République Islamique de Mauritanie. Honneur-Fraternité-Justice. La Mutuelle panafricaine de gestion de risques (ARC)

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1 République Islamique de Mauritanie Honneur-Fraternité-Justice La Mutuelle panafricaine de gestion de risques (ARC) Plan opérationnel de soutien aux populations en cas de sécheresse sévère Demande de certificat de bonne conduite

2 Table des matières Acronymes... 4 Introduction... 5 A. Description... 6 A.I. Conditions générales de sécheresse... 6 A.II.1. Contexte... 6 A.II.2. Vulnérabilité... 8 A.II.3. Fréquence et impact de la sécheresse... 9 A.II. Sélection des paramètres généraux de transfert de risque A.III.1. Zones géographiques de la mise en œuvre A.III. Activités A.III.1. Aperçu des activités A.III.2. Évaluation des critères d éligibilité pour chaque activité : A.III.3. Activité 1 : Distribution gratuite de vivres A.III.3.1. Objectif global A.III.3.2. Effets et résultats escomptés (cadre logique) A.III.3.3. Stratégie générale de réponse contre la sécheresse Description générale de l activité A.III.3.4. Cadre logique A.III.3.5. Plan d action A.III.4. Activité 2 : Transfert d argent contre travail A.III.4.1. objectif global A.III.4.2. Effets et résultats attendus (Cadre logique) : A.III.4.3. Stratégie d intervention générale contre la sécheresse A.III.4.4. Cadre logique A.III.5. Cadre institutionnel et national de coordination A.III Gestion des fonds de l ARC A.III.5.1. Système de suivi et d évaluation (S & E) : A.III.6. Risques et hypothèses B. Documents supplémentaires... 28

3 C. Budget... 29

4 Acronymes ACA ACF ARC CILSS CIMS CODEP CRF CSA EMEL ESAM GAM GRET OMS ONG PAM SMART Analyse des coûts et des avantages Action contre la faim Mutuelle panafricaine de gestion de risques Comité permanent inter-états sur la lutte contre la sécheresse dans le Sahel Comité interministériel de suivi Commissions départementales Croix-Rouge française Commissariat de la sécurité alimentaire Espoir (en langue locale) Enquête sur la sécurité alimentaire des ménages malnutrition aiguë globale Groupe de recherche et d échanges technologiques Organisation mondiale de la Santé Organisation non-gouvernementale Programme alimentaire mondial Suivi et évaluation normalisés des phases des secours et de la transition

5 Introduction La Mutuelle panafricaine de gestion de risques (ARC) offre aux gouvernements africains une couverture d assurance contre les intempéries paramétrique pour les saisons agricoles en cas de sécheresse. En contrepartie des paiements de primes dans la mutuelle, 1 les gouvernements peuvent recevoir un montant pouvant atteindre 30 millions de dollars. La Mauritanie qui considérablement exposé aux épisodes de sécheresse catastrophiques pourrait bénéficier de l aide de l ARC en vue d améliorer la gestion de ce risque et, en cas de catastrophe, de faciliter une intervention humanitaire plus rapide. Les sécheresses menacent considérablement le taux croissance du PIB en Afrique subsaharienne. Au niveau des ménages, les conséquences de la sécheresse peuvent être dévastatrices. Dans une analyse des coûts et des avantages (ACA), l ARC a étudié les données existantes concernant le moment où les ménages font face aux actions d adaptation en temps de sécheresse et les répercussions sur les coûts probables de ces actions à long terme. Sur cette base, l étude évalue ensuite les avantages économiques d une action rapide et de la préservation du potentiel de croissance économique des ménages - qui intervient à temps pour prévenir les effets néfastes des actions d adaptation sur les ménages, telles que la réduction de la consommation des vivres, la mort du bétail et la vente d actifs de production en difficulté, qui, en l absence d aide extérieure, ont des conséquences négatives de plus en plus prononcées. Selon l ACA, l apport d une aide aux ménages dans les trois mois critiques qui suivent la récolte pourrait aboutir à un montant de près de 1300 dollars par ménage assistés en termes de gains économiques préservés. 2 Afin d améliorer la résilience aux catastrophes naturelles, deux éléments clés sont nécessaires : la gestion du risque et l investissement. Les investissements qui soutiennent la résilience à long terme contre l insécurité alimentaire peuvent tenir compte des risques chroniques et fournir une base d assistance continue prévisible susceptible d aider les ménages pauvres et vulnérables à accumuler des actifs et des moyens de subsistance ; ce qui permettra de développer la résilience pour faire face aux chocs légers normaux et peu fréquents sans aide extérieure. À partir de ce niveau d investissement de base, la gestion des risques devient essentielle. C est ici qu un outil tel que l ARC peut offrir le plus de valeur, fournir des fonds d urgence dédiés capables d intensifier les systèmes de filets de sécurité d une manière fiable, en temps opportun, leur permettant de rester solvables et durables, préservant les gains durement acquis pour les ménages, et réduisant la dépendance des pays vis-à-vis des appels d urgence. Le présent plan opérationnel décrit la façon dont les fonds de l ARC pourraient être utilisés dans le cas d un paiement à la Mauritanie. Il décrit d abord les conditions nationales générales de sécheresse et les paramètres de transfert de risque de l ARC pour la Mauritanie. Il présente ensuite en détail les activités à mener avec des fonds de l ARC et, enfin, il fournit des informations pratiques supplémentaires sur la mise en œuvre et le suivi du plan opérationnel. 1 Une mutuelle d assurance est détenue et contrôlée par ses membres 2 Clarke, Daniel J. and Ruth Vargas Hill, Cost-Benefit Analysis of the African Risk Capacity Facility, International Food Policy Research Institute, IFPRI Discussion Paper 01292, September 2013.

