteur d un dispositif implantable. Dr Philippe Gilbert Cardiologue CHU pavillon Enfant-Jésus

Prise en charge du patient porteur d un dispositif implantable. Dr Philippe Gilbert Cardiologue CHU pavillon Enfant-Jésus Prise en charge du patient porteur d un dispositif implantable Dr Philippe Gilbert Cardiologue CHU pavillon Enfant-Jésus Objectifs Expliquer le fonctionnement des stimulateurs et défibrillateurs Identifier

Plus en détail

Le rivaroxaban contre la fibrillation auriculaire lorsque la warfarine ne va pas?

Le rivaroxaban contre la fibrillation auriculaire lorsque la warfarine ne va pas? Fédération des médecins omnipraticiens du Québec Le rivaroxaban contre la fibrillation auriculaire lorsque la warfarine ne va pas? Mario Wilhelmy et Sarah Janecek Vous voulez prescrire...? Lisez ce qui

Plus en détail

NACO et Angioplas>e. Guillaume CAYLA Service de cardiologie CHU de Nîmes Groupe ACTION Pi>é Salpêtrière

NACO et Angioplas>e. Guillaume CAYLA Service de cardiologie CHU de Nîmes Groupe ACTION Pi>é Salpêtrière NACO et Angioplas>e Guillaume CAYLA Service de cardiologie CHU de Nîmes Groupe ACTION Pi>é Salpêtrière Disclosures Research Grants from «Fédéra>on Française de Cardiologie» Consul>ng fees from Astra Zeneca,

Plus en détail

Évaluation des soins et surveillance des maladies cardiovasculaires : Pouvons-nous faire confiance aux données médico-administratives hospitalières?

Évaluation des soins et surveillance des maladies cardiovasculaires : Pouvons-nous faire confiance aux données médico-administratives hospitalières? Évaluation des soins et surveillance des maladies cardiovasculaires : Pouvons-nous faire confiance aux données médico-administratives hospitalières? Étude faite en collaboration entre l Institut national

Plus en détail

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire»

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» MC Iliou, R Brion, C Monpère, B Pavy, B Vergès-Patois, G Bosser, F Claudot Au nom du bureau du GERS Un programme de réadaptation

Plus en détail

ACADEMIE DE PARIS. Année 2011 MEMOIRE. pour l obtention du DES d Anesthésie-Réanimation. Coordinateur : Monsieur le Professeur Didier Journois

ACADEMIE DE PARIS. Année 2011 MEMOIRE. pour l obtention du DES d Anesthésie-Réanimation. Coordinateur : Monsieur le Professeur Didier Journois ACADEMIE DE PARIS Année 2011 MEMOIRE pour l obtention du DES d Anesthésie-Réanimation Coordinateur : Monsieur le Professeur Didier Journois par Hélène Charbonneau Complications hémorragiques péri opératoires

Plus en détail

Evaluation du risque Cardio-vasculaire MOHAMMED TAHMI

Evaluation du risque Cardio-vasculaire MOHAMMED TAHMI Evaluation du risque Cardio-vasculaire MOHAMMED TAHMI La pression artérielle normale n existe plus. L hypertension artérielle n existe plus. On soigne un risque cardiovasculaire. Plus celui-ci est élevé

Plus en détail

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence Nathalie Bourdages, inf., B. Sc., conseillère en soins infirmiers, Direction des soins infirmiers et des regroupement clientèles, Centre hospitalier de

Plus en détail

XARELTO (RIVAROXABAN) 2,5 MG - 15 MG - 20 MG, COMPRIMÉS PELLICULÉS GUIDE DE PRESCRIPTION

XARELTO (RIVAROXABAN) 2,5 MG - 15 MG - 20 MG, COMPRIMÉS PELLICULÉS GUIDE DE PRESCRIPTION Les autorités de santé de l Union Européenne ont assorti la mise sur le marché du médicament Xarelto 2,5 mg; 15 mg et 20 mg de certaines conditions. Le plan obligatoire de minimisation des risques en Belgique

Plus en détail

Cas clinique n 1. Y-a-t-il plusieurs diagnostics possibles? Son HTA a t elle favorisé ce problème?

Cas clinique n 1. Y-a-t-il plusieurs diagnostics possibles? Son HTA a t elle favorisé ce problème? Cas clinique n 1 Michel que vous suivez de longue date a l impression depuis quelques jours, d entendre des battements irréguliers le soir en se couchant ; il va parfaitement bien par ailleurs et rapporte

Plus en détail

PREVENTION DE LA MALADIE THROMBO- EMBOLIQUE VEINEUSE (MTEV) EN PERI- OPERATOIRE QUOI DE NEUF?

