sommaire AVANT-PROPOS PREMIÈRE PARTIE Présentation et analyse de Par-delà le bien et le mal REPÈRES ÉTUDE DE L ŒUVRE...

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1 ttre courant 5 I sommare AVANT-PROPOS PREMIÈRE PARTIE Présentaton et analyse de Par-delà le ben et le mal REPÈRES La ve et l œuvre de Netzsche Par-delà le ben et le mal ÉTUDE DE L ŒUVRE Archtecture de l œuvre Lecture pas à pas Les préjugés des phlosophes II. L esprt lbre III. L être relgeux IV. Sur l hstore naturelle de la morale V. Nous, les savants VI. Nos vertus VII. Peuples et patres VIII. Qu est-ce qu est noble? Lecture thématque La vérté Le désr... 58

2 6 ttre courant NIETZSCHE ET L HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE Callclès, précurseur de Netzsche? L nventon des valeurs selon Spnoza Schopenhauer et la morale de la pté Netzsche et le nhlsme allemand Chrstansme et ressentment d après Max Scheler DEUXIÈME PARTIE Lre Par-delà le ben et le mal : texte ntégral de la Premère Parte et commentare TEXTE COMMENTAIRE Avant-propos Premère Parte Pourquo voulor le vra? Prosopopée du phlosophe platoncen La pensée et le corps L lluson bénéfque Malhonnêteté des phlosophes Le soupçon Fonder la morale? Métaphysque et nhlsme Kant en Daforus Les prestges de l atomsme Contre l nstnct de conservaton

3 ttre courant 7 14 La scence : explcaton ou nterprétaton? Sur l lluson du mo L expérence du lbre-arbtre Scence et démocrate La psychologe comme phlosophe premère OUTILS v LEXIQUE INDEX DES NOTIONS SUJETS DE DISSERTATION BIBLIOGRAPHIE

4 ttre courant 11 repères 1. La ve et l œuvre de Netzsche Fredrch Netzsche est né en 1844 à Röcken près de Lützen, dans la Saxe prussenne. Son père et ses deux grands-pères étaent pasteurs luthérens. «Je sus un être human né dans un presbytère», écrvat-l, comme pour se défnr. Après la mort de son père (1849), Netzsche ne fut plus entouré que par des femmes, sa mère, ses tantes, sa grand-mère et sa sœur (Elzabeth). Vers l âge de sept ans, l se mt au pano ; à dx ans, bouleversé par le Messe de Haendel, l souhata devenr composteur. La musque devat rester sa melleure compagne, «sans musque la ve serat une erreur» 1. Les terrbles maux de tête qu torturèrent Netzsche toute sa ve commencèrent autour de ses douze ans, pour ne jamas cesser. L nfluence de ces mgranes fut consdérable sur sa pensée, ses goûts esthétques, et la forme même de son écrture. Entré au collège de Pforta, l y ft d excellentes études classques, qu le condusrent à l unversté de Bonn, pus à Lepzg, où abandonnant la théologe l devnt un bon phlologue 2, 1. Le Crépuscule des doles, «Maxmes et pontes», Traducteur, spécalste de l hstore et de l établssement des textes antques.

5 12 présentaton et analyse bentôt reconnu pour ses travaux sur Théogns et Démocrte. Comme d autres penseurs allemands avant lu Hölderln, Hegel, Schller Netzsche espérat une régénératon de la cvlsaton européenne grâce à une renassance de l esprt grec en Allemagne. En 1868, l découvrt la musque de Wagner, et ft la connassance du composteur (et de sa compagne, Cosma, pour laquelle l éprouva une secrète passon). À la même époque, l s enthousasmat pour la phlosophe de Schopenhauer, son grand «éducateur», qu lu révélat la possblté d une métaphysque athée et tragque fondée sur l expérence de la souffrance nhérente à toute ve. L œuvre d art wagnérenne, «totale», lu parassat alors l nstrument de cette régénératon tant souhatée de la culture par l esprt tragque grec. Netzsche devnt, très précocement, professeur à l unversté de Bâle en Susse, à l âge de 25 ans. Il renonça à sa natonalté prussenne, et se consdéra désormas comme «sans patre» (hematlos). Cela ne l empêcha pas, en 1870, lors de la guerre franco-prussenne, de s engager volontarement comme nfrmer dans l armée de son pays natal. En 1872, l ft paraître La Nassance de la tragéde, qu enthousasma Wagner. Notons ben que les thèses et convctons essentelles de Netzsche furent fxées dès cette premère pérode, attachées à la char même de son exstence: crtque d une certane «morale chrétenne» ascétque et contemptrce du corps ; averson pour la pté, qu abasse au leu de renforcer (dont l fut, comme malade, souvent l objet) ; valorsaton de l endurcssement de la volonté et du dépassement de so. Dès la Nassance de la tragéde, Netzsche rompt avec le pessmsme de Schopenhauer : à sa dfférence, l ne préconse pas l extncton de la volonté, mas la joussance au cœur même du sentment tragque.