6 A. Description A.I. Conditions générales de sécheresse A.II.1. Contexte La Mauritanie, qui est un pays Saharo-sahélien, est soumise à un climat globalement sec qui se caractérise par une pluviométrie faible et irrégulière variant entre 450 mm dans l extrême sud et 50 mm dans les deux tiers du pays. Le pays est confronté à des cycles répétés de sécheresse et à la dégradation des ressources naturelles affectant profondément les capacités productives et les sources de revenus des populations. Le pays est structurellement déficitaire avec une production nationale ne couvrant qu environ 30% de ses besoins alimentaires durant les années de bonne production. Par ailleurs, la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations rurales et urbaines est largement tributaire de la situation pastorale et des fluctuations des prix mondiaux des produits de base. Du fait de ces facteurs physiques défavorables, la Mauritanie est confrontée depuis plusieurs décennies à de graves crises alimentaires récurrentes. L insécurité alimentaire est également liée à la faiblesse des revenus et à la fragilité des moyens d existence. Le niveau d insécurité alimentaire dans le pays est souvent exacerbé par les chocs biophysiques (sécheresse, inondations, invasion acridienne, épizootie) et les chocs économiques, tels que la hausse des prix sur les marchés internationaux, dont dépend largement l approvisionnement céréalier du pays. Par conséquent, en général, 10% de la population est en insécurité alimentaire pendant toute l année, avec un taux d insécurité alimentaire dépassant 20% pendant la mauvaise saison. Le taux de prévalence de l insécurité alimentaire le plus élevé est habituellement relevé dans les wilayas du sud et de l est du pays. Les agriculteurs et les éleveurs menant des activités de substance sont généralement les plus affectés par les crises alimentaires. Cependant, l on a constaté depuis quelques années que les populations pauvres des milieux urbains commencent aussi à subir les effets pervers de la baisse de leur pouvoir d achat, compte tenu de la hausse persistante des prix des aliments de base et de l accroissement du chômage. Cette situation détermine des taux de mortalité élevés et la malnutrition aigüe globale dans le pays. Le taux de mortalité infantile se situe à 77/1000, le taux de mortalité infantile et juvénile à 118/1000 et celui de mortalité néonatale à de 43/1000, tandis que le taux de mortalité maternelle se chiffre à 626/ Quant au taux national de malnutrition aigüe globale (MAG) pour les enfants de 6 à 59 mois, il est de 11,8% dépassant ainsi le seuil d alerte de l OMS, qui est de 10%. La surface de terres arables représente moins de 1% de la surface totale du pays. Au moment de l indépendance en 1960, la population de la Mauritanie était essentiellement rurale. Par la suite, il y a eu une série de flux migratoires vers les centres urbains, causés par les sécheresses successives, qui dégradent l environnement naturel dans lequel les populations rurales avaient déjà vécu. Cette tendance a bouleversé un équilibre de longue date, et actuellement la majorité de la population du pays est sédentaire (plus de 60% vivant dans les villes). Naturellement, ce changement a profondément affecté la vie socio-économique des habitants sur lequel les systèmes de production du pays sont fondés, et qui sont déjà touchés par des phénomènes cycliques ayant des conséquences dévastatrices comme l absence de fortes précipitations et les invasions de criquets.

7 La plupart des processus de production végétale et animale ne sont pas à jour et se traduisent par de faibles rendements. L accès à des moyens sophistiqués de restes de production et de technologie compromis par la pauvreté et l analphabétisme, qui est très répandu chez les producteurs. Le phénomène de l insécurité alimentaire résulte de ces déséquilibres avec le corollaire inévitable de la montée de la pauvreté et aggravé dans une sorte de cercle vicieux, en particulier en milieu urbain où le taux de pauvreté a atteint 59% en La production locale de céréales au cours de la dernière décennie a été de l ordre de tonnes par an pour la période (environ 16% des besoins) de production faible, à tonnes par an pour la saison et pour les années où il y a eu relativement une bonne production (environ 30% des besoins). Malgré le volume des investissements dans ce secteur et la priorité qui leur est donnée, il n a pas été possible d augmenter la production à un niveau permettant d absorber le déficit en vue d assurer l autosuffisance alimentaire. En effet, au cours de la dernière décennie, la Mauritanie n a pu produire que 30% de ses besoins en céréales. Les besoins en vivres restent donc largement insatisfaits avec la production locale, et le pays doit importer au moins 70% de ses besoins alimentaires par an, dont plus de tonnes de céréales. Pour cette raison, le pays est considéré par les spécialistes de la sécurité alimentaire comme structurellement déficitaire en ce qui concerne les céréales. Aux problèmes inhérents à l insuffisance de la production locale et à l instabilité des revenus viennent s ajouter d énormes difficultés dans la fourniture d un vaste pays caractérisé par les populations dispersées, l installation anarchique de l habitat et l isolement des zones habitées. La précarité des conditions de vie en milieu rural et la vulnérabilité croissante des habitants vivant dans les zones périurbaines contribuent en grande partie à la situation d insécurité alimentaire où vit en permanence une grande proportion de la population. En tant que telle, cette proportion est susceptible d augmenter au cours des années de production particulièrement basse ou de catastrophe naturelle. Les crises récurrentes et idiosyncrasiques que connait la Mauritanie sont étroitement liées aux changements climatiques et au contexte régional d une crise complexe. Ces crises ont rendu la situation de santé publique préoccupante, lente et à la reconstitution partielle du cheptel national, à la quasiinexistence des stocks de nourriture et à l attente des premières récoltes par de nombreux ménages. Selon l enquête de la sécurité alimentaire des ménages (ESAM) et le processus de suivi et d évaluation normalisés des phases des secours et de la transition (SMART) effectuées en juillet 2012, un tiers des ménages mauritaniens, soit plus d un million de personnes souffrent de l insécurité alimentaire. Cela se traduit directement par la malnutrition qui touche plus d un dixième des ménages vivant dans l insécurité alimentaire. Ces enquêtes révèlent également que la crise s est étendue à de nouvelles zones comme l Adrar, l Inchiri et le Trarza, ainsi que dans les zones périurbaines de Nouakchott et au sud et au sud-est, qui avaient déjà été touchés.