PREVENTION DE LA MALADIE THROMBO- EMBOLIQUE VEINEUSE (MTEV) EN PERI- OPERATOIRE QUOI DE NEUF? PREVENTION DE LA MALADIE THROMBO- EMBOLIQUE VEINEUSE (MTEV) EN PERI- OPERATOIRE QUOI DE NEUF? Chokri Ben Hamida Service de réanimation médicale de Sfax La Thrombose une réalité qui tue La maladie thrombo-embolique

Plus en détail

Les maladies valvulaires

Les maladies valvulaires CENTRE CARDIO-THORACIQUE DE MONACO information du patient Les maladies valvulaires Maladies, diagnostic et traitements 1 Les maladies valvulaires ou valvulopathies Elles désignent l ensemble des maladies

Plus en détail

UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS COPACAMU 2014

UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS COPACAMU 2014 UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS SYMPOSIUM CSL BEHRING COPACAMU 2014 PROFESSEUR François BERTRAND CHU DE NICE CHRONOLOGIE DES RECOMMANDATIONS

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC)

Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC) Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC) Dr Jean-Marie Vailloud Cardiologue libéral/ salarié (CHU/clinique) Pas de lien d'intérêt avec une entreprise pharmaceutique Adhérent à l'association Mieux Prescrire

Plus en détail

TIRé à PART GUIDE PRATIQUE DE L UTILISATION DES AGENTS ANTITHROMBOTIQUES LORS DE GESTES INVASIFS PROGRAMMÉS. C. Hermans, C.

TIRé à PART GUIDE PRATIQUE DE L UTILISATION DES AGENTS ANTITHROMBOTIQUES LORS DE GESTES INVASIFS PROGRAMMÉS. C. Hermans, C. TIRé à PART Revue du Secteur des Sciences de la Santé de l UCL Revue mensuelle - 2014 - volume 133 GUIDE PRATIQUE DE L UTILISATION DES AGENTS ANTITHROMBOTIQUES LORS DE GESTES INVASIFS PROGRAMMÉS GUIDE

Plus en détail

UN PATIENT QUI REVIENT DE LOIN. Abdelmalek AZZOUZ GRCI 29/11/2012 Service de Cardiologie A2 CHU Mustapha. Alger Centre. Algérie

UN PATIENT QUI REVIENT DE LOIN. Abdelmalek AZZOUZ GRCI 29/11/2012 Service de Cardiologie A2 CHU Mustapha. Alger Centre. Algérie Abdelmalek AZZOUZ GRCI 29/11/2012 Service de Cardiologie A2 CHU Mustapha. Alger Centre. Algérie Mr A.A. âgé de 55ans. Facteurs de risque: Diabétique depuis 5ans. Antécédents: aucun. Fumeur 15paquets/année.

Plus en détail

CRITERES DE REMPLACEMENT

CRITERES DE REMPLACEMENT ANATOMIE ET CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES - 7 semestres dans des services agréés pour le DES d anatomie et cytologie pathologiques, dont au moins 5 doivent être accomplis dans des services hospitalouniversitaires

Plus en détail

SOMMAIRE RECOMMANDATIONS DE LA SFC I. ÉVALUATION DU RISQUE D ÉVÉNEMENTS APRÈS IDM 698 II. THÉRAPEUTIQUES MÉDICAMENTEUSES 705

SOMMAIRE RECOMMANDATIONS DE LA SFC I. ÉVALUATION DU RISQUE D ÉVÉNEMENTS APRÈS IDM 698 II. THÉRAPEUTIQUES MÉDICAMENTEUSES 705 SOMMAIRE RECOMMANDATIONS DE LA SFC I. ÉVALUATION DU RISQUE D ÉVÉNEMENTS APRÈS IDM 698 A. Évaluation non invasive... 700 1. Recherche d une ischémie myocardique... 700 a. Épreuve d effort b. Scintigraphie

Plus en détail

Marchés des groupes à affinités

Marchés des groupes à affinités Marchés des groupes à affinités Guide du produit destiné aux conseillers Régime d assurance maladies graves Chèque-vie MD de base La Compagnie d Assurance-Vie Manufacturers Le produit en bref Nul n aime

Plus en détail

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS Céphalées 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée EPU DENAIN -14 novembre 2006 Dr Kubat-Majid14 novembre 2006 Dr KUBAT-MAJID Céphalées 1 Mise au point sur la migraine