8 Fig. 1 : Carte de l insécurité alimentaire en Mauritanie A.II.2. Vulnérabilité Le potentiel agricole de la Mauritanie est limité et précaire, car la zone agricole utilisable (SAU) est inférieure à 0,5% du territoire du pays. Selon les statistiques fournies par le ministère de l Agriculture et de l Élevage, la surface agricole potentiellement utilisable est d environ ha. Cependant, près de la moitié de ces terres potentiellement utilisables ( ha) se compose de terres dépendant considérablement de la pluviométrie (diéris et bas-fonds). Les terres de décrue (bas-fonds et walos) constituent près de 28% de ce potentiel, et sont tout aussi dépendantes de la pluviométrie, des eaux de ruissellement et de la qualité des infrastructures hydrauliques comme les diéris. La production alimentaire nationale se compose de céréales locales (production variant entre et tonnes par an en fonction de l année), de riz (production annuelle moyenne de tonnes), de dates (production annuelle moyenne de tonnes), de viande rouge (production de tonnes par an), d aviculture (2 000 tonnes par an), de lait ( tonnes par an), de poissons et de légumes. Néanmoins, la demande en vivres reste largement insatisfaite avec la production locale. Comme indiqué précédemment, le pays doit importer près de 70% de ses besoins alimentaires chaque année. Sur la base d une consommation moyenne de céréales de 176 kg/personne/an, la quantité requise par la Mauritanie s élève à près de tonnes par an pour une production annuelle

9 moyenne de tonnes, soit un taux de couverture moyen des besoins en céréales de 37,3%. À cela s ajoutent d autres besoins en divers vivres comme le sucre (consommation : 30 kg/personne/an) et les huiles végétales (consommation : 7 kg/personne/an). Le potentiel forestier et pastoral du pays est important ( hectares, soit 13% du territoire de la Mauritanie). Toutefois, ce potentiel est généralement entravé par la surexploitation des terres, car de nombreuses zones forestières et pastorales ne peuvent pas être cultivées en raison des pénuries d eau. La détérioration des conditions climatiques depuis la grande sécheresse de a été un facteur aggravant dans le processus de désertification. La production nationale de viande est estimée à tonnes par an, avec une consommation de tonnes par an, dont tonnes sont consommées par les producteurs. L augmentation annuelle de la production de lait est restée modérée entre 1987 et 1996 (1,2% par an) et les importations de lait ont chuté de 2% par an. Le lait constitue l un des aliments de base pour les Mauritaniens - pour les éleveurs et les agriculteurs. L élevage est l un des piliers de la sécurité alimentaire en Mauritanie. Les analyses ont montré que cette activité est non seulement le meilleur moyen pour servir de monnaie, mais elle constitue aussi une épargne de précaution au-delà de son important apport nutritionnel dans la production de lait et de beurre. En outre, si la production de la pêche contrôlée est de l ordre de tonnes par an pour une production potentielle renouvelable estimé à tonnes, il n en demeure pas moins que la production réelle est beaucoup plus grande, comme en témoigne la baisse progressive des rendements de pêche en eau profonde. Le sable s est retiré des dunes côtières qui préservent l équilibre écologique de la côte et protègent les zones de basse altitude de l inondation par l eau de mer. La conséquence n est pas seulement la menace de déstabiliser l équilibre écologique du littoral, mais il y a aussi le risque d inondation par la mer de la ville de Nouakchott. La Mauritanie a une saison sèche qui s étend d octobre à mai et une saison des pluies, qui couvre la période de juin à septembre. Cette dernière est généralement considérée comme période difficile. Fig. 2 : Calendrier saisonnier et événements significatifs en Mauritanie Source : FEWS NET A.II.3. Fréquence et impact de la sécheresse Près de 80% de la surface de la Mauritanie est situé au nord du 17ème parallèle. Le pays a donc un climat de type saharien avec des précipitations faibles et irrégulières et d importantes variations interannuelles comprises entre 20 à 50 mm au nord et de 400 à 500 mm au sud au cours de la période En fait, pendant la période , les précipitations ont baissé de 30 à 60% dans divers domaines agricoles et économiques du pays et ont provoqué le déplacement des isohyètes

10 150 mm vers le sud à peu près sur la position des isohyètes 250 mm, c est-à-dire une extension du désert par une distance supplémentaire de km. 3 Comme conséquence des années successives de sécheresse qui ont touché le pays au cours des années 1970 et 1980, la dégradation du sol et de la couverture végétale s est aggravée, détruisant ainsi une grande partie des pâturages du pays. Plus récemment, la sécheresse de 2011, qui a abouti à un rendement des cultures de 40% de moins que la moyenne quinquennale précédente, a eu un impact négatif sur la sécurité alimentaire d environ personnes selon les estimations du PAM. La sécurité alimentaire en Mauritanie, qui dépend de l agriculture pluviale, des pratiques agricoles traditionnelles et de l importation des vivres, est de plus en plus précaire et les sécheresses localisées et généralisées, ainsi que la hausse des prix obligent les habitants à recourir à des mécanismes d adaptation négatifs pour obtenir une assistance humanitaire. Fig. 3 : Vulnérabilité à la sécheresse, fréquence et estimation de la population touchée Un versement de l ARC est en mesure de fournir des fonds d urgence à court terme, ce qui permettra au Gouvernement mauritanien de développer des systèmes de protection sociale pour obtenir de l aide en faveur des ménages vulnérables touchés par la sécheresse, de sauver des vies et de préserver les moyens de subsistance. Le but du présent plan opérationnel est de délimiter l utilisation d un paiement de l ARC à l avance de sorte que si la Mauritanie reçoit un tel paiement à la suite d une sécheresse, le pays sera prêt à utiliser les fonds immédiatement et efficacement, en capitalisant sur les avantages de l intervention rapide. Par conséquent, le plan opérationnel prend en compte les systèmes nationaux existants et déploie un paiement de l ARC pour appuyer les activités en vue d apporter l assistance aux ménages nécessiteux de manière opportune et rentable. A.II. Sélection des paramètres généraux de transfert de risque Étendue de la couverture et fréquence prévue des versements 3 Voir

11 Des discussions collectives ont été organisées par le gouvernement sur les exigences et les objectifs déterminant les paramètres de transfert de risque. Pour la Mauritanie, le consensus arrêté voulait qu au vu de la gravité et du niveau élevé de la fréquence de la sécheresse, une période de retour de cinq ans et un paiement maximum de 13,5 millions de dollars devraient être sélectionnés. Le Sous-groupe de travail sur les paramètres de transfert des risques a par la suite validé les paramètres sélectionnés avec les résultats portant sur la personnalisation de l Africa RiskView - en particulier en utilisant les coûts d intervention de la sécheresse historique du pays. Sur la base des paramètres ci-dessous et de l état actuel de la personnalisation de l ARV, la prime de la police d assurance prévue devrait être comprise entre 2,5 et 3 millions de dollars. Cette police permettra d assurer le transfert de risque d environ 13,5 millions de dollars. La prime sera versée en une seule fois au moment indiqué pour tous les paiements - le premier paiement étant plus probablement dû en février Paramètres de transfert des risques de la Mauritanie : Le point d attache : 1 à 5 ans Limite de garantie : 13,5 millions de dollars A.III.1. Zones géographiques de la mise en œuvre Le plan opérationnel sera mis en œuvre dans toutes les régions de la Mauritanie pouvant être touchées par la sécheresse. Les activités sélectionnées pour la mise en œuvre dans le cadre de l intervention exécutée en termes de distribution sont censées couvrir toutes les populations qui sont déclarées comme vulnérables sur tout le territoire suite à une enquête d évaluation des besoins. A.III. Activités A.III.1. Aperçu des activités La sécheresse en Mauritanie conduit à la détérioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages et des animaux en raison des pénuries alimentaires et de pâturage. Sur la base du système de gestion des risques de sécheresse actuelle, le Gouvernement mauritanien a identifié les deux principaux canaux suivants pour l utilisation des fonds de l ARC pour réduire l impact sur les ménages touchés : 1. Distribution gratuite de vivres aux ménages vulnérables qui n ont aucun revenu et qui sont gravement touchés par la sécheresse ; et 2. Programmes de transfert d argent contre travail (conditionnels ou non conditionnels), permettant l accès direct et efficace des bénéficiaires aux vivres dont ils ont le plus besoin. Ces activités ont été choisies en raison de leur caractère pratique et rapide dans la fourniture d une aide aux habitants en situation de sécheresse afin de satisfaire leur besoin en nourriture et de préserver leurs moyens de subsistance en même temps.

12 À ce jour, les activités de réponse à la sécheresse ont été mises en œuvre sur une base ad hoc dans les situations d urgence, et n ont pas représenté un programme national permanent. Cependant, pour faire face à l augmentation de l insécurité alimentaire résultant du déficit pluviométrique 2011, en 2012 le Gouvernement, à travers le Commissariat à la sécurité alimentaire (CSA), a lancé le plan d intervention multisectorielle connu comme sous le nom de «EMEL (Espoir)». L EMEL a divers aspects comme les «Boutiques de solidarité» dont le but est de renforcer le pouvoir d achat des ménages à faible revenu en milieu rural, urbain et périurbain par la vente subventionnée des vivres. Les activités de l ARC tomberont dans ce cadre global de lutte contre la sécheresse. Avec le soutien du PAM, ces activités ciblent les ménages ruraux les plus vulnérables dans les zones cibles des wilayas du Gorgol, du Brakna, de l Assaba et de Guidimagha (distribution alimentaire) ainsi que les ménages vulnérables dans la ville de Nouakchott (transfert d argent contre travail). Les bénéficiaires suivants représentent les secteurs les plus sensibles de la population, qui souffrent le plus et donc auront priorité dans les activités menées à l aide des fonds de l ARC avec intervention à partir de novembre. Il s agit de : Les ménages dirigés par des femmes seules, notamment les personnes handicapées ou souffrant de maladies qui les empêchent de travailler ; Les familles vulnérables avec des petits enfants et/ou des femmes enceintes ou qui allaitent ; et Les ménages qui connaissent l insécurité alimentaire, en prenant en compte de la dimension genre. Le présent document présente brièvement ces alternatives pour l intégration d un paiement de l ARC dans les mécanismes existants de lutte contre la sécheresse en Mauritanie. Il permettra d identifier la façon dont un paiement de l ARC pourrait être utilisé de manière efficace et présente le plan opérationnel associé pour mettre ces fonds entre les mains des bénéficiaires. Dans sa forme la plus simple, le document décrit la façon dont le Gouvernement mauritanien pourrait dépenser un potentiel paiement de l ARC d un montant de 30 millions dollars et s assurer que ces fonds atteignent les bénéficiaires dans les 120 jours constituant la période de temps critique identifiée par ACA de l ARC, après quoi les actifs à niveau des ménages s épuiseront. A.III.2. Évaluation des critères d éligibilité pour chaque activité : Sensibles au facteur temps/catalytiques Ces deux activités - distribution gratuite de vivres et transfert d argent contre travail - ont été choisies pour leur aspect pratique rapide ainsi que les avantages pour les habitants en situation de sécheresse où la pénurie alimentaire est prépondérante. Elles ont l avantage d avoir fait leurs preuves dans les programmes d urgence menés par le pays dans le passé. Même si l aide alimentaire reste une intervention ad hoc en cas de difficultés, le programme de transfert d argent contre travail est néanmoins une activité que le gouvernement et ses partenaires ont lancée dans l environnement périurbain dans le but d aider les habitants souffrant de pauvreté structurelle. Il est prévu de prolonger finalement le programme de façon permanente sur tout le territoire. Pour ce faire, une base de données de population informatisée sera mise en place avec l assistance technique du PAM et de la Banque mondiale.