Plus en détail

Les différentes maladies du coeur

Les différentes maladies du coeur Auteur : Dr Pascal AMEDRO Les différentes maladies du coeur 1. Le cœur normal L oxygène capté dans l air va dans les poumons, où le sang «bleu» est alors oxygéné et devient «rouge». Il est conduit par

Plus en détail

En considérant que l effet anticoagulant du dabigatran débute dans les 2 heures suivant la prise du médicament :

En considérant que l effet anticoagulant du dabigatran débute dans les 2 heures suivant la prise du médicament : Informations sur le dabigatran (Pradaxa md ) Préambule : Ce document présente plusieurs informations utiles pour les prescripteurs afin de les aider lors de l utilisation du dabigatran (Pradaxa md ). L

Plus en détail

Facteurs de risque de thrombose de stent

Facteurs de risque de thrombose de stent Cardio interventionnelle pour le praticien Guillaume Cayla Service de cardiologie, CHU Nîmes, Institut de cardiologie, hôpital la Pitié-Salpêtrière, unité Inserm 937 J.-S. Hulot, S. O Connor, J. Silvain,

Plus en détail

Avis 20 novembre 2013

Avis 20 novembre 2013 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 20 novembre 2013 COVERSYL 2,5 mg, comprimé pelliculé B/30 (CIP : 34009 366 587 5 2) B/90 (CIP : 34009 366 590 6 3) COVERSYL 5 mg, comprimé pelliculé sécable B/30 (CIP

Plus en détail

Primeurs en cardiologie I

Primeurs en cardiologie I Primeurs en cardiologie I Chicago Emmanuèle Garnier Le congrès de l American College of Cardiology (ACC), qui avait lieu du 29 mars au 1 er avril, a permis le dévoilement en primeur de nombreux résultats

Plus en détail

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Marqueur prédictif - Définition Un marqueur prédictif est un marqueur qui prédit le bénéfice

Plus en détail

COMPLICATIONS THROMBOTIQUES DES SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS: ÉVALUATION ET GESTION DU RISQUE

COMPLICATIONS THROMBOTIQUES DES SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS: ÉVALUATION ET GESTION DU RISQUE COMPLICATIONS THROMBOTIQUES DES SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS: ÉVALUATION ET GESTION DU RISQUE D APRES «THROMBOTIC COMPLICATIONS OF MYELOPROLIFERATIVE NEOPLASMS : RISK ASSESSMENT AND RISK-GUIDED MANAGEMENT

Plus en détail

MEET - Nice Dimanche 8 Juin 2014. Christian BRETON Nancy (France) 1

MEET - Nice Dimanche 8 Juin 2014. Christian BRETON Nancy (France) 1 MEET - Nice Dimanche 8 Juin 2014 Christian BRETON Nancy (France) 1 Le Docteur Christian BRETON déclare les conflits d intérêts suivants : - ASTRA ZENECA, BAYER, BIOPHARMA, BOEHRINGER, DAICHI-SANKYO, MSD,

Plus en détail

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» v On ne guérit pas ( en général ) d une insuffisance cardiaque, mais on peut la stabiliser longtemps, très longtemps à condition v Le patient insuffisant cardiaque

Plus en détail

Suivi de l effet pharmacologique et efficacité anti-thrombotique des antiplaquettaires

Suivi de l effet pharmacologique et efficacité anti-thrombotique des antiplaquettaires Suivi de l effet pharmacologique et efficacité anti-thrombotique des antiplaquettaires Nadine Ajzenberg Laboratoire d hématologie & INSERM U698 Hôpital Bichat nadine.ajzenberg@bch.aphp.fr 3/12/12 Plan

Plus en détail

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Dr Florence Parent Service de Pneumologie et Soins Intensifs de Pneumologie Hôpital Bicêtre, AP-HP Inserm U999. Université Paris-Sud Traitement anticoagulant

Plus en détail

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas Cas clinique M. ZAC Observation Mr ZAC ans, 76 ans, 52 kg, est admis aux urgences pour des algies fessières invalidantes, résistantes au AINS. Ses principaux antécédents sont les suivants : une thrombopénie

Plus en détail

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique 2 Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique Patient de 60 ans, ATCD: HTA, IDM en 2007, hypercholestérolémie Juin 2008: Toux, dyspnée (sous 02) et anorexie progressive Bilan

Plus en détail

Médecine Physique Prévention de la maladie thrombo-embolique veineuse. Pr Philippe NGUYEN Vendredi 17 Décembre 2010