13 Préserver les moyens de subsistance : Ces deux activités seront les principaux canaux dont se servira le gouvernement de protéger les vies et préserver les moyens de subsistance des ménages victimes de la sécheresse dans le sillage de la crise. Délai de mise en œuvre : Ces deux activités peuvent être initiées, mises en œuvre et finalisées dans le délai spécifié par les normes de la planification d urgence et lignes directrices de l ARC : raccourcir les temps de réponse en atteignant les bénéficiaires dans les 120 jours et l exécution des activités dans les 180 jours. A.III.3. Activité 1 : Distribution gratuite de vivres A.III.3.1. Objectif global L objectif général de cette activité est de répondre rapidement aux besoins immédiats des habitants touchés par la sécheresse afin de sauver des vies et prévenir la perte des moyens de subsistance (y compris les bovins, les équipements, etc.) A.III.3.2. Effets et résultats escomptés (cadre logique) Résultat 1 : Arrivée rapide de l aide aux ménages nécessiteux ciblés à l avance. Résultat 2 : Amélioration de la consommation des vivres des ménages ciblés durant toute la durée de l activité. Résultat 3 : Préservation des moyens d existence des populations ciblées. Résultat 3.1 : Distribution des vivres en quantité et qualité requises pour cibler les ménages dans les délais prescrits. A.III.3.3. Stratégie générale de réponse contre la sécheresse Description générale de l activité Le but de la première activité est de fournir une aide alimentaire aux habitants touchés par la sécheresse à travers la distribution des vivres. La Mauritanie possède une vaste expérience dans la gestion et le suivi des activités de distribution de vivres. Dans le passé, ces activités, avec l appui du PAM, ont ciblé les ménages ruraux les plus vulnérables dans les domaines des wilayas du Gorgol, du Brakna, de l Assaba et de Guidimagha. Dans le cadre de l ARC, la stratégie poursuivie par cette activité serait de répondre aux résultats d une sécheresse résultant de la pénurie de nourriture en faisant rapidement suffisamment de nourriture disponible pour éviter la perte de vies humaines sur une période de cinq mois à habitants touchés (un total personnes ou environ ménages). Chaque ménage recevra une ration mensuelle 4 Ce qui représente 80 % du nombre total des personnes vivant dans l insécurité alimentaire signalés dans l enquête d évaluation de 2012.

14 de 50 kg de blé et 4 litres d huile, soit 250 kg de blé et 20 litres d huile pendant cinq mois (de février à juin). Une estimation des besoins de l activité serait menée sur la base des résultats de l enquête de sécurité alimentaire précédente (voir ci-dessous). Cette méthode contribuera à répondre aux besoins lors d une intervention d urgence après une sécheresse. Pour l année de référence 2012, les estimations pour un gain de 30 millions de dollars sont les suivants (voir le budget pour plus de détails) : Activité 1 : distribution gratuite de vivres : - Blé : tonnes, pour un coût total estimé à UM (au prix d achat de UM/tonne, coûts de transport primaire et secondaire de UM/Tonne, et coût de mise en œuvre de 4 000/tonne UM, soit UM/tonne (tous frais compris) - Huile : tonnes, pour un coût total estimé à UM (au prix d achat de UM/tonne, coûts transport primaire et secondaire de UM/tonne et coût de mise en œuvre de UM/tonne, soit UM/tonne (tous frais compris) Coût total de l activité 1 : UM (soit environ dollars). 5 Coordination Au niveau national, la réponse de l ARC pour les activités 1 et 2 serait coordonnée par le Comité directeur de la sécurité alimentaire (CSA). Le CSA est un groupe de travail chargé par le gouvernement de la mise en œuvre de la politique nationale de sécurité alimentaire. Le but de cette politique est d assurer la disponibilité des vivres de base dans tout le pays, en particulier en temps de crise. Elle contribue également à la réalisation des objectifs de la politique nationale de réduction de la pauvreté par le soutien et la promotion des activités de développement de base, ainsi que la lutte contre la malnutrition des enfants par la mise en œuvre des programmes de gestion de la malnutrition aiguë chez les enfants de moins de cinq ans et chez les femmes enceintes ou qui allaitent. Il aide également à fournir des informations, l analyse et le suivi des indicateurs de la sécurité alimentaire grâce à son système d alerte précoce afin de prévenir les crises alimentaires. Le CSA relève de l autorité du premier ministre et est dirigé par un commissaire nommé par décret avec le même rang, prérogatives et avantages que ceux des ministres. Le commissaire du CSA est investi de tous les pouvoirs nécessaires pour assurer l organisation, le fonctionnement et la gestion, conformément à sa mission assignée, sous réserve des pouvoirs attribués au Conseil de surveillance. Au niveau opérationnel, cette activité serait coordonnée et mise en œuvre par le CSA avec le soutien de ses partenaires comme le PAM et les ONG qui travaillent dans le domaine de la sécurité alimentaire. Opérations Approvisionnement local en vivres : Les vivres sont achetés par le gouvernement par le biais d un appel d offres local lancé par anticipation, ou par un accord conformément aux dispositions du Code des 5 Selon le taux de chage opérationnel des Nations Unies de 330,19 MRO/dollars, à compter du 1 er novembre

15 marchés publics (voir annexe 1), par le Comité technique du CSA responsable des marchés et des produits de surveillance. Le délai d exécution de ce contrat ne peut excéder un mois. Ce mécanisme a fait ses preuves au cours des opérations d urgence précédentes où les fournisseurs locaux chargés de la préqualification ont toujours été en mesure de démontrer l efficacité et l ingéniosité de l importation des quantités commandées afin de faire face à la crise. La logistique pour apporter des vivres à partir du point de fourniture de pointe pour les sites de distribution dans le domaine sera fournie par la flotte du CSA, qui a une capacité de transport de tonnes par voyage (le temps de voyage moyen est estimé à cinq jours). Cela signifie qu en un mois, tonnes peuvent être livrées dans tout le pays. Cette capacité logistique apportera des fournitures à tous les points du pays concernés par les plans d urgence et en cas de grand besoin, il pourrait être étendu par le biais de la préqualification des transporteurs privés. La distribution des vivres aux bénéficiaires identifiés et sélectionnés se fait à travers les structures du CSA et des structures étatiques décentralisées. L État peut également bénéficier de l appui du PAM et des ONG en cas de besoin. Évaluation des besoins Général : L identification des zones à risque se produit deux fois au cours de la campagne agropastorale. Cette enquête sur l évaluation des besoins sera menée conjointement par le CSA et le PAM au cours de la campagne provisoire à la fin de juillet et au cours de la dernière campagne à la fin de décembre. Au lieu de faire des enquêtes quantitatives spécifiques, la procédure d identification des zones d insécurité en milieu rural alimentaires est basée sur une série de facteurs et d indicateurs d évaluation qualitatifs affectant la sécurité alimentaire. Chaque zone rurale dans tous les moughataa (départements) du pays est classée selon son degré de vulnérabilité. En détail : Le système mauritanien d information et d alerte chargé de l évaluation de la vulnérabilité et des besoins en cas de sécheresse est composé de différentes composantes pour la collecte des indicateurs pour surveiller la situation et analyser des informations provenant de diverses sources. Ce système, organisé du niveau local au niveau national, est intégré dans le mécanisme régional de prévention et de gestion des crises piloté par Comité permanent inter-états de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS), qui assure une veille permanente sur la situation alimentaire des neuf pays de la région du Sahel, y compris la frontière et les pays côtiers. En Mauritanie les éléments suivants, dans des circonstances normales, servent d outils d information et sont également utilisés pendant les périodes de difficultés pour évaluer les besoins après une sécheresse : La mission d évaluation de la saison agricole annuelle CILSS /FAO/PAM ; Les rapports mensuels du FEWS NET, qui présentent la mise à jour de la situation d urgence ; Les résultats des missions d étude de la vulnérabilité du CSA-PAM ; Les missions d évaluation du PAM sur la situation alimentaire ; Les diverses missions de l agence de coopération bilatérale (comme la GIZ, l USAID, AFD, etc.) Le système d information des marchés (SIM) Le mécanisme officiel actuel est l Observatoire de la sécurité alimentaire qui publie :

16 Un bulletin biannuel ; Un bulletin de nouvelles mensuel ; et Des cartes des zones à risque émises en mars et octobre de chaque année. Les zones à risque d insécurité alimentaire sont identifiées chaque année en deux points clés de la campagne agricole : une identification provisoire en juillet, au milieu de la saison des pluies, qui va permettre à la Direction des programmes du CSA et à d autres décideurs de planifier des activités et de procéder à l identification définitive des zones à risque en décembre, à la fin de la saison des pluies, des décrues, des cultures maraîchères et des cultures derrière barrage. L enquête sur le suivi de la sécurité alimentaire des ménages (ESAM), qui est effectuée deux fois par an conjointement par le CSA et le PAM, sera utilisée comme outil pour identifier les zones vulnérables dont les zones de risque seront déterminées, et par la suite les populations bénéficiaires seront déterminées par la méthode de ciblage basé sur des critères de vulnérabilité. Ciblage Les communautés vulnérables à faible revenu exposées à l insécurité alimentaire en raison de la pénurie de nourriture causée par la sécheresse sont identifiées par l enquête semi-annuelle de l ESAM (suivie de l enquête sur la sécurité alimentaire des ménages). Sur la base des besoins identifiés, les quotas alimentaires sont attribués aux collectivités en fonction de leur taux de vulnérabilité et des niveaux de population après que les quotas soient répartis entre les villages grâce à un processus bien rodé du CSA constitué des réunions des CODEP (commissions départementales) présidées par les autorités administratives avec la participation des autorités municipales, des départements techniques et des ONG. Les partenaires de la mise en œuvre travaillent avec les autorités traditionnelles dans la gestion d un processus de ciblage communautaire afin de sélectionner les ménages les plus vulnérables dans les villages les plus vulnérables dans le département signalé par l ESAM comme étant affecté. Les ménages ciblés seront composés de ménages modérément et sévèrement affectés par l insécurité alimentaire, avec une attention particulière aux ménages dirigés par des femmes et des enfants, et ceux ayant en leur sein des personnes âgées, des handicapés, des malades chroniques et des orphelins.

17 A.III.3.4. Cadre logique 1. Distribution alimentaire Chaîne de résultats Indicateurs de performance Moyens de vérification Risques et hypothèses Résultat 1 : Arrivée plus rapide de l aide aux ménages Premier contact avec les bénéficiaires ciblés dans les 120 jours suivant la remise de fonds de l ARC dans le pays concerné CSA, partenaires Présence de structures appropriées et efficaces telles que décrites dans le plan opérationnel Résultat 2 : Mise en œuvre rapide des activités mises en place dans le cadre de l ARC Résultat 3 : Amélioration de la consommation des vivres des ménages ciblés pendant toute la durée de l activité de l aide alimentaire Résultat 3.1 : Distribution des vivres en quantité et qualité suffisantes pour cibler les ménages dans les délais prescrits. Durée totale de 180 jours à partir de la mise en place pour l exécution Amélioration de l alimentation des scores de consommation des ménages (% des collectivités qui ont un score plus élevé) bénéficiaires ayant reçu effectivement de l aide alimentaire tonnes de blé et tonnes de pétrole effectivement distribuées, ventilées par type d activité et de vivres Rapports des organes chargés de la mise en œuvre, rapports du CSA Évaluation de l analyse et de la cartographie de la vulnérabilité (ACV) (CSA et PAM) Données secondaires du système d alerte précoce, Observatoire de la sécurité alimentaire PAM Visite de suivi sur le terrain par les fonctionnaires du CSA Identification d un nombre suffisant de bénéficiaires Disponibilité et fourniture immédiates des aliments Rapport de la distribution mensuelle des partenaires de la mise en œuvre