Médecine Physique Prévention de la maladie thrombo-embolique veineuse. Pr Philippe NGUYEN Vendredi 17 Décembre 2010 Médecine Physique Prévention de la maladie thrombo-embolique veineuse Pr Philippe NGUYEN Vendredi 17 Décembre 2010 Situation clinique : «prévention de la MTEV» Femme, 72 ans, poids = 87 kg, taille = 1,56

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 29 février 2012

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 29 février 2012 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 29 février 2012 Le projet d avis adopté par la Commission de la Transparence le 14 décembre 2011 a fait l objet d une audition le 18 janvier 2012. L avis définitif a

Plus en détail

STAFF ALR. 21 février 2013

STAFF ALR. 21 février 2013 STAFF ALR 21 février 2013 «La Revue de presse» 1 2 3 4 1 2 3 Approche du nerf suprascapulaire Au niveau du bloc supraclaviculaire Yan Buntinx «La Revue de presse» SUITE CWI: Bolus :10ML Débit :10mL/h

Plus en détail

Qualité de vie avant et 6 mois. par angioplastie coronaire transluminale percutanée. Travail original. Summary

Qualité de vie avant et 6 mois. par angioplastie coronaire transluminale percutanée. Travail original. Summary Kardiovaskuläre Medizin 2004;7:196 205 Sara Taddei a, Dogan Arcan a, Jean-Jacques Goy a, Jean-Blaise Wasserfallen b a Service de Cardiologie b Service de Médecine A Département de Médecine, Centre Hospitalier

Plus en détail

admission directe du patient en UNV ou en USINV

admission directe du patient en UNV ou en USINV Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs B06-1 B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs L ischémie aiguë est une interruption brutale du flux artériel au niveau d un membre entraînant une ischémie tissulaire. Elle constitue

Plus en détail

Effet spécifique des classes médicamenteuses. Délai d instauration d un traitement hypotenseur

Effet spécifique des classes médicamenteuses. Délai d instauration d un traitement hypotenseur HTA PREVENTION VASCULAIRE APRES UN IC OU UN AIT CONTRÔLE DES FACTEURS DE RISQUE Pression Arterielle Effet spécifique des classes médicamenteuses IEC IEC plus diurétiques Sartans: Mécanisme d action voisin

Plus en détail

prise en charge médicale dans une unité de soins

prise en charge médicale dans une unité de soins Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en

Plus en détail

E03 - Héparines non fractionnées (HNF)

E03 - Héparines non fractionnées (HNF) E03-1 E03 - Héparines non fractionnées (HNF) Les héparines sont des anticoagulants agissant par voie parentérale. 1. Modalités d u tilisation Mode d action : l héparine est un cofacteur de l antithrombine

Plus en détail

Actualité sur la prise en charge de l arrêt cardiaque

Actualité sur la prise en charge de l arrêt cardiaque Actualité sur la prise en charge de l arrêt cardiaque 24 ème Congrès de la Coordination des Infirmiers Anesthésistes et de Réanimation de Caen et sa Région Dr Buléon Clément Pôle Réanimation-Anesthésie-SAMU,

Plus en détail

Déclaration médicale Prise d effet le 1 er octobre 2012

Déclaration médicale Prise d effet le 1 er octobre 2012 Assurance voyage et soins médicaux Déclaration médicale Prise d effet le 1 er octobre 2012 Nom : Date de naissance : JJ / MM / AAAA Numéro de membre : Numéro de police : DIRECTIVES POUR LE PROPOSANT IL

Plus en détail

Traitement antithrombotique : les nouvelles lignes directrices

Traitement antithrombotique : les nouvelles lignes directrices Traitement antithrombotique : les nouvelles lignes directrices (CHEST 2012) Les cliniciens attendaient impatiemment la mise à jour des lignes directrices du CHEST par le Collège américain de médecine thoracique

Plus en détail

E04a - Héparines de bas poids moléculaire

E04a - Héparines de bas poids moléculaire E04a - 1 E04a - Héparines de bas poids moléculaire Les héparines de bas poids moléculaire (HBPM) sont un mélange inhomogène de chaînes polysaccharidiques obtenues par fractionnement chimique ou enzymatique

Plus en détail

Anesthésie locorégionale et anticoagulants : nouvelle approche

Anesthésie locorégionale et anticoagulants : nouvelle approche Anesthésie locorégionale et anticoagulants : nouvelle approche N. ROSENCHER, L. BELLAMY Toutes les recommandations sur l association de l anesthésie médullaire avec les anticoagulants reposent actuellement

Plus en détail

Évaluation du risque cardiovasculaire dans le contexte de l hypertension artérielle et de son traitement