18 A.III.3.5. Plan d action Activité Mois Structure chargée de la mise en œuvre Général Réception des fonds Préparation à une intervention : Identification des fournisseurs locaux préqualifiés, appel d offres pour la fourniture de vivres Évaluation des besoins Distribution gratuite de vivres Identification des besoins Identification et sélection des bénéficiaires Fourniture de vivres vers les différents sites Distribution de vivres Oct. Nov. Déc. Janv. Févr. Mars Avril Mai Juin Juill. Août Sept. Partie responsable CSA par le Trésor Publication par le CSA d appel d offres ou d accord, conformément au code de marchés publics pour le secteur privé (commerçants locaux) CSA, PAM, FAO et FEWS NET en tant qu'acteurs impliqués dans le processus ASC et ses partenaires sur la base des études de vulnérabilité CSA, CODEP, autorités locales, communautés, ONG de coopération travaillant ensemble pour identifier les bénéficiaires Flotte du CSA complétée par des transporteurs privés CSA, structures déconcentrées de l État, ONG partenaires

19 A.III.4. Activité 2 : Transfert d argent contre travail A.III.4.1. objectif global L objectif général de cette activité est de répondre rapidement aux besoins immédiats des habitants touchés par la sécheresse afin de sauver des vies et prévenir la perte des moyens de subsistance (bovins, équipements, etc.). A.III.4.2. Effets et résultats attendus (Cadre logique) : Résultat 1 : Arrivée plus rapide de l aide aux ménages Résultat 2 : Mise en œuvre rapide des initiatives mises en place dans le cadre de l ARC Résultat 3 : Amélioration de la consommation des vivres des ménages ciblés à travers le transfert de fonds contre travail Résultat 3.1 : Répartition des fonds aux bénéficiaires dans les délais requis pour leur permettre de participer aux projets de réhabilitation et de rénovation pour pouvoir avoir accès à une nourriture en quantité et qualité A.III.4.3. Stratégie d intervention générale contre la sécheresse Description générale de l activité Le but de la deuxième activité consiste à transférer de l argent aux habitants vulnérables lorsqu une analyse du marché montre que les vivres sont disponibles. Récemment, la Mauritanie a commencé à mettre en place des programmes de transferts monétaires. En milieu rural, des transferts de fonds ( UM par mois et par ménage) ont été effectués sur une période de trois mois à ménages en situation d insécurité alimentaire grave en 2012, au bénéfice d environ personnes. Ils ont été suivis par la distribution de vivres pour trois mois pendant le pic des périodes difficiles 2012 (mai, juin, et juillet). Par ailleurs, environ ménages très vulnérables dans la ville de Nouakchott (près de 10% de tous les ménages) ont bénéficié de transferts de fonds du même montant pour six mois à partir d août D autres projets financés par l Union européenne (UE) comprenaient des transferts de fonds dans le cadre de stratégies plus larges de lutte contre l insécurité alimentaire et la malnutrition chez les enfants et les femmes enceintes et allaitantes. Ces projets ont été réalisés en 2011 par le PAM et ses ONG partenaires dans le Gorgol, par l ACF de l Espagne dans le Guidimagha, par la Croix-Rouge française (CRF) dans le Gorgol et par le Groupe de recherche et d échange technologique (GRET) dans le Brakna. Les transferts variant de à UM par paiement par ménage, selon le cas, sont généralement payés à trois reprises au cours des périodes difficiles (mai, juin, juillet et) à un nombre relativement restreint de bénéficiaires (moins de 500 ménages dans chaque projet). Dans le passé, ces activités appuyées par le PAM ciblaient les ménages les plus vulnérables par le biais d un «simple» programme des transferts d argent dans la ville de Nouakchott.

20 Avec les fonds de l ARC, la stratégie de réponse de transfert de fonds consiste à aider ménages vulnérables dans les zones périurbaines et rurales touchées par la sécheresse, en leur fournissant du travail, et à mettre en œuvre des activités d intérêt public. L impact de la sécheresse est très clair dans l environnement périurbain où les ménages les plus vulnérables - nouvellement établis après un exode rural présenté ci-dessus - continuent de tirer leur revenu des activités agricoles et pastorales. Par exemple, les personnes vulnérables de Nouakchott retournent dans des zones rurales à la fin de chaque période difficile pour travailler dans l agriculture (soit dans leurs propres champs ou comme travailleurs agricoles). Les habitants vulnérables des grands centres urbains régionaux possèdent souvent une petite zone de terre ou un petit troupeau (soit leur appartenant ou comme simples bergers). Ils travaillent également à des activités d appui comme la vente de la paille ou la collecte de fruits sauvages. Cette situation est encore aggravée par la hausse de prix quotidienne des produits de base pour les groupes à faibles revenus. Dans le cadre du transfert d argent, chaque ménage recevra une somme de UM par jour pour avoir travaillé pendant une période de 45 jours sur une période de plus de cinq mois, soit neuf jours par mois. Ce qui représente un revenu supplémentaire de UM par mois par ménage, soit UM ciblés pour les cinq mois (de février à juin). Les coûts administratifs de la mise en œuvre de cette opération sont estimés à 2%. Les activités sont généralement classées comme travaux publics, et notamment le nettoyage des ordures, l enlèvement du sable, le déblaiement des pistes et toutes les autres activités de main-d œuvre que la commission locale, composée des représentants des habitants jugera nécessaire, en période de sécheresse (les activités choisies contribueront à atténuer l impact de la sécheresse). Cette activité va commencer après une analyse du marché, qui tient compte des prix du marché, de l offre des vivres, de la disponibilité et du comportement des opérateurs, et dont le but est de déterminer les zones où les céréales sont disponibles. Selon la variabilité du marché, les prestations pécuniaires peuvent être ajustées pour s assurer que les ménages ciblés sont en mesure de répondre aux besoins alimentaires minimaux, tout en assurant la rentabilité à travers la modalité de transfert. Une estimation des besoins de l activité se fera sur la base des résultats de l enquête de sécurité alimentaire précédente (voir ci-dessous). Cette méthode contribuera à répondre aux besoins lors d une intervention d urgence après une sécheresse. Pour l année de référence 2012, les estimations pour un gain de 30 millions de dollars sont les suivants (voir le budget pour plus de détails) : Activité 2 : Transfert d argent contre travail Le coût total de l Activité 2 : UM (soit environ dollars) 6 Coordination Au niveau national, la réponse de l ARC pour les activités 1 et 2 sera coordonnée par le CSA. Au niveau régional, la réponse sera coordonnée par le gouverneur à travers les comités de pilotage avec l appui des autorités locales dans les zones d intervention, ainsi que des ONG partenaires. Opérations 6 Selon le taux de change opérationnel des Nations Unies de 330,19 MRO/dollars, à compter du 1 er novembre

21 Les fonds sont transférés selon les résultats de l enquête de la vulnérabilité et l étude de marché, qui va déterminer la disponibilité et les prix des vivres sur le marché. De février à juin, les bénéficiaires auront accès à des coupons alimentaires s élevant à une valeur monétaire moyenne de UM pour qu ils puissent acheter l équivalent en nourriture chez les commerçants sélectionnés. Un processus de vérification mis en place permettra de vérifier les détails de bénéficiaires par rapport à une liste de distribution. Un représentant de ménage sera identifié pour recevoir l argent du ménage. Le PAM aidera le gouvernement à faire des enquêtes et à cibler les bénéficiaires, tandis que les ONG partenaires apporteront un soutien au gouvernement dans la mise en œuvre de l activité dans leurs domaines d opération. Évaluation des besoins L identification des zones à risque par une évaluation des besoins pour le programme de transfert d argent contre travail est effectuée de la même manière que pour l activité 1. Ciblage Le programme de transfert d argent contre travail ciblera les ménages les plus vulnérables à l insécurité alimentaire à la suite des conclusions de l ESAM (comme mentionné ci-dessus). En effet, le programme ciblera les zones périurbaines dont les habitants proviennent des zones rurales touchées par la sécheresse. Ces personnes sont souvent forcées de quitter leurs habitations par la détresse en milieu rural et la perturbation de leurs moyens de subsistance (par exemple le manque d eau, de pâturages et les faibles récoltes) pour aller vers les villes pour survivre, puis elles ont mis en place des établissements informels autour de Nouakchott et dans les grandes villes où les conditions de vie des ménages sont extrêmement précaires et l insécurité alimentaire existe. Le CSA, soutenu par le PAM, a été en mesure de mettre en place une base de données avec des informations sur le profil de vulnérabilité de ces habitants. Cette base de données mise à jour, qui, pour le moment, couvre Nouakchott et sera éventuellement étendue à d autres régions du pays, permet d affiner le ciblage, qui peut ensuite être effectué en seulement cinq jours. Par conséquent, en temps de sécheresse, les personnes souffrant de l insécurité alimentaire structurelle sont ciblées, ainsi que celles dont la vulnérabilité augmente à la suite d une sorte de difficultés connexes. Dans le cadre de l ARC, le système de ciblage des ménages sera administré par un comité de pilotage présidé par le gouverneur régional. 45 comités de quartier seront identifiés à l'avance comme bénéficiaires en fonction des critères de vulnérabilité convenus. Les enquêteurs professionnels qui effectuent les enquêtes devront ensuite vérifier la qualité du ciblage préalable afin de valider la liste initiale. Cet exercice sera copiloté par le Bureau national des statistiques, sous la supervision de la Commission nationale des droits de l homme. Les ménages touchés avec les personnes valides capables de travailler sont sélectionnés pour participer aux travaux communautaires d assainissement et/ou à la rénovation des biens communautaires (comme l enlèvement du sable, le déblaiement des pistes, l enlèvement des ordures, etc.) définis conjointement par les communautés et les autorités locales. En outre, les ménages vulnérables dirigés par des femmes seules ou qui comprennent des personnes handicapées ou des personnes souffrant de maladies qui les empêchent de travailler recevront

22 prioritairement une assistance gratuite. De même, les familles avec de jeunes enfants vulnérables et/ou des femmes enceintes ou qui allaitent seront prioritaires.

23 A.III.4.4. Cadre logique Transfert d argent contre travail Chaîne de résultats Indicateurs de performance Moyens de vérification Risques et hypothèses Résultat 1 : Arrivée plus rapide de l aide aux ménages Résultat 2 : Mise en œuvre rapide des initiatives mises en place dans le cadre de l ARC Résultat 3 : Amélioration de la consommation des vivres des ménages ciblés à travers le transfert de fonds contre travail Résultat 3.1 : Répartition des espèces aux bénéficiaires dans les délais requis pour leur permettre de participer aux projets de réhabilitation et de rénovation pour pouvoir avoir accès à une nourriture en quantité et en qualité suffisantes Premier contact avec les bénéficiaires ciblés dans les 120 jours suivant la remise de fonds de l ARC dans le pays concerné Durée totale de 180 jours à partir de la mise en place pour l exécution Amélioration des scores de consommation des vivres des ménages (% des collectivités ayant un score plus élevé) Nombre d infrastructures communautaires réhabilitées et rénovées ; ménages ayant reçu effectivement l argent pour participer aux travaux (ménages) ; personnes pauvres qui reçoivent des espèces CSA, partenaires Évaluation de l analyse et de la cartographie de la vulnérabilité (ACV) (CSA et PAM) ; Données secondaires du système d alerte précoce, Observatoire de la sécurité alimentaire PAM Visite de suivi sur le terrain par les fonctionnaires du CSA ; Rapport mensuel sur la distribution des partenaires de la mise en œuvre Présence de structures appropriées et efficaces telles que décrites dans le plan opérationnel Identification d un nombre suffisant de bénéficiaires Financement en temps opportun ; Disponibilité et fourniture immédiates des vivres ; Disponibilité et efficacité des partenaires impliqués Participation des communautés ciblées dans l identification, planification, mise en place et suivi des projets liés aux moyens de subsistance

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