Évaluation du risque cardiovasculaire dans le contexte de l hypertension artérielle et de son traitement Évaluation du risque cardiovasculaire dans le contexte de l hypertension artérielle et de son traitement DIU HTA François Gueyffier Service de pharmacologie clinique UMR CNRS 5558 CIC 201, LYON francois.gueyffier@chu-lyon.fr

Plus en détail

Les Jeudis de l'europe

Les Jeudis de l'europe LE DIABETE SUCRE EST DEFINI EN DEHORS DE TOUT EPISODE DIABETOGENE : 1.26 g/l SOIT 7 mmol/l PREVALENCE DU DIABETE DE TYPE 2 EN FRANCE METROPOLITAINE 3.4 % AGE = 63 ANS HOMMES = 54% 25% > 75 ans OUTRE MER

Plus en détail

Revue de la littérature

Revue de la littérature Résultats à long terme des anévrysmes traités Revue de la littérature Cours de DES de neurochirurgie Inter-région Rhône-Alpes / Auvergne Vendredi 22/04/11 Méthode (1): sélection bibliographique en fonction

Plus en détail

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

Fibrillation atriale chez le sujet âgé Dr Benoit Blanchard LE HAVRE Le 18 MARS 2014 Fibrillation atriale chez le sujet âgé Le plus fréquent des trouble du rythme cardiaque, 750,000 personnes atteintes de FA en France, 100,000 nouveaux cas chaque

Plus en détail

NOUVEAUX ANTITHROMBOTIQUES. ARRES ASSPRO Genève 10 novembre 2012 Zuzana Vichova DAR Hôpital Cardiologique Lyon

NOUVEAUX ANTITHROMBOTIQUES. ARRES ASSPRO Genève 10 novembre 2012 Zuzana Vichova DAR Hôpital Cardiologique Lyon NOUVEAUX ANTITHROMBOTIQUES ARRES ASSPRO Genève 10 novembre 2012 Zuzana Vichova DAR Hôpital Cardiologique Lyon Fondaparinux AT Traitement anjcoagulant NACO disponibles P. Albaladejo, SFAR 2012 NACO chirurgie

Plus en détail

Livret d information destiné au patient MIEUX COMPRENDRE LA FIBRILLATION ATRIALE ET SON TRAITEMENT

Livret d information destiné au patient MIEUX COMPRENDRE LA FIBRILLATION ATRIALE ET SON TRAITEMENT Livret d information destiné au patient MIEUX COMPRENDRE LA FIBRILLATION ATRIALE ET SON TRAITEMENT Introduction Votre médecin vous a diagnostiqué un trouble du rythme cardiaque nommé fi brillation atriale.

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 14 mars 2012

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 14 mars 2012 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 14 mars 2012 XARELTO 15 mg, comprimés pelliculés B/14 (CIP: 34009 219 225 1 6) B/28 (CIP: 34009 219 226 8 4) B/42 (CIP: 34009 219 227 4 5) B/10 (CIP: 34009 219 228 0

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants dans la Fibrillation atriale en pratique

Les nouveaux anticoagulants dans la Fibrillation atriale en pratique Conflits d intd intérêts (en rapport avec le thème de la conférence) Les nouveaux anticoagulants dans la Fibrillation atriale en pratique Oratrice lors de journées de formation sur les nouveaux anticoagulants

Plus en détail

Programme de prise en charge et de suivi en anticoagulothérapie

Programme de prise en charge et de suivi en anticoagulothérapie Programme de prise en charge et de suivi en anticoagulothérapie (PEACE) Médecins réviseurs : Dr Steve Brulotte, cardiologue, CSSSAD-Lévis Dr Daniel D Amours, cardiologue, CHU Dr Guy Boucher, cardiologue,

Plus en détail

CEPHALEES POST-BRECHE DURALE. Post Dural Puncture Headache (PDPH)

CEPHALEES POST-BRECHE DURALE. Post Dural Puncture Headache (PDPH) CEPHALEES POST-BRECHE DURALE Post Dural Puncture Headache (PDPH) G. Buzançais Dr E. Morau 6 Mars 2013 Plan Introduction Physiopathologie Traitements Conclusion Définitions Brèche durale Ponction de dure-mère

Plus en détail

Qu avez-vous appris pendant cet exposé?

Qu avez-vous appris pendant cet exposé? Qu avez-vous appris pendant cet exposé? Karl VINCENT, DC IFEC 2010 Diplôme Universitaire de Méthodes en Recherche Clinique Institut de Santé Publique d Epidémiologie et de développement ISPED Bordeaux

Plus en